Gant G VIR : Quelle place à l hôpital? Catherine Fargeot Pharmacien des hôpitaux GH Bichat-CLBernard
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- Virginie Robert
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1 Gant G VIR : Quelle place à l hôpital? Catherine Fargeot Pharmacien des hôpitaux GH Bichat-CLBernard
2 Essais hospitaliers Suite à l intérêt manifesté par trois chirurgiens: test utilisateur mis en place (hors loi Huriet) Trois services concernés: chirurgie digestive, gynécologie obstétrique, urologie profil différent des services: maternité avec fort recrutement femme HIV et interventions à risque
3 Modalités d utilisation actuelle des gants Chirurgie digestive: simple gantage en majorité gynéco-obstétrique: simple gantage en routine et double si patiente à risque et ou acte à risque urologie: simple gantage
4 Opérations concernées: Césarienne: intervention d urgence, sanglante hystérectomie Adénectomie prostatique programmée Cure d éventration Cure de hernie Curage ganglionnaire
5 Méthodologie des essais Nombre de gants testés: 50 paires Grille d évaluation identique à celle utilisée pour l essai loi Huriet Théoriquement une fiche par intervention en fait plutôt une fiche par chirurgien Cotation de 1 à 5 (1= insuffisant à 5= très supérieur à la moyenne)
6 Résultats (calcul moyenne) Critères d évaluation Observations PRESENTATION DU GANT Conditionnement/Etiquetage 3 Aspect général (matériau/odeur/couleur ) CONFORT ET ERGONOMIE 3.2 Facilité d enfilage main sèche 3.2 Longueur Manchette 3.4 Serrage Manchette 3.6 Forme/Ajustement à la main 3.2 Elasticité / Suivi des mouvements 3.8 Sensibilité tactile 3.2 Qualité de préhension (grip) 3.4 BARRIERE ET SECURITE Résistance mécanique 4.4 Etanchéité 4.2 Sensation de sécurité 4.7 EFFETS INDESIRABLES Humidité de la main (transpiration) 4.4 Réaction cutanée 3.6 Aucune réaction 3=dans la moyenne 4= supérieur à la moyenne
7 Remarques des utilisateurs Confortable même si double gantage occasionnel (> à 2 paires de gants), bonne ergonomie, pas de transpiration excessive, Difficulté d enfilage surtout main majeure, problème d odeur, d identification du gant, difficulté de pelabilité
8 G Vir et prévention des AES Sur 50 tests réalisés : 2 AES ( avec bistouri électrique et bistouri froid) Taux apparemment élevé mais biais aussi car les chirurgiens ont déclaré dans le cadre du test alors que sousdéclaration habituelle
9 Description des AES Cas n 1:Constat du chirurgien de sang sur ces mains en fin d intervention (césarienne). Se souvient d une vague sensation de picotement - gant récupéré coupé sur 5mm Cas n 2: sensation de chaleur sur main mineure placée sous le tissu puis mouvement brusque de la main avec contact avec le bistouri électrique
10 Question au laboratoire Problème de résistance et de pouvoir isolant? Envoi des tests réalisés sur les gants: résistance égale ou supérieure au latex
11 Observation d un des gants suite à AES Coupure nette du gant: pas de brûlure/ coupure par bistouri froid?
12 Avantage du gant G vir Plus confortable que deux paires de gant et meilleure sensation tactile Meilleure protection pour les chirurgiens qui n utilisent qu une paire de gant Meilleur effet barrière que le latex mais confirmer résistance au bistouri électrique Effet virucide immédiat limitant le risque de transmission mais...
13 Inconvénient du gant Gvir Coût très nettement supérieur: environ 7,60 euros contre 0,30 à 1,60 euros suivant le type de gant utilisé Ne dispense pas d un traitement antirétroviral (avec nombreux effets indésirables pour le chirurgien, plus coût du ttt) et du suivi post AES
14 Problèmes posés par le gant G Vir Incohérence par rapport aux recommandations habituelles: utilisation de matériel spécifique dans les interventions à risque au lieu des précautions universelles Risque de biais et d attention moins soutenue: augmentation du risque lors de geste à risque par excès de confiance?
15 Point à éclaircir Durée d utilisation: 40 min pour un gant conventionnel-??? Pour G vir Modalités d utilisation: G vir en sousgant et changement du gant externe toutes les 40 min (Ne pas utiliser 2 gants G Vir) Recommandations notice: non précisé
16 Conclusion (1) Intérêt certain mais.trop cher pour être généralisé sur l hôpital Sauf évolution du positionnement par le labo?? Utilisation uniquement en fonction du risque élevé à définir par spécialité (Actes: nœud à l aiguille, utilisation des doigts en aveugle, palpation digitale de l aiguille lors d une suture,- Patients à risque: HIV +, HBV +)
17 Conclusion (2) Nécessité d une formation pour les utilisateurs mais besoin pas forcément ressenti car gant = DM banalisé Risque de sentiment de sur-sécurité? Mais compensé par la présence du désinfectant si coupure limitant le risque de transmission
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