Faits saillants de l enquête sur les intentions d achat et de vente des Québécois
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- Jean-Christophe Beauchamp
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1 Faits saillants de l enquête sur les intentions d achat et de vente des Québécois Pour une quatrième année consécutive, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) a mandaté la firme Léger afin de mieux évaluer les intentions d achat et de vente de la population québécoise. L étude réalisée au mois d octobre 2013 avait pour but de dresser un portrait clair de la situation du marché immobilier, de connaître les historiques d achat et de vente des ménages, ainsi que de définir le profil des acheteurs et des vendeurs, récents ou futurs. Léger a effectué un sondage web basé sur un échantillon de plus de répondants québécois âgés de 18 ans ou plus et responsables du paiement de l hypothèque/bail de leur résidence 1. De plus, le territoire a été partagé en fonction de trois zones géographiques principales : la grande région de Montréal, la grande région de Québec et le reste de la province. Les données recueillies par Léger indiquent que les proportions de répondants ayant vendu (5 %) ou acheté (10 %) une propriété au cours des deux dernières années sont stables par rapport à l enquête de Aussi, ces ratios de ventes et d achats au cours de la dernière année sont demeurés modestes, mais constants, atteignant respectivement 2 % et 4 % depuis octobre Ces résultats sont uniformes pour les trois zones géographiques. Par ailleurs, le sondage révèle que le nombre moyen de résidences principales achetées jusqu à maintenant était de 1,9 par répondant à l échelle provinciale au moment de l étude. Les Québécois font preuve de prudence en optant pour le taux hypothécaire fixe Parmi les répondants qui ont acheté une propriété depuis octobre 2011, 33 % ont versé une mise de fonds entre 5 % et 10 % de la valeur de la propriété. Notons que les jeunes acheteurs de copropriétés sont les plus nombreux, proportionnellement, à avoir versé un montant de 5 % ou moins. De plus, le rapport Léger révèle que 71 % des propriétaires québécois optent pour un taux hypothécaire fixe lors d un renouvellement ou d un premier achat et que, de ce nombre, 63 % choisissent un terme de 5 ans. La hausse anticipée des taux d intérêt, qui sont maintenus à un creux historique depuis quelque temps, influence certainement le comportement des ménages quant à leurs choix hypothécaires. De même, près d un propriétaire sur deux (48 %) ayant acheté depuis octobre 2011 a choisi une période d amortissement de 25 ans, soit la durée maximale permise suite au dernier resserrement de l assurance prêt hypothécaire survenu en juillet L étude indique également que 46 % des emprunteurs ont bénéficié d une marge de crédit hypothécaire, un résultat en hausse de 9 points de pourcentage par rapport à Le rapport Léger révèle que 71 % des propriétaires québécois optent pour un taux hypothécaire fixe lors d un renouvellement ou d un premier achat et que, de ce nombre, 63 % choisissent un terme de 5 ans. L étude indique également que 46 % des emprunteurs ont bénéficié d une marge de crédit hypothécaire, un résultat en hausse de 9 points de pourcentage par rapport à Afin d obtenir un portrait représentatif de la population québécoise, les résultats ont été pondérés selon l âge, la région, le revenu, la scolarité, ainsi que la situation familiale des individus sondés.
2 Les intentions de vente grimpent de 4 % dans la RMR de Montréal en 2013 En ce qui concerne les intentions de vente des Québécois, le rapport Léger rapporte que 26 % (+2 %) des propriétaires envisagent de vendre leur propriété au cours des cinq prochaines années. Parmi ceux-ci, 37 % le feraient dans les douze prochains mois, ce qui représente une hausse de 2 % depuis l étude précédente. La grande région de Montréal se démarque notamment en présentant des résultats plus élevés que la moyenne provinciale à ce chapitre en Le tableau 1 classifie les intentions de vente des individus sondés pour un horizon de cinq ans selon la région habitée. Le rapport Léger rapporte que 26 % (+2 %) des propriétaires envisagent de vendre leur propriété au cours des cinq prochaines années. Source : Enquête sur les intentions réalisée par Léger en octobre 2013 pour la FCIQ Par ailleurs, 77 % des ménages qui prévoient vendre leur propriété d ici cinq ans désirent acquérir une autre résidence, tandis que 18 % envisagent de retourner à la location (voir tableau 2). Les principales raisons de vendre évoquées par les répondants sont : l approche de la retraite ou l âge avancé (30 %), le désir d avoir une meilleure qualité de vie (30 %), de même que la volonté d avoir moins d entretien et/ou de rénovations (27 %). 77 % des ménages qui prévoient vendre leur propriété d ici cinq ans désirent acquérir une autre résidence, tandis que 18 % envisagent de retourner à la location.
3 Les ménages achèteront davantage au cours des cinq prochaines années À l instar des intentions de vente, la proportion d individus projetant d acheter une propriété dans les cinq prochaines années a augmenté depuis l étude précédente, totalisant maintenant 25 % des ménages (contre 22 % en 2012). Toutefois, 29 % de ceux-ci prévoient le faire dans les 12 prochains mois, un résultat en baisse de 4 % par rapport à l an dernier. Profil des futurs acheteurs québécois La segmentation des futurs acheteurs était répartie selon les profils suivants : les premiers acheteurs, les acheteurs expérimentés visant l unifamiliale, ainsi que les acheteurs expérimentés visant la copropriété. Les données selon les différentes catégories d âges et régions sont présentées dans le tableau 3. La proportion d individus projetant d acheter une propriété dans les cinq prochaines années a augmenté depuis l étude précédente, totalisant maintenant 25 % des ménages (contre 22 % en 2012).
4 Par catégorie de propriétés, 72 % des répondants ont affirmé qu ils opteraient pour une maison unifamiliale alors que 24 % choisiraient la copropriété comme lieu principal de résidence. Les intentions d achat pour la copropriété sont en hausse de 6 points de pourcentage depuis 2012 et cette évolution a été particulièrement observée dans la RMR de Montréal (33 % contre 24 %). Le plex récolte quant à lui une maigre part du marché avec 4 % des intentions, en baisse de 3 points de pourcentage depuis l étude précédente (voir tableau 4). Parmi ceux qui achèteraient dans les cinq prochaines années, 19 % feraient l acquisition d une propriété neuve (+2 %) contre 63 % (+3 %) pour une propriété existante. Soulignons qu une part importante des futurs acheteurs de copropriétés convoitent une construction neuve. Les intentions d achat pour la copropriété sont en hausse de 6 points de pourcentage depuis 2012 et cette évolution a été particulièrement observée dans la RMR de Montréal (33 % contre 24 %).
5 En ce qui concerne les premiers acheteurs spécifiquement, 72 % d entre eux envisagent d acheter une maison unifamiliale, 24 % une copropriété et 4 % opteraient pour un plex. Quant à la décision d acheter une propriété neuve ou existante, les statistiques ne diffèrent pas des résultats généraux : 63 % d entre eux feraient l acquisition d une maison sur le marché de la revente. Les futurs acheteurs d unifamiliales s attendent à payer plus cher pour leur prochaine propriété Quoique les échelles de prix visées pour l achat d une propriété varient beaucoup selon les régions, une proportion plus importante de Québécois (36 %) a affirmé vouloir payer entre $ et $ pour leur future propriété. La catégorie de prix située entre $ et $ arrive en deuxième place des intentions d achat, ce qui représente 30 % des répondants (+2 %). Par ailleurs, 76 % des futurs acheteurs d unifamiliales s attendent à payer plus cher pour leur prochaine propriété, tandis que les résultats sont plutôt mitigés pour la copropriété, alors que 40 % des répondants prévoient payer moins cher, 32 % aussi cher et 26 % plus cher. Le tableau 5 répertorie les intentions d achat par échelles de prix de propriétés selon le secteur géographique.
6 Les individus sondés ont indiqué majoritairement avoir l intention d acheter une propriété plus spacieuse que celle qu ils possèdent actuellement. Bien sûr, ceci est particulièrement vrai (71 %) dans le cas des premiers acheteurs. En ce qui a trait aux acheteurs expérimentés, les résultats diffèrent selon le type de propriété visé : ceux qui envisagent d acheter une unifamiliale veulent augmenter la superficie dans une proportion de 61 %, tandis que ceux qui envisagent l achat d une copropriété veulent plutôt réduire la superficie dans une proportion de 36 %. Finalement, les principales raisons d achat évoquées par les Québécois lors de l étude ont été le désir de bénéficier d une meilleure qualité de vie (46 %), le souhait d avoir une propriété qui répond davantage à leurs besoins (41 %), ainsi que le désir de posséder sa propre résidence (34 %). Les premiers acheteurs ont mentionné les raisons familiales (naissance, cohabitation avec les parents) dans une proportion de 29 %, tandis que l approche de la retraite ou l âge avancé a été l une des raisons d achat principales des acheteurs expérimentés visant la copropriété (39 %). Les niveaux d importance accordée aux différents critères d achat d une propriété se sont avérés plutôt variables d un type d acheteur à l autre. Les premiers acheteurs, par exemple, ont affirmé accorder d avantage d importance au prix (26 %). En ce qui concerne les acheteurs expérimentés, ceux qui envisagent d acheter une unifamiliale ont répondu tenir compte de la proximité du lieu de travail en plus grande proportion (18 %), tandis que ceux qui planifient acquérir une copropriété considèrent davantage la proximité des services (36 %). Les différents profils d acheteurs ayant l intention d acquérir une propriété dans les cinq prochaines années sont présentés ci-dessous. Soulignons que, dans une grande proportion, les futurs acheteurs de copropriétés sont seuls (52 %) ou forment un couple sans enfants (29 %). Si de nombreux jeunes se tournent vers ce type de résidence, les retraités sont aussi nombreux à considérer l achat d une copropriété (19 %). À l opposé, la plupart des ménages avec enfants favorisent plutôt l unifamiliale (41 %). Le marché du plex attire quant à lui principalement des professionnels âgés entre 30 et 39 ans (38 %). Ceux qui envisagent d acheter une unifamiliale veulent augmenter la superficie dans une proportion de 61 %, tandis que ceux qui envisagent l achat d une copropriété veulent plutôt réduire la superficie dans une proportion de 36 %.
7 Utilisation des services d un courtier immobilier : les résultats sont stables depuis 2012 Le rapport dénote que 70 % des ménages québécois ont impliqué un courtier immobilier dans la vente de leur propriété au cours des deux dernières années. Ces données demeurent inchangées depuis Les vendeurs ont affirmé l avoir fait essentiellement pour vendre plus rapidement, parce que le courtier est un professionnel et qu il a toutes les connaissances/expertises requises ainsi que parce qu ils avaient déjà eu affaire avec un courtier et qu ils étaient satisfaits de leur expérience. Le rapport dénote que 70 % des ménages québécois ont impliqué un courtier immobilier dans la vente de leur propriété au cours des deux dernières années. Si vous avez des questions ou des commentaires à propos du contenu de cet article, n hésitez pas à nous contacter à l adresse courriel stats@fciq.ca. Cette publication est produite par le service Analyse du marché de la FCIQ Paul Cardinal Directeur Nicolas Gagnon Analyste économique Écrivez-nous à stats@fciq.ca Maïka Carrier Roy Analyste économique 2014 Fédération des chambres immobilières du Québec. Tous droits réservés. Jacob Gershuny Analyste économique
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