Territoires & projets pour demain!

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1 Le magazine de l EPS Érasme Ça se passe ce trimestre. Date unique ou événement régulier. A noter dans votre agenda. Demandez le programme! Mars 2011 Programme : Du 24 au 31 mars : Exposition Comme au musée, Voyage à la rencontre d Antonin Artaud à la salle polyvalente de l EPS Erasme de 13h30 à 16h30 Le 5 avril. Atelier de chant au CATTP de Jean Wier, avec Maria Sikstrom et Michel Glasko, accordéoniste Le 7 avril. Atelier de chant au CATTP et à l Hôpital de Jour de Prosper Legouté, à Antony avec Maria Sikstrom et Michel Glasko, accordéoniste Le 11 avril : Cinérasme : Une femme sous influence de John Cassavetes, la projection sera suivie d un débat animé par le Dr Menendez Le 5 mai : concert en partenariat avec l association Tournesol-Artistes à l Hôpital à l EPS Erasme Le 17 juin, fête de la musique Le 23 juin, concert en partenariat avec l association Tournesol-Artistes à l Hôpital, au Centre Jean Wier N 33 Territoires & projets pour demain! Les activités traditionnelles à Erasme : La cafétéria Les débats d Erasme dont les thèmes sont communiqués quinze jours à l avance Cinérasme Les activités sportives Café philo, tous les jeudis de 14h à 16h. Thomas Lepoutre anime à la cafétéria un atelier de philosophie dédié aux patients. Le thème est inspiré de l humeur du jour. Du lundi au jeudi de 13h à 16h Le vendredi de 13h à 15h Le dimanche de 13h30 à 16h C'est toujours ce qu'il y a de plus inepte qui rencontre le plus d'admirateurs.. L'Eloge de la folie (1508) 20 érasmemag33 Le billet d Erasme Horaires de la cafétéria : Mars2011 P. 6 Informations Interview Dr Huerre Événement au Palais de Tokyo P. 10 Qualité En route vers la certification V2010 P. 12 P. 14 P. 18 Côté finances Côté Patients Zoom sur... Les résultats financiers 2010, Bilan & perspectives économiques Un avant-goût de fête Atelier Jean Wier Le DOPI, où en est-on? Atelier de Sophrologie Fiche métier : les Services techniques

2 sommaire Brèves P. 3 Débat d Erasme : Freud, Proust, la mémoire et le temps Débat d Erasme : Michel Leiris autour de la question de la mort et du langage Cinérasme : Le voyeur Cinérasme : Diamants sur canapé Des vœux et des médailles Projet d établissement Un avant-goût de noël En route pour l Argentine Une question d ordre juridique? Bienvenue au Dr Shadili Espace Jacques Breton Nouvelle commission des soins P. 6 Informations Interview : Départ du Dr Patrice Huerre p 6 Événement au Palais de Tokyo p 8 Qualité P. 10 En route vers la certification V2010 p 10 P. 12 Côté finances Les résultats financiers 2010 : Bilan & perspectives économiques p 12 P. 14 Côté Patients Un avant-goût de fête p 14 La galette, Loto & crêpes party p 15 Atelier Jean Wier p 15 Le DOPI, où en est-on? p 16 Atelier de sophrologie p 17 Zoom sur... Fiche métier : Travailler aux Services Techniques p 18 Programme P. 18 Agenda 2011 p 20 2 érasmemag33 33 P. 20 edito Voyageur, il n'y a pas de chemin, tu n'as qu'à cheminer. L EPS Erasme continue grand erre sur les lignes de la loi HPST. Il a fait passer l unité d hospitalisation UHAdos à sa capacité entière de onze lits, tout en continuant de renforcer l incontournable coopération avec les services de psychiatrie générale, et le soutien engagé des trois intersecteurs aux populations desquels ce moyen de soins est d abord destiné. Il définit son budget dans un contexte de limitation des dépenses de santé, met en place une nouvelle commission des soins, s engage collectivement toujours davantage dans les démarches qualité, et la prochaine certification. Il va, dans le courant 2011, généraliser le dossier informatisé du patient, le DOPI, avec les efforts très importants qui seront demandés et exigibles de chacun, dans la perspective de la prochaine tarification à l activité. Le financement n arrivera plus a priori, mais secondairement au volume d actes produits Un redoutable bouleversement plutôt qu une révolution. En même temps, l EPS affirme sa présence dans la cité, sa visibilité culturelle, et du côté de la santé mentale. De tout cela, il n a pas vraiment le choix, sinon celui, avec tous, de faire du mieux qu il peut, collectivement. Cela passe aussi par l élaboration du futur projet d établissement conçu selon notre histoire en termes d utilité de soins, de possibilités pour chacun d accéder aux meilleures chances, et qui ne peuvent que se soutenir du service public. Des projets s amorcent autour de la petite enfance et des jeunes adultes. L arrière plan ne peut être passé sous silence. C est celui, d une politique qui contraint les directions à n avoir plus comme seule, ou principale variable d ajustement, que les dépenses de personnel. Qui contraint le corps médical et les soignants à arbitrer à chaque instant, et le plus souvent, dans le sens de ce que nous estimons être une diminution de la véritable qualité des soins, même si les normes paraissent respectées, ce qui, en médecine ne saurait être l essentiel. Qui ne voit déjà le risque d une diminution des soins psychiatriques dans la cité, ou la réorganisation de l offre de soins, basée sur des critères d économie plus que des besoins des territoires. Dans quel texte agenciel ou propos officiel entend on encore que nos métiers de soins sont d abord la mise au travail de notre souci de l autre, de notre engagement à reconnaître le visage de l autre? Ce qui va bien au-delà du bien et du respect. Qui ose encore dire que la fierté de notre travail ne peut passer que par là, et pas dans l apport d une supposée sécurité du corps social, reposant sur la désignation du méchant, et donc un nouvel enfermement? Qui peut dénier que cette fierté là est la seule base possible du travail ensemble, et celui-ci l antithèse de la gestion par la menace et la peur. Notre seul bien commun. Je ne suis pas seul à penser que nos nouvelles lois hospitalières risquent d agencer plus ou moins ouvertement la défiance, pour ne pas dire plus, entre les principales catégories de personnes qui sont l hôpital même. Et que cette voie est délétère, sinon mortelle. Je n appelle pas à un unanimisme de façade, du type tous ensemble vers un même but, mais sur les nécessaires maintien et travail de la contradiction que je viens d exposer très brièvement. Ce que nous sommes obligés de faire, et ce au nom de quoi, par intelligence des processus, nous pouvons y participer. L union de tous, oui, mais sur ces bases là, qui ne sauraient être la simple soumission à la dureté des temps. Et, travailler cette contradiction, c est en souligner les termes à chaque instant. On peut le métaphoriser autrement. Aristote définit la politique comme la tekné qui sait rendre le peuple heureux, et Paul Valéry comme l'art d'empêcher les gens de s'occuper de ce qui les regarde Alors, au travail? Dr Philippe Lavergne Directeur de publication Aline Ferrand Ricquer Rédaction en chef Emmanuelle Da Costa Comité de rédaction Claude Courtine-Martin Anne-Marie Doret Isabelle Patouillot Martine Peyret Jean-François Popielski Aline Ferrand Ricquer Elisabeth Tremege Ont participé à ce numéro Claude Courtine Olivier Embs Stéphane Fucks Dr Patrice Huerre Dr Philippe Lavergne Elisabeth Lejeune Dr Ramon Menendez Dr Christophe Paradas Jean-François Popielski Marc Pruski Photo de couverture Sergé Malausséna témoigne de la vie de son oncle Antonin Artaud, le 11 mars au palais de Tokyo Photos Emmanuelle Da Costa Martine Le Moal Conception réalisation SAI conseil Impression Simon EPS Erasme 143 avenue Armand Guillebaud Antony Tel : direction@eps-erasme.fr Débat d Erasme : Freud, Proust, la mémoire et le temps Le 11 janvier, le Dr Christophe Paradas nous a fait voyager du côté de la psychanalyse, de la littérature et des arts, à travers deux thèmes dominants chez Proust et Freud : la mémoire et le temps. Ils ont tous deux travaillé sur la mémoire amnésique, involontaire dans leurs domaines respectifs. Proust est pour beaucoup un très sérieux rival de Freud en matière d inconscient et de mémoire. La cathédrale de la Recherche du temps perdu rencontre le génie de la pensée freudienne au-delà, de leurs différences : exploration de l enfance, voyage dans l inconnu et plongées sensorielles au cœur de la temporalité psychique, magie des mots, transferts d existence, rêves éveillés et archéologie des souvenirs. Nos deux visionnaires talmudiques explorent les ombres des paradis forcément perdus et des points névralgiques de chacun, de leurs adeptes et de leurs critiques. Il y a autant de Proust et de Freud que de lecteurs de leurs œuvres Aux sources d un passé bien présent et de ces ailleurs où réside la vie véritable, celle des musées imaginaires, des langages inconscients, de nos boites noires et du labyrinthe de la mémoire, entre les souvenirs écrans (Freud), les fixions de l existence (Lacan) et les réminiscences proustiennes. Dans le sillage des œuvres d arts intemporelles auxquelles Freud et Proust ne cessent de rendre hommage : Sublimation des pulsions enfantines, suppléances et béances, secrets enfouis et combat éternel (Freud) de l Eros poétique contre Thanatos. Les participants ont discuté de la manière dont tous deux promettent une forme de réanimation psychique, à travers un passé qui ne passerait pas, aux croisements du scepticisme freudien et de l espoir de plénitude proustien. Il fut appréciable que chacun puisse livrer son Proust et son Freud, de manière à ce que les uns et les autres s écoutent, s entendent, se répondent.. Chacun parlant un peu de lui. nous confie le Dr Paradas. Michel Leiris autour de la question de la mort et du langage Au cours de ses recherches, Freud a compris très vite que la mort ne pouvait pas s'inscrire dans l inconscient. C'est peut-être pour cette raison qu'il s'est intéressé de près à cette question, sans doute fondamentale, de la condition humaine. La dimension réelle de la mort, à laquelle nous sommes tous confrontés, n explique pas les particularités de chaque sujet à son égard. C'est notre condition d'êtres parlants qui détermine notre position face à elle. Sous le titre la mort et le langage, David Bernard, notre invité des Débats d'erasme du mois de février, a abordé ce sujet difficile de façon magistrale et remarquablement claire. Après avoir repris le fort-da comme un jeu autour de la disparition et de la mort ainsi que son articulation au désir, il s est penché sur la façon dont la mort est traitée dans la psychose et dans la névrose. En suivant les traces de Michel Leiris, écrivain, angoissé voire obsédé par l'idée de la mort, il a détaillé en quoi la mort ne peut se dire dans la névrose, tout en y occupant une place fondamentale. La discussion animée qui a suivi l exposé de David Bernard témoigne de l intérêt suscité par ce thème et par la façon dont notre orateur l a abordé. Dr Ramon Menendez Des vœux et des médailles Le 19 janvier a eu lieu la traditionnelle cérémonie des vœux. L occasion de dresser un bilan de l année passée et d évoquer les projets à venir. Quels sont les événements qui ont marqué 2010? En bref : la mise en place des instances issues de la loi HPST, des départs par mutations et retraites, des déménagements de structures extrahospitalières, la fermeture de la crèche hospitalière, ou encore la création de l unité d hospitalisation pour adolescents et l évolution constante des activités culturelles. Et pour 2011? Une feuille de route très chargée nous annonce Mme Ferrand : le nouveau projet d établissement, l ouverture d une unité d hospitalisation de jour pour enfants commune aux intersecteurs 4 (Centre Hospitalier Théophile Roussel ) et 5 (EPS Erasme), l avancée des projets et réalisations, et bien entendu la Cinérasme : LE VOYEUR Cinérasme : DIAMANTS SUR CANAPÉ Brèves Le 13 décembre, le Dr Philippe Lavergne nous a présenté Le voyeur, un film de Michael Powell et Emeric Pressburger datant de L histoire de Mark Lewis, un jeune chef opérateur à l apparence normale. Cependant, derrière sa caméra, il cache le traumatisme d une enfance au service des expérimentations de son père, un savant qui filmait ses réactions de terreur. Adulte, Mark commet des crimes à l aide de sa caméra. Très controversé à sa sortie en salle, ce thriller ne rencontra un succès que dans les années A ce jour, le film fait toujours forte impression, tant pour son propos dérangeant que sa maitrise technique. Powell ne donne pas au spectateur le recul d un cadrage et d un montage conventionnels, le public investit le regard de l assassin lui-même à travers sa caméra. Powell décrit le comportement de son personnage autant dans la violence de l acte criminel que dans le tourment de la solitude et du manque d affection. Mark a en effet moins le profil d un aliéné que celui d une victime d expériences sordides. A plusieurs reprises, son entourage dit qu elle est cinglée. Alors est-ce vrai?. C est ainsi que le Dr Jean-Charles Pascal a débuté son commentaire à la suite de la projection de Diamants sur canapé, réalisé par Blake Edwards en Qui est vraiment cette Holly Golithtly, adorable call-girl new-yorkaise, qui a le don de ne rien prendre au sérieux? C est la question que se pose Paul Varjak, qui vient d emménager dans l appartement voisin. Ecrivain très joli garçon, il tombe immédiatement sous le charme de la personnalité hors du commun de sa mystérieuse voisine Outre la prestation d Audrey Hepburn, ce film, inspiré d une nouvelle de Truman Capote, qui n a pas la happy end du film, est intéressant pour son côté psychologique. Contrairement aux films habituellement présentés dans le cadre de Cinérasme, Diamants sur canapé ne traite pas d une pathologie psychiatrique stricto sensu mais d un trouble de la personnalité. Ici, le personnage d Holly présente des caractéristiques de l hystérie moderne mais aussi d un déséquilibre psychique d origine carentiel. Cela se traduit dans le film par l excès, le théâtralisme, le jeu... Le Dr Pascal cite Diatkine, psychanalyste : Au fond, l hystérie, c est le reste de l enfance, précisant que chez une personne hystérique, nous retrouvons beaucoup de ce qu il y a chez l enfant : la relation fragile avec l objet, le jeu, la proximité du rêve et du réel. Il ajoute en guise de conclusion qu Audrey Hepburn maîtrise bien son rôle : C est une délicieuse originale. prise en soins des patients. La cérémonie des vœux est également le moment choisi pour remettre les médailles de travail. Cette année étaient concernées Martine Amblard et Elisabeth Guillerme. Martine Amblard, médaillée d or du travail, pour 38 ans de service dont 21 années aux services économiques à Erasme, en tant qu attachée d administration hospitalière depuis dix ans devrait être l année de sa retraite, elle pourra ainsi se consacrer davantage à ses passions comme la randonnée, les expositions Elisabeth Guillerme a évolué au sein même d Erasme depuis 1984, en tant qu Agent de Service Hospitalier, agent de bureau au service des admissions et aujourd hui adjoint administratif principal. Vingt-deux années de travail qui lui apportent aujourd hui une médaille d argent. 3

3 Brèves Espace Jacques Breton Une question d ordre juridique? Projet d établissement Le projet d établissement touchant à sa fin, voici venu le temps d établir le prochain projet d établissement. Des réunions de travail animées en collaboration avec la société Cofor, représentée par Monsieur Renaud, entre mars et juin permettront aux professionnels de déterminer ensemble les axes prioritaires pour Les objectifs d Erasme devront faire écho aux objectifs prioritaires du schéma régional d organisation des soins pour lesquels l Agence Régionale de Santé a commencé ses travaux. Une assemblée générale aura lieu le 7 avril à 13h30 pour le lancement des travaux de groupe. I Le 27 janvier dernier, Maître LOUFRANI, avocat à Paris, a rencontré différents professionnels d Erasme pour répondre à un certain nombre de questions juridiques. Il a débuté cette demi-journée de formation par un bref rappel sur les quatre éléments importants en matière de responsabilité à l hôpital : l agent, le patient, le tiers et l hôpital. Puis il a répondu aux diverses questions des participants. Celles-ci portaient sur la responsabilité du coordinateur de risque, le dépôt de plainte pour agression ou détention de drogues, l inventaire des objets des patients, l utilisation d un véhicule, d un ordinateur ou d un téléphone par les patients, une fugue Autant de questions que les professionnels se posent au quotidien. I Dans le précédent numéro d Erasme Mag, nous vous faisions part du projet de nommer la cafétéria Espace Jacques Breton en hommage à cet ancien chef de service du secteur 21, qui fut également le premier président de la Commission Médicale d Etablissement d Erasme. Voilà qui est chose faite depuis janvier dernier. I Un avant-goût de noël Le 15 décembre, les enfants du personnel ont assisté au traditionnel spectacle de noël. Au programme : une séance de maquillage, de la danse, une animation, un goûter et une petite boom pour clore l après-midi. Un avant-goût des fêtes de fin d année qui a enchanté les enfants... I Nouvelle commission des soins 4 En route pour l ARGENTINE Installée par Mme FERRAND, directrice de l EPS Erasme, la nouvelle Commission des Soins issue du vote du 23 novembre 2010, s est réunie pour la première fois le 18 janvier Depuis 2004, Erasme est jumelé avec La Colonia Montes de Oca, un établissement argentin spécialisé dans l assistance et la réhabilitation des personnes ayant des problèmes mentaux, situé près de Torres au Nord-Ouest de Buenos Aires. Différents professionnels d Erasme se sont rendus en 2006 et 2007 à La Colonia Montes de Oca pour faire un état des lieux et étudier la mise en œuvre des modalités de travail et d échanges. Une délégation argentine est également venue pendant un mois afin de découvrir nos services de soins. Une prochaine mission est envisagée pour le mois d avril. Une réunion de travail a eu lieu début mars afin de constituer l équipe et de définir le programme. Une mission qui a pour objectif de réactiver cette coopération et d échanger, notamment sur les pratiques de réinsertion. I Elle comprend trois Collèges : un Collège Aide-soignant, un Collège des personnels infirmiers de rééducation et médico-technique et un Collègue Cadre. Cinq membres consultatifs, un représentant médical, le docteur Augendre ; un directeur d IFSI, Mme Odile DECKER ; un représentant éducateur ; un représentant étudiant 3 ème année, un représentant élève aide-soignant comptent le dispositif. érasmemag33 Bienvenue au Dr Shadili Bienvenue Au Dr Gérard Shadili qui est le nouveau responsable de l unité d hospitalisation pour adolescents depuis le 01 février dernier. Au paravant il a travaillé en pédopsychiatrie et en psychiatrie adolescents : consultations et hospitalisations. Il a également participé à la création d une unité pour adolescents à l Etablissement Public de Santé Mentale Morbihan où il a travaillé de 1997 à I La première réunion a pris acte du rôle et de la fonction de la Commission issue du décret du 30 avril 2010 (décret applicatif suite à la loi HPST). Elle a délibéré avec avis sur le plan de formation étant une année d élaboration du projet d établissement donc du projet de soins. La commission consacrera ainsi ses premiers travaux à la définition de ses actes de travail. Jean-François Popielski I 5

4 Informations INTERVIEW Dr Patrice HUERRE 6 INTERVIEW Départ du Dr Patrice HUERRE A l occasion du départ du Dr Patrice Huerre, Erasme Mag dresse un petit bilan de son activité dans l établissement. Erasme Mag : Pourquoi avoir choisi Erasme en 2006? Dr Patrice Huerre : C est un petit établissement à taille humaine dans lequel il y avait la possibilité de développer un certain nombre de projets et de mettre l ensemble des professionnels du service en synergie pour favoriser une évolution des réponses aux besoins encore insuffisamment couverts. E.M : Quels projets avez-vous mis en œuvre? P.H : Concernant les adolescents, j ai participé dès mon arrivée à la mise en place de la maison pour adolescents (MDA) en lien avec des partenaires d Erasme et des secteurs du nord des Hauts-de-Seine et à la création de l unité d hospitalisation pour adolescents qui a pu ouvrir en juillet dernier. Je me suis notamment investi dans la réflexion sur le projet de soins et des liens partenariaux à établir préalablement, l utilisation des espaces et l architecture intérieure qui en découlent, ou encore dans le programme de formation de la future équipe. Grâce aux crédits affectés à la MDA, un CASA (Centre d Accueil et de Soins pour Adolescents) a pu être créé au pôle VI, à Vanves dans un premier temps, puis à Malakoff. Ces nouveaux moyens affectés à la MDA ont aussi permis de renforcer les dispositifs de soins pour adolescents, notamment à l Odyssée et à Meudon. Pour les touts petits, la dynamique avait été impulsée par le Dr Annick Le Nestour avec l Aubier (Centre de soins et de recherche en psychopathologie périnatale) et Ppumma (unité mobile d urgence de psychiatrie périnatale en maternité). Les CMP du pôle VI sont aussi confrontés à des demandes croissantes pour des tout-petits et des parents en grande difficulté. C est pourquoi nous souhaitons compléter le dispositif existant, en liens étroits avec le pôle V, par la création d une unité de jour parents-bébé à Issy-les-Moulineaux. Les perspectives pour l avenir sont de créer pour ce groupe d âges une cohérence et une complémentarité sur le sud des Hauts-de-Seine avec un accueil de jour parents-bébé à Issy-les-Moulineaux, une unité d hospitalisation mère-bébé à Clamart, en lien avec l hôpital Antoine Béclère, ces réponses s ajoutant à celles dont l EPS Erasme dispose déjà. Le CMPP municipal de Malakoff a pu également être rattaché à Erasme depuis J ai par ailleurs travaillé pour un renforcement des relations entre professionnels et unités de soins du service par différents moyens : mutualisation d offres de soins, interventions croisées de professionnels entre unités, groupes de travail thématiques Malheureusement, en ce qui concerne les enfants entre ces deux âges je n ai pas réussi à développer les moyens d accueil et de soins de base. Je reste donc inquiet en ce qui concerne les possibilités de répondre au mieux à la population infanto-juvénile dont nous avons la charge. Et il y a une liste d attente de 40 à 80 enfants par Centre Médico- Psychologique du secteur, ce qui est inacceptable. E.M : Vous avez organisé un certain nombre de colloques également P.H : Effectivement, il me semble que ce sont d excellents moyens de stimuler nos réflexions et de réfléchir à nos pratiques en confrontant nos points de vue à ceux d autres intervenants. Les journées d études comme celles sur le signalement ou l intime ont permis de réunir les professionnels du service et nos partenaires du département autour de thématiques partagées. Elles ont été proposées à la suite du travail préalable des personnels du service. C est une forte mobilisation de leur part qui en a fait tout l intérêt. Les colloques ( Bébés-juniors-seniors ; Adolescents sympathiques - Adolescents antipathiques ; Aspects subjectifs de la prescription des psychotropes chez l adolescent ) avaient pour vertu de mon point de vue de favoriser une meilleure représentation d Erasme et d améliorer les relations de travail entre les personnels de psychiatrie adultes et enfants (en particulier pour le colloques bébés, juniors, seniors que j ai préparé avec le Dr Cécile Hanon). Il en a été de même pour le travail préalable avec la psychiatrie générale pour l ouverture de l unité d hospitalisation pour adolescents. E.M : Quels sont les projets à venir? P.H : L ensemble des professionnels du pôle VI travaille avec des collègues du pôle V sur le projet de Diplôme Universitaire pour les psychologues qui souhaitent se spécialiser en psychiatrie de l enfant et de l adolescent, en préparant le programme d enseignement avec l université Paris-Descartes (l Institut de psychologie) et les conditions d accueil des stagiaires. Ce projet va se concrétiser à la prochaine rentrée universitaire. L objectif est de favoriser la transmission de savoir-faire et de références psychodynamiques aux générations suivantes et d instaurer un partenariat supplémentaire entre Erasme et les universités. A Issy-les-Moulineaux, en liens étroits avec la mairie, nous avons le projet d un regroupement d activités dans un ensemble dédié à la famille en plein centre-ville. En 2012 pourraient être ainsi regroupés : le siège de la maison des adolescents des Hauts-de-Seine, de l association Rés ado 92, du centre de jour parents-bébé, de l Institut du virtuel Seine ouest (IVSO), d une crèche, d une antenne du CASA de Malakoff, d une maison verte (lieu d accueil d enfants accompagnés de leurs parents) et d un lieu pour personnes âgées. Toutes les générations seraient ainsi accueillies dans un même bâtiment, ce qui favorisera les synergies et les échanges entre équipes. C est un plaisir de construire avec des professionnels qui sont autant investis dans leur travail. Ils se réjouissent à l idée d avancer, de construire, d adapter au mieux les réponses à la population dont nous nous occupons. Les équipes du pôle VI sont particulièrement dynamiques et forces de proposition pour tous ces projets. E.M : Qu allez-vous faire désormais? P.H : Je vais travailler comme psychothérapeute et psychanalyste à Paris. Je consacrerai aussi davantage de temps à l écriture, l édition. Je vais ainsi développer mes activités d éditeur chez Fayard et de rédaction pour les revues Enfances et psy et Adolescence. Je vais également développer les missions de l Institut du virtuel Seine-Ouest (IVSO) que je viens de créer et que je préside, qui a pour objet de favoriser le débat et les recherches dans les domaines du rapport de l humain au virtuel pour tous les acteurs (parents, cliniciens, enseignants, industriels, créateurs, administratifs et scientifiques) concernés par cette question et analyser ses incidences individuelles, familiales et sociétales. L institut met ainsi en œuvre, impulse, fédère, coordonne, organise et diffuse des actions de sensibilisation, de recherches interdisciplinaires, de formation et de prévention. Je démarre aussi une activité à temps partiel comme pédopsychiatre dans un Service d Education Spécialisée et de Soins à domicile (SESSAD) dans les arrondissements les plus défavorisés de Paris (18ème et 19ème) pour garder un lien direct avec les pratiques cliniques infanto-juvéniles. Je vais aussi poursuivre mes activités au collège international de l adolescence (CILA), et contribuer à la création en son sein d un centre de formation qui offrira des formations, des accompagnements de projet, des supervisions en matière d adolescence... Enfin je vais continuer mes interventions de conseil auprès du CSA (Conseil supérieur de l Audiovisuel), de l éducation nationale, du conseil national de la sécurité routière... et les expertises pour les adolescents auprès de la Cour d appel de Versailles. E.M : Un mot de conclusion? P.H : Je quitte Erasme après quelques années bien remplies et passionnantes avec des équipes ayant le goût de travailler et principalement de travailler ensemble. Je pars serein avec le sentiment de laisser le pôle VI entre de très bonnes mains, celles du Dr Jacqueline Augendre. C est une nouvelle dynamique qui va se mettre en place, une nouvelle étape pour Erasme et aussi pour moi-même. Je souhaite mes meilleurs vœux aux professionnels de l établissement pour leurs projets futurs. E.M : Merci Dr Huerre, nous vous souhaitons également de la réussite dans tous vos projets. érasmemag33 7

5 8 Lancement de la semaine de la santé mentale Erasme s affiche au Palais de Tokyo! Le 11 mars, Erasme a inauguré une semaine riche en événements depuis le Palais de Tokyo, un établissement public de prestige qui accueille l exposition : SUR LES PAS DES HÉROS La radio les Z entonnoirs UNE CONFÉRENCE QUI A RÉUNI UNE CENTAINE DE PERSONNES : Art et culture : quelle contribution aux soins des patients? Nous avons organisé un petit-déjeuner conférence en partenariat avec la Fondation Réunica-Prévoyance, proposant de réfléchir à la chaîne de solidarités à mettre en œuvre pour que l art et la culture contribuent également à la santé des patients. Pour introduire le débat, Eliane Hervé-Bazin, déléguée générale de la Fondation Réunica-Prévoyance a rappelé quelques chiffres qui apparaissent lors de la dernière étude nationale commandée par la Fondation Réunica-Prévoyance. Ces résultats sont disponibles sur le site de la fondation : Notre propos ne sera pas de réaffirmer que l'art et la culture soignent c est-à-dire contribuent aux soins, car chaque personne présente en est convaincue. Mais plutôt de réfléchir ensemble à la chaîne de solidarités à mettre en œuvre pour que ces projets voient le jour et qu ils se déroulent de la façon la plus efficiente possible pour contribuer aux soins des patients. En effet la mise en place de projets culturels et artistiques en milieux de soins sous-entend que de nombreux acteurs s unissent De la conception à la recherche de moyens, à la monstration ou restitution dans un lieu où le public le découvre. Par ailleurs ces projets sous-entendent un travail entre artistes professionnels, soignants de différentes disciplines et patients. Quelles articulations, quelles concertations, collaborations, partages d'information, sont à mettre en œuvre pour la réussite de ces projets? affirme Eliane Hervé- Bazin. Autant de questions qui ont ouvert le débat, laissant la parole à tous les intervenants. Ce fut dans un premier temps les médecins avec le Dr Agnès Metton et le Dr Yvan Halimi, président de la conférence nationale des Présidents de CME-CHS 1. Ensuite ce sont les associations de patients et de familles de patients, respectivement représentés par Claude Finkelstein (présidente de la FNAPSY 2 ) et Bruno Voyer (représentant de l UNAFAM 3 ) qui ont présenté les Groupes d Entraide Mutelle (GEM), principalement axés sur l art et la culture. La vie sociale des GEM est très importante car ces espaces d échanges représentent de vrais sas d insertion, de lien avec la société. Il s agit de moments où les patients sont en contact et, parfois cela peut déboucher sur de beaux miracles comme des expositions dans des lieux reconnus et prestigieux comme au musée du quai Branly ou encore au Palais de Tokyo. Un témoignage émouvant Serge Malausséna, neveu et dernier ayant-droit d Antonin Artaud, nous a livré un émouvant témoignage sur son oncle. Il nous a ainsi raconté sa vie, son œuvre, la façon dont il a essayé d échapper à l enfermement lorsqu il était hospitalisé, sa rencontre déterminante avec le Dr Toulouse qui prônait, avec 50 ans d avance, des techniques de médiations culturelles et permettait de ne pas perdre contact avec la vie. Le Dr Jacqueline Augendre et Eric Pays, ont rappelé l histoire de l Atelier Jean-Wier et son principe. le Dr. HALIMI Eric PAYS le Dr. Agnès METTON L Atelier Jean-Wier permet de cheminer de la position de patients vers la position d artistes. S agitil d art brut? D art primitif? Ou de non-art? Nous n avons pas la réponse exprime le Dr Augendre. L occasion pour Mme Ferrand de présenter l exposition Sur les pas des Héros, première manifestation du riche programme des événements organisés dans le cadre de la semaine de la santé mentale. Plus de 120 personnes étaient présentes : art-thérapeutes, associations, psychiatres, soignants, journalistes La radio les Z entonnoirs, animée par des infirmiers et des personnes présentant des troubles psychiques, a enregistré la conférence et interviewé les intervenants ainsi que des artistes de l atelier Jean-Wier. L enregistrement de la conférence sera ainsi disponible sur leur blog : leszentonnoirs. over-blog.fr. Je me suis reconnue dans l intervention de Claude Finkelstein : une personne qui est hospitalisée a toujours un espace qui va bien. C est exactement ce que je défends. Nous pouvons utiliser ces espaces comme levier pour aider à un retour à la réalité. Les patients ont montré un intérêt particulier à l interview de Serge Malausséna. Ils ont également été conquis par le lieu. Ce sont des personnes qui rencontrent des difficultés d insertion sociales. Pour eux, être invités à Paris, compte beaucoup. C est impressionnant. Ils étaient très contents de cette invitation et de créer du lien avec d autres patients. Ils aiment la radio et ont envie de le partager. Nous espérons rendre cette invitation aux patients d Erasme pour une visite à Lille nous confie Erika Schroeder, chef du projet. Par ailleurs, l intégralité de la conférence a été enregistrée en vue de faire un DVD. Ce dernier sera disponible très prochainement au service communication. Sur les pas des Héros Le temps d un week-end, vous avez eu l occasion de découvrir ou redécouvrir l exposition des artistes de l atelier Jean-Wier qui avait remporté un vif succès au musée du quai Branly en décembre dernier. Afin de s adapter au lieu qui les accueillait, les artistes ont enrichi l exposition d œuvres originales réalisées sur des draps d hôpitaux Vous avez été nombreux à vous déplacer pour admirer les œuvres. Pour ceux qui n ont pas eu l occasion de les contempler, certaines d entre-elles seront exposées à Erasme du 24 au 31 mars à l occasion de l exposition Comme au musée, Voyage à la rencontre d Antonin Artaud. Discours du Dr Agnès Metton Informations Nous voici dans un lieu magnifique, et pour une occasion qui ne l est pas moins. Des œuvres d artistes patients d Erasme sont aujourd hui exposées dans un musée ouvert au public. Ceci grâce à la mise en œuvre de nombreux acteurs, qui chacun peuvent être chaleureusement remerciés : donc, coup de chapeau au Palais de Tokyo qui permet cette manifestation, mais aussi un grand merci à la fondation Réunica qui soutient l engagement d Erasme dans ses projets culturels et artistiques, et bien entendu un formidable bravo aux artistes, ainsi qu aux équipes d Erasme, tant soignantes qu administratives et techniques. Car vous vous en doutez, pour construire un tel événement, il faut en effet plusieurs volontés et plusieurs pierres apportées à l édifice. Soulignons encore que notre rencontre se réalise sous le patronage conjoint du Ministère de la Santé et du Ministère de la Culture, ce qui nous honore grandement. Vous aurez peut-être mesuré le plaisir, et le brin de fierté que nous avons de voir la réalisation de cet événement. S il est usuel de dissimuler sa fierté, je ne le ferai pas en la circonstance. Pourquoi? Parce que je crois profondément que nous avons à dire que sommes fiers de ce que nous faisons dans notre discipline, et que nous sommes très heureux pour eux et avec eux et avec leurs familles lorsque nos patients font l actualité pour une occasion elle-même heureuse et créatrice. Nous avons à montrer le côté passionnant et enrichissant de notre discipline psychiatrique. La rencontre avec des patients psychiatriques, à savoir des personnes qui ont parfois expérimenté la douleur psychique jusqu à l insondable, jusqu à l insupportable, est un terrain relationnel extraordinaire, et enseignant, sur le plan professionnel et sur le plan humain. Notre métier, nos métiers car plusieurs professionnels doivent souvent conjuguer leur travail, visent à ce que les patients se saisissent de cette offre de rencontre pour en faire un vecteur de soulagement, de compréhension, d amélioration, d aide à la redéfinition des projets de vie lorsque c est nécessaire. Principalement, très souvent, nous avons à aider la reconstruction de liens sociaux qui, du fait de la pathologie ou des accidents psychiques de la vie, s avèrent défaillants ou altérés. Les soins psychiatriques, par les entretiens thérapeutiques, par les médicaments, par les activités de médiation, font accompagnement vers la vie et vers la ville, et sont un r lage avec le social. Cet objectif fondamental de réinscription du sujet dans le lien social et dans la cité emprunte de nombreuses voies. Il me semble que se voir exposé en tant qu artiste dans un grand musée peut être hautement symbolique parmi toutes ces voies, permettant au patient d être une personne prenant sa place dans un acte culturel, parmi les choses et les gens de la vie citoyenne. C est un temps de reconnaissance, mais c est évidemment un point d orgue exceptionnel. Car il y a bien sûr de multiples autres actions plus modestes, plus quotidiennes mais très importantes elles aussi. D autre part, la souffrance psychique est terriblement humaine, et les créateurs de tous bords, romanciers, peintres, musiciens nous ont montré que d une traversée douloureuse, l on peut faire une œuvre. A certaines conditions sans doute, car il ne suffit pas de la souffrance, il faut aussi le mouvement, la poussée vers la création. Et bien, c est aussi le cas de certains patients psychiatriques, pour lesquels la création s avère thérapeutique et consolidante, pour lesquels l œuvre fait solution, et fait pièce à la maladie. A propos des patients artistes, j ajouterai que nous avons accueilli il y a quelques jours le Dr Jean Garrabé à Erasme, et il nous a rappelé qu en 1950 se tenait le 1er congrès mondial de psychiatrie, entouré de manifestations satellites dont une grande exposition d art psychopathologique à Ste-Anne, ouverte au public. Il nous a expliqué que, du point de vue de l histoire de l art, cette exposition est à l origine de la conception de la notion d art brut par Jean Dubuffet. Au-delà du débat artistique, je retiens de la discussion un élément qui m importe. Jean Dubuffet posait que l objet d art doit être considéré en lui-même, sans tenir compte de l état de santé psychique de son créateur. Il n y a donc selon lui pas de catégorie d artiste patient, en tout cas pas de pertinence de cette catégorie au regard de l œuvre : il y a artiste. Ce point de vue, artistique encore une fois, est très intéressant et pourrait être aussi très utilisable dans une volonté de déstigmatisation, volonté qui est présente dans le travail quotidien des médecins et des équipes d Erasme, ainsi qu on le constate aujourd hui. Toutefois voir l artiste et oublier derrière lui le malade est un point de vue que ne peut adopter complètement le psychiatre. Déstigmatisation certainement, mais pas de négation du fait pathologique. Si certains de nos patients sont assurément des artistes, ils restent cependant d anciens ou d actuels patients, c'est-à-dire des sujets pouvant avoir des fragilités, des failles, - pas nécessairement condamnés à les retrouver, mais pouvant y être confrontés - et pouvant donc avoir parfois des besoins spécifiques auxquels nous nous devons de répondre. Nous les considérons toujours comme des personnes à part entière, des sujets chacun particulier, qui s ils peuvent être malades, peuvent aussi se révéler artistes, ou encore peut-être développer beaucoup d autres aspects créatifs de la vie. La pathologie mentale, du point de vue du soignant, il convient, non de la masquer, non de la dénier, non de l angéliser ou de la dévaloriser, ni non plus de ne voir qu elle ou d y réduire le sujet ; mais il y a lieu de la considérer comme nécessitant une prise en compte sérieuse, professionnelle, responsable et attentive, une réponse adéquate au bon moment. A cela les patients ont droit, et l année 2011 est celle du droit des patients. Le premier de ces droits me semble-t-il, est l accès aux soins. Un autre est le droit au respect - car les patients psychiatriques, à de très notables exceptions près, ont bien du mal à défendre leurs intérêts et à se protéger de mauvais amalgames. Un autre droit encore est le bénéfice des actions de tous ceux qui contribuent à leur mieux-être, à un petit plus. J espère que cette journée constituera pour les artistes de Jean Wier ce petit plus, et je leur réaffirme, qu au-delà des collaborations de tous qu il faut remercier, nous sommes tous très fiers de ce qu ils ont réalisé. Extraits du livre d or Félicitations aux artistes, aux organisateurs, au musée, l art a besoin d être vu-revu car il s agit bien d art. Une exposition réunissant une telle diversité de talents créatifs voilà qui fait du bien. Autant d énergie déployée à exposer le travail mérite tous les éloges, tous les encouragements. Une démarche qui honore ses organisateurs et les acteurs : ces artistes anonymes mais artistes d exception. Une exposante. Merci pour la vente d un tableau. Un grand merci à notre professeur Eric. A nouveau un lieu superbe pour exposer des œuvres splendides. Bravo aux équipes et aux patients-artistes qui nous offrent de belles leçons de vie et un autre regard sur la psychiatrie. érasmemag33 9

6 Qualité Le Dossier Qualité L'apparition de PEP (ou PEP's), pratiques exigibles prioritaires : Une dizaine de pratiques exigibles prioritaires font leur apparition dans le manuel de certification. Ces pratiques exigibles prioritaires sont des critères pour lesquels des attentes particulièrement signalées sont exprimées. A partir d'avril 2011, la publication d'une nouvelle version du manuel, intégrant des PEP spécifiques à la santé mentale, va être diffusée. Dans l'attente de cette nouvelle version, et selon les informations dont nous disposons, voici ci-dessous les principales PEP qui nous concerneront et qui devront faire l'objet d'une vigilance particulière : Critère 1.f : Politique et organisation de l'évaluation des pratiques professionnelles (EPP) Critère 8.a : Programme d'amélioration de la qualité et de sécurité des soins Critère 8.f : Gestion des événements indésirables Critère 9.a : Système de gestion des plaintes et réclamations Critère 10.e : Gestion des mesures de restriction de liberté Critère 12.a : Prise en charge de la douleur Critère 14.a : Gestion du dossier du patient Critère 14.b : Accès du patient à son dossier Critère 15.a : Identification du patient à toutes les étapes de sa prise en charge Critère 17.b : Prise en charge somatique des patients. Critère 18.a : Continuité et coordination de la prise en charge des patients Critère 20.a : Démarche qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient En route vers la Certification V2010 A un peu plus d'un an de la prochaine visite de certification HAS, il semblait important de faire un point d'étape dans la préparation de l'eps ERASME à cette nouvelle évaluation de nos pratiques, de nos organisations et des démarches de prise en charge des patients au regard des références et critères du manuel de certification Pour mémoire, la visite de certification V2010 est prévue pour mai 2012, et sera menée par trois experts-visiteurs pendant six jours (c'est ce qui est pour le moment annoncé par la HAS). LE MANUEL DE CERTIFICATION V2010 : CE QU'IL FAUT RETENIR. Dans l'attente dans les prochaines semaines d'une nouvelle version du manuel de certification V2010, voici ce qu'il faut retenir : Le manuel ne comporte plus que deux chapitres : l'un relatif au MANAGEMENT DE L'ETABLISSEMENT, articulé autour de trois axes : management stratégique, management des ressources, management de la qualité et de la sécurité des soins le second, relatif à la PRISE EN CHARGE DES PATIENTS, comporte, quant à lui, cinq parties : droits et place des patients, gestion des données du patient, parcours du patient, prises en charge spécifiques, évaluation des pratiques professionnelles. Poursuivant ses efforts de simplification du manuel de certification, seuls 28 références et 82 critères existent, ces derniers eux-mêmes définis en différents éléments d'appréciation auxquels l'eps se doit de répondre (soit près de 500 éléments d appréciation). Un manuel organisé selon la roue de Deming et le fameux principe du P, D, C, A (Plan, Do, Check, Act) : Pour améliorer la lisibilité du manuel et structurer le dispositif de cotation, le choix a été fait d organiser les éléments d appréciation du manuel V2010 en trois colonnes (E1, E2, E3) qui correspondent aux étapes classiquement rencontrées dans une démarche d amélioration : L'impact du suivi d'indicateurs sur la démarche Certaines cotations du manuel de certification vont dépendre des résultats du suivi des indicateurs nationaux généralisés par le ministère chargé de la Santé et la HAS est prévue dans la V2010 : indicateurs relatifs à la lutte contre les infections nosocomiales (ICALIN, ICSHA, ICATB ) et indicateurs relatifs au dossier patient en santé mentale dans le cadre des indicateurs IPAQSS - Indicateurs Pour l'amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins (tenue du dossier du patient, délai d envoi du courrier de fin d hospitalisation, dépistage des troubles nutritionnels). Les critères concernés par le suivi d'indicateurs sont les suivants : UNE "AUTOEVALUATION FLASH" REALISEE POUR AVOIR UN APERÇU DES PRINCIPALES ACTIONS A MENER Fin novembre et début décembre, une autoévaluation flash a été menée par un groupe pluridisciplinaire réunissant plusieurs membres du comité de pilotage qualité. Outre une présentation des nouvelles exigences du manuel V2010, de la présentation des PEP et du rôle important joué par le suivi des indicateurs, l'ensemble des critères et des éléments d'appréciation ont été abordés. Volontairement plutôt sévères (permettant au service qualité et gestion des risques d'avoir une alerte ). Nous vous présenterons les principales cotations obtenues dans un prochain numéro d Erasme Mag. Il en découlera un plan d'actions pour les années , voire 2013, présenté en comité de pilotage qualité et gestion des risques. PLUSIEURS THEMATIQUES D'EPP (EVALUATION DE PRATIQUES PROFESSIONNELLES) RETENUES. Après de multiples échanges, formels ou informels, discussions en réunion de CME ou spécifiques, près d'une vingtaine de thématiques d'epp ont été identifiées. Dans l'attente de la prochaine réunion de CME, voici la liste prévisionnelle des EPP qui seront menées, mais n'hésitez pas dès à présent à vous inscrire auprès du service qualité et gestion des risques si un thème vous intéresse. Nous ne manquerons pas de vous faire part des suites données dans un prochain numéro d'erasme Mag E1 : prévoir, (= PLAN de la roue de Deming) E2 : mettre en œuvre, (= DO) E3 : évaluer/améliorer. (= CHECK et ACT). Claude COURTINE-MARTIN, Directrice qualité et gestion des risques, Marc PRUSKI, Ingénieur qualité et gestion des risques, 10 érasmemag33 11

7 Les résultats financiers 2010 Bilan et perspectives économiques Une année s achève. Une autre débute. C est l heure des bilans aux services financiers. L occasion pour Olivier Embs, directeur-adjoint, de dresser un bilan de l exécution budgétaire 2010 et d évoquer les perspectives financières de Erasme Mag : Pouvez-vous nous faire un rappel sur les principes de l EPRD? Olivier Embs : L Etat Prévisionnel des Recettes et des Dépenses (EPRD) est l outil qui remplace le terme de budget. Il s élabore selon la règle simple du principe d équilibre : les dépenses doivent égaler les recettes. L exercice est difficile car le taux d évolution des dépenses hospitalières est fixé par le Parlement qui détermine l Objectif National d évolution des Dépenses d Assurance Maladie (ONDAM) lors de l examen du budget de la Sécurité Sociale. Or de l avis général, la progression de l ONDAM en 2010 (+3%) n a pas permis de couvrir la progression des dépenses hospitalières estimées à environ 4% : hausse de la masse salariale, inflation, augmentation des cours de l énergie, coût du progrès thérapeutique... Cela explique qu un certain nombre d hôpitaux soient en déficit. C est l Agence Régionale de Santé (ARS) qui fixe ensuite le plafond de nos recettes et dépenses et l établissement doit prendre les mesures nécessaires pour tenir dans cette enveloppe. Si les dépenses sont supérieures aux recettes, l établissement connait alors un déficit, avec comme conséquence des mesures d économies qui seront exigées par les pouvoirs publics. Charges hôtelières et générales 10% Charges médicales 1% E.M : Quel est le bilan pour l année 2010? O. E : L EPS Erasme termine l année en équilibre, ce qui est un point très positif. Le solde dégagé permettra de garantir nos investissements futurs, de continuer à faire des travaux et renouveler nos équipements... Les charges qui ont atteint 36 millions d euros ont été maitrisées même si elles sont en augmentation de 3,79 % par rapport au compte financier Sans l ouverture de l unité d hospitalisation complète pour adolescents, la hausse aurait été portée à 1,40%. L effort de tous a été payant. Ainsi les dépenses médicales et pharmaceutiques ont baissé de 10%. Cela est dû à la fois au travail des acheteurs qui a permis de faire baisser les tarifs des molécules en recourant à des méthodes efficaces (adhésion à des centrales d achat) sans baisser la qualité et à la vigilance des prescripteurs dans les unités de soins et de la pharmacie. Quant aux dépenses hôtelières et générales, elles ont diminué également, ce qui est remarquable. N oublions pas que l inflation se porte à près de 2%! 6% Charges financières 83% Charges de personnels 2010 Bilan et perspectives économiques E.M : D où proviennent les recettes? O. E : 91% des recettes proviennent de la Sécurité sociale, 4% des patients (ticket modérateur, forfait journalier) et 5% des autres recettes (remboursement de frais, ticket repas, repas accompagnant ). Il faut insister sur le travail des admissions et des assistantes sociales pour permettre aux patients de faire valoir l ouverture de leurs droits auprès de leur caisse d assurance maladie. Cela a aussi une conséquence positive pour l établissement : le montant des titres de recettes impayées est très faible. E.M : Et les investissements? O. E : Le niveau d investissement en 2010 a atteint un niveau historiquement élevé avec La concrétisation du projet de l unité pour adolescents a mobilisé en travaux et en équipement. Mais l établissement a continué de se moderniser et renouveler son patrimoine : sa flotte automobile, son parc informatique, les conditions de prise en charge des patients (mobiliers) ont continué à faire l objet d une attention soutenue. Cet effort ne pourra être poursuivi que si l équilibre financier de l établissement est maintenu. Si l établissement connait un déficit, il pourra moins emprunter pour gager ces investissements. E.M : Quelles sont les perspectives pour 2011? O. E : Le bon résultat 2010 ne doit pas aboutir à relâcher notre attention. Comme les années précédentes, l EPS Erasme devra poursuivre ses efforts de gestion en L ONDAM prévoit en effet une progression des dépenses hospitalières de 2.9% seulement. Cela ne permettra pas de couvrir la hausse des charges et des tarifs (électricité, chauffage, carburants, cours alimentaires) qui touchent d ores et déjà notre établissement. La Fédération hospitalière de France estime que la hausse des dépenses de personnel s élèvera à près de 3%. Au total les gestionnaires hospitaliers devront continuer d être vigilants. L ARS communiquera à notre établissement le montant de son budget dans le courant du 1 er semestre. Nous mesurerons à cette occasion l effort que nous devrons produire. Informatique 13% Autres produits de l activité hospitalière 4% Équipement 12% Autres produits 5% Divers 1% Côté Finances Dotation annuelle de financement 91% Travaux 74% 12 érasmemag33 13

8 Côté Patients Le repas de Noël : Un avant-goût de fête Choisissez vos rois Avec sa pâte feuilletée croustillante et sa frangipane savoureuse, la galette des rois est un sympathique premier moment gourmand de l année. L équipe de la cafétéria n a pas manqué cette tradition en ce 11 janvier. Les patients ont ainsi dégusté ce dessert croustillant que l on attend chaque année avec impatience. Peu avant les fêtes, la cafétéria a célébré noël comme il se doit. Les patients ont dégusté un menu de fête, concocté par l équipe de cuisine. Tous réunis autour d un bon repas, les patients discutent chaleureusement, partageant un véritable moment de plaisir. Ensuite ils ont assisté à la projection du bal, un film d Ettore Scola datant de Nous sommes dans une salle de bal dans les années Des femmes entrent, les unes après les autres. Une femme d une quarantaine d année, très classique, vêtue d un tailleur noir bien cintré et coiffée d un chignon, une blonde pulpeuse et incendiaire qui agit comme si elle avait toujours vingt ans. Puis suit le ballet des hommes, qui prennent place au bar. Parmi eux, un individu plein de tics qui ne cesse de croquer des bonbons, un homme d âge mur toujours bien de sa personne, un grand timide avec un air apeuré A travers l histoire de la salle de dancing, l Histoire revit. C est d abord 1936, l époque du front populaire et ses airs de java, puis viennent la guerre et l occupation nazie : la Libération et l explosion du be-bop : la guerre d Algérie et l irruption du rock. Mai 1968 et l arrivée du disco. Les couples silencieux se font et se défont au gré de l histoire et de la musique, s achevant mélancoliquement en L après-midi s est conclue autour d un délicieux chocolat chaud à la cannelle et de petits gâteaux préparés avec soins par les patients et les soignants de l Unité Intersectorielle de Réinsertion. Une journée de fête qui a remporté un vif succès auprès des patients. Des chiffres et des lots Le 4. Le 32. Le 21. Moi, moi s exclament les participants» Aujourd hui, à la cafétéria c est un après-midi loto. Et quand on joue au loto, on gagne des lots. Les patients partent les bras chargés de cadeaux : parapluie, parfum, réveil, coffret de manucure, t-shirt, stylo Le premier lot? Une mini-chaîne. Il y en a pour tous les styles et tous les goûts. Et pour ceux qui rentreront les mains vides, ils auront la tête pleine de bons souvenirs Vous avez dit Suzette? L après-midi loto s achève par une crêpe-party. Sur un fond musical, une patiente prend les commandes et les sert. Elle prend son rôle de serveuse d un jour très au sérieux. Crème de marron, sucre, confiture de myrtille, d abricot, chocolat Les crêpes s enchainent Je vous suis reconnaissante, c était très bon. Merci, c était merveilleux s exclament les patients. Heureux de fêter la chandeleur, ils n en finissent pas de remercier celles qu on appelle désormais «les dames de la cafétéria». Atelier Jean-Wier : 5 ème édition! Les œuvres des artistes de l Atelier Jean-Wier sont immortalisées dans un cinquième ouvrage intitulé Vingt-quatre modelages, publié par le laboratoire Janssen. Comme chaque année, les artistes en ont profité pour se plier, avec un plaisir non dissimulé, à une séance de dédicace. Cet ouvrage est illustré de photographies d Olivier Verdon qui montrent la progression et parfois la transformation de sculptures modelées, à leurs différents stades d évolution. Des œuvres réunies autour d un même objectif : réaliser un buste de Jean Wier en vue d un concours Un nouveau pari lancé par Eric Pays, responsable de l atelier Jean-Wier : Devant l excentricité de certaines physionomies, devant la simplicité de certains traits, la rugosité ou la légèreté de certaines compositions, c est toujours, chez les artistes de l Atelier, cette liberté dans l interprétation de la figure qui me fascine. Abandonnant très vite leur fidélité à l unique représentation de Jean Wier (une gravure du XVIème siècle), les artistes ont laissé la plus grande place à l interprétation, d où la forte et pétillante beauté qui ressort de l ensemble de ces œuvres. Le gagnant du concours se verra remettre un exemplaire de sa statue en bronze. 14 érasmemag32 15

9 Côté Patients Le Dossier Patient Informatisé Le DOPI, où en est-on? Côté Soins Atelier de Sophrologie Initié en 2008, le DOPI avance progressivement. Son déploiement devrait débuter en L occasion pour Erasme Mag de faire un point d étape sur l avancée du projet. Elisabeth Lejeune, infirmière, anime un atelier de sophrologie au CATTP d Antony depuis deux ans. L activité s intègre au projet de soins de l unité. Elle a souhaité partager son expérience avec vous. Zoom sur cette technique de relaxation et de connaissance de soi. Rappel : qu est-ce que le DOPI? DOPI est le projet d informatisation du dossier patient d Erasme qui n existe actuellement qu en version papier. C est un des projets majeurs de l établissement, faisant partie du Contrat d Objectifs et de Moyens signé en C est la société MEDASYS qui a été retenue et dont le logiciel DX CARE a de nombreuses références hospitalières. C est un projet dont la mise en œuvre va mobiliser une grande partie du personnel soignant et médical de l Etablissement, sans oublier le service informatique, les admissions, le Département d Information Médicale et la pharmacie. Les attentes du DOPI Il va concerner tous les professionnels de santé qui utilisent quotidiennement le dossier patient. Le DOPI devrait apporter de nombreux avantages. C est tout d abord une source fiable en cas de problème médico-légal car le dossier enregistre toutes les données du séjour du patient. Cette traçabilité permettra le partage d informations en temps réel, et garantira la sécurisation de la prescription médicale, avec sans doute une diminution de la iatrogénie 1. Les informations du dossier informatisé pourront être consultées, quasiment simultanément, par des professionnels de l établissement selon leur habilitation. Le DOPI permet également une mise à jour rapide du dossier, notamment en ce qui concerne la capture de données (analyses biologiques, imagerie médicale ). La situation actuelle L équipe du service informatique a été reconstituée à la fin de l année Olivier Embs, Directeur adjoint est désormais chef du projet DOPI. L équipe se compose d un nouveau responsable (Marc Bon) et de deux administrateurs systèmes et réseaux (Gérard Gardet et Florian Nijdam). L EPS Erasme a recours à un consultant afin d assister l établissement (société ACSANTIS). Suite à des mouvements internes et externes au sein de la société MEDASYS, le calendrier de déploiement a dû être décalé. Ce qu il reste à faire Un travail important reste à faire pour finaliser le projet : Terminer le paramétrage c est-à-dire le réglage du logiciel DX CARE, qui doit être configuré pour un établissement spécialisé en santé mentale Réaliser des interfaces avec Médiane (logiciel de gestion administrative des patients hospitalisés) et Lisia (logiciel de recueil de l activité ambulatoire et des données PMSI) Assurer la reprise des données pour entrer dans le DOPI toute l antériorité des séjours des patients, certains d entre eux ayant un dossier médical actif depuis plusieurs années Dimensionner l environnement technique : la capacité du réseau devra être suffisante pour garantir la fluidité de la circulation de l information et le parc informatique (poste de travail, imprimantes) devra être complété pour que tous les personnels souhaitant consulter un dossier puissent disposer d un poste de travail à proximité. Ce sera le travail du service informatique en lien avec les cadres Former les référents (c est-à-dire les personnes qui ont participé au paramétrage de DX CARE) par la société MEDASYS Former les personnels par la société MEDASYS et les référents pour une mise en production à la fin du 1 er semestre 2011 La réussite du DOPI passera par la mobilisation des professionnels au-delà du groupe des référents ; il sera l outil de travail des professionnels de santé d Erasme. La sophrologie est une méthode de relaxation qui passe par la respiration. Elle est bénéfique à toute personne suffisamment motivée pour tenter l expérience. C est un travail sur le schéma corporel, sur la perception de la sensation et la représentation de soi. Par le biais de la respiration, on parvient facilement à une légère modification de son état de conscience ; il suffit dès lors d accepter de se laisser porter par la voix de l animateur et d être à l écoute de son ressenti corporel par un lâcher-prise pour éprouver une réelle détente. Pour la petite histoire Je suis infirmière, diplômée en 1979, et exerce à Erasme depuis 1982, en intra-hospitalier pendant huit ans, puis en extra-hospitalier. En 2003, j ai suivi une formation de deux ans proposée par Erasme et l institut de sophrologie existentielle de Bordeaux-Aquitaine. Par la suite, j ai poursuivi le cursus complémentaire de deux ans en congé formation (ANFH ). En octobre 2009, suite à la validation de mon projet par le médecin responsable du secteur 21 et à la présentation au conseil de pôle, j ai mis en place un atelier sophrologie au CATTP. Un petit groupe de patients a pu en bénéficier de manière régulière. L atelier a lieu une fois par semaine et dure à peu près une heure. Le groupe se compose de trois à six patients. Comment se déroule une séance? J accompagne les patients dans la salle. Ils choisissent un siège à leur convenance pour être installés le plus confortablement possible. Je demande à chacun comment s est passé la semaine et comment il se sent maintenant. Puis, j indique rapidement le type d exercice que je vais proposer (assis ou debout, travail au niveau du cou, de la sphère digestive ou autre). L exercice débute, à proprement parler, en position assise ou debout, les deux pieds en contact avec le sol. En tant qu animatrice, je guide les participants par ma voix, d abord en décrivant l environnement où l on se trouve pour mieux se relaxer du monde extérieur. Au moment opportun, je les invite à fermer les yeux. Tout au long de la séance, les étapes sont ponctuées par de vastes respirations. Les indications données sont un support pour tenter de se détacher un peu du monde et être à l écoute de son corps dans son ressenti. Je pratique l exercice en même temps que les patients. Je termine la séance par une série d étirements, puis trois vastes respirations sont nécessaires pour se remettre dans le monde commun. Pour récupérer, chacun reprend sa place en position de repos et, après quelques minutes, je leur propose de s exprimer sur la façon dont ils ont vécu la séance. Le groupe de patients montre son intérêt pour cette activité thérapeutique qui s accompagne d un apaisement de symptômes comme, par exemple, l amélioration des troubles du sommeil et la mise à distance ponctuelle de l angoisse. Les séances de sophrologie apportent à tout un chacun une meilleure attention à soi-même, et permettent d appréhender son environnement avec davantage de confiance. Elisabeth LEJEUNE, 16 érasmemag Nom donné à l'ensemble des troubles imprévisibles ou non prévus pouvant survenir à la suite d'une action médicale. 17

10 18 érasmemag33 Fiche métier : Travailler aux Services Techniques L eau, l électricité, le chauffage Quoi de plus naturel dans un hôpital? Souvent méconnu du grand public, et parfois du personnel soignant, le service technique est pourtant un acteur essentiel et stratégique au sein de l établissement. De la sécurité des bâtiments au remplacement d une ampoule dans la chambre d un patient en passant par la gestion des approvisionnements énergétiques, les missions du service technique sont multiples. Elles contribuent directement à la qualité de vie des patients et des personnels de l hôpital. Les activités des services techniques au quotidien se déclinent autour de trois principaux axes : la maintenance des bâtiments, la veille réglementaire et les travaux. Une équipe pluridisciplinaire Stéphane Fucks est responsable des services techniques. Il définit en concertation avec le directeur des services économique et financier la politique de travaux et assure son suivi dans le cadre du projet d'établissement. Il définit également la politique de maintenance des bâtiments et des installations techniques en y intégrant la gestion des risques techniques et environnementaux, notamment l aspect sécurité. Gilbert Delannoy, agent de maîtrise, travaille en étroite collaboration avec Stéphane Fucks. Son rôle est d organiser et de piloter le travail des agents techniques afin de pérenniser le patrimoine de l établissement. Il assure également le suivi des prestataires de maintenance et des commandes de matériel nécessaire à l entretien du patrimoine. Des métiers en évolution Outre les tâches historiques de chaque métier, les missions des agents des services techniques ont considérablement évolué ces trente dernières années. Ainsi, être plombier aux services techniques, aujourd hui c est également avoir des connaissances approfondies des réseaux hydraulique et aéraulique, et de leur fonctionnement. Les systèmes de production et de distribution d eau chaude d un hôpital sont plus complexes que dans un appartement. Outre la taille des équipements et les moyens mis en œuvre pour la production, de nombreuses règles sont à prendre en compte pour éviter les problèmes d hygiène. Le plombier assure notamment le contrôle des températures des réseaux, il supervise le traitement de l eau (adoucisseurs, filmogène, etc ), de l air (filtration, etc) et il participe activement à la lutte contre la légionnelle. Les électriciens, quant à eux, sont devenus de vrais spécialistes. Les systèmes électroniques ou automatisés occupent une place de plus en plus importante dans notre environnement. Les électriciens gèrent les courants faibles, pour les applications quotidiennes (téléphonie, visiophonie, câblage des réseaux informatique et téléphonique ), mais aussi pour la sécurité des agents d Erasme (système anti-agression par exemple). Ils supervisent, en outre, l acheminement de l électricité depuis l arrivée générale E.D.F. (en Volts) jusqu à la prise électrique qui alimente un ordinateur. Les agents de maintenance générale jouent également un rôle important. Ce sont des métiers peu visibles mais essentiels. Ils sont la base de tout projet. Ce sont eux qui interviennent en cas de détérioration d équipement par un patient ou pour une mise en sécurité. Ils participent, également, au montage des expositions ou à la mise en place de la salle polyvalente pour les évènements organisés par l établissement. Les jardiniers entretiennent les parcs et jardins. Ils travaillent à leur embellissement. Ils décorent également l établissement avec soin lors des fêtes de fin d année et pour les manifestations culturelles. Ils ont ainsi fabriqué des centres de table pour les petits déjeuners d Erasme, qui ont eu beaucoup de succès auprès des participants. Chaque année, ils jouent un rôle très actif dans la scénographie des expositions Comme au musée Des décorations florales sont confectionnées en rapport avec le thème choisi. Les services techniques, vus par SOS, je n'ai plus d'électricité, SOS, je n'ai plus de téléphone, SOS, je n'ai plus de chauffage, SOS les WC sont bouchés... Très souvent mes conversations avec les personnes des services techniques commencent de cette manière. Ce qui n'est pas toujours une très bonne entrée en matière, le désagrément prenant souvent le pas. Mais je dirais que dans 90% des situations, et c'est une performance, ils assurent avec efficacité ce rôle de "pompiers" qu'en fait nous leur demandons. Merci d'avoir mis sous les feux de la rampe leur travail et interventions qui nous sont indispensables au quotidien pour la qualité des soins prodiguée à nos patients. Anne-Marie DORET Les cadres de santé ou les infirmiers de l intra comme de l extra hospitalier faxent très régulièrement des demandes de travaux (réparation en plomberie, serrurerie, menuiserie, électricité, jardinerie ) au service technique, la plupart du temps la réparation à lieu rapidement dans la journée ou les jours suivants. Au secteur 21, nous sommes satisfaits de cette réactivité, du sérieux et du service rendu. Martine DE SIA L aide des services techniques nous est précieuse car sans eux aucune construction de projets de pôle n est possible. Mais ils nous sont également essentiels au quotidien face à toutes les réparations et les améliorations techniques nécessaires à une bonne qualité de notre travail avec les patients. Merci à toute l équipe pour leur réactivité. Dr Jacqueline Augendre Toujours disponibles, joignables sur appel téléphonique ou après l envoi d un bon de travaux leur collaboration nous est d autant plus précieuse que nous ne sommes pas sur place et malgré l éloignement il est bien rare qu une réponse ne soit pas apportée dans des délais raisonnables, que ce soit pour vérifier une installation téléphonique, remplacer une ampoule grillée, déboucher un lavabo, réparer une charnière de porte cassée, faire re-fonctionner un appareil défectueux, installer des piques anti-pigeon ou poser des tapettes à souris, voire remettre en usage un interphone piraté un vendredi à 16h!!! Sans compter les fois où nous les dérangeons pour rien, et ils reviennent malgré tout la fois suivante ce n est pas comme dans l histoire du petit garçon qui criait au loup!. Je reste toujours admirative devant leur polyvalence et leur ingéniosité : Merci à eux!!! Anne-Marie Solignac Une réglementation importante Depuis les années 1980, la traçabilité occupe une place de plus en plus importante au quotidien. Accessibilité, malveillance, incendie Auparavant la réglementation était quasiment inexistante. Depuis l incendie de la discothèque le 5/7 qui a fait 146 victimes à St-Laurent du Pont en 1970, les réglementations se sont alourdies. Un établissement recevant du public doit répondre à des obligations de sécurité définies par des textes. Des métiers ont été créés dans ce sens. C est le cas du chargé de sécurité. Il veille à ce que la réglementation en termes d incendie soit appliquée. Il est le gendarme du service technique, et doit être respecté dans son rôle. La sécurité absolue n existe pas, il convient tous ensemble de réfléchir sur des mesures de prévention, au-delà des textes. nous assure Gilbert Delannoy. C est pourquoi, depuis cette année, Xavier Bourlet forme également le personnel de l établissement à la sécurité des biens et des personnes. Etre polyvalent Les techniciens ont véritablement un rôle de conseil dans leur domaine de compétence. Ils doivent ainsi se former en permanence et se documenter pour maintenir leur niveau, notamment en ce qui concerne l évolution des réglementations. Parallèlement à toute cette nouvelle technicité, le travail administratif a évolué et occupe aujourd hui une place importante au quotidien. Traçabilité et contrôle font désormais partie intégrante du travail des agents. L outil informatique est omniprésent. Un agent administratif, travaille activement sur l informatisation des données techniques, c est un gain de temps précieux lors des études de projet. Dans un établissement à taille humaine, les agents des services techniques doivent être polyvalents, voire poly-compétents et disposer d une grande disponibilité. Ils peuvent être amenés à intervenir 24h sur 24 lors des astreintes. Ils doivent alors être en mesure d exécuter des tâches même si ce n est pas leur corps de métier. Participer aux travaux L ensemble des opérations de construction ou d aménagement de bâtiments, qu on appelle plus communément travaux occupe, chaque année, une place importante dans le quotidien de l établissement et par conséquent des services techniques. Ceux-ci gèrent en effet le plan de travaux et son suivi, en collaboration avec la cellule travaux et les services économiques et financiers. En 2010, les services techniques ont ainsi participé à la réalisation de l unité pour adolescents en qualité de représentant du maître d ouvrage, au Zoom sur... déménagement du Centre Médico-Psychologique de Meudon dans leurs nouveaux locaux, ou encore à l élaboration des marchés de maîtrise d œuvre pour la mise en sécurité des bâtiments, et pour la fiabilisation des installations électriques, en collaboration avec les services économiques, Plus visible, le rafraîchissement des locaux de la maison thérapeutique à Antony et des bureaux du service des ressources humaines sera également une année chargée, avec la fin des travaux de la maison thérapeutique et le rafraîchissement des locaux de l hôpital de jour de Montrouge cet été. La réfection des plafonds des chambres ainsi que la remise en état des chambres d isolement sont une priorité pour le confort des patients. Sur le plan technique, la mise en conformité des ascenseurs, le câblage réseaux des sites en vue du déploiement du DOPI, mais surtout les travaux de mise en sécurité des bâtiments sur le site principal et ceux liés à la fiabilisation des installations électriques. Les services techniques, demain L apparition de la tarification à l activité et la comptabilité analytique poussent les services clients à prendre en compte le coût de leur activité. Les services techniques de demain seront une entreprise dans l entreprise. Ils se doivent donc d être compétitifs. Parallèlement, les services techniques prévoient une amélioration permanente de la performance environnementale, le but étant d adapter une démarche écologique aux activités quotidiennes créant ainsi une éthique de développement durable dans le mode de fonctionnement du service. Nous devons d ores et déjà tout mettre en œuvre pour y parvenir conclue Stéphane Fucks. 19

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