L INDUSTRIE DANS L OISE

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1 N 114 juillet/août/septembre 2011 Le magazine de la Chambre de Commerce et d Industrie Territoriale de l Oise DOSSIER L INDUSTRIE DANS L OISE L accessibilité dans les Etablissements Recevant du Public Retour sur le séminaire des élus de la CCI Territoriale de l Oise Les rendezvous des entrepreneurs Le statut du conjoint dans l entreprise

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3 EDITORIAL 4 N 114 JUILLET/AOÛT/SEPTEMBRE 2011 ACTUALITÉ 4 Intégrer les réseaux sociaux dans votre stratégie d entreprise 4 Modifications dans la réglementation des ventes de l e-commerce 5 Classement des hôtels de tourisme 5 L accessibilité dans les ERP 6 Promotions par le prix : rappel de la réglementation 6 Le canal Seine-Nord Europe 7 L évolution de la loi sur l urbanisme commercial 8 DOSSIER L industrie dans l Oise 13 ÉCHANGES 13 CEDARNET, l intelligence intégrée et connectée 13 CFAI, une moisson prometteuse 14 Avec ENTREPOS, l union fait la force 15 L agenda de l entreprise 15 Les rendez-vous des entrepreneurs 16 La VAE à la CCIT de l Oise avec Négoventis et l Ecole des Manageurs 16 Le réseau CCI Compétences 17 La visite énergie 17 Le club cafés, hôtels, restaurants 18 ça s est passé chez nous 19 Retour sur le séminaire des élus de la CCIT du 7 avril PRATIQUE 20 Le conjoint collaborateur 21 Repères 22 Agenda 23 Offres de cession reprise 23 Cartonnages Bazin à Villers-Saint-Paul : une cession toute naturelle L Oise économie : revue trimestrielle de la Chambre de commerce et d industrie Territoriale de l Oise Pont de Paris - BP BEAUVAIS CEDEX Tél : Fax : Directeur de la publication : Philippe Enjolras. Rédacteur en chef : Dominique Bon. Rédaction : Anne Falguière et l ensemble des services de la CCITO. Publicité - Tél : Fax : Conception et réalisation : CCIT de l Oise - ISSN Imprimeur : SIB, Boulogne sur Mer - Tirage : exemplaires redaction@cci-oise.fr regie@cci-oise.fr Près de trois ans après la grave crise financière de et la crise économique qui s en est suivie en , la situation des entreprises de l Oise se rétablit lentement : les carnets de commande se regarnissent, le chômage recule peu à peu et les prévisions d activité sont positives, quoique encore modérément. Il est vrai que l environnement international et la hausse des matières premières ne laissent pas notre économie à l abri d une grave rechute. L industrie, dans notre département notamment, parmi les plus touchés, peine à repartir : nombre d usines ont fermé leurs portes ou réduit leurs effectifs depuis deux ans et chacun garde en mémoire les drames humains qu ont connus nos proches concitoyens ; nombre d entreprises ont aussi continué à délocaliser une partie de leur production, au détriment de l emploi dans l Oise et en France. Mais, je veux croire que le recul de l industrie dans notre pays n est pas une fatalité. Plus nos entreprises se délocalisent dans les pays à faible coût de main d œuvre, plus ces pays se développent eux-mêmes et rejoignent progressivement nos niveaux de vie ; à des rythmes certes très variables. Nous ne devons pas le regretter, tant les inégalités de développement d autrefois étaient intolérables. Mais, au fur et à mesure que ces pays se développent, leurs coûts de production augmentent et leurs entreprises perdent en compétitivité par rapport aux nôtres. Nivellement progressif des coûts de production, raréfaction de l énergie et hausse des coûts de transport, modes de production à flux de plus en plus tendus, aspiration des consommateurs vers des produits de meilleure qualité, à moindre impact environnemental, plus authentiques et plus proches, tout concourt à rapprocher, à terme, les unités de production des grands marchés de consommation comme la France. Nous n en sommes pas encore là, mais les premiers signes pourraient ne pas tromper. Des entreprises commencent à rapatrier des productions jadis délocalisées ; les innovations prometteuses bourgeonnent ; les créations d entreprise se multiplient ; l image de l industrie évolue ; de nouveaux modes de management y apparaissent, dans la relation client, mais aussi dans les relations sociales. L Oise doit se positionner pour profiter de ces nouveaux équilibres ; notre territoire a tant d atouts! Oui, vraiment, l industrie dans l Oise, nous devons y croire. Philippe Enjolras Président de la CCIT de l Oise L Oise économie juillet/août/septembre

4 ACTUALITÉ u COUP D ŒIL Brèves vers l Algérie : modification des formalités douanières Depuis le 24 mars 2011, les banques algériennes n exigent plus le certificat de contrôle de qualité de la marchandise parmi les documents constituant le dossier de règlement d une importation de biens par crédit ou remise documentaire. En revanche, dans le cadre du contrôle de la conformité aux frontières des produits importés, un certificat d origine établi dans le pays d origine et un certificat de conformité établi par le fabricant sont toujours exigés. DIRECTION DES FORMALITÉS Auto-entrepreneur et surendettement Un auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel bénéficiant d un régime fiscal et social simplifié, soumis aux mêmes règles que tous les autres professionnels. Il relève donc des procédures prévues par le code de commerce. Conformément aux dispositions de l article L du code de la consommation, un autoentrepreneur ne pourra alors plus bénéficier de la procédure de surendettement des particuliers, car ses dettes sont des dettes commerciales. Véronique MOTTI veronique.motti@cci-oise.fr INTÉGRER LES RÉSEAUX SOCIAUX dans votre stratégie d entreprise Les réseaux sociaux sont devenus un phénomène incontournable qui ouvre des opportunités nouvelles de développement et permet de gagner de nouveaux clients. Avec l avènement du web 2.0, de nouvelles pratiques ont fait évoluer les comportements des consommateurs et conduit les entreprises à intégrer les réseaux sociaux dans leurs relations avec leurs clients. En France, sur 47 millions d internautes, 77% se déclarent membres d un réseau social et 30% des utilisateurs se connectent plusieurs fois par jour à leur compte. Destinés dans un premier temps aux étudiants, les réseaux sociaux ont largement L un des objectifs de cette directive est de favoriser la création d un marché européen du commerce électronique encourageant les achats transfrontaliers. Ce texte prévoit de faire passer de 7 à 14 jours la période de rétractation des consommateurs sur internet à partir de la date de réception du produit. Si le consommateur renvoie son produit, il devra être remboursé de son achat mais également des frais d expédition. Dans le cas d une commande supérieure à 40 euros, l e-marchand devra également rembourser les frais de retour évolué pour devenir aujourd hui un des lieux les plus prometteurs en termes de prospection commerciale. Pour les entreprises à la recherche de nouveaux clients, ils permettent d être visibles auprès de millions d internautes, de véhiculer une image novatrice et moderne, de faire la promotion d un évènement, de communiquer de manière privilégiée. C est pour permettre aux entreprises du département de tirer le meilleur parti de cette nouvelle manière de communiquer que le service Développement Numérique a organisé le 6 juin dernier, une journée sur «les clés de la communication 2.0 et l usage des réseaux sociaux en entreprise». En partenariat avec Viadeo et d autres acteurs majeurs du web 2.0, elle a réuni une centaine de chefs d entreprise désireux d intégrer les réseaux sociaux dans leur stratégie marketing. Anne-Sophie WERQUIN polenumerique@cci-oise.fr MODIFICATIONS DANS LA RÉGLEMENTATION DES VENTES de l e-commerce Le Parlement Européen a voté le 24 mars 2011 une nouvelle directive pour assouplir les droits des consommateurs mais qui renforce les obligations des e-marchands. au client qui se rétracte, en plus des frais de livraison. Seule exception pour les biens dématérialisés qui ne pourront pas être remboursés si le téléchargement a commencé. Suivant le processus législatif européen, le Parlement va désormais négocier avec la Commission, les représentants des gouvernements et le Conseil de l Union. Si les trois institutions s accordent, le vote final aura lieu au Parlement cet été et la nouvelle directive entrera en vigueur en Le service Développement Numérique vous aide à appréhender ces changements pour développer votre entreprise sur internet et vous accompagne dans ces nouvelles réglementations. Anne-Sophie WERQUIN polenumerique@cci-oise.fr 4 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

5 u COUP D ŒIL ACTUALITÉ CLASSEMENT DES HÔTELS DE TOURISME Les hôtels ont jusqu au 22 juillet 2012 pour se reclasser selon les nouvelles normes. La précédente grille de classement datant de 1986 fixait des normes en matière d équipement, sans prendre en compte si l établissement perdait en qualité par la suite. L objectif de ce nouveau classement est de créer un outil évolutif d amélioration du parc hôtelier, d harmoniser les pratiques internationales en créant une 5 ème étoile et de faire monter en gamme le parc hôtelier français en favorisant la modernisation des équipements et en intégrant des critères de qualité L ACCESSIBILITÉ : D ici 2015, toute activité commerciale ou d accueil du public devra être accessible aux personnes ayant divers types d handicap. La loi du 11 février 2005 exprime le principe «d accès à tout pour tous» qui implique toutes les activités de la cité : le cadre bâti, les transports, la scolarisation, l emploi, le logement, la culture, le sport Les Établissements Recevant du Public (ERP) tels que définis par l article R du Code de la construction et de l habitation sont pleinement concernés par cette loi, les obligations étant différentes suivant leur classement. Tous travaux au niveau des ERP devront prendre en compte ces obligations. Les modalités particulières d application résultent des situations où il existe des contraintes liées de service normés. Le nouveau classement s articule autour de 3 thèmes : l équipement, le service au client, l accessibilité et développement durable. Le classement est volontaire et s étend de 1 à 5 étoiles. Le contrôle en vue du classement est réalisé par un organisme évaluateur privé, accrédité COFRAC, sur demande de l hôtelier. Le classement est valable 5 ans. Il est attribué par le Préfet de département, suivant le résultat du contrôle. Le classement est attribué à l établissement et non à l hôtelier. Au terme des 5 ans, l hôtelier devra repasser une réglementation, des services, des préconisations à la présence d éléments participant à la solidité du bâtiment tels que murs, plafonds, planchers, poutres ou poteaux, qui empêchent l application des règles du neuf. Ces modalités concernent les circulations extérieures et intérieures, le stationnement automobile, les sanitaires. Des dérogations ponctuelles aux règles peuvent être accordées par le préfet de département, après avis conforme de la commission un audit de contrôle. La gestion du classement est réalisée par Atout France et le référentiel sera révisable tous les 5 ans (avec une communication concernant les changements avant l échéance). Rendez-vous sur notre site internet www. oise.cci.fr rubrique commerçant > cafés, hôtels, restaurants. Olivia CAULIER olivia.caulier@cci-oise.fr consultative départementale de sécurité et d accessibilité (où sont représentés des associations de personnes handicapées et des exploitants d ERP) pour des motifs d impossibilité technique, de protection du patrimoine architectural ou si les travaux d accessibilité sont susceptibles d avoir des conséquences excessives sur l activité de l établissement. Un dossier complet reprenant les documentations essentielles pour la mise en conformité des établissements est disponible sur notre site. Vincent DEMONCHY vincent.demonchy@cci-oise.fr Olivia CAULIER olivia.caulier@cci-oise.fr Brèves Activité commerciale ambulante L arrivée des beaux jours favorise les ventes sur les marchés et les brocantes. Afin de pouvoir exercer en toute légalité, pensez à faire établir votre carte d activité non sédentaire ou son renouvellement après votre inscription au RCS ou au régime de l Auto- Entrepreneur. Pour cela, vous devez vous adresser à votre CFE qui vous indiquera la marche à suivre. CFE de Beauvais CFE de Compiègne CFE de Nogent-sur-Oise Entreprendre en prison CCI Formation accompagne les détenus du centre pénitentiaire de Liancourt sur l étude de faisabilité d un projet de création d entreprise. Ils sont tout d abord inscrits au programme EEP (Entreprise d Entrainement Pédagogique). Fin 2010, un stage expérimental de 5 jours a été organisé avec 14 stagiaires in situ dans les locaux de Liancourt, clôturé par un jury comprenant l administration pénitentiaire et Sodexo Justice Service. En 2011, il est prévu d accompagner trois groupes de 12 personnes. Pascal CHAMPENOIS pascal.champenois@cci-oise.fr L Oise économie juillet/août/septembre

6 ACTUALITÉ u COUP D ŒIL Brèves Le Club des Managers de Picardie : un réseau relationnel dynamique Si la mission première de l Ecole des Managers est de former les futurs chefs d entreprises, elle offre à chacun l occasion de se constituer un solide réseau relationnel. Après leur formation, les managers continuent à entretenir des relations privilégiées échangeant leurs expériences et développant, pour certains, des relations d affaires. Le 6 mai, lors de la soirée marquant la «renaissance» du club, les membres du bureau de l association ont présenté leur programme au service des anciens élèves de l EDM Picardie Aurélie JOSSE aurelie.josse@cci-oise.fr Suppression de la licence 1 pour vendre des boissons sans alcool La loi n du 22 mars 2011 modifiant les dispositions du Code de la santé publique relatives aux débits de boissons a été publiée au JO du 23 mars et n entrera en vigueur qu à compter du 1er juin L une des mesures majeures sera la suppression de la licence de 1ère catégorie dite «licence de boissons sans alcool» permettant la vente de boissons du 1er groupe : boissons sans alcool, eaux minérales ou gazéifiées, jus de fruits, limonades, thé, café, chocolat, etc. Olivia CAULIER olivia.caulier@cci-oise.fr PROMOTIONS PAR LE PRIX, rappel de la réglementation La modification de la définition du régime juridique des soldes issue de la loi de modernisation de l économie (LME) du 4 août 2008 a rendu licite, quelle que soit la période de l année pendant laquelle elles se déroulent, les opérations commerciales accompagnées ou précédées de publicité, comportant des annonces de réduction de prix et visant à écouler de manière accélérée un stock de marchandises. Auparavant, ces opérations, qui sont généralement dénommées «promotions de déstockage», étaient requalifiables en soldes illicites lorsqu elles se déroulaient en dehors des périodes légales des soldes. L arrêté du 31 décembre LE CANAL SEINE-NORD EUROPE 5 avril 2011, une date clé pour la réalisation du projet : le lancement du dialogue compétitif par le Président de la République Nommé «priorité nationale» en 2003, le projet de Canal Seine-Nord Europe a franchi une étape majeure vers sa réalisation. En effet, le dialogue compétitif entre Voies Navigables de France et le groupement des entreprises candidates a été ouvert par le Président de la République le 5 avril 2011 lors de sa visite à Nesle (Somme). Voies Navigables de France a retenu la formule d un Partenariat Public-Privé sur la base de l évaluation du Projet par la Mission d appui aux Partenariats Public-Privé (MaPPP) en Le choix du partenaire privé prendra 18 mois au minimum car le dialogue portera à la fois sur les aspects juridiques, techniques et financiers. Les deux candidats à la construction et la 2008 relatif aux annonces de réduction de prix à l égard du consommateur a précisé les dispositions applicables aux publicités concernant ce type d opérations commerciales. Effectuées en dehors des lieux de vente, elles doivent indiquer l importance de la réduction accordée par rapport au prix de référence, gestion du canal sont les groupements emmenés par Bouygues et Sanef et par Vinci et Eiffage. Lorsque le partenaire privé sera choisi, quatre années de travaux seront nécessaires pour réaliser l ouvrage. Ainsi, la mise en service du canal peut être espérée en En outre, le Président a annoncé la constitution d un groupe de travail pour assurer la coordination entre le Grand Paris, la réforme des ports et le canal. Le comité consultatif du Canal Seine-Nord Europe s est ensuite réuni le 19 mai 2011 à Amiens. L évolution de la battelerie et les problèmes financiers et environnementaux ont été évoqués. les produits ou les catégories de produits concernés ainsi que l importance des quantités offertes en début de promotion ou la mention «jusqu à épuisement des stocks». Ces publicités doivent en outre cesser lorsque les stocks sont épuisés et leur diffusion doit être proportionnée aux stocks disponibles. Isabelle DESMARAIS isabelle.desmarais@cci-oise.fr Direction départementale de la protection des populations de l Oise ddpp@oise.gouv.fr Pour rappel, le projet de Canal Seine-Nord Europe, d un investissement de 4,3 milliard d euros, permettra de relier le bassin de la Seine au canal Dunkerque- Escaut et, au-delà, aux km de voies fluviales européennes à grand gabarit. Sur les 106 km du canal, quatre plateformes multimodales seront construites dont trois en Picardie : Péronne, Nesle et dans l Oise, Noyon. Tony Ménard tony.menard@cci-oise.fr 6 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

7 u COUP D ŒIL ACTUALITÉ L ÉVOLUTION DE LA LOI SUR L URBANISME COMMERCIAL : Une réponse de la Chambre de Commerce et d Industrie Territoriale de l Oise aux besoins des collectivités Le Sénat a modifié et adopté le 31 mars 2011, en première lecture, la proposition de loi relative à l urbanisme commercial. L objectif de cette proposition de loi est d enrayer le développement anarchique des grandes surfaces à la périphérie des villes et de protéger les commerces de centre-villes. L urbanisme commercial serait ainsi intégré dans l urbanisme de droit commun, évitant le double système d autorisation commerciale et d urbanisme. En outre, le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), (document d urbanisme définissant les orientations d aménagement sur un large territoire à horizon ans) devient le document central qui fixe les grandes orientations, à travers le «document d aménagement commercial» (DAC). Ce document déterminera les localisations préférentielles des commerces, non pas sur des critères économiques mais au regard d exigences d aménagement du territoire. La majorité sénatoriale a modifié la version initiale du texte sur deux points : - Intégration d une typologie de commerces (alimentaire, équipement de la personne, équipement de la maison et loisirs - culture). Pour certains, cette typologie sera source de contentieux et risque d interdire toute évolution des commerces aux besoins des consommateurs. - Création de Commissions Régionales d Aménagement Commercial (CRAC), qui remplaceront les actuelles Commissions Départementales et la Commission Nationale d Aménagement Commercial (CDAC et CNAC) issues de la loi de modernisation de l économie de Il est à noter que l article 8 de la loi crée un observatoire régional d équipement commercial chargé d assurer la cohérence de la couverture du territoire en termes d équipements commerciaux. Cet observatoire mettra ses données à la disposition des collectivités territoriales et des chambres de commerce et d industrie. Les partenaires publics et économiques sont ainsi membres de l observatoire. Le projet de loi a été renvoyé le 1er avril 2011 en deuxième lecture à l Assemblée nationale, notamment à la commission des affaires économiques. Au regard des futurs besoins pour la définition du «document d aménagement commercial» (date butoir au 1er janvier 2016), la Chambre de Commerce et d Industrie Territoriale de l Oise (CCITO) pourra se voir confier l élaboration des DAC en raison de son expérience, de son expertise et de sa connaissance fine du tissu économique. Dans cette optique, la CCITO proposera bientôt ce service aux collectivités concernées. Isabelle DESMARAIS isabelle.desmarais@cci-oise.fr Tony MÉNARD tony.menard@cci-oise.fr Brèves Ressource en eau Malgré les récentes précipitations, l état de la ressource en eau reste préoccupant sur l ensemble du département, avec des niveaux d eau dans les rivières assez faibles. La période de recharge hivernale (septembre à mars) des nappes est déficitaire. Un arrêté préfectoral réglementant l usage de l eau dans le bassin de l Automne a été pris par le Préfet et pourra à court terme concerner d autres bassins. Il est consultable sur le site Pôle Développement Durable Julie THIPLOUSE julie.thiplouse@cci-oise.fr Dispositif Dinamic Entreprises en Picardie : pour améliorer votre compétitivité et obtenir des résultats concrets La CCIT de l Oise accompagne actuellement 21 entreprises dans l amélioration de leur compétitivité au travers du dispositif DINAMIC Entreprises. Fort des résultats concrets obtenus par les entreprises participantes en matière de performance interne, de développement commercial ou d innovation et grâce au soutien de ses partenaires financeurs, nous pourrons vous accueillir dans l un des trois nouveaux groupes qui seront constitués à partir de septembre sur les secteurs de Beauvais, Nogent- Creil et Compiègne. Pascale GUILLARD pascale.guillard@cci-oise.fr L Oise économie juillet/août/septembre

8 DOSSIER u L INDUSTRIE DANS L OISE Comme dans toutes les économies occidentales, les entreprises industrielles de l Oise ont subi les effets de la crise financière de Alors que la reprise se dessine, et quels que soient leur taille et leur secteur d activité, elles ont cependant en mains des atouts maîtres pour rebondir. Nous devons y croire. L INDUSTRIE DANS L OISE Dès la fin 2008, le gouvernement a mis en place un ambitieux plan de relance, d un montant total de 26 milliards d euros, dont plus de 11 milliards en investissements directs : la construction du canal Seine Nord-Europe, si prometteuse pour notre région, en fait partie. Entre octobre 2009 et février 2010, des Etats Généraux de l Industrie ont mobilisé plus de acteurs issus d horizons divers, avec l objectif d accompagner l industrie française vers des marchés durablement porteurs de croissance et d emploi. Vingttrois mesures ont été annoncées, basées sur cinq axes : mettre l industrie au cœur d un grand projet commun, développer l emploi et les compétences sur les territoires, consolider la structuration des filières, renforcer la compétitivité et l innovation, enfin, assurer le financement de l industrie. Ces mesures s accompagnent d une revalorisation de l image de l industrie, en particulier au travers d actions La Semaine de l Industrie : une toute autre image Les analystes sont unanimes : même si le phénomène est lent, notre économie se redresse après la crise. Selon le tableau de bord GFI-Coe Rexecode de mars dernier, l industrie française bénéficie du rebond de l activité industrielle mondiale. S il est vrai que sa production reste en-deçà de son niveau de 2008, sa croissance s accélère depuis fin Les prévisions d investissement et d embauche sont positives. Pour la première fois depuis mars 2007, l industrie française a enregistré au 4ème trimestre 2010 une hausse de la population active, avec le maintien des emplois directs et l augmentation de l intérim. Et l annonce récente d une croissance de 1 % au premier trimestre 2011, en partie liée à la production manufacturière, confirme cette tendance. Ce n est certes pas encore l euphorie, mais les indicateurs sont au vert. La première Semaine de l Industrie a regroupé du 4 au 10 avril près de événements au niveau national. Portes ouvertes, ateliers, forums, etc ont permis au grand public et aux scolaires de découvrir toute la diversité de ses métiers, l étendue de ses expertises, la modernité de ses technologies. Car, outre la nécessaire revalorisation de l image du monde industriel, l objectif de cette Semaine est bien de faire évoluer les choix d orientation professionnelle des jeunes pour, à terme, dynamiser les recrutements du secteur. Quatre ministères se sont associés dans cette démarche : Industrie bien sûr, mais aussi Education Nationale, Enseignement supérieur et Recherche, Apprentissage et Formation Professionnelle. Dans l Oise, la CCIT a organisé trois visites d entreprises sur le thème de la performance opérationnelle, accompagné des industriels sur le site de Bombardier dans le Nord et présenté l exposition «200 ans d innovation en Picardie». 8 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

9 u L INDUSTRIE DANS L OISE DOSSIER comme la Semaine de l Industrie dont la première édition s est déroulée dans toute la France en avril (voir encadré). Avec 4 % de l effectif industriel français, la Picardie occupe le neuvième rang des régions industrielles. Près de 23 % des effectifs salariés picards sont employés dans l industrie, ce qui situe la région à la deuxième place au plan national (statistiques régionales du ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi). Aux côtés de l Etat, le réseau des Chambres de commerce et d industrie picardes et le Conseil régional se mobilisent pour apporter aux entreprises industrielles de la région un soutien sans faille et une meilleure visibilité. Depuis six ans, Printemps de l Industrie le Printemps de l Industrie organisé à l initiative du Conseil régional leur permet de valoriser leurs activités. En mars dernier, près de 150 entreprises et laboratoires universitaires des trois départements picards ont ouvert leurs portes pour des visites commentées, des conférences, des débats ou des expositions tous publics. Plus de visiteurs, dont de nombreux jeunes, ont ainsi pu mesurer le dynamisme de l industrie picarde autour du thème retenu cette année du «Made in Picardie». Bien qu ayant payé un lourd tribut à la crise, sans doute plus encore que les autres départements du fait de sa prédominance automobile, l Oise contribue néanmoins pour une large part à la vitalité du tissu industriel régional, dont il représente la moitié de la valeur ajoutée. Et de nombreux indicateurs montrent que le département commence lui aussi à se redresser. L évolution des déclarations uniques d embauche est particulièrement encourageante : alors que les intentions d embauche avaient chuté de 29,4 % entre 2008 et 2009, elles affichent une hausse de 14,4 % sur l année Il faut dire que l Oise bénéficie d atouts indiscutables : sa proximité de l agglomération parisienne, ses infrastructures de communication en constante amélioration, routières (A1, A16, A29), aériennes (Beauvais- Tillé), ferroviaires (avec le futur barreau Creil-Roissy), fluviales (existantes et à venir avec le Canal Seine-Nord Europe). C est dans l Oise que sont implantés des centres de formation et de recherche à l excellence reconnue, comme l UTC à Compiègne, le CETIM à Senlis, INERIS à Verneuilen-Halatte ou encore l institut LaSalle à Beauvais. Ces arguments ont sans doute pesé dans la décision de certaines entreprises d y implanter non seulement leurs unités de production, mais aussi désormais leurs centres décisionnels. La vision de Claude Trink, Ingénieur général des Mines Commissaire à la réindustrialisation de la Picardie «Une véritable dynamique de réindustrialisation ne peut se mettre en place que si tous les acteurs d un territoire comprennent que l entreprise ne doit pas être vue - comme c est encore trop souvent le cas - seulement comme un pourvoyeur de contrats de travail, mais comme un acteur économique en permanente évolution, confronté aux marchés et à la concurrence, qui a besoin d un environnement favorable. Tous les autres acteurs, notamment les politiques, les collectivités, les administrations, les organismes consulaires, les agences,... doivent avoir pour exigence de rendre leur territoire «performant», sachant qu il est en concurrence avec tous les autres territoires de France et d Europe. Un territoire a besoin d afficher clairement des politiques volontaristes sur des thématiques fortes qui donnent une image clairement identifiée de ce territoire et témoignent de la mobilisation des forces. L Oise a ainsi aujourd hui une carte décisive à jouer sur la filière Agroressources - Machinisme agricole - Activités industrielles et gestion des connaissances dans ces domaines. Encore faut-il que l Oise s engage résolument sur une politique d ensemble sur cette filière.» Ces avantages structurels constituent pour les industries de l Oise un terrain particulièrement favorable à la relance de leur activité. Mais ils ne seraient pas suffisants s ils n étaient accompagnés de stratégies de développement de la part des chefs d entreprise. L Oise Economie a rencontré plusieurs de ces dirigeants, qui ont mis en place des politiques offensives en matière de relocalisation, d innovation, de management et de «satisfaction client». Bien sûr, ces axes sont très intimement liés et non exhaustifs La relocalisation : MAJENCIA Inversant une tendance plus que trentenaire, la relocalisation des activités industrielles gagne du terrain. «Il faut produire là où l on vend» devient le crédo de dirigeants de plus en plus nombreux et convaincus. L exemple de Majencia à Noyon est une référence du genre. «Après avoir délocalisé en 2000 une partie de notre fabrication en Chine, nous avons pris la décision de la réintégrer en 2006» se souvient Gilles Bourboin, directeur industriel et développement durable du leader français de mobilier de bureau et d amé- L Oise économie juillet/août/septembre

10 DOSSIER u L INDUSTRIE DANS L OISE nagement d espaces tertiaires. Les raisons de cette décision sont multiples : le gain apparent de productivité de 20 % n était en fait que de 10 %, puisque la moitié était absorbée par les frais de transports, d ici 2013, 41 postes supplémentaires seront créés. «Une relocalisation réussie doit avoir des retombées positives en termes économiques, sociaux et environnementaux» soutient celui qui est aussi en charge du métier» analyse le président, qui donne à son entreprise les moyens de son leadership en la matière : 25 millions d euros sont investis chaque année dans la recherche du groupe, Un nouveau partenariat pour l innovation Pour Gilles Bourboin, directeur industriel et développement durable du leader français de l aménagement de bureau Majencia, la relocalisation a fait la preuve de son efficacité. (Copyright Majencia) en augmentation constante. L éloignement du site de production allongeait les délais de livraison, obligeant l industriel à immobiliser un stock important pour répondre aux impératifs de ses clients. L entreprise rencontrait des problèmes de qualité chez son sous-traitant, difficiles à maîtriser à distance. Enfin, le site de Noyon subissait une perte de charge et était menacé de fermeture. «Pour gagner ces dix points de compétitivité manquants, nous avons amélioré notre produit et nos process en R&D, et conclu un vrai «pacte social» avec les partenaires sociaux : des avancées qui ont aussi profité à nos autres gammes et nous ont permis de mieux répondre aux attentes de nos clients» souligne Gilles Bourboin. Aujourd hui, le site de Noyon est sauvé. L effectif de l usine, resté stable jusqu en 2008 à 150 salariés, a atteint fin personnes. Et développement durable et ne peut qu approuver l économie de 500 tonnes Eq CO2/an générée par cette relocalisation «Cette année, nous poursuivons cette stratégie en réinternalisant trois autres gammes de produits» confie Gilles Bourboin. L innovation : MONTUPET Selon le journaliste scientifique Franck Barnu, «l innovation n est pas seulement «faire comme avant avec un peu de recherche en plus», c est un élément essentiel pour la création de valeur économique.» Sans innovation, une industrie meurt. C est bien ce qui ressort de l expérience de Stéphane Magnan, PDG de Montupet, dont l usine de Laigneville produit des culasses de très haute technologie pour moteurs de voitures. «Nous ne tenons le coup que grâce à notre technologie, c est le cœur de notre Renforcer les capacités d innovation des PME/PMI françaises : c est l objectif de la convention de partenariat conclue en mars dernier entre l Assemblée des Chambres françaises de commerce et d industrie (ACFCI) et l association des Structures de recherche contractuelle (ASRC). L ASRC regroupe au niveau national une trentaine de structures de recherche contractuelle (SRC), reconnues par Oséo pour leur capacité à apporter aux entreprises des solutions innovantes dans des secteurs comme la santé, l énergie, les matériaux, l agro-alimentaire, le transport et la logistique, les NTIC, la défense, la sécurité, etc Les SRC réalisent pour le compte des entreprises de toutes tailles des prestations de recherche et développement, leur fournissent des expertises et des solutions sur mesure pour améliorer leur efficacité, leur productivité et leur compétitivité. Dans l Oise, la structure de recherche contractuelle est une filiale de l UTC, UTeam, qui rassemble neuf laboratoires et 130 experts. Grâce à cette convention, les entreprises pourront localement rencontrer les SRC lors des journées de l innovation organisées par les CCI, consolider leurs projets innovants et le transfert de technologies par une meilleure visibilité de l offre des SRC. Ensemble, entreprises et structures de recherche pourront participer aux programmes européens de R&D, notamment au travers du réseau Entreprise Europe d appui à l innovation, et engager des actions conjointes en matière de veille, de connaissance des marchés et d intelligence économique et compétitive. soit 6,5 % du chiffre d affaires! «C est considérable, mais indispensable» estime Stéphane Magnan, s appuyant sur des dispositifs comme le crédit d impôt recherche et des aides régionales efficaces. Cette stratégie d innovation s applique sur les matériaux, avec de nouveaux alliages à base d aluminium pour le rendre plus résistant à la fatigue thermomécanique, sur les produits eux-mêmes avec notamment Spécialiste mondial des culasses pour moteurs de voitures, le groupe Montupet présidé par Stéphane Magnan met l innovation au cœur de son métier. 10 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

11 u L INDUSTRIE DANS L OISE DOSSIER l ajout de fonctions améliorant la performance et réduisant la consommation, et sur les process industriels. Avec la récente acquisition d un tomographe, un outil révolutionnaire qui permet de «voir et de prévoir» selon le président, Montupet innove encore en faisant bénéficier d autres entreprises picardes de son expertise. Parmi les salariés du groupe en France et à l étranger, 160 sont dédiés à la R&D, dont une centaine d ingénieurs sur les 578 personnes du site de Laigneville. «Nous devons sans cesse anticiper» reconnait Stéphane Magnan, dont le groupe affiche un chiffre d affaires en progression constante et qui engage pour les deux ans à venir un programme de recrutement de 54 nouveaux collaborateurs dans l Oise. En relation très étroite avec les bureaux d études des clients constructeurs automobiles, ses équipes de chercheurs travaillent en effet actuellement à des solutions pour des moteurs qui ne verront le jour que dans 3 ou 4 ans Le management : POCLAIN HYDRAULICS Les plans sociaux ont très gravement touché notre département, avec des conséquences humaines et sociales considérables. Et lorsque l on sait la difficulté pour une entreprise industrielle d attirer, puis de conserver, les compétences essentielles à sa bonne marche, ces licenciements peuvent aussi compromettre à terme sa pérennité. Récemment récompensées par le prix de la Fondation Olivier-Lecerf, les mesures prises par le PDG Laurent Bataille pour sauvegarder l emploi dans son entreprise Poclain Hydraulics à Verberie sont pour le moins originales. «C est que nous avons appliqué notre politique générale d innovation à notre management» explique-t-il, insistant sur sa volonté stratégique forte, construite sur le long terme et basée sur les quatre valeurs fondamentales du groupe, les hommes, l innovation, l international et l indépendance. «Comme toutes les entreprises métallurgiques et mécaniques, nous avons connu un effondrement en 2009, avec une baisse d activité de 45 %» poursuit Laurent Bataille. Concrètement, le dirigeant avait un choix limité : soit il licenciait une centaine des cinq cents salariés de l Oise, soit il inventait autre chose pour diminuer sa masse salariale de 20 %... En concertation avec les trois syndicats (CGT, CFDT et CGC), il a opté pour des réductions de salaire pour tout le monde pendant neuf mois, nécessitant un montage très complexe du fait de la législation. Au 1er janvier 2010, chaque salarié a retrouvé son niveau de rémunération antérieur. Entouré de son comité de direction, le PDG de Poclain Hydraulics, Laurent Bataille, au centre, a imaginé une solution inédite pour sauvegarder l emploi et préserver les compétences. «Très proches de nos clients, nous avons innové pour répondre très précisément à leurs attentes et regagné ainsi des parts de marché courant 2010» note Laurent Bataille, qui a pu verser à ses salariés une prime d intéressement, et lancer dès le mois de mai de nouveaux recrutements grâce au crédit d impôt recherche. Non seulement personne n aura été licencié en 2009, mais trente nouvelles recrues ont rejoint l entreprise en 2010 et soixante-dix depuis le début de cette année La satisfaction client : FAURECIA D après une étude réalisée en juillet dernier par IDC Manufacturing Insights auprès de 700 industriels, la préoccupation majeure des entreprises est aujourd hui de répondre toujours mieux aux attentes de leurs clients. A Méru, comme dans toutes ses implantations dans le monde, le leader des systèmes d intérieur pour l automobile Faurecia a mis en place une démarche active de codéveloppement avec les constructeurs. «Cette osmose avec nos clients est historique, puisque nous étions au départ une branche de Peugeot» souligne la directrice des ressources humaines Karine Goudy. «La relation forte avec les donneurs d ordre est dans nos gênes, c est un vrai mode de fonctionnement» renchérit le directeur de l usine de Méru, Cyrille Boulanger. Pendant les deux ou trois ans que nécessite le développement d un produit, des équipes mixtes constructeur/faurecia collaborent de façon systématique, organisée et structurée pour définir très précisément le projet et réaliser les préséries avant de démarrer la production. «Par exemple, nos équipes de R&D ont mis en œuvre des solutions innovantes pour réduire le poids des équipements intérieurs de 20 % en cinq ans, répondant ainsi aux exigences du constructeur d alléger le véhicule et donc de diminuer ses émissions de CO2» illustre Cyrille Boulanger. Cette prédominance de la recherche apparaît clairement dans la composition des équipes de Méru : les ingénieurs et techniciens R&D représentent près de 59 % de l effectif global de personnes sur le site. La satisfaction du client passe aussi par un niveau de qualité et un taux de service très élevés : l équipementier a L Oise économie juillet/août/septembre

12 DOSSIER u L INDUSTRIE DANS L OISE Les ingénieurs de l équipementier Faurecia codéveloppent leurs produits avec les constructeurs automobiles, pour une parfaite adéquation avec leurs demandes. réduit son taux de pièces défectueuses à moins de 10 par million, et instauré un mode «juste-à-temps» qui lui permet de livrer la bonne pièce au bon moment. Certifié par l exigeante norme ISO TS, ce degré d excellence s appuie sur la compétence, sans cesse perfectionnée, des équipes. «Nous consacrons près de 3,5 % de la masse salariale à la formation de nos collaborateurs, avec, notamment, à Méru, la «Engineering Academy», dédiée à tous nos ingénieurs R&D dans le monde» conclut Karine Goudy. Même dans les PMI : GUIGAND INDUSTRIES SERVICES Ce n est pas parce que les exemples que nous avons présentés ci-dessus sont tous des entreprises importantes, voire des multinationales que, pour autant, les PMI sont exclues de cette réflexion, bien au contraire. Bien sûr, les petites et moyennes entreprises industrielles disposent de moyens moins conséquents, mais elles sont plus flexibles et peuvent être plus réactives. La société Guigand Industries Services (GIS) à Amy, dans le nord de l Oise, en est une éclatante démonstration. Selon le jeune Innovation, management et satisfaction du client sont aussi les moteurs de PMI comme l entreprise Guigand Industries Services, dirigée par Yann Guigand. dirigeant Yann Guigand, qui a repris en 2005 l entreprise de tuyauterie, serrurerie et chaudronnerie fondée par son père en 1978, tout découle de la satisfaction du client : «établir et cultiver un contact étroit avec nos clients, leur apporter des prestations en adéquation technique, sécuritaire et d un bon rapport qualité-prix, nous permet non seulement de fidéliser nos clients historiques mais aussi de nous ouvrir sur des marchés de niche dans de nouveaux secteurs» affirme-t-il. Travaillant traditionnellement pour les industries chimique, agro-alimentaire ou aéronautique, l entreprise a su étendre ses activités dans le luxe ou les administrations pour des solutions très spécifiques et innovantes, élaborées «surmesure» avec son bureau d études partenaire. Mais une fois que l on a mis au point des prototypes performants, encore faut-il que la fabrication suive Les cinquante salariés de GIS bénéficient de plans de formation solides, et, depuis octobre dernier, de conditions de travail optimales. «Comme mon père l avait fait dans les années 70, nous avons tiré parti de la crise pour nous préparer à l avenir : nous avons construit un nouveau bâtiment, qui a presque doublé notre surface de production, avec un meilleur confort thermique, phonique, d éclairage et de sécurité» détaille Yann Guigand, qui prévoit pour 2011 cinq nouveaux recrutements et une croissance de 15 %. L INDUSTRIE DE L OISE CONSTRUIT SON AVENIR Relocalisation des unités de production, innovation-produit, management dynamique des ressources humaines et satisfaction client apparaissent bien, pour les entreprises industrielles, comme des «outils anti-crise» à utiliser sans modération. Ils exigent de la part des dirigeants courage, détermination, créativité et réactivité. Toujours à leurs côtés, mettant à leur disposition toutes ses expertises et sa connaissance approfondie du terrain, la CCIT de l Oise accompagne étroitement toutes les entreprises, petites, moyennes ou grandes, dans leur stratégie d optimisation des performances. Au sein de l Inter Consulaire (CCIT, Chambre d agriculture, Chambre de métiers et de l artisanat), elle gère des fonds de revitalisation dédiés à la création d emplois ou à la création/ reprise d entreprise. Par son dispositif Dinamic Entreprise mis en place par l Etat et l Union européenne, elle procure aux dirigeants un accompagnement individuel pour le développement de leur performance interne, leur développement commercial ou leur développement par l innovation. Ses services spécialisés dans le suivi des jeunes entreprises, la formation, l environnement ou encore l économie numérique les soutiennent dans leurs projets spécifiques Ensemble, CCIT et entreprises de l Oise relèveront le défi de cette sortie de crise : on y croit! 12 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

13 u PORTRAITS ÉCHANGES CEDARNET, l intelligence intégrée et connectée Basée à Montataire, CEDARNET est spécialisée dans l ingénierie de l information, le développement logiciel et la conception de systèmes électroniques et embarqués pour l industrie et le tertiaire. L intelligence en marche Arrivé en France de son Liban natal il y a vingt ans, Walid Youssef, ingénieur en électronique, a acquis une solide expérience en R&D au Centre technique des industries mécaniques (CETIM) de Senlis. Il quitte la structure en 2000 pour exercer comme consultant dans son domaine de prédilection, l ingénierie de l information. Son activité prend progressivement de l ampleur et le conduit, en 2005, à fonder CFCAI, une moisson prometteuse Belles éclaircies pour l entreprise CFCAI, du groupe CFCMI à Tricot : après une période de fortes turbulences, le fabricant d installations pour le secteur de l agro-alimentaire (séchage, nettoyage, triage et calibrage des céréales) retrouve des cieux plus cléments. Créée en 1991 par Yves Caron, qui a dû la quitter en 2008 pour raisons de santé, l entreprise a fait l objet d un plan de sauvegarde. Et c est pour empêcher le projet de délocalisation accompagné du licenciement du personnel par un repreneur potentiel que son directeur industriel, Yannick Dufour, son épouse et un industriel canadien ont pris les commandes en juillet L entreprise, Yannick Dufour la connaissait bien pour y être entré quinze ans auparavant comme technicien méthodes et y avoir gravi tous les échelons avant d être désigné comme directeur général tout au long du processus de sauvegarde. Non seulement il conserve les quatre-vingt-dix collaborateurs du groupe, mais il recrute neuf salariés supplémentaires en début d année, auxquels s ajoutent les quarante CDD nécessités par son activité saisonnière. «Pour renforcer la proximité avec nos clients français, agriculteurs, coopératives agricoles et organismes stockeurs, nous avons mis en place un SAV de six personnes réparties sur l ensemble du territoire, situées à moins de 200 kilomètres des installations en service» indique le nouveau dirigeant. Parallèlement, il conforte sa présence internationale : avec 64 agents sur les cinq continents, l entreprise s adresse à de gros consortiums céréaliers dans une CEDARNET SAS, qui compte alors deux autres ingénieurs et une personne administrative. Mais c est deux ans plus tard, au cours de sa formation «Profession chef d entreprise» à la CCIT de l Oise, que le dirigeant prend toute la mesure de ses possibilités. «Ce premier bilan a mis en évidence notre expertise technique et notre fort potentiel de développement ; nous avions su gagner la confiance de clients importants comme Orange ou Alstom, mais nous étions limités par nos ressources internes» confie Walid Youssef. Il commence alors à développer ses propres produits de communication : il équipe ainsi deux cents camions citernes d une solution embarquée pour la gestion de distribution de produits pétroliers ou encore les quatre SAMU de Champagne Ardennes d une solution de gestion opérationnelle, d aide à la décision cartographique et de suivi d interventions, il met au point des appareils de mesure et de contrôle de sondage en géotechnique, développe des logiciels de calcul pour Alstom et le CETIM, «Pendant la crise, nous profitions de la baisse d activité chez certains clients pour investir sur nos produits propres et préparer l avenir» poursuit le président. Sa participation en 2010 au programme de la CCIT de l Oise «Dinamic Entreprises» lui a permis d élaborer un ambitieux plan de développement sur trois ans : le recrutement d une dizaine d ingénieurs devrait porter le chiffre d affaires 2013 au-delà d un million d euros. Spécialiste du traitement des céréales après récolte, la société fabrique sur son site de Tricot des produits installés partout dans le monde. compétition très rude : «notre objectif est de maîtriser nos coûts de production, sans délocaliser ni sous-traiter» confie Yannick Dufour. Pas de doute, le baromètre remonte L Oise économie juillet/août/septembre

14 ÉCHANGES u PORTRAITS A 26 ans, Marc Antoine Brekiesz vient de recevoir le Trophée des jeunes chefs d entreprise «Audace Awards» pour son réseau alternatif d agences immobilières indépendantes Entrepros. Il étend ce concept novateur à d autres champs, avec Aidopros et Formapros. AVEC ENTREPROS, l union fait la force L idée est tellement simple que l on s étonne que personne ne l ait eue auparavant : réunir les agences immobilières indépendantes dans une même base de données, pour mettre en commun leurs contacts, donc accroître leurs chances de signer des affaires, tout en limitant leurs coûts extérieurs par mutualisation. Une idée lumineuse que Marc Antoine Brekiesz, dit «MAB», a eue en pleine crise de l immobilier en 2009, et qui rassemble aujourd hui une cinquantaine d agences. Et ce n est qu un début! Car depuis janvier, le phénomène s intensifie avec en moyenne deux nouvelles adhésions par mois. Concrètement, les agences saisissent sur un site internet en «private access» l ensemble des mandats de vente qui leur ont été confiés et ont accès à ceux de leurs collègues. Elles démultiplient ainsi leur zone de chalandise et les possibilités pour leurs clients de trouver le bien - ou l acheteur - qu ils recherchent. Les adhérents d Entrepros doivent avoir pignon sur rue et observer des règles déontologiques strictes précisées dans une charte : possesseurs d une carte professionnelle mais ne relevant d aucune enseigne franchisée, ils s engagent à respecter la loi et des règles éthiques élevées, à afficher le barème de leurs honoraires dont ils acceptent le partage en cas de vente en collaboration, à agir en toute transparence bref, à «jouer le jeu». Des économies substantielles Non seulement les agents immobiliers augmentent leur portefeuille, mais, en plus, ils bénéficient de tarifs négociés de publicité, en particulier dans les journaux d annonces gratuits, un poste de dépense très lourd pour les petites agences. En contrepartie de ces services qui leur confèrent la force d un réseau tout en respectant leur individualité, ils versent à Entrepros une cotisation annuelle ne représentant qu un quart de leur budget moyen de communication, et qui s avère être remboursée à 80 % par les seules économies réalisées sur les encarts publicitaires! Deux ans après la création d Entrepros à Compiègne, les adhérents sont majoritairement picards, quelques-uns exerçant dans les départements limitrophes. Mais «MAB» affiche à court terme l ambition de gagner le Nord-Pas de Calais, la Normandie et la région Champagne-Ardennes, et à moyen terme celle d installer des bureaux régionaux sur toute la France. La récente labellisation d Entrepros par le guide Couder, l équivalent du guide Michelin pour les professionnels de l immobilier, ne pourra que faciliter la réalisation de ces objectifs. Comme une bonne idée n arrive jamais seule, le jeune et imaginatif entrepreneur a proposé à ses adhérents une centrale d achats pour d autres services, comme la maintenance informatique, le portage salarial, des actions de phoning, l imprimerie et infographie, les assurances et garanties financières, le nettoyage des locaux, etc. Au départ prévus pour les clients d Entrepros, ces services ont d abord été élargis à des entreprises du bâtiment, puis à d autres sociétés : Aidopros a ainsi vu le jour, elle emploie actuellement trois commerciaux et dénombre plus de 450 clients professionnels. Et, jamais deux sans trois, Marc Antoine Brekiesz a aussi créé Formapros qui assure des formations en marketing et management pour les entreprises, ainsi que des formations informatiques pour les seniors La boulimie d entreprendre Car rien ne semble arrêter la boulimie d entreprendre de celui qui, dix ans après son bac, a déjà à son actif un palmarès impressionnant : basketteur professionnel pendant 4 ans, il obtient parallèlement un DEUG d histoire, une licence puis une maîtrise de sciences politiques et un Master 2 en sciences de gestion et management de l innovation. Dans le même temps, il lance, à dix-huit ans, une entreprise d import-export avec le pays de sa famille, la Pologne, d abord pour des fenêtres, puis pour des bijoux d ambre. «Mais je ne me sens bien que dans la création, une fois que le business tourne, je vibre moins» avoue «MAB», qui a rejoint en 2006 l entreprise immobilière de ses parents comptant trois agences, à Compiègne, Roye et Cuise-la- Motte. Il en prend la direction opérationnelle quelques mois plus tard, y découvre les forces et les faiblesses des agences indépendantes et imagine son concept, qui existe déjà aux Etats-Unis mais n a pas d équivalent en France. Il rend les rênes de l affaire familiale à son père lorsqu il crée Entrepros en 2009, «pour ne pas être juge et partie» explique-t-il : c est bien la seule chose qu il ne puisse pas mener de front! 14 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

15 u LES SERVICES DE LA CCI ÉCHANGES Gagnez du temps pour développer votre activité avec L AGENDA DE L ENTREPRISE! Les démarches administratives sont pour vous un véritable casse-tête? Il vous est déjà arrivé de rater des échéances et d être sanctionné? Vous ne savez pas à quoi correspondent les taxes? Le réseau des CCI, grâce à un nouvel outil, sécurise votre parcours de dirigeant avec l Agenda de l Entreprise. Plus d oubli possible L Agenda de l Entreprise est un échéancier en ligne personnalisable qui s adapte aux caractéristiques de votre entreprise (date de création, forme juridique, régime social et fiscal ). Il vous permet de recevoir des alertes vous indiquant au bon moment quelles sont vos obligations à venir, leurs échéances et les démarches associées. D autre part, vous avez accès à un calendrier en ligne grâce auquel vous pouvez visualiser et suivre la gestion de vos formalités tout au long de l année. Des fiches d information et de conseils L Agenda de l Entreprise vous permet également de bénéficier d un contenu synthétique d information sur chaque démarche de paiement, déclaration et sur les actions à mettre en place pour un bon développement de votre entreprise. rubrique développer votre entreprise/ suivi de la jeune entreprise LES RENDEZ-VOUS DES ENTREPRENEURS Des réunions pour vous aider dans les moments clés de votre entreprise et pour développer votre réseau! La Chambre de Commerce et d Industrie Territoriale de l Oise a développé depuis 2010, un programme de réunions thématiques : les «Rendez-vous des entrepreneurs». Il s agit de réunions gratuites, destinées aux chefs d entreprise qui souhaitent échanger entre eux ainsi qu avec des experts du monde entrepreneurial. Depuis son lancement, plusieurs thématiques ont été traitées. Nous pouvons citer, par exemple, «Améliorer sa technique de vente!», «Optimiser sa gestion de trésorerie!», «Fidéliser ses clients : une démarche stratégique!» ou encore «Booster son chiffre d affaire!». Des thématiques entrant pleinement en corrélation avec les problématiques actuelles des entreprises de nos territoires. Rompre l isolement du chef d entreprise est primordial pour développer au mieux son activité. Venez donc participer à nos rendez-vous afin d échanger et d entretenir votre réseau. Véronique MOTTI veronique.motti@cci-oise.fr L Oise économie juillet/août/septembre

16 ÉCHANGES u LES SERVICES DE LA CCI LA VAE À LA CCIT DE L OISE avec Negoventis et l École des Managers La validation des acquis d expérience (VAE) est un moyen, pour un salarié, de faire reconnaître ses compétences grâce à son expérience professionnelle. Pour l entreprise, elle représente un outil de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Les salariés peuvent entreprendre une démarche de VAE pour faire connaître leurs savoir-faire, faire évoluer leur carrière, trouver un emploi, accéder à un concours ou reprendre des études en réduisant le temps et le coût de celles-ci. Pour les entreprises également, la démarche VAE présente de nombreux avantages : valoriser les savoirs acquis par le travail et faire reconnaître le rôle formateur de l entreprise ; développer les qualifications de ses salariés, réduire les coûts et les durées de formation ; faire le La CCIT de l Oise privilégie une approche pragmatique de la gestion des ressources humaines pour aider les entreprises, et tout spécialement les PME, à répondre à leurs difficultés de recrutement, anticiper leurs besoins en personnel et mieux gérer leurs compétences. Le réseau CCI Compétences qui réunit 90 CCI et plus de 130 conseillers et conseillères sur l ensemble du territoire propose aux entreprises des interventions qui se déclinent en trois temps : Diagnostic rh - Compétences - seniors : diagnostiquer les besoins en compétences utiles au développement point sur les niveaux de qualification réels de son personnel. La VAE peut être aussi un volet d accompagnement des plans seniors dans les entreprises de plus de 50 salariés. La VAE permet d obtenir un diplôme ou titre professionnel délivré par l Etat, un diplôme délivré au nom de l Etat par un établissement d enseignement supérieur, un titre d un organisme de formation public, consulaire ou privé, un certificat de qualification professionnelle (CQP). Les certifications accessibles par la VAE sont enregistrées dans le Répertoire économique de l entreprise : DIAGRH pour un diagnostic et un accompagnement de la PME sur l ensemble de ses process RH (le recrutement, les aspects juridiques du recrutement, la formation, la rémunération, la gestion des compétences, les relations sociales, l information et la communication, le management du personnel) Diagnostic CCI Compétences pour une approche globale de la compétence dans l entreprise National des Certifications Professionnelles (RNCP). Le centre de formation et de gestion des compétences de votre CCIT propose une VAE sur ses propres titres : - Technicien, technicien supérieur et responsable en développement commercial, NEGOVENTIS Et si on développait ensemble les compétences DANS VOTRE ENTREPRISE? autour de trois axes d intervention (recrutement, formation, gestion des compétences) Diagnostic Senior pour un appui conseil aux entreprises dans le cadre de la mise en œuvre du plan national pour l emploi des seniors. Certifiez et valorisez les compétences des salariés avec les Certificats de Compétences en Entreprise : Accompagner la mise en œuvre du projet de l entreprise dans son volet ressources humaines (expertise - Chef d Entreprise Développeur PME, Ecole des Managers L accompagnement de la CCIT de l Oise consiste à analyser l expérience du candidat à la VAE, à lui apporter son soutien à la constitution du dossier, et à préparer l oral devant jury. NEGOVENTIS : Sophie AVEILLAN Ecole des managers : Aurélie JOSSE des CCI en matière de recrutement, de gestion et de reconnaissance des compétences, de formation, de tutorat ) Plateforme rh : fournir aux entreprises d un territoire, un service d appui conseil RH de proximité. Les plateformes RH sont des centres de ressources et d expertise pour fournir aux entreprises, et aux PME tout particulièrement, tous les outils et services RH utiles. Pascal CHAMPENOIS pascal.champenois@cci-oise.fr 16 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

17 u LES SERVICES DE LA CCI ÉCHANGES LA VISITE ÉNERGIE, faites le point et maîtrisez vos consommations d énergie La maîtrise de l énergie est plus que jamais une nécessité économique pour les entreprises et une exigence pour la protection de l environnement. Les entreprises l ont bien compris et cherchent à réduire leurs consommations d énergie, en changeant leurs pratiques et en investissant dans des technologies propres et sobres. La Chambre de Commerce et d Industrie Territoriale de l Oise propose des actions permettant de maîtriser sa consommation énergétique, d identifier les gisements d économies et de mettre en œuvre des actions significatives dans ce sens. Dans un premier temps, votre conseiller CCI peut réaliser une visite énergie. Cette visite permet de dresser un premier bilan de la situation énergétique de votre entreprise, d identifier des sources d économies, de vous remettre un rapport sur les énergies utilisées, les consommations annuelles et leurs coûts, les problématiques détectées, les pistes d amélioration à envisager, ou d orienter l entreprise vers des études approfondies. Ainsi, une fois la visite énergie réalisée, l entreprise a l opportunité de faire réaliser une étude (pré diagnostic ou diagnostic énergie) par un cabinet conseil et de bénéficier de subventions régionales sur ces études. La CCITO accompagne les entreprises dans la rédaction du cahier des charges de l étude et pour le montage du dossier d aides financières. La CCITO assure un suivi des études pour mutualiser les retours d expérience et, pour en savoir plus sur l efficacité énergétique et pour échanger avec des spécialistes et d autres entreprises, vous propose un club énergie. Il s agit de réunions d information technique sur différentes thématiques qui font appel à des experts (consultants, bureaux d études, centres techniques). Les interventions se veulent les plus concrètes possibles, avec apport de solutions et de préconisations. Des entreprises seront sollicitées pour apporter leur témoignage. Pôle développement durable Sandrine TANNIÈRE sandrine.tanniere@cci-oise.fr LE CLUB CAFÉS, HÔTELS, RESTAURANTS Un réseau d échanges d expériences et de bonnes pratiques La Chambre de Commerce et d Industrie Territoriale de l Oise vous propose de participer aux réunions du Club Cafés, Hôtels, Restaurants. Ce réseau d échanges de bonnes pratiques a un double objectif : créer une dynamique proposant informations et retours d expériences, inciter à l amélioration et à la modernisation des établissements. Les thèmes abordés en 2011 sont : les obligations en santé sécurité du dirigeant, l accessibilité des personnes handicapées, le social et le management. Le club est ouvert à toutes les entreprises du secteur de l hôtellerie-restauration, ressortissantes de l Oise. Pour connaître le programme des réunions rendez-vous dans la rubrique «Agenda» ou sur notre site internet cci.fr, rubrique commerçant > cafés, hôtels, restaurants. Olivia CAULIER olivia.caulier@cci-oise.fr L Oise économie juillet/août/septembre

18 ÉCHANGES uça s est passé chez nous 3 jeunes entreprises ACROTERRE (Construction maison ossature bois), CDS DESIGN (Architecture d intérieurs home staging relooking) et OZELO (Distributeur de récupérateurs d eau de pluie) présentaient leurs savoir- faire sur le stand collectif organisé par la CCIT de l Oise lors du salon de l Habitat à Beauvais du 25 mars au 27 mars Le 6 mai 2011, le club des managers de Picardie a réuni 25 «anciens» stagiaires de l Ecole des Managers de Picardie à Compiègne. A cette occasion, le président du Club, Christophe Thuillier a présenté le programme d actions pour l année à venir. Beau succès lors du forum de l emploi organisé par la Communauté de l Agglomération Creilloise et de la Communauté de communes Pierre Sud Oise, le 23 mars à Creil. Pour cette manifestation 17 entreprises ayant 35 postes à pourvoir avaient mandaté la CCI Territoriale de l Oise pour les représenter. Les conseillers d entreprises de la CCITO ont accueilli 200 visiteurs et sélectionné 98 candidats répondants aux critères des postes à pourvoir. 18 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

19 u LES ÉLUS ÉCHANGES UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE au Centre de Formation des Apprentis de Nogent-sur-Oise Le jeudi 7 avril, dans les couloirs et les allées du CFA, on ne croisait pas seulement les apprentis et leurs enseignants mais aussi nombre de chefs d entreprise. C est en effet ce jour là que se tenait le séminaire qui rassemblait l ensemble des élus de votre Chambre pour une journée de travail. Séminaire vient du mot latin seminare qui signifie semer. Tel était bien le sens de cette journée. Philipe Enjolras, qui croit beaucoup en l intelligence collective, avait tenu à organiser rapidement cette manifestation après les élections de décembre 2010 et sa propre élection le 17 février Les principaux objectifs en étaient la formation, l échange et la prospective. La formation : le passeport pour être élu consulaire Parmi les 42 élus de la CCI Territoriale de l Oise, qui vont siéger de 2011 à 2015, beaucoup sont des nouveaux. Et, même pour les «anciens», la réforme de 2010 modifie le cadre de leur action. Il était donc important de faire un point complet sur la nouvelle organisation consulaire, les missions, les compétences et le fonctionnement des CCI Territoriales ainsi que sur les obligations liées au mandat d élu consulaire. C est Remco Wallig, associé-gérant de l entreprise Sagitta, consultants en gestion publique, basée à Bordeaux, qui a assuré cet exposé et répondu aux nombreuses questions des participants. L échange : un dialogue entre les élus et les responsables de service de la Chambre Les collaborateurs de la Chambre sont en permanence à l écoute de leurs «clients» afin d améliorer les services existants et d en proposer de nouveaux. Quand on a la chance d avoir une Assemblée Générale composée de ces mêmes «clients», puisque les élus sont tous chefs d entreprise, il serait dommage de se priver de leur expérience. La journée a donc permis à l ensemble des élus de rencontrer l ensemble des responsables de service soit de façon L organisation du réseau consulaire : - un échelon national avec l ACFCI - un échelon régional avec 22 CCI Régionales (CCIR) - un échelon territorial avec 125 CCI Territoriales (CCIT) - une activité prolongée à l international par 114 Chambres Françaises de Commerce et d Industrie à l Étranger (CCIFE) réparties dans 78 pays La réforme de 2010 renforce l échelon national et les échelons régionaux mais les CCIT demeurent au cœur de la relation avec les entreprises et les commerces. Parmi les missions des CCI Territoriales : - la représentation des intérêts du monde économique dans les débats avec les institutions départementales (Préfecture, Conseil Général, Communautés de Communes ) - l accompagnement des entreprises de la création à la transmission à travers une gamme de prestations répondant aux attentes des commerces et des entreprises du département (stratégie, gestion, développement durable, technologies numériques ) - la formation à l attention des chefs d entreprises, de leurs salariés, des futurs créateurs ou repreneurs et des jeunes en prenant en compte les besoins présents et prévisibles au niveau du territoire - le développement économique des territoires et la gestion d infrastructures (comme l aéroport de Beauvais ou le port de Nogent-sur-Oise). informelle et conviviale lors des pauses et du déjeuner pris en commun au self-service du CFA, soit de façon plus organisée lors d une session de travail au cours de laquelle chaque responsable a présenté son service, ses missions et ses moyens. Ce dialogue n est pas un «one-shot» mais a vocation à se prolonger, notamment par le travail des commissions. La prospective : quelles évolutions pour l offre formation de la Chambre? Le mot formation recouvre en réalité 2 activités très différentes, avec chacune leur modèle économique. La formation en alternance (apprentissage et professionnalisation) s adresse plutôt aux jeunes. C est un système performant qui assure un excellent taux d insertion professionnelle. Il est appelé à se développer fortement dans les années à venir. Dans ce domaine, la concurrence peut s avérer coûteuse pour ceux qui dispensent les formations et contre-productive pour ceux qui en bénéficient. L avenir passe probablement par une meilleure coordination entre les différents formateurs, chacun se spécialisant dans les filières sur lesquelles il apporte la meilleure valeur ajoutée. La formation continue s adresse plutôt aux entreprises. C est un domaine très concurrentiel dans lequel la CCI Territoriale de l Oise propose des prestations d un excellent rapport qualité-prix. Prestations reconnues mais insuffisamment connues des entreprises qui n ont pas suffisamment le réflexe CCITO. Dès la rentrée 2011, un effort important sera fait pour promouvoir les offres de la CCITO auprès de ses prospects. C està-dire auprès de chacun d entre vous! L Oise économie juillet/août/septembre

20 PRATIQUE u JURIDIQUE EXPERTISE JURIDIQUE g Le statut de votre conjoint dans l entreprise Votre conjoint participe de manière régulière à l activité de votre entreprise : le choix d un statut est obligatoire. Il doit opter pour l un des 3 statuts suivants : conjoint collaborateur, conjoint salarié, conjoint associé. Cette obligation concerne les conjoints mariés et, depuis le 6 août 2008, les personnes liées par un pacte civil de solidarité (PACS). Les concubins ne peuvent pas être conjoints collaborateurs. Malgré tout, ceux-ci peuvent encourir une sanction pour travail dissimulé en cas d activité régulière sans statut. Ils peuvent opter pour une affiliation volontaire au RSI ou à la MSA (s il s agit d une activité agricole) en tant que personne participant à l activité. Quelles options pour votre conjoint? Conjoint collaborateur* Pour que votre conjoint puisse choisir le statut de conjoint collaborateur : - Vous devez exercer votre activité en entreprise individuelle, ou être le gérant majoritaire ou appartenir à un collège de gérance majoritaire d une SARL, EURL ou SELARL qui comporte moins de 20 salariés, - Votre conjoint doit exercer une activité régulière dans l entreprise familiale sans être rémunéré, - Il ne doit pas avoir la qualité d associé, - Vous devez être mariés ou liés par un pacte civil de solidarité (PACS). Il est alors affilié au RSI ou la MSA, il bénéficie de la qualité d ayant-droit en ce qui concerne l assurance maladie-maternité. Il ne cotise pas pour l assurance maladie. Il verse pour la retraite de base, la retraite complémentaire et l invalidité-décès, et bénéficie en contrepartie de droits propres pour sa retraite. Il peut accomplir des actes de gestion et d administration pour les besoins de l entreprise sans engager sa responsabilité personnelle. En cas de cessation d activité, votre conjoint peut poursuivre l exploitation pendant 3 ans même s il ne possède pas personnellement la qualification professionnelle requise. Attention! Ce statut ne lui ouvre pas de droits à l assurance chômage. Conjoint salarié* Pour choisir le statut de conjoint salarié : - Il doit être titulaire d un contrat de travail dans votre entreprise, - Vous devez lui verser un salaire correspondant à sa catégorie professionnelle ou égal minimum au SMIC. Il est alors affilié au régime général. Il bénéficie des mêmes droits et obligations que tout salarié. Conjoint associé* Votre conjoint est associé dès lors qu il possède des parts sociales de votre société. Il est affilié personnellement au même régime que le vôtre en tant que travailleur indépendant pour sa protection sociale obligatoire. Il bénéficie des mêmes droits que le chef d entreprise et que tout associé non salarié. Il n a pas d ouverture de droits à l assurance chômage au titre de ce statut. * Ces statuts sont possibles pour le conjoint d un auto-entrepreneur. Attention! Même si votre conjoint exerce hors de l entreprise une activité salariée (quelle que soit la durée et y compris à temps plein) ou non, il a l obligation de choisir un statut pour son activité régulière dans l entreprise. Quelles cotisations pour votre conjoint? Votre conjoint est collaborateur Ses cotisations sont calculées uniquement pour la retraite de base, la retraite complémentaire et l invalidité-décès. Votre conjoint est salarié de votre entreprise Ses cotisations sont calculées sur sa fiche de paie sur la base de sa rémunération selon les mêmes modalités et taux que ceux applicables à tous les salariés. Votre conjoint est associé Ses cotisations sont calculées sur la base de son revenu professionnel dans l entreprise selon les mêmes modalités de paiement que pour vos cotisations. Il effectue une déclaration de revenu professionnel chaque année. Les cotisations sociales versées pour votre conjoint sont déductibles du revenu imposable de votre entreprise. A qui s adresser pour déclarer votre conjoint? L option pour le statut de conjoint collaborateur ou associé doit être réalisée par vous auprès du CFE dont dépend votre entreprise. Cette formalité peut être réalisée soit lors de la création de l entreprise, soit ultérieurement, mais dans ce cas, elle doit avoir lieu dans les deux mois suivant le début de la participation de votre conjoint dans l entreprise. Si vous optez pour le statut de conjoint salarié, les formalités déclaratives sont à effectuer auprès de l URSSAF. Textes de référence : - loi n du 2 août 2005 en faveur des PME - décret n du 1er août décret n du 11 décembre art. L du code de commerce Formalités des entreprises-cfe Elisabeth BOUVART direction.formalite.entreprises@cci-oise.fr 20 L Oise économie juillet/août/septembre 2011

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