Synthèse de la campagne 2006

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1 Synthèse de la campagne 2006

2 Lexique... 3 Préalable... 4 Introduction... 5 I.Présentation de la zone étudiée... 6 I.1-Récapitulatif des indicateurs considérés pour la sectorisation de la zone d étude... 6 I.2-Cartographie des secteurs étudiés et plan d échantillonnage... 7 II. Méthode d échantillonnage selon MODECOM TM... 7 III. Caractérisation des Ordures Ménagères Résiduelles... 9 IV. Potentiel du gisement valorisable par recyclage V. Caractérisation de la Collecte Sélective VI. Efficacité de la Collecte Sélective par rapport aux ratios d Éco-Emballages VII. Comparaison avec les caractérisations de France Métropolitaine, d autres DOM et de La Réunion VIII. Analyses spécifiques VIII -1 Le PCI VIII -2 Le taux d humidité VIII -3 Les analyses physico-chimiques IX. Caractérisation des Déchets Verts et Encombrants Conclusion... 17

3 Lexique DÉFINITIONS AV BAV CS D3E DV ENC EPCI Fines MODECOM OM OMR PAP PCI PEDMA Recyclage SAR SCOT SDADD TER Valorisation Apport Volontaire Borne d Apport Volontaire destinée à collecter les déchets valorisables par recyclage Collecte Sélective - Déchets valorisables des OM par recyclage collectés par un système séparatif des OMR Déchets D Équipements Électriques et Électroniques Déchets Verts Encombrants Établissements Publics de Coopération Intercommunale Éléments de taille inférieure à 20 mm, récupérés lors des criblages primaire et secondaire. MODE de Caractérisation des Ordures Ménagères Ordures Ménagères - ensemble des déchets produits par l activité des ménages ainsi que ceux des collectivités, commerces et bureaux collectés en PAP ou en points de regroupements Ordures Ménagères Résiduelles - ensemble des OM ne constituant pas des déchets valorisables par recyclage Porte à Porte Pouvoir Calorifique Inférieur Plan d Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés Réintroduction directe d'un matériau dans son propre cycle de production en remplacement, total ou partiel, d'une matière première neuve (Source : Norme NF X ) Schéma d Aménagement Régional Schéma de Cohérence Territoriale Schéma d Aménagement et de Développement Durable Tableau Économique de La Réunion Terme générique recouvrant le réemploi, la réutilisation, le recyclage ou la régénération, la récupération d énergie des déchets (source : ADEME) 3/18

4 Préalable Afin que l objectivité avec laquelle a été menée cette étude selon la méthode normalisée MODECOM TM l interprétation de ses résultats, nous attirons votre attention sur les points suivants élaborée par l ADEME reste entière concernant - Les résultats exprimés dans la présente étude sont des gisements. - Un seuil de captation par catégorie et sous catégorie doit être appliqué au gisement pour disposer des potentiels par filière de valorisation. - Les seuils de captation seront déterminés dans la révision du PEDMA avec des contraintes techniques, économiques, environnementales et réglementaires. - L orientation par catégorie et sous catégorie de déchets dans les filières de valorisation sera déterminée par la révision du PEDMA. - Les résultats exprimés dans le présent document doivent être interprétés avec précaution. 4/18

5 Introduction Dans le cadre de la deuxième révision du Plan d Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PEDMA) de La Réunion, la connaissance de la composition et des caractéristiques du gisement des ordures ménagères est nécessaire pour la mise en œuvre de leur gestion raisonnée. Cette caractérisation permettra également d évaluer les collectes sélectives existantes. La méthode normalisée MODECOM TM (MODE de Caractérisation des Ordures Ménagères), élaborée par l ADEME, permet de caractériser les déchets à l échelle d un territoire et de les comparer à ceux d autres zones étudiées en assurant la garantie de validité des résultats. Cette méthode, déjà utilisée en juillet 1997, a été reconduite en 2006 afin de permettre aux différents acteurs d analyser l évolution du gisement, d établir un point d avancement relatif aux actions programmées dans le PEDMA et d axer les futurs projets en les dimensionnant par rapport aux données quantitatives et qualitatives recueillies. La représentativité des résultats est liée au nombre d analyses. L étude 2006 a été réalisée avec 53% d échantillons de plus que celle effectuée en 1997 à périmètre identique. En effet, un total de 30 échantillons ont été réalisés en 1997 sur les Ordures Ménagères et 64 au total ont été effectués concernant le même flux en Afin d avoir une approche globale, les flux d Ordures Ménagères (OM), composées des Ordures Ménagères Résiduelles (OMR) et de la Collecte Sélective (CS), des Encombrants (ENC) et des Déchets Verts (DV) ont fait l objet d une analyse sur un an (mars 2006 à mars 2007) pour considérer les deux saisons climatiques de l île. De plus, des sous-catégories ont été ajoutées à la nomenclature MODECOM TM afin de disposer d éléments chiffrés concernant les déchets faisant partie du Plan de Prévention des déchets, établi par le Ministère de l Écologie et du Développement Durable en 2004, et ainsi de suivre leur évolution. Durant l étude de 2006, trois événements majeurs sont intervenus et ont eu des impacts sur le déroulement de cette campagne de caractérisation : - La fermeture de la route du littoral suite à l éboulement de la falaise de mars 2006 a eu pour conséquences des annulations et des reports d échantillonnages prévus dans le Nord et l Est de l île. Cet événement a eu pour incidence un retard concernant la date de fin prévue sur les échantillons de la période humide de l étude sans entraîner cependant de variations dans les résultats. - La lutte contre le vecteur du Chikungunya a engendré des opérations de nettoyage considérables concernant les Déchets Verts et les Encombrants et a entraîné une augmentation des collectes et des volumes de ces déchets. Les gisements n étant pas représentatifs de la situation normale et donc non significatifs, il a été décidé en accord avec le Comité de Pilotage de décaler leur caractérisation après la période de stabilisation de ces flux. - Le changement de fréquence de collecte concernant les déchets issus de la Collecte Sélective sur la CINOR (Communauté Intercommunale du NORd) et le TCO (Territoire de la Côte Ouest) (1 fois par semaine à 1 fois par quinzaine) a également été pris en compte dans la présente étude. Ce changement impliquant une durée de stabilisation de six mois, l analyse des résultats a pris cette période en considération. La méthode utilisée et les résultats obtenus lors de cette deuxième campagne de caractérisation des ordures ménagères de l Île de La Réunion selon MODECOM TM sont synthétisés dans le présent document. 5/18

6 I. Présentation de la zone étudiée La zone d étude couvre l ensemble des 24 communes de l Île de La Réunion. Les facteurs climatiques, les caractéristiques de la population réunionnaise ainsi que les différents types de collecte considérés ont permis d obtenir une sectorisation en 9 zones d étude homogènes. I.1-Récapitulatif des indicateurs considérés pour la sectorisation de la zone d étude Indicateurs Sources Résultats Pluviométrie répartie sur l année Pluviométrie répartie selon une ligne Nord- Sud-Est Les grandes communes comportent toutes une zone urbaine (U), semi-urbaine (SU) et rurale (R) Habitat collectif représenté en centre-ville Population répartie sur 5 EPCI 20% de la population vit dans les Hauts, 80% dans les bas Communes qui concentrent le plus d habitants : 2 communes par EPCI Météo France 2004 INSEE 1999 INSEE 1999 SCOT 2004 SAR saisons climatiques : humide et sèche 2 zones climatiques : humide et sèche 3 types d habitats : U, SU, R (et collectif pour les grandes villes) Répartition de la population suit la densité de population Activités économiques concentrées sur 7 communes de l île Activité touristique concentrée sur l Ouest Augmentation des tonnages OM et emballages OM, CS, DV et ENC collectés en PAP, AV ou BAV à des fréquences variables DV et ENC en collecte séparative ou en mélange SDADD 2005 INSEE 1999 TER 2005/2006 EPCI 2002 à zones géographiques d activités économiques Tonnages collectés suivent répartition de la population 2 zones de flux de déchets (PAP et BAV) DV et ENC échantillonnés en collecte séparative et en mélange 6/18

7 8D 1 D 1 D I.2-Cartographie des secteurs étudiés et plan d échantillonnage Selon la méthode MODECOM TM, les 9 secteurs définis selon les critères cités précédemment et le plan d échantillonnage réalisé lors de la campagne 2006 sont représentés ci-après : Le Port Saint-Denis 8 D, 4 SU, 4 R 1 D, 1 SU, 1 R 1 D 1 SU 1 D 1 SU Saint-Benoît 8 D 4 SU 4 R D 1 SU 1 R + 1 R TOTAL 64 échantillons 12 échantillons 12 échantillons Guillaume 1 R 1 R 1 R Saint-Leu 4 SU 4 R Caractéristiques de chaque secteur étudié : o secteur 1 : zone sèche urbaine PAP o o o o o o o o secteur 2 : zone sèche semi-urbaine PAP secteur 3 : zone sèche rural PAP secteur 4 : zone humide urbaine PAP secteur 5 : zone humide semi-urbaine PAP secteur 6 : zone humide rural PAP secteur 7 : zone humide urbaine BAV secteur 8 : zone humide semi-urbaine BAV secteur 9 : zone humide rural BAV Saint-Pierre 8 D 4 SU 4 R 1 D 1 SU 1 R D : secteur Dense SU : secteur Semi Urbain R : secteur Rural LÉGENDE OMR et CS 1 D 1 SU 1 R Déchèterie ENC 1 SU DV + DV et ENC en mélange 1 SU 7/18

8 II. Méthode d échantillonnage selon MODECOM TM Les échantillons ont été prélevés dans les différents exutoires de l île selon les flux étudiés : - Les trois centres de tri de l île ont permis d échantillonner la Collecte Sélective en Porte à Porte et un lieu de regroupement a été mis en place pour les BAV. - Les deux centres d enfouissement et le quai de transit du Port ont été les lieux des échantillons des Ordures Ménagères Résiduelles, des Encombrants et des Déchets Verts collectés en PAP. La prise et le mélange au grappin ont permis de garantir la collecte aléatoire des déchets concernés et le poids des échantillons : kg minimum pour les Ordures Ménagères Résiduelles kg minimum pour la Collecte Sélective Concernant les Déchets Verts et les Encombrants, les échantillons ont été réalisés sur des bennes prises au hasard et correspondant au choix de circuit souhaité. Les bennes entières concernées ont été caractérisées. Les opérations de tri, de caractérisation et d analyses Caractérisation des OMR et de la CS Quatre trieurs et un responsable ont assuré : - Le tri selon les 13 catégories et 44 sous-catégories de l échantillon ; - La pesée des catégories et sous-catégories triées et le renseignement des fiches correspondantes ; - Le prélèvement de 7 kg dans chaque catégorie et de 3,5 kg pour chaque sous-catégorie pour la mise à l étuve afin de déterminer les taux d humidité ; - Le prélèvement d échantillons pour la détermination des analyses physico-chimiques (PCI et teneurs en éléments chimiques) Caractérisation des DV et ENC Concernant ces flux, les opérations suivantes ont été réalisées : - Pré tri des déchets lourds avec une pelle mécanique (électroménagers, gros troncs etc..) ; - Tri des déchets de taille moyenne à petite par deux trieurs au sol ; - Renseignement des fiches de caractérisation des DV et ENC par un superviseur. Opération de tri des échantillons La classification retenue pour la caractérisation de ces flux par le Comité de pilotage est la suivante : Les ENC triés selon 6 catégories : Le bois, les incinérables, les D3E, les métaux, les inertes seuls et le refus. Les DV triés selon 5 catégories : Les déchets de jardin ligneux, les déchets de jardins verts, les déchets de jardin encombrants, les Déchets de cuisine et le refus. La détermination du PCI a été réalisée par le laboratoire SOCOR en métropole pour les OMR, la CS et les DV par catégorie et par zone climatique. La Matière Organique Totale des fines a été déterminée par le CIRAD de l Ile de La Réunion et les teneurs en éléments physico-chimiques ont été calculées pour chaque catégorie triée à partir des données de référence de l ADEME de /18

9 III. Caractérisation des Ordures Ménagères Résiduelles Composition des Ordures Ménagères Résiduelles L analyse des OMR ne révèle pas de différence significative selon les deux saisons climatiques étudiées. Sur l ensemble de la campagne de caractérisation le ratio des OMR représente 313 kg/hab/an. La composition des Ordures Ménagères Résiduelles sur poids humide est caractérisée par les gisements suivants: % des déchets sont potentiellement valorisables par recyclage à partir du référentiel Éco-Emballages, - 28% de déchets sont potentiellement valorisables par compostage (sans le papier ni le carton), - 55% d autres déchets dits ultimes ou pour lesquels les filières de valorisation ne sont pas encore mises en place (y compris les textiles et les complexes). Catégories de déchets présents dans les OMR pouvant être valorisés Représentation de la composition des OMR-2006 Facteurs pouvant expliquer cette composition «riche» en matériaux valorisables : - méconnaissance ou mauvaises applications des consignes de tri par les ménages ; - dotation de bacs de collecte de CS non adaptée aux besoins (taille, nombre) ; - non compréhension par le consommateur de la nécessité du tri ; - le type de collecte mis en place pour la CS.; - le changement de fréquence de la collecte sélective sur certaines communes. L analyse de la part des déchets potentiellement valorisables se trouvant dans les OMR par rapport au gisement total (OMR + CS pour chaque catégorie) montre que le niveau de captage par la Collecte Sélective des différents matériaux recyclables est en moyenne de 10%. En effet, le gisement potentiel restant à prélever pour leur valorisation par recyclage s élève à : - 81% pour le papier : les catégories Imprimés Non Adressés et autres papiers sont les plus présents ; - 85% pour le carton, - 95% pour les plastiques ; - 93% pour les métaux : notamment les emballages métalliques ferreux. 9/18

10 IV. Potentiel du gisement valorisable par recyclage Détail des sous-catégories des déchets présents dans les OMR potentiellement valorisables par le recyclable selon le référentiel Éco-Emballages : Bouteilles transparentes PET Bouteilles et flacons polyoléfines Bouteilles et flacons opaques PET Total 1,70% 0,84% 0,12% 2,66 % Journaux Magazines Autres papiers Imprimés non adressés Emballages papier Total 2,82% 1,51% 5,64% 3,00% 0,15% 13,12% Matériaux non soutenus par Éco-Emballages mais recyclés. Emballages cartons plats Emballages cartons ondulés Total 4,77% 3,23% 8,00% Emballages métaux ferreux Emballages aluminium Total 2,04% 0,42% 2,46% Concernant le verre, le référentiel Eco-Emballages considère les emballages en verre soit 3,69%. Selon le référentiel Éco-Emballages, 17% du gisement des OMR est constitué par des déchets potentiellement valorisables par recyclage. 10/18

11 V. Caractérisation de la Collecte Sélective Composition de la Collecte Sélective Sur l ensemble de la campagne de caractérisation, le ratio de Collecte Sélective représente 19 kg/hab/an. Le papier représente 50% du gisement de la Collecte Sélective. À noter que le système de collecte en Bornes d Apport Volontaire mis en place dans une partie de la zone humide capte essentiellement ce type de déchets pour cette zone. Les métaux sont très peu représentés dans la composition de la Collecte Sélective. La qualité de la Collecte Sélective - 93% en moyenne sur les deux saisons de ce gisement est constitué de matériaux recyclables en adéquation avec les préconisations données pour le tri sélectif des déchets. Ce fort taux dans la composition de la Collecte Sélective dénote un tri majoritairement bien effectué. Toutefois, la qualité du tri est à améliorer dans la zone rurale et les habitats collectifs. - La qualité du gisement de la zone humide est supérieure à celle de la zone sèche. En effet, une présence de 13% de déchets indésirables dans la CS a été constatée dans la zone sèche (8% en zone humide). Représentation de la composition de la CS-2006 Les déchets putrescibles et le verre sont des déchets constituant une partie des déchets indésirables de la CS. L incitation au compostage des déchets putrescibles et à l utilisation des Bornes d Apport Volontaire pour le verre permettraient de disposer d un gisement de Collecte Sélective de meilleure qualité. 11/18

12 VI. Efficacité de la Collecte Sélective par rapport aux ratios d Éco-Emballages Les ratios définis par le barème D d Éco-Emballages permettent de disposer de données de référence nationales concernant les potentiels de valorisation réalisables par matériau. Les ratios moyens déterminés lors de la caractérisation de 2006 sont représentés ci-dessous et nous permettent d avoir un positionnement de l efficacité de la CS à l Ile de La Réunion. 12/18

13 VII. Comparaison avec les caractérisations de France Métropolitaine, d autres DOM et de La Réunion Les études de caractérisation selon la méthode MODECOM TM réalisées à ce jour concernaient uniquement les Ordures Ménagères. Afin de comparer les résultats de l Île de La Réunion de la campagne 2006 aux résultats de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Métropole (1993) et de la campagne de 1997 de La Réunion, les résultats concernant le flux OM (OMR + CS) ont été pris en compte. Les déchets recyclables sont plus présents dans le gisement d OM de l Ile de La Réunion de 2006 qu en Ce constat dénote un changement des habitudes de consommation. En effet, cette augmentation de déchets recyclables doit être due à une consommation de plus de produits emballés avec des matières recyclables. La diminution du verre dans le gisement d OM peut être expliquée par la mise en place d une collecte séparative en BAV et du remplacement de certains emballages par du plastique, notamment pour les bouteilles de sodas. Une augmentation des volumes de plastiques est d ailleurs à noter entre 1997 et 2006 dans l île. La part de déchets papiers (34%) dans les OM de la campagne 2006 est largement supérieure à celle obtenue lors des caractérisations précédentes (9% en moyenne pour les autres études). Des caractérisations plus récentes sur les autres territoires permettraient de définir si ce gisement de papiers est propre à l Ile de La Réunion ou s il fait partie d une tendance générale de consommation. La proportion de déchets cartons a également largement augmenté dans le gisement par rapport à 1996 et dépasse les taux des autres départements et de la métropole. Les comparaisons faites ci-dessus sont à interpréter avec précaution. En effet, les résultats des autres caractérisations concernées datent de plus de 10 ans et aucun système de collecte séparative n était alors mis en place. Concernant les autres DOM, la caractérisation n a considéré qu une saison climatique. Des données plus récentes permettraient de comparer les gisements d OM, OMR et CS de façon plus efficace. 13/18

14 VIII. Analyses spécifiques La détermination des PCI et du taux d humidité des déchets est importante pour évaluer la possibilité de mise en place d un traitement par incinération de ceux-ci et de choisir le mode d incinération (avec ou sans combustible d appoint). VIII -1 Le PCI Sur l ensemble de la campagne de caractérisation, les déchets présentant un fort PCI sont : - le plastique avec cal/g sur sec ; - les complexes avec cal/g sur sec ; - les textiles sanitaires avec cal/g sur sec ; - les textiles avec cal/g sur sec. Le PCI moyen déterminé dans la présente étude est de cal/g. Il est 1,09 fois inférieur à celui déterminé en 1997 à La Réunion, soit cal/g. VIII -2 Le taux d humidité Le taux moyen d humidité déterminé pour 2006 est de 20%. Ce taux est plus faible que celui déterminé lors de la caractérisation de 1997 à La Réunion. Celui-ci était de 30% en moyenne en L analyse des résultats montre que les taux d humidité les plus élevés sont ceux du secteur rural et de la zone sèche car ces secteurs présentent une part de déchets putrescibles plus élevée que dans les autres secteurs. En effet, les déchets putrescibles comportent un taux d humidité avoisinant les 40%. VIII -3 Les analyses physico-chimiques L analyse physico-chimique des catégories de déchets triés permet de mettre en évidence certaines caractéristiques utiles pour l incinération et le compostage : - 40 % en matière sèche de carbone dans les OM, dû à la quantité importante de papiers dans le gisement (moyenne nationale de 33,4% en 1993). - Un pourcentage de Matière Organique Totale supérieure à celui de la métropole : 74% à la Réunion en 2006 et 59% en 1993 en métropole. - Des teneurs moyennes inférieures aux données nationales ADEME de référence de 1993 pour : L azote : 5,95 g/kg en 2006 et 7,3 g/kg en 1993; Le plomb : 409,53 mg/kg en 2006 et 795 mg/kg en 1993 ; soit 2 fois inférieure ; L arsenic : 1,59 mg/kg en 2006 et 5 mg/kg en 1993 ; soit 3 fois inférieure. - Une teneur en mercure 5 fois supérieure à la moyenne nationale (15,65 mg/kg en 2006 et 3 mg/kg en 1993) - Concernant le chlore, le soufre et le cadmium, leurs teneurs dans les Ordures Ménagères étudiées correspondent aux moyennes nationales. 14/18

15 IX. Caractérisation des Déchets Verts et Encombrants La collecte en Porte à Porte en mélange et séparative pour les Encombrants et les Déchets Verts, ainsi que leurs Apports Volontaires en déchèteries ont été caractérisés. Les ENC en collecte séparative 1. Plus de 60% des encombrants collectés en PAP sont des déchets potentiellement valorisables. La collecte des ENC en déchèteries révèle une composition en métaux moins importante que les ENC collectés en PAP, du fait de la présence de bennes spécifiques aux métaux sur les sites. Les ENC en déchèteries présentent plus de bois et de mobiliers dans leur gisement. La collecte séparative apporte un gisement de meilleure qualité concernant les déchets encombrants. 2. Les ENC collectés en mélange Les déchets verts représentent un tiers du gisement sur les collectes en mélange (DV + ENC). 3. Les déchets ENC considérés comme potentiellement valorisables sont présents à hauteur de 7% dans le mélange, 4. soit 30% du gisement total des ENC collectés en mélange (DV + ENC) /18

16 Les DV en collecte séparative Tontes, feuilles Troncs et branches volumineux Branches petites et moyennes La catégorie des déchets de jardins verts est la plus présente dans le gisement de DV en collecte PAP en mélange et en déchèteries. Les autres fermentescibles (fruits et épluchures) sont présents uniquement dans les DV collectés en déchèteries. 16/18

17 Conclusion Cette campagne de caractérisation selon la méthode MODECOM TM a permis de déterminer, de quantifier et de qualifier les flux d Ordures Ménagères Résiduelles, de Collecte Sélective, d encombrants et de déchets verts effectifs sur l Île de La Réunion. Les Ordures Ménagères contiennent 17% de matériaux potentiellement valorisables par recyclage selon Éco-Emballages et plus de 28% de déchets valorisables par compostage (sans les papiers et les cartons). La Collecte Sélective, opérationnelle sur l ensemble de l île depuis 2004, permet de valoriser une partie des matériaux type papiers / cartons / plastiques / métaux, mais sur le gisement potentiel existant dans les ordures ménagères, plus de 80% du gisement se trouvent dans les OMR. 50% des déchets issus de la Collecte Sélective sont constitués de papiers. De même, cette étude a permis de mettre en évidence l existence d une part non négligeable d encombrants pouvant être valorisés, tel que les D3E (26% du poids humide), les métaux (34% du poids humide) mais également le bois (à hauteur 10% en poids humide). Les Déchets Verts collectés sont essentiellement composés de déchets verts de jardin, facilement valorisables par compostage à la source. Le calcul du PCI et les analyses physico chimiques associés à l hétérogénéité de la composition des échantillons ont permis de mettre en évidence que le PCI moyen des OMR est de cal/g. Il est 1,09 fois inférieur à celui déterminé en 1997 à La Réunion, soit cal/g. Le taux moyen d humidité est de 20% en Celui-ci est plus faible que celui déterminé pour la Réunion en 1997, soit 30% en moyenne. Les analyses physico-chimiques montrent un pourcentage de Matière Organique Totale et une teneur en carbone supérieurs à ceux de la moyenne nationale. Des teneurs en Éléments Traces Métalliques inférieures aux moyennes de la métropole de 1993 pour l azote, le plomb et l arsenic. En définitive, la Collecte Sélective permettrait de valoriser une partie des déchets mais les gisements potentiels encore présents dans les Ordures Ménagères Résiduelles et les résultats de la composition de la CS montrent qu elle est à optimiser tant quantitativement que qualitativement. L utilisation de Bornes à Verre et le compostage sont des pratiques à systématiser chez les ménages. De plus, de nouvelles filières de valorisation pour le bois, les textiles et les D3E sont à mettre en place ou à structurer compte tenu des gisements existants. 17/18

18 F/02-V1 18/18

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