Les conseils de bonnes pratiques dispensées aux stagiaires sont extraits des recommandations de l HAS.

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1 Objectif Comprendre ce que l on entend par «Culture gérontologique»? Savoir la définir Maîtriser le cadre de l'intervention médico-sociale en gérontologie: légitimité éthique et déontologie Identifier des éléments clés pour permettre la prise de décision : acquisition de méthodes et d outils, place de chaque professionnel médical et social. Organiser le suivi et l'accompagnement des situations. Connaître les droits et obligations matière de prise en charge Recommandations de L ANESM. Etre capable de se situer au mieux dans l accompagnement des personnes fragilisées dans le contact quotidien. Contribuer à la qualité des relations de la personne Développer des comportements positifs dans la relation à l autre et avec son entourage, par un comportement adapté. Se remettre en cause et prendre du recul par rapport à certaines situations vécues Savoir anticiper, gérer et maîtriser les situations délicates Moyens pédagogiques Il s agit de fournir aux soignants prenant en charge des patients agées et/ou dépendantes, les ressources pédagogiques nécessaires pour mettre en œuvre une relation de soins centrée sur le patient. - Videos : Carpe Diem, Thérapies non médicamenteuses, Naomi Feil - Exercices de mises en situations Références Les conseils de bonnes pratiques dispensées aux stagiaires sont extraits des recommandations de l HAS. Les recommandations de l'anesm pour de. RECOMMANDATIONS POUR LA QUALITE DE VIE EN EHPAD La partie communication, relation d aide s inspire des écrits de Karl Rogers. Malette MOBIQUAL bientraitance Concept «Carpe Diem» Approche de la personne agée démente selon Naomi Feil et Humanitude Page 1 sur 5

2 Programme PREMIER JOUR Définition du concept de Culture gérontologique et les recommandations de Construire une définition de la bientraitance est difficile. Il faut contourner les deux obstacles suivants : le problème de la normalité et le piège de la maltraitance. La bientraitance est liée à ce qui est "normal" Mais que signifie exactement "normal"? Ce qui est normal pour les uns ne l'est peut-être pas pour d'autres. La normalité dépend de beaucoup de paramètres comme la région ou le pays dans lequel on vit, les habitudes et la classe sociale, le niveau de vie, l'actualité, etc. La bientraitance n'est pas le contraire de la maltraitance Définir "bientraitance" par son contraire empêcherait de se poser les questions adéquates. Cela éviterait d'entamer le vrai débat de l'attitude du soignant au quotidien. 1. L aspect juridique Les conséquences de la maltraitance Les aspects réglementaires et éthiques : Ce que la loi 2002 a changé Le texte donne une définition élargie du concept. Ainsi a-t-il été précisé que la maltraitance pouvait être "acte" ou "omission", pouvant porter atteinte à la vie, l intégrité corporelle ou psychique d une personne. Une définition qui va bien au-delà de la conception généralement admise et qui ne recouvrait jusqu alors que les violences physiques. La loi prend en compte le risque de maltraitance dite institutionnelle, conséquence, le plus souvent, d un déni du droit des usagers. "Plan pour la bientraitance et pour la lutte contre la maltraitance" des personnes âgées dépendantes d avril 2007 Page 2 sur 5

3 La législation sur la maltraitance Lois du 02 janvier et du 04 mars 2002 Le code pénal (violences et abus de faiblesse sur personnes vulnérables) la loi du 11 février Obligation de dénonciation Les limites du secret professionnel La charte des droits et libertés de la personne âgée Les recommandations de l'anesm pour de. RECOMMANDATIONS POUR LA QUALITE DE VIE EN EHPAD Les différentes formes de maltraitance : Classification internationale 7 formes de maltraitance : Violence physique Violence psychologique Violence financière ou matérielle Violence médicamenteuse Violation des droits civiques Négligence active Négligence passive Ce qui favorise la maltraitance Relations de violence : origines, causes, conséquences Ce qui permet de voir qu une personne la subit. Pourquoi une personne maltraitée ne dénonce pas? La maltraitance involontaire et la recherche de la bientraitance: - Ce qui favorise la maltraitance involontaire. L incompréhension d une demande, la fatigue causée par une mauvaise utilisation des «performances» de la personne handicapée, le stress, engendré par le fait de ne pas savoir si ce que l on fait est ce que l autre attend, et la réponse décalée de l autre, lorsque la communication ne passe pas, amène souvent à une situation de maltraitance involontaire. Page 3 sur 5

4 DEUXIEME JOUR Promouvoir la bientraitance en identifiant le vécu et les besoins L objectif est de professionnaliser les équipes autour de l amélioration de la prise en charge des personnes âgées ou des personnes dépendantes Pour individualiser cette prise en charge il est nécessaire de mieux évaluer les besoins et d identifier le rôle de chacun Les rôles spécifiques des professionnels, le cadre de l intervention médico-sociale : légitimité, éthique, déontologie. Évaluer les besoins L évaluation de ces besoins passe par l acquisition ou le perfectionnement de connaissances en matière : De psychologie de la personne âgée et des pathologies liées au vieillissement ; De la psychologie du handicap D adaptation des projets de vie et d animation aux besoins des Rappel des besoins fondamentaux Le besoin de se savoir aimer et de pouvoir aimer en liberté Le besoin d'être écouté et entendu Le besoin de pouvoir exprimer son ressenti sans être humilié ou réprimé Le besoin d'être en sécurité, d'avoir des structures, des limites claires et constantes auprès de la même personne Le besoin qu'on respecte son propre rythme Le besoin d'être stimulé, d'expérimenter, d'évoluer Le besoin de se récréer, de se divertir, d apprendre Le besoin de communiquer, d'être en relation avec d'autres personnes Le besoin d'être entouré par une équipe compétente Outre ces besoins cités, il existe évidemment des besoins physiologiques (se nourrir, dormir,...) qui doivent être respecté. Rappel sur les démences et comment faire face à leurs principaux troubles Agressivité Déambulation Désorientation Page 4 sur 5

5 Troisième jour Maîtriser certaines approches relationnelles Acquérir des techniques de communication (verbales et non verbale) pour développer un comportement positif et bienveillant envers nos patients et usagers- Relation et langage Attitudes dans une relation d aide Relation verbale ou non-verbale Notion de respect et de dignité Savoir gérer son stress et ses émotions et connaître ses limites Échanges, conseils et règles à respecter Reconnaître le rôle et l importance de chacun et respecter son travail Stimuler la participation de tous les membres de l équipe aux projets de vie, de soin et d animation Organiser des temps de parole collectifs et individuels Oser dire ce qui ne va pas, mais surtout oser dire ce qui va bien Débriefing autour de situations rencontrées, des mises en pratiques des enseignements de la première session : Difficultés rencontrées, Expériences d entrée en contact avec les personnes désorientées Changements des habitudes professionnelles Comment envisager le changement au sein des institutions Transmission de la formation Comment faire passer le message de la philosophie de la bientraitance aux équipes rencontrées Retour sur le positionnement professionnel. Le positionnement dans la relation professionnelle La place de l affectif dans la relation avec les personnes âgées Se protéger de la surcharge émotionnelle tout en restant en relation Savoir décoder et désamorcer les situations d agressivité et de violence Savoir poser les limites de sa fonction et ses limites personnelles Rester vigilant par rapport au risque de maltraitance En tant que soignant, comprendre ses réactions émotionnelles face aux différents modes d expression agressive Page 5 sur 5