La gratuité de l école primaire entravée par les directeurs

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1 Le Financier d Afrique HEBDOMADAIRE DU MONDE ECONOMIQUE ET FINANCIER * N 334 DU 3 SEPT * PRIX - CAMEROUN : 400 F CFA - CONGO/GABON : 500 F CFA «Aucune Nation ne naît grande, les grandes Nations sont l oeuvre de leurs citoyens.» M. Luther King. RENTRÉE SCOLAIRE 2013 La gratuité de l école primaire entravée par les directeurs Malgré la suppression des frais de scolarité dans l enseignement de base public décrétée en 2001, les parents dépensent encore d importante somme d argent pour la scolarité de leurs enfants. Pour faciliter la tâche aux parents, le gouvernement a étoffé la carte scolaire avec une centaine d écoles primaires, 73 collèges d enseignement secondaire général, 54 collèges d enseignement technique; harmonisé et revue à la baisse les prix des livres scolaires sur l ensemble du territoire. Pp. 6-7 MARCHÉ FINANCIER La bourse de Libreville lance son compartiment action avec Siat Gabon P. 12 DÉBAT Un enseignant conteste le classement CRÉDITS BANCAIRES 146 milliards de Fcfa de crédits supplementaires en 2012 des établissements scolaires P. 8 P. 5 Directeur de Publication : Boniface Tchuenkam - Tél. : lefinancierdafrique@yahoo.fr

2 D es mots et des chiffres FENÊTRE La nécessité d un équilibrage du monde Boniface Tchuenkam D epuis la chute du mur de Berlin et de l empire soviétique en 1989, le monde ne connaissait qu un son de cloche qui venait de l Ouest. Heureusement que depuis quelque temps, sous l impulsion de Vladimir Poutine, la Russie reprend le poil de la bête et constitue désormais une force de l Est qui peut désormais atténuer les mensonges des Occidentaux. La confrontation Est/Ouest est perceptible dans le conflit syrien qui dure depuis mars 2011 et qui a pris une autre tournure le 21 août 2013 avec l utilisation d'arme chimique dont les deux belligérants se rejettent la responsabilité. Entre le 26 et 28 août, François Hollande et David Cameron ont tenu des discours va-t-en guerre pour «punir» Bachar al Assad d'avoir selon eux, utilisé l'arme chimique contre son peuple. Paris et Londres étaient partisans au départ d'une action sans même attendre les conclusions des experts en armes chimiques de l'onu qui étaient à pied d œuvre en Syrie. Les Etats-Unis pour leur part déployaient déjà des navires de guerre en Méditerranée pendant que la frégate de défense aérienne française avait quitté son port d'attache de Toulon pour une destination non précisée. A la demande de l Angleterre, une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies s est tenue sur le sujet le 28 août 2013 et comme d habitude, la Russie et la Chine ont opposé leur véto à toute intervention armée en Syrie. Après cette action diplomatique, la Russie s est proposée d envoyer «dans les jours qui viennent» en Méditerranée orientale, un croiseur équipé de missiles et un navire de lutte anti-sousmarine. L'état-major de la marine a toutefois nié que ces mouvements soient liés au conflit en Syrie. Pour lui, «la situation qui prévaut en Méditerranée orientale nous impose de procéder à des ajustements de nos forces navales», a expliqué à l'agence de presse Interfax, une source proche de l'état-major interarmes. Certaines sources indiquent que Poutine aurait rassuré son allié Bachar al Assad de son soutien à toute attaque armée extérieure. Cette préparation à la riposte de la Russie a modifié dès le 29 août les discours des Occidentaux. Barack Obama après plusieurs jours d hésitation, a trouvé le moyen de se refugier derrière un éventuel accord du Congrès qui ne peut intervenir avant le 9 septembre Cameron a finalement conditionné son intervention à la décision des quinze du Conseil de sécurité avant que son Parlement ne rejette toute forme d intervention armée en Syrie. Hollande qui est allé très loin dans ses déclarations de va-t-en guerre se voit lâcher par ses alliés, se retrouve avec l opposition française sur le dos et parait être le dindon de la farce. Poutine se frotte les mains et fait monter la puissance Russe pour le bien de l équilibre du monde. Bravo Poutine. Pour ce conflit syrien, beaucoup de sources confirment aujourd hui qu un complot visant à éliminer physiquement Bachar al Assad avait été monté par les services secrets occidentaux. Une insurrection armée contre le dirigeant syrien est alors orchestrée. Ayant constaté que leurs multiples soutiens et leur implication à travers les livraisons d'armes et les formations des rebelles ne pouvaient renverser le régime de Damas, ils se préparent à entrer en guerre même sans l'aval de l'onu. Pour cela, il fallait trouver un autre argument pour justifier une opération militaire internationale. D où cette affaire d armes chimiques avec lesquelles Bachar aurait «gazé» les populations civiles. Une accusation qui rappelle l affaire des armes de destruction massive dont Saddam Hussein était accusé de détenir, et dont on sait aujourd hui que ce fut un mensonge d Etat. Les Occidentaux ne sont pas à leur premier coup d organisation de l insurrection armée dans un pays. On sait, grâce à Gérard de Villiers dans son livre Les fous de Benghazi, que l insurrection contre Kadhafi avait été préparée par ces Occidentaux, et Sarkozy qui avait des comptes personnels avec le guide libyen a profité pour le flinguer. Heureusement pour Bachar qu il a le soutien de Poutine. Mais pour combien de temps? Que vivement le front de l Est se construise rapidement pour contrer l attitude beliqueuse de l Ouest. 2 LES CHIFFRES DE LA SEMAINE 1,2 milliard de dollars 500 milliards de yuans Ce montant qui représente 82 milliards de dollars est la valeur de la production du secteur des économies d'énergie et de l'environnement 160 millions de dollars DIXIT... Carlos Lopes C est le montant que la Ghana compte mobiliser sous forme de prêt syndiqué, pour financer la campagne cacaoyère 2013/2014 dont la production est projetée à t contre t en en 2015 à Beijing, soit plus de 10% du total national de la Chine. C est le montant que la banque d'investissement américaine, Merrill Lynch, a accepté de payer pour mettre fin aux poursuites pour discrimination raciale dont elle était la cible depuis Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations- Unies pour l'afrique, sur la situation économique de l'afrique, in Afrique Renouveau. «L on nous fait régulièrement remarquer que le Rapport économique sur l'afrique 2013 ressemble beaucoup à celui de 2012 en nous demandant ce qui a changé au cours de l'année écoulée? Moi, je pense que ce sont les mentalités et les priorités, peut-être plus que l'économie, qui changent profondément. Nous travaillons avec la BAD et la Commission de l'ua sur le programme Vision 2063 qui met le cap sur les 50 prochaines années. Nous avons convaincu les ministres africains des Finances d'approuver le projet de transformation des économies africaines et de mettre l'accent sur l'industrie et les services plus que le secteur agricole. Il faut engager ce processus dès maintenant, pour trois raisons. D'abord, parce que les grandes transformations se font en période de croissance plutôt que de récession, deuxièmement, lorsque la population urbaine s'accroît, comme c'est le cas en Afrique. Enfin, elles bénéficient toujours d'un bon environnement macroéconomique, ce qui est actuellement le cas. Nos réserves atteignent 500 milliards de dollars, leur plus haut niveau historique. L'inflation est de 7% en moyenne. Nous avons désormais un système de réglementation, en particulier dans le secteur financier, et les déficits sont maîtrisés. L'industrialisation sera la clé de cette transformation. Aujourd hui donc, l'afrique peut se permettre d'accorder moins d'importance aux produits agricoles. D'abord parce que l'afrique est en position de monopole sur certains de ces marchés et peut donc obtenir des termes favorables pour l'achat de matières premières comme le cacao. Ensuite, se battre sur ces questions est contre-productif, parce que l'europe ne lâchera rien. L'avenir de l'afrique dépend de l'industrialisation. Celle-ci doit s'appuyer sur les matières premières. Et cela concerne aussi les matières premières agricoles, mais quelques-unes seulement. Je pense au cacao, au coton, au sucre, pour lesquels un marché existe. Pour le reste, la production agricole africaine doit être destinée à la consommation africaine.» AGENDA MICROFINANCE L Essec et l Enset de l Université de Douala organisent du 11 au 13 septembre 2013 au campus I de Douala, les Vème journées internationales de la microfinance. MANAGEMENT En partenariat avec le Gicam, le cabinet DB Conseils organise du 9 au 11 octobre 2013 à Douala, un séminaire de formation sur le thème «diplomatie économique et conquête des marches de la sous-région». UNE IMAGE, UNE PENSÉE Syrie, un remake du Coup d'état de 1953 en Iran? Le 19 août 1953, le Premier ministre de la République d Iran, Mohammad Mossadegh était renversé par un coup d Etat. Le Shah d'iran faisait son grand retour. Des anciens agents de la CIA, des services secrets britanniques et des universitaires ont déjà rapporté l implication américaine dans cet événement dans plusieurs livres et articles. En outre, Bill Clinton et Barack Obama, ont reconnu publiquement que les États-Unis avaient joué un rôle dans l opération qui a abouti au départ du Premier ministre démocratiquement élu. Mais le 19 août 2013, la National Security Archive, une association à but non-lucratif basée à l'université George Washington, a publié «The Battle for Iran» (La bataille pour l Iran), un document jusque-là classifié qui est la première reconnaissance formelle de la part de la CIA que l agence a aidé à préparer et réaliser le coup d État de 1953 en Iran. On y apprend que «le coup d État qui a renversé Mossadegh [ ] a été réalisé sous la direction de la CIA en tant qu acte de politique étrangère des États-Unis». Le risque de laisser l Iran «ouvert à une agression soviétique» a «contraint les États-Unis [ ] à planifier et exécuter Tpajax». Tpajax, nom de code de l opération, s est appuyée sur des collaborateurs locaux à chaque étape. Le but était d'utiliser la propagande pour miner politiquement le Premier ministre jusqu à ce qu il y ait des manifestations monstres contre le pouvoir. A regarder de près ce qui se passe depuis 2 ans en Syrie, on a l impression de revivre le scénario orchestré en Iran en Ici aussi, c est un retraité américain (agent de la CIA?) qui est à l origine des troubles. Se faisant passer pour un étudiant syrien, il a multiplié des «post» et «tweet» incendiaires dans les réseaux sociaux pour dénoncer la violence du régime Assad contre les étudiants et les civils. Ce qui a provoqué une vague de sympathie marquée par des marches «spontanées» de soutien pour ces populations vulnérables. Manifestations d abord interdites puis réprimées par la police. La suite, on la connaît! On parle désormais d une intervention militaire contre le pays. Cacao Prix CAF Prix FOB Café robusta Prix CAF 1050 Prix FOB 965 Prix CAF milliards de dollars C est le montant des réserves de change de l Afrique selon la Commission économique des Nations-Unies pour l'afrique. 41 milliards d'euros C est l économie réalisée par l Allemagne dans le paiement des intérêts de la dette entre 2010 et 2014 grâce à la crise en zone euro selon le ministère allemand des Finances. 28,1 milliards d euros C est le montant de la publicité dans la télévision en Europe en 2012, contre 28 milliards d euros pour la presse écrite et 24,3 milliards d euros sur Internet. FORUM La BAD et Afrique Expansion Magazine, en collaboration avec l African business round table organisent du 25 au 27 septembre 2013 à Montréal la 6e édition du forum Africa 2013 sous le thème «l Afrique émergente : investissements et opportunités d affaires». BOIS La première édition de la foire des bois légaux des forêts communautaires du Cameroun se tient du 5 au 6 septembre 2013 à Yaoundé. M A T I È R E S P R E M I È R E S Prix Cicc pour la 1ère semaine de septembre 2013 en Fcfa Cours du 2/09/2013 (en dollar) Café arabica Prix FOB 1459 Pétrole brut BRENT (Londres) 112,79 WTI (New York) 106,04 COURS DES PRINCIPALES MONNAIES EN FRANC CFA AU 02 SEPTEMBRE 2013 (7H30) Euro Dollar US Livre sterling (GB) Yen (Japon) Franc Suisse Yuan (Chine) Rand (RSA) DTS 655, , ,725 5, ,122 80, , ,691

3 Philippe Nsoa E tat des comptes, arrêts prononcés, sanctions, exemple à suivre, recommandations. Voilà le contenu du rapport 2011 de la Chambre des comptes de la Cour suprême (CDC). Le document a été officiellement présenté au public le 27 août 2013 à Yaoundé par le président de la juridiction financière, Marc Ateba Ombala. Le rapport 2011 est un document de 383 pages, en français et en anglais. Il garde le même profil que les précédents. Dans ses grandes lignes, le document comporte 15 arrêts contre 11 en 2010, hormis les 66 arrêts de condamnation à l amende; 3 rapports d observation définitive, soit un de plus que dans le rapport 2010 et deux avis de la juridiction financière, contre un seul en Autres aspects abordés dans le rapport, les mutations de l heure que sont la décentralisation et le budget-programme. «Notre préoccupation est que les ressources humaines aient la capacité de maitriser l outil de gestion, ainsi que la règlementation y afférente», a dit Marc Ateba Ombala. Les arrêts rendus traduisent une double dimension. Il y a la dimension répressive avec des condamnations à l amende et la dimension contentieuse avec les mises en débets résultant du contrôle des comptes des comptables publics de l Etat, des agents comptables et des receveurs municipaux. Au chapitre des débets, il est à signaler celui contre l agent comptable de la Csph au cours de l exercice 2004, pour un montant de près de 59 millions de Fcfa. Il lui est reproché la violation des Ludovic Simo U n espace commercial haut de gamme. C'est l'ambition de Cameroon railways (Camrail) pour l'espace marchand prévu en face de la gare ferroviaire voyageur de Yaoundé. Jusqu ici, les vendeurs occupent des locaux construits en matériaux provisoires. Le site sera bientôt transformé en un cadre plus moderne. En effet, la Camrail compte y construire un hôtel, des parkings bien aménagés, des toilettes publiques, un espace marchand. Pour rendre le projet effectif, le ministre des Transports et le directeur général de Camrail ont signé, le 29 août 2013, un accord cadre relatif à l'aménagement des abords de la gare voyageurs de Yaoundé. Selon les signataires, cette convention se situe dans le cadre du programme de modernisation des infrastructures ferroviaires. De même, elle vise à améliorer la qualité du service de Camrail et à éviter le désordre urbain. La communauté urbaine de Yaoundé est partenaire de Camrail pour la mise en œuvre de ces infrastructures. «Nous voulons donner fière allure à ce site. Quand on parle de gare de l'est, gare de Lyon, il y a toujours un hôtel. Si on peut copier les bonnes choses. C'est un investissement qui nécessite de gros moyens qui seront octroyés par Camrail» a expliqué Gilbert Tsimi Evouna, Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. Même si le coût du projet et les délais des travaux restent encore secret, le ministre des Transports, Robert Nkili, a juste précisé dans son propos que la première phase des dispositions statutaires et la non fourniture des pièces comptables. Dans le même registre, il est reproché à la Sopecam (éditrice du quotidien d Etat C a m e r o o n Tribune), pour les exercices 2004 et 2005, le fractionnement des marchés publics et l allocation mensuelle de frais de carburant d une valeur de Fcfa au ministre de la Communication qui assure la tutelle de l entreprise. Pour la haute juridiction, cette gratification n a aucune base légale. Pour les deux exercices concernés, la somme irrégulièrement allouée s élève à 12,5 millions de Fcfa qui ont été accordés au Pr. Jacques Fame Ndongo et au Pr. Pierre Moukoko Mbonjo respectivement ministre de la Communication en 2004 et De même, la CDC condamne les libéralités accordées à feu Paul Tessa, alors président du conseil d administration (PCA) travaux démarre incessamment. Et pour ce qui est des actuels occupants et riverains du site, Gilbert Tsimi Evouna affirme que «Au terme des travaux, les actuels occupants de l'espace seront prioritaires pour l'acquisition des boutiques que nous voulons plus grandes et plus belles. Il faut mettre la barre haute». Cette signature est la première étape d'une série de manifestations organisées par la Camrail dans le cadre de son programme de modernisation de ses infrastructures. Ce projet vient ainsi s ajouter à celui du lac municipal de Yaoundé. Les travaux de ce dernier dont la convention-cadre de financement d'un montant de 32,8 milliards de Fcfa, avait été signée le 07 février 2013 à Yaoundé entre le ministre en charge de l'economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, et l'ambassadeur du Royaume d'espagne au Cameroun, Marcellino Cabanas Ansorena ne sont pas toujours perceptibles. Le début des travaux qui avait été annoncé pour avril 2013 prévoyait la construction d'un hôtel, d'espaces verts, d'un débarcadère, d'une bibliothèque et de boutiques. Après la gare de Yaoundé, la délégation conduite par le ministre des Transports a mis le cap sur Batchenga où il a procédé à la pose de la première traverse bi-bloc du chantier de renouvellement de 175 km de voie ferrée entre Batchenga et Ka'a, puis à la visite des équipements dédiés aux travaux. Le même jour, cette délégation a visité le chantier du passage à niveau au point kilométrique à Mbandjock. Le 31 août 2013, la cérémonie d'inauguration de la carrière d'ebaka près de Bélabo a clôturé la tournée. A ctualité GOUVERNANCE La Chambre des Comptes épingle des gestionnaires indélicats Le rapport 2011 de la juridiction financière, présenté le 27 août 2013 à Yaoundé, comporte dans ses grandes lignes, 15 arrêts, 3 rapports d observation définitive et 2 avis. TRANSPORT La gare ferroviaire de Yaoundé bientôt rénovée Une convention a été signée en ce sens le 29 août 2013 entre le ministre des Transports et le directeur général de Camrail. La gare de Yaoundé. de la Sopecam, d environ 17 millions de Fcfa. Quoique le Dg de la Sopecam explique que ces fonds ont été versés au PCA en vertu du devoir humanitaire, puisqu ils ont servi à l évacuation sanitaire de son épouse, la Chambre estime que cette dépense, sans fondement juridique, est irrégulière. Toutes ces irrégularités sont imputées au service comptable de la Sopecam, étant donné que la CDC ne juge que la comptabilité et les comptables publics, la loi laissant au Contrôle Supérieur de l Etat le jugement des ordonnateurs de crédits. Le rapport se termine par un ensemble de recommandations regroupées en deux catégories. D abord, les recommandations des rapports précédents dont la mise en œuvre reste encore attendue et celles résultant de l activité de l année Par exemple, la chambre des comptes recommande que les restes à recouvrer sur les impôts mécanisés s élevant à 170 milliards de Fcfa et irrégulièrement sortis des balances soient restaurés. Répondant aux questions des journalistes, le président de la CDC, Marc Ateba Ombala, a rappelé que «l action de la Chambre des Comptes n est pas que le jugement des comptes. La Chambre a aussi une mission de conseil et d encadrement des gestionnaires qui peuvent recourir à elle pour avoir des éclairages en ce qui concerne le contrôle et le jugement des comptes. Dans ce rapport, le premier président de la Cour suprême a axé son avant-propos sur cette compétence consultative et de conseil». BRÈVES Forum >> Le Cameroun se prépare pour le forum Ema Invest Le Gicam participera auprès du gouvernement camerounais au 9e forum Ema Invest du 3 au 4 octobre 2013 à Genève. Au cours de ce forum pour lequel le Cameroun est hôte d honneur, il sera question pour la délégation camerounaise de promouvoir les potentialités économiques du Cameroun et ses projets rentables dans les secteurs : gestion des capitaux, investissement responsable, négoce des matières premières (agriculture, mine et énergie) et tourisme aux investisseurs de la place financière de Genève. Des rencontres B2B seront également organisées entre les membres du gouvernement et les chefs d entreprises du Cameroun d une part, et les investisseurs de la place de Genève d autre part. Les opérateurs économiques désireux de participer à ce forum avait jusqu à la fin du mois d août pour transmettre leurs projets au Gicam pour préparer les rendez-vous avec les potentiels investisseurs suisses. Fer de Mbalam >> Six groupes chinois intéressés par la construction des infrastructures La junior minière australienne Sundance Resources qui pilote le développement du projet minier de fer de Mbalam- Nabeba, à cheval entre le Cameroun et le Congo Brazzaville, a annoncé dans un communiqué, le 7 août 2013, que plusieurs entreprises internationales de construction se sont positionnées pour répondre à l appel d'offres pour la réalisation des infrastructures ferroviaires et portuaires autour du projet de Mbalam- Nabeba, dont six groupes chinois de BTP, sans autre précision. Sundance Resources a expliqué que ce grand intérêt pour les infrastructures qui serviront à acheminer le minerai de fer s explique par la qualité des ressources présentes dans le gisement. Le groupe australien a signé des conventions minières avec le Cameroun et le Congo Brazzaville fin 2012 et compte entrer dans la phase d'exploitation avant

4 A ctualité TIC Un forum national sur la gouvernance de l Internet Du 27 au 29 août 2013, le gouvernement, les entreprises du secteur public et privé, la société civile et les universitaires ont abordé les problèmes liés à l utilisation d internet et son impact sur le développement. Philippe Nsoa «Internet, levier de développement économique et social». C est sous ce thème que s est tenue, du 27 au 29 août 2013 à Yaoundé, la première édition du Forum national sur la gouvernance de l Internet, (IGF Cameroun). La rencontre a été organisée par l Agence Nationale des Technologies de l Information et de la Communication (Antic). Ce forum se situe dans le prolongement du sommet mondial sur la société de l information tenu en 2005 à Tunis ainsi que de l'édition 2012 du Forum sur la gouvernance de l'internet en Afrique Centrale, dont l'une des recommandations était l'organisation d'un forum similaire au niveau national. Pour le Représentant de la zone Afrique Centrale et Madagascar de l Union Internationale des Télécommunications, Jean Jacques Massima, ce thème est plus que d actualité et interpelle les pays de la sousrégion sur la puissance non encore exploitée que nous offre ce médium. «Dans le contexte actuel de mondialisation de l économie et de globalisation des échanges, le défi du développement se traduit essentiellement, par la capacité des différents acteurs à partager et à organiser la circulation d une information «globalisée»», a-t-il déclaré à l ouverture des travaux. Trois jours durant donc, les participants venus des administrations Ferdinand Lemofouet Dans un cybercafé. L ors du Conseil d administration de la Caisse de développement de la pêche maritime, le ministre de l élevage, des pêches et des industries animales, Dr Taiga, a révélé que la filière poisson a enregistré une baisse des importations en D après les chiffres communiqués par le Minepia, elles sont passées de tonnes à tonnes. Une nette embellie par rapport aux années antérieures, notamment en 2011 où le Cameroun a importé près de tonnes évaluée à près de 100 milliards de Fcfa. Une embellie qui se justifie apprend-on au Minepia d une part par une légère hausse de la production locale des produits d aquaculture. D autre part par une meilleure disponibilité des viandes blanches à cycle court, induisant une substitution du poisson dans les régimes alimentaires. Cette baisse des importations va continuer à s accentuer, notamment avec les projets mis en place par le gouvernement pour accompagner ce secteur d activité. Le meilleur est donc à venir avec l agropole de production de poisson de Bankim lancé en mai A terme, ce projet permettra de booster la production locale avec un objectif de produire 1814 tonnes par an contre une production actuelle de 453 tonnes par an. Dans l ensemble, l agropole poisson de Bankim permettra de réduire le déficit de production nationale. «Au Cameroun nous avons un très grand déficit de poissons, nous importons près de tonnes par an. Alors que nous avons des capacités de réduire significativement ce déficit. Nous avons un plan d eau de près de 400 km² qui devrait à lui seul nous permettre de produire près de tonnes de poissons sur le plan continental. En développant aussi la pêche maritime, je pense que ce genre d effort devrait permettre qu on puisse résorber notre déficit de production et Bankim offre un grand potentiel de production de poissons. Nous commençons aujourd hui une première phase qui va permettre d arriver à plus POISSONS tonnes importés en 2012 Ce chiffre a été révélé le 22 août 2013 à Douala lors du conseil d administration de la Caisse de développement de la pêche maritime. Un marché de poissons. de 2000 tonnes mais très bientôt, nous allons essayer de voir ensemble si nous pouvons encore aller au-delà et bien entendue sans oublier la pisciculture dans les autres zones de production du pays», explique Jean Claude Medou, coordonateur du Programme Agropoles. La demande est estimée actuellement à tonnes pour une production de tonnes l an. Des données qui nécessitent une synergie entre les différentes administrations pour un accroissement considérable de la production halieutique. Le secteur halieutique gagnerait à être suivi et encadrer par l Etat. Sa contribution est importante pour la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté, deux domaines des stratégies du développement mondial exprimées dans les objectifs du millénaire pour le développement. publiques et privées, de la société civile ainsi que des milieux universitaires ont abordé les problèmes liés à l utilisation d internet, notamment le développement de l'accès; à la sécurité sur Internet, la promotion d une vraie culture de cybersécurité, la gestion des ressources critiques de l'internet telles que les adresses IP, l impact de l internet sur le développement et les conséquences de la cybercriminalité, etc. L IGF Cameroun se veut surtout «une occasion de les sensibiliser sur les opportunités et les dangers de l internet tels que l'escroquerie et les arnaques sur Internet; le harcèlement sexuel, la pornographie infantile; le cyberterrorisme; etc.», dira le ministre des Postes et Télécommunications, Jean Pierre Biyiti bi Essam, dans son allocution de circonstance. En effet, la percée fulgurante d internet a fait naître une nouvelle menace, la cybercriminalité, que le directeur général de l Antic, Dr. Ebot Ebot Enaw, voit comme un sérieux frein dans la contribution de ce secteur dans le développement socioéconomique du Cameroun. Dans son exposé sur «Cybercriminalité: une menace sur la route de l'émergence au Cameroun», le commissaire de police, N Tangh Bay Emile Gyslin, a relevé qu au plan économique, la cybercriminalité est responsable de la méfiance, le désengagement des investisseurs; de la présentation du Cameroun comme une destination a haut risque; la diminution du chiffre d affaires et de la perte des clients pour les opérateurs économiques et, in fine, d un ralentissement de l économie. Pour illustrer son propos, l exposant indiquera qu à cause du piratage de son site web, «en 2012, Camair-Co s est vue enregistrer un manque à gagner de 900 millions de Fcfa, du fait d un système parallèle de vente de billets d avion en ligne». Face à cette imagination fertile des cybercriminels, «le gouvernement a mis en place un certain nombre d infrastructures telles que le Centre d'infrastructure à Clé Publique (PKI) qui vise à sécuriser les transactions électroniques afin d instaurer un climat de confiance entre les usagers; il y a aussi le Centre d alertes et de réponses aux incidents électroniques (Cirt) qui est logé à l Antic et qui surveille les ressources critiques de l internet en temps réel afin d identifier les failles de sécurité et de vulnérabilité dans les systèmes d information», a expliqué le Dr. Ebot Ebot Enaw. BRÈVES Logements sociaux >> Bientôt une cité municipale à Meyomessala Le Ministre de l Habitat et du Développement Urbain, Jean Claude Mbwentchou, a présidé en juillet 2013 à Meyomessala dans la région du Sud, à la signature de la convention de financement et au lancement des travaux de construction de 120 logements économiques et de moyen standing dans la ville. Grâce à un accord de prêt de type promo foncier du Crédit Foncier du Cameroun (CFC), la Commune de Meyomessala va bénéficier d un premier financement de 500 millions de Fcfa sur les trois milliards de Fcfa attendus pour l édification de ce complexe immobilier qui verra la construction des logements type villas T3, T4, T5 et type duplex T6, sans oublier la construction d un centre commercial moderne et de quelques édifices sociaux éducatifs et sanitaires. La commune a affecté un espace de 11 ha au projet. Coopération >> Un Centre russe des affaires à Yaoundé Depuis le 9 août 2013, un Centre russe des affaires a ouvert ses portes à Yaoundé. La structure bénéficie de l'onction de l'ambassade de Russie au Cameroun. Elle est orientée vers la promotion et la facilitation des échanges économiques entre le Cameroun, les pays de la Cemac et la fédération de Russie. Ses principales missions sont de contribuer au développement des relations commerciales et économiques entre la Russie, le Cameroun et d'autres pays de l'afrique centrale; faciliter la pénétration sur les marchés du Cameroun et de la Cemac des biens de consommation non alimentaire et des technologies russes; favoriser l entrée sur le marché de la Russie des biens, services et produits camerounais et de la Cemac; etc. 4

5 A ctualité FINANCEMENT DE L ÉCONOMIE 2081 milliards de Fcfa accordés par les banques Cette enveloppe dévoilée lors de la réunion du Comité monétaire et financier national du Cameroun tenue le 18 juillet 2013 a été octroyé entre mars 2012 et avril Ferdinand Lemofouet S elon le communiqué issu de la réunion du Comité monétaire et financier national du Cameroun, le volume total des crédits à l économie est passé de 1935 milliards de Fcfa en mars 2012 à 2081 milliards de Fcfa en avril 2013, soit une hausse de 146 milliards de Fcfa. Cette hausse, pour l expert financier Babissakana, rencontré par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, ne constitue pas un engouement. Cette contribution des banques dans le soutien de l économie demeure insuffisante. D après l expert, elles peuvent encore faire mieux d autant plus que les réserves des banques ont accru. Elles sont ainsi passées de 614 milliards de Fcfa en mars 2012 à 870 milliards de Fcfa en avril 2013 soit une hausse de 196 milliards de Fcfa. Hausse due principalement à l accroissement des dépôts de la clientèle de 282 milliards de Fcfa passant de 2601 milliards de Fcfa en mars 2012 à 2883 milliards de Fcfa en avril Loin de constituer un engouement, ce réveil des établissements financiers auprès des créateurs de richesses peut tout de même être salué car ils commencent à jouer leur rôle. Toutefois, il y a encore des choses à parfaire, notamment au niveau des secteurs à financer. Les secteurs qui reçoivent le plus d attention des banquiers sont le commerce, l hôtellerie et la restau- Le siège d Afriland First Bank. ration avec un cinquième du volume total des crédits. Les bâtiments et les travaux publics viennent en seconde position suivis des activités extractives. Les investissements de transformation structurelle et infrastructurelle de l économie ne représentent qu une portion infime, soit 3%. Les banquiers gagneraient à étendre cela à tous les secteurs afin de booster l activité économique. En outre le comité monétaire et financier national s est également appesanti sur la situation monétaire et a constaté qu elle a été marquée par une hausse des avoirs extérieurs nets et une progression du crédit intérieur et de la masse monétaire. «Les avoirs extérieurs nets ont augmenté de 3,4%, passant de 1539,4 en avril 2012 à 1591 milliards de Fcfa en avril Le taux de couverture extérieure de la monnaie quant à lui a progressé de 94,02% à 94,31%. La position du Cameroun au compte d opérations a diminué de 9,6% pour la même période», indique le communiqué. S agissant des finances publiques, le Comité note que l exécution du budget de l Etat n a pas tiré profit de la conjoncture favorable au cours des trois premiers mois de l exercice 2013, notamment dans la collecte des recettes budgétaires. Par ailleurs, l exécution des dépenses budgétaires laisse entrevoir une sous- consommation du budget d investissement. Les recettes totales ont baissé de 3,5 % à fin mars 2013 par rapport à fin 2012, s établissant à 626,1 milliards de Fcfa contre 603,6 milliards de Fcfa. BRÈVES Agriculture >> Deux mois pour livrer l'usine à tracteurs d Ebolowa Au cours d une visite de travail effectuée en août dans la région du Sud, le ministre de l Economie, de la Planification et de l Aménagement du territoire (Minépat), Emmanuel Nganou Djoumessi, a prescrit un ultime délai de deux mois pour terminer les travaux de l usine de montage des tracteurs d Ebolowa. Pour faire tenir les délais prescrits, le Minepat a instruit une franche collaboration entre le groupe de travail et l entrepreneur chargé de la construction de l usine à tracteurs et matériels agricoles. le ministre a instruit la mise à disposition, en temps réel, des ressources matérielles et financières par le groupe de travail à l entrepreneur, d une part et, d autre part, l utilisation des ressources allouées de façon rationnelle et responsable. Grands projets >> La cimenterie et les projets portuaires de Limbe en bonne voie Le ministre de l'economie, de la Planification et de l Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, a visité les sites prévus pour la construction de la cimenterie de Limbe, le pipeline de produits pétroliers et le projet de port en eau profonde de Limbe. Au cours de sa visite, le ministre a invité la société coréenne, promotrice de la cimenterie de fournir des informations détaillées sur le projet. Le ministre a aussi exhorté le groupe coréen à tenir compte des doléances de la population pendant la phase de construction du projet. Selon les études de faisabilité, la cimenterie de Limbe, le pipeline de produits pétroliers et le projet de port en eau profonde de Limbe représentent un investissement global de 640 milliards de Fcfa. L Essec et l Enset de l Université de Douala, en partenariat avec l Association internationale des Chercheurs Francophones en Microfinance (Aicfm), organisent les 11, 12 et 13 septembre 2013 au campus I de l Université de Douala, les Vème journées internationales de microfinance. Les journées internationales de microfinance qui ont pour thématique «Mutations et crises de la microfinance» vont constituer une plate-forme d échanges d expériences, d évaluation des programmes de microfinance et d acquisition des connaissances sur les perspectives de développement de la microfinance et d investissement dans ce secteur. P R O G R A M M E D U C O L L O Q U E Journée du mercredi 11 septembre 08H-09H30 : Accueil et inscription des participants 09H30-10H30 : Cérémonie d ouverture Allocutions d ouverture - Monsieur le directeur de l Essec - Monsieur le président du Comité d organisation - Monsieur le président de l Association internationale des Chercheurs Francophones en Microfinance (Aicfm) - Monsieur le Recteur de l université de Douala - Monsieur le ministre des Finances ou son représentant 10H30-11H : Pause 11H-12H30 : Conférence Plénière Thème : «Mutations et crises de la microfinance» - Représentant du ministère des Finances / sous-direction de la microfinance - Représentant de la Commission Bancaire de l Afrique centrale (Cobac) - PDG Afriland First Group - Un représentant du secteur et acteur de la Microfinance : Président de l Association nationale des établissements de Microfinance (Anemcam) - Un chercheur en Microfinance Modérateur : Un universitaire 12H30-14h30 : Déjeuner 14H30-16H Travaux session parallèle1 - Atelier A1 : Crises et les failles de la microfinance - Atelier B1 : Les financements de proximité - Atelier C1 : Microfinance et pauvreté 16H-16H30 Pause-café 16H30-18H Travaux session parallèle 2 - Atelier A2 : Gouvernance et difficultés dans la Microfinance - Atelier A3 : Pérennité de la Microfinance au Cameroun - Atelier D1 : Banque et Microfinance Journée du jeudi 12 septembre H-10H30 : Travaux session parallèle 3 - Atelier A4 : Risques - Atelier B2 : Innovation - Atelier C2 : La dimension des IMF 10H30-11H : Pause-café 11H-12H30 : Travaux session parallèle 4 - Atelier A5 : La Micofinance alternative - Atelier A6 : Offre de produits et clientèle - Atelier D2 : L intégration de la microfinance aux systèmes financiers 12H30-14H30 : Déjeuner 14H30-16H : Travaux session parallèle 5 -Atelier A7 : Itinéraires chaotiques des IMF -Atelier B3 : Efficacité de la microfinance -Atelier C3 : Aspects socio-politiques de la microfinance 16H- 16H30 Pause 16H30-18H : Travaux session parallèle 6 - Atelier A8 : Gouvernance et performance - AtelierA9 : Le droit et la microfinance - Atelier D3 : L environnement macroéconomique de la microfinance Journée du Vendredi 13 septembre H-10H30 : Travaux session parallèle 7 - Atelier A10 : Gouvernance et performance - Atelier D4 : Microfinance en Zone Beac 10H30-11H : Pause- café 11H-12H30 : Travaux session parallèle 8 -Atelier A11 : Viabilité et performance -Atelier A12 : Gouvernance et performance 12H30-14H30 : Déjeuner 14H30-17H : Table ronde Thème : «les partenaires institutionnels et l accompagnement de la microfinance» - Représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD) - Représentant de Camleasing - Directeur Général de la Revue Financière - Un représentant de l Association internationale des Chercheurs Francophones en Microfinance (Aicfm) - Un représentant des organisations de microfinance Modérateur : Un universitaire 17H-18H : Clôture des travaux 20H Soirée de Gala Samedi 14 au Dimanche 15 septembre 2013 : Loisirs - Visite d IMF - Excursion 5

6 D ossier CAMEROUN L ACCOMPAGNEMENT DU GOUVERNEMENT POUR UNE RENTREE SCOLAIRE PAISIBLE Comme d habitude, beaucoup de personnes souhaitaient un report de la rentrée scolaire qui, comme prévue, a effectivement eu lieu le 2 septembre 2013 sur l ensemble du territoire national. C est que, il a fallu attendre le paiement des salaires du mois d août chez les fonctionnaires pour que la plupart d entre eux, comme beaucoup de parents d élèves, commence à préparer la rentrée scolaire. Pourtant, la date était connue depuis la fin de l année scolaire précédente. En fait, c est l état de préparation du parent qui donne véritablement le coup d envoi de l année scolaire dont il est l acteur principal. Il Philippe Nsoa Q uartier Elig-Effa, à Yaoundé, au lieu dit «école primaire de la Gendarmerie». En fait, il s agit d un «camp» d établissements scolaires avec trois écoles primaires (groupe I, groupe IIA et groupe IIB) partageant les mêmes locaux. Ce 2 septembre 2013 est jour de rentrée des classes pour l année scolaire au Cameroun. A 7 heures du matin, lorsque le reporter de LFA entre dans l enceinte de l école, pas d âmes qui vivent, mais pas pour longtemps. 10 minutes plus tard, le directeur de l école publique groupe IIB de la Gendarmerie nationale fait son entrée; il est talonné par ses collègues des groupes I et IIA. Côté élèves, c est Paul Mbom qui a le premier franchi la barrière de l établissement. Le garçon de 8 ans, élève au CMI au groupe IIA, a dû se lever tôt pour être déjà là à 7 heures et 15 minutes. Et avec elle, c est le début de l arrivée des élèves. Seul ou par petits groupes de 2, 3 ou 4, ses camarades envahissent progressivement la cour de l école. Déjà, l enceinte grouille de monde. Une foule de petits gens qui courent dans tous les sens. 7h 45 minutes. Un coup de sifflet retentit. C est le début de la cérémonie de levée des couleurs, suivie de l exécution de l hymne national. Les enseignants dirigent ensuite les élèves dans leur classe respective. Après un bref échange avec certains enseignants, la directrice du groupe IIA, Rosalie Oumba, regagne son bureau. Là, elle confirmera au reporter de LFA la gratuité de l école primaire publique dans son établissement. «L inscription est gratuite et comme vous l avez vu tout à l heure, quand un enfant arrive ici je l enregistre; il présente son carnet de note dument signé par le chef d établissement et la maîtresse ou le maître l admet en classe. Il n y a plus d autres formalités sauf celui concernant les élèves de CMII qui doivent payer les frais d examen», affirmet-elle. Pour les nouveaux élèves, une affiche à l entrée du bureau décline la composition du dossier de recrutement. Concernant les frais d Ape, «cela ne me concerne pas», lance-t-elle d un ton impératif. Avant de poursuivre: «C est le conseil produit la ressource qui va ensuite animer l activité dans les établissements scolaires et les commerces. Et, comme d habitude, c est tout le monde qui cri. Tantôt pour la faiblesse du pouvoir d achat, la flambée de la scolarité, l indisponibilité des manuels scolaires, etc. Ce, alors même que le gouvernement a pris un train de mesures d accompagnement pour assurer une rentrée paisible. LFA passe en revue quelques dispositions prises par les pouvoirs publics pour faciliter la vie aux parents d élèves en cette période qui prend régulièrement les allures d un casse-tête pour tous. EDUCATION L école rouvre ses portes Pour l année scolaire , plus de cinq millions d élèves sont attendus dans les établissements des différents ordres d enseignement maternel, primaire et secondaire de l enseignement général et technique. Ludovic Simo S elon le préambule de la loi du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 2 juin 1972, «l Etat assure à l enfant le droit à l instruction. L enseignement primaire est obligatoire». Par ailleurs, l'article 2, alinéas 1 et 2 de la loi du 14 avril 1998 précise que «l éducation est une grande priorité nationale. Elle est assurée par l Etat». Ce n est qu en date du 10 février 2000 que le chef de l Etat camerounais s appuyant sur les recommandations des états généraux de l éducation de 1995 et de celles du forum de Dakar en 2000 sur l éducation pour tous annonce, lors de son message à la jeunesse, d instituer la gratuité de l enseignement fondamental au Cameroun et donc la mise en application effective ne se fera qu au cours de la rentrée scolaire 2000/2001. Bien avant cette mesure, les Ludovic Simo Q ue l on se situe dans le sous-système anglophone ou francophone ou qu il s agisse du cycle maternel, primaire ou secondaire, les prix des manuels scolaires sont uniformes sur l étendu du territoire camerounais. C est la quintessence du point de presse qu a donné Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce (Mincommerce) le 21 août 2013 à Yaoundé dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire Concernant l enseignement secondaire, le livre «Pratique de l étude de texte» 4e/3e, de l édition NMI qui avait été homologué à 3000 Fcfa en 2012, sera vendu partout cette année à Fcfa. Soit une baisse de 6,7%. Dans le même registre, le dictionnaire Robert & Collins français-espagnol, édition Nathan, vendu auparavant à Fcfa coûtera Fcfa. Ainsi, sur 1376 titres proposés cette année dans le système anglophone, les prix de 768 titres sont «restés stables ou légèrement en baisse», et 542 nouveaux titres ont fait l objet d une première homologation. Le système francophone, quant à lui, enregistre titres dont les prix de 1098 titres sont restés stables ou ont baissé et 436 nouveaux titres ayant fait l objet d une première homologation. Cependant, quelques hausses sont enregistrées pour l essentiel de 6% imputables à la qualité. Dans ce registre, on peut entre autres citer le livre «Majors» en français de la Sil au CMII des Elèves en classe. d établissement qui s en occupe». Autres lieux, autres réalités. Dans les établissements d enseignement secondaire, les préoccupations varient d un dirigeant à l autre. Au lycée bilingue à Essos, une file de parents et d élèves, probablement à la recherche d une ACCÈS À L ÉDUCATION La gratuité à l école primaire entravée MANUELS SCOLAIRES Le gouvernement uniformise les prix «place», attendent d être reçus. Mais le proviseur, Stéphane Ngachi, a accordé la priorité à la visite des salles de classe pour s assurer qu enseignants et élèves sont bien en place. Ce n est qu après ce tour du propriétaire que Stéphane Ngachi entend ouvrir le dossier du recrutement des nouveaux élèves. Au collège Jean Tabi, la situation a été gérée autrement. «Nous avons commencé nos inscription au mois de mai 2013; il nous restait quelques place dans les classes de 5e et 4e. Nous avons donc organisé un concours le 24 août Les lauréats de ce concours devaient s inscrire du 28 au 30 août Après cela aucun recrutement n est plus possible pour les nouveaux élèves», explique le principal de l établissement, Sr. Anastasie Bekono. Pour ce qui est des frais exigibles qui est une véritable épreuve de nerf pour beaucoup de parents, le proviseur du lycée de Nkol-Eton précise que «pour le premier cycle de l enseignement secondaire général, les frais d inscription s élève à 7500 Fcfa, contre Fcfa pour le second cycle. A ce montant, s ajoutent les frais d examen officiel. Soit 5700 Fcfa pour le Bepc; Fcfa et Fcfa respectivement pour le Probatoire et le Baccalauréat de l enseignement général». Bien accueilli par les parents qui se voyaient alléger des frais d éducation, cette mesure peine encore à être véritablement appliquée 13 ans après son institution. frais d inscriptions s élevaient à 1500 Fcfa. Bien accueilli par les nombreux parents qui se voyaient alléger des frais d éducation de leurs enfants. Ce décret présidentiel peine encore à être appliqué véritablement 13 ans après, selon la société civile. En effet, une étude de Transparency International Cameroun (TIC) publiée le 4 novembre 2010 à Yaoundé, révélait que malgré la gratuité de l enseignement de base public décrétée en 2001, les parents dépensent encore d importante somme d argent pour la scolarité de leurs enfants. Selon cette étude, le montant des frais non réglementaires payés par les parents dans les écoles primaires publiques au Cameroun s élève à Fcfa de dépenses annuelles par élèves. Un tour dans les établissements primaires de la ville de Yaoundé conforte cette étude, «c est difficile de fréquenter gratuitement», affirme un parent rencontré dans l enceinte de l école publique d Ekoudou à Yaoundé II. Sur le terrain, les parents que nous avons interviewés déclarent qu on leur exige des frais relatifs à l Ape et autres clubs associatifs. Il y a également des accessoires scolaires, comme le matériel du travail manuel qu il faut payer ou encore les frais pour des cours supplémentaires. Dans les écoles, les responsables accusent les pouvoirs publics de ne pas respecter leurs engagements. Par exemple, à l école publique d Ekounou à Yaoundé VI, un responsable nous confie que «le paquet minimum allouée pour cette année scolaire (2012/2013 ndlr) n a été reçu qu au deuxième trimestre». Certaines statistiques de la société civile indiquent que ce paquet minimum, qui comprend le nécessaire pour faire fonctionner l'école, à l'instar de la craie ou du papier, est insuffisant dans 82% des écoles primaires. Du coup, pour joindre les deux bouts, les responsables de ces écoles publiques affirment ne pas avoir d autre choix que de se tourner vers l association des parents d élèves qui profite pour augmenter chaque année ces frais. Pour ce qui est de l enseignement secondaire, où les droits sont toujours exigibles, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a pris une décision en juillet 2013 portant suspension des inscriptions dans les établissements de l enseignement secondaire public. Dans les couloirs du Minesec, cette décision vise à mettre tous les acteurs sur une même grille. «Il avait été constaté que les responsables d établissements remplissaient les inscriptions avant le début de l année sans que l on ne sache ni quand ni comment. Cette pratique mettait en difficulté aussi bien les responsables arrivant que les parents», affirme un délégué départemental du Minesec qui a requis l anonymat. Comme chaque année depuis 2005, la liste des prix officiels de manuels scolaires a été publiée par le Mincommerce le 21 août éditions Asva et «Lauréats» en français de la Sil des éditions NMI. Cette légère augmentation se justifie par la présentation nettement améliorée de leurs ouvrages, de la pagination plus dense et des contenus qui incitent l éveil et l apprentissage de l apprenant. A travers ce geste, le gouvernement veut rendre le livre disponible partout et à bas prix. Ceci avec le concours des professionnels du livre que sont les imprimeurs, les libraires et les éditeurs. Luc Magloire Mbarga Atangana a tenu à rappeler que la philosophie d homologation des prix initiée par l arrêté de novembre 2005 à travers lequel il avait décidé d intégrer les livres et manuels scolaires, sur la liste des produits et services dont les prix et tarifs sont soumis à homologation préalable reste immuable. Non sans rappeler que «Le livre scolaire n est pas un bien marchand mais un bien social». Sur le terrain, outre la l indisponibilité des manuels décrié par les libraires ; les parents dénoncent les politiques sélectives de prix et voient en cette annonce des «slogans pompeux». Pour les premiers, nombreux sont ceux qui boudent cette publication; évoquant notamment les tracasseries de la douane, du transport, etc. Hubert N. libraire au marché Mokolo, à Yaoundé pense que l indisponibilité des manuels hypothéquera l application de cette décision. «La liste des manuels a été publiée tard et les commandes de réimpression exécutées au moment où les travailleurs de nombreux pays européens étaient en congés», affirme-t-il. 6

7 D ossier COMMERCE La vente des manuels scolaires interdite dans les établissements Cette année, le ministère du Commerce a décidé que les Camerounais allaient acheter les mêmes livres aux mêmes prix, quel que soit le coin du pays où ils se trouvent. Philippe Nsoa I l est 9 heures ce 30 août 2013 au lieu-dit «Mokolo en bas» à Yaoundé. C est une ambiance de marché qui règne avec le bruit assourdissant des hauts parleurs qui débitent des décibels de publicité vantant les avantages de telle ou telle librairie ou commerce de manuels scolaires. Grandes surfaces, librairies, bourses du livre, «librairie du poteau» et vendeurs ambulants se livrent une concurrence sans merci. Difficile de se frayer un chemin tant à l extérieur qu à l intérieur des boutiques à cause des embouteillages. A la bourse du livre Sococam Sarl, les parents se bousculent pour acheter des fournitures scolaires à leurs enfants. Alphonse, père de deux enfants, dit avoir fait une bonne opération. «J ai échangé les livres de mon garçon qui était en classe de 5e et avec la différence qu on m a indiqué, j ai simplement complété une modique somme pour avoir les livre de ma fille qui est au CE1», raconte-t-il, visiblement satisfait. D autres parents n auront pas la même chance. «Je n ai pu échanger que 3 livres. Pour les autres, une dizaine, ils ont refusé, prétextant, pour certains, qu ils n étaient plus en bon état et pour d autres qu ils ne sont plus inscrit au programme. En fait je remarque qu ils ne reprennent que des livres pratiquement neufs. J ai Le Mincommerce, Mbarga Atangana. dépensé beaucoup d argent l année passée pour acheter ces livres et cette année, ils veulent encore me faire dépenser», dénonce Paul-Gérard Onambele. Pour tous les parents rencontrés ici, c est le livre scolaire qui constitue un cassetête. Qu il s agisse du prix, de la quantité, des changements ou de la disponibilité des manuels, les parents sont parfois déconcertés. «Avant la rentrée, parmi les manuels et fournitures scolaires, ce sont les livres que nous avons le moins vendus. Les parents, pour l instant, font la ruée sur les cahiers. Ils préfèrent toujours clôturer les achats scolaires par les livres», témoigne un agent d une librairie. Pour beaucoup de parents, les prix sont élevés. «J ai prévu Fcfa pour mes deux enfants qui sont en classe de CM1 pour le plus jeune et de 6e pour l ainée. Mais c est à peine si cela a suffi à régler tous les achats», constate Mathilde Godong. Autre chose qui ne rend pas la tâche facile aux parents, c est le nombre. Par matière, on en trouve un peu trop selon certains parents. James Njock, confie que pour son fils qui va en sixième, il faut trois livres en Anglais et un dictionnaire. En Français, son fils a six livres obligatoires «des livres de grammaire, de conjugaison, de lecture suivi, de production d écrits, le dictionnaire et que sais-je encore! L Etat ne peut-il pas privilégier des manuels qui regroupent plusieurs disciplines», lance-t-il, l air impuissant au reporter. Pour ce qui est de la qualité, il vaut mieux éviter la librairie du «poteau». Ici, lorsque le parent n est pas vigilant, il se fait abuser. C est le cas de Fadimatou Yaya qui avoue qu elle n a pas prêté attention au moment d acheter le livre de grammaire intitulé Bled, du CMI. «Il y en a deux versions: le Bled Cours moyen et Bled CMI, du même éditeur. En portant mon choix sur le premier, j espérais que le livre profiterait à l enfant cette année et l an prochain lorsqu il ira en classe supérieure. Son école a refusé celui que j ai choisi, estimant que les exercices ne sont pas les mêmes. Ne retrouvant plus le vendeur, je me trouve obligée d acheter celui qui est retenu par l établissement». Pour accompagner les parents, le gouvernement a décidé que les Camerounais allaient acheter les mêmes livres aux mêmes prix, quel que soit le coin du pays où ils se trouvent. En outre, le ministère du Commerce veille à tenir hors du marché du livre, tous ceux qui rognent dans les parts de marché des professionnels du secteur. «Cette année, l appareil répressif sera sans concession et nous lançons un avis aux promoteurs d établissements scolaires qui pratiquent des ventes liées afin qu ils arrêtent cette pratique», a prévenu le ministre, Luc Magloire Mbarga Atangana. Mais pour que cela marchée, tout le monde doit adhérer à l opération. Ferdinand Lemofouet La carte scolaire du Cameroun prend du volume chaque année avec la création des établissements scolaires. Le premier partenaire éducatif à savoir l Etat n a pas dérogé à la règle cette année. Comme les années antérieures, le gouvernement a encore procédé au rituel de la création et transformation des établissements scolaires. Pour cette année, le décret du Premier ministre signé le 24 juillet 2013 annonce la création de 73 collèges d'enseignement secondaire général (CES) répartis dans les dix régions du pays, la transformation de 73 collèges d'enseignement secondaire en lycées d'enseignement général, la transformation de sept collèges d'enseignement secondaire en collèges et lycées bilingues. Ce décret annonce également la création de 54 collèges d'enseignement technique industriel sur l'ensemble du territoire et la transformation 21 collèges d'enseignement technique industriel et FL ETABLISSEMENTS SCOLAIRES Près de 127 établissements secondaires crées en 2013 L offre infrastructurelle s est améliorée cette année avec la création de 73 collèges d'enseignement secondaire général et de 54 collèges d'enseignement technique industriel. commercial en lycées techniques. En 2012 le Premier ministre avait autorisé la création ou la transformation de 349 établissements scolaires secondaires publics d enseignement général et technique, 345 écoles maternelles publiques, 415 écoles primaires publiques ainsi que l ouverture de 307 nouveaux établissements publics d enseignement général et technique. L Etat est donc engagé à accroitre l offre infrastructurelle pour permettre aux élèves d avoir des enseignements de qualité. Ajouté éga- Le lycée de Nkol-Eton. lement dans ces mesures qui Enseignements secondaires. En 2012 plus permettent d éviter le désagrément au de deux cent établissements scolaires clandestins essentiellement dans l Ordre d en- cours de l année scolaire il y a la lutte contre les établissements scolaires clandestins. Cette année, près de 70 ont été au niveau secondaire en passant par le priseignement privé laïc, de l école maternelle identifiés, par le ministre des maire, ont été sommés de fermer à moins F inancer une rentrée scolaire relève d une véritable gageure. Entre les livres, les cahiers, la scolarité et autre impératifs académiques, il faut prévoir en effet une grosse sortie de trésorerie. Dans la pléthore des obligations sus évoquées, ou ranger donc l Etat? L Etat intervient plus en amont en prenant des mesures qui peuvent faciliter l accès au financement par les parents. Il n intervient pas directement, il joue donc à cet effet, le rôle de facilitateur auprès des autres acteurs, notamment les banques à travers les mesures de simplification d accès au crédit. C est le cas de l instruction ministériel relative au service minimum bancaire applicable depuis Mais seulement on n est au regret de constater que toutes ces mesures sont flouées par les établissements de crédit. Les banques refusent presque toutes d appliquer les instructions du ministre des Finances relatives aux services bancaires minimum afin de faciliter l accès aux services financiers. «Tout cela nous amène à comprendre que l éducation n est vraiment pas au cœur de la politique gouvernementale, contrairement à ce qui se dit dans les discours. Autrement, le gouvernement devrait faire pression sur les banques pour qu elles facilitent l accès des parents aux prêts scolaires», déplore le Pr Puis Ottou, économiste. L un des domaines d intervention de l Etat est la subvention accordée chaque année aux promoteurs des établissements scolaires privés. Ce soutient de l Etat qui est désormais débloqué et qui arrive avec un grand retard s est considérablement réduit. Cette enveloppe est encore attendue au moment où les élèves reprennent le chemin des classes. Les promoteurs des établissements scolaires d enseignement privé ne savent pas encore le montant qui leur sera alloué cette année. En 2011 elle était évaluée à 1,4 d une semaine de la rentrée scolaire. Les établissements clandestins sont ceux qui n ont pas reçu une autorisation de création et une autorisation de fonctionnement. A côté du renforcement des infrastructures scolaires, l Etat s assure également de la répartition du personnel enseignant dans les établissements scolaires. Un personnel qui reste toujours insuffisant. D après le syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs d'écoles normales (Snuipen) le Cameroun enregistre «un déficit criard de plus de enseignants et une dégradation de la qualité des enseignements et de l'école, et cela malgré les mesures d'urgence reposant sur le recrutement des Ivac et maîtres de parents actuellement caporalisés dans un statut palliatif illégalement dénommé Instituteur contractuel». Sont attendus au cours de cette rentrée scolaire plus de cinq millions d élèves dans les différents ordres d enseignements, notamment la maternelle, le primaire et le secondaire de l enseignement général et technique. FINANCEMENT L Etat dans son rôle de facilitateur A côté des établissements de crédit qui accompagnent les parents d élèves, l Etat joue le rôle de facilitateur. milliard de Fcfa contre 905 millions en D après la loi du 17 décembre 1987 fixant les règles relatives aux activités des établissements scolaires et de formation privés, les subventions sont éventuellement allouées au secteur dans la limite des moyens disponibles. Cette disposition s est traduite en pratique par une fluctuation inconsidérée et une baisse des transferts de l Etat au privé qui sont passés de 7,4 milliards de Fcfa en 1987 à 3 milliards de Fcfa dans les années qui ont suivi pour remonter à 4 milliards de Fcfa à compter de 2000, et rechuter à 3 milliards de Fcfa de 2006 à

8 F orum JEAN-MARIE TCHAKOUA, Enseignant de Droit à Yaoundé. Le vrai et le moins vrai du classement des établissements scolaires sur la base des résultats aux examens officiels Certaines pratiques, ici ou ailleurs, paraissent tellement justes que s y interroger est risqué. Il en est ainsi de celle qui consiste à classer les établissements scolaires en fonction des résultats obtenus dans les examens officiels. Il faudrait d emblée reconnaître qu il est difficile de procéder autrement, si l on veut savoir ce que vaut tel ou tel établissement. La difficulté ne doit cependant pas nous empêcher d ouvrir une sérieuse réflexion sur ce qui est fait, avec l espoir que ceux qui sont mieux outillés pour l exercice trouvent le moyen de mieux présenter la réalité. Ces premiers mots situent la critique que nous voulons formuler non pas au niveau du principe du classement, mais à celui de la manière, et plus précisément de la pertinence du critère de classement retenu. L exercice auquel les auteurs du classement procèdent est simple : les résultats des examens, au plan national, sont rapprochés du nombre de candidats présentés par les établissements en concours, ceux-ci étant classés en fonction des taux de réussite. Le premier établissement est celui qui a obtenu le taux de réussite le plus élevé, le dernier étant naturellement celui qui a eu le taux le plus bas. Dans ce tableau, des établissements bien connus apparaissent, depuis quelques années, aux premières loges, ce qui leur vaut d être très sollicités par les parents d élèves. Ils sont aussi enviés par les établissements moins bien logés, qui voudraient aussi prendre les premières places les années suivantes. Mais comme les premiers ne sont pas du tout disposés à céder leur place, ils font le nécessaire pour s y maintenir. Pour bien comprendre cette course aux chiffres, il est judicieux d explorer les mécanismes par lesquels les premières places sont gagnées. Il y a évidemment le sérieux au travail, puisque personne ne peut raisonnablement soutenir que les établissements qui occupent les premières places n encadrent pas leurs élèves. Il y a aussi, et surtout, la sélection des candidats à présenter, qui joue un rôle que le classement ignore. Le processus est simple, pour les établissements d enseignement secondaire. Dès la classe de 6ème, ou de 1ère année de l enseignement technique, à la faveur d un concours hautement sélectif, les établissements qui aspirent à la bonne place ne recueillent que la crème des enfants sortis de l école primaire. Les moins bons, moyens ou médiocres iront se débrouiller dans d autres établissements. Ils y seront bientôt rejoints par ceux qui n auront pas gardé le niveau de performance qu ils avaient à l entrée des établissements sélectifs : ici, on ne tolère pas les élèves moyens. Dans le même temps, à la faveur des concours d entrée dans les classes intermédiaires qui sont organisés pendant les vacances, les établissements sélectifs aspirent encore les élèves sortis du lot dans les autres établissements. A l arrivée, et même sans qu il y ait à prendre en considération le travail de formation effectué dans les établissements, il n y a aucune surprise que les établissements qui ont rigoureusement filtré les entrées soient bien classés. On peut parier que même en faisant deux fois plus d effort de formation que les établissements trop sélectifs, ceux qui retiennent les bons et les moins bons ne pourront pas prendre les premières places au classement. La variable sélection est d autant plus importante dans le résultat final que dans l enseignement primaire où une telle sélection n a pas lieu, ceux qui affichent fière allure dans les classements au secondaire et au supérieur présentent plutôt un visage pale. Pour rendre justice aux établissements qui recrutent leurs élèves simplement parce que ceux-ci ont le niveau de la classe (il faudrait penser que l élève qui passe le Certificat d Etudes Primaires a le niveau requis pour la 6ème ou de la 1ère année de l enseignement technique), il faudrait réfléchir à la façon de prendre en compte la variable sélection à l entrée. Actuellement, tout se passe comme si dans une compétition, certains courent avec une charge de 10 kg au dos et d autres sans charge. Sur la ligne d arrivée, le résultat ne peut refléter les efforts fournis par les uns et les autres. Cette opinion doit être bien comprise : elle ne vise nullement à assurer un nivellement par le bas ; il s agit de soutenir qu il n est pas juste de ne pas intégrer dans la grille d analyse des performances des établissements scolaires la variable sélection à l entrée. L erreur serait de penser que la société pourrait avancer si tous les établissements d enseignement secondaire ne recrutent que les élèves sortis du primaire avec 17/20 de moyenne. Ceux-là sont fatalement moins nombreux ; la grande masse est constituée d élèves moins performants, mais qui doivent passer du primaire au secondaire s ils ont une moyenne supérieure ou égale à 10/20. Ces moins performants ont aussi le droit d être formés, et rien ne permet, à ce stade, de dire qu ils seront moins utiles à leur famille et à la nation que ceux qui ont aujourd hui 17/20. Le mal entendu a commencé très tôt, par la faute de l Etat, qui avait créé des lycées à l entrée très sélectif. Ce n était peut-être pas une mauvaise chose d amener les élèves à travailler plus pour réussir le concours ; mais il restait à dire où devaient aller les élèves moyens. L Etat avait manifestement oublié son devoir de former tous ceux qui sont dans le besoin de formation. Fort heureusement, le privé a pallié les défaillances de l Etat, sans l empêcher d être vaniteux avec les résultats aux examens de ses établissements. Comme pour relever le défi ainsi lancé, certains promoteurs d établissements privés, et davantage les confessions religieuses, ont décidé de battre l Etat avec ses propres armes : des efforts de formation des élèves, certes ; mais beaucoup d efforts de sélection à l entrée des établissements. Ces promoteurs ont fini par battre l Etat sur son propre terrain, d autant plus facilement qu entre-temps, pour diverses raisons, pas toujours liées au souci de former tous ceux qui en ont besoin, les lycées ont renoncé à une sélection rigoureuse. Tout ceci pouvait laisser indifférent si derrière les méthodes utilisées pour avoir le bon classement, ne se profilaient une grave intolérance et l absence de patience de la part des formateurs. En effet, avoir la meilleure place au classement étant devenu pratiquement un culte, on y sacrifie tout. Les élèves sont ainsi renvoyés à la moindre défaillance au plan de la discipline ou du travail scolaire, solution radicale pour éviter qu ils ne tirent les autres vers le bas. On ne prend plus la patience d aider le défaillant à remonter la pente. Or, c est cette aide à la montée ou à la remontée qui constitue l essentiel du travail de formation. L enseignant ne remplit toute sa fonction que si, en plus de bien catalyser les enfants doués, il permet aux moins bons de devenir bons, aux médiocres de devenir moyens. Tous ceux qui enseignent savent bien que le plus difficile n est pas d aider l enfant doué à rester performant, mais d aider l enfant médiocre à devenir au moins moyen. Il ne faudrait donc pas se dérober à cette tâche, pour des raisons de classement. Lorsque dans le souci d arriver premier au classement un établissent se débarrasse trop facilement des enfants qu il a la charge de former, on ne peut l encenser. La question qu il refuse de se poser est de savoir ce que deviennent les enfants ainsi rejetés. Au mieux, ceux-ci sont «récupérés» par des établissements moins sélectifs. Dans bien des cas, malheureusement, c est la rue qui les accueille. On signale aussi, de la part de certains promoteurs d établissements, de grossières tricheries sur les effectifs de candidats, consistant à ne présenter sous le nom de leur établissement que les candidats qu ils estiment plus sûrs. D autres, formés par l établissement, seraient présentés comme des candidats libres. A la vérité, les établissements scolaires qui en sont arrivés à la fraude ou à l eugénisme sont pris au piège de notre société, où le paraître compte plus que l être. Il est question de paraître plus beau ou plus fort, peu importe ce qu on est réellement. Dans bien des cas, en raison de la foi que leur promoteur professe, certains établissements sont pris dans une inextricable contradiction. Personne n aimerait être à la place de ce chef d établissement qui, le lundi matin, signe une décision d exclusion d un élève devenu moins performant parce que miné par une maladie qui l expose à des absences répétées, alors que dimanche, la veille, en soutane dans la chapelle située au voisinage de son bureau, il expliquait aux fidèles que Dieu est miséricordieux, qu il est le Dieu des pauvres. Il y a justement problème dans la cohérence du message lorsque certains enfants de Dieu sont trop facilement chassés du groupe. Les promoteurs véreux d établissements se tromperaient s ils voient dans cet article une caution donnée à leurs bêtises. Ces dernières décennies, en effet, nous avons vu arriver dans le secteur de l éducation des personnes préoccupées par le seul gain. Ils ouvrent largement les portes de leurs établissements, recrutent les élèves sans égard au minimum de niveau requis, les installent dans des salles de classe très largement au-dessus des effectifs autorisés, multiplient les occasions de ne pas payer les vacations aux enseignants déjà recrutés au rabais, etc. Certains établissements publics ne sont pas loin de ce cliché, qui ne représente pas le modèle à promouvoir. La formation ne peut être de bonne qualité que si le ratio enseignants/enseignés est satisfaisant, si les enseignants ont le bon niveau et sont correctement rémunérés, si les programmes sont couverts et les évaluations régulièrement faites. A cet égard, et sans rien enlever à ce qu on peut leur reprocher sur d autres plans, il faudrait saluer les efforts faits par certains établissements bien connus dans notre pays. Cet article vise, finalement, à exhorter les promoteurs d établissements scolaires à s en tenir à ce seul travail de formation (qui implique patience et compréhension), et donc à ne faire aucune fixation maladive sur les classements qui parlent trop sans dire toute la vérité. 8

9 L égislatives et municipales DOUBLES SCRUTIN DU 30 SEPTEMBRE 2013 La participation des partis politiques en baisse Au total, 29 partis politiques seront alignés pour l'élection des députés à l'assemblée Nationale et 32 pour celle des conseillers municipaux contre une participation de 45 partis politiques aux législatives et 33 partis politiques aux municipales de Philippe Nsoa PN Une réunion du Sdf. D epuis le 1er août 2013, Elecam a rendu publiques les listes des candidats pour le double scrutin et municipal du 30 septembre Mais dans le cadre du contentieux pré-électoral, 76 recours ont été constitués pour les législatives, et 267 pour les municipales, soit 343 recours au total. Sur les 76 recours formés dans le cadre de l'élection des députés à l'assemblée nationale, sept ont donné lieu à une décision du Conseil constitutionnel favorable aux requérants. En ce qui concerne les municipales, 30 recours ont fait l'objet d'une suite favorable de la Chambre administrative de la Cour suprême, après quoi les listes réhabilitées ont été publiées. Au terme de ce contentieux pré-électoral, 29 partis politiques seront alignés pour l'élection des députés à l'assemblée Nationale et 32 pour celle des conseillers municipaux. Soit pour l Adamaoua, 2 partis politiques pour les législatives et 10 pour les municipales; dans le Centre, 5 partis politiques sont en course pour les législatives et 12 pour les municipales; a l Est, l on a enregistré 3 partis politiques aux législatives et 6 aux municipales; dans la région de l Extrême-Nord, 6 partis politiques sont retenus pour les législatives contre 11 aux municipales; 14 partis politiques sont en course dans le Littoral pour les législatives et 16 pour les municipales. La région du Nord a 5 partis politiques pour les législatives, et 7 pour les municipales. Le Nord- Ouest, lui, a 7 partis en compétition pour les législatives et 6 pour les municipales. La région de l Ouest verra 12 partis se disputer le leadership politique aux législatives et 12 partis politiques aux municipales. Du côté du Sud, ce sont 2 formations qui sont engagées aux législatives et 4 aux municipales. Enfin, dans le Sud-ouest, 5 partis sont déclarés pour les législatives contre 7 pour les municipales. Qu il s agisse des législatives ou des municipales, la participation des partis politiques a chuté par rapport à 2007 où 45 partis politiques étaient en compétition aux législatives (-16) contre 33 aux municipales (-1). Sur la participation des différents partis politiques, le Rdpc, parti au pouvoir, arrive toujours en tête avec comme en 2007, 85 listes de candidats aux législatives et 359 listes pour les municipales. Viennent ensuite le Social Democratic Front (SDF) avec 35 listes aux législatives et 109 aux municipales. Des chiffres en baisse par rapport à 2007 où le parti alignait 52 et 136 listes respectivement; l'undp compte 26 listes aux législatives et 124 aux municipales. En quatrième position, arrive le Mrc avec 8 listes aux législatives et 16 aux municipales. Sur les 29 partis politiques qui alignent des listes aux élections législatives, sept d'entre eux ne comptent pas de candidats aux municipales. Il s'agit du FPR, de Lump, du CNC, du Mnpc, de l'opdc, du PSU et de l'ufdc. Parmi ceux qui ne comptent aucune liste de candidats pour les législatives, on a l'union des mouvements socialistes (Ums) qui a 13 listes aux municipales. On note ici un léger recul d'intérêt des partis politiques pour les élections municipales alors que le même phénomène est observé aux législatives. La baisse est d'environ un tiers par rapport à la participation du scrutin de MATÉRIEL ÉLECTORAL Des partis à la traîne Las d attendre le Cameroon democratic party (CDP) la Sopecam a dû engager l impression des bulletins de ce parti sur la base des éléments qui ont été déposés avec les listes de candidats à Elecam. L es communiqués rendus publics par le directeur général des Elections (DGE) en direction des partis politiques finalement retenus pour prendre part au double scrutin les appellent à une confirmation des couleurs, sigles et logos qui avaient été déposés en même temps que les listes de candidats qui n a pas eu l effet escompté sur tous les partis concernés. Sur les 29 partis politiques engagés pour les législatives et dont les bulletins de campagne et de vote sont confectionnés à la Société de presse et d éditions du Cameroun (Sopecam), seul le Cameroon democratic party (CDP) n a pas répondu au communiqué du directeur général des Elections (DGE) invitant les partis politiques concernés à se rapprocher de cette imprimerie pour la confirmation de la couleur, du logo et du sigle. Pourtant, le parti de Benz Enow Bate n est engagé pour les législatives que dans la seule circonscription de la Manyu. Une situation qui a mis les responsables de la Sopecam dans l embarras. Si aucun responsable de ce parti ne se présente au plus tard le 28 août 2013, nous allons saisir Elections Cameroon (Elecam) pour engager l impression sur la base des éléments qui ont été déposés avec les listes de candidats», a indiqué le directeur technique de la Sopecam, Jean- Baptiste Koué, au reporter de LFA. Du côté de l Imprimerie nationale, où doivent être confectionnés les bulletins de campagne et de vote des municipales, les partis ne se bousculent pas non plus. Il a fallu attendre la fin du contentieux pré-électoral des municipales et la consolidation des listes par Elecam. «Nous avons reçu les listes définitives d Elecam le 27 août 2013», précise Salomon Nguenang, le directeur adjoint de la structure. «Nous sommes en train de préparer les maquettes», souligne le directeur adjoint de l Imprimerie nationale. Le délai prévu dans le communiqué rendu public par le DGE qui invitait les partis engagés pour les municipales à se rapprocher de cette imprimerie est arrivé à expiration le 27 août Selon Salomon Nguenang, il était question de demander à Elecam de relancer les partis politiques qui ne se présenteraient pas. De son côté, Elecam poursuit la distribution des cartes d électeurs à leurs légitimes propriétaires. Le taux de distribution communiqué par Elecam à la date du 26 août 2013 est de l'ordre de 77% des cartes produites, soit cartes électorales distribuées, dont la répartition par région se présente ainsi qu'il suit: Adamaoua: 89%; Centre: 67%; Est: 87%; Extrême-Nord: 92%; Littoral: 64%; Nord: 89%; Nord- Ouest: 68%; Ouest: 70%; Sud: 69%; Sud- Ouest: 72%. MME KORI NÉE MANHENKEU NATHALIE, ménagère. «Que les candidats soient effectivement imprégnés de l esprit de la décentralisation» Propos recueillis par PN Le Cameroun prépare les élections législatives et municipales pour le 30 septembre 2013; quel bilan faites-vous de l action du maire de votre Commune et des députés de votre département au cours des 6 dernières années? Le bilan est moins appréciable; il faut dire que nos élus locaux sont tous pareils. Le bilan n est pas à la dimension de ce que nous attendions. Nous avons l impression que tous ces élus sont des profiteurs; c est-àdire qu ils sont là pour se servir au lieu de se mettre au service du peuple qui les a élu. C est le cas par exemple de la ville de Dschang ou tout se passe comme si on venait pour régler des comptes. Au lieu de mener des actions constructrives, ces élus ne font qu à leur tête. En gros ils ne se sont pas vraiment des acteurs du développement C est cela. Même si on peut faire quelques exceptions pour certaines communes où l on a connu un nouveau vent de développement comme à Bagangté et à Foumban où je me rends régulièrement. Pour le reste, ils s illustrent plutôt dans des luttes pour s accaparer le pouvoir traditionnel. Nous avons même vu les élus du peuple qui arrivent à déstabiliser toute une Communauté. Le cas le plus patent est celui de la Chefferie du Groupement Foreke- Dschang où les élus du peuple ont monté tout un scenario pour écarter le légitime Chef! Les élus en fin de mandat et ceux qui veulent les remplacer vont bientôt sillonner le pays pour la campagne électorale; Qu attendez-vous d eux? Nous attendons beaucoup d eux; surtout avec la décentralisation qui s enracine peu à peu. Nous souhaitons que les candidats soient effectivement imprégnés de l esprit de la décentralisation qui veut que, plus que par le passé, les populations soient étroitement associées à la gestion des affaires publiques. Mais seulement, si le développement des populations de l arrièrepays doit se faire avec des élus maires et députés dont l investiture se décide uniquement à Yaoundé, alors il y a lieu de craindre quant à l implication réelle des communautés locales dans la définition des priorités de développement des communes. Or, il y a beaucoup à faire pour améliorer le quotidien de la population. Et, même s il n y a pas assez de moyens, si un élu écoute réellement la population, ensemble, ils peuvent trouver des solutions innovantes pour développer leur localité. Avez-vous le sentiment d être écoutée ou prise en compte dans les choix et les décisions de votre localité? Qui suis-je pour être écouté? Est-ce que nos élus nous écoutent? Ils sont là au moment de solliciter le mandat en brandissant un plan d action ronflant mais en réalité irréaliste. Ils nous prennent encore pour des analphabètes. Au lieu d un programme politique bâtit autour d un véritable plan de développement local qui prend en compte les besoins prioritaires des populations, nous allons bientôt les voir arriver avec des victuailles, de l argent et d autres présents pour flatter les électeurs. Après le vote, chacun va reprendre sa place dans la société. Les nouveaux élus de leur côté, dans leurs belle maisons et leurs voitures et nous, dans nos cases, sans eau potable ni électricité. Et rendez-vous dans cinq ans. 9

10 D éveloppement INDUSTRIES EXTRACTIVES La Commission de la Cemac veut optimiser les retombées L institution communautaire veut briser le paradoxe de la richesse qui fait de la sous région un espace riche en ressources naturelles avec des populations qui croupissent dans la misère. Philippe Nsoa «Des ilots de richesse dans un océan de misère». Voilà l image, un peu caricaturale certes, que l on a de l industrie minière à travers le monde après, avoir observé que les projets pétroliers et miniers ne produisaient pas toujours des retombées positives pour les populations des pays qui abritent ces ressources. Pour remédier à cette situation, la Commission de la Communauté économique et monétaire de l Afrique Centrale (Cemac) a initié une série de projets pouvant contribuer à optimiser les retombées des industries extractives dans la sous-région. C est dans ce cadre que s est tenu du 4 au 5 juillet 2013 à Yaoundé, un atelier de réflexion sur la mise en œuvre d une directive sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pour les industries extractives en zone Cemac. L objectif étant de renforcer la bonne gouvernance dans le secteur des matières premières extractives au sein de la Communauté. L atelier était organisé par la représentation Cameroun de la Commission de la Cemac, en partenariat avec la coopération technique allemande, dans le cadre du Programme de renforcement de la gouvernance des matières premières en Afrique centrale (projet Remap- Cemac). Les travaux ont portés sur les cinq principes à prendre en compte dans la norme à l étude. Il s agit de l optimisation économique et la préférence locale qui donneraient prioritairement des emplois aux nationaux, favoriseraient le transfert des compétences et des technologies, optimiseraient la transformation locale de la production, ; la bonne gouvernance vise entre autres la transparence dans les paiements effectués à l Etat selon le processus de l Initiative pour transparence dans les industries extractives (Itie), le refus de la corruption et de toutes les formes de fraudes, le refus de l implication dans des groupes armés, étatiques ou non; la concertation et le développement communautaire; le respect des droits humains et de la diversité culturelle; le respect de l environnement et de la biodiversité. Le projet Remap-Cemac et la commission de la Cemac ont par la suite organisé un atelier de lancement de réseau de l Académie des industries Extractives du 09 au 11 juillet 2013 à Yaoundé. Cet atelier a vu la participation d une quinzaine de partenaires académiques régionaux. Cette Académie sous régionale se donne pour objectifs d offrir une formation technique spécialisée et d apporter une formation au niveau organisationnel aux acteurs de la chaine de valeurs des industries extractives. En effet, le problème central identifié dans les pays de la sous région lors d une mission préparatoire qui a eu lieu du 01 au 31 octobre 2012, est le manque d expertise technique et la mauvaise gestion des ressources humaines dans le secteur minier au niveau des différents pays de la Cemac. A court terme, il est prévu la réalisation en novembre 2013 de deux modules d enseignement prioritaires. Le premier module portera sur la bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives, articulée autour d activités portant sur les principes de transparence et de redevabilité, le lien entre la bonne gouvernance et le développement durable et une sensibilisation à la RSE et l Itie. Le deuxième module intitulé administration minière et pétrolière, s articule autour du droit minier, la négociation, rédaction et lecture des contrats et de la fiscalité minière et pétrolière. DR JONATHAN-NDOUTOUME NGOME, Géostratège «Nos pays ne maitrisent pas assez les contours des contrats miniers» Spécialiste des questions géopolitiques et géostratégiques pétrolières au ministère gabonais du Pétrole, de l Energie et des Ressources Hydrauliques, Engeignant-chercheur au département de géographie de l Université Omar Bongo. Propos recueillis par PN En quelques mots, pouvez-vous nous présenter le réseau qui vient d être mis en place? Il s agit d un réseau d appui et de recherche à l Académie des industries extractives de la Communauté économique et monétaire de l Afrique centrale (Cemac). Ce réseau comprend un certain nombre d experts dans les différents domaines liés à l extraction des ressources naturelles communément appelées industries extractives. Notre but est d effectuer des recherches et des formations pour des publics cibles tels que la société civile, les administrations publiques et tous les acteurs liés aux industries extractives. Ce réseau bénéficie de l appui de la Commission de la Cemac, la coopération technique allemande et d autres institutions comme les Universités de Freiberg I & II et le Centre de recherches de géoscience d Allemagne, etc. Nous ne sommes impliqués qu en tant que modestes experts dans ce domaine. Que pensez-vous des industries extractives en Afrique centrale? On se rend compte que les Etats de la Cemac sont dotés de sous-sols riches en matière de mines, du pétrole et du gaz. Mais en même temps, l exploitation de ces ressources naturelles a peu d impact sur l amélioration des conditions de vie des populations et la réduction de la pauvreté. Nous n arrivons pas encore à nous expliquer comment des Etats aussi riches en ressources ont une population aussi pauvre. Nous essayons donc d analyser cette problématique afin de voir comment faire pour insuffler la bonne gouvernance dans ce secteur pour que l exploitation de ces ressources ait un impact positif sur le bien être des populations. Les Etats de la Cemac ne parviennent pas à vendre leurs matières premières sur le marché international à leur juste prix Je me demande si, même vendus à un vil prix, est-ce que nous sommes d avis que le niveau de développement de nos Etats est au prorata du peu de ressources engrangées dans l exploitation des ressources naturelles? Je pense que la réponse est négative. Cela commande donc de regarder sur tous les plans. D abord, au niveau des prix pour travailler à une revalorisation des prix de nos matières premières dans la chaine de la commercialisation au niveau du marché mondial. Il faut aussi voir du côté de la gouvernance pour appeler à une meilleure répartition de la rentre issue de l exploitation des ressources naturelles. En effet, à la base, on peut observer que nos pays ne maitrisent pas assez les contours des contrats miniers qu ils signent avec les différents opérateurs; de même, on note que ces Etats ne réussissent pas à bien placer les capitaux engrangés dans l exploitation de leurs ressources. Quelles sont ses chances de réussite de cette autre initiative dans le domaine des industries extractives en zone Cemac? Nous mettons simplement notre expertise au service des décideurs. Encore que l initiative est de la Commission de la Cemac qui veut mettre sur pied un processus visant à mettre en œuvre la bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives. Ce parrainage de la Commission de la Cemac suppose que les Etats membres sont impliqués et même adhèrent à cette démarche. Un échec traduirait ainsi un manque de volonté politique de nos décideurs de mettre à profit notre expertise. Inversement, le succès serait le signe que ces décideurs ont compris la nécessité de mettre en œuvre un ensemble de mesures pour corriger la situation paradoxale de la pauvreté que l on observe dans la sousrégion. PR NGOUNOUNO ISMAÏLIA, Professeur titulaire de pétrologie et de géochimie, directeur de l Ecole de géologie et d exploitation minière de l Université de Ngaoundéré. «L urgence pour nos Etats se situe au niveau de la formation» Président du comité de coordination de l Académie des industries extractives en Afrique centrale, il dévoile les enjeux et opportunités de cette initiative. Propos recueillis par PN Quel est l intérêt de l Académie des industries extractives pour vous? Grace à ce réseau, nous allons bénéficier du renforcement des capacités dans plusieurs domaines, de manière à être à un niveau de compétence au moins égal à celui de nos partenaires. Car je pense que l urgence pour nos Etats se situe au niveau de la formation. Le Cameroun dans un avenir proche, comme les autres pays de la Cemac, aura besoin des techniciens capables de bien comprendre de quoi on parle lorsqu il s agit des industries extractives et plus spécifiquement de l exploitation minière. Quelles sont les conséquences du déficit de bonne gouvernance dans ce secteur? La bonne gouvernance voudrait que si on exploite par exemple de l or ou tout autre minerai dans une commune, que non seulement l Etat, mais aussi la commune et communauté riveraine en tirent également profit. Cependant, il peut arriver qu un contrat minier, pétrolier ou gazier soit mal négocié, de sorte que la communauté riveraine du site d exploitation ne reçoive pratiquement pas de retombées substantielles. Ce qui n est pas une bonne chose. La bonne gouvernance voudrait que toute la chaine de valorisation, non seulement dans le secteur minier mais pour l ensemble des ressources naturelles, qui peut amener notre pays et la sous-région à une prospérité, passe par une sensibilisation, une formation de tous les acteurs impliqués dans le secteur des industries extractives afin que les ressources explorées soient mieux exploitées, mieux gérées pour que les profits atteignent les cibles. Ce qui serait alors de nature à améliorer les conditions de vie des populations riveraines des sites d exploitation de ces minerais. Qu attend l Ecole de géologie et d exploitation minière de l Université de Ngaoundéré de ce réseau? Nous attendons beaucoup de ce réseau. Je crois d ailleurs que c est peut être l une des raisons pour lesquelles on m a porté à la présidence du Comité de coordination. Concrètement, nous attendons une amélioration des programmes de formation que nous dispensons; nous avons noué des contacts qui vont probablement se concrétiser lors du voyage d étude en Allemagne en octobre 2013 de tous les membres du Réseau, et de la réalisation en novembre 2013 des deux modules d enseignement prioritaires; ce qui nous permettra de préparer des accords de coopération qui seront signés par les recteurs des universités concernées et permettre d avoir des compétences et de la technologie appropriée. Ce réseau va également nous permettre d acquérir un certain nombre d équipements qui nous font actuellement défaut. Quel est le positionnement de votre école au niveau des structures de formation de la sous-région? L Ecole de géologie et d exploitation minière de l Université de Ngaoundéré forme dans les métiers de l exploration et de l exploitation minière (mines solides, liquides). Nous avons aussi un volet environnemental qui porte sur l environnement minier et métallurgique. Nous sommes à notre deuxième année de fonctionnement. Pour la première promotion ( ), nous avons commencé par deux spécialités : ingénieurs en génie minier (Bac +5) et Technicien supérieur des mines et de la géologie (Bac + 3). Cette année, nous avons élargie notre offre en ajoutant d une part aux ingénieurs deux spécialités: Mines, minéralogie, environnement (exploration et traitement des minerais) et d autre part, aux Techniciens supérieurs, la géologie appliquée aux mines qui est destinée aux techniciens qui travaillent à la fois avec les explorateurs et les exploitants miniers. Pour la prochaine année académique, le ministre a ajouté la formation en petrolium and gaz ingeenering. Il est aussi question de former des jeunes qui seront capables de structurer la rédaction d un contrat minier. Puisque nous avons compris que c est à ce niveau que se trouve l un des problèmes importants des travailleurs du secteur minier. Cet aspect doit être amélioré avec l implication des spécialistes du domaine. C est-à-dire, pour ceux qui opèrent déjà par exemple dans les actions du contrat minier, qu il ait des juristes pour améliorer le caractère environnemental, profitable aux populations. Pour le moment, nous sommes la seule Ecole de formation aux métiers du secteur minier opérationnelle au niveau de la Cemac. Certes, il y a aussi une Ecole de formation au Gabon, mais elle n est pas encore opérationnelle. 10

11 P arlons finances Philippe Nsoa PN ZONE EURO La crise profite à l Allemagne Grâce à des taux d'intérêt bas, le pays réalise 41 milliards d'euros d'économies sur les intérêts de la dette. S elon un adage bien connu, «le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres». Les Allemands en font l heureuse expérience depuis quelques temps. D'après les chiffres publiés par le ministère allemand des Finances, la crise de la zone euro aura des effets budgétaires positifs pour le pays. La République fédérale paiera en quatre ans 40,9 milliards d'euros de moins que prévu pour le remboursement de sa dette sur la période Dans le même temps, selon ce que prétend le ministère, la crise de la zone euro aurait coûté à l'allemagne un peu moins de 600 millions d'euros. Ces chiffres ont été révélés à la suite d'une question posée par un député de l opposition (SPD) au gouvernement le 22 août Selon les analystes, la raison de ces gains est simple. Avec la perte de confiance des investisseurs dans les pays de la zone euro touchés par la crise, ces derniers préfèrent s'orienter vers des «valeurs refuges», même beaucoup moins rémunératrices. Dans ce domaine, les obligations allemandes font figure de refuge. «Depuis l'aggravation de la crise grecque et les remous autour des dettes espagnole, italienne et portugaise, les investisseurs se ruent sur les emprunts d'etat allemands. Notées AAA par les agences, ces obligations font figure de grand favori des épargnants. Avec sa discipline budgétaire à toute épreuve, son statut de première puissance économique européenne et ses exportations en forte hausse, Berlin rassure», explique Bruno Colmant, de l'université catholique de Louvain. Depuis 2010, les taux auxquels la première puissance de la zone euro emprunte de l'argent ont en conséquence pratiquement chuté de 1%. Les obligations sur dix ans ne rapportent ainsi que 1,89% aux investisseurs contre 2,44% pour les obligations françaises, 2,80% pour celles américaines, 4,24 % pour celles de l Italie, 4,40% pour les obligations espagnoles et 10,1% pour celles grecques. «En 2012, l'allemagne avait même réussi à emprunter à taux négatif sur des emprunts de courte durée. Une situation paradoxale qui permettait à l'allemagne de gagner de l'argent sur les prêts qu'elle sollicitait», ajoute Bruno Colmant. Une bonne nouvelle n'allant jamais seule, la CRISE DE LA DETTE Le FMI et la France au secours de l'argentine Une cour d'appel de New-York a donné raison à deux fonds vautours ayant refusé de participer à la restructuration de la dette Argentine en 2010 et qui réclament 1,5 milliard de dollars au pays. Christine Lagarde. PUBLICITÉ 25% de part de marché pour Internet en Europe Selon l AdEx Benchmark Report publié par IHS et l InterActive Bureau (IAB) Europe, qui régit les standards de la publicité en ligne, la publicité en ligne pèse désormais un quart du marché de la publicité (25,6%) en Europe, contre 10,3% en Les investissements globaux dans ce segment ont atteint 24,3 milliards d euros en 2012, en progression de 11,5% par rapport à L écart se réduit avec la télévision, dont le marché est estimé par l IAB à 28,1 milliards d euros, tandis qu Internet devance désormais nettement la presse quotidienne (19,3 milliards en 2012). Mais en additionnant les investissements sur la presse magazine (8,7 milliards), le papier reste néanmoins au-dessus d Internet. La croissance est tirée par la vitalité de certains marchés moins matures. La Russie (34% à 1,54 milliard) et la Turquie (30,4% à 459 millions) progressent de façon soutenue. A l inverse, le Royaume- Uni a connu en 2012 une croissance de ses investissements publicitaires en ligne de 13,3% (à 6,64 milliards d euros), l Allemagne de 8,6% (4,56 milliards) et la France de 6,3 % (2,77 milliards). Angela Merkel. L 'Argentine n en finit plus avec ses démêlés judiciaires liés à la restructuration de la dette en 2005 et Le pays a été condamné le 23 août 2013 en appel à New York à rembourser près de 1,5 milliard de dollars aux deux fonds «vautours» qui avaient refusé la restructuration de la dette du pays après sa banqueroute de Si cette décision ne passera pas inaperçue en Europe, et pourrait par ailleurs provoquer un nouveau défaut de paiement de l'argentine, son application reste suspendue à l'avis de la Cour suprême américaine, qui a été saisie du dossier. Contrainte à la faillite en 2001, l'argentine avait trouvé un accord avec la quasi-totalité de ses créanciers privés pour restructurer sa dette au prix d'une décote de près de 70% en deux phases (2005 et 2010) et pour un montant total de 90 milliards de dollars. Le 23 août 2013, les trois juges d'une cour d'appel new-yorkaise ont toutefois donné raison aux fonds d'investissement NML Capital et Aurelius, qui ont refusé tout accord et demandent à l'argentine le remboursement de l'intégralité de leurs créances, soit 1,47 milliard de dollars. Ces fonds sont parfois surnommés «vautours» parce qu'ils rachètent des titres de dette de pays en difficulté à prix cassés en espérant, par la suite, un retour sur investissement fructueux. Propriété de Paul Singer, un milliardaire américain et influent membre du parti républicain, NML avait déjà utilisé le même stratagème avec la dette péruvienne en 1996, lui permettant d'empocher au final 30 millions de dollars de bénéfices. NML avait par ailleurs obtenu la saisie d'un navire argentin au Ghana en 2012 pour faire pression sur Buenos Aires. S'il était appliqué, le jugement de la cour d appel de New-york pourrait compromettre les futures restructurations de dette en dissuadant les créanciers des pays en difficulté d'accepter un effacement partiel de la dette. En mai 2013, le Fonds monétaire international (FMI) s'était inquiété des conséquences «profondes d'une condamnation de l'argentine, qui pourrait décourager les créanciers de participer à des processus basés sur le volontariat». A titre illustratif au printemps 2012, les créanciers de la Grèce avaient ainsi accepté un effacement de plus de 100 milliards d'euros de dettes pour donner un peu d'oxygène au pays, alors en grande difficulté financière. Le FMI redoutait également de voir se «multiplier le nombre de créanciers récalcitrants au risque de faire échouer les futures restructurations». Le Fonds avait ensuite envisagé d'intervenir auprès de la Cour Suprême américaine pour l'informer des implications de sa décision, selon la procédure dite d'amicus Curiae, mais a finalement renoncé du fait de l'opposition des Etats-Unis, son principal actionnaire. Fin juillet 2013, la France a, elle, annoncé qu'elle ferait jouer ce droit pour alerter la Cour suprême des Etats- Unis. «Une condamnation de l'argentine pourrait affecter (...) le principe même de restructurations ordonnées et négociées des dettes souveraines», avait alors argumenté le ministère français de l'économie, Pierre Moscovici. RÉCESSION L'État espagnol vent son patrimoine immobilier Le gouvernement espagnol vient de publier une liste des biens publics qu'il compte vendre avant 2015 pour équilibrer ses comptes. Avec la mise en vente de 27% de son patrimoine, l'exécutif espagnol espère engranger de 2 à 3 milliards d'euros, estime le site espagnol Vozpopuli dans un article publié le 19 août 2013 par le portail immobilier Idealista. Immeubles, bureaux, hôtels particuliers, petits palais, terrains, pour la plupart propriété des ministères des Finances et de la Défense, devraient ainsi passer aux mains d'investisseurs privés. Cette mesure, adoptée dans le cadre de la réforme des administrations publiques, vise à compenser la chute drastique des recettes enregistrée depuis 2008 et à réduire un déficit public qui, fin juin 2013, s'élevait à 40 milliards d'euros, dont 13,9 milliards étaient destinés au remboursement des intérêts de la dette. Le gouvernement espagnol avait déjà commencé en 2012 à se défaire de 423 immeubles appartenant au ministère des Finances, pour 90 millions d'euros. République fédérale a emprunté, de 2010 à 2012, 73 milliards d'euros de moins que prévu en raison de la bonne santé de son économie et de rentrées fiscales supérieures aux attentes des prévisionnistes. «Ces faibles taux couplés à un endettement contrôlé devraient ainsi permettre à Berlin d'économiser exactement 40,9 milliards d'euros entre 2010 et 2014», conclue l analyste. Pouvait-il en être autrement lorsqu on sait que l'allemagne est le seul pays de la zone euro à avoir connu un excédent budgétaire en 2012: 4 milliards d'euros en 2012, soit 0,2% du PIB. A titre de comparaison, le déficit public s'élève à 4,8% du PIB en France, 10% en Grèce et en Espagne. Ensuite, l'allemagne est le seul pays de la zone euro à enregistrer des records d'excédents commerciaux: 188 milliards d'euros en 2012, le deuxième chiffre le plus élevé depuis Mieux, le pays a même dépassé pour la première fois en 2011 la barre des 1000 milliards d'exportations, avec une hausse de 3,7% de leur montant par rapport à l'année précédente. Toutefois, ces chiffres ne plaisent à tout le monde, notamment les communistes. Pour l association Solidarité Internationale, proche du parti communiste français, c est «une preuve éclatante de la domination du capital financier sur l'union européenne actuelle, avec le rôle que joue l'euro dans cette hégémonie, cassant les appareils productifs des pays voisins (surtout du Sud) et compressant le «coût du travail», c'est-à-dire les salaires et les droits sociaux, au Nord et surtout en Allemagne». Solidarité Internationale souligne qu «en Allemagne, «plusieurs millions de travailleurs subissent des formes extrêmes de précarité, celles instituées par les lois «Hartz IV», avec son cortège de «mini-jobs» et autres «jobs à 1 euro», qui ne permettent pas de vivre avec moins de 400 euros par mois et maintiennent dans l'indignité sociale. De quoi rappeler que si la crise profite au capital et à l Etat allemand qui le sert, elle n'est certainement pas à l'avantage des travailleurs allemands qui en payent la facture.» CHINE Les dépôts des nonrésidents dépassent milliards de yuans Les dépôts des non-résidents ont atteint 1070 milliards de yuans (173 milliards de dollars) en Chine à la fin du deuxième trimestre 2013, selon des données publiées le 13 août 2013 par l'administration nationale des devises étrangères. Sur ces dépôts, 497,1 milliards de yuans appartiennent à des particuliers. C'est la deuxième fois que l'administration publie des données concernant les dépôts des non-résidents. Cette publication s'inscrit dans le cadre des efforts pour accroître la transparence des statistiques sur les devises étrangères. Selon un autre communiqué de l'administration, les entrées nettes d'investissements étrangers vers les institutions financières chinoises ont atteint 442 millions de dollars au deuxième trimestre, tandis que les sorties nettes des institutions financières du pays se sont établies à 135 millions de dollars. POLITIQUE MONÉTAIRE Le Brésil face à une inflation de plus de 6% Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale du Brésil a annoncé le 28 août 2013 une nouvelle augmentation de son taux directeur de 0,5 point à 9%. C est la quatrième fois consécutive depuis le début de l'année. La Banque espère ainsi contrer l'inflation qui a progressé de 6,27% sur un an, proche du seuil maximum de 6,5% fixé par le gouvernement. Par ailleurs, la Banque centrale du Brésil a annoncé, le 23 août 2013, un plan de 50 milliards de dollars (37,6 milliards d'euros) pour défendre le réal, sa monnaie nationale. Il s'est déprécié de 15% face au dollar depuis le début de l'année et a atteint fin août 2013 son plus bas niveau depuis décembre 2008, comptant 2,45 réals pour un dollar. 11

12 A frique PÉTROLE Le premier baril de Gabon Oil Company annoncé en 2014 Créé en 2011 pour défendre les intérêts du Gabon dans le secteur pétrolier, cette société entend produire son premier baril de pétrole en Ludovic Simo G abon Oil Company (GOC), société nationale mise sur pied en 2011 pour gérer les participations de l État dans les sociétés pétrolières actives sur son territoire, entend ajouter une nouvelle corde à son arc : la production de pétrole à son propre compte. L'entreprise, détenue à 60% par l'état gabonais, devrait produire son premier baril de pétrole dès 2014, assure Étienne Ngoubou, ministre du Pétrole, de l'énergie et des Ressources hydrauliques. Jusqu'à la création de cette structure, le Gabon n'avait qu'un rôle passif dans l'industrie pétrolière et ne recevait que la contrepartie financière de ses parts dans les sociétés exploitant le pétrole. Depuis deux ans, GOC assume un rôle de plus en plus central dans le contrôle des participations de l'état, de l'exploration jusqu'à la commercialisation en passant par l'exploitation. Il a conclu des accords d'enlèvement de brut avec Shell Gabon et Total Gabon (les deux principales entreprises du secteur) grâce auxquels le Gabon pourra lui-même suivre la chaîne de commercialisation du pétrole. Le passage de la compagnie nationale à la production directe de pétrole marquerait une nouvelle étape dans la transformation du secteur des hydrocarbures gabonais. Le grand audit de Ludovic Simo A u cours de l assemblée générale de l Unoc, tenue en présence de la ministre des Petites, moyennes entreprises et de l Artisanat, Adélaïde Moungany, les participants ont présenté une panoplie de problèmes qui entravent le bon fonctionnement de leurs activités. Elhadj Djibril Abdoulaye Bopaka a dit, clairement, que les opérateurs économiques souffrent du non-respect des délais de paiement par rapport aux conventions signées avec la Caisse congolaise d amortissement (CCA) ; des dettes intérieure et commerciale dont le traitement est bloqué au niveau des caisses de l Etat ; des renvois de paiement à des dates ultérieures ; des lots des marchés non encore signés qui trainent au niveau des départements de l Etat ; etc. En ce qui concerne la provision des investissements diversifiées (PID), Djibril Abdoulaye Bopaka a rappelé qu elle était à 1% sur les recettes annuelles du pétrole. «Aujourd hui, nous sollicitons une augmentation de cette industrie, confié en mai 2011 par l'état au cabinet Alex Stewart International, en vue «de mieux cerner les flux financiers issus de l industrie pétrolière et de renforcer sa gouvernance» continue de faire des remous. Car c'est sans surprise que le premier baril produit pour son propre compte par GOC devrait provenir du champ d'obangué, préalablement opéré par Addax Petroleum. En décembre 2012, le gouvernement gabonais retirait l exploitation du site à la filiale du chinois Sinopec pour non-respect de ses obligations contractuelles, notamment en termes de droits de douane. Le 28 juin 2013, après six mois de réquisition des salariés du groupe chinois sur ce site, le Gabon et GOC signaient un contrat d'exploitation du champ, au nom de l'état. L'annonce d'une production autonome sur le champ d'obangué à partir de 2014 pourrait néanmoins exacerber les inquiétudes actuelles sur les ambitions réelles du gouvernement. En effet, elle intervient après la décision du ministère du Pétrole, en juin 2013, de ne pas renouveler la licence d'exploitation du site off-shore de Tsiengui, principal bloc exploité par Sinopec, à son expiration en L'opérateur chinois pourrait y voir une opération à peine déguisée en faveur du nouveau champion national, malgré les démentis répétés des autorités gabonaises. D'ailleurs, les motifs invoqués par le gouvernement (corruption et fraude fiscale) sont contestés par Addax Petroleum qui a lancé deux procédures judiciaires contre le Gabon et le cabinet Alex Stewart International devant la Cour internationale d'arbitrage de Paris. CONGO Les opérateurs économiques sollicitent l appui du gouvernement C était à l occasion de leur assemblée générale qui s est tenue le 27 août 2013 à Brazzaville. Ludovic Simo D ans le cadre de sa nouvelle stratégie décennale ( ) pour la transformation du continent, la Banque africaine de développement (BAD) renforce ses investissements dans l'éducation en signant avec la Commission de l'union africaine (UA) un accord de don de 45 millions de dollars. Ce don du guichet concessionnel du groupe de la BAD, le Fonds africain de développement, permettra à l'union africaine de lancer "l'université panafricaine" avec l'objectif de renforcer la compétitivité et la croissance de l'afrique grâce à la naissance de compétences au niveau de l'enseignement supérieur et dans le domaine de la recherche. «Si les jeunes Africains regorgent d'idées, elles ne peuvent pas éclore ou aboutir faute de formation, de structures spécialisées telles que les incubateurs ou de financement adapté tel que le capital-risque», a expliqué 2% sur les recettes pétrolières au bénéfice des PME, PMI et artisanat, comme contribution de l Etat pour la diversification économique de notre pays», a-t-il indiqué. «Nous demandons solennellement au Président de la République, de mettre à la disposition du secteur privé national un financement de 100 milliards de Fcfa, déposé auprès de la banque centrale pour accompagner les PME, les artisans et les industriels pour un mandat de 5ans. Nous nous engageons à créer durant cette période emplois et une contribution fiscale de 30%. Par la suite nous nous exposeront au jugement», a-t-il renchéri. Djibril Abdoulaye Bopaka a aussi fustigé le fait qu il existe des entreprises véreuses, sans assises sûres. «Une entreprise doit avoir ses installations, sa direction et des moyens de travail dans le respect d une administration véritable, et tenir une comptabilité visible. Nous ne pouvons pas continuer à gérer nos affaires dans des cahiers à mettre dans les sacs», a-t-il souligné. Il a également salué les efforts que le gouvernement entreprend dans le sens de faciliter le bon fonctionnement des activités des opérateurs économiques nationaux. Par exemple, la décision du gouvernement quant aux réformes relatives aux institutions de Bretton Woods, notamment sur le code des marchés et le circuit de paiement des factures des opérateurs économiques. Pour lui, «cette décision salutaire a réduit la pression des fonctionnaires véreux de 10% à 40%, ce qui représentait un manque à gagner pour les opérateurs». Rappelant le rôle d organisateur que joue l Unoc dans le dialogue public-privé, Adélaïde Moungany a réaffirmé la volonté du gouvernement d apporter à l entreprise congolaise ou étrangère, quelle que soit son activité, l accompagnement financier nécessaire. «Afin de mieux cibler son action, l État attend des partenaires comme vous, des préconisations visant à la fois le renforcement de nos synergies et collaborations, l amélioration de notre environnement économique ainsi que de nos performances dans la durée», a-telle souligné. Composée de 4700 membres, l Unoc est membre de l Organisation panafricaine des employeurs. Elle collabore avec l Union européenne, son principal partenaire. EDUCATION La BAD offre 45 millions de dollars pour l Université panafricaine L institution financière internationale et la Commission de l'union africaine ont signé un accord de don en vue de dynamiser le projet. le commissaire de l'ua chargé des ressources humaines, de la science et de la technologie, Martial De-Paul Ikounga. L'université Panafricaine couvrira des domaines clés du développement à travers des centres et des instituts régionaux. Trois des cinq instituts thématiques existent déjà et sont abrités au Kenya (pour les sciences, l'ingénierie et la technologie), au Cameroun (pour la gouvernance, les sciences humaines et les sciences sociales) et au Nigeria (pour les sciences de la vie et de la terre). Ils desserviront tous les pays africains. L'Algérie a quant à elle été retenue récemment pour l'afrique du Nord. Le choix du pays d'accueil pour l'afrique australe est en cours. Avec près de 200 millions d'habitants âgés de 15 à 24 ans, l'afrique possède la population la plus jeune du monde, qui continue de croître, selon les données du rapport "Perspectives économiques en Afrique" de Une plate forme pétrolière. Les estimations de l'organisation internationale du travail (OIT) indiquent que 60% des chômeurs africains sont des jeunes et que, dans la plupart des pays africains, le taux de chômage des jeunes est deux fois plus élevé que celui des adultes. En proportion, les jeunes sont nettement plus nombreux que les adultes à travailler dans le secteur informel. «Notre ambition est que l'université panafricaine devienne un pôle d'attraction des étudiants et des chercheurs africains, qui ne seraient plus seulement tentés par les grandes universités occidentales», a indiqué Martial De-Paul Ikounga. Les pays africains enregistrent le ratio le plus faible de chercheurs et d'ingénieurs en matière de recherche et développement et l'université panafricaine pourrait permettre de créer un pool de scientifiques et d'ingénieurs et de créer ainsi des sociétés de savoir en Afrique. GABON 17 milliards de Fcfa de résultat net pour Bgfi Bank au premier semestre 2013 D ans un communiqué publié le 22 août 2013, Bgfi Bank annonce un résultat net consolidé de 17 milliards de Fcfa pour le premier semestre 2013, égal à celui enregistré sur la même période en Le groupe affiche en revanche un produit net bancaire de 94,91 milliards de Fcfa, en hausse par rapport à celui réalisé durant la première moitié de l année précédente (85 milliards de Fcfa). La société, dont le siège est à Libreville, renforce également sa position de leader de la zone Cemac avec un total bilan établi à milliards de Fcfa contre milliards de Fcfa à la fin Ces résultats tombent à un moment délicat pour la banque qui a connu un début d année mouvementé. En effet, le directeur général et dix-neuf autres cadres de sa filiale au Bénin, accusés de mauvaise gouvernance et de malversation, ont été licenciés et pourraient faire l'objet de poursuites judiciaires. Les dégâts occasionnés auraient contraint la maison mère à recapitaliser sa filiale à hauteur de 15 milliards de Fcfa. Brice Laccruche, directeur général de Bgfi Bank Gabon a lui aussi été remercié; soupçonné de fraude et de malversations financières, il a été placé en garde à vue et entendu par la police. MARCHÉ FINANCIER Siat Gabon enfin en bourse O n est loin des 30 % prévus au départ, mais, le 3 septembre 2013, après de multiples contretemps, Siat Gabon a finalement proposé 5,5 % de son capital à la cotation sur la Bourse des valeurs mobilières de l'afrique centrale (Bvmac), à Libreville. Pour éviter que l'opération lancée fin mars ne se solde par un échec, Pascal Houangni Ambouroué, directeur général de la place gabonaise, et Rafaël Tung Nsue Bilogo, président de la Commission de surveillance du marché financier de l'afrique centrale (Cosumaf), ont accepté une dérogation à la règle qui veut qu'au moins 20 % du capital soit coté pour qu'une introduction soit valide. À la Bvmac, on se réjouit malgré tout de pouvoir enfin lancer le compartiment actions, et on assure qu'une autre introduction est déjà dans les tuyaux pour l'année prochaine : la Société africaine de recherche pétrolière et de distribution (Congo) envisagerait une ouverture de son capital sur la place. De son côté, Pierre Vandebeeck, le patron de Siat, est loin d'être satisfait. Il n'exclut pas un deuxième listing à Maurice, au Nigeria, au Royaume-Uni ou même en Côte d'ivoire. AFRIQUE 2,4 milliards de dollars investit par la Banque de développement de Chine L ors d'un forum sur les investissements chinois au Kenya en août 2013, Zheng Zhijie, le président de la Banque de développement de Chine (BDC), plus grande banque politique du pays, a indiqué que la BDC a investi 18,9 milliards de Dollars en Afrique dont au moins 2,4 milliards de dollars dans des projets commerciaux et d'infrastructures. Le Fonds de développement sino-africain (CAD Fund), filiale à 100% de la BDC, établi en 2007 et dédié aux investissements en Afrique a financé des projets dans les domaines des ressources minières, de la fabrication de machines, de la production d'électricité, de l'agriculture et des infrastructures dans plus de 30 pays. Ces projets devraient attirer au moins dix milliards de dollars d'investissements chinois sur le continent. 12

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