Visite de l opérateur anglais Thames Water et du régulateur national OFWAT 25 septembre 2007

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Visite de l opérateur anglais Thames Water et du régulateur national OFWAT 25 septembre 2007"

Transcription

1 Le 12 octobre 2007 Visite de l opérateur anglais Thames Water et du régulateur national OFWAT 25 septembre Lors de ces visites étaient présents : M. MARTIN, vice-président M. STREHAIANO, vice-président - Pour le SEDIF : Mme FRANCHETEAU, DGA M. CHOPARD, responsable du secteur «réseau-contrôle technique de l exploitation» M. DUPUIS, doctorant rattaché à la direction de la Mission Pour le groupement d AMO (Pöyry environment, Finance Consult et Cabinet Cabanes) M. CARRON, Pöyry environment M. HUE, Finance Consult M. NEVEU, Cabinet Cabanes M. BETTS, Integrated Skills Mme TREMOLOT, interprète - Interlocuteurs anglais : M. COSWELL, Thames Water, Head of Regulation Mme. FINN, Chief Executive OFWAT M. HANN, Policy Co-ordinator and Project Manager OFWAT 1

2 I) CONTEXTE A) Organisation du secteur de l eau en Angleterre Historique : La période de réforme de ce domaine d activité, qui a duré de 1910 à 1989, a consisté en la rationalisation du service public de la distribution de l eau potable. Si en 1910, le système était constitué de opérateurs dont 60 % étaient détenus par le secteur public, ils n étaient plus que en 1936 et à cette date, 27 millions d usagers sur les 33 millions de britanniques étaient alimentés par les opérateurs publics. La rationalisation s est poursuivie en 1950 avec la réunion des petits opérateurs. Par la suite, deux périodes ont été essentielles : de 1963 à 1974 et depuis Durant la première période, 27 «Bassin Authorities» ont été établis, puis 10 «Regional Water Authorities» ont été créés en Angleterre et au Pays de Galles. Cependant, l organisation actuelle du service de l eau en Grande-Bretagne date de 1989, après le vote de la «Water Act». Cette loi a mis en œuvre la privatisation du secteur de l eau par la création de 10 entreprises d eau et d assainissement (Private water and sewerage companies) et de 29 entreprises d eau (water only companies). On ne compte plus désormais que 13 «water only companies», qui sont de plus petite taille que les autres. La «Water Act», adoptée sous le gouvernement de Mme Thatcher, s est inscrite dans une logique libérale et a visé à mettre fin au manque de transparence du secteur, à améliorer la situation des finances publiques et à s inscrire dans le nouveau cadre juridique européen. L ensemble des entreprises a été mis en vente en même temps et au même prix. Cette vente a alimenté le Trésor britannique à hauteur de 5,25 milliards de livres sterling. Ces ventes se sont accompagnées d un plan d investissement sur 10 ans, de 28 milliards de livres sterling. Le législateur a également établi quatre agences nationales indépendantes, dans un objectif de régulation : l OFWAT sert de régulateur économique (créé en 1989 par le Water Act), l Environment Agency (EA) est une agence de l environnement (créée en 1995 par l Environnement Act), le Drinking Water inspectorate (DWI) vérifie la qualité de l eau potable (créé en 1990), le Her Majesty s Inspectorate Pollution (HIMP) surveille la pollution (créé en 1987). Les caractéristiques du modèle anglais sont donc : des régulateurs indépendants, une compétition introduite par la comparaison des opérateurs, des objectifs gouvernementaux clairement énoncés, une amélioration de l information et sa diffusion large, une volonté de faire participer les usagers, des compétences et des responsabilités réparties au service d un bien public. 2

3 Les caractéristiques des opérateurs industriels en charge du service sont : une organisation verticalement intégrée comprenant pour les entreprises les plus importantes titulaires d une licence la prise en charge des services allant de la production et distribution d eau jusqu à l assainissement, basée sur une zone géographique précise, des entreprises capitalistiques. Les collectivités territoriales n ont donc pas de compétence quant au mode de gestion du service de l eau et elles ne sont pas représentées dans les conseils d administration des entreprises ou au sein de l OFWAT. Cependant, elles détiennent des compétences en matière de santé, de planification urbaine, d autorisation de travaux sur la voirie et en matière environnementale, ce qui leur permet de peser sur certains projets. En ce sens, la ville de Londres a pour l instant bloqué le projet de création d une usine de «dessalement» proposé par Thames Water et elle va mener une enquête préalable à l autorisation. Il existe en Angleterre 23 millions d abonnés pour une population de 53 millions d usagers. Ces derniers payent une facture moyenne de 230 livres sterling, soit 345 euros. Il convient de noter qu une partie du prix est aussi basée sur la valeur immobilière des habitations des usagers. L augmentation des tarifs s est réalisée, depuis la privatisation, à un taux de 25 % supérieur à l inflation, mais seulement de 12 % depuis Les investissements ont atteint 66 milliards de livres sterling dans des programmes de modernisation des infrastructures et de régularisation vis-à-vis des nouvelles normes de qualité. La pluviométrie est très variable en Angleterre. Si le nord-ouest connaît une précipitation qui varie entre et millimètres par an, le sud-est ne reçoit que 600 à 800 millimètres de pluie annuellement. 3

4 Water availability Problems Balance Surplus 4

5 B) La régulation 1) L OFWAT: «The best set the benchmarks for the rest 1» La régulation est nationale et basée sur le modèle de la comparaison entre les différentes entreprises en charge du service. La recherche de l efficacité économique et sanitaire (qualité de l eau et du service au moindre coût) est établie, non pas en instaurant une mise en concurrence pour l obtention de contrat, mais en établissant une compétition sur la base de la performance, c est-à-dire de la qualité du service, à partir d un prix déterminé par le régulateur économique, l OFWAT. Ce dernier est doté d un budget de 12 millions de livres, établi à partir d une somme de 50 centimes par usager sur chaque facture et il emploie180 personnes. REGULATION OF THE WATER INDUSTRY HMG National Bodies Parliamentary Ombudsman Consumer Protection DTI Company Law Advice DEFRA DWI Policy Standards Finance EA HQ Competition Commission 12 Thames Water Referrals Regional Bodies Ofwar/ WSRA CCWater) Licence Customer Prices & Standards Customer Interest Complaints Local CCWater Water Utilities Environmental Regulation & Control Consents and Licences A D Regional Environment Protection Advisory Committees (REPACs) V EA Regional R Y O I S Regional Fisheries Ecology & Recreation Advisory Committee (RFERACs) Regional Flood Defence Committees (RFDCs) 1 «Le meilleur établit la comparaison pour les autres» 5

6 A l origine les entreprises opératrices obtenaient une licence les autorisant à exploiter le service de l eau sur une zone géographique précise et pour une période de 30 ans. Les licences sont maintenant délivrées sans limite dans le temps, puisque tant qu une entreprise respecte les termes de son contrat, elle ne peut se voir retirer sa licence. En revanche, en cas de mauvaise gestion, l OFWAT détient le pouvoir de retirer une licence. La concurrence est celle des marchés, à savoir, les possibilités de rachat par des tiers, voire d autres entreprises, l OFWAT restant vigilante sur le maintien d un nombre suffisant d opérateurs. En effet, les fusions-acquisitions sont possibles dans le cas où le rachat n est pas effectué par une entreprise britannique. Dans un tel cas, le nombre d opérateurs serait moindre et rendrait caducs l organisation britannique consistant en la concurrence par la comparaison. Les principaux outils de régulation de l OFWAT sont donc la fixation des tarifs, les outils de comparaison et la communication des résultats ainsi que les pouvoirs de sanction. L OFWAT a notamment innové dans le domaine de la réglementation économique de l eau en introduisant une forme de régulation incitative, la «price-cap régulation» (prix plafond, plafond tarifaire). Le principe est de limiter la hausse des tarifs à hauteur du coût des intrants, moins un facteur d ajustement, pour refléter les gains de productivité anticipés. Autre innovation intéressante, l OFWAT introduisit un modèle de balisage systématique qui permet de comparer les performances relatives de chacune des entreprises. L OFWAT dispose également d un droit de regard sur la composition du conseil de direction (the Board) des entreprises. 1-1 : fixation du prix de l eau et outil de comparaison L OFWAT fixe tous les 5 ans les prix de l eau (principe du «price cap», basé sur la formule RPI +/-X) et reçoit au mois de juin de chaque année un rapport établi par les entreprises opératrices. Ces rapports servent à comparer leur performance sur la base des prix, du niveau de service, du schéma de garantie du service pour les usagers (customers Garantee Scheme), de l investissement et de la performance économique. Ces rapports et le contrôle permanent de l OFWAT permettent de s assurer du niveau de service de chaque opérateur, de sa capacité à financer l activité, à protéger les usagers en luttant contre toutes formes de discriminations, en promouvant l économie et l efficacité, en facilitant la compétition, mais aussi en privilégiant les perspectives à long terme (sustainability). L OFWAT se base sur le principe de l incitation (hypothèses des coûts). La régulation de l agence s établit à partir de 4 modèles. : séparation des rôles pour les enjeux essentiels : régulation économique, régulation sur la qualité, établissement des normes, fourniture du service, fixation du prix sur 5 ans : en s assurant que les compagnies peuvent financer le service, en demandant une amélioration de l efficacité, 6

7 compétition permanente par la comparaison, bonus pour les sociétés dégageant des bénéfices sur 5 ans. Ces modèles sont donc au nombre de 4. Il est possible de les retrouver en ce qui concerne l assainissement, l eau, la maintenance et les coûts liés aux opérations. Ainsi la comparaison peut s établir à partir de trois axes principaux : une approche numérique : nombre de fuites par exemple, modélisation de l efficacité, un benchmarking international. Les indicateurs sont : la pression, les interruptions, les requêtes écrites, les appels téléphoniques, le nombre de compteurs individuels, les incompréhensions de facture. Enfin, l OFWAT peut décider de modifier le prix de l eau, si intervient une sujétion exceptionnelle ne permettant pas à l opérateur de financer le service, comme par exemple, en cas de changement brutal des taux d intérêts. Tous les 5 ans, l OFWAT fixe des objectifs chiffrés aux distributeurs et leur impose des tarifs plafond (par m³, par facture moyenne, ). Leur respect nécessite des efforts de productivité et indirectement une redistribution des bénéfices réalisés. La détermination de ces tarifs intervient dans le cadre d un processus ouvert, permettant non seulement aux distributeurs de présenter leurs analyses (contraintes, possibilité, coûts ) mais offrant à l ensemble des consommateurs la possibilité d apporter leurs contributions. Au terme de cette procédure, les grilles tarifaires des distributeurs (ainsi que leurs plans d investissement et tous les éléments ayant un impact sur le prix final) doivent être approuvés par l OFWAT. L OFWAT tient compte des spécificités de chaque distributeur pour fixer les seuils qui sont obtenus aux termes d un calcul intégrant divers facteurs : niveau des investissements imposés par la réglementation, garantie de la qualité de l eau distribuée, niveau de service aux abonnés, etc. Il convient de souligner que l OFWAT peut avoir également recours à des cabinets d étude extérieurs qui apporteront leurs expertises pour la détermination du tarif efficient. 7

8 Pouvoir de sanction L opérateur est tenu à un certain nombre d obligations et doit notamment remettre périodiquement des rapports. Le premier est établi pour 5 ans (plan de stratégie d entreprise) ; très détaillé, il est négocié avec l OFWAT. Ensuite, un rapport annuel est remis en juin. La comparaison entre les opérateurs est donc établie annuellement et tous les cinq ans. En cas de non respect, ces derniers subissent des sanctions. Le principe fondamental sur lequel repose toute l organisation institutionnelle du service de l eau en Angleterre est la transparence. Les sanctions sont graduelles. Cela va de la dénonciation publique, à l obligation de remettre de nouveaux rapports, en passant par l amende, le plan d amélioration légalement applicable puisque décidé par le régulateur, jusqu aux procédures juridiques aboutissant à la perte de la licence. Dans ce cas, l autorité régulatrice est dotée du pouvoir de nommer un administrateur afin de suppléer la précédente direction défectueuse. Toutefois, la question de la propriété des équipements resterait délicate à régler. Selon notre interlocuteur de l OFWAT, si une licence était retirée à une compagnie, les actifs resteraient liés à la licence. Toutefois, la nouvelle entreprise titulaire de la licence devrait en fait racheter les actifs. Cette dernière sanction n a jamais été appliquée. A signaler toutefois que Walles Water a été très proche de la perte de la licence. Cette dernière société a pendant longtemps diversifié son portefeuille d activité en investissant par exemple dans des hôtels. Or après la décision de taxation des bénéfices, la société était au bord de la faillite. Les sociétés opératrices, peu nombreuses à être cotées en bourse (au nombre de 5) sont détenues très souvent par des fonds de pensions. Une société qui serait dénoncée pour mauvaise gestion pourrait ainsi être en difficulté lors de recherche de financement, mais pourrait aussi être pénalisée jusqu à 10 % de sa capacité financière. C est donc à l actionnaire que l OFWAT peut décider de s attaquer. Par exemple, si l opérateur privé ne respecte pas le «Customer Garantee scheme», il peut se voir infliger une amende variant entre 20 et 50 pounds par personne. Ainsi Thames Water a payé amendes en 7 ans. 2) L Agence de l environnement (le régulateur environnemental pour l air, le paysage et l eau) L agence fixe le débit minimal des rivières et détermine les seuils maximaux de substances dangereuses présentes dans l eau. Sa mission est donc complémentaire de celle de l OFWAT puisque son action permet de limiter les effets négatifs sur l environnement de l activité humaine et vise à contrôler l efficacité technique de chaque opérateur. En effet, elle est missionnée pour enquêter sur chaque évènement dangereux pour la santé humaine, sur chaque plainte d usagers. Enfin, elle fixe des indicateurs d efficacité, et réalise des audits techniques. L agence délivre également les permis de prélèvement d eau et est responsable des autorisations de rejet. 8

9 3) Le conseil des usagers de l eau Cette structure, à la fois régionale et nationale, est le conseil représentant les usagers en Angleterre. Il a autorité pour enquêter sur chaque opérateur à partir de plaintes d usagers en se fixant un objectif principal : les intérêts des particuliers au sein des opérateurs et des agences nationales de régulation. Ce dernier souffre cependant d un manque de notoriété en comparaison de l OFWAT. Initialement intégré à l OFWAT, ce conseil est indépendant depuis peu de temps. Schéma explicatif de la régulation en Angleterre : Standard Setters (Government and EU) Customers (& CCW) Water Enterprises Quality Regulators (DWI, EA) Economic Regulator - OFWAT The five different parties 9

10 II) Thames Water Utilities Ltd Thames Water Utilities Ltd Operational Area Grimsbury Banbury River Cherwell Stevenage River Lee Luton Bishop's Stortford Water Only Companies Sewerage Region Boundary Water Region Boundary Principal Water Treatment Works Cirencester River Thames Axford Swindon River Kennet Farmoor Oxford Gatehampton Newbury Reading Maple Lodge Medmenham South East Water Slough Basingstoke Shalford Three Valleys Water River Colne North Surrey Kempton Water Walton Guildford Mogden Deephams Waltham Cross Coppermills LONDON Hampton Sutton and East Surrey Water Beckton Crossness Long Reach Dartford Sevenoaks Principal Sewage Treatment Works River Wey Crawley Groundwater Sources Reservoirs 18 Thames Water Haslemere Thames Water est la plus grande compagnie d eau et d assainissement du Royaume-Uni. Avec environ salariés, elle fournit ses services à plus de 13 millions de clients à Londres, dans la Thames Water Valley et dans le sud est de l Angleterre. Thames Water a été vendue par la société allemande RWE, le 20 octobre 2006 à un fonds d investissement (qui s est ensuite porté acquéreur sans succès de la SAUR en France) pour un montant de 7,2 Milliards. Les caractéristiques du service de Thames Water sont les suivantes: la région desservie est faiblement dotée en ressource, puisque le ratio entre la ressource disponible et le nombre d usagers est de 250 m³ par personne par an, soit l équivalent de celui du Texas, la ressource utilisée est à 75 % de l eau de surface et à 25 % de l eau souterraine. L eau de pluie est également réutilisée à hauteur de 55 % après évaporation, 20 % de la population de l Angleterre et du Pays de Galles sont desservies par Thames, consommation : volume d eau moyen fournie : m³/j, données réseau : km de canalisations d eau et km pour les eaux usées, 100 usines de traitements de l eau, 351 stations d épuration, 10

11 371 réservoirs, nombre de fuite : 2003/2004 : 945 fuites, Population desservie en eau potable : 8,2 millions, la réserve de stockage d eau est de 120 jours, en raison de la dureté de l eau, Thames Water ne souffre pas d un taux de plomb dans l eau, relations clients : 4,3 millions d appels téléphoniques / an, 1,1 millions de lettres traitées / an, Rendement 70 % (Selon OFWAT). Une décision du 28 septembre 2005 prise par l OFWAT a infligé une pénalité de 12.5 millions à Thames Water, soit environ 18,75 millions d euros. En outre, si l opérateur privé ne respecte pas le «Customer Garantee scheme», il peut se voir infliger une amende variant entre 20 et 50 pounds par personne. Ainsi Thames Water a payé amendes en 7 ans. Comparaison du dimensionnement des services entre Thames Water et le SEDIF : Thames Water SEDIF missions eau potable et assainissement eau potable populations desservies (en 13 pour l assainissement 4,5 millions) 8 pour l eau potable nombre d abonnés nombre d employés (dont employés pour le service de l eau 80 Comparaison des prix entre Thames Water et le SEDIF : Prix au m³ (HT) Prix au m³ (TTC) Prix pour 120 m³ (4 pers) HT Prix pour 120 m³ (4 pers) TTC SEDIF 1,65 3, ,4 France (prix moyen) Thames Water 1,55 (eau potable) 2,73 (eau potable et assainissement) 186,78 (eau potable seulement 327,43 (eau potable et assainissement) Angleterre (5 plus grandes villes anglaises) 1,75 (eau potable) 3,48 (eau potable et assainissement) 209,68 (eau potable seulement) 417,08 (eau potable et assainissement) 11

12 C) Evaluation du système 1) Remarques générales Comme Mark BETTS l a reconnu, le système retenu n est certainement pas parfait et il est peut-être moins efficace que d autres. Cependant, le service s est fortement amélioré en comparaison de ce qu il était. En effet, le montant moyen d une facture serait supérieur de 100 livres en l absence de l OFWAT. De même, le nombre de fuites a diminué, ainsi que le nombre de plaintes des usagers. La consommation a connu une évolution depuis deux ans. Si sur la dernière décennie celle-ci a augmenté en moyenne de 0,5 %/an, elle a connu une baisse depuis deux ans en raison de la sécheresse et des inondations. Une loi interdit toutes les coupures en alimentation d eau. 2) Les difficultés liées à la fixation du prix : Le système en place implique que les hypothèses faites par l OFWAT pour la fixation des tarifs soient construites à partir des informations données par les entreprises. Sur la période 1990 à1995, le prix maximum fixé par l OFWAT était «confortable» et a permis aux sociétés de dégager des bénéfices, attirant ainsi les investisseurs. Cette stratégie de l OFWAT a été jugée trop généreuse et sur la période 1995 à 2000 le prix maximum de l eau a été révisé à la baisse, conduisant les investisseurs à déserter les distributeurs d eau et entraînant, pour ces derniers, des difficultés pour trouver les financements nécessaires à leurs investissements. Quant à la période 2005 à 2010, elle s annonce plus bénéficiaire. Les distributeurs ont été autorisés à augmenter leur prix à hauteur de 4,2 % au-dessus de l inflation par an, soit une augmentation moyenne de 45 livres sterling (60 euros) par ménage et par an. Le schéma reproduit ci-dessous montre les écart existants entre les propositions de tarifs des entreprises et le tarif finalement décidé par l OFWAT. La prochaine révision des tarifs aura lieu en Pour mémoire, le système anglais autorise un taux de rentabilité des entreprises de 5,1 % après impôt. Par ailleurs, il existe un système de tarif spécifique pour les personnes qui ont un besoin de consommation en eau supérieur à la moyenne (personnes handicapées, famille nombreuses) : Pour Thames Water clients ont bénéficié de ce tarif spécial. Il existe également un fonds d assistance «client» afin d aider les clients en difficulté financière ou en détresse : clients ont été aidés. Le fonds est alimenté par des donations. 12

13 En matière comptable, les services d'eau et d'assainissement suivent la norme de la comptabilité commerciale mondiale. Tous les coûts d'exploitation et de capital, doivent être comptabilisés, sans consolidation avec des «activités amont». Industry - Past & Future Opex Comparison of total water and sewerage operating costs ( prices) 4,000 3,800 Ministers' assumptions in final determination 1999 projection by companies 2004 projection by companies 3,600 3,400 3,200 3,000 2,800 2,600 Actual total operating expenditure 1999 final determination 2004 final determination 2,400 2,200 2, Financial year to 31 March 13

14 3) Une régulation des investissements à renforcer? Au-delà des prix, l OFWAT doit mettre en œuvre une régulation des investissements, visant à s assurer du bon état des réseaux de distribution. Or sur ce sujet, la régulation ne fonctionne pas de façon optimum. Ainsi l OFWAT, constatant que Thames Water ne respectait pas ses engagements, lui a adressé plusieurs injonctions qui, à ce stade, sont restées sans suite. De même, la décision de réaliser des travaux n est posée encore souvent qu au regard de leur coût et d une analyse essentiellement économique. Ainsi, les fuites restent très nombreuses en Angleterre : en 2005, 4 des 22 compagnies du pays n ont pas respecté le volume maximal de fuites autorisé. Thames Water a par exemple enregistré 894 millions de litres de fuites par jour, dépassant le seuil de 844 millions de litres fixés par l OFWAT sur la totalité de son périmètre. L OFWAT n a toutefois pas exigé d amende et préféré imposer des investissements supplémentaires à la société. Cette situation a cependant suscité des réactions vives de la part des consommateurs qui subissent par ailleurs des restrictions de consommations (interdiction d arroser son jardin) en période de sécheresse Il convient également de noter que le système de facturation mesurée par le biais de compteur est encore très peu répandu auprès des abonnés. Ainsi, en cas de fuites, dans la propriété de l abonné, le surcoût est globalisé sur l ensemble des abonnés. L absence de compteurs et l acquittement d un forfait (230 livres par an, soit 330 euros/an) a été, jusqu ici, jugée économiquement plus rentable que la gestion d un parc de compteur avec une facturation réelle. Enfin, le système tend à prendre en compte non pas le niveau de dépenses effectuées mais la réalisation effective des objectifs fixés par l OFWAT. Ainsi des compagnies qui réalisent des marges importantes ne sont pas dans l obligation de réinvestir cet argent dans le service de l eau. 5) Représentation des usagers Pour le représentant de Thames Water, l organisme chargé de relations avec les abonnés mis en place au sein de ses services (site web) reste peu connu du grand public. Fréquemment, les abonnés continuent de se manifester auprès de l OFWAT pour exprimer leur mécontentement si le prix de l eau est jugé trop élevé, lorsqu interviennent des catastrophes naturelles (inondations ). 14

15 6) Le projet de réforme par l OFWAT L OFWAT travaille actuellement sur un projet de réforme visant à accroître la concurrence dans le secteur de la production et de la distribution d eau potable. Les réflexions portent sur l identification de segments de service au niveau desquels pourrait être introduite une véritable concurrence. Le système de licences exclusives ou quasi-exclusives serait ainsi abandonné pour certaines activités qui donneraient lieu au cas par cas à des mises en concurrence. Le travail actuel vise à déterminer les segments les plus appropriés pour introduire cette concurrence (production, distribution, transport,..). Serait dans ce cas remis en cause l intégration verticale avec, pour résultats attendus, de gagner en efficience avec davantage de concurrence. Dans le système actuel, les niveaux de concurrence directe apparaissent limités : - il n y a en effet pas de concurrence directe entre les entreprises qui disposent en quelque sorte de monopoles régionaux ; en revanche, certains gros consommateurs (au nombre de 2 500) semblent pouvoir choisir leur distributeur. A noter que l OFWAT est hostile aux fusions d entreprises d eau qui impliqueraient de fait une baisse du nombre d entreprises à comparer. 15

16 FFIICHE DE SYNTTHESE SERVIICE DE LL EAU DE LLONDRES ETT ORGANIISATTIION NATTIIONALLE 25 SEPTTEMBRE 2007 Organisation nationale du service - 4 agences nationales de régulation : OFWAT : agence de régulation économique, DWI : Drinking Water inspectorate vérifie la qualité de l eau potable, l Environment Agency (EA) est une agence de l environnement, Her Majesty s Inspectorate Pollution (HIMP) surveille la pollution Caractéristiques du service (LONDRES) Prix et tarif de l eau Volume journalier produit Population desservie Longueur du réseau d eau potable Ressource Principaux enjeux - 10 water and sewerage companies et 13 water only companies. Thames Water 2,5 /m³ TTC, m³/j, 8,2 millions d hab., km de canalisations d eau et km pour les eaux usées, la ressource utilisée est à 75 % de l eau de surface et à 25 % de l eau souterraine. L eau de pluie est également réutilisée à hauteur de 55 % après évaporation. une organisation verticalement intégrée comprenant pour les entreprises les plus importantes titulaires d une licence la prise en charge des services allant de la production et distribution d eau jusqu à l assainissement, basée sur une zone géographique précise. La régulation est nationale et basée sur le modèle de la comparaison entre les différentes entreprises en charge du service. La recherche de l efficacité économique et sanitaire (qualité de l eau et du service au moindre coût) est établie, non pas en instaurant une mise en concurrence pour l obtention de contrat, mais en établissant une compétition sur la base de la performance, c est-à-dire de la qualité du service, à partir d un prix déterminé par le régulateur économique, l OFWAT. Le principe fondamental sur lequel repose toute l organisation institutionnelle du service de l eau en Angleterre est la transparence. Le système tend à prendre en compte non pas le niveau de dépenses réalisées mais si les objectifs fixés par l OFWAT ont été réalisés. Ainsi des compagnies qui réalisent des marges importantes ne sont pas dans l obligation de réinvestir cet argent. L OFWAT travaille actuellement à un projet de réforme visant à accroître la concurrence dans le secteur de la production et de la distribution d eau potable. 16

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Au sens des fiches de définition des indicateurs de performance : 1. Parties prenantes Autorité organisatrice

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS. Présentation des enjeux du secteur

LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS. Présentation des enjeux du secteur LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS Présentation des enjeux du secteur Avec des taux d accès proches de 100 %, les enjeux de l eau et l assainissement en Jordanie ne sont pas l accès

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour

Plus en détail

Débats et Prospectives

Débats et Prospectives Débats et Prospectives CONSOLIDATION DE LA TVA : UNE PREMIERE ETAPE VERS LE «GROUPE TVA» Très tôt dans le droit communautaire de la TVA est apparue la notion de «groupe», consistant à considérer comme

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour le bassin Rhône Méditerranée,

Plus en détail

Foire Aux Questions Cocagne Investissement

Foire Aux Questions Cocagne Investissement Foire Aux Questions Cocagne Investissement POURQUOI SOUSCRIRE?... 1 En quoi Cocagne Investissement est-il un fonds citoyen et solidaire?... 1 Quelles sont les modalités d intervention de Cocagne Investissement

Plus en détail

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Découvrez les avantages et désavantages des trois méthodes vous permettant d avoir accès à vos fonds.

Plus en détail

Durée d investissement recommandée de 8 ans. SCPI à capital variable.

Durée d investissement recommandée de 8 ans. SCPI à capital variable. SCPI Rivoli Avenir Patrimoine Valorisez votre patrimoine en investissant indirectement dans de l immobilier d entreprise, avec la SCPI Rivoli Avenir Patrimoine Durée d investissement recommandée de 8 ans.

Plus en détail

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX PRB 06-40F RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX FÉDÉRAUX INTRODUITS ENTRE 1998 ET 2005 Alexandre Laurin Alexandre Martin Division de l économie Le 28 août 2006 PARLIAMENTARY INFORMATION

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Secure Advantage Revenus Garantis

Secure Advantage Revenus Garantis GUIDE QUESTIONS / REPONSES DOCUMENT NON CONTRACTUEL RÉSERVÉ À L USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS FINANCIERS Avril 2015 Secure Advantage Revenus Garantis Pour envisager l avenir en toute sérénité, assurez-vous

Plus en détail

OPCIMMO-P. L épargne immobilière indirecte réinventée. Diversification compte-titres et assurance vie

OPCIMMO-P. L épargne immobilière indirecte réinventée. Diversification compte-titres et assurance vie Diversification compte-titres et assurance vie OPCIMMO-P Munich - Atelier an der Medienbrüke Paris - Cap 14 (VEFA) L épargne immobilière indirecte réinventée Document dédié à la présentation de l action

Plus en détail

Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit!

Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit! Conférence de presse du 30 novembre 2011 Session budgétaire de la Région Auvergne* Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi Unique et inédit! L Auvergne : 1 ère Région de France à lancer une

Plus en détail

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies Atelier n 15 Organisateurs : Conseil de l Europe (Centre d expertise sur la réforme de l administration locale

Plus en détail

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Solvabilité 2, une réforme en 3 piliers Les objectifs : Définir un cadre harmonisé imposant

Plus en détail

Eléments pour un choix du mode de gestion du service public de transport. Synthèse de l étude menée par le cabinet Trans I.

Eléments pour un choix du mode de gestion du service public de transport. Synthèse de l étude menée par le cabinet Trans I. Eléments pour un choix du mode de gestion du service public de transport Synthèse de l étude menée par le cabinet Trans I.D et proposition Le contexte Une absence de concurrence «réelle» lors de la procédure

Plus en détail

PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE EXCEPTIONNELLE EPREUVE DE LA NOTE OPERATIONNELLE

PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE EXCEPTIONNELLE EPREUVE DE LA NOTE OPERATIONNELLE PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE EXCEPTIONNELLE EPREUVE DE LA NOTE OPERATIONNELLE RAPPEL DU SUJET : Vous êtes secrétaire administratif de classe exceptionnelle,

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

CONDITIONS TARIFAIRES

CONDITIONS TARIFAIRES CONDITIONS TARIFAIRES Des produits et services proposés par Groupama Banque Applicables au 1 er JANVIER 2015 Clientèle DES PROFESSIONNELS AGRICOLES Des artisans, commerçants et prestataires de services

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

SOLUTIONS DE LA BANQUE MANUVIE POUR DES CONTRATS D ASSURANCE PERMANENTE DONNÉS EN GARANTIE D UN PRÊT. Aide-mémoire

SOLUTIONS DE LA BANQUE MANUVIE POUR DES CONTRATS D ASSURANCE PERMANENTE DONNÉS EN GARANTIE D UN PRÊT. Aide-mémoire SOLUTIONS DE LA BANQUE MANUVIE POUR DES CONTRATS D ASSURANCE PERMANENTE DONNÉS EN GARANTIE D UN PRÊT Aide-mémoire 1 Solutions de la Banque Manuvie pour des contrats d assurance permanente donnés en garantie

Plus en détail

5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels. 5.5.5. Autres rémunérations

5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels. 5.5.5. Autres rémunérations 5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels Sous la direction de son Président, le Conseil d administration évalue régulièrement sa taille, sa composition

Plus en détail

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020 4,50 % par an (1) pendant 8 ans Souscrivez du 30 janvier au 24 février 2012 (2) La durée conseillée de l investissement est de 8 ans. Le capital est garanti à l

Plus en détail

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group Communiqué de Presse Contacts Relations Investisseurs : Kathleen Clark Bracco +33 (0)1 40 67 29 61 kbraccoclark@sopragroup.com Relations Presse : Virginie Legoupil +33 (0)1 40 67 29 41 vlegoupil@sopragroup.com

Plus en détail

Propositions de Transparency International France sur la transparence de la vie économique

Propositions de Transparency International France sur la transparence de la vie économique Propositions de Transparency International France sur la transparence de la vie économique Lors de ses vœux aux corps constitués le 20 janvier dernier, le Président de la République a annoncé l élaboration

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Communiqué de presse Chiffre d affaires pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Paris, le 19 mars 2015 Le Conseil d administration du Groupe Sopra Steria, réuni le 17 mars

Plus en détail

Individualisation de votre contrat de fourniture d eau

Individualisation de votre contrat de fourniture d eau GUIDE PRATIQUE Individualisation de votre contrat de fourniture d eau Édition 2015 1 1 - L ESSENTIEL Vous souhaitez réaliser une demande d individualisation SOMMAIRE Bienvenue chez Eau de Paris! 1 L essentiel

Plus en détail

PRIVATE EQUITY. La solidité et la prospérité du marché suisse. Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier

PRIVATE EQUITY. La solidité et la prospérité du marché suisse. Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier VIRGIN REAL ESTATE INVEST PRIVATE EQUITY La solidité et la prospérité du marché suisse Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier L excellence de la place luxembourgeoise. ADEJE

Plus en détail

Accéder au marché du gaz naturel

Accéder au marché du gaz naturel Accéder au marché du gaz naturel Guide opérationnel à destination des consommateurs Depuis l ouverture à la concurrence du marché du gaz naturel, les règles d accès au réseau de transport ont sans cesse

Plus en détail

Hong Kong: Sociétés offshore à Hong Kong :

Hong Kong: Sociétés offshore à Hong Kong : Hong Kong: Le territoire de Hong Kong est situé sur les côtes Sud Est de la Chine et regroupe un grand nombre d îles. Ce territoire compte, à ce jour, près de sept millions d habitants. Hong Kong est revenu

Plus en détail

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. RÉGLEMENTAIRES FORME JURIDIQUE TreeTop Asset Management S.A. (ci-après «TREETOP» ou la «Société») est une société anonyme

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Résumé du projet de loi n 43 visant à modifier la Loi sur les mines

Résumé du projet de loi n 43 visant à modifier la Loi sur les mines Actualité juridique Résumé du projet de loi n 43 visant à modifier la Loi sur les mines Juin 2013 Mines et ressources naturelles Le 29 mai dernier, madame Martine Ouellet, ministre québécoise des Ressources

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE Édition : décembre 13 MÉMO Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur 1. Optimiser l utilisation des livrets défiscalisés 2. Épargner sans plafond 3. Placer une somme importante sur quelques mois

Plus en détail

Introduction et sommaire

Introduction et sommaire Mémoire de l Association canadienne des professionnels de l insolvabilité et de la réorganisation Introduction et sommaire 277, rue Wellington Ouest Toronto (Ontario) M5V 3H2 Tél. : 416-204-3242 Téléc.

Plus en détail

GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes

GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes 13 septembre 2005 GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes Ce glossaire a été élaboré sous l égide du CCSF. Il est conçu à des fins purement informatives, et destiné à vous aider à comprendre les termes

Plus en détail

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002 Paris, le 17 octobre 2002 COMPTE RENDU Atelier-débat avec les futurs clients éligibles 25 septembre 2002 *** I La fourniture d électricité... 2 Les clients éligibles peuvent-ils acheter leur électricité

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Objectif 1 L objectif de la présente norme est de spécifier la comptabilisation d

Plus en détail

Marché public LIGNE DIRECTRICE SUR LA FIXATION DES FRAIS DANS UNE PROCÉDURE DE PLAINTE TRIBUNAL CANADIEN DU COMMERCE EXTÉRIEUR

Marché public LIGNE DIRECTRICE SUR LA FIXATION DES FRAIS DANS UNE PROCÉDURE DE PLAINTE TRIBUNAL CANADIEN DU COMMERCE EXTÉRIEUR Canadian International Trade Tribunal Tribunal canadien du commerce extérieur TRIBUNAL CANADIEN DU COMMERCE EXTÉRIEUR Marché public LIGNE DIRECTRICE SUR LA FIXATION DES FRAIS DANS UNE PROCÉDURE DE PLAINTE

Plus en détail

ISATIS Antin FCPI 2014. Fonds Commun de placement dans l innovation Document à caractère promotionnel. Commissaire aux comptes

ISATIS Antin FCPI 2014. Fonds Commun de placement dans l innovation Document à caractère promotionnel. Commissaire aux comptes ISATIS Antin FCPI 2014 Fonds Commun de placement dans l innovation Document à caractère promotionnel Commissaire aux comptes Le capital investissement un enjeu majeur : pour notre économie, l emploi et

Plus en détail

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Fonds de placement en Suisse Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Table des matières Page Avant-propos 3 Définitions 4 Fonctionnement d un fonds de placement 6 Caractéristiques des fonds

Plus en détail

AAIARD Alberta Assurance des Particuliers

AAIARD Alberta Assurance des Particuliers AAIARD Alberta Assurance des Particuliers Résidentiel et Automobile 15. 11. 2013 Agenda Réforme de 2004 Règlementation des tarifs automobile et la loi 39 Niveau de catastrophe en Alberta Innondation Grele

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 30 janvier 2009 8h55 Dexia met en œuvre son plan de transformation pour consolider son redressement et devrait enregistrer

Plus en détail

SCPI Fructipierre EN BREF

SCPI Fructipierre EN BREF SCPI Fructipierre Investissez indirectement dans l immobilier d entreprise et diversifiez votre patrimoine EN BREF FRUCTIPIERRE est une SCPI de taille importante détenant des actifs immobiliers représentant

Plus en détail

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MARCHE D'ACHEMINEMENT DE COMMUNICATIONS FIXES ET MOBILES NUMERO 05-2010 CDG 64 n 05-2010 CCTP Communications téléphoniques 2010 1 1. DEFINITION DES PRESTATIONS

Plus en détail

Comment réduire mes impôts tout en diversifiant mon patrimoine?

Comment réduire mes impôts tout en diversifiant mon patrimoine? Épargne Comment réduire mes impôts tout en diversifiant mon patrimoine? AXA Entrepreneurs & Croissance 2013 Fonds Commun de Placement dans l Innovation Durée de blocage : 6 ans minimum pouvant aller jusqu

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE AMENDEMENT

ASSEMBLÉE NATIONALE AMENDEMENT ASSEMBLÉE NATIONALE N I - 532 (3 ème rect.) 14 octobre 2010 LOI DE FINANCES POUR 2011 - (n 2824) (Première partie) Commission Gouvernement AMENDEMENT présenté par M. Mallié, M. Debré et Mme Branget ----------

Plus en détail

Examiner les risques. Guinness Asset Management

Examiner les risques. Guinness Asset Management Examiner les risques Guinness Asset Management offre des produits d investissement à des investisseurs professionnels et privés. Ces produits comprennent : des compartiments de type ouvert et investissant

Plus en détail

SCPI Rivoli Avenir Patrimoine

SCPI Rivoli Avenir Patrimoine SCPI Rivoli Avenir Patrimoine Valorisez votre patrimoine en investissant indirectement dans de l immobilier d entreprise, avec la SCPI Rivoli Avenir Patrimoine Durée d investissement recommandée de 8 ans.

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DE L ECOLOGIE, DE L ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DIRECTION DE L'EAU Sous-Direction de l'action territoriale, De la directive cadre

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

«Quick-Check Asset Management»

«Quick-Check Asset Management» 1 «Quick-Check Asset Management» Audit sur le positionnement des gestionnaires de réseau de distribution en matière de gestion d actifs Septembre 2012 D un régime actuel «Cost +» La plupart des GRD se

Plus en détail

CREATION DE SOCIETE ET REGIME FISCAL A L ILE MAURICE

CREATION DE SOCIETE ET REGIME FISCAL A L ILE MAURICE Nicolas BRAHIN DESS Droit Bancaire et Financier Université PARIS I Barbara CASTANIE DEA Droit Administratif Université de Montpellier Cabinet BRAHIN avocats ADVOKATFIRMA I FRANKRIG / LAWYERS OFFICE IN

Plus en détail

Proposition de projet pour le soutien à l occasion des 100 ans d ecobeton water technologies

Proposition de projet pour le soutien à l occasion des 100 ans d ecobeton water technologies Proposition de projet pour le soutien à l occasion des 100 ans d ecobeton water technologies Accès à l eau potable et à l assainissement dans les Andes du Sud en Equateur Région de Saraguro-Oña ecobeton

Plus en détail

Bonnes pratiques de l'ocde pour la gestion des sinistres d assurance

Bonnes pratiques de l'ocde pour la gestion des sinistres d assurance DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIERES ET DES ENTREPRISES Bonnes pratiques de l'ocde pour la gestion des sinistres d assurance Ces bonnes pratiques, préparée par le Comité des assurance de l'ocde, ont été

Plus en détail

Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché

Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché 82 Partie II Objectifs / Résultats Objectif 1 Garantir la viabilité financière des régimes de Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché 1er

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

Code AFEP-MEDEF Un an après les nouvelles dispositions

Code AFEP-MEDEF Un an après les nouvelles dispositions Code AFEP-MEDEF Un an après les nouvelles dispositions Mai 2014 Sommaire 1. Les évolutions de juin 2013 2 1.1 L origine de l évolution 1.2 Sociétés concernées 1.3 Principales évolutions du code 2. Les

Plus en détail

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 Ce document présente les conditions dans lesquelles la société de gestion HSBC Global Asset Management (France) entend exercer les droits

Plus en détail

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT Champ d application de la politique Les options d achat d actions incitatives servent à récompenser les titulaires d option pour les services qu ils fourniront à l émetteur.

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

Comptes consolidés de l Etat : étapes préalables

Comptes consolidés de l Etat : étapes préalables Comptes consolidés de l Etat : étapes préalables Séminaire relatif à la pertinence des IPSAS et normes comptables européennes Cour des comptes 25 mars 2013 Comptes consolidés de l Etat : étapes préalables

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Passation des marchés

Passation des marchés Page 1 de 5 Le présent document est la traduction du texte anglais de l OP 11.00, «Procurement», en date de juillet 2001, qui contient la formulation de cette directive qui a été approuvée par la Banque

Plus en détail

Consultation : révision totale de la loi sur la poste et de la loi sur l organisation de la Poste

Consultation : révision totale de la loi sur la poste et de la loi sur l organisation de la Poste Monsieur le Conseiller fédéral Moritz Leuenberger Dpt fédéral de l environnement, transports, énergie et communication (DETEC) Palais fédéral Nord 3003 Berne Lausanne, le 10 juin 2008 Consultation : révision

Plus en détail

REFORMES OPEREES PAR LE GOUVERNEMENT POUR L AMELIORATION DE L ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES EN RDC

REFORMES OPEREES PAR LE GOUVERNEMENT POUR L AMELIORATION DE L ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES EN RDC république démocratique du congo Ministère du Plan et Révolution de la Modernité Agence Nationale pour la Promotion des Investissements ANAPI REFORMES OPEREES PAR LE GOUVERNEMENT POUR L AMELIORATION DE

Plus en détail

COUT DE LA VIE ETUDIANTE SELON LES VILLES UNIVERSITAIRES

COUT DE LA VIE ETUDIANTE SELON LES VILLES UNIVERSITAIRES DOSSIER DE PRESSE 17 AOÛT 2015 COUT DE LA VIE ETUDIANTE SELON LES VILLES UNIVERSITAIRES Cout de la vie étudiante selon les villes universitaires CONTACT PRESSE Pauline Collet 06 88 27 92 59 pcollet@unef.fr

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Évolution du budget automobile des ménages français depuis 1990 1

Évolution du budget automobile des ménages français depuis 1990 1 N 14 Avril 2013 Service du soutien au réseau Sous-direction de la communication, programmation et veille économique Bureau de la veille économique et des prix Évolution du budget automobile des ménages

Plus en détail

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Communiqué de presse TORONTO, le 5 août 2010 INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Bénéfice net d exploitation par action en hausse de 34 % en raison de l amélioration

Plus en détail

Addendum belge au prospectus d émission

Addendum belge au prospectus d émission Addendum belge au prospectus d émission Octobre 2012 Threadneedle Investment Funds ICVC Société d'investissement à capital variable et à responsabilité limitée conforme à la Directive 2009/65/CE (la «Société»)

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada

Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada Rôle clé dans la structuration de l industrie du CR Modèle de création d emplois de qualité et

Plus en détail

LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING

LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING Direction du développement des entreprises et des affaires Préparé par Michel Coutu, F. Adm.A., CMC Conseiller en gestion Publié par la Direction des communications

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE

TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE 1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Depuis la campagne 2012-2013, l Etat de Côte d Ivoire a engagé une réforme de la filière café-cacao

Plus en détail

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES Réforme globale du Code Général des Impôts Fiche technique thématique Mesures Modalités pratiques Objectif poursuivi 1 Crédit d impôt pour investissement (Impôt

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Du public au privé au mutuel? La restructuration du secteur de l eau en Angleterre et au Pays de Galles

Du public au privé au mutuel? La restructuration du secteur de l eau en Angleterre et au Pays de Galles Flux n 52/53 Avril - Septembre 2003 pp. 87-99 Du public au privé au mutuel? La restructuration du secteur de l eau en Angleterre et au Pays de Galles Karen Bakker En juin 2000, le Groupe Kelda dévoile

Plus en détail

SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015

SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015 SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015 PREAMBULE 1) POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 2015, LE BUDGET M49 DES SERVICES EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT EST VOTÉ EN HORS TAXES. PAR CONSÉQUENT,

Plus en détail

Position de l ADI sur le projet de loi Pinel relatif à l artisanat, au commerce et aux très petites entreprises

Position de l ADI sur le projet de loi Pinel relatif à l artisanat, au commerce et aux très petites entreprises Position de l ADI sur le projet de loi Pinel relatif à l artisanat, au commerce et aux très petites entreprises A l occasion de l examen du projet de loi Pinel sur l artisanat, le commerce et les très

Plus en détail

FIP PATRIMOINE CAPITAL FRANCE N 2. Investir dans le SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS

FIP PATRIMOINE CAPITAL FRANCE N 2. Investir dans le SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS FIP PATRIMOINE CAPITAL FRANCE N 2 Investir dans le SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS Jean-Marc Palhon Président d Extendam Pourquoi investir dans le Savoir-Faire français?

Plus en détail

Le Transport en commun public urbain et Son impact sur l économie le cas de Tunis "résumé"

Le Transport en commun public urbain et Son impact sur l économie le cas de Tunis résumé Le Transport en commun public urbain et Son impact sur l économie le cas de Tunis "résumé" Dans nos pays et depuis longtemps, les questions de financement direct du transport en commun public ont monopolisé

Plus en détail

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Financement d entreprise et fusions et acquisitions 27 FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Le Canada est doté de marchés financiers bien développés et très évolués. Les principales sources

Plus en détail

Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION

Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION Atelier TIC et Emploi en Mauritanie Centre de Formation et d Echange à Distance (CFED) de Nouakchott 28 avril 2014 Mohamed

Plus en détail

Annexe à l arrêté portant visa du Règlement du Conseil du Marché Financier relatif à la tenue et à l administration des comptes en valeurs mobilières

Annexe à l arrêté portant visa du Règlement du Conseil du Marché Financier relatif à la tenue et à l administration des comptes en valeurs mobilières Annexe à l arrêté portant visa du Règlement du Conseil du Marché Financier relatif à la tenue et à l administration des comptes en valeurs mobilières Le collège du Conseil du Marché Financier, Vu la loi

Plus en détail

Principales dispositions du projet de règlement

Principales dispositions du projet de règlement Principales dispositions du projet de règlement (TEXTE VOTÉ PAR LA COMMISSION JURI LE 21 JANVIER 2014) Février 2014 1 Honoraires d audit (article 9) (1/3) Limitation des services non audit Si un contrôleur

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail