La monnaie, le financement de l éco et la politique monétaire

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1 La monnaie, le financement de l éco et la politique monétaire II.. Monnaiie ett crréattiion monéttaiirre A.. Leess ffoncctti ionss dee la l monnaiee D Monnaie = Instrument d échanges qui permet ds une éco donnée l achat immédiat d un B sans coût de recherche ni coût de transaction et qui conserve sa valeur nominale entre 2 échanges. La reconnaissance du caractère libératoire de la monnaie implique une validation sociale (une confiance ds les institutions qui l émette). Ds certaines stés la monnaie n existe pas et l échange => troc Ds d autres, il existe plsr types de monnaies circulant ds des sphères différentes avec une hiérarchie qui rend impossible l échange de certain biens. Mais ds nos stés le dév. de la circulation monétaire est lié à la généralisation des échanges et au dév. de l éco marchande et à la division du L Depuis la + haute antiquité, de nbreux B ont été utilisés pr faciliter les échanges. Ceux-ci ayant généralement une utilité sociale reconnue, étant divisible et non périssable. Mais très vite, des métaux (or, argent, cuivre..) pesé puis frappés vont s imposer comme la forme la + commode du numéraire ( ce qui sert à mesurer la valeur des autres mdises). Le passage du métal pesé au métal frappé implique une orga sociale + élaborée et une circulation reposant sur la confiance. La frappe représente en effet une garantie sociale de valeur. Le métal-or est devenue monnaie-marchandise : c est une marchandise spécifique et non l inverse (dont l usage dominant devient la mesure des valeurs d échange). Depuis l antiquité il est devenu traditionnel d attribuer à la monnaie 3 fcts : * intermédiaire des échanges : monnaie permet de régler un fournisseur. * unité de compte : on peut exprimer les px de ts les B en un B choisi parmi les autres. * réserve de valeur : elle permet la rupture de l échange et sert de réserve entre 2 transact. (ces réserves st justifiées selon Keynes par l abscence de synchronisation entre recettes et dépenses et par l incertitude) Ces fct font de la monnaie ce que Marx a appelé «l équivalent général». D autre B peuvent servir de réserve de valeur et parfois mieux que la monnaie mais s il ne st pas reconnus socialement comme intermédiaires des échanges, ils devront être transformés en liquidité. RQ : Les marchandises choisies doivent être commensurable ( il doit y avoir une unité commune de mesure). L existence de la monnaie : - Aug la possibilité des échanges et diminue les coûts de transaction - Va permetttre une + grde spécialisation, puisqu elle facilite les échanges - Permet de simplifier le système des prix. Exemple : Si on a n mdises dont une est la monnaie, alors n-1 est le prix et le prix de la nième ( celui de la monnaie étalon) = 1 L existence de monnaie, c est-à-dire d un étalon unique de mesure Mais si je n avait pas cet étalon unique de mesure, je devrais mesurer les rapports de valeur des mdies 2 à 2 et j aurais n(n-1)/2 Donc il ne peut pas y avoir de généralisation des échanges marchands sans monnaie.

2 Un chgt d unité de compte (ex : passage du Fr à l Euro) ne modifie pas les rapports d échange entre les B. B.. Leess fforrmeess dee la l monnaiee De la monnaie marchandise à la monnaie électronique, l évolution des formes de la monnaie s est faite vers la dématérialisation progressive des formes de la monnaie. 2 de ces formes peuvent être concrètement manipulées : 1- monnaie divisionnaire = pièces ( crée par le Trésor Public) 2- monnaie fiduciaire (<fidus> : confiance) = billets ( crée par la BCE ) 1- Formes métalliques (= divisionnaire = pièces) Ce st celles qui ont le + d universalité (or ou argent). Elles ont un pv libératoire au niveau national et international. En Fr, du Consulat au début de la IIIe Rép., les monnaies d or et d argent vont circuler librement avec une parité fixe entre elles. La loi de 1803 indique ainsi : * 1 Franc = 0,29 Gr d or * 1 Gr d or = 15,5 Gr d argent Le métal qui est apporté à l hôtel des monnaies est transformé en pièces au cour officiel ( on pèse et on crée les pièces). Mais la monnaie est aussi utilisée en tant que mdise : Si l or mdise a un px qui aug par rapport au cour fixe de l or monnaie, alors les porteurs de pièces d or peuvent les faire fondre pr les revendre comme or-mdise. Cela doit en principe contribuer à la baisse du px de l or mdise. Ds le cas du Bimétalisme (pièces d or et d argent), la spéculation est possible en fct des coûts relatifs des métaux qui dépendent des découverte des mines, des fermetures de mines Si l argent se déprécie par rapport à l or, les spéculateurs vont avoir tendance à thésoriser l or et à accélérer les mvmts de la monnaie argent. Ds ce cas il y a une division des fcts de la monnaies : *la + mauvaise devient instrument des échanges *la bonne = instrument de réserve de valeur 2- Monnaie fiduciaire (billets) Qd le syst bancaire s est dév, les billets ont été émis par ttes les banques mais avec la complexité croissante des échanges, est apparue la nécessité d une centralisation de l émission de billets afin d en aug la garantie. Le monopole d émission va être décidé en 1848 en Fr, pr la banque de Fr. Le monopole d émission va être accompagné du cour légal des billet. La non synchronisation des demandes de retrait permet, sauf en cas de crise, de faire circuler une masse de billets dt la valeur nominale est > à celle de l encaisse métallique tt en prétendant maintenir la valeur réelle. Ce type de monnaie repose sur la confiance. En Fr jusqu en 1914, le syst de l étalon-or va prévaloir et les billets auront une contrepartie officielle en or. - La WWI va marquer la fin de la circulation des monnaies marchandises (monnaie or/argent). - De 1922 à 1930 : Au niveau international, c est l étalon de change or - Mais en 1928 : Retour à l étalon or en Fr, avec le «Fr Poincaré», mais dt la valeur or est 1/5 de celle du Fr germinal (loi de 1803) - Le change or = suspendu pdt la 2 e GM

3 - Le change or reviendra après B-Woods : Le Fr est convertible en $, lui-même convertible en or : Fin de la convertibilité or du $ la 3 e n est pas manipulable concrètement = monnaie scripturale Elle désigne tous les moyen de paiement qui circulent par un simple jeu d écriture entre les comptes. Ainsi par un jeu d écriture, elle peut servir d intermédiaire pr les échanges entre différents agents éco ayant un compte ds une banque (cette monnaie est crée par les banques commerciales) La monnaie scripturale est celle qu on utilise auj. le + souvent car elle est pratique : Tjs convertible en «monnaie manuelle», elle ne peut pas être volée et le transfert d une pers à une autre n que par jeu d écriture. Elle a différents moyens de circulation : - chèque - carte bancaire - TIP (titre interbancaire de paiement) : le débiteur autorise le créancier (la société émettrice du TIP) à prélever une certaine somme sur son compte. Il est utilisé par les entreprises qui reçoivent de nombreux règlements (EDF, Télécoms...) et nécessite, pour chaque opération, la signature du débiteur (ce nʹest donc pas une autorisation permanente). Encore peu utilisé, il tend à se développer. - virement - effets de commerce : titres inter-ent C.. Leess meessurreess dee la l monnaiee La monnaie détenue peut petre considérée comme un des éléments du patrimoine. Celui-ci pouvant être détenu ss forme d actif réel ou financier. - Actifs réels = accu de K fixe.. - Les actifs financiers st des actifs dt le rendements est surtt constitué par des recettes en monnaie. La gestion du patrimoine conduit à rechercher, compte tenu des anticipations des dépenses, une répartition optimale entre les différents actifs après estimation des rendements comte tenu des risques ( risques de perte en R ou risque de perte en K) Le rendement des actifs fait intervenir 2 éléments : * Le R monétaire et financier * Le risque de gain et de perte en K ( de + value ou de value) La gestion de portefeuille porte sur la répartition finale entre actif monétaire et financier. Certains actifs (not les actifs réels)ont un rendement d usage. La détention d actifs monétaires implique un coût d opportunité ( un manque à gagner). Il faut dc que le besoin de liquidité compense ce coût d opportunité. Au cours des dernières années, les institutions financiaires ont offert des actifs avec une disponibilité aussi voisine que possible de celle de la monnaie tt en permettant de percevoir un intérêt. La monnaie est dc entourée d un ens d actifs liquides qui n en font pas parti mais qui st de proches substituts. Les actifs liquides st des actifs susceptibles d être convertis immédiatement en monnaie sans risque en K et qui st dc des moyens de paiement existant ou potentiels. Un actif liquide est généralement une créance à vue ou à court terme. Sur un intermédiaire financier ou reconnu qui peut à tt moment refinancer ces créances auprès de la BC.

4 Ces actifs liquides ont une valeur et un rendement sûr, en valeur nominale. Sur cette base, la notion de masse monétaire est approchée à l aide de plsr types d agrégats classés selon le degré de liquidité des actifs qu ils incluent. La monnaie au sens stricte du terme comprend, les billets, les pièces et les DAV. Il existe de nbreux actifs très liquides : livret A, livret B, CODEVI (cte pr le dév industriel qui a les même caractéristiques que le livret A mais, Compte d épargne logement Les actifs monétaires liquides st émis par des IFM (institutions financières monétaires) : 1- Les BC 2- Etablissements de Crédit résident définis comme des ent dt l activité consiste à recevoir du public des dépôts ou d autres fonds remboursables et à consentir des crédits. 3- OPCVM (organismes de placements collectifs en valeur mobilière). Gestion de portefeuille investit en titres à + ou courte échéance et dt la valeur est variable. Pr se financer ces organismes émettent des parts qui dt souscrites par les agents non financiers. La valeur de celles-ci dépend de l évaluation des différents titres qui composent me portefeuille de l institution. Parmi les OPCVM on distingue les SICAV ( Sté d I à K variable) et les FCP (fonds communs de placement). Sur cette base, les autorités monétaires ont défini depuis 1999 différents agrégats pr mesurer la masse monétaire. Il y en a 3. Leur contenu est définit par la BCE : Ces st des regroupements conventionnels classant du + liquide au moins liquide toutes les formes de monnaies comprises dans la masse monétaire. ( ceci selon 3 niveaux qui s imbriquent ) Masse monétaire = (ensemble des moyens de paiement en circulation ds une éco) *M1 = Agrégat étroit : monnaie fiduciaire, monnaie divisionnaire, montant des comptes à vue ( retirable à tt moment). Dc. M1 = Ens des moyens de paiement. *M2 = Agrégat intermédiaire : produits de l épargne qui ne st pas de la monnaie mais peuvent être rapidement converti en monnaie. Soit (M2) = (M1) + Codevi + compte épargne logement (soit, les dépôts à court terme d une durée < à 2 ans et les dépôts remboursables avec des préavis < à 3 mois) *M3 = Agrégat large : M2 + les actifs financiers ne comportant peu de risques en K et aisément transformables en moyens de paiement. C est-à-dire par exemple, les titres d OPCVM monétaire et les titres de créance d une durée < à 2ans. C esr dc : (M2) + dépôt à terme ( fonds déposés ki ne peuvent ê retirés qu après un certain délais) NB : Codevi = Compte de Développement Industriel, soit un compte d épargne pr les ent. La vitesse de circulation de la monnaie La BC essaye de fournir des indicateurs pr ça. On distingue 2 types de vitesse : - Vitesse de transaction : Pr l analyser, on distingue les différents moyens de paiement qui existent et le nb moyens de paiement effectués au cour d une période donnée. On pondère ensuite par le poids de chaque instruments - Vitesse R : On l obtient en divisant le PIB par un agrégat monétaire. Ex : PIB/M1 On a alors le nb de fois où l unité monétaire moyenne est la contrepartie de transaction commerciale pdt une unité de temps. La vitesse de circulation es fct des prix, des taux d intérêts courants et anticipés, des structures et méthodes de production, des habitudes et modalités de paiement. Elle s accélère en période inflationniste.

5 Les agents financiers (ou intermédiaires financiers.. AF ou IF) et la création monétaire Auj la monnaie ss ttes ses formes = monnaie bancaire (elle est émise par le secteur privé). L apparition de nvx moyens de paiement est liée à la volonté d endettement des ANF (qui st surtt les SNF, ménages et APU). Rq : compagnies d assurance et trésor public font des opérations financières. Ds le grpe des agents financiers, les Intermédiaires financiers bancaires st les établissements créateurs de monnaie. Qd ils accordent un crédit, ils inscrivent simultanément le montant de l avance consentie à leur actif pr matérialiser leur créance et à leur passif pr créditer le compte du client bénéficiaire. Les IF dites non monétaires (qui ne créent pas de monnaie) apparaissent plutôt comme des établissement centralisateurs de ressources financières. Ex : stés de crédit à la conso, OPCVM Tte monnaie nouvelle est un pv d achat supplémentaire qui permet aux dépenses d être effectuées avt les recettes. Le principe de création monétaire est dc un principe dynamique mais risqué. Le pv de création monétaire revient en fait aux banques commerciales (octroi de crédit) et aux S bancaires de la Poste et du Trésor Public. Ces opérations de création st souvent suivies de destruction de monnaie, en cas de remboursement du crédit. Pr que de nvx moyens de paiement apparaissent, ils ne doivent pas être prélevés sur les encaisses déjà existantes ( il faut en fait créer à partir de rien).ainsi, par exemple : L Etat crée de la monnaie qd il emprunte aux banques pr effectuer des opérations avec les ANF. Par contre ce n est pas le cas qd il propose des titres aux ANF. Théoriquement, il existe 3 sources de création monétaire : - prêts des banques au secteur privé non financier - prêts au secteur public qui permet l acquisition de créances sur l Etat Rq : L Etat est à la fois un ANF ( produit S non md financés par ressources fisacles) et AF (C est le Trésor public ( fourni moyens de paiements aux APU en utilisant fonds collectés, en empruntant, ou en recourant à la création monétaire opérée pr son compte). - les opérations avec l étranger, ou l acquisition de créances avec l extérieur (de devises..) Exercices du poly p.34 La circulation de la monnaie et le rôle de la BC Syst bancaire = système hiérarchisé. L activité bancaire est limitée par les désirs d endettement des ANF, par la multiplication des réseaux bancaires et par les relations avec l extérieur. La circulation des moyens de paiement entre les banques Celle-ci implique l intervention d un organisme de compensation : la BC. Elle s opère à travers un compte nécessairement créditeur que les banques détiennent obligatoirement à la BC. Les provisions sur ces comptes s appellent monnaie centrale. C est à travers ce compte que les banques peuvent obtenir des billets émis par la BC pr répondre aux besoins des ANF.

6 Les fuites d une monnaie hors de son circuit st de 2 types - autonomes : elles st liées au fctionnement normal d un système de paiement. Elles résultent de paiement entre banques différentes, de D de billets, de paiements en devises. - institutionnelles : elles st liées à des obligations émanant des BC, c est-à-d les réserves obligatoires. Celles-ci correspondent aux dépôts obligatoires des banques à la BC correspondant à un % de leur passif à court terme ( dépôts à vue, placements...). Ces réserves entraînent un manque à gagner car elles ne st pas rémunérées ( ou très peu). Elles peuvent aussi conduire à limiter l octroi de crédit. Les fuites limitent la possibilité de création monétaire des Bqes car elles entraînent souvent un refinancement couteux. Le refinancement Les banques ne peuvent pas créer autant de monnaie qu elles le souhaitent car elles doivent tjs être en mesure de faire face à une demande de la clientèle qui désire retirer ses fonds. Qd elles ont un besoin de liquidités, les banques doivent procéder au refinancement : - Soit par l intermédiaire de la BC : mais les liquidités fournies par la BC ont un coût => coût de refinancement. C est-à-dire que la BC pratique un certain tx d intérêts en fct de la pol monétaire à mener : Elle peut aug ou réduire ce tx pr inciter ou non à l octroi de crédit. - Soit par le marché monétaire : Quotidiennement, l ens des banques se retrouvent sur le marché monétaire pr s échanger leurs besoins et leurs déficit de monnaie banque centrale. La monnaie centrale - Elle est constituée par des dépôts (comprenant les réserves oblig.) des IF sur des comptes à la BC. - Elle apparaît dc surtt sous forme de monnaie scripturale (au passif de la BC) - Elle est créée par la BC à l usage des IF. On l appelle aussi monnaie interbancaire. - Attention : Ne pas confondre avec la monnaie «de banque centrale». Celle-ci comprend, en + de la monnaie centrale, les billets en circulation et la monnaie divisionnaire. - La monnaie centrale ne fait pas partie de la masse monétaire. Exercices p.34 du poly 3 ( II.) Analyse des contreparties de la masse monétaire D Contreparties des la monnaie : Ensemble des créances détenues par le système bancaire en contrepartie desquelles est créée la monnaie. La création monétaire repose donc sur la transformation de créances en moyens de paiements. La présentation statistique de celle-ci pose 2 pb : - définition de la masse monétaire - besoin de saisir la part du financement de l éco qui ne dépend pas de la création monétaire. Ds le SME les contreparties de la masse monétaire st évaluées sur la base de l agrégat M3. On distingue 3 types de contreparties : 1- Créances sur l éco : Crédits aux ANF autres que l Etat. Cette contrepartie permet de mesurer la création monétaire induite par les besoins des ANF. Source principale de la création monétaire 2- Créances sur l Etat : Cette contrepartie permet d appréhender la création monétaire induite par l endettement des APU et not de l Etat. 3- Contreparties extérieures : Cette contrepartie permet d appréhender la création monétaire induite par les échanges extérieurs en cas d excédent, résultant des opérations des ANF résidents

7 avec le RDM. Au contraire, ces opérations peuvent être à l origine d une destruction de monnaie ds le cas d un déficit (sortie nette de devises.) CONCLLUSSI ION DEE LLA PPARRTTI IEE : Auj la monnaie n est pas qqch d exogène. Elle est tt à la fois un B public dont circulation et la stabilité fournissent d importants avantages sociaux. Mais elle possède aussi toutes les caractéristiques d une marchandise privée. La plupart des formes sous lesquelles elle se manifeste sont émises par des banques commerciales à l occasion d opérations de prêt et st dc soumises à des impératifs de profit. Les banques st donc soumises (sur la base de la recherche du profit) à un arbitrage entre rentabilité et sécurité. Elles ont dc tendance à agir de manière pro-cyclique ( si l éco va bien, elles accordent facilement des prêts => créa monétaire, sinon elles st + méfianctes). Le pb de la régulation (du crédit?) se pose car on a une émission de «marchandise privée» avec garantie publique. Cela se traduit souvent par une socialisation des pertes et des risques. Ceux-ci étant en fait supporté par tt ceux qui utilisent la monnaie nationale ou régionale. IIII.. La monnaiie en économiie ouverrtte 1* définition et évolution du système de change 2* déterminant des taux de change 3* l analyse de la balance des paiements 1/ Définition et évolution du système de change Un espace monétaire peut être caractérisé par une unité monétaire, des moyens de paiements et un système monétaire. Les études des échanges internationaux entraînent plsr Q : Ex : * Comment les agents éco vont-ils opérer la conversion des px exprimés ds une monnaie étrangère. => Pb de la formation des taux de change. * Les monnaies vont-elles ê convertibles? * Quels st les moyens de paiement qui vont être acceptés par les différents banques centrales en règlement. Le marché des changes est le marché sur lequel s échange les devises qui st pr l essentiel détenues ss forme de dépôt bancaires (environ 90% des transactions sur les marchés de change st des transactions interbancaires) mais sur lequel les banques centrales jouent un rôle important. Selon le système de change elles peuvent être obligées d intervenir pour respecter leurs engagements en matière de taux. Le taux de change = prix relatif de 2 monnaies nationales. Il peut être définit de 2 façons : *Cotation au certain : elle donne le nb d unités de monnaie étrangère échangée contre une unité de monnaie nationale *Cotation à l incertain (comme en Fr avt l Euro) : La référence n était pas la monnaie nationale mais la monnaie étrangère. On distingue 2 systèmes pures de change : Parité fixe : Chaque monnaie est définie par une valeur officielle mesurée par rapport à un étalon. Le chgt de parité d une monnaie par rapport à l étalon se traduit par une dévaluation ou une réévaluation. L étalon peut ê le métal, une devise ou un panier de devises.

8 Système de change flottant : la valeur des monnaies se détermine sur le marché des changes en fct des offres et demandes de devises. Les monnaies changent dc de parités entre elles à tt moment par dépréciation ou appréciation. - Le chgt des monnaies peut être pur (on laisse faire le marché) ou administré (intervention BC). - Si le système international de change repose sur un étalon international alors chaque monnaie va être définie par rapport à l étalon, et la valeur des monnaies 2 à 2 dérive de la valeur de chacune par rapport à l étalon. En syst de parité fixe, il existe une hiérarchie entre les monnaies puisque la monnaie étalon ne subie aucune contrainte de convertibilité. En outre, si la monnaie d un pays est une monnaie de réserve, celui-ci peut régler ses déficits en émettant sa propre monnaie sans utiliser son stock de devises. Historique : Système de change fixe / change flottant - Fin XIXe : Système de parité fixe par rapport à l or - Après 1914 : désordres monétaires : Conférence de Gênes qui préconise le retour direct à la convert. en or, ou la convert. en 2 monnaies (livre sterling et dollar ) qui elles-mêmes st convertibles en or s : crise désordres => Les pays sortent + ou moins des ordres - 2 e GM => 1944 : Bretton Woods : change fixe par rapport au $ (marges de + ou 1%) : Suspension de la convertibilité du $ en or : Fin de la parité fixe : flottement entre grdes monnaies : Accords de Jamaïque => Flottement général : SME : Accords du Plazza ( baisse du $)..??? : Accords du Louvre : flottement concerté : Maastricht Analyse des facteurs déterminant les taux de change Dans l analyse des facteurs qui déterminent les taux de change, on trouve différents types d approche : - Celles qui privilégient les facteurs réels - Celles qui privilégient les facteurs financiers - Celles qui combinent les différentes explications Les approches réelles privilégient les comportements d arbitrage sur les marchés de B et S Approche en termes de facteurs réels = Celle par la PPA (parité de pouvoir d achat). Le tx de change obéit au pv de la PPA qd une unité monétaire nationale donne après conversion (ds un pays étranger), le même pouvoir d achat. PPA (déf INSEE) : La parité de pouvoir d'achat (PPA) est un taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies. Il exprime le rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se procurer le même "panier" de biens et de services. ATTENTTION :Ce taux de conversion peut-ê différent du "taux de change"; en effet, le taux de change d'une monnaie par

9 rapport à une autre reflète leurs valeurs réciproques sur les marchés financiers internationaux et non leurs valeurs intrinsèques pour un consommateur. Ppa absolue : PPA absolue tend à se confondre avec la loi du prix unique : exprimés dans la même monnaie, les prix (hors taxes et coûts de transport) de produits identiques tendent à s'égaliser n'importe où dans le monde. En effet, une trop forte divergence de prix inciterait à acheter les produits ds les régions où ils sont les moins coûteux pour les revendre dans les régions où leurs prix sont les plus élevés. Cet arbitrage devrait finir par égaliser les prix d'une région du monde à l'autre. Ppa relative La PPA relative n'impose plus une proportionnalité entre taux de change et rapport des prix mais seulement entre variation du taux de change nominal et variation du différentiel d'inflation. Implicitement cela signifie qu au niveau international, le système de prix unique domine comme si l offre et la demande de devise ne faisaient que refléter la D et l O de B et S. Le principe de la PPA est d avantage utilisé en dynamique qu en statique. C est moins la parité absolue qui est prise en compte que la parité relative ( c est-à-d que l évolution des taux de change serait liée aux différentielles d inflation) En fait les taux de change bilatéraux s éloignent fortement des différentielles d inflation et le principe de la PPA sert essentiellement de référence à long terme, en terme de parité idéale vers lesquelles il faut tendre. En terme d approche réelle, le solde de transaction courante la balance des paiements a une influence sur les aux de change not. en cas de change flexible. Par exemple : Si un pays a un déficit de la balance des transactions courantes, il devra généralement régler ce déficit en devises. Pour obtenir celle-ci il devra offrir de la monnaie nationale sur les marchés de change. Cela conduit à une tendance à la baisse de sa monnaie nationale et va entraîner un baisse en devises, du prix de ses X et une aug du prix de ses M. Si les D d X et d M st élastiques par rapport aux prix cela va conduire à un rééquilibrage de la balance des paiements. Il y aurait dc un lien entre la balance des paiements et les variations du tx de change. 2 e type d approche = approche financière Elle est centrée sur les comportements d arbitrage entre placements financiers et ne fait plus référence au marché des B et S. Les opérateurs sur les marchés de change suivent en permanence l évolution des marchés financiers mondiaux pour tirer parti des différences de rendement ds un cadre de mobilité des K. Théoriquement, les rendements des actifs financiers internationaux dont le degré et la nature des risques st similaires devraient s égaliser. Selon cette approche, il existe une relation entre les taux d intérêts nominaux des placements en monnaie nationale et étrangère ainsi que l écart entre les taux de change au comptant actuel/ tx de change au comptant anticipé. En effet, un opérateur qui possède 1 euro a le choix de le placer aux tx d intérêts en vigueur ou de le placer sur un marché étranger. Pr cela, il devra le changer, le placer et anticiper le tx de change au comptant qu il y aura ds un an pr savoir cb il récupèrera. Mais toute anticipation sur le taux de change implique un risque de change. > Marché des changes au comptant : il n y a aucun délai entre la date où se noue le contrat d achat ou de vente des devises, et la date de règlement où la transaction s effectue.

10 > Marché des changes à terme: Il existe au contraire un délai entre la date à laquelle le contrat est conclu et son dénouement. > Risque de change : Si la monnaie de facturation n est pas la monnaie nationale et que l échéance n est pas immédiate, l entreprise encourt un risque un risque de change -> si elle attend que le cours du dollar monte, le coût des marchandises sera + élevé que prévu. 3e approche = Explication synthétique Les marchés financiers seraient des marchés à réaction instantanée alors que les marchés de B et S seraient des marchés à adaptation + lente. Ainsi, à court terme, les taux d intérêts influenceraient directement les taux de change. Mais à long terme, la structure productive peut avoir une influence. Auj, on a un dév des marchés de change par rapport au marché réel. A court terme, l évolution des taux de change repose avt tt sur les échanges financiers, mais à long terme on retrouve l impact des marchés réels. La structure de la balance des paiements (p.31) Les relations d un pays avec le RDM peut être analysé grâce à la balance des paiements D : Compte statistique établi et publié par la Banque de France, qui retrace l ensemble des relations éco (commerciales, financières et monétaires) effectuées entre les agents d une éco d un pays (résidents) et le RDM (non-résidents) sur une année. Balance commerciale Balance des «invisibles» Balance des K X et M de B marchandise (B matériel) X et M de services Echanges de K balance des paiements courants cou. - balance des paiements courants : *S il y a un déficit il faut emprunter pour le résorber *S il y a un excédent il y a capacité d épargne et possibilité de financer le déficit d autres pays. ( En Fr : depuis 80 s/90 s : excédent de la balance commerciale) Mais, un excédent de la balance commerciale ne signifie pas forcément que l éco est compétitive Cela peut vouloir dire qu il y a eu très peu d importations car la D intérieure est faible (peu de C et peu d M ) - Balance des transferts courants ( ou des K ) : Sous forme d IDE ou pays qui I sur le territoire, prêts ou emprunt auprès de certains pays, I de «porte-feuille» (placements sous forme d action ou obligation => titres achetés à l étranger) La balance globale : Elle recense l ens des opérations financières ou non, effectuées par les ANF (transactions courantes, opérations de K, opérations fiancières). Mais les opérations financières du secteur bancaire et de la BC en sont exclues. Le solde de la balance globale correspond à la contrepartie extérieure de la masse monétaire M3 et permet ainsi d appréhender la création monétaire induite par les opérations avec l extérieur. Le solde des opérations financières du secteur bancaire est de signe opposé à celui de la balance globale.

11 Balance des paiements courants Situation d excédent : Pr aboutir à un excédent => vendre produits pr lesquels la D est élevée, là où elle est élevée. Ex : All est spécialisée dans des produits à forte D mondiale (automobile, machines..) et les écoule auprès des PI et des pays émergents. Cette compétitivité All est réalisée alors qu All a depuis lgtps une monnaie forte => leurs produits se vendent bien grâce à leur compétitivité structurelle => repose sur la qualité. Situation de déficit (pour le limiter) : - Améliorer la compétitivité structurelle - Améliorer la compétitivité prix en baissant les coûts salariaux ou les coûts de production OU en intervenant sur le taux de change de la monnaie. Cela doit permettre de revenir à l équilibre extérieur.

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