Projet DEPURANAT Les techniques d épuration naturelle : 50 à 200 EH

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1 Projet DEPURANAT Les techniques d épuration naturelle : 50 à 200 EH Mai 2004 OFFICE INTERNATIONAL DE L'EAU Service National d'information et de Documentation sur l'eau 15 rue Edouard Chamberland LIMOGES cedex tél : fax : snide@oieau.fr web :

2 Sommaire! "# $#% "&!"#$%% $'% ()* "&& $+% ",- $.%/ 0! "1' % &$'() % &$'$ * $&%!! "#23 $-%4 ( "#.2 $,%5(* "#..! "#&# "#&3 (**!$6 "#-2

3 Liste des tableaux Introduction générale Filtre planté de roseaux! " #$%! & # ' '! & ( '! " (! )! $ )! )! Lit d'infiltration-percolation sur sable & ' *!!'

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8 Biofiltration sur tourbe $& $' $ ' Conclusion générale $ $ $ (! (!!!

9 Introduction générale

10 Inventaire des différentes techniques d'épuration naturelle et leur domaine d'application : Tableau 1 : Différentes techniques d'épuration naturelle Sur matériau rapporté : Cultures fixées sur supports fins filtre planté de roseaux lit d infiltration / percolation sur sable filtre enterré 50 à 1200 EH 200 à 1200 EH, possible de 100 à 200 EH 50 à 300 EH Sur sol en place : épandage souterrain épandage superficiel 0 à 300 EH 0 à 250 EH Cultures libres lagunage naturel 250 à 1500 EH possible de 100 à 250 EH Jardin filtrant Biofiltration sur tourbe Non abordées dans la présente étude, les techniques de traitement par cultures fixées sur supports grossiers, tels les lits bactériens ou les disques biologiques, ne sont pas adaptées au domaine d'application recherché pour le projet DEPURANAT.

11 Critères de choix d'une technique d'épuration : Pour chaque technique d'épuration, les critères ci-dessous sont étudiés afin d'aider dans le choix de décision. Niveau de performances épuratoires : DBO 5, DCO, MES, Azote, Phosphore, Germes pathogènes Nature des eaux usées à traiter : taille de la population, type de réseau de collecte des effluents, variations saisonnières de charge, variations hydraulique et organique Contraintes naturelles du site et de l'environnement : surface disponible, nature du sol et sous-sol, conditions climatiques, nuisances olfactives, sonores et auditives, intégration paysagère Contraintes économiques : coûts d'investissement et coûts d'exploitation

12 Paramètres clés d'une eau usée domestique : Tableau 2 : Paramètres clés d'une eau usée domestique Paramètre physico-chimique Valeur usuelle ph 7,5 à 8,5 rh 10 à 20 Température < 25 C X 500 à 3000 µs.cm -1 Paramètre spécifique Concentration usuelle MES 100 à 400 mg/l DBO à 500 mg O 2 /l DCO 300 à 1000 mg O 2 /l N-NTK N-NH 4 + N-NO 3 - N-NO 2 - Pt Germes 30 à 100 mg/l 20 à 80 mg/l < 1 mg/l < 1 mg/l 10 à 25 mg/l 10 8 /100 ml

13 Fiche 1 : Filtre planté de roseaux Fiche 1.A Filière classique : le filtre à écoulement vertical Fiche 1.B Fiche 1.C Variantes de traitement Contraintes technico-économiques et tableau récapitulatif

14 Traitements biologiques par cultures fixées sur supports fins, les filtres plantés de roseaux consistent à faire percoler alternativement des eaux usées brutes sur des bassins aménagés en paliers, dans lesquels minéraux et végétaux favorisent l activité épuratoire. Figure 1 : Schéma simplifié des filtres plantés de roseaux (source : Trois types d installations sont à distinguer : -les filtres plantés de macrophytes à percolation verticale, dont la disposition en série, constituent la filière classique de traitement. -les filtres plantés de macrophytes à écoulement horizontal sous la surface qui sont employés en traitement secondaire ou tertiaire. -les lits plantés de macrophytes à écoulement horizontal superficiel qui ne sont plus recommandés en raison de contraintes d exploitations lourdes, occasionnées par le nécessaire faucardage des végétaux aquatiques variés. (source Agence de l eau RMC )

15 Figure 2 : Représentation schématique des systèmes de traitement des eaux usées par macrophytes (source : CEMAGREF - décembre 2003) D après les recommandations du CEMAGREF, l application des filtres plantés de roseaux dans le traitement des eaux usées est conseillée pour des capacités de 50 à 1000 EH. "

16 Fiche 1.A Filière classique : le filtre à écoulement vertical Les filtres plantés de roseaux à écoulement vertical constituent la filière classique en traitement principal. Bassins étanchés du sol, les filtres à écoulement vertical sont alimentés par bâchées, permettant de créer des conditions aérobies de traitement. Leur fonctionnement se fait essentiellement en zones non saturées. Constitués d'un massif filtrant, celui-ci est rempli de couches superposées de graviers ou de sable à granulométries différentes, selon la place du dispositif dans la filière de traitement. Des végétaux aquatiques, comme les roseaux, sont enracinés et émergent à la surface du filtre. Figure 3 : Coupe transversale d'un filtre planté à écoulement vertical (source : CEMAGREF) Domaine d application (source Agence de l eau RMC 1999) La conception des filtres verticaux est particulièrement adaptée au traitement des eaux chargées en matières en suspension dont l'accumulation en surface évite un colmatage de l'intérieur du massif filtrant. &

17 Le temps de séjour hydraulique est évalué à quelques heures. L'implantation des filtres verticaux nécessite de petites superficies. Néanmoins, la notion d'emprise foncière est un paramètre à tenir compte dans le choix du terrain. De plus, des terrains en pente légère ou moyenne, avec un dénivelé de 3 à 4 m entre les points amont et aval de la station, rendent possible une alimentation par gravité. Quelques exemples d application peuvent être cités : -traitement des eaux usées domestiques (primaire, secondaire et tertiaire) -traitement de certains affluents industriels et agricoles -déshydratation des boues résiduaires (minéralisation et stockage pendant plusieurs années) '

18 Niveau de performances épuratoires Les performances enregistrées pour les filtres plantés de roseaux à écoulement vertical sont présentées dans le tableau suivant : Tableau 3 : Performances épuratoires des filtres plantés de roseaux à écoulement vertical Paramètre Performance DBO 5 25 mg O 2 /l rendement > 98 % DCO MES 90 mg O 2 /l rendement de 95 % 30 mg/l rendement > 98 % NTK Phosphore Germes pathogènes 10 mg/l en général avec des pointes ne dépassant pas 20 mg/l Abattement normalement faible (dépend de la capacité d'adsorption du substrat et de l'âge de l'installation) Elimination limitée : abattement de 1 à 2 log (d'après le guide sur les procédés extensifs d'épuration des eaux usées adaptés aux petites et moyennes collectivités ) Les conditions d'alimentation et de dimensionnement du filtre ont une influence sur les rendements de l'azote ammoniacal et particulaire : les variations peuvent s'étendre de 60 à 95 %. (source : Thèse CEMAGREF - décembre 2003) L'élimination des matières organiques dissoutes et la bonne nitrification est favorisée par une oxygénation importante : cas des filtres verticaux. Ces filtres plantés ne permettent pas d'atteindre une dénitrification et une rétention du phosphore suffisantes, et peuvent donc être responsables des phénomènes d'eutrophisation des cours d'eaux, en zone sensible. L'élimination limitée des germes pathogènes ne garantit pas une protection suffisante des zones de baignade. Pour y remédier, une infiltration des effluents dans le sol au niveau du dernier étage est à envisager.

19 Au cours des années de fonctionnement, les performances épuratoires d'une station se voient améliorer, avec le développement de la couche de dépôt organique et de la biomasse en surface du premier étage. Nota : D'après les données présentes dans une thèse du CEMAGREF de décembre 2003, les filtres à écoulement verticaux, dans le cas d'un bon dimensionnement et d'une exploitation correcte, peuvent prétendre aux concentrations résiduelles suivantes :.DBO5 = 10 mg/l.dco = 50 mg/l.mes = 5 mg/l.ntk = 5 mg/l Influence des conditions climatiques : Les études sur l'impact des conditions climatiques sur le dimensionnement et le fonctionnement des filtres sont limitées. Toutefois, les points suivants peuvent être cités : -Les performances épuratoires sont différentes au cours d'une année : les meilleurs abattements sont enregistrés en période chaude où la production de biomasse est favorisée par la température et l'ensoleillement, et où les besoins de la plante en azote et en phosphore s accentuent en période de croissance (printemps et été) En effet, les conditions climatiques semblent avoir un impact sur l'élimination des germes pathogènes, et notamment les coliformes fécaux. Une disparité d'élimination de ces micro-organismes est observée entre l'hiver et l'été : les fortes températures sont défavorables au développement des germes pathogènes. -Le climat a une influence sur les temps de séjour, avec une variabilité de quelques heures à quelques minutes en été. Pour des températures moyennes comprises entre 22 et 28 C, l'humidité réduite du substrat et la faible viscosité de l'eau entraînent une vitesse d'infiltration rapide de l'eau. A l'inverse, pour des températures de l'ordre de 11 à 16 C, l'eau met plus de temps pour percoler, en raison d'une humidité du substrat élevée. (source : ABISSY M. et MANDI L ) -Les conditions climatiques sont un paramètre important à prendre en compte dans l'étape de dimensionnement : des facteurs de sécurité, voire quelques aménagements spécifiques peuvent être nécessaires. (source : Agence de l'eau RMC )

20 -Les filtres s'adaptent aux variations passagères de charges hydrauliques, lors de précipitations de courte durée. En revanche, pour des régions particulièrement pluvieuses, le dimensionnement est basée sur l'estimation du débit par temps de pluie.

21 Principe de fonctionnement Alimentation en eaux brutes : (CNFME) Les effluents sont répartis sur les deux étages par à-coups hydrauliques (bâchées) grâce à un poste de stockage et d alimentation à fort débit : soit de façon gravitaire à l aide de siphons auto-amorçants, soit par l intermédiaire de pompes de relèvement, si la topographie est défavorable. Ce dispositif par bâchées permet une infiltration homogène des eaux usées au travers des massifs filtrants. A la sortie du premier étage, les eaux sont à nouveau stockées dans un poste de stockage muni d un siphon ou d une pompe nécessaire pour une pente inférieure à 2 m entre la sortie du premier étage et la sortie du deuxième étage. Chacun des étages, fractionnés en plusieurs unités indépendantes, est soumis alternativement à deux phases : -une phase d alimentation durant 3-4 jours, où les eaux usées d entrée alimentent un seul filtre du 1 er étage, -puis une phase de repos, de durée au moins deux fois supérieure. Ces phases d alternance et de repos, déclenchées par l activation de vannes, sont fondamentales pour réguler la croissance de la biomasse fixée, maintenir des conditions aérobies dans le massif filtrant et minéraliser les dépôts organiques provenant des matières en suspension des eaux brutes retenues en surface des filtres du 1 er étage. (Liénard et al. 1990) Configuration standard des filtres : Avant traitement sur les filtres, les eaux usées brutes subissent une étape de dégrillage retenant les éléments grossiers supérieurs à 2 cm. La décantation préalable n'est pas nécessaire. Le 1 er étage, avec au moins trois filtres en parallèle, est un massif filtrant de graviers fins. Véritable support de fixation, les micro-organismes y assurent les processus classiques de dégradation de la matière organique. A ce niveau de traitement, la pollution carbonée et les MES sont principalement dégradées, la nitrification y est plus limitée. Pour des très petites installations, inférieures à 100 EH et en réseau séparatif uniquement, il est possible de prévoir deux unités pour le premier étage, dans le but

22 de réduire le coût d investissement per capita, mais à condition de surdimensionner les filtres. Disposé en série, le 2 nd étage, dont le massif filtrant est majoritairement à base de sable, poursuit le traitement de la fraction carbonée de la matière organique dissoute, ainsi que l oxydation des composés azotés. Ce deuxième étage de traitement est constitué d au moins deux filtres en parallèle. Figure 4 : Schéma de principe d'une filière de traitement par filtres plantés de roseaux (source : Guide FNDAE n ) La présence des roseaux garantit à l ensemble des filtres des conditions favorables à la minéralisation des boues organiques particulaires retenues et évite tout problème de colmatage par l émission de tiges qui percent la couche de dépôts. Des détails complémentaires sur le rôle de ces végétaux sont proposés au paragraphe "plantation". Rejet des eaux traitées : En sortie du dernier bassin, l eau traitée estcollectée dans le fond du bassin par une couche drainante constituée de gros graviers disposés autour d un réseau de tuyaux de drainage connecté à l atmosphère par des cheminées d aération. Le rejet peut alors se faire dans le milieu naturel ou directement dans le milieu souterrain au-dessous du système épuratoire.

23 Bases de dimensionnement Les bases de dimensionnement présentées dans ce paragraphe correspondent à un rejet ponctuel au travers d un réseau de drains de collecte, où les performances épuratoires sont aisément vérifiables. Pour un rejet direct au milieu souterrain où les performances épuratoires sont difficiles à surveiller, des coefficients sécuritaires majorant la surface et le volume doivent tenir compte de la vulnérabilité du milieu récepteur. Nombre d'étages : En traitement principal, le système nécessite généralement deux étages. Nombre de filtres par étage : Pour une très petite installation, un minimum de deux filtres est obligatoire pour l'alternance des phases d'alimentation et de repos. Pour des installations supérieures à 100 habitants, trois filtres sont généralement utilisés, pour assurer les périodes de repos, d'environ les 2/3 du temps. Surface des filtres : Le dimensionnement est basé sur une charge nominale de 4 m 2 /100 g DBO 5 /jour. Pour de petites unités (< 100 habitants), la formule suivante peut être utilisée : F1 = 3.5 P P Avec F1 = surface du premier filtre vertical P = nombre d'habitants raccordés Surface 2 ème filtre = 60 % de F1, et à 50 % dans le cas d'un traitement primaire.!

24 Tableau 4 : Surfaces spécifiques nettes nécessaires en fonction du nombre d'équivalent habitant raccordé (source : Agence de l'eau RMC ) Capacité (hab.) contraintes F1 (m 2 /hab) F2 (m 2 /hab) Surface totale (m 2 /hab) > 100 effluent prétraité effluent brut 2 1,2 3,2 effluent prétraité 0,8 0,4 1,2 effluent brut 0,8 0,5 1,3 DBO 5 0,7 0,3 1 DBO 5 + nitrification 1,3 0,7 2 Lorsque l'objectif de traitement inclut une nitrification, la plupart des filtres du premier étage sont dimensionnés en tenant compte de l'hydraulicité du réseau : -1m 2 /hab dans le cas d'un réseau séparatif -1,5 m 2 /hab dans le cas d'un réseau unitaire, même partiellement La répartition des surfaces des deux étages se fait de façon suivante : Les surfaces évoquées précédemment représentent les surfaces utiles de traitement, auxquelles il faut ajouter les surfaces occupées par les digues. Les surfaces brutes sont donc supérieures, en particulier pour les filtres de petite capacité. Figure 5 : Surface brute nécessaire pour les filtres verticaux à deux étages en fonction de la capacité (source : Agence de l'eau RMC )

25 Comme l'indique un rapport de l'agence de l'eau RMC en 1999, il faut compter environ 4 à 8 m 2 /EH pour les filtres verticaux. Profondeur : Les recommandations en terme de profondeur des filtres verticaux sont : - premier étage => 0,75 à 0,90 m - second étage => 1 m Pente : La surface du filtre est plane. Le fond peut admettre une légère pente de 1%. "

26 Indicateurs de conception Alimentation : Le débit d'alimentation, réparti en général sur quatre points d'arrivée de chacun des filtres du premier étage, doit être proche de 0,5 m 3 par m 2 de surface de chacun des filtres et par heure. Une bâchée doit apporter 1 à 3 cm d'eau sur la surface du filtre de fonctionnement. La vitesse d'alimentation des filtres verticaux doit être plus élevée que la vitesse d'infiltration dans le matériau, pour une répartition de l'effluent sur la majeure partie du filtre. Cependant, le fonctionnement des systèmes par bâchées peut être perturbé sur de très petites installations, où les canalisations de faible diamètre ont tendance à se boucher plus facilement. Pour parer à cette défaillance, il peut être intéressant d'aménager une décantation préalable en fosse septique toutes eaux et de mettre une couche de sable sur les filtres du premier étage : une filtration plus fine et une réduction de la perméabilité superficielle sont ainsi assurées. (source : Agence de l'eau RMC ) Les canalisations sont mises en surface pour un écoulement gravitaire, et enterrées en cas de pompage, représentant un avantage quant au risque de gel. Sous les sorties, des plaques brise-jet doivent être mises en place pour éviter toute perturbation de l'écoulement. Rejet des eaux traitées : (source Agence de l eau RMC 1999) Les drains d'évacuation des eaux doivent être intercalés entre les sorties d'alimentation, dans le but de solliciter le plus grand volume de matériau possible. Les drains sont raccordés à un drain principal en bout de filtre. Il est conseillé d'utiliser des drains en tube synthétiques pour leur rigidité et la largesse de leurs entailles, les rendant moins susceptibles de se colmater. Des cheminées d'aération sont reliées à chaque drain d'évacuation, en prenant soin d'éviter des courts-circuits depuis la plage d'infiltration. &

27 Matériau de remplissage : Les filtres du premier étage sont constitués de trois couches différentes : (données SINT) -une couche de graviers fins : -une couche de graviers intermédiaires : -une couche drainante de galets : 2-6 ou 3-8 mm, sur 60 cm d épaisseur mm, sur cm d épaisseur mm, sur 15 cm d épaisseur La base du filtre doit être parfaitement étanche. Nota: Pour des raisons de conductivité hydraulique et de répartition du matériau, il est déconseillé d'utiliser le sol en place, pour le premier étage au moins. En revanche, pour le second étage, le sol en place peut être employé sous certaines conditions : -avoir une conductivité hydraulique suffisante -contenir moins de 10% d'argile -disposer d'un milieu récepteur pas trop sensible (karst) Les filtres du deuxième étage sont constitués des couches suivantes : -une couche de sable : -une couche de graviers fins : -une couche de graviers intermédiaires : -une couche drainante de galets : 0-2 mm, sur cm d épaisseur 2-6 ou 3-8 mm, sur 30 cm d épaisseur mm, sur cm d épaisseur mm, sur 15 cm d épaisseur Rôle du matériau de remplissage : Selon la granulométrie, le matériau retient plus ou moins de matières en suspension.. Graviers => rétention des MES les plus volumineuses. Sable => filtration plus fine des eaux du 1 er étage '

28 => support à la vie épuratoire (aération du substrat) => adsorption de certains micropolluants comme les métaux ou le phosphore (phénomène dépendant de la teneur des matériaux en fer, aluminium, calcium). Les sables, graviers et galets utilisés doivent être lavés et roulés pour : -limiter la présence de fines pouvant colmater les espaces interstitiels -éviter un tassement du matériau -fournir un milieu favorable au développement des végétaux Quelques caractéristiques précises sont à respecter pour obtenir un sable aux fonctions de filtration et de rétention adaptées : Tableau 5 : Caractéristiques des sables Paramètre Valeur usuelle (CEMAGREF) d10 Sable silicieux - Sable lavé 0,25 < d10 < 0,40 mm (0,3 si concassé) CU (coefficient d uniformité) 3 < CU < 6 Teneur en fines 0,25 < d10 < 0,3 mm 2,5 % 0,30 < d10 < 0,4 mm 3% Teneur en calcaire < 4% Etanchéité : (source Agence de l eau RMC 1999) Le premier étage doit obligatoirement être étanche pour ne pas contaminer le sol : -si le sol est argileux, l'étanchéification consiste en un compactage de l'argile, avec la possibilité d'ajouter une membrane PVC ou en Polyéthylène haute/faible densité pour éviter le mélange des matériaux et la remontée de fines dans le sable ou le gravier. Une couche de sable d'environ 2 cm d'épaisseur peut remplacer la membrane dans cette fonction. -sans le cas contraire, une membrane est nécessaire et doit être doublée d'un géotextile pour éviter les poinçonnements.

29 Le deuxième étage peut ne pas être étanchéifié à condition que le milieu récepteur ne soit pas trop sensible. Un drain collecteur en fin de bassin paraît nécessaire pour contrôler la qualité du rejet et évacuer les eaux excédentaires lors d'épisodes pluvieux. Plantation : -Choix et rôle des plantes : L'espèce de plante la plus couramment utilisée est le roseau commun (Phragmites communis ou Phragmites australis) qui possède de nombreux avantages : -parfaite adaptation aux conditions hydriques d'exploitation des filtres plantés -bon transfert de l'oxygène depuis les parties aériennes jusqu'aux rhizomes et aux racines, favorisant ainsi le développement des bactéries dans leur entourage -bonne résistance à l'alternance de périodes d'alimentation et de repos -infiltration favorisée par le développement des tiges autour desquelles l'eau percole, et donc le risque de colmatage des filtres est réduit -facilité d'adaptation aux altitudes (sauf la haute montagne) et aux climats très divers -protection contre le gel car la végétation tombe et couvre le filtre (isolation thermique) -pas d'entretien particulier -intégration paysagère Une autre variété de roseau, Arundo donax, semble faire ses preuves d efficacité épuratoire sous climat aride. (source : ABISSY M. et MANDI L ) Moins employés, l'iris des marais (Iris pseudacorus), la massette ou quenouille (Typha latifolia ou sp.), le jonc des chaisiers (Scirpus lacustris) s'adaptent moins bien aux conditions hydriques des massifs filtrants et sont plus sensibles aux périodes d'immersion de "à-secs". Toutefois, ces plantes peuvent être présentes sur l'étage de finition de traitement où l'eau est plus claire. Précisons quelques particularités de ces plantes : -le jonc des chaisiers a la capacité d'assimiler d'importantes quantités d'azote. Cependant, de très fortes quantités peuvent le fragiliser, favorisant le développement de plantes adventices. -l'iris des marais peut fixer les métaux lourds en grande quantité ce qui représente un intérêt certain dans le traitement des eaux de ruissellement.

30 Les végétaux en touffes, tels que Typha latifolia, Phalaris arundinacea, Juncus effusus, ne conviennent pas dans les conditions requises pour ce type de traitement. -Mode d'implantation : Vendus chez les pépiniéristes, les plants doivent être replantés, avec leur motte de terre, entre mai et août. Il est également possible de les prélever, avec autorisation, dans le milieu naturel ; l'intérêt est d'avoir des plantes adaptées aux conditions climatiques locales. La densité de plantation est de 4 plants par m 2 environ. Leur multiplication est rapide, de l'ordre de 200/m 2 en 2-3 ans. Pour les plantations, la monoculture semble être privilégiée.

31 Cas concret : Station d'épuration de Montromand - France (69) Présentation générale : Mise en service fin 1994, la station d'épuration de Montromand, dimensionnée pour 200 EH, est alimentée essentiellement par les eaux usées domestiques d'un réseau unitaire. La charge hydraulique nominale est de 30 m 3 /j et la charge organique nominale de 24 kg de DCO/j. En moyenne, la station reçoit une charge polluante correspondant à 67 % de ses capacités. Descriptif de l'installation : La filière se compose de : -un déversoir d'orage -un dégrilleur d'entrefer 4 cm -bâche de stockage de 2 m3, équipée d'un siphon auto-amorçant (brevet SINT) -un 1 er étage de 4 filtres, dont seulement 3 sont en service -un regard de répartition -un 2 ème étage de 4 filtres Figure 6 : Schéma de principe de la station de Montromand Au premier étage : Les filtres sont constitués de 80 cm de graviers. La surface de chaque filtre est de 65 m 2. La surface totale plantée est 2,2 m 2 /EH répartie en 1,15 m 2 /EH. Seuls trois filtres sont alimentés afin d'augmenter la charge surfacique apportée. Le quatrième sera mis en service si le nombre d'habitants raccordés augmente.

32 Au deuxième étage : Les filtres sont composés de couches superposées de sable et de gravier (80 cm environ). Leur surface est de 45 m 2. La surface totale plantée est 1,05 m 2 /EH. L'étanchéité des deux étages est assurée par une géomembrane. La densité de plantation est de 4 plants par m 2, avec bonne couverture après un an. Alimentation : En journée, le premier étage de filtres en fonctionnement reçoit des bâchées de 2,2 m 3, en moyenne toutes les 1,5 heures. L'intervalle de temps entre chaque bâchée varie de 45 minutes en pointe à près de 3 heures pendant la nuit. L'alimentation se fait pendant 3 ou 4 jours, avec deux changements par semaine, grâce à des tuyaux percés en PVC. Quant aux filtres du second étage, ils sont alimentés pendant une semaine, avec deux filtres en même temps. Le temps de passage dans ces filtres est d'environ 10 minutes. Performances épuratoires : Les résultats présentés dans le tableau suivant proviennent d'un bilan 48 heures en continu en février 1996 par des températures oscillant entre - 8,5 C et + 6,5 C, après 15 mois de fonctionnement. Le débit moyen d'entrée de la station est estimé à 29 m 3 /j, soit une charge hydraulique légèrement supérieure aux capacités du dispositif (115 %). Tableau 6 : Evolution de la qualité des eaux et rendements DCO brute DCO dissoute DBO 5 MES P-Pt P-PO 4 3- N-NK Entrée (mg/l) Sortie 1 er étage (mg/l)* Sortie finale (mg/l) ,5 6,4 42, ,8 5,3 19, ,6 5,1 10,2 Rendement (%)** 87, ,5 94, * : moyenne des deux valeurs journalières mesurées ** : moyenne des rendements calculés à partir des flux journaliers de pollution entrée - sortie station

33 Tableau 7 : Evolution de l'azote en mg/l Entrée Sortie 1 er étage Sortie 2 ème étage 1 er jour 2 ème jour Début de cycle F1 Après 24 h d'alim. F1 Fin de cycle F7 Début de cycle F5 et F6 N-NK 37,5 48,2 15,5 (58 %)* 25,2 (47 %)* 10,8 (30 %)* 9,7 (61 %)* N-NH 4 + N-NO 3 - NGL 21 2,85 40,65 30,9 2,85 51, ,15 23,15 (43 %)* * : rendement de l'étage calculé à partir des concentrations 23,4 4,4 30 (41 %)* 8,1 10,3 21,4 (7 %)* 6,75 19,5 29,45 (0 %)* Conclusions : Le premier étage assure un niveau de qualité intéressante pour les paramètres de la matière organique ; la finition de ce traitement est garantie par le second étage. Une mauvaise dégradation de la matière organique stockée à la surface des filtres associée à une forte assimilation bactérienne expliquent l'important abattement des matières organiques. En outre, les phases d'alternance peuvent peut-être créer une croissance accrue en nutriments. De plus, ce dernier étage permet une minéralisation poussée de l'azote, avec une teneur faible en azote organique résiduelle et proche de 3 mg/l. Quant à l'azote Kjeldhal, la valeur est en moyenne égale à 10 mg/l. La variabilité des concentrations en nitrate dépend des cycles d'alimentation : 20 mg/l en début de cycle et 10 mg/l en fin de cycle. L'hypothèse avancée, d'après une étude menée par Guilloteau et al. en 1993, est la formation, pendant la phase de repos, des nitrates à partir des ions ammonium fixés sur le massif filtrant et lessivés en début de cycle d'alimentation. Ces mécanismes de relargage expliquent les pertes réduites en azote total. Un fort abattement des matières en suspension, de l'ordre de 90 %, est à noter. Cette valeur s'explique par une action de filtration physique et une vitesse d'infiltration suffisante, obtenue grâce à une exploitation rigoureuse de l'alimentation en alternance et par bâchées. Références bibliographiques : BOUTIN C., LIENARD A., DIRK E., Les stations d'épuration par filtres plantés de roseaux, juin-juillet 1999, L'Eau, l'industrie, les Nuisances n 223 OIEau - CNFME, Les filtres plantés de roseaux, septembre 1998.!

34 Fiche 1.B Variantes de traitement Cette fiche propose d'évoquer les variantes de traitement les plus couramment employées avec les filtres plantés de roseaux. La figure suivante présente les combinaisons possibles d'une étape de traitement supplémentaire en amont ou en aval des filtres plantés à écoulement vertical ou horizontal. Figure 7 : Description des filtres au sein d'une filière de filtres plantés de roseaux (source : L'Eau, L'Industrie, Les Nuisances n 223) Pour simplifier l'écriture, les codes "filtres A, B ou C" utilisés dans la figure précédente sont employées pour évoquer quelques combinaisons de traitement dans la présentation des variantes.

35 Systèmes hybrides Les systèmes hybrides associent, en série, des filtres verticaux à des filtres horizontaux. Le dispositif le plus courant est aménagé de deux étages consécutifs de filtres verticaux en parallèle suivis de deux ou trois étages de filtres horizontaux en série. Figure 8 : Filière de traitement par systèmes hybrides La présence des filtres verticaux en traitement primaire permet de réduire la teneur en matières en suspension, condition indispensable pour éviter un colmatage de la zone d'entrée et même un écoulement superficiel dans les filtres horizontaux. Autre intérêt de ces systèmes est l'utilisation des filtres verticaux pour obtenir une bonne nitrification et les filtres horizontaux pour une dénitrification. Cependant, une étude, menée par le CEMAGREF en 1999, précise que les rendements de la dénitrification ne sont pas très importants en raison d'une réduction des besoins en matière organique, nécessaire au développement des bactéries dénitrifiantes, dès la sortie des filtres verticaux. Une variante à ce système existe au Danemark, avec la combinaison de filtres horizontaux au premier étage puis de filtres verticaux. Cette disposition permet d'assurer, grâce à une recirculation en tête, une bonne dénitrification. Toutefois, l'utilisation de pompes et d'organes de programmation réduit le caractère rustique de la technique de filtres plantés de roseaux. Cette définition des systèmes hybrides est l'occasion d'aborder, de manière plus détaillée, les filtres plantés de roseaux à écoulement horizontal. (source Agence de l eau RMC 1999) "

36 Bassins remplis de manière homogène de sable grossier ou de gravier fin, les filtres à écoulement horizontal sont alimentés en continu, en raison d'une surface importante et d'une charge organique apportée faible. Le traitement de l'effluent se fait dans des conditions anoxies. Le massif filtrant, entièrement saturé en eau, est planté de végétaux aquatiques, les plus courants étant les roseaux. Figure 9 : Coupe transversale d'un filtre planté à écoulement horizontal (source : CEMAGREF) Domaine d application : (source Agence de l eau RMC ) Les filtres horizontaux ont plusieurs domaines d application. Ils sont utilisés : -en traitement secondaire pour traiter des eaux peu concentrées de petites collectivités ayant obligatoirement subi une décantation préalable -en traitement tertiaire après un traitement biologique classique ou après des filtres plantés à écoulement vertical et enfin, pour le traitement des eaux pluviales. Dans ces dispositifs, le temps de séjour hydraulique est estimé à plusieurs jours. L installation de ces systèmes de traitement requiert des terrains relativement plats ou en légère pente. Quelques exemples d application peuvent être cités : -traitement secondaire des affluents domestiques (5 m 2 /EH) -traitement tertiaire des effluents domestiques &

37 -traitements de certains effluents industriels -traitement des pollutions d origine agricole -traitement des eaux de lixiviats des décharges Niveau de performances épuratoires Les performances résumées dans le tableau suivant sont issues de l'étude de 80 sites danois, dimensionnés à environ 10 m 2 /EH. (source : Guide sur les procédés extensifs d'épuration des eaux usées adaptés aux petites et moyennes collectivités ) Tableau 8 : Performances épuratoires des filtres plantés de roseaux à écoulement horizontal en traitement secondaire Paramètre Rendement DBO5 86 % MES 86 % Nt 37 % Pt 27 % (d'après le guide sur les procédés extensifs d'épuration des eaux usées adaptés aux petites et moyennes collectivités ) Les conditions d'anoxie des filtres à écoulement horizontal permettent de réaliser une nitrification de seulement 50 %, et l'azote nitrifié formé est totalement dénitrifié. Il est observé que les performances épuratoires de ces filtres horizontaux dépendent du temps de séjour et de la granulométrie employée. De plus, la concentration résiduelle des polluants suit un profil qui décroît exponentiellement avec la longueur du filtre. (source : CEMAGREF - décembre 2003) '

38 Des études complémentaires annoncent les résultats suivants : -abattement des microorganismes d'origine humaine de 3 log, dans les conditions estivales -rendement de l'azote ammoniacal de 75 à 95 %, avec des concentrations en sortie avoisinant 5 mg N/l -rendement de l'azote total de 20 % Principe de fonctionnement Alimentation en eaux brutes : Alimentés généralement de façon continue et permanente, les eaux brutes sont réparties, par un drain, sur toute la hauteur et largeur du filtre, entraînant ainsi une saturation. L'écoulement se fait principalement horizontalement au travers du massif planté, avec une sortie de l'autre côté par un drain. En raison des possibilités de colmatage, les filtres horizontaux nécessitent un prétraitement (dégrillage, dessablage, déshuilage) et une décantation, type décanteur simple, décanteur-digesteur ou fosse septique toutes eaux. Seule la surface du filtre apporte l'aération utilisée dans ces installations. Précisons que pour les systèmes hybrides, l'alimentation de l'effluent est en discontinu et en alternance. Rejet des eaux traitées : Placé dans la couche drainante du substrat et à l'extrémité opposée de l'alimentation, le drain garantit le rejet des eaux traitées. Afin d'assurer la saturation en eau un filtre, un siphon régulant la hauteur de surverse est raccordé au drain. Le niveau d eau doit être maintenu environ à 5 cm sous la surface du matériau, dans le but d'assurer un flux homogène sans écoulements préférentiels en surface.

39 Bases de dimensionnement Nombre d'étages : Pour un traitement secondaire, deux étages en série composent généralement l'installation de filtres. Pour un traitement tertiaire ou une station de faible capacité, l'installation peut être réduite à un seul étage. Nombre de filtres par étage : Lors d'une alimentation continue, un seul filtre par étage peut suffire. Cependant, à partir d'une surface supérieure à 500 m 2, le filtre est subdivisé en deux unités en parallèle, pour une meilleure répartition de l'effluent et une facilité d'entretien. (Agence de l'eau ) Surface des filtres : Les dimensionnements suivants sont utilisés pour atteindre des résultats d'épuration satisfaisants : -pour des concentrations initiales de 150 à 300 mg/l de DBO 5, les surfaces plantées sont évaluées à 5 m 2 /EH en traitement secondaire, cas rencontré pour les systèmes hybrides -pour des concentrations plus élevées ou lors de l'utilisation du sol en place, il est conseillé de suivre l'expérience danoise avec des surfaces de filtre de 10 m 2 /EH -une emprise au sol de 1 m 2 /EH en traitement tertiaire -une surface de 0,5 m 2 /EH en traitement d'eaux pluviales Comme l'indique un rapport de l'agence de l'eau RMC en 1999, il faut compter une emprise totale au sol d'environ 8 à 9 m 2 /EH pour les filtres horizontaux. Profondeur : La profondeur moyenne des filtres est estimée à 60 cm, ce qui correspond à la profondeur maximale de pénétration des racines. Cette profondeur peut varier suivant la constitution du massif filtrant : -le substrat est du sable => P 1 m avec l'utilisation de phragmites

40 -le substrat est du gravier => P 0,5 m avec l'emploi de diverses espèces de macrophytes Largeur et longueur du filtre : La section du filtre doit être définie par un bureau d'études, avec des calculs par itération en utilisant la loi de Darcy. Cependant, quelques ordres de grandeur peuvent être fournis pour la longueur du filtre : (Agence de l'eau RMC ) -pour un traitement secondaire et une concentration en DBO5 d'environ 200 mg/l, la longueur totale du filtre est supérieure ou égale à 70 m, avec une subdivision du filtre en plusieurs étages en série. -pour un traitement tertiaire et des eaux faiblement concentrées, la longueur du filtre est plus faible, s'étendant de 5 à 10 m. Pente : La surface des filtres est en général plane, et le fond requiert une légère pente de 1%. Cependant, des études menées par Geller (1990) préconisent une surface de filtre légèrement ascendante : une pente de 0,5 à 2 % et une différence de niveau maximale de 100 mm permettrait d'atténuer les écoulements de surface et d'obliger le passage de l'eau dans le substrat. Indicateurs de conception Matériau de remplissage : (CNFME et voir le schéma) Les filtres horizontaux sont composés de sable, de gravier ou sol en place d une manière homogène, avec une granulométrie directement proportionnelle à la concentration des eaux brutes. Un lavage du matériau est obligatoire pour enlever les fines responsables du colmatage du filtre. De plus, il doit être roulé et non concassé. Nota : L'utilisation du sol en place comme massif filtrant présente souvent des performances épuratoires moindres.

41 Etanchéité : (source Agence de l eau RMC 1999) Les préconisations en terme d'étanchéité sont identiques à celles données pour les filtres à écoulement vertical. Plantation : Les données fournies précédemment sont également applicables aux filtres plantés à écoulement horizontal. Cas concret : Station d'épuration de Pannessières - France (39) Présentation générale : Dimensionnée en 1987 pour une capacité de 550 EH, la station d'épuration reçoit, en continu et gravitairement, des eaux usées domestiques ainsi que des eaux d'origine vinicoles, collectés par un réseau unitaire. En fonctionnement, le taux de charge massique est estime à 73 %, avec 400 habitants raccordés. Le débit effectif par temps sec et hors saison touristique est inférieur à 80 m 3 /j. Les débits de pointe saisonniers sont supérieurs à 850 m 3 /j. Descriptif de l'installation : La filière se compose de : -un prétraitement : dégrilleur + dessableur -un 1 er étage de 4 filtres verticaux plantés de roseaux -un 2 ème étage de 2 filtres non plantés horizontaux -un 3 ème étage de 3 filtres planés horizontaux de scirpes

42 Figure 10 : Schéma des filtres de la station de Pannessières (source : Agence de l'eau RMC ) Les eaux traitées rejoignent un cours d'eau superficiel, alimentant une zone de loisirs. La surface totale est de 920 m 2, avec une surface spécifique de 2 m 2 /EH. Les différents étages sont alimentés en alternance : -1 er étage : 3 jours d'alimentation et 9 jours de repos -2 ème étage : 1 mois d'alimentation et 1 mois de repos -3 ème étage : alimentation en continu La nature et la composition du massif filtrant sont détaillées, étage par étage, : -1 er étage : 10 cm de galets cm de galets cm de graviers ème étage : 10 cm de galets cm de galets 15-25

43 15 cm de graviers cm de sable ème étage : 40 cm de graviers 3-8 Les opérations d'entretien particulières à cette station sont : -sur le 1 er étage : décolmatage annuel, à l'automne après fauchage des roseaux et séchage de la couche de boues -sur le 2 ème étage : aucun entretien Performances épuratoires : Tableau 9 : Performances épuratoires de la station de Pannessières Entrée (mg/l) Sortie (mg/l) Rendement (%) MES DCO ,5 DBO ,2 NTK N-NO 3-2,7 6,8 - P-Pt 14,7 6,7 54,4 3- P-PO 4 28,3 29 2,4 A 400 mg/l en moyenne, la DCO peut atteindre 1500 mg/l en période de vendange. Conclusions : La faible nitrification est liée au manque d'oxygène dans les filtres verticaux. En effet, en l'absence de répartiteur d'effluents, ces filtres sont alimentés en un seul point, en tête de bassin, et de façon continue. Un système d'alimentation par bâchées est à l'étude. L'élimination des phosphates est globalement nulle. Les concentrations des eaux d'entrée très variables sont la conséquence d'une alimentation en réseau unitaire, avec des débits incertains, même en présence d'un déversoir d'orage en tête de la station.!

44 Les rendements d'épuration sont très variables, avec de faibles rendements pendant les épisodes pluvieux, en raison d'eaux d'entrée très peu chargées. Référence bibliographique : Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, Epuration des eaux usées par des filtres plantés de macrophytes, Etude bibliographique, 1999.

45 Il existe d'autres variantes de traitement associant les filtres plantés à écoulement vertical et/ou horizontal. Une liste non exhaustive est citée pour mémoire : Décanteur-digesteur + filtres B + filtres C La filière de traitement se compose d'un décanteur-digesteur, combiné à des filtres plantés à écoulement vertical et horizontal. Figure 11 : Schéma simplifié d'un traitement par décanteur-digesteur suivi de filtres plantés à écoulement vertical et horizontal (source : Agence de l'eau RMC et Magazine "L'Eau, L'Industrie et Les Nuisances" n 223) Le décanteur-digesteur, encore appelé fosse "IMHOFF", assure un traitement primaire des eaux usées par : -décantation des matières en suspension contenues dans les eaux, par simple séparation gravitaire. Le risque de colmatage des filtres plantés est ainsi réduit. -digestion anaérobie de la fraction organique de ces dépôts accumulés Ce décanteur primaire permet un abattement de 30 % de la DBO 5 et une réduction de 50 % des matières en suspension. "

46 Cas concret : Station d'épuration de Manspach - France (68) Présentation générale : Construite en 1994, la station d'épuration de Manspach traite les eaux usées d'origine domestique. Sa capacité nominale est de 500 EH. Le tableau ci-dessous présente les conditions générales de fonctionnement de la station : Tableau 10 : Conditions de fonctionnement de la station de Manspach Débit (m 3 /j) Taux de charge Charge organique (DCO kg/j) Taux de charge Dimensionnement Hiver (moyen) Février % % Eté (moyen) Sept * 150 % % Le taux de dilution par les eaux claires est relativement important, entraînant des surcharges hydrauliques et des eaux brutes très peu concentrées. Les forts débits journaliers conduisent à des lames d'eau, sur les filtres en fonctionnement, supérieures à 1 mètre par jour : c'est trois fois plus élevé que la prévision. Les traitements préalables permettent d'avoir des taux annuels de charge organique relativement faibles. Descriptif de l'installation : La filière de traitement se compose de : -un traitement primaire : décanteur-digesteur à écoulement horizontal dont le volume utile est de 100 m 3. -un 1 er étage : 4 filtres verticaux, appelés filtre B, avec une surface totale de 750 m 2 -un 2 ème étage : 2 filtres horizontaux, appelés filtre C, avec une surface unitaire de 125 m 2 Un traitement tertiaire est assuré par la présence d'une lagune, dont la réelle utilité n'est pas démontrée. L'ensemble des résultats présentés ci-après ne tient compte de ce traitement aval. &

47 Le rejet des eaux traitées se fait dans un ruisseau. Les eaux décantées sont donc envoyées sur deux des quatre filtres B, puis sur un des deux filtres C. L'alimentation des eaux est effectuée par bâchées de 10 m 3. L'alternance est effectuée une fois par semaine : -1 er étage : 7 jours d'alimentation ; 7 jours de repos -2 ème étage : 7 jours d'alimentation ; 7 jours de repos Le massif filtrant se compose : -pour le 1 er étage : graviers à granulométrie croissante de haut en bas et recouverts de sable -pour le 2 ème étage : graviers à granulométrie croissante de haut en bas Figure 12 : Schéma des filtres de la station de Manspach (source : Agence de l'eau RMC ) L'emprise globale des filtres est de 890 m 2, soit une surface spécifique de 2 m 2 /hab dont 1,5 m 2 pour le 1 er étage et 0,5 m 2 pour le 2 ème étage. '

48 Performances épuratoires : Tableau 11 : Evolution de la qualité de l'eau au cours de traitement par les filtres B et C hiver DCO MES N-NK N-NO 3 - été DCO MES N-NK N-NO 3 - Entrée filtre B (mg/l) ,9 1, ,5 < 0 Entrée filtre C (mg/l) 39 6,3 3,4 7,5 29 < 5 < 1 13,4 Sortie (mg/l) 28 < 5 2,6 7,3 25 < 5 < 1 13,4 Une étude présentée par l'agence de l'eau RMC, en 1999 et réalisée par le bureau d'études IRH, donne, pour des mesures effectuées sur deux périodes d'une semaine, les rendements de filtres suivants :.MES > 91 %.N-NO - 2 > 69 %.DCO = 71 % -.N-NO 3.DBO 5 > 80 %.P-Pt = 27 %.NTK > 86 %.P-PO 3-4 = 22% (Les rendements sont calculés sur les flux.) Conclusions : Tout au long de l'année, la DCO est inférieure à 30 mg/l dans les eaux de sortie. La nitrification est quasi complète. Les concentrations en nitrate sont relativement stables au cours d'une saison et avoisinent 7mg/l, en hiver, et 13,5 mg/l, en été. A la sortie de la station, les différences de débits entre l'été et l'hiver font que les flux en nitrate sont identiques pendant les deux saisons. Les filtres C, dont la surface est égale à 25 % de la surface totale plantée, ont un intérêt réduit sur le niveau de la qualité du rejet : leur rôle, à long terme, est peut-être de fiabiliser le système. Références bibliographiques : Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, Epuration des eaux usées par des filtres plantés de macrophytes, Etude bibliographique, BOUTIN C., LIENARD A., DIRK E., Les stations d'épuration par filtres plantés de roseaux, L'Eau, l'industrie, les Nuisances n 223

49 Lagunage naturel (1 bassin) + filtres B + filtres B Le traitement primaire par une lagune naturelle peut être suivi par des filtres plantés à écoulement vertical. Figure 13 : Schéma simplifié d'un traitement par lagunage naturel suivi de filtres plantés à écoulement vertical (source : Agence de l'eau RMC et Magazine "L'Eau, L'Industrie et Les Nuisances" n 223) La présence d'une lagune en tête permet de réduire les matières en suspension, et donc de faciliter l'infiltration des eaux dans les filtres. Le dimensionnement d'un bassin de lagunage en tête de station est porté à 6 m 2 /EH. Bassin de décantation + filtres C Pour illustrer cette variante de traitement, un cas concret est présenté en la station d'épuration de Aureil - France (87) Présentation générale : Collectées par un réseau séparatif, les eaux usées domestiques arrivent gravitairement dans la station, dimensionnée pour 100 habitants. Les charges organiques retenues sont : 6 kg DBO 5 /j et 12 kg DCO /j, avec un débit évalué à 15 m 3 /j. Descriptif de l'installation : La filière se compose de :

50 -un prétraitement : dégrilleur avec grille à barreaux de 1 cm et espacés de 2 cm -un traitement primaire : bassin de décantation de 9 m 2 -un étage de filtres planté de roseaux à écoulement horizontal Figure 14 : Schéma du filtre de la station d'aureil (source : Agence de l'eau RMC ) Les eaux traitées sont rejetées dans un ruisseau, asséché l'été. La surface totale est d'environ 259 m 2, avec une surface spécifique de 2,59 m 2 /hab. Les charges spécifiques utilisées pour le dimensionnement sont : 23,2 g O 2 /m 2 /j pour la DBO 5, 46,3 g O 2 /m 2 /j pour la DCO et 58 l/m 2 /j. L'alimentation des eaux se fait en continu et de façon permanente. Le massif filtrant est le sol en place reconstitué. Les opérations d'entretien se limitent à la tonte des abords de la station et la vidange du bassin de décantation. Le filtre ne requiert aucun entretien régulier, tandis que les roseaux ne sont pas fauchés. Pour maintenir un niveau d'eau à peu près constant dans le filtre, un réglage du niveau du siphon de sortie est nécessaire, notamment pendant les phénomènes d'évapotranspiration, en été. Performances épuratoires : En fonctionnement, quelques paramètres sont à préciser :.taux de charge massique : 17 % pour la DBO 5 et 28 % pour la DCO.charge massique spécifique : DBO 5 = 4 g O 2 /m 2 /j et DCO = 13 g O 2 /m 2 /j.taux de charge hydraulique : 53 %

51 .charge hydraulique spécifique : 31 l/m 2 /j Tableau 12 : Performances épuratoires de la station d'aureil Entrée (mg/l) Sortie (mg/l) Rendement (%) MES DCO DBO Norg N-NH P-Pt Conclusions : Les valeurs données dans le tableau résultent d'une seule mesure. Les teneurs en azote et phosphore sont très élevées en entrée. Les rendements, calculés sur la base des flux, sont relativement importants, même pour les paramètres azote et phosphore. Référence bibliographique : Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, Epuration des eaux usées par des filtres plantés de macrophytes, Etude bibliographique, Autres variantes : -Lagunage naturel (3 bassins) + filtres B + filtres C -Lagunage aéré + lagunage de décantation + filtres B + filtres C

52 Fiche 1.C Contraintes technico-économiques et Tableau récapitulatif

53 Exploitation / Entretien - Surveillance générale - Contrôle : -déversement homogène des eaux usées sur les filtres par une alimentation régulière et suffisamment longue -état de surface des filtres et l'aspect des roseaux -bon fonctionnement des siphons, chasses ou pompes -relever le compteur de bâchées, s'il existe Fréquence : 1 fois par semaine Opérations diverses : -contrôler l'épaisseur des boues à la surface des filtres, après plusieurs années de fonctionnement -nettoyer les conduites de répartition pour une arrivée régulière des effluents sur le filtre, tous les ans -tenir un carnet d'entretien à jour, avec toutes les opérations d'entretien réalisées, les mesures de débit -pour les filtres verticaux : effectuer des analyses régulières de nitrates, environ une fois par semaine grâce à des papiers indicateurs, dans l'eau de sortie pour évaluer l'état de santé de la station. En effet, une baisse de concentration des nitrates sur une semaine ou un mois reflète un manque d'oxygène, et donc une dégradation du traitement. -pour les filtres horizontaux : ajuster régulièrement, environ une fois par semaine, le niveau d'eau de sortie pour éviter tout écoulement de surface ; c'est un point essentiel pour ce type de dispositif. - Ouvrages de prétraitement - Entretien : -assurer leur bon fonctionnement -nettoyer et évacuer les déchets Fréquence : 1 fois par semaine - Siphons, chasses ou pompes - Suivi et entretien : Fréquence : 1 fois par trimestre -vider et nettoyer le siphon au jet d'eau sous pression -réaliser une maintenance préventive pour les pompes!

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