La méthanisation. ENSCM 2010 Romy-Alice GOY

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La méthanisation. ENSCM 2010 Romy-Alice GOY"

Transcription

1 La méthanisation ENSCM 2010 Romy-Alice GOY

2 Sommaire A. La méthanisation comme 1. un procédé biologique complexe 2. un procédé de traitement des effluents 3. un projet de territoire et de bioraffinerie B. La méthanisation des micro et macro algues C. Travailler en R&D en PME et en Bureau d Etudes 2

3 La découverte du méthane Volta 1776 «Gaz des marais» 3

4 Le méthane : une source d énergie 1,15 litre d'essence 1,7 litre d'alcool à brûler 1 litre de mazout 1 m 3 de méthane 8570 kcal 1,3 kg de charbon 9.7 kwh d'électricité 0,94 m 3 de gaz naturel

5 La méthanisation autour de nous La méthanisation «naturelle» : Intestins des ruminants Rizières Intestins des termites Marais 5

6 La méthanisation : un procédé biologique naturel de dégradation de la Matière Organique La digestion anaérobie : Dégradation des matières organiques, en absence d oxygène, par une communauté microbienne produisant du biogaz, mélange de méthane et de dioxyde de carbone Matières organiques (CH 2 O) n Oxygène Processus naturel Cycle biogéochimique du carbone CH 4 + CO 2 6

7 Un procédé biologique complexe Macro-molécules B. hydrolytiques Monomères B. acidogènes Hydrolyse et Acidogénèse Acides organiques, alcools B. acétogènes Acétogénèse Acétate B. monoacétogènes CO 2 + H 2 B. méthanogènes acétoclastes B. méthanogènes hydrogénophiles Méthanogénèse CO 2 + CH 4 CH 4 7

8 Influence des paramètres physico-chimiques (1) Température : paramètre important de l activité biologique Psychrophile : 10 à 30 C Mésophile : 20 à 40 C Thermophile : 55 à 75 C ph Plage de tolérance de 4 à 9 Croissance maximale de 6,5 à 7,3 Hors plage, inhibition des populations et sélection Impact sur la diversité, les performances et l effet des toxiques. 8

9 Influence des paramètres physico-chimiques (2) Concentration en éléments nutritifs C, H, O, N, P -> 95 % de la masse cellulaire Importance du rapport C/N (idéalement entre 25 et 35 ) Eléments traces requis : K, Ca, Na, Mo, Co, Mg, Fe, Zn, Ni Attention aux seuils de toxicité Principaux inhibiteurs NH 3 forme basique : importance du ph et de la température Acide Gras Volatiles (à Longues Chaînes) forme acide : importance du ph 9

10 L étude de la méthanisation au laboratoire «Biochemical Methane Potential» = BMP => Détermination du potentiel méthane d un substrat donné. Boues : bactéries anaérobies Nutriments Oligo-éléments Solution tampon Eau Agitation à 35 C pendant 6 semaines Mesure de la quantité et de la qualité du biogaz produit Echantillon Témoin : eau 10

11 L étude de la méthanisation au laboratoire Suivi du BMP Mesure de la quantité de gaz produite Analyse de la qualité du gaz produit Volume de méthane produit au cours de l étude Dispositif de mesure du volume de biogaz 11

12 L étude de la méthanisation au laboratoire Résultats 12

13 L étude de la méthanisation au laboratoire Compteur biogaz Réacteur Bain Thermostaté Agitateur 13

14 L étude de la méthanisation au laboratoire Phase 1 : montée en charge Augmentation régulière du débit d alimentation (concrètement : du temps d alimentation réglé au timer) En fonction du suivi des paramètres opératoires Phase 2 : Stabilisation Maintien d une charge stable Paramètres suivis Au minimum ph T Débit gaz 14

15 L étude de la méthanisation au laboratoire Exemple de résultats 15

16 Sommaire : la méthanisation comme A. La méthanisation comme 1. un procédé biologique complexe 2. un procédé de traitement des effluents 3. un projet de territoire et de bioraffinerie B. La méthanisation des micro et macro algues C. Travailler en R&D en PME et en Bureau d Etudes 16

17 La méthanisation maîtrisée : traitement biologique de la pollution organique 17

18 Comparaison du traitement biologique aérobie et anaérobie 18

19 Comparaison du traitement biologique aérobie et anaérobie Influent AEROBIE Effluent 2-10 kg DCO Boues, kg Influent Biogaz 35 m 3 (285 kwh) 100 kg DCO ANAEROBIE Effluent kg DCO Boue, 5 kg 19

20 La méthanisation industrielle des effluents Type d industrie Nombre de méthaniseurs Brasserie et malterie 229 Distillerie 163 Transformation de fruits et légumes 98 Production de sucre 83 Soft drinks et thé 72 Transformation de pomme de terre 67 Laiterie et fromagerie 51 Production de levure 42 Confiserie 21 Abattoir, Transformation de la viande 22 Jus de fruit 16 Conserverie 14 Production d acide citrique 12 Vinification 10 Production de café 10 Industrie du poisson et produit de la mer 7 Production de glace 7 Source : Hervé Macarie (2000) 20

21 La méthanisation industrielle des effluents Objectif : mettre en contact les bactéries avec la matière organique à dégrader Bactéries Matière en suspension Biogaz Optimisation du contact entre les phases Rétention des bactéries Phase liquide Avec Matière en Suspension Milieu liquide Trois phases : solide/liquide/gaz 21

22 La méthanisation industrielle des effluents Réacteurs à biomasse libre Biogaz Sortie Réacteurs à supports Recirculation Biogaz Sortie Alimentation Alimentation Réacteur complètement mélangé Biogaz Réacteur à lit fixe ascendant Sortie Alimentation Réacteurs à boues granulaires Réacteur de type UASB 22

23 La méthanisation industrielle des effluents Exemple de réalisations industrielles 23

24 La méthanisation industrielle des effluents Exemple de réalisations industrielles Une centaine d installation Agroalimentaire : brasseries, conserveries, caves vinicoles, traitement des vinasses Chimie : production d acide, de ferments Papeterie : usines de production de pâtes à papier et de papier-carton 24

25 Sommaire : la méthanisation comme A. La méthanisation comme 1. un procédé biologique complexe 2. un procédé de traitement des effluents 3. un projet de territoire et de bioraffinerie B. La méthanisation des micro et macro algues C. Travailler en R&D en PME et en Bureau d Etudes 25

26 La méthanisation de substrats en en codigestion 26

27 La méthanisation de substrats en en codigestion Type de déchet kg nécessaire à la production de 1m3 de méthane résidus céréales 3 mélasse 4 graisse abattoir 6 résidus maïs 7 tontes de pelouse 8 déchets brasserie 13 pulpes de pomme de terre 20 fumier bovin 25 lisiers bovin 50 Pour produire l équivalent de l électricité consommée par un foyer de 4 personnes par an kwh soit 1031 m 3 de méthane méthanisation de : 4,2 tonnes de mélasse 13,4 tonnes de déchets de brasserie tonnes de lisiers

28 La méthanisation de substrats en en codigestion : projet de territoire Plateforme de méthanisation en co-digestion : un projet de territoire global Déchets : origine agricole, Industrie IAA, cantine, abattoirs Valorisation chaleur Valorisation électricité Digestats : valorisation agronomique 28

29 La méthanisation encodigestion à l échelle industrielle 29

30 La méthanisation en codigestionà l échelle industrielle Source de données : Solagro 30

31 Cas particuliers : ordures ménagères 31

32 Montage d un projet de méthanisation de territoire : les 4 piliers Les 4 piliers du développement d un projet Faisabilité technique Faisabilité économique Le gisement Quantité Qualité Contractualisation Le foncier Localisation Surface Constructible ICPE La valorisation de la chaleur Utilisation de la chaleur produite : coût de rachat d EDF! Le devenir des digestats Possibilité d épandage : surface, coût, contractualisation 32

33 Montage d un projet de méthanisation de territoire : chronogramme 33

34 La méthanisation au service de l écologie industrielle Matière première organique et minérale IND1 IND2 Zone industrielle Electricité Chaleur IND3 Objectifs : Valoriser au maximum les déchets pour produire de l énergie et limiter la consommation de matières premières Eau Effluents organiques Déchets organiques Intervenir intelligemment en écologie industrielle 34

35 La méthanisation au service de l écologie industrielle Matière première organique et minérale IND1 IND2 Zone industrielle Eau Electricité Chaleur IND3 Objectifs : DA Effluents organiques Déchets organiques Valoriser au maximum les déchets pour produire de l énergie et limiter la consommation de matières premières Eau chargée en minéraux Intervenir intelligemment en écologie industrielle 35

36 La méthanisation au service de l écologie industrielle Matière première organique et minérale IND1 IND2 Zone industrielle Effluents organiques Déchets organiques Eau Electricité Chaleur IND3 Objectifs : DA ++ Nutriments, minéraux Valoriser au maximum les déchets pour produire de l énergie et limiter la consommation de matières premières Intervenir intelligemment en écologie industrielle 36

37 Le concept de bioraffinerie 37

38 L arbre de Dow 38

39 Sommaire A. La méthanisation comme 1. un procédé biologique complexe 2. un procédé de traitement des effluents 3. un projet de territoire et de bioraffinerie B. La méthanisation des micro et macro algues C. Travailler en R&D en PME et en Bureau d Etudes 39

40 Exemples de micro-algues 40

41 Exemples de micro-algues Spiruline 41

42 La culture de micro-algues Photobioréacteur Raceways 42

43 Les caractéristiques du substrat micro-algues Espèces PROTEINES % LIPIDES 2 80 % Quelques µm à plusieurs dizaines SUCRES 5 30 % Conditions de croissance 43

44 Etudes réalisées Reactor Batch 11 L Substrate T ( C) HRT (d) Loading rate Methane productivity L CH 4 g VS -1 CH 4 (% vol) References Algae sludge (Chlorella Scenedesmus) (Golueke et al., 1957) Algal biomass Spirulina (Chen, 1987) Dunaliella Tretraselmis (fresh) CSTR 2-5 L Tretraselmis (dry) (Asinari Di San Marzano et al., 1982) Tretraselmis (dry) NaCl 35g/L Batch 5 L Chlorella vulgaris a (Sanchez and Travieso, 1993) Semi continous (daily fed) 10 L Spirulina maxima (Samson and LeDuy, 1982) Fed Batch 2 L Spirulina maxima (Samson and LeDuy, 1986) CSTR 4L Chlorella-Scenesmus (Yen and Brune, 2007) a estimated from data given in L CH4.gCOD-1 using a COD/VS ratio of 1.5xx 44

45 Limites identifiées Hétérogénéité des espèces Résistance différentielle des parois Fractionnement biochimique différent Concentration élevée en protéines -> problème NH 3 (Faible C/N) Toxicité potentielle du sodium Intérêt de la codigestion 45

46 La projet Symbiose 46

47 Le projet Salinalgues Dunaliella Salina Méthanisation des résidus Extraction de molécules à HVA 47

48 Le projet Winseafuel 48

49 Sommaire A. La méthanisation comme 1. un procédé biologique complexe 2. un procédé de traitement des effluents 3. un projet de territoire et de bioraffinerie B. La méthanisation des micro et macro algues C. Travailler en R&D en PME et en Bureau d Etudes 49

50 Etre ingénieur R&D en PME PME = multi-compétences multi-responsabilités adaptabilité, flexibilité Gestion d un projet de recherche de A à Z : Étude bibliographique Veille technique et règlementaire Etude de faisabilité technique : tests en laboratoire, conception de pilotes, planning des essais, suivi, encadrement de personnel, analyses de résultats, optimisations, modélisation Etude de faisabilité économique : consultation de fournisseurs Gestion du budget Rédaction de dossiers de demandes de subvention : recherches de partenaires, coordination de projets, rédaction de rapport Rédaction de brevets 50

51 Etre ingénieur R&D en PME 51

52 Etre ingénieur Bureau d Etudes en PME PME = multi-compétences multi-responsabilités adaptabilité, flexibilité Réalisation d études de faisabilité technico-économique de projets de méthanisation : Echanges avec le client : réunions, présentations, rapport Dimensionnement des unités (procédés) Choix des technologies adaptées (chaudières, pompes, centrifugeuses) Proposition de solutions originales adaptées aux contextes particuliers Consultations de fournisseurs Réalisation de bilans économiques à partir des coûts d investissement, d exploitation, des charges (Temps de Retour sur Investissement, Résultat Net ) Savoir respecter ce qui est écrit dans un devis (objectifs, temps à passer ) 52

53 Retour d expérience personnelle Retour d expérience de la PME/Start-up Avantages : impact très significatif de son travail multi-compétences = excellente formation sur le terrain chaque jour est différent! proximité avec les responsables management souvent plus flexible implication dans toutes les tâches de l entreprise Inconvénients : budgets serrés beaucoup de responsabilités = pression et investissement personnel important on s éparpille rapidement! avantages sociaux 53

54 Merci de votre attention Romy-Alice GOY

Qu'est-ce que la biométhanisation?

Qu'est-ce que la biométhanisation? Qu'est-ce que la biométhanisation? La biométhanisation consiste en une série d'opérations de dégradations biologiques de matières organiques qui se produisent en l'absence d'oxygène. Les produits résultants

Plus en détail

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION Technologies émergeantes de biométhanisation de la biomasse végétale en Inde H.N. Chanakya, Centre for Sustainable Technologies (formerly ASTRA Centre), Indian Institute

Plus en détail

CM2E 2014. Colloque Martinique Energie Environnement. Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation

CM2E 2014. Colloque Martinique Energie Environnement. Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation CM2E 2014 Colloque Martinique Energie Environnement Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation M. Torrijos, Laboratoire de Biotechnologie de l Environnement, INRA-LBE,

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments)

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments) 15, rue Gustave Eiffel, ZI Jarny-Giraumont 54800 JARNY Votre référence / Intervenant: N : Diagnostic MENAO N : Notre référence / Intervenant: M. / Mme : M. / Mme : Téléphone : Téléphone : 03 82 20 39 70

Plus en détail

Fermentation méthanique des différents substrats organiques (Methanic fermentation of different organic substrates)

Fermentation méthanique des différents substrats organiques (Methanic fermentation of different organic substrates) . Fermentation méthanique des différents substrats organiques (Methanic fermentation of different organic substrates) M. E. Afilal, N. Belkhadir, H. Daoudi, O. Elasri Université Mohamed Premier, Laboratoire

Plus en détail

Compte tenu d une politique d achat de l électricité peu incitative, la centaine

Compte tenu d une politique d achat de l électricité peu incitative, la centaine L expérience allemande de la méthanisation à la ferme : transposition au contexte français Compte tenu d une politique d achat de l électricité peu incitative, la centaine d unités de méthanisation construites

Plus en détail

La production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues

La production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues La production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues Sommaire 1. Etat des lieux 2. Un contexte favorable à une optimisation énergétique 3. Maximiser la production de biogaz 4. Quelques

Plus en détail

la MÉTHANISATION à la FERME Guide pratique

la MÉTHANISATION à la FERME Guide pratique la MÉTHANISATION à la FERME Guide pratique Pour les projets d une puissance électrique inférieure à 500 kw e Septembre 2011 Le principe biologique de la méthanisation Les 4 étapes de la méthanisation Biomasse

Plus en détail

Analyse des coûts d investissement en méthanisation agricole. Comparaison France et Allemagne

Analyse des coûts d investissement en méthanisation agricole. Comparaison France et Allemagne Analyse des coûts d investissement en méthanisation agricole Comparaison France et Allemagne Février 2013 1 Le développement de la méthanisation en Bourgogne dans le Programme Energie Climat Bourgogne

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

Production de Biogaz L Allemagne leader incontesté. La France demeure incontestablement en retrait!

Production de Biogaz L Allemagne leader incontesté. La France demeure incontestablement en retrait! Production de Biogaz L Allemagne leader incontesté. La France demeure incontestablement en retrait! Actualisation janvier 2009 Processus de production de biogaz BIOMASSE Matière organique fraîche (déjections,

Plus en détail

Biogaz et méthanisation

Biogaz et méthanisation Note pour les comités opérationnels 10 (Energies renouvelables) et 15 (agriculture) COMITE DE LIAISON ENERGIES RENOUVELABLES (CLER) Contact: Christian Couturier, christian.couturier@solagro.asso.fr 05

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes

DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes 14 ème journée d étude des productions porcines et avicoles,

Plus en détail

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel Claire BRECQ GrDF - Délégation Stratégie- Régulation 10 ème Conférence sur le biogaz et le biométhane Montréal, le 24 mai 2012 Présentation de GrDF

Plus en détail

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes TITRONIC et TitroLine Les nouveaux titrateurs et burettes Un pas en avant pour la titration Si vous cherchez l innovation: SI Analytics vous propose ses nouveaux TitroLine 6000 et 7000 et ses nouvelles

Plus en détail

LES CRÉDITS CARBONE, MEILLEURS AVANT JANVIER 2015 COHABITATION DU MARCHÉ VOLONTAIRE ET DU MARCHÉ RÉGLEMENTÉ DU CARBONE

LES CRÉDITS CARBONE, MEILLEURS AVANT JANVIER 2015 COHABITATION DU MARCHÉ VOLONTAIRE ET DU MARCHÉ RÉGLEMENTÉ DU CARBONE LES CRÉDITS CARBONE, MEILLEURS AVANT JANVIER 2015 COHABITATION DU MARCHÉ VOLONTAIRE ET DU MARCHÉ RÉGLEMENTÉ DU CARBONE Gontran Bage Directeur- Développement durable et gestion des GES GES dans le secteur

Plus en détail

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat M CORDELIER, JF. LASCOURREGES, C. PEYRELASSE, C.LAGNET, P.POUECH 4 ième Journées Industrielles Méthanisation 4

Plus en détail

La consommation énergétique des usines de dépollution est un poste de dépense important et l un des plus émetteurs de gaz à effet de serre.

La consommation énergétique des usines de dépollution est un poste de dépense important et l un des plus émetteurs de gaz à effet de serre. Contexte / Objectifs La consommation énergétique des usines de dépollution est un poste de dépense important et l un des plus émetteurs de gaz à effet de serre. A titre d exemple, pour compenser les émissions

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

La méthanisation en Poitou- Charentes - Enjeux et perspectives

La méthanisation en Poitou- Charentes - Enjeux et perspectives Les dossiers de l AREC La méthanisation en Poitou- Charentes - Enjeux et perspectives Définition La méthanisation est un procédé biologique permettant de valoriser la matière organique, notamment les sous-produits

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine 22 rue de l'hermite 33520 BRUGES Tél. 05 56 16 20 16 - Fax 05 56 57 68 07 info-devis@atlanticlabo-ics.fr - www.atlanticlabo-ics.fr Un pas en avant pour la titration

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone. Présentation des projets de compensation carbone

Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone. Présentation des projets de compensation carbone Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone Présentation des projets de compensation carbone Fondation GoodPlanet Mettre l écologie au cœur des consciences Fondée en juillet 2005 par Yann Arthus-Bertrand

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

Pour une meilleure santé

Pour une meilleure santé Pour une meilleure santé LA CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE VIANDE APPORTE DES GRAISSES SATURÉES. => AUGMENTATION TAUX DE CHOLESTÉROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES. => RISQUE DE SURPOIDS ET D'OBÉSITÉ. LES

Plus en détail

Portrait du Groupe Roquette

Portrait du Groupe Roquette Portrait du Groupe Roquette «Servir les femmes et les hommes en offrant le meilleur de la nature» Vision Devenir, sur des marchés identifiés, un acteur leader à l échelle mondiale en solutions et produits

Plus en détail

boilers pompe à chaleur L eau chaude ne vous aura jamais paru aussi agréable

boilers pompe à chaleur L eau chaude ne vous aura jamais paru aussi agréable boilers pompe à chaleur L eau chaude ne vous aura jamais paru aussi agréable 1 boilers pompe à chaleur Midea est au niveau mondial un des plus important producteur de pompe à chaleur et de climatiseur

Plus en détail

La récupération de l'énergie issue du traitement des déchets

La récupération de l'énergie issue du traitement des déchets Conseil général des Mines Juillet 2000 Ministère de l Economie, des finances et de l industrie La récupération de l'énergie issue du traitement des déchets Rapport de Henri Prévot Ingénieur général des

Plus en détail

2 C est quoi la chimie?

2 C est quoi la chimie? PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils?

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Les glucides sont des éléments nutritifs indispensables au bon fonctionnement de l organisme. Ils sont présents dans les aliments aux côtés des protéines (viande,

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

ETUDE DE MARCHE DE LA METHANISATION ET DES VALORISATIONS DU BIOGAZ

ETUDE DE MARCHE DE LA METHANISATION ET DES VALORISATIONS DU BIOGAZ ETUDE DE MARCHE DE LA METHANISATION ET DES VALORISATIONS DU BIOGAZ Rapport final Septembre 2010 Marché n 0706C0053 Etude réalisée pour le compte de l ADEME et GrDF par Ernst et Young Coordination technique

Plus en détail

VAlorisation et Stockage du CO 2. Un projet global de management du dioxyde de carbone sur la zone de Fos Berre Gardanne - Beaucaire

VAlorisation et Stockage du CO 2. Un projet global de management du dioxyde de carbone sur la zone de Fos Berre Gardanne - Beaucaire VAlorisation et Stockage du CO 2 Un projet global de management du dioxyde de carbone sur la zone de Fos Berre Gardanne - Beaucaire Gilles Munier Directeur Général gmu@geogreen.fr Projet cofinancé par:

Plus en détail

Mission Biométhanisation Allemagne par Dominic Lapointe, Ph.D. Directeur du développement Réseau d expertise et de développement en biométhanisation

Mission Biométhanisation Allemagne par Dominic Lapointe, Ph.D. Directeur du développement Réseau d expertise et de développement en biométhanisation Mission Biométhanisation Allemagne par Dominic Lapointe, Ph.D. Directeur du développement Réseau d expertise et de développement en biométhanisation Plan de la présentation Objectifs de la mission La biométhanisation

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés Objectif : Sensibiliser les élèves à ce qui se trouve dans leur nourriture et les aider à se méfi er des sucres cachés. Matériel Feuille à imprimer : Chaîne

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

La prévention des intoxications dans les silos à fourrage

La prévention des intoxications dans les silos à fourrage La prévention des intoxications dans les silos à fourrage Ali Bahloul, Brigitte Roberge et Nicole Goyer / IRSST Mauricio Chavez et Marcelo Reggio / École polytechnique de Montréal Avec la collaboration

Plus en détail

LE CHAUFFAGE À LA BIOMASSE:

LE CHAUFFAGE À LA BIOMASSE: LE CHAUFFAGE À LA BIOMASSE: État de situation et opportunités Michel Lachance CQVB 7 décembre 2012 East Angus PLAN Contexte la biomasse : une source d énergie pour le Québec Systèmes de chauffage Chauffage

Plus en détail

L enfouissement des déchets ultimes

L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E LE CENTRE D ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)

Plus en détail

Mesure DBO/de la diminution d oxygène. La demande biochimique en oxygène (DBO) Respiration/Réduction

Mesure DBO/de la diminution d oxygène. La demande biochimique en oxygène (DBO) Respiration/Réduction Mesure DBO/de la diminution d oxygène La demande biochimique en oxygène (DBO) Mesure DBO conforme à EN 1889 1 et 1889 2 et à des fins d autocontrôle La demande biochimique en oxygène est un paramètre important

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB)

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Responsable : Jean-François Cavin (Pr. Microbiologie Biotechnologie) Tel 03 80 77 40 72, Fax 03 80 77 23 84 jf.cavin@agrosupdijon.fr

Plus en détail

Comment? chez le particulier ou en collectivité

Comment? chez le particulier ou en collectivité Actions Citoyennes pour une Transition Energétique Solidaire par René CHAYLA Président d AC ACTEnergieS Comment? chez le particulier ou en collectivité 1 LA TRANSITION ENERGETIQUE EN PRATIQUE DIMINUER

Plus en détail

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur Panorama élaboré à partir d une étude Ernst & Young pour la MDER mai 2004 Sommaire Organisation de la filière en PACA p. 3 Chiffres clés p. 4 Productions

Plus en détail

Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité

Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité OBJEIFS Parcours Microbiologie appliquée à l agro-alimentaire et l agro-environnement La spécialité a pour but de former des cadres de haut

Plus en détail

Résumé et comparaison des coûts

Résumé et comparaison des coûts Salon Greentech Fribourg Energies de chauffage Etat des lieux et perspectives Résumé et comparaison des coûts des différents systèmes de chauffage Jeudi 22 octobre 29 1 Comparaison des vecteurs énergétiques

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre de la société Fromageries BEL SA

Bilan des émissions de gaz à effet de serre de la société Fromageries BEL SA Bilan des émissions de gaz à effet de serre de la société Fromageries BEL SA 1. Description de la société Fromageries Bel SA : Code NAF : 1051C Code SIREN : 542.088.067, les numéros SIRET associés sont

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

PARTENAIRE VERS UNE GESTION DURABLE ET PERFORMANTE DE VOTRE ÉNERGIE PRODUCTION DE CHALEUR

PARTENAIRE VERS UNE GESTION DURABLE ET PERFORMANTE DE VOTRE ÉNERGIE PRODUCTION DE CHALEUR PARTENAIRE VERS UNE GESTION DURABLE ET PERFORMANTE DE VOTRE ÉNERGIE PRODUCTION DE CHALEUR 2014 ACTIVITE DE CORETEC Notre principal objectif est de réduire la facture énergétique de nos 450 clients au travers

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao du 23 novembre 2005 Le Département fédéral de l intérieur (DFI), vu les art. 4, al. 2, 26, al. 2 et 5,

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Etude comparative des dangers et des risques liés au biogaz et au gaz naturel DRA 32

Etude comparative des dangers et des risques liés au biogaz et au gaz naturel DRA 32 RAPPORT D ÉTUDE 10/0 4/2 0 0 6 N 46032 Etude comparative des dangers et des risques liés au biogaz et au gaz naturel DRA 32 Etude comparative des dangers et des risques liés au biogaz et au gaz naturel

Plus en détail

Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos.

Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos. entreposage Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos. Un détecteur de gaz contribue à déterminer les mesures de prévention et l équipement de protection nécessaires dans le

Plus en détail

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Au printemps surtout et durant l'été, il sera important de contrôler et d'ajuster certain paramètres qui constituent la chimie de l'eau. Cet étape est bien souvent

Plus en détail

option pour le climat?

option pour le climat? Biosolides municipaux Quelle est la meilleure option pour le climat? Claude Villeneuve, professeur titulaire, directeur de la Chaire en éco-conseil de l Université du Québec à Chicoutimi (Claude_Villeneuve@uqac.ca)

Plus en détail

Partie I Les constats actuels dans le secteur agroalimentaire

Partie I Les constats actuels dans le secteur agroalimentaire Partie I Les constats actuels dans le secteur agroalimentaire 1 Plantons le décor Les professionnels de l agroalimentaire doivent à leurs clients, les consommateurs que nous sommes tous, de préparer et

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET SESSION 2010 France métropolitaine Option : élevage canin et félin BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES ÉPREUVE E DU DEUXIÈME GROUPE Durée : 2 heures Matériel(s) et document(s) autorisé(s) : Calculatrice

Plus en détail

Solution flexible et compacte adaptée à tous les besoins. La chaleur est notre élément

Solution flexible et compacte adaptée à tous les besoins. La chaleur est notre élément Buderus Centrale de chauffage compacte gaz à condensation Plage de puissance : 2,9 à 20 kw Logamax plus GB172 T Solution flexible et compacte adaptée à tous les besoins La chaleur est notre élément Logamax

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

Maximum Yield Technology. Maximum Yield Technolog technologie à rendement maximal

Maximum Yield Technology. Maximum Yield Technolog technologie à rendement maximal MYT Business Unit Zweckverband Abfallbehandlung Kahlenberg (ZAK) Bergwerkstraße 1 D-77975 Ringsheim Téléphone : +49 (0)7822 8946-0 Télécopie : +49 (0)7822 8946-46 E-mail : info@zak-ringsheim.de www.zak-ringsheim.de

Plus en détail

Le BTS Sciences et Technologies des Aliments (STA)

Le BTS Sciences et Technologies des Aliments (STA) BTS Le BTS Sciences et Technologies s Aliments (STA) Qu est ce que l agroalimentaire? Définition: L'agroalimentaire désigne l'ensemble s activités transformation s produits l'agriculture stinés à l'alimentation

Plus en détail

Oxydation par voie Humide : Expérience de Toulouse

Oxydation par voie Humide : Expérience de Toulouse XII ème Colloque AQUATECH LIMOGES 13 octobre 2005 Oxydation par voie Humide : Expérience de Toulouse Merzak BELKHODJA Direction Technique Veolia Water Principe Principe Oxydation thermique en phase liquide

Plus en détail

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées Le compost, c est quoi? Définition, composition, valorisation, qualité Dr. Jacques G. Fuchs, biophyt sa 1. Généralités

Plus en détail

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC 04.03 Babeurre, lait et crème caillés, yoghourt, képhir et autres laits et crèmes fermentés ou acidifiés, même concentrés ou additionnés de sucre ou d'autres édulcorants ou

Plus en détail

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Un Français émet environ 2,2 tonnes équivalent carbone par an tous gaz à effet de serre confondus (et en tenant compte des puits de carbone que

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

HACCP et hygiène. Titre du cours/durée Date N o groupe Lieu. 22 octobre 2011 5 mars 2012. La Pocatière. 22 et 29 octobre 2011 5 et 6 mars 2012

HACCP et hygiène. Titre du cours/durée Date N o groupe Lieu. 22 octobre 2011 5 mars 2012. La Pocatière. 22 et 29 octobre 2011 5 et 6 mars 2012 Hygiène et salubrité alimentaires pour manipulateurs d aliments 6 heures Cette formation mène à l obtention du certificat délivré par le MAPAQ. 22 octobre 2011 5 mars 2012 212024 212052 La Pocatière Hygiène

Plus en détail

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs

Plus en détail

Evaluation de l impact sur l effet de serre de l action de lutte contre le gaspillage de la Banque Alimentaire du Bas-Rhin

Evaluation de l impact sur l effet de serre de l action de lutte contre le gaspillage de la Banque Alimentaire du Bas-Rhin Evaluation de l impact sur l effet de serre de l action de lutte contre le gaspillage de la Banque Alimentaire du Bas-Rhin RAPPORT FINAL AVRIL 2011 SITA France 16, Place de l Iris 92040 Paris La Défense

Plus en détail

RÉPERTOIRE RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES. 2 e édition

RÉPERTOIRE RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES. 2 e édition RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE 2 e édition Juin 2011 Réalisé par : Partenaire financier du CQVB : Objectif : Ce répertoire vise à faciliter le maillage entre les étudiants-chercheurs universitaires et

Plus en détail

COMMENTAiRES/ DECISIONS

COMMENTAiRES/ DECISIONS Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N

Plus en détail

Mémento d ensilage du maïs

Mémento d ensilage du maïs Mémento d ensilage du maïs Guide pour la réussite de l ensilage du maïs Sommaire 1. Caractéristiques spécifiques des produits d ensilage de maïs Guide pour la réussite de l ensilage du maïs 1. Caractéristiques

Plus en détail

DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISA non I.C.P.E. Préambule

DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISA non I.C.P.E. Préambule DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISA non I.C.P.E. Préambule Commune de Préambule La société H. REYNAUD & FILS est spécialisée dans la production et la commercialisation d'huiles essentielles, d'arômes et de bases

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait

Plus en détail

industrie agroalimentaire

industrie agroalimentaire industrie agroalimentaire agro L élaboration des produits agroalimentaires nécessite la mise en place et le contrôle de nombreux procédés et technologies avancées. De la réception des matières premières

Plus en détail

1. Utilisation conforme à l usage prévu. 2. Propriétés. 3. Montage. Capteur de CO 2 AMUN 716 9 101

1. Utilisation conforme à l usage prévu. 2. Propriétés. 3. Montage. Capteur de CO 2 AMUN 716 9 101 310 164 01 Capteur de CO 2 AMUN 716 9 101 1. Utilisation conforme à l usage prévu Le capteur sert à la détection de dioxyde de carbone (CO 2 ) et de la température dans l espace d habitation. La teneur

Plus en détail