Les DRG vont déferler sur la Suisse

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les DRG vont déferler sur la Suisse"

Transcription

1 n 38 - juin 2007 Les DRG vont déferler sur la Suisse Les «DRG»: trois initiales qui désignent les termes de «Diagnosis Related Groups» ou «groupe homogène de malades». Spécialiste réputé de ce système de gestion des coûts hospitaliers, le professeur Luc Schenker explique le fonctionnement des DRG afin de saisir le formidable enjeu des «SwissDRG» qui s appliqueront, progressivement, à l ensemble des établissements hospitaliers du pays. La Clinique Générale-Beaulieu vient d inaugurer sa nouvelle signalétique. SOMMAIRE N 38 Mot du directeur FACE AUX MUTATIONS, NOUS ANTICIPONS Nous vivons dans le domaine de la santé un véritable changement de paradigme. En effet, les conditions-cadres sont en pleine mutation. Il suffit de se référer aux discussions liées à la LAMal au niveau cantonal et fédéral pour s'en convaincre. De ce point de vue, les interviews de Monsieur Luc Schenker et de Monsieur Pierre-Marcel Revaz, publiées dans ce numéro, sont pleines d'enseignement. La réforme de la LAMal va sans doute être l'objet de changements profonds de son mode de financement avec l'introduction généralisée des DRG (Diagnosis Related Groups) qui pourrait évoluer à terme vers un système de financement moniste à travers les assureurs-maladie. On pourrait voir (suite page 2) Mot du directeur 1-2 Le dossier: Groupes diagnostics DRG par L. Schenker et Ph. Cassegrain 3-7 Interview: M. Pierre-Marcel Revaz, président du Groupe Mutuel 8-9 Rencontre: Marie-Line Coudurier 10 Institut de radiologie 11 Institut de Médecine Nucléaire 12 Une opération exemplaire par le Prof. Denys Montandon 13 Nouvelle signalétique 14 Brèves 15 Agenda 16 Formation praticien formateur 17 Trajectoires 18

2 2 mot du directeur (suite de la page 1) surgir la suppression de l'obligation de contracter. La liberté pourrait être donnée aux patients de se faire hospitaliser sans discrimination de remboursement sur tout le territoire national pour une hospitalisation dans un hôpital public. Une première expérience menée actuellement vise à rembourser des patients de la région de Bâle hospitalisés à l'étranger. On pourrait multiplier les exemples. Face à ces bouleversements, la Clinique Générale- Beaulieu doit impérativement entretenir sa dynamique de changement et être en constant mouvement. Sa capacité d'adaptation proactive est la clé du succès. Une des missions de la direction, sous l'impulsion du conseil d'administration, est précisément d'accompagner le changement au sein de l'établissement. Le moins que l'on puisse dire est que la Clinique Générale-Beaulieu ne se nourrit pas seulement d'intentions, mais aussi d'actes, preuve en est les changements et les adaptations importantes qu'elle initie depuis plusieurs années. Si nous vivons une période difficile par le manque de visibilité à long terme en raison des mutations importantes à venir, nous vivons une période passionnante. Il est, en effet, particulièrement motivant de relever le défi d'adapter notre fabuleux outil de travail à notre nouvel environnement dont il est encore peu aisé de décrypter tous les éléments futurs. Avec l'esprit qui anime le conseil d'administration, la qualité des prestations offertes dans tous les domaines et la conscience professionnelle de nos collaborateurs, la confiance est de mise, car tous les ingrédients de la réussite sont réunis. PHILIPPE CASSEGRAIN Outre son vaste programme de rénovation des unités de soins avec la création de plusieurs suites pour satisfaire la demande, de la stérilisation centrale, de la pharmacie et du magasin central débuté en 2002, elle poursuivit ces modernisations lourdes au niveau de son plateau technique. Ainsi, l'institut de radiologie s'adapte par une refonte et un agrandissement des locaux pour assurer une meilleure prise en charge du patient. L'Institut qui a fait l'acquisition de nouveaux équipements l'année dernière (salle de radiologie interventionnelle, salles de radiologie conventionnelle, IRM 3 Tesla) poursuit son développement par l'achat d'une deuxième IRM ouverte 1 Tesla qui permet de réaliser de nouveaux examens, ainsi que l'ouverture d'une nouvelle salle de radiologie interventionnelle dédiée aux examens uro-digestifs et gynécologiques. Dans le même état d'esprit l'institut de médecine nucléaire diversifie son activité en ajoutant un pôle d'expertise de cardiologie avec l'arrivée du D r Eric Fréneaux qui assure notamment les tests d'effort scintigraphiques. Elle se renforce également dans le domaine de l'imagerie anatomo-fonctionnelle avec l'arrivée du D r Alain Keller qui possède un double FMH en médecine nucléaire et en radiologie, raison pour laquelle il exerce son art dans nos deux instituts. Le bloc opératoire, centre névralgique des activités de la clinique, n'est pas en reste avec la création en 2006 d'une première salle d'opération intégrée suivie par une deuxième cette année, dédiée à l'orthopédie avec flux laminaire.

3 GROUPES DIAGNOSTICS (DRG) le dossier 3 Les DRG vont bousculer le système de santé LUC SCHENKER EST PRÉSIDENT DE L ASSOCIATION APDRG SUISSE QUI, DEPUIS 1997, A DÉVELOPPÉ ET MAINTENU LES APDRG EN VIGUEUR À CE JOUR. IL ÉTAIT JUSQU À FIN 2006 DIRECTEUR FINANCIER DU CHUV À LAUSANNE. IL EST ACTUEL- LEMENT CHARGÉ DE MISSION AUPRÈS DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CHUV ET CHARGÉ DE COURS À L INSTITUT D ECONOMIE ET MANAGEMENT DE LA SANTÉ DE L UNIVERSITÉ DE LAUSANNE. IL PRÉSENTE LE SYSTÈME DES DRG ET RÉPOND AUX QUESTIONS DE TRAIT D UNION. ORIGINE ET SIGNIFICATION DES DRG Les DRG, pour Diagnosis Related Groups, ou en français «groupe homogène de malades» (GHM) ont été développés dans les années 70 à l Université de Yale aux Etats-Unis par le Professeur Robert Fetter dans le but de standardiser les clientèles hospitalières, notamment dans un objectif de contrôle de qualité. Ce système a été adopté par le gouvernement américain pour rembourser les hôpitaux dès Il s est ensuite progressivement répandu en Europe. Les groupes diagnostics sont construits sur la base du diagnostic principal, des diagnostics secondaires qui expriment une co-morbidité ou une complication et qui vont donc entraîner la classification du patient dans un groupe à sévérité plus ou moins élevée, ainsi que des codes d interventions opératoires qui permettent de distinguer les patients chirurgicaux des patients médicaux. Suivant les familles de DRG, il y a entre 600 et 1'300 groupes. Un groupe doit être cohérent à la fois sur le plan médical (par exemple, ne pas mélanger une opération cardiaque et une prothèse de hanche) et sur le plan économique. LES DRG EN SUISSE Les DRG ont commencé à être étudiés en Suisse au milieu des années 80 et ont fait l objet d un rapport concluant à l intérêt de cette technique pour la Suisse (F. Paccaud, L. Schenker, DRG, perspectives d utilisation, Masson, Paris, 1989). Dès la fin des années 90, suite à la décision du Conseil fédéral de généraliser la saisie des codes diagnostics et opératoires (ordonnance de 1997), une association regroupant des cantons, des hôpitaux et les assureurs-maladie et accidents ont décidé d introduire les APDRG en Suisse sur une base volontaire. Les APDRG sont une variante de la solution utilisée par le gouvernement américain. Ils ont été adaptés aux données récoltées en Suisse. En 2002, la facturation en APDRG débutait dans le canton de Vaud, qui a été la première région européenne à facturer les séjours hospitaliers en DRG. Depuis, une centaine d établissements l utilise soit pour l assurance-accidents, soit pour l assurance-maladie, soit pour les deux. En 2004, les cantons, les assureurs-maladie et accidents, la Fédération des médecins et l Association suisse des hôpitaux ont décidé de lancer un projet SwissDRG pour sélectionner la nouvelle génération de DRG pour la Suisse. Le choix s est porté sur les DRG allemands (G- DRG) qui sont actuellement en cours d «helvétisation» et devraient être utilisés dès 2010 pour l ensemble de la Suisse en remplacement des APDRG.

4 4 le dossier DE LA CLASSIFICATION DES PATIENTS Les DRG: plus nécessaires que «magiques» Monsieur Luc Schenker, les hôpitaux publics et d intérêt public vaudois ont été les premiers en Suisse à introduire le financement et la facturation par APDRG en Vous avez été l initiateur de cette réforme, quel bilan en tirezvous? «L introduction des APDRG pour le financement et la facturation des hôpitaux s est très bien passée et après une première année d inévitables «maladies de jeunesse», le système fonctionne de routine à satisfaction de tous les partenaires. Au CHUV, il couvre l entier de la facturation, y compris les patients privés et les honoraires médicaux. Dans les établissements de la Fédération des hôpitaux vaudois (FHV), seules les factures pour l assurance obligatoire des soins sont faites en DRG. Le problème le plus important qui a entraîné des retards de facturation est celui du codage des opérations et des diagnostics. En effet, ce codage nécessite la mise à disposition du dossier médical après un séjour hospitalier et certains services fournissaient cette information avec retard. Les hôpitaux se sont réorganisés administrativement et aujourd hui la quasi totalité de la facturation est faite, au plus tard, un mois après la sortie du patient. S agissant du financement des hôpitaux, les APDRG permettent à la fois de tenir compte de la variation des hospitalisations comme c était le cas précédemment, mais également de la lourdeur des patients traités, ou plutôt de leur sévérité, puisqu à chaque patient est affecté un nombre de points correspondant aux ressources nécessaires pour son traitement. Le nombre de points varie entre 0,126 point pour un nouveau-né décédé et 38,278 points pour une transplantation de moelle osseuse. La moyenne des séjours est égale à 1 et est basée sur un échantillon d un million de séjours hospitaliers au niveau suisse.» Les DRG sont-ils également utiles dans la gestion interne de l hôpital? «Dans la mesure où les DRG permettent de PORTRAIT-EXPRESS Luc Schenker est né en Après des études d économie politique à l Université de Neuchâtel, il a complété sa formation en économie de la santé, à l Université de Yale. Il a occupé les fonctions d économiste au Département des affaires sociales du canton de Vaud, puis a pris la responsabilité du financement des établissements sanitaires au Service de la santé publique de ce même canton et, enfin, est devenu directeur des finances au CHUV. Sur le plan académique, il a codirigé l étude suisse sur les DRG entre 1985 et 1990 et, actuellement, est chargé de cours à l Institut d Economie et Management de la Santé de l Université de Lausanne dans le mesurer la «production hospitalière», c est un instrument extrêmement utile à la gestion interne, notamment pour allouer des budgets aux différents services hospitaliers et pour les comparer entre eux ou avec d autres hôpitaux.» LES SWISSDRG EN PRÉPARATION Qu en est-il des DRG aujourd hui sur le plan suisse? «Plus d une centaine d établissements hospitaliers utilise les DRG. Le plus grand nombre les utilise dans le cadre des contrats avec l assurance-accidents. C est dans ce domaine également que certaines cliniques privées ont signé des conventions en APDRG. S agissant de l assurance-maladie, Santé Suisse a signé des conventions en APDRG dans la plupart des cantons romands, ainsi qu en Suisse centrale. Depuis 2006, Santé Suisse a refusé de signer de nouvelles conventions en APDRG dans l attente des SwissDRG, ce qui est regrettable parce que l utilisation des APDRG est une excellente préparation à la mise en œuvre des SwissDRG.» Dans un document (dossier politique, 19 février 2007) d économiesuisse consacré au financement des hôpitaux, il est dit que «les groupes de diagnostic sont une condition nécessaire mais insuffisante pour provoquer un changement structurel». Comment réagissez-vous? «Le dossier que vous mentionnez met en évidence l utilité des DRG dans le cadre d un encouragement à la mise en concurrence des hôpitaux entre eux. Il est évident que les DRG sont un outil indispensable, mais non suffisant pour faire jouer la concurrence entre les hôpitaux. En effet, les DRG permettent de compa-

5 À LA FACTURATION le dossier 5 «Le fait d avoir choisi les DRG allemands pour la Suisse est une difficulté supplémentaire à l implantation rapide d un seul système DRG pour la Suisse. En effet, l «helvétisation» de la solution allemande est une tâche de longue haleine qui pose de nombreux problèmes techcadre du Master of Advanced Studies in Health Economics and Management. Il préside l Association APDRG Suisse depuis 1997 et l Association Patient Classification Systems Suisse qui regroupe les spécialistes dans le domaine des classifications de patients en Suisse. Il est également membre de l Association internationale Patient Classification Systems. Depuis le 1 er janvier 2006, il est chargé de mission auprès du directeur général du CHUV. rer les hôpitaux entre eux avec une certaine transparence. En revanche, les barrières cantonales actuelles ou les planifications cantonales limitant la marge de manœuvre des hôpitaux sont autant d obstacles à la mise en concurrence des hôpitaux que les DRG en tant que tels ne pourront pas lever.» UNE CULTURE ENCORE NEUVE Les décideurs politiques suisses ainsi que les acteurs participant à la réflexion sur le financement des coûts hospitaliers en Suisse ont-ils, aujourd hui, selon vous, pris la pleine mesure des DRG comme instrument de planification et de gestion? «Pendant longtemps, ces décideurs ont été très sceptiques à l égard des DRG en Suisse, malgré les études réalisées en Suisse et les expériences faites dans d autres pays. Il a fallu que l Allemagne se décide pour que nos compatriotes, d Outre-Sarine en particulier, changent de point de vue et se mettent à militer activement pour l introduction des DRG. La culture en matière de DRG est encore relativement neuve en Suisse et ces milieux, comme tous les néophytes, attribuent aux DRG des vertus qu ils n ont pas. Comme c est souvent le cas, les politiques ont de la peine à décider et mettent leur espoir dans des outils techniques pour décider à leur place. Hier, les DRG étaient décriés, aujourd hui, ils sont considérés comme la «potion magique» pour réduire les coûts hospitaliers et demain, ils décevront puisque les grands espoirs placés en eux ne pourront pas se réaliser. Enfin, il faut espérer qu après un certain temps nous aurons en Suisse une mesure plus réaliste de ce que peuvent apporter de tels outils et que nous les utiliserons correctement.» QUELLE EXTENSION AUX CLINIQUES PRIVÉES? Les DRG constituent-ils une réponse spécifique aux établissements publics ou vont-ils se généraliser à l ensemble des hôpitaux, privés inclus? «La généralisation des DRG aux cliniques privées dépend de leur place dans la planification des établissements sanitaires en fonction de décisions qui seront prises dans le cadre de la révision de la LAMal. Pour simplifier, si les cliniques privées sont sur une liste LAMal et peuvent de ce fait être financées par l assurance obligatoire des soins, les séjours devront être facturés en DRG. Dans le cas contraire, si les séjours facturés ne concernent que l assurance complémentaire, un système de facturation à l acte pourrait subsister. Toutefois, la question des factures médicales dans les cliniques privées demeure. Aujourd hui, le médecin facture séparément de la clinique. Est-ce que demain ce système pourra continuer comme c est le cas aujourd hui en Allemagne avec les médecins agréés ou est-ce que les médecins seront exclusivement payés par les hôpitaux comme salariés ou rétribués à l acte, et non plus directement par les assureurs? La question est pendante.» Comment percevez-vous le développement des DRG en Suisse au cours des prochaines années et quelles sont les principales difficultés qui freinent sa généralisation?

6 6 le dossier conscients et proposent, avant l introduction généralisée des DRG, qu un programme qualité soit développé afin d éviter ces risques de sorties prématurées.» niques. S ajoute à ces difficultés le fait que les cinq partenaires (hôpitaux, médecins, cantons et assureurs-maladie et accidents) ont beaucoup de peine à s entendre sur le design du futur système DRG suisse s agissant par exemple des facturations de médecins, des réhospitalisations, des transferts de patients, de la place de la réadaptation, de la communication des diagnostics aux assureurs, etc. L ensemble de ces difficultés pourrait retarder de manière considérable la mise en œuvre d un système DRG unique pour toute la Suisse. Il faut se rappeler que les partenaires (assureurs, médecins et hôpitaux) ont mis plus de quinze ans pour se mettre d accord sur le tarif ambulatoire TarMed qui était certainement beaucoup moins compliqué à mettre en place que les DRG.» CONSÉQUENCES POUR LES PATIENTS A votre avis, la remarque selon laquelle la focalisation sur les seuls coûts entraînerait une détérioration de la qualité est-elle justifiée? «Les études américaines ont montré qu il y avait un risque important avec l introduction des DRG, celui du retour prématuré à domicile des patients. En effet, la facturation des séjours hospitaliers par DRG incite les hôpitaux à diminuer le plus possible la durée de séjour et effectuer un maximum de prestations diagnostiques et thérapeutiques en ambulatoire avant ou après l hospitalisation. Ceci peut entraîner un retour prématuré à domicile et des complications avec réhospitalisation si aucune mesure de qualité n est effectuée. Les milieux qui s occupent de la qualité en Suisse en sont Outre vos fonctions au CHUV, vous êtes chargé de cours à l Institut d Economie et Management de la Santé de l Université de Lausanne. Dans ce cadre, vous venez de publier les résultats d un programme de recherche de trois ans sur les DRG et notamment sur leur introduction en Suisse (voir «Research on DRG» à l adresse web suivante: Quelle place occupe aujourd hui les DRG en milieu académique et quelles sont les perspectives d avenir? «L Institut d Economie et Management de la Santé de l Université de Lausanne est en effet à la pointe de la recherche académique sur les outils de financement des hôpitaux et notamment sur les DRG. Malheureusement, les milieux politiques et professionnels de la santé ne voient pas aujourd hui suffisamment l intérêt de développer la recherche s agissant des DRG. Ils ne se rendent pas encore compte que la mise en œuvre généralisée des DRG en Suisse risque de poser des problèmes pour lesquels ils n ont aujourd hui pas de réponse (effets pervers sur la dispensation des soins, incitation à la sélection des patients, report inapproprié sur les établissements de réadaptation, etc.). Dans les autres pays, la mise en œuvre de solutions DRG a été accompagnée d un programme de recherche qui a permis aux universités d étudier les impacts et de suivre l évolution du système. En Suisse, les DRG n intéressent pas le Fonds national de la recherche scientifique, parce qu il s agit avant tout de recherche appliquée et ils n intéressent pas les politiques, parce que ces recherches ne peuvent pas toujours amener des solutions applicables à court terme. C est dommage et il reste à espérer que, tant au niveau fédéral que cantonal, les responsables comprendront, à l avenir, l intérêt d associer les chercheurs des universités à la mise en place des DRG.»

7 L ANALYSE DE PHILIPPE CASSEGRAIN le dossier 7 «Les DRG: un instrument de contrôle des coûts» M. Luc Schenker, dans son interview, évoque avec franchise et netteté le fait que les DRG sont utiles mais ne constituent pas une «potion magique». Comment réagissez-vous, sachant l importance que la Clinique Générale-Beaulieu accorde à ses programmes Qualité? PHILIPPE CASSEGRAIN: «Je suis tout à fait d'accord avec l'affirmation de M. Schenker. Il ne faut pas attendre de miracles de l'introduction des DRG. En revanche, leur généralisation va permettre de développer la comptabilité analytique par cas ou par pathologie et apporter ainsi une meilleure connaissance de nos coûts. Le système actuel calcule, par exemple, le coût de l'heure de la salle d'opération ou le coût de la journée d'hospitalisation. C'est une information importante qui nous renseigne sur la rentabilité d'un secteur et sa contribution à la marge bénéficiaire. Toutefois, calculer le coût des pathologies traitées dans la clinique apporte un éclairage nouveau par une connaissance plus précise sur la façon dont les coûts sont générés en fonction de la diversité des cas. La comptabilité analytique par cas ou par pathologie implique que le codage soit exhaustif et de qualité, ce qui n'est pas une mince affaire. Elle nécessite aussi de passer par la saisie de la charge infirmière au bloc opératoire, dans les unités de soins, en salle de réveil ou à la maternité, avec l'aide d'un logiciel tel que le LEP. L'utilisation du LEP nous conduira vers l'informatisation du dossier de soins. On réalise donc que l'introduction des DRG va avoir des conséquences importantes sur la gestion en la rendant plus pointue et plus complète, ce qui va dans le sens d'une amélioration de la qualité de nos processus administratifs et financiers.» La généralisation des DRG aux cliniques privées, note M. Schenker, dépend de leur place dans la planification sanitaire et, notamment, leur inscription sur une liste LAMal. Votre réaction? PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le raisonnement de M. Schenker est juste dans la mesure où l'intro- duction des DRG entraîne de facto un nouveau mode de financement basé sur le forfait par pathologie. L'idée qui se cache derrière ces changements est d'introduire l'égalité de traitement entre hôpitaux publics subventionnés et cliniques privées, ce qui n'est pas le cas actuellement. Compte tenu des mécanismes liés au financement des hôpitaux, cette mesure entraînerait un coût supplémentaire à la charge des cantons d'environ 730 mio de francs (source: Financement des hôpitaux dossier politique numéro 3 du 19 février 2007 d'économiesuisse). Pour éviter un tel surcoût, les cantons pourraient être tentés d'établir une liste d'établissements lors de la planification qui écarterait les cliniques privées. On voit donc bien qu'il est impératif de mettre en place des mesures d'accompagnement précises pour éviter une discrimination encore plus forte qu'actuellement à l'encontre des cliniques privées qui répondent pourtant à un réel besoin de la population.» Le système des DRG va se généraliser en Suisse sur la base du projet SwissDRG. Pensezvous que la Clinique Générale-Beaulieu, comme d autres cliniques privées, seront amenées à y adhérer d une manière ou d une autre? PHILIPPE CASSEGRAIN: «Pour les raisons évoquées ci-dessus, je pense que oui. Certaines conditions doivent toutefois être impérativement remplies. Il faudra notamment trouver un équilibre entre l'économique, dont la logique entraînera les hôpitaux à réduire les prestations et les durées de séjour puisqu'ils seront rémunérés sur la base d'un forfait par pathologie, et la qualité des prestations qui devra être assurée. La Suisse devra certainement se doter à terme d'indicateurs qualité standards, applicables à tous les établissements pour effectuer une comparaison dans le domaine de la qualité, puisque les DRG généralisés permettront une comparaison économique. Il sera indispensable que les cantons n'excluent tout simplement pas les cliniques privées de la planification sanitaire pour éviter de les subventionner au même titre que les établissements publics. Une règle reste à inventer. On remarque que le système de santé vit un réel changement de paradigme. Les acteurs du système de santé devront donc inventer de nouvelles règles et être capables de s'adapter. Les politiques auront alors un vrai rôle d'arbitrage à jouer. Si nous sommes confiants dans l'avenir, nous devons rester vigilants.»

8 8 politique santé LE PRÉSIDENT DU GROUPE MUTUEL Pour l égalité de traitement entre privé et public M. Pierre-Marcel Revaz. LE GROUPE MUTUEL REGROUPE 14 ASSUREURS-MALADIE ET A RÉALISÉ UN CHIFFRE D AFFAIRES GLOBAL DE 3,1 MILLIARDS DE FRANCS SUISSES EN 2006 DONT 2,9 MILLIARDS DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ. SON PRÉSIDENT, PIERRE-MARCEL REVAZ, A BIEN VOULU RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE TRAIT D UNION. M. Pierre-Marcel Revaz, en votre qualité de Président du Groupe Mutuel, premier assureur-maladie romand avec 850'000 assurés environ et un chiffre d affaires de près de 3 milliards de francs en 2006, comment réagissez-vous à la suppression de l obligation de contracter et au système des DRG, entre autres propositions pour contenir les coûts de notre système de santé? PIERRE-MARCEL REVAZ: «La liberté de contracter, nous n'en faisons pas un cheval de bataille et nous attendrons les décisions politiques à ce sujet. Dans la mesure où cela introduirait un élément de compétition entre les fournisseurs de prestations, c'est probablement une bonne chose. S'agissant des DRG, une facturation plus précise est toujours bienvenue. Encore faut-il veiller à ce que cela ne débouche pas sur une surcharge administrative qui peut être coûteuse. Mais l'enjeu le plus important, dans le domaine du financement des hôpitaux, est d'une part l'égalité de traitement entre les hôpitaux publics et les établissements privés et d'autre part l'attitude des pouvoirs publics face à ces acteurs. Si l'égalité de traitement n'est pas garantie, on peut douter de l'efficience d'un simple changement de mode tarifaire.» «SOLIDARITÉ EXCESSIVE» Avez-vous des «recettes» qui tiennent à cœur au Groupe Mutuel comme réponses à la hausse des dépenses en matière de santé et pensez-vous qu il est possible de diminuer ces coûts ou, dans le meilleur des cas, d en contenir la hausse de manière acceptable malgré le vieillissement de la population et les progrès de la médecine en matière technologique? PIERRE-MARCEL REVAZ: «Il faut éviter de voir les dépenses de santé comme un mal en soi et un investissement mal placé. Notre système de santé est de très grande qualité, mais, j'en conviens, il a un coût. Reste que des gains d'efficience sont à mon avis possibles sur toute la chaîne des traitements. Je les estime de quelque 10 à 20%. Cependant, les coûts de la santé vont continuer à progresser. L'idéal serait que cela se situe entre 2 et 3% de croissance

9 LIVRE SON ANALYSE politique santé 9 LE GROUPE MUTUEL EN CHIFFRES 836'290 assurés individuels 10'500 entreprises clientes 1'456 collaborateurs dont 282 à temps partiel 1'348 unités de travail à 100% 30 agences et 7 centres de service N o 1 en Suisse romande, assurance-maladie N o 3 sur le plan suisse, assurance-maladie annuelle au lieu des 5 à 10% comme ce fut le cas toutes ces décennies passées. Dans cette perspective, l'un des enjeux majeurs est la réalité démographique et le vieillissement de la population dont il faudrait mieux tenir compte en affinant, par exemple, le système des classes d'âge. Aujourd'hui, ce sont les ans qui supportent le poids d'une solidarité excessive alors que leurs moyens économiques sont faibles.» TASSEMENT DES ASSURANCES COMPLÉ- MENTAIRES Le Groupe Mutuel encourage-t-il les assurés à contracter des assurances complémentaires d hospitalisation et de quelle manière? Constatez-vous une évolution à la baisse des assurances complémentaires à l échelon suisse et suisse romand en particulier? PIERRE-MARCEL REVAZ: «Oui, nous les encourageons dans la mesure où nous en rémunérons l'acquisition. Mais c'est la clientèle qui en détermine l'intérêt et les moyens qu'elle veut y consentir. Je signalerai à ce propos que ces années passées nos tarifs dans les assurances complémentaires sont demeurés stables. Quant à l'évolution de ce type d'assurances complémentaires, nous relevons un tassement. Il est en partie compensé par des formules plus flexibles où l'assuré, moyennant une participation aux frais plus importante, choisit au moment de son hospitalisation s'il veut se faire soigner en division commune, en demi privé ou en privé.» Comment concevez-vous la concurrence entre les assureurs et les prestataires de soins? Avezvous des suggestions afin de l améliorer et jusqu à quel point? PIERRE-MARCEL REVAZ: «Il ne saurait y avoir de concurrence entre les prestataires de soins et les assureurs. En revanche, il doit y en avoir une, d'une part entre les assureurs eux-mêmes et, d'autre part, entre les fournisseurs de prestations. C'est le seul moyen de parvenir à une meilleure efficience. Pour renforcer la compétition, il faut redonner plus de liberté aux assureurs et aux fournisseurs de prestations, en allégeant, par exemple, les contraintes réglementaires et administratives de toutes sortes qui pèsent sur les uns et sur les autres. La tâche principale des pouvoirs publics doit se résumer d'abord à la création de conditions cadres favorables et à celle de surveiller la sécurité financière des assureurs. Aujourd'hui, cependant, ils jouent également un rôle de fournisseurs de prestations au travers des hôpitaux, ce qui débouche sur des conflits d'intérêts. Aux fournisseurs de prestations revient le rôle principal de soignants et aux assureurs-maladie, celui de couvrir les risques liés à la maladie. Il faut éviter la confusion des rôles.» Quel est votre point de vue sur l égalité de traitement, en matière d aide publique ou de subventions, entre les hôpitaux publics et les cliniques privées? Quelle place accordez-vous aux cliniques privées dans votre conception du système de la santé en Suisse? PIERRE-MARCEL REVAZ: «Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est une condition sine qua non pour parvenir à une saine compétition entre ces acteurs. Mais aux mêmes droits doivent correspondre les mêmes devoirs, que l'on soit un établissement public ou privé. Au niveau parlementaire, je note une avancée timide mais encore insuffisante, dans cette direction. La place des établissements privés est importante et nécessaire car elle complète la couverture de soins hospitaliers en Suisse. Les cliniques privées sont aussi un élément important de qualité et de compétition dans notre système hospitalier.»

10 10 rencontre MARIE-LINE COUDURIER «Une mission stimulante et enrichissante» PORTRAIT-EXPRESS «Originaire de Haute-Savoie, j ai suivi ma formation d infirmière à l Institut de formation en soins infirmiers d Annecy. Après l obtention de mon diplôme d Etat en juin 1985, je prends un poste de stagiaire pour deux mois dans un bloc opératoire. Après cette première expérience, je suis engagée à la Clinique Générale-Beaulieu en septembre En 1990, je participe à l installation du 1 er bis qui à son ouverture était une unité de chirurgie. J en deviens ICUS en Suite à la décision de transformer le 1 er bis en maternité, je suis nommée ICUS de l équipe du 4 e étage. J intègre cette unité en juillet 1995, année pendant laquelle j ai suivi ma formation de cadre niveau 1.» L équipe du 4 e étage de Marie-Line Coudurier (cinquième depuis la gauche, debout). RESPONSABLE ICUS (INFIRMIÈRE CHEFFE UNITÉ DE SOINS) DEPUIS 1994 ET RESPONSABLE DE L ÉQUIPE DU 4 E ÉTAGE DEPUIS 1995, MARIE-LINE COUDURIER A INTÉ- GRÉ LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU EN ELLE DÉCRIT SES MISSIONS ET RESPONSABILITÉS À TRAIT D UNION: «Parmi les nombreuses missions d une responsable ICUS ralatées dans le précédent numéro du Trait d Union, j aimerais ajouter qu à travers toutes les charges qui incombent aux responsables d unité, la responsabilité du management d une équipe est une mission stimulante et enrichissante. Au-delà de son propre rôle au niveau de son unité, l ICUS participe aux projets institutionnels. Accordant un réel intérêt à la stratégie Qualité qui s est mise en place à la Clinique Générale- Beaulieu, parce qu il est nécessaire de maintenir un niveau de prestations en adéquation avec les attentes des patients et aussi parce que c est un facteur de progrès collectif et individuel j ai participé à l élaboration d un certain nombre de processus pour le secteur des soins. Ensuite, j ai suivi la formation d auditeur interne. Auditer les processus d autres secteurs que les soins permet de mieux connaître le travail de ses collègues et démontre à quel point tous les services sont complémentaires. GROUPE PHARMACOVILIGANCE Et parce que la recherche de la qualité passe aussi par la gestion des risques, je fais partie du groupe pharmacovigilance. Ce groupe a pour objectif principal la surveillance d éventuels effets indésirables liés à l utilisation des médicaments afin d accroître la sécurité du patient. Cette année, nous allons plus précisément travailler sur la traçabilité et sur les interactions médicamenteuses. Cette dynamique de qualité a donné naissance à de véritables outils qui nous aident chaque jour à évaluer les résultats de notre travail et à réagir immédiatement en cas de dysfonctionnement.»

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.fr DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES Crédit Photo : Nicolas MASSON Cannes, le 6 avril 2011

Plus en détail

Convention nationale sur les modalités d application complémentaires dans le cadre de l introduction de la structure tarifaire SwissDRG

Convention nationale sur les modalités d application complémentaires dans le cadre de l introduction de la structure tarifaire SwissDRG Convention nationale sur les modalités d application complémentaires dans le cadre de l introduction de la structure tarifaire SwissDRG entre H+ Les Hôpitaux de Suisse (ci-après «les hôpitaux») et santésuisse

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

4. L assurance maladie

4. L assurance maladie L ASSURANCE MALADIE 73 4. L assurance maladie Comme l assurance maladie est obligatoire, toute personne domiciliée en Suisse doit être convenablement couverte. C est actuellement le cas, avec un très large

Plus en détail

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Plus en détail

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Assurance maladie et accidents Etat 4 mai 2015 Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plus en détail

Nouvelle structure des tarifs médicaux suisses:

Nouvelle structure des tarifs médicaux suisses: Nouvelle structure des tarifs médicaux suisses: Le TarMed Etude valaisanne Département de la santé, des affaires sociales et de l'énergie février 2000 TABLE DES MATIERES 1) RESUME 2) QU EST-CE LE TARMED?

Plus en détail

Fiche d information Politique de la santé

Fiche d information Politique de la santé Fiche d information Politique de la santé iv. Questions et réponses relatives à la concurrence dans le système de santé Etat: juillet 2012 La concurrence dans le système de santé 3 Chère lectrice, cher

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Vue d ensemble des offres et des prestations

Vue d ensemble des offres et des prestations Vue d ensemble des offres et des prestations www.mykolping.ch Caisses maladie Bien: 5.4 Enquête de satisfaction 03/2014 Assurance-maladie obligatoire selon la LAMal Assurance complémentaire des soins LCA

Plus en détail

Score. Studies :) L assurance des étudiants internationaux en Suisse 2014-2015. Bienvenue

Score. Studies :) L assurance des étudiants internationaux en Suisse 2014-2015. Bienvenue Studies :) L assurance des étudiants internationaux en Suisse 2014-2015 Bienvenue en Suisse! L assurance complète pendant vos études en Suisse... Ainsi que pendant vos stages et vos voyages à l étranger!

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

Information au patient

Information au patient Information au patient Hôpital de jour médico-chirurgical Je vais subir une intervention chirurgicale en hôpital de jour, cela signifie que l intervention et le retour à domicile s effectueront le même

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein. OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière

Plus en détail

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit : Secrétariat du Grand Conseil PL 10267 Projet présenté par le Conseil d Etat Date de dépôt: 22 mai 2008 Projet de loi ouvrant un crédit au titre d'indemnité cantonale d'investissement de 3 000 000 F, pour

Plus en détail

Tarif et modifications tarifaires dans la loi sur l assurance-maladie (LAMal)

Tarif et modifications tarifaires dans la loi sur l assurance-maladie (LAMal) Tarif et modifications tarifaires dans la loi sur l assurance-maladie (LAMal) Extrait d un exposé du Dr Willy Oggier, Gesundheitsökonomische Beratungen AG, Küsnacht Structure Comment les négociations tarifaires

Plus en détail

L assurance maladie qui simplifie votre séjour en Suisse!

L assurance maladie qui simplifie votre séjour en Suisse! L assurance maladie qui simplifie votre séjour en Suisse! NTS A I D ÉTU PAIR U A S FILLE AIRES I STAG NTIS E APPR Réf. : ASS.FR.NOTICE.2015 SWISS Studies L assurance maladie qui vous simplifie la vie!

Plus en détail

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

PROJET DE TÉLÉMEDECINE PROJET DE TÉLÉMEDECINE ISIFC 2 ème année Année universitaire 2011-2012 LA TÉLÉSURVEILLANCE Louis ACHA Rafaël MINACORI ISIFC Génie biomédical 23,rue Alain SAVARY 25000 Besançon Cedex Tél : 03 81 66 66 90

Plus en détail

PROTECTION SOCIALE EN FRANCE

PROTECTION SOCIALE EN FRANCE Qu est-ce que la protection sociale? PROTECTION SOCIALE EN FRANCE La protection sociale désigne tous les mécanismes de prévoyance collective, permettant aux individus de faire face aux conséquences financières

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

AIDE-MEMOIRE SUR L'ASSURANCE-MALADIE ET LE CHANGEMENT DE CAISSE

AIDE-MEMOIRE SUR L'ASSURANCE-MALADIE ET LE CHANGEMENT DE CAISSE AIDE-MEMOIRE SUR L'ASSURANCE-MALADIE ET LE CHANGEMENT DE CAISSE Le changement de caisse ne consiste pas uniquement à trouver la prime la moins chère. Comparez les assurances pour vous assurer que l offre

Plus en détail

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Projet de santé Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Adresse du siège social : Téléphone : Mail : Version : Etablie en date

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

LE RÉGIME FRAIS DE SANTÉ DES SALARIÉS DU SECTEUR DES TRANSPORTS ROUTIERS

LE RÉGIME FRAIS DE SANTÉ DES SALARIÉS DU SECTEUR DES TRANSPORTS ROUTIERS T R A N S P O R T S LE RÉGIME FRAIS DE SANTÉ DES SALARIÉS DU SECTEUR DES TRANSPORTS ROUTIERS R O U T I E R S Votre interlocuteur : Nicolas SAINT-ETIENNE Conseiller Mutualiste Entreprises Tél : 03 84 45

Plus en détail

L IMPACT DU NOUVEAU FINANCEMENT

L IMPACT DU NOUVEAU FINANCEMENT Mémoire n 135 Août 2009 L IMPACT DU NOUVEAU FINANCEMENT HOSPITALIER SUR LES HÔPITAUX PUBLICS : EXEMPLE DE L HÔPITAL DU VALAIS Olivier Cordonier Ce mémoire a été réalisé dans le cadre du Master of Advanced

Plus en détail

INFORMATION SUR LES ASSURANCES

INFORMATION SUR LES ASSURANCES Delémont, le 29 octobre 2014 INFORMATION SUR LES ASSURANCES Aux employés de l'etat Récapitulatif des différentes assurances sociales Les termes utilisés dans le présent document pour désigner des personnes

Plus en détail

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE - 30 - ANNEXE N 3 ASSISTANCE MÉDICALE (Mutuelle Assistance International, Mutuelle Assistance France) I. CONDITIONS GÉNÉRALES En cas de besoin, chaque bénéficiaire peut, 24

Plus en détail

5 raisons de choisir la Mutuelle du Médecin. Une mutuelle dédiée aux médecins et à leur famille

5 raisons de choisir la Mutuelle du Médecin. Une mutuelle dédiée aux médecins et à leur famille Complémentaire santé NOUS SOMMES PARCE BIEN QUE PLACÉS VOUS ÊTES POUR PLUS VOUS QU UN COMPRENDRE MÉDECIN, NOUS NOUS ENGAGEONS À ÊTRE PLUS QU UNE MUTUELLE Complémentaire santé + 5 raisons de choisir la

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Observatoire Valaisan de la Santé

Observatoire Valaisan de la Santé Observatoire Valaisan de la Santé 02 Sommaire Un Observatoire de la santé pour décider 03 - Un outil indispensable pour piloter le système de santé 03 Une création par étapes 04 Organisation et Mission

Plus en détail

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 3 LE CESU Les outils Le centre de simulation Quelques chiffres Un exemple : la formation à l emploi des infirmiers des services d urgences En annexe p. 4 p. 5 p. 6 p. 6

Plus en détail

Un coût, des coûts, quels coûts?

Un coût, des coûts, quels coûts? Un coût, des coûts, quels coûts? Robert LAUNOIS (1-2) Journal d Economie Médicale 1999, T. 17, n 1, 77-82 (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet

Plus en détail

Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse. Notre offre pour les expatriés

Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse. Notre offre pour les expatriés Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse Notre offre pour les expatriés Bienvenue chez le leader de l assurance-maladie en Suisse. Vous pouvez compter sur notre longue expérience

Plus en détail

Première prise de position du Conseil d Etat sur le rapport final de la Commission d enquête parlementaire sur le Réseau Santé Valais (CEP-RSV)

Première prise de position du Conseil d Etat sur le rapport final de la Commission d enquête parlementaire sur le Réseau Santé Valais (CEP-RSV) Conseil d Etat Staatsrat Première prise de position du Conseil d Etat sur le rapport final de la Commission d enquête parlementaire sur le Réseau Santé Valais (CEP-RSV) 1 Introduction En date du 8 avril

Plus en détail

PROTÉGER LA SANTÉ DE VOS SALARIÉS AVANTAGES RÉSERVÉS À L ENTREPRISE ET AUX SALARIÉS

PROTÉGER LA SANTÉ DE VOS SALARIÉS AVANTAGES RÉSERVÉS À L ENTREPRISE ET AUX SALARIÉS PROTÉGER LA SANTÉ DE VOS SALARIÉS AVANTAGES RÉSERVÉS À L ENTREPRISE ET AUX SALARIÉS COMPLÉMENTAIRE SANTÉ COLLECTIVE ASSURER LE REMBOURSEMENT DE VOS DÉPENSES PRÉVOIR LE REMBOURSEMENT DE SES DÉPENSES DE

Plus en détail

OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS

OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS Filière : APS et Bachelor en soins infirmier Nom de l institution : CHUV Nom de l

Plus en détail

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire 1 Intervention de Marisol TOURAINE Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Maison de Santé Pluridisciplinaire Magny-en-Vexin Vendredi 20 février 2015 Seul le prononcé fait

Plus en détail

Projet de loi n o 20

Projet de loi n o 20 Loi édictant la Loi favorisant l accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée Mémoire présenté

Plus en détail

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014 L assurance soins de santé en Belgique : une introduction Thomas Rousseau 12 juin 2014 Introduction L assurance maladie obligatoire L assurance soins de santé L assurance indemnités (maladie, accident,

Plus en détail

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé Domaine Santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé HES-SO, les 5 et 6 mai 2011 1 PEC Modules complémentaires santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé 1. Finalité des modules

Plus en détail

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française)

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française) Commission d'éthique cantonale (VD) de la recherche sur l'être humain Av. de Chailly, 23, 1012 Lausanne Courriel : secretariat.cer@vd.ch 5.12.2013/mz Recommandations pour la soumission d un dossier Tous

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données www.coopami.org Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données TUNIS 17 décembre 2013 Michel Vigneul Conseiller Actuaire PLAN de l exposé : Partie 1 : Contexte général du système de remboursement

Plus en détail

les garanties santé une solution globale pour vos salariés

les garanties santé une solution globale pour vos salariés les garanties santé formules ESSENTIELLES une solution globale pour vos salariés LES GARANTIES peps ECO ACTIVE - les essentielles DES SERVICES PERFORMANTS Une solution globale pour la santé de vos salariés

Plus en détail

Ateliers Santé Ville de Marseille

Ateliers Santé Ville de Marseille Ateliers Santé Ville de Marseille QUESTIONS-REPONSES SUR LES DROITS A LA COUVERTURE MALADIE Dernière mise à jour : 07 mars 2011 Préambule Ce document est destiné aux professionnels concernés par les questions

Plus en détail

CEM: les comptes d épargne médicale

CEM: les comptes d épargne médicale CEM: les comptes d épargne médicale 1. Situation Le financement du système suisse de santé est à l évidence en passe de devenir un des sujets les plus discutés au cours du siècle. Comme dans la plupart

Plus en détail

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE. 2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS Avec le Haut Patronage de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative CANCER ET ACCOMPAGNEMENT

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs

Plus en détail

ANNEXE N 1 AU REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE FAMILIALE DES CHEMINOTS DE FRANCE N 784 394 413

ANNEXE N 1 AU REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE FAMILIALE DES CHEMINOTS DE FRANCE N 784 394 413 ANNEXE N 1 AU REGLEMENT MUTUALISTE page 1 Sécurité Sociale I - HONORAIRES MEDICAUX Consultations et visites de généralistes et spécialistes Actes de chirurgie en cabinet Actes techniques médicaux (endoscopie,

Plus en détail

La prise en charge de votre affection de longue durée

La prise en charge de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Édition 2012 LA PRISE EN CHARGE DE VOTRE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Sommaire Votre protocole de soins en pratique p 4 Comment êtes-vous remboursé? p

Plus en détail

NUMÉRIQUEMENT VÔTRE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU MONDE MÉDICAL

NUMÉRIQUEMENT VÔTRE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU MONDE MÉDICAL NUMÉRIQUEMENT VÔTRE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU MONDE MÉDICAL DOSSIER DE PRESSE OCTOBRE 2013 1 SOMMAIRE I. UNE TECHNOLOGIE À LA POINTE DE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU CORPS

Plus en détail

ZOOM ETUDES Les études paramédicales. Auditorium de l Institut Français du Bénin 9 novembre 2013

ZOOM ETUDES Les études paramédicales. Auditorium de l Institut Français du Bénin 9 novembre 2013 ZOOM ETUDES Les études paramédicales Auditorium de l Institut Français du Bénin 9 novembre 2013 L enseignement supérieur français - santé Études de médecine, pharmacie et odontologie : Universités en partenariat

Plus en détail

OFFRE RÉSERVÉE AUX entreprises, TPE/PME et indépendants. Le guide. santé. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN!

OFFRE RÉSERVÉE AUX entreprises, TPE/PME et indépendants. Le guide. santé. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! OFFRE RÉSERVÉE AUX entreprises, TPE/PME et indépendants Le guide santé www.menagesprevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! On a toujours du mal à s y retrouver dans les principes de s de santé. Et si on

Plus en détail

Centre d Analyse Stratégique

Centre d Analyse Stratégique Centre d Analyse Stratégique Choix d une complémentaire santé Le regard des Assurés et des Entreprises 7 juillet 2009 Centre d Analyse Stratégique Tristan KLEIN Perrine FREHAUT Contacts TNS Sofres Emmanuel

Plus en détail

Ce qu attendent les employeurs et les salariés de la complémentaire santé d entreprise

Ce qu attendent les employeurs et les salariés de la complémentaire santé d entreprise Centre de Recherche pour l Étude et l Observation des Conditions de vie CENTRE TECHNIQUE DES INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE Jeudi 12 février 2009 Ce qu attendent les employeurs et les de la complémentaire

Plus en détail

CGA. Assurance des soins. (Conditions générales d assurance) Visana SA, sana24 SA, vivacare SA. Med Call (LAMal) Valable dès 2014

CGA. Assurance des soins. (Conditions générales d assurance) Visana SA, sana24 SA, vivacare SA. Med Call (LAMal) Valable dès 2014 CGA (Conditions générales d assurance) Visana SA, sana24 SA, vivacare SA Valable dès 2014 Assurance des soins Med Call (LAMal) Table des matières Page 3 4 5 6 6 6 7 7 1. Principes 2. Prestations 3. Primes

Plus en détail

Assurance complémentaire santé OMS

Assurance complémentaire santé OMS Notice d information Edition 2014 Assurance complémentaire santé OMS BÉNÉFICIAIRES Le Groupement de Prévoyance et d Assurance des Fonctionnaires Internationaux (GPAFI) est une association à but non lucratif

Plus en détail

Bienvenue chez votre pharmacien

Bienvenue chez votre pharmacien Bienvenue chez votre pharmacien En première ligne Le pharmacien Prestataire de soins à part entière, le pharmacien occupe aujourd hui une place centrale au cœur de notre système de santé. Disponible sans

Plus en détail

CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012

CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012 CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012 NOUMBISSIE Emmanuel, ingénieur en organisation et méthodes à la direction générale de l hôpital marne la vallée ( Lagny) Transfert d activités sur un nouveau site :

Plus en détail

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE BIENVENUE EN BELGIQUE Vous avez décidé de venir étudier en Belgique, félicitations! Notre pays est reconnu pour la qualité de son accueil, son sens de l'humour, ses bières,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

La Garantie Santé. Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité,

La Garantie Santé. Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité, Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes La Garantie Santé Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité, immatriculée au registre national des mutuelles sous le

Plus en détail

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Québec, le 21 février 2000 2. PRÉAMBULE La Fédération des médecins

Plus en détail

Le système d information (bases de données) l évaluation de la qualité des soins.

Le système d information (bases de données) l évaluation de la qualité des soins. www.inami.be www.coopami.org Le système d information (bases de données) l évaluation de la qualité des soins. Nouakchott 3 février 2011 Michel Vigneul Cellule Expertise&COOPAMI Se doter d un système d

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite Dossier de Presse,,,, Une école indépendante, laïque et gratuite Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole K Une nouvelle chance pour des enfants de pouvoir apprendre dans les meilleures conditions. Ecole

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre Avril 2011 La longue expérience de la Mutualité Française dans la mise en œuvre d actions de prévention,

Plus en détail

Offre santé 2015 FGMM-CFDT

Offre santé 2015 FGMM-CFDT SOMILOR - HARMONIE MUTUELLE Offre santé 2015 FGMM-CFDT Réservée aux adhérents régime général La FGMM-CFDT a négocié pour vous une complémentaire santé groupe SOMILOR-HARMONIE MUTUELLE. Bénéficiez de tous

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

Résidence Saint Jean

Résidence Saint Jean Résidence Saint Jean 41 Avenue Félix Baert 59380 BERGUES Tél : 03.28.68.62.99 Fax : 03.28.68.53.19 Email : stjean.residence@wanadoo.fr Site web : www.residence-saint-jean.fr Madame, Monsieur, Le Conseil

Plus en détail

MUTUELLE DE NATIXIS. l adhésion du salarié au régime est obligatoire, comme par le passé, celle de ses ayants-droit éventuels est facultative ;

MUTUELLE DE NATIXIS. l adhésion du salarié au régime est obligatoire, comme par le passé, celle de ses ayants-droit éventuels est facultative ; MUTUELLE DE NATIXIS Résumé des garanties du contrat obligatoire de complémentaire santé de la Mutuelle de Natixis «Régime unifié» des salariés mis en place le 1 er juillet 2010 Concerne les salariés de

Plus en détail

NOVARTIS. L assurance-maladie Suisse Offre réservée au personnel de NOVARTIS. POUR LA MEILLEURE DES MéDECINES. AUJOURD HUI ET DEMAIN.

NOVARTIS. L assurance-maladie Suisse Offre réservée au personnel de NOVARTIS. POUR LA MEILLEURE DES MéDECINES. AUJOURD HUI ET DEMAIN. NOVARTIS L assurance-maladie Suisse Offre réservée au personnel de NOVARTIS POUR LA MEILLEURE DES MéDECINES. AUJOURD HUI ET DEMAIN. Assurance de base L assurance-maladie obligatoire en Suisse. Dans le

Plus en détail

Gold Expat CFE. Nos points forts:

Gold Expat CFE. Nos points forts: Vous vivez ou partez vivre à l étranger? Une assurance expatriation est primordiale pour vous protéger vous et votre famille. Partez vivre à l étranger en toute confiance! Mondassur vous propose une assurance

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB)

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB) Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB) valable à partir du 1 er janvier 2014 1 Introduction... 2 2 Traitements ambulatoires... 3 2.1 Interventions chirurgicales... 3 2.2 Diagnostics

Plus en détail

Régime d assurance collective conçu exclusivement à l intention des membres. En vigueur au 1 er mai 2015

Régime d assurance collective conçu exclusivement à l intention des membres. En vigueur au 1 er mai 2015 Régime d assurance collective conçu exclusivement à l intention des membres En vigueur au 1 er mai 2015 Assurance médicaments, soins de santé et voyage FKQ ASSURANCE Une gamme de protections complètes

Plus en détail

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA Le Groupe Helsana comprend Helsana Assurances SA, Helsana Assurances complémentaires SA, Helsana Accidents SA, Avanex Assurances SA, Progrès Assurances SA, Sansan Assurances SA et Maxi.ch Assurances SA.

Plus en détail

Conférence de presse «Bientôt le nouvel hôpital» - Toulon - Lundi 4 avril 2011. Sommaire. 1 > Relever les défis de la santé du futur...

Conférence de presse «Bientôt le nouvel hôpital» - Toulon - Lundi 4 avril 2011. Sommaire. 1 > Relever les défis de la santé du futur... 1 Sommaire 1 > Relever les défis de la santé du futur... 3 Assurer les missions de santé publique du territoire... 3 Une tradition séculaire en santé publique... 3 Une réponse à la hauteur des besoins

Plus en détail

TIERS PAYANT. des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD!

TIERS PAYANT. des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD! TIERS PAYANT des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD! La généralisation du tiers payant à l ensemble des soins de ville avant 2017 fait partie des mesures

Plus en détail

1 Les principales définitions

1 Les principales définitions Dispositions Générales Complémentaire Santé 1 Les principales définitions Vous Désigne le souscripteur, l'adhérent ou l'assuré. Nous Désigne la société d'assurance mentionnées aux dispositions personnelles.

Plus en détail

FAQ Mesures de fin de carrière

FAQ Mesures de fin de carrière FAQ Mesures de fin de carrière Accord relatif aux secteurs fédéraux de la santé du 26 avril 2005 conclu entre le gouvernement fédéral et les organisations représentatives du secteur privé non marchand

Plus en détail

ent HEALTH Assistance

ent HEALTH Assistance STUDENT Health Internation ent HEALTH Assistance Score Studies :) L assurance des Etudiants internationaux en Suisse 2013-2014 Bienvenue en Suisse! L assurance complète pendant vos études en Suisse...

Plus en détail

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse :

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse : Dossier de presse Le don de sang sur les lieux fixes de collecte Juin 2013 Contact presse : EFS Île-de-France Pôle Relations institutionnelles et communication d image Audrey Larquier : audrey.larquier@efs.sante.fr

Plus en détail

Startup Santé. Les avantages pour vous :

Startup Santé. Les avantages pour vous : Startup Santé. - Documentation commerciale MUTUALP est une Mutuelle régie par le Code de la Mutualité, de l économie sociale et solidaire. C est une mutuelle régionale à taille humaine, solide et performante.

Plus en détail

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 Décret n 2-01-1643 du 2 chaabane 1423 9/10/2002 pris pour l'application de la loi n 16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Qualité et gestion des risques

Qualité et gestion des risques formation 2007 Qualité et gestion des risques Qualité et certification HAS Démarche qualité Qualité et certification ISO Qualité en imagerie Qualité au laboratoire Management des risques Risques spécifiques

Plus en détail

LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING

LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING Direction du développement des entreprises et des affaires Préparé par Michel Coutu, F. Adm.A., CMC Conseiller en gestion Publié par la Direction des communications

Plus en détail

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS 119 rue de la marne - 33500 - Libourne NOVEMBRE 2014 SOMMAIRE PREAMBULE 1. Présentation du document 2. Les niveaux de certification

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle

Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle Le constat Des études de plus en plus nombreuses (1) (2) montrent que les déterminants socioéconomiques ont

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail