P oly F inances R apport A nnuel 2013

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1 PolyFinances Rapport Annuel 2013

2 Les génies de la finance «L approche systémique trouve toute sa cohérence dans un département de mathématiques et de génie industriel... 2 Pour simplifier, il regroupe la finance d entreprise et la finance de marché. On peut lui ajouter une dimension orientée sur l étude des réglementations financières nationales et internationales. On peut aussi lui ajouter une perspective d organisation industrielle. On peut encore lui ajouter une perspective entrepreneuriale avec les investissements privés et les fonds de couverture. Depuis la crise de 2008, beaucoup aimeraient lui ajouter une dimension éthique. Certains ont commencé à y introduire des perspectives psychologiques (la finance comportementale) et sociologiques. En bref, derrière ce terme unique finance se cache en réalité une multitude d analyses, de champs d études, de métiers qui - bien que tous différents - sont en réalité complémentaires et forment ce tout que l on définit comme le système financier. C est cette approche systémique que l on veut développer auprès de nos étudiants. Nous ne voulons pas ajouter un nouveau paradigme qui se trouverait concurrent des autres déjà existants. En revanche, nous voulons apporter une approche complémentaire qui par définition se nourrit des analyses existantes et contribue à donner un éclairage différent. L approche systémique trouve toute sa cohérence dans un département de mathématiques et génie industriel. Il s agit de former des élèves ingénieurs - qui sont tous experts dans un génie particulier - à la compréhension des mécanismes du système financier. En effet, les technologies des ingénieurs seront utilisées et valorisées par des entreprises, elles-mêmes actrices ou clientes du système financier. Les nouveaux projets auront besoin de financements, les entreprises seront cotées en bourse, les concurrents ou partenaires dans le secteur industriel doivent être pris en compte dans les stratégies de croissance et la façon dont l entreprise est évaluée par les marchés financiers doit être comprise par les ingénieurs. C est ce que l on essaye d atteindre avec PolyFinances. Les PolyFinanciers ne sont pas formés pour être des analystes, ni des traders, ni des arbitragistes, ni des gestionnaires de portefeuille. D autres formations excellentes existent déjà. En revanche, nos étudiants sont formés pour faire naviguer leur entreprise technologique au sein de ce système financier. Néanmoins, pour ceux qui aimeraient rejoindre le secteur financier, cette formation leur permettra de contribuer aux analyses des entreprises par une approche stratégique systémique s appuyant sur les connaissances issues de leur génie. Ils pourront aussi apporter leur expertise en génie aux

3 évaluations et notations des entreprises ; et ils pourront inscrire leurs analyses dans le contexte de la gestion de portefeuille. Pour atteindre cet objectif d approche systémique, PolyFinances repose sur 5 fondements: (1) des cours de stratégie d entreprise et de finance de marché, (2) un campus à New York ou ailleurs (3) des visites et conférences à Montréal, (4) un fonds d investissement et (5) un conseil d administration formé de professionnels de renommée internationale. Cette combinaison constitue une formule permettant aux élèves ingénieurs de se former aux fondamentaux des marchés financiers. Alors que nous sommes toujours en proie aux conséquences de la crise de 2008, il est à souhaiter que cette vision interdisciplinaire permette d apporter un nouveau regard sur le fonctionnement des marchés financiers et certaines de ses limites. Lors du prestigieux concours Fintech 2013, une équipe de 3 PolyFinanciers (Bertrand Nembot, William Sanger et Antoine Troadec) a remporté le prix spécial de l innovation en finance d un montant de 10000$. C est un bel exemple de ce que nos ingénieurs peuvent apporter à l industrie de la finance. À titre personnel, je tiens à remercier Polytechnique Montréal, son directeur général M. Christophe Guy, et aussi M. Pierre Baptiste, directeur du département de mathématiques et génie industriel d avoir soutenu ce programme PolyFinances depuis sa création à l automne C est le moment pour moi de passer le bâton. Je souhaite longue vie à PolyFinances.» Thierry Warin Professeur agrégé, département de mathématiques et génie industriel Polytechnique Montréal 3

4 4 Mis sur pied par Polytechnique Montréal, PolyFinances est un programme étudiant original visant à faire le pont entre les compétences de nos futurs ingénieurs et le monde financier. En tant que professionnel de la finance et président du conseil d administration de PolyFinances, la pertinence d inclure un tel programme dans la formation de la prochaine génération d ingénieurs m apparaît indéniable. Finance et génie ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Chaque jour, à titre d associé principal du plus important fonds de fonds canadien de capital de risque axé sur les technologies de l information, les sciences de la vie et les technologies propres, je constate à quel point le fait d être familier avec le langage, le mode de pensée et le fonctionnement du secteur financier influence les chances de succès de nos jeunes entrepreneurs technologiques. En outillant les étudiants en génie pour qu ils puissent analyser les forces et les faiblesses d une entreprise dans son environnement économique et commercial, PolyFinances fait plus que diversifier leurs connaissances : ce programme contribue à les positionner pour un avenir plus prometteur, qu ils souhaitent donner vie à une idée nouvelle en créant leur propre entreprise technologique ou envisagent un parcours professionnel plus conventionnel. PolyFinances repose à la fois sur des cours et sur des mises en situation. Le fort accent stratégique des cours permet aux étudiants de mettre à profit les connaissances et les compétences qu ils acquièrent tout au long de leur formation de génie. Les mises en situation consistent quant à elles en des études de cas et la rédaction de rapports sectoriels et de notes sectorielles hebdomadaires. S ajoutent ensuite des visites et des conférences au Québec ainsi qu un campus dans un pôle financier reconnu. Vous avez d ailleurs entre les mains le rapport d activité de l année qui vient de s écouler et, en particulier, les notes des visites du deuxième campus à New York. Grâce à ce mélange de cours et de mises en situation, PolyFinances permet aux étudiants d assimiler rapidement les particularités du monde de la finance. Ils peuvent par ailleurs compléter leur formation par des cours en analyse de risque, en innovation technologique ou en gestion de projets, pour n en nommer que quelques-uns. En bref, PolyFinances dresse les fondations qui permettront de former une nouvelle génération d ingénieurs qui soit arrimée aux réalités du 21e siècle. Le conseil d administration de PolyFinances a pour mandat de superviser les activités des étudiants, notamment la gestion du fonds d investissement, et de servir de relais pour les conférences et visites des différents acteurs. Audelà de ces responsabilités, toutefois, l existence du conseil motive surtout chaque cohorte d étudiants à explorer de nouvelles avenues et à sortir des sentiers battus. Jacques Bernier, Ing Associé principal de Teralys Capital Président du Conseil d Administration de PolyFinances

5 5

6 POLY

7 CIRANO

8 Ce rapport a été réalisé par l ensemble des étudiants de PolyFinances, le fonds d investissement étudiant de Polytechnique Montréal. Aucune reproduction ne peut être effectuée en tout ou en partie sans mention de la source. Bonne lecture. Photographes : Christophe Mondin & Jonathan Brodeur Mise en page : Christophe Mondin & William Sanger 8

9 Sommaire Thierry Warin : les génies de la finance Jacques Bernier, Président du Conseil d administration Présentation du comité Rendement du portefeuille Membres Montréal place financière Éditoriaux 2 4 PolyFinances Délégation générale du Québec Bloomberg Galileo Global Advisors Perella Weinberg Partners Poly-NYU, Finance and Risk engineering Bank of America - Merrill Lynch Nasdaq Mission permanente du Canada à l ONU Museum of american finance Moody s BNP Paribas Federal Reserve Bank of New York Open Society Foundations Dishart Communications Anne Busquet, Business Angel Organisation d une place financière Mécanismes d investissement Gestion et évaluation des risques Remerciements Commanditaires Une semaine à New-York Thématiques

10 Présentation du comité L objectif du comité est de contribuer à former une nouvelle génération d ingénieurs : au sommet de leur art en ingénierie, ils seront aussi capables d analyser les forces et faiblesses d une entreprise dans son environnement économique et commercial. PolyFinances permet la mise en œuvre d un projet à caractère pédagogique, au cours duquel les futurs ingénieurs sont amenés à aborder des notions de finance de marché et d analyse économique d entreprises. En se basant sur des concepts d économie industrielle, ils étudient des méthodes d évaluation des entreprises menant à la gestion d un portefeuille d actions boursières. Ces cours, assurés par le professeur Thierry Warin, permettent de faire le lien entre les aspects économiques et financiers des entreprises et les technologies propres à chaque génie. Cette formation originale cherche à armer les étudiants des meilleurs outils afin de les rendre aptes à contribuer à leur plein potentiel aux activités du comité, mais aussi à leurs futures activités professionnelles. Ainsi, les étudiants suivent les cours de technologie et concurrence internationale, d éléments économiques des stratégies technologiques et d analyse financière industrielle pour parfaire leur formation d ingénieur au sein de Polytechnique Montréal. Mensuellement, les étudiants se voient proposer des conférences animées par des professionnels de la finance afin de faire le lien entre les notions abordées dans ces cours et la réalité industrielle. Le campus New York vient s inscrire dans cette dynamique de formation en permettant aux étudiants du comité de suivre une semaine de cours et de conférences sur la place boursière de Wall Street. Conjointement à ses activités de formation, le comité assure la gestion d un portefeuille d actions. Chaque semaine PolyFinances publie des Notes Sectorielles rendant compte de l évolution de l environnement économique des différents génies de l école. En complément, les étudiants présentent régulièrement des analyses approfondies d entreprises afin d évaluer les opportunités d investissements pouvant servir à développer le portefeuille du comité. L administration de ce portefeuille donne lieu à l utilisation d un compte séparé dont le but est la création d une bourse d études PolyFinances destinée aux étudiants de Polytechnique Montréal. Le comité PolyFinances s est doté d une équipe diversifiée et complète qui a été en mesure de mener à terme les différents projets qui lui tenaient à cœur cette année. Le comité a ainsi répondu présent lors de compétitions universitaires québécoises telle que la

11 «Simulation de négociation d options» organisée par la Bourse de Montréal. PolyFinances a fini parmi les 15 premières équipes sur la centaine d équipe engagée, démontrant la pertinence de notre grille d analyse tirée de nos connaissances et de notre formation en ingénierie. En avril 2013, une équipe composée de trois Polyfinanciers de la première cohorte (Bertrand Nembot, William Sanger et Antoine Troadec) a remporté le prix Découverte au Forum Fintech 2013, en démontrant la valeur de l utilisation de données non structurées dans les modèles d investissements. La création du conseil d administration de PolyFinances cette année a contribué à donner une structure et une vision plus larges aux décisions prises par le comité. Ce conseil d administration présidé par Jacques Bernier (Président, Teralys Capital) et composé d Eric Lemieux (Président, Finance Montréal), Robert Panet- Raymond (ancien PDG, Les Rotisseries St-Hubert), Georges Ugeux (Président, Galileo Global Advisor), Robert Amzallag (adminstrateur Londres, BNP Paribas), Jean-Olivier Caron (directeur, BNP Paribas), Mathieu Rinaldi (analyste, Banque TD), Jérémie Duchesneau Allali (analyste, UBS), Alexandre Chateauneuf (associé, McKinsey & Co.), Diane de Champlain (Présidente, Fondation de Polytechnique), Line Dubé (directrice, BRIN), Thierry Warin (Vice-Président, CIRANO), Pierre Baptiste (directeur, département MAGI Polytechnique Montréal) et des coordonnateurs actuel et précédent, William Sanger et Bertrand Nembot (Polytechnique Montréal). Il permet au comité d asseoir une certaine crédibilité au sein de la place financière montréalaise tout en permettant le rapprochement de l industrie et du milieu académique. PolyFinances est honoré de la présence de chacun des membres du conseil d administration! Toujours en quête de nouveaux challenges, PolyFinances a eu l honneur de clôturer son année en présentant une sélection de titres de son portefeuille devant les analystes de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Cette expérience a permis aux membres du comité de confronter leurs analyses avec des professionnels du monde de la finance et d enrichir leurs connaissances de nouveaux outils d analyse. PolyFinances et l ensemble des membres du comité sont fiers de vous présenter ce second rapport annuel qui vous donnera à la fois un aperçu de l «Aventure PolyFinances», mais aussi du travail et des réalisations qui ont été accomplies cette année. Bonne lecture... 11

12 Rendement du portefeuille PolyFinances est avant tout un fonds d investissement étudiant qui offre au terme de sa deuxième année d activité une pléthore de recommandations! Durant l année, l ensemble de l équipe répartie dans plusieurs secteurs industriels a la charge de sélectionner des titres d entreprises et de les étudier en détail afin d évaluer la possibilité de les ajouter à notre portefeuille d investissements. Concernant notre politique de placement, PolyFinances fait le choix d une gestion active avec une limitation au marché des actions canadiennes et américaines. Notre style d analyse «Bottom-up» est concentré sur les informations fondamentales de l entreprise : la structure de son marché, ses stratégies, le contexte industriel qui l entoure et bien évidemment sa santé et ses performances financières. Les titres sélectionnés sont généralement de type valeur et notre étude passe aussi par l évaluation de l engagement de la compagnie dans la protection de l environnement et de ses caractéristiques éthiques afin d investir dans celles dont nous partageons les valeurs. Le mandat 2012/2013 fut l occasion d étudier 15 compagnies qui menèrent à des recommandations et des prises de position. Les tableaux présentent le rendement global de notre portefeuille ainsi que le détail des investissements de l année Portefeuille PF Rendement 2012/ % 2011/ % 12

13 Titre Quantité de titres achetés Secteur Plus value avec div. Rio Tinto 40 Minier 14.97% 50 Pharmaceutique et Valeant 38.50% Biotech. 4 Google Hautes technologies 16.74% Cineplex 65 TI 13.08% Schlumberger 28 Pétrole et Ressources Nat. 6.08% Algonquin 294 Energie 11.69% Tim Hortons 43 Manuf et Services 19.79% Héroux Devtek 162 Aéronautique et Transport 58.02% 208 Nordion Pharmaceutique et Biotech % Metro inc. 20 Manuf et Services -0.34% Qualcomm 35 Hautes technologies 3.88% Salesforce 12 TI 6.60% Enbridge 60 Pétrole et Ressources Nat. 6.90% Iamgold 230 Minier % WestJet 131 Aéronautique et Transport 14.59% Avec un rendement global (incluant les frais de transaction et les dividendes) de 14.67%, le portefeuille de l édition 2012/2013 surperforme légèrement celui de l an dernier. On notera cependant qu au cours de notre période d investissement (1er novembre 2012 au 1er avril 2013), les marchés ont bien moins performé que l an dernier puisque notre indice de référence a seulement gagné 6.17%. Pour information, notre indice est composé du S&PTSX ainsi que du S&P500 relativement au poids des actions canadiennes et américaines du portefeuille PolyFinances. Le portefeuille PolyFinances a donc largement battu l indice de référence puisqu il représente une valeur plus de deux fois supérieure à l indice. Le taux de risque est relativement faible avec un Bêta* d une valeur de 0.67 soit un portefeuille 33% moins risqué que le portefeuille du marché. Ces statistiques nous mènent à un Alpha de Jensen** de 10.37, une valeur positive et plutôt élevée qui vient confirmer les bons résultats de l édition Encouragés par les performances des deux premières années, les étudiants de l équipe 2013/2014 seront en mesure de gérer un portefeuille d argent réel d une valeur de 50,000 $CAD pour la troisième édition du fonds. * Bêta (IND8953B, Polytechnique Montreal): Le Bêta est une mesure de la sensibilité du rendement du portefeuille avec le rendement de l indice auquel est comparé le portefeuille. Ici, puisque le Bêta est compris entre 0 et 1, cela implique que le portefeuille est positivement corrélé à son indice et qu il possède une volatilité (proxy du risque) inférieure à son indice. ** Alpha de Jensen (IND8953B, Polytechnique Montreal): l alpha de Jensen établit la capacité du gérant du fonds à sélectionner les titres qui afficheront une rentabilité anormalement élevée et à délaisser les autres (stratégie du stock picking). Un alpha de Jensen positif démontre une performance positive. 13

14 Secteur biotechnologies Florian Caraud, génie industriel Louis-Simon Landry, génie industriel Secteur minier Simon Papineau, génie mécanique Priscille Arbour, génie industriel Secteur technologies de l information Raouf Merouche, génie logiciel Mathieu Morissette, génie logiciel Secteur ressources naturelles Christophe Mondin, génie industriel Vincent Mouchikhine, génie industriel Ian-Anthony Zouari Gordon-Pullar, génie mécanique 14

15 Secteur hautes technologies Bertrand Nembot, génie mécanique Ivan Beltran, génie mécanique Secteur aérospatial Jonathan Brodeur, génie aérospatial Yaniv Cohen Scali, génie industriel Secteur manufacturier Christophe Rutyna, génie industriel Catherine G. Couturier, génie industriel Hakim Merah, génie industriel Secteur énergie Paul Gallet, génie mécanique Xiaoxi Xu, génie industriel 15

16 MONTRÉAL Place financière 16 L une des missions de Polyfinances est de promouvoir son image et son expertise dans le milieu de la finance à Montréal et de tisser des partenariats de longue durée avec des institutions telles que des banques d investissement, des fonds et des équipes de conseil en finances et en stratégie pour se perfectionner dans le domaine de l analyse financière. Cette année, nous avons eu l opportunité et le privilège d en rencontrer quatre d entre elles au travers de conférences axées sur des thèmes variés. Notre première rencontre a eu lieu en septembre 2012 où nous avons été reçus par le cabinet de conseil en stratégie McKinsey & Co. Cette première rencontre était centrée sur les investissements thématiques autrement dit les investissements qui n incluent que des entreprises agissant dans un secteur donné ou favorisant certaines pratiques. L exemple le plus marquant d investissements thématiques est l Investissement Socialement Responsable (ISR) qui ne concentre que des entreprises actives dans les domaines du développement durable tels que les énergies renouvelables, le traitement de l eau et des déchets ainsi que le domaine de la santé. Nous avons aussi pu échanger avec différents associés du cabinet de Montréal afin d en apprendre davantage sur leur approche pour leur étude stratégique et financière de leurs clients. Quelques semaines plus tard, nous avons reçu dans nos locaux à Polytechnique Montréal Mr. Ian Wooden, fondateur et président d IJW Management, boutique montréalaise spécialisée dans la fusion acquisition pour les petites et moyennes entreprises. Tirant profit de leur petite taille qui leur permet de moindres coûts et d un contexte québécois de vieillissement des entrepreneurs favorable à la revente d entreprises de petite taille, ce cabinet de conseil propose ainsi des services personnalisés et un très bon suivi auprès de ses clients. Monsieur Wooden et un de ses associés nous ont présenté l évaluation d entreprise, première étape indispensable pour envisager une opération de fusion ou d acquisition entre deux entreprises ainsi que les outils et proxys utilisés pour rendre cette évaluation d entreprise la plus juste possible. La présentation s est conclue sur une séance de questions-réponses où nous avons pu échanger avec nos intervenants au sujet des perspectives de développement des activités d IJW Management en dehors du Québec ainsi que sur le marché de l investment banking (IB) à Montréal. Puis, quelques jours avant notre départ pour New York dans le cadre de notre campus annuel, nous avons eu le privilège de visiter la salle des marchés de la Banque Nationale située dans ses bureaux au centre ville de Montréal. Nous avons été accueillis par Mr. Pierre Laroche directeur du département de R&D sur les produits dérivés et par Mr. Martin Robitaille, directeur du département d investment banking, qui nous ont d abord fait un panorama des nombreuses activités de la Banque Nationale sur les marchés financiers ainsi que ses orientations stratégiques préférentielles puis nous avons effectué un bref tour guidé de la salle des marchés

17 et de ses différentes équipes (fixed income, produits dérivés, gestion des risques, ) Cette visite nous a permis d en connaître plus sur une des plus grandes institutions canadiennes spécialisées dans les activités de banque d investissement mais surtout dans le développement et la gestion d instruments financiers dérivés des marchés des changes, des taux d intérêts, des commodités et des actions. Nous avons par ailleurs beaucoup discuté de la place importante de l ingénieur dans une institution telle que la Banque Nationale, à la fois dans l analyse fondamentale de firmes technologiques, mais aussi dans la mise en place de produits dérivés cohérents sur les marchés financiers. Enfin, notre mission Polyfinances s est achevée sur une rencontre au centre ville de Montréal avec la Caisse de dépôt et placement du Québec, premier gestionnaire de fonds institutionnel québécois et canadien. Dans le prolongement de toutes nos études de cas d entreprises effectuées tout au long de l année, nous voulions mettre à l épreuve nos plans d investissement devant des professionnels de l analyse financière. Grâce à la précieuse aide de Mr. François Cartier et de ses équipes d analystes et de gestionnaires de portefeuille dans chacun de nos secteurs industriels à l étude, nous avons ainsi pu évaluer la pertinence de nos outils d analyse et de nos conclusions qui en découlent et échanger sur divers thèmes relatifs à nos études de cas. L an prochain, nous souhaitons capitaliser sur ces premiers liens créés avec ces institutions et en explorer de nouveaux afin que nous puissions continuer à étendre notre réseau au sein de la finance montréalaise et à perfectionner nos outils d analyse et notre compréhension du fonctionnement des marchés financiers. Montréal ayant récemment été promue au rang de 16ème place financière mondiale, nous espérons pouvoir compter sur ce développement certain de la finance dans les années à venir pour y faire prévaloir notre approche d ingénieur manager et nos outils d analyse fondamentale. Paul Gallet 17

18 Une semaine à New York Du 2 au 9 mars dernier, les membres de PolyFinances ont rejoint New York pour réaliser la deuxième édition du Campus New-York. Retrouvailles avec certains intervenants, rencontres avec de nouveaux : PolyFinances a solidement noué son noeud grâce aux liens tissés l année passée et aux nouvelles fibres! Les étudiants ont eu l occasion de rencontrer de nombreux acteurs de la place financière interagissant à différents niveaux. Le but? Démystifier toujours plus la finance, saisir les relations, flux et interactions s établissant entre les différentes entités de la place New- Yorkaise et lever le voile sur les subtils rouages des mécanismes de gestion du risque. Les pages suivantes retracent visite après visite notre semaine de rencontres et d apprentissage. 18

19 Lundi 4 Mars One Rockefeller Plaza, Suite 2600 Délégation Générale du Québec à New York La délégation du Québec à New-York est la principale représentation du Québec aux Etats-Unis. Cet organisme gouvernemental a pour mandat de promouvoir les intérêts de la province du Québec aux Etats-Unis. Le bureau de New York couvre le Washington District of Columbia et les huit états américains suivant : Delaware, Kentucky, Maryland, New Jersey, New York, Pennsylvanie, Virginie, Virginie occidentale. Son rôle est décliné selon quatre axes principaux. Le premier axe porte sur les affaires économiques : la délégation a pour mandat de promouvoir les produits et secteurs industriels québécois, aider les firmes québécoises à trouver des partenaires aux Etats-Unis ainsi que de les guider dans leurs démarches d implantation aux Etats-Unis. Le deuxième axe porte sur les investissements au Québec : la délégation peut offrir du financement et des mesures fiscales aux entreprises américaines qui ont l intention d investir au Québec. Le troisième axe porte sur les relations gouvernementales et affaires éducatives : la délégation a pour rôle d assurer le suivi des relations bilatérales entre le Québec et les États du nord-est américains, et de promouvoir les programmes d étude québécois. Le quatrième axe porte sur la culture : la délégation a également pour rôle de promouvoir la culture québécoise, au travers d artistes musicaux, de peintres, de la gastronomie, etc. Alors que le nord-est des États-Unis (en particulier les états de New-York, New Jersey et la Pennsylvanie) est responsable pour plus de 25% des exportations du Québec et de emplois, la nécessité d avoir une entité qui favorise les échanges commerciaux entre la province et les États-Unis prend tout son sens. Trois intervenants représentants trois institutions différentes ont contribué à notre visite à la délégation du Québec à NY: Laurent Waessa pour la délégation du Québec à New York, Carole Aciman pour l Entreprise Rhônes-Alpes International, et Sophie Plante pour Investissement Québec. Contexte commercial du Québec Laurent Waessa est en charge des services économiques de la délégation du Québec à NY. Il a abordé cinq points pour définir le contexte régissant les activités commerciales québécoises et six caractéristiques d une PME qui réussit ses exportations. Le contexte des activités commerciales québécoises est premièrement défini par ses exportations : 1/5 des exportations de la province de Québec sont constituées par les matières premières, fontes/métaux (Al, Cu) et pétrole. 17% à 23% des exportations sont des produits technologiques. Ainsi les secteurs miniers et technologiques sont des secteurs sur lesquels la délégation va se pencher davantage dans ses prospections quotidiennes. 19

20 Le contexte des activités commerciales québécoises est aussi défini par son commerce bilatérale : 40% du commerce bilatéral entre le Québec et les Etats- Unis sont attribués aux filiales c est à-dire une firme américaine qui a une succursale au Québec (Walmart ou Best Buy par exemple), ou une firme québécoise qui a une filiale aux États-Unis (SNC Lavalin par exemple). Troisièmement, il est important de mentionner que certaines régions du Québec telles que la côte nord du Québec par exemple sont grandement dépendantes de leurs exportations vers les Etats-Unis : les exportations vers le sol américain représentent 30% des revenus de la région de la côte nord du Québec. Le quatrième point du contexte porte sur la nouvelle tendance industrielle : le «Manufacturing Reshoring» qui fait référence au rapatriement en occident (proche du siège social des compagnies) de certaines unités manufacturières de marchés en voie de développement. La Chine était il y a une décennie un pays suscitant beaucoup d attrait pour les besoins manufacturiers des grandes multinationales, cependant le développement économique du pays a inévitablement augmenté la richesse de ses habitants et donc les salaires, rendant les délocalisations manufacturières de moins en moins attrayantes. De plus les gouvernements canadiens et américains mettent en place des initiatives fiscales favorisant l emploi local. Le dernier point de ce contexte commercial est la démocratisation du financement à l innovation : en effet les particuliers peuvent maintenant investir dans les start-ups sur des plateformes en ligne. L accès aux capitaux pour les entrepreneurs est de plus en plus facilité par internet. En ce qui concerne maintenant les principales caractéristiques d une PME qui réussit ses exportations aux États-Unis : (1) l optimisation de la chaîne d approvisionnement en biens et services (les PME qui réussissent à s introduire dans la partie transport de leur chaîne de valeur sauvent généralement d importants coûts d opération), (2) l accès au financement, (3) la différenciation de produits, (4) le développement des TIC au sein de l entreprise, (5) le respect des normes internationales et américaines, (6) une bonne évaluation des risques financiers, légaux et techniques. L ERAI La deuxième conférencière se nomme Carole Aciman, Polyfinances l a rencontrée lors de la première édition au campus NYC Mme Aciman est avocate de formation, et depuis 2012 elle travaille pour Entreprise Rhône-Alpes International (ERAI) qui est un organisme en charge de promouvoir le développement économique de la région française Rhône-Alpes. Il s agit en fait d un organisme similaire à la Délégation générale du Québec à NYC, sauf que l ERAI prône les avantages pour une région française. L ERAI vient en aide à chaque année à plus de 3500 chefs d entreprises français. L organisme est également présent dans 22 pays avec 27 bureaux, dont deux aux Etats-Unis : le premier est à Atlanta (ouvert en 1999) et le second est à Philadelphie (ouvert en 2009). La structure organisationnelle d ERAI est divisée en cinq groupes. Le premier, ERAI Export est en charge 20

21 d aider les entrepreneurs de la région du Rhône-Alpes dans leur activité d exportation à l international. Le second, nommé ERAI Invest, est en charge d aider les investisseurs internationaux dans la concrétisation de leurs investissements dans la région du Rhône- Alpes. Le troisième, ERAI Clusters & Poles est en charge d internationaliser les pôles de compétitivité de la région du Rhône-Alpes. Le quatrième groupe, ERAI Financements internationaux, est en charge de trouver les meilleures sources de financement, les marchés publics et les programmes européens susceptibles d intéresser les investisseurs. Le cinquième et dernier groupe, ERAI Coopérations et Relations internationales, est en charge de promouvoir le rayonnement de la région Rhône-Alpes à l international auprès des acteurs économiques importants. Investissement Québec à New-York La troisième conférencière se nomme Sophie Plante. Mme Plante travaille pour Investissement Québec (IQ) qui est un organisme gouvernemental chargé de soutenir le développement économique du Québec en investissant par exemple dans les PME qui ont un potentiel intéressant, en prospectant pour des investissements intéressants au Québec, ou encore en offrant un programme de soutien à l exportation. IQ a des bureaux en Amérique du nord (Atlanta, Chicago, Los Angeles, Montréal, New York), en Asie (Beijing et Mumbai), et en Europe (Londres, Munich, Paris, Stockholm). Aussi, IQ prévoit d ouvrir bientôt un bureau au Brésil pour développer les activités commerciales des entreprises québécoises en Amérique latine. Mme Plante a soulevé plusieurs avantages comparatifs que possède la province de Québec à l international : la province est dotée d un excellent bassin d étudiants dans les domaines du TI, du multimédia et des jeux-vidéos en particulier. D ailleurs M. Boisclair lors du 5@7 du Mardi 5 mars 2013 a mentionné à l équipe son intention de créer un «Davos» du multimédia à Montréal durant son mandat, où il inviterait plusieurs d entreprises américaines et québécoises à échanger sur leurs activités durant une conférence. Un autre avantage de la province du Québec est sa proximité avec le nord-est des Etats-Unis, ce qui lui donne un accès «facile» à un important bassin de clientèle ayant un pouvoir d achat intéressant. Une délégation québécoise à Manhattan Les principales questions ont porté sur l impact des recommandations de la délégation générale du Québec à NY dans la politique industrielle de la province de Québec. M. Waessa que la délégation est une équipe de terrain dont les recommandations auprès du gouvernement sont effectuées chaque année sans pour autant qu elles aient un impact majeur dans les décisions politiques. C est un constat surprenant car il serait sans nul doute à l avantage du gouvernement québécois de profiter de ce point de vue privilégié... On voit bien que le Québec est en direct compétition non seulement avec les autres provinces canadiennes mais aussi avec les autres régions du monde. La délégation est en quelque sorte au front dans une «bataille» à la recherche de nouveaux investisseurs : l organisme est donc bien placé pour connaître les incitatifs politiques et économiques offerts (ou sur le point d être offert) par ses compétiteurs. Par exemple, si l Ontario décide de mettre en place une politique industrielle favorisant une industrie particulière (et que le Québec n entreprend rien), il est tout naturel que les investisseurs soient davantage intéressés à investir en Ontario. La délégation du Québec à New York peut donc être un excellent éclaireur pouvant avertir le gouvernement du Québec afin qu il s ajuste au niveau de ses politiques industrielles pour rester compétitif sur la scène internationale. En conclusion, la visite à la délégation générale du Québec a permis de rencontrer des institutions gouvernementales favorisant le développement économique régional. Ces institutions font face aux mêmes défis dans leurs tâches journalières. Ce qui est intéressant de soulever est que ces institutions évoluent dans un environnement où la coopération et la compétition cohabitent au quotidien. Si leur existence est justifiée pour aider les entrepreneurs et ainsi le développement de la région représentée, il est alors judicieux que les gouvernements prennent davantage en compte des réalités du terrain vécues par ces institutions afin d ajuster convenablement leur politique industrielle pour rester attractifs à l échelle mondiale. Bertrand Nembot 21

22 731 Lexington Avenue Bloomberg 22 «Bloomberg is data, analytics, news, insights» : voilà ce qu on retrouve sur le site de la compagnie et qui résume bien ses activités. Bloomberg LP est une entreprise américaine spécialisée dans les services aux professionnels de la finance et dans la diffusion de l information économique destinée au monde des affaires. La compagnie possède un chiffre d affaires de 7.6 milliards de dollars US en 2011 et emploie plus de personnes à travers 192 pays. En 1981, Michael Bloomberg racheta des bases de données contenant de l information financière sur les compagnies à son ancien employeur et proposa à ses clients une interface de consultation accompagnée d un terminal : le service Bloomberg Professional. Ce fut le premier du type sur le marché et la plateforme fut ensuite enrichie d outils d analyse graphique et fondamentale, de traitement de données ainsi que d un système de messagerie et de communication sur l actualité des marchés en temps réel. Elle est utilisée aujourd hui par plus de individus. La compagnie propose aussi une plateforme de trading et se veut être le lien entre le monde dynamique avec toute l information qu il contient et les grands preneurs de décision qui ont besoin de précision et de rapidité : deux valeurs clefs pour Bloomberg LP. Le groupe créa en 1990 Bloomberg Business News en embauchant 300 journalistes et en créant des supports média pour diffuser son information. Cette section contient maintenant 2300 employés, plusieurs chaines de télévision, de radio, magazines, classements, applications mobiles et publications diverses relayant l information aux professionnels. La compagnie propose aussi des solutions personnalisées d accès aux données et des solutions technologiques pour les clients non financiers comme des gouvernements ou des entreprises privées ayant besoin d information et d analyses. Bloomberg LP possède aujourd hui environ 32% des parts de marché et est en concurrence directe avec le groupe canadien Thomson Reuters qui en détient 34% et propose des services similaires. Les autres concurrents se partagent le tiers restant sans réellement dominer le marché. Ces 32% représentent 4.3 millions de lecteurs de Bloomberg Business Week, environ réponses à des questions d utilisateurs quotidiennement, plus de de compagnies couvertes, plus de 200 millions d s envoyés par jour, 310 millions de foyers recevant Bloomberg TV, 8.6 millions de contrats avec des gouvernements et des données sur stocks... Notre intervenant était Sophie Thomson, Sales Associate chez Bloomberg LP à New-York et diplômée du Middlebury College ainsi que du Dartmouth College (Tuck School of Business) en Elle commença sa carrière dans le groupe RBC en tant qu assistante juridique pendant un an puis rejoint Bloomberg LP en mars 2011 où elle travaille depuis maintenant bientôt 2 ans. Notre visite dans les bureaux du 731 Lexington Avenue a débuté par une formation Bloomberg durant laquelle un des employés nous a présenté le fameux terminal et les principales commandes à connaitre pour l utiliser. Chaque membre de l équipe a pu s exercer sur son terminal et découvrir comment le service permet de synthétiser une immense quantité d information sur les entreprises, de la représenter graphiquement et de l analyser en profondeur pour arriver à l interprétation menant à la décision d investissement. L accent a été mis sur l étude des ratios et la possibilité d accéder aux recommandations d autres analystes que Bloomberg note et classe selon leurs performances. La seconde partie de la formation

23 s est faite sur Microsoft Excel où l équipe a appris à structurer des tableurs pour aller chercher l information Bloomberg et construire des macros adaptées à leurs calculs. L équipe a eu l occasion de poser plusieurs questions sur des fonctions précises ou des types de données qu elle utilise quotidiennement lors de ses analyses sectorielles et a pu constater l immense gain de temps en termes de recherche et de traitement de l information que représente l accès à un terminal. L information devient centralisée et accessible en quelques secondes, un paramètre essentiel à l heure de la finance haute fréquence et vu la quantité d information numérique disponible. La seconde partie de notre visite a été une présentation générale des locaux de l entreprise. Les bureaux de New-York représentent près de la moitié des effectifs de la compagnie avec plus de 6000 employés. Une seconde intervenante nous a présenté les différentes divisions de l entreprise dont plusieurs planchers d analystes, des studios de télévision et de radio qui réalisent les podcasts et les émissions suivant l actualité des marchés. Le podcast Bloomberg News est le podcast de finance le plus téléchargé sur le web et des équipes sont également chargées de répondre en temps réel aux questions des utilisateurs lorsqu ils rencontrent une difficulté sur l interface ou leur terminal. La visite fût également l occasion de découvrir le «Musée Bloomberg», une vitrine présentant les différents terminaux développés depuis la création de l entreprise et les grandes étapes de son évolution. L ensemble des locaux est particulièrement moderne avec une architecture basée sur les effets de transparence qui est aussi une valeur à laquelle la firme est très attachée. En effet le fondateur Michael Bloomberg a développé son entreprise dans l idée qu elle apporte au monde économique et à la société une grande quantité d information et donc une certaine transparence dans les données financières. On retrouve donc à tous les étages des bureaux dont les cloisons sont remplacées par des vitres, des couleurs vives et des créations artistiques combinés avec un environnement de travail très 23

24 24 confortable contenant de nombreux lieux de détente pour les employés. La géométrie cylindrique du bâtiment permet également d observer les bureaux situés sur plusieurs étages et leurs activités depuis le centre de l édifice. Bloomberg est donc globalement très axé sur la modernité de ses locaux et le confort apporté à ses collaborateurs, dégageant l image d une entreprise humaine et très axée sur le design et la technologie. La troisième et dernière partie de notre visite a consisté en une présentation du BAT : le test de connaissance du monde des affaires et des capacités de résolution analytique qu a développé Bloomberg pour évaluer les étudiants ou jeunes diplômés. Les résultats sont centralisés dans les bases de données Bloomberg et l accès est ensuite marchandé aux clients de la compagnie qui peuvent directement cibler les étudiants qui les intéressent, les sélectionner selon les scores réalisés aux différentes sections du test et ensuite les contacter pour un éventuel emploi ou stage. Cette présentation était une surprise pour l équipe car elle n était pas initialement prévue dans notre calendrier et elle démontre l intérêt de compagnies comme Bloomberg et du monde de la finance en général pour les ingénieurs. Ceux curieux et désirant s orienter vers ces métiers en se basant sur leur forte capacité d analyse et généralement leurs bonnes connaissances mathématiques ont tout à fait leur place dans ces entreprises et sont même fortement recherchés. Bloomberg est un acteur incontournable de la finance mondiale et a réussi à s implanter chez de nombreux acteurs du marché au point de devenir indispensables à nombreux d entre-eux. Grâce à l amélioration de sa technologie innovante et à la diversification de ses services, l entreprise a su croitre et est aujourd hui en très bonne santé. Les Polyfinanciers ont pu apprécier la qualité des installations et découvrir l ensemble des métiers chez Bloomberg pour lesquels ils semblent bien préparés et avec qui les centres d intérêt en commun demeurent nombreux. Christophe Rutyna

25 25

26 10 Rockefeller Plaza, Suite 1001 Galileo Global Advisors 26 Galileo Global Advisors (GGA) est une banque d affaires et de conseil en investissement. Cette compagnie s est spécialisée dans la mise en relation d acteurs étrangers avec de professionnels de Wall Street autour d objectifs divers tels que des fusionsacquisitions, des placements privés, des partenariats et des conseils en stratégie. GGA est caractérisée par une équipe multiculturelle parlant plusieurs langues qui permet d avoir une proximité privilégiée avec les clients de la compagnie. Fort de cet atout, GGA se spécialise dans les relations interculturelles en faisant le lien entre des clients issus de tous les continents (principalement d Asie). La firme possède une bonne connaissance du continent asiatique ce qui lui donne une position intéressante par rapport à d autres compagnies américaines. La taille relativement modeste de la compagnie doit être mise en parallèle avec la notoriété de son fondateur M. Georges Ugeux : cela permet à la firme de personnaliser ses services pour chaque client et de dédier entièrement des ressources pour répondre aux besoins de ceux-ci. Après avoir été touchée de plein fouet par la crise, la compagnie voit son activité reprendre de plus en plus vite et son chiffre d affaire croitre continuellement depuis les trois dernières années. Georges Ugeux est docteur en droit et licencié en Sciences Economiques de l Université Catholique de Louvain en Belgique. Banquier depuis plus de 40 ans, il est passé par des institutions telles que la Société Générale en France, Morgan Stanley à Londres, le Fond Européen d Investissement et puis est devenu numéro deux du NYSE en M. Ugeux aura marqué la place financière de Wall Street en développant la cotation des sociétés étrangères au NYSE pour un total d environ 300 entreprises représentant une valeur boursière de près de milliards de dollars américains. Ayant pris conscience des lacunes de Wall Street en matière de relations et de communications, en particulier avec l Asie, il démarre sa société Galileo Global Advisors après avoir quitté le NYSE et utilise sa longue expérience des réseaux d affaires et des partenariats dans ce nouveau projet. Son objectif est de créer un lien durable avec ses clients pour les accompagner dans les différentes transactions qu ils pourraient être amenés à faire sur la place financière de Wall Street. La conférence s est déroulée sous la forme d un échange autour de questions posées par les étudiants du comité PolyFinances auxquelles M. Ugeux a tenté de répondre au regard de son expérience et de sa position de banquier d affaire à New-York. Lorsque l on demande à M. Ugeux quels sont les types d affaires et les secteurs privilégiés par son entreprise, celui-ci répond qu il voit beaucoup d opportunités dans les conglomérats, en particulier asiatiques, tels que Tata, Samsung, etc. Il y en a selon lui de plus en plus dans le monde, notamment en Inde, au Brésil et en Chine où ceux-ci sont en train d exploser. Ce type d organisation pose des problèmes de transmission générationnelle qui doivent être pris en charge avec doigté lors de fusions et acquisitions, en particulier lorsqu une entreprise familiale s ouvre aux marchés financiers. M. Ugeux a évoqué à ce sujet l exemple de Tata, grand groupe indien, présent en conseil, en production d acier, dans l énergie, l hôtellerie ou encore l automobile. Il nous a présenté brièvement les différentes stratégies de diversifications et les enjeux de ces «méga-entreprises» comme par exemple la stabilité, la gestion de la structure du groupe et les transferts de pouvoirs. Il regrette le fait que ce type de conglomérats ne soit pas aussi développé aux États-Unis à cause de l affrontement entre deux écoles : celle des «pures players» qui

27 prônent de se recentrer sur les «core actvities» et les défenseurs de la diversification sectorielle. Malgré une relative prédominance de la première école, de plus en plus d entreprises adoptent des formes assez proches des conglomérats tels qu on peut les voir en Asie. Partant des conglomérats asiatiques nous lui demandons quelles sont les différentes stratégies de développement vers l Asie et l Afrique et en quoi ces zones géographiques sont intéressantes du point de vue de son entreprise. M. Ugeux nous explique qu il gère beaucoup d implantations en Asie via des partenariats avec des entreprises locales, cependant ce type d accords implique une prise de risque de la part de l investisseur ou de l entreprise étrangère. C est pourquoi un grand nombre d investisseurs nord-américain refuse encore d aller s implanter dans ces régions du globe. M. Ugeux conseil à ses clients de s orienter vers des joint-ventures, sortent de «fiançailles» qui permettent de sécuriser en partie l implantation à l étranger. Il ajoute que le processus est similaire à «analyser la piscine, prendre la température, regarder dans tous les sens avant d y plonger complément, le mauvais choix serait d essayer de se baigner en y allant petit à petit depuis le bord». à servir ses clients avec les effectifs actuels. Cependant M. Ugeux n exclut pas d accueillir de nouveaux collaborateurs qui souhaiteraient rejoindre l aventure avec leurs portefeuilles. En effet beaucoup d anciens banquiers d affaires décident de se mettre à leur compte après la crise: souvent des investisseurs solitaires, certains souhaitent rejoindre des petites structures telles que Galileo pour pouvoir retravailler avec des équipes motivées et dynamiques. Concernant les risques, en travaillant beaucoup avec la Chine, Galileo est souvent exposé au risque de fraude et de corruption lors de l évaluation d entreprises. De manière plus générale, Galileo ne possède pas vraiment de risques corporatifs, les seuls risques qu elle a gérés sont les risques relatifs aux contrats avec ses clients et elle possède une grande expérience dans la négociation et la rédaction de ceux-ci. Nous continuons cet entretien en lui demandant quelques conseils vis-à-vis de nos stratégies d investissement et de nous livrer son analyse de l état actuel des marchés financiers. Lorsqu on lui demande vers quels secteurs se tourner, M. Ugeux répond sans hésitation que le Canada est l un des meilleurs pays où investir actuellement. Il conseille de se tourner plutôt vers le secteur de l énergie est en particulier de En ce qui concerne l Afrique, M. Ugeux voit deux éléments majeurs que ses clients considèrent souvent lorsqu il s agit de l Afrique : les ressources naturelles et les services. Les ressources naturelles africaines sont très convoitées par l Asie et les Chinois tout particulièrement, cependant on voit de plus en plus de mutations dans un grand nombre de pays africains qui souhaitent passer de la simple cession de terres à des concessions. Malgré cet appétit asiatique pour l Afrique il y a relativement peu d investissements directs car les marchés financiers restent frileux face à l instabilité et la complexité de certaines situations, notamment politiques, dans cette zone géographique. La suite de notre discussion a porté sur l avenir de l entreprise Galileo Global Advisors et sur les risques que M. Ugeux devait gérer au sein de sa compagnie. Il nous expliqua que son entreprise n a pas réellement vocation à se développer dans un futur proche, son objectif est de continuer 27

28 28 l hydroélectricité. Une suggestion plus exotique serait à ses yeux de s intéresser à la médecine traditionnelle chinoise et à ses opportunités en Occident. Au contraire, lorsqu il évoque les secteurs plus fragiles, il semble essentiel pour lui de quitter l automobile de toute urgence (si ce n est pas déjà fait) et éviter les réseaux sociaux et les médias papier. À bien y réfléchir, des opportunités existent aussi dans l alimentaire. Finalement nous l interrogeons sur quelques questions d économie internationale afin d avoir sa vision des grands enjeux mondiaux en particulier l évolution des relations commerciales avec les pays émergents. Selon M. Ugeux la convergence des niveaux de vie des populations se fera de manière très inégale selon les régions géographiques, elle dépendra avant tout des métiers et spécialisations, et contribuera à faire émerger rapidement une classe moyenne dans les pays asiatiques tout particulièrement. Cette évolution sera accompagnée d une régionalisation des échanges qui, selon lui, est normale et naturelle. La mondialisation n est à son sens pas une uniformisation des cultures et modes de vie, mais la manière dont les populations s approprient des éléments d autres cultures pour les intégrer à la leur. Il clôture cet entretien en nous disant que «La mondialisation n est pas une identité, mais la capacité à traverser les autres cultures avec sa propre identité». Cette discussion avec M. Ugeux a été très instructive elle a permis de faire le lien entre l expérience d un homme ayant œuvré pendant plus de 40 ans dans le monde de la finance et certaines perceptions de jeunes étudiants en ingénierie financière. Beaucoup d éléments originaux et inattendus ont été mentionnés lors de cette conférence : le rôle des conglomérats dans l économie mondiale, les relations d affaires en Asie minée par la corruption ou encore les perturbations liées à l émergence d une classe moyenne en Chine. C est maintenant

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