Zones Non Agricoles. Conditions climatiques. N 2 03 avril 2015

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1 N 2 03 avril 2015 Les acteurs de la filière réalisent des observations pour la rédaction des BSV. Toutefois, afin de compléter ces informations, n'hésitez pas à nous contacter pour nous signaler vos observations de maladies ou ravageurs, mêmes ponctuelles. Celles-ci sont indispensables pour enrichir le bulletin et fiabiliser l'analyse de risque. Ainsi n'hésitez pas à rejoindre le réseau de surveillance du territoire. Contact : FREDON Aquitaine, Séverine Bourda , s.bourda@fredon-aquitaine.org Zones Non Agricoles Conditions climatiques ANIMATEUR FILIERE Avec l'arrivée du printemps, les températures se sont radoucies. Une bonne partie de l'aquitaine a connu des précipitations en mars, qui restent cependant faibles. Cela a tout de même constitué des conditions favorables pour certains champignons. Le développement des bourgeons se poursuit, ce qui ne devrait pas échapper aux défoliateurs précoces (tordeuses, etc.). Les températures en Aquitaine du mois de mars sont conformes aux moyennes sur la période BOURDA Séverine FREDON Aquitaine s.bourda@fredon-aquitaine.org Directeur de publication : Dominique Graciet, Président de la Chambre régionale d'agriculture d'aquitaine Cité mondiale 6, Parvis des Chartrons Bordeaux cedex Tél Fax Supervision : DRAAF / Service Régional de l'alimentation Aquitaine 51, rue Kièser Bordeaux cedex Tél gouv.fr/ 1/9

2 Maladies Volutella buxi sur buis Le champignon Volutella buxi hiverne dans les feuilles des buis. Au printemps, les spores produisent des conidiospores qui sont responsables de la dissémination de la maladie. Les racines sont rapidement atteintes et vient ensuite le dessèchement de la plante qui conduit généralement à sa mort. Les variations de températures et un sol humide sont des conditions favorables au développement du champignon. Symptômes : tâches foncées et roussissement des feuilles. Ces dernières blanchissent jusqu'à devenir transparentes. Par temps humide, des spores de couleur rose clair apparaissent sur la face inférieure des feuilles et peuvent être observées à l œil nu. Les rameaux peuvent noircir (dû à l'apparition de chancres) et leur écorce se décoller. 2/9

3 Analyse de risque : les conditions actuelles sont favorables au champignon et permettent la reprise de son activité. Surveiller les symptômes sur feuilles et rameaux. Mesures prophylactiques : les mesures à employer pour lutter contre ce champignon sont identiques à celles utilisées pour Cylindrocladium buxicola. Pas de taille trop sévère des buis au printemps, et limiter également leur fréquence. La désinfection des outils de taille et de plantation ne doit pas être négligée, car ils peuvent être vecteurs de maladies. Effectuer la taille plutôt en période sèche afin de permettre une bonne cicatrisation. Préférer l'arrosage au pied à celui du feuillage et ramasser les débris de taille. Certaines espèces de buis sont plus sensibles au champignon, comme par exemple Buxus sinica var. insularis, B. sempervirens Suffruticosa, ou encore B.macowanii. V. buxi sur feuilles de B. sempervirens, cité historique Lescar (O.Belghazi, 64) Rhizoctonia solani et Phyllosticta sp. Rhizoctonia solani «Chancre de la tige», est un champignon (très polyphage) qui se situe dans les couches supérieures du sol, dans lesquelles il peut se conserver plusieurs années. Lorsque les conditions deviennent favorables, c'est à dire un excès d'eau et des températures comprises entre 17 et 25 C, il attaque la plante par le collet. Il progresse ensuite vers le tubercule et le système racinaire. Ce dernier est dégradé, ce qui peut nuire gravement aux végétaux atteints. Ces conditions climatiques peuvent également être favorables à Phyllosticta sp., dont les symptômes se retrouvent sur les feuilles. Des tâches jaunâtres ou brunâtres, souvent limitées de noir, apparaissent. Les feuilles finissent par roussir complètement et engendre la mort du végétal. Un cas sur lierre Hedera «Algerian Bellecour», a été détecté dans le secteur de Bordeaux, courant mars Tâches dues à Phyllosticta sp. sur feuilles de lierre (Bruno Dumora, Bordeaux) 3/9

4 Ravageurs Pyrale du buis Cydalima perspectalis Les buis parasités en 2014 portent encore les marques des attaques : les feuilles sont décapées en surface. Des chenilles sont présentes entre les feuilles qu'elles entoilent, ces dernières paraissent alors «collées». En semaine 11, les chenilles étaient encore dans ces abris fabriqués, et en semaine 13, les chenilles en sortie d'hiver ont repris leur activité alimentaire et les nouveaux dégâts sur feuilles sont visibles. Prophylaxie : si l'infestation est détectée précocement, les rameaux et les feuilles attaqués peuvent être coupés et broyés finement ou incinérés en conteneur fermé. En début d'attaque, l'élimination manuelle des chenilles peut limiter les premiers dégâts directs. C'est pourquoi l'observation visuelle des sujets est cruciale pour détecter les symptômes. Si les buis sont trop infestés, l'arrachage complet reste la meilleure solution permettant de limiter la propagation du ravageur. Bio-contrôle : les papillons (forme adulte de la Pyrale) émergeront en mai, il sera donc possible d'effectuer un piégeage à l'aide d'une phéromone spécifique qui attire les mâles. Cela permettra de limiter la rencontre des adultes et la reproduction (donc l'apparition de nouvelles chenilles) mais aussi d'avoir une meilleure vision de la dynamique de la population pour ainsi adapter les moyens de gestion mis en œuvre. Pour suivre la dynamique des populations, installer vos pièges dans les prochains jours. Dans le cadre de la surveillance biologique de territoire, des pièges sont positionnés en Aquitaine. Le prochain BSV fera le point sur le réseau de piégeage et l'évolution des vols des papillons. Larve de pyrale du buis et dégâts sur feuille Larves de pyrale et feuilles de buis encollées (S.Bourda) Analyse de risque : les chenilles sortent de leur cocon hivernal et reprennent leur activité. Elles s'alimentent de l'épiderme des feuilles voire des rameaux. Les feuilles des années précédentes affichent déjà des dégâts mais les pousses de l'année sont pour le moment épargnées. Surveiller leur activité au sein du feuillage. Mineuse du marronnier Cameraria ohridella Une fiche sur la biologie et les généralités concernant cet insecte est disponible sur le lien suivant : L'émergence des papillons est imminente (début avril). Ils seront alors visibles sur les troncs. Chaque papillon est directement issu d'une forme nymphale qui a passé la saison défavorable à l'intérieur d'une mine d'une feuille de Les mâles apparaissent les premiers et attendent les femelles sur le tronc, où a lieu la reproduction. La pose des pièges comme technique de contrôle pour abaisser les populations a été effectuée cette semaine (semaine 14). La densité des pièges est de 6 à 8 par ha pour les parcs, jardins ou plantations à faible densité et d'un piège par bosquet d'arbres isolé. La hauteur de pose conseillée dans le houppier est de 2,5 mètres, à proximité du tronc. La première génération est importante car elle va engendrer toutes les autres, généralement 3. 4/9

5 Mineuse du marronnier sur tronc, taille : 3 à 5 mm (INRA, I.Tosevski) Dégâts de mineuse sur feuilles (INRA, I.Tosevski) Analyse de risque : lorsque les mineuses émergent (adultes:papillons), la reproduction a lieu au niveau des troncs. Peu de temps après, les femelles pondent plusieurs dizaines d œufs sur la face supérieure des nervures. Les dégâts sont provoqués par les chenilles qui pénètrent dans les feuilles et qui forment des petites galeries allongées. Les mineuses ne sont, pour le moment, pas observées sur les troncs. Le radoucissement des températures (notamment nocturnes), devrait être favorable à la migration des adultes vers le tronc et à leur accouplement. Prophylaxie : la méthode la moins coûteuse pour diminuer les populations est le ramassage et l'élimination des feuilles tombées au sol (avant l'émergence des papillons). Un ramassage minutieux des feuilles sous l'arbre ainsi que dans les zones à proximité des marronniers, permet d'éliminer l'insecte qui hiverne dans ces dernières. Cela pourra limiter les dégâts la saison suivante. Tigre du platane Corythuca ciliata Les tigres se trouvaient encore à l'abri sous l'écorce semaine 11. Ils débuteront leur migration très prochainement. Ils vont alors quitter progressivement les rhytidomes sous lesquels ils s'abritaient et se déplacer le long du tronc. Les jeunes feuilles leur serviront de nourriture. Les femelles pondent ensuite le long des nervures des feuilles. Un comptage des tigres sous l'écorce a été effectué sur les 3 sites de référence afin de quantifier les populations hivernantes du ravageur. Plusieurs arbres au sein des parcs ont fait l'objet de l'observation, une moyenne a ensuite été calculée. La moyenne de tigres observés sous l'écorce des platanes ne dépasse pas la valeur seuil qui est fixée à 70 tigres/dm2 d'écorce (de 0 à 63 tigres/dm2 ont pu être observés sur l'ensemble des arbres qui ont fait l'objet du suivi de comptage). Les risques de nuisances estivales restent limités. Il sera toutefois nécessaire au mois de juillet, de pratiquer l'estimation de surface foliaire dépigmentée. 5/9

6 Tigres sous écorce de platane (S.Bourda) Biocontrôle : un programme de lutte biologique au moyen d'un nématode (Steneirnema sp.) et d'un chrysope (Chrysoperla lucasina) permet de maintenir la ravageur à un niveau acceptable. L'application du nématode doit s'effectuer sur le tronc dès que les adultes débutent leur migration. Cette dernière étant imminente, la période d'application est proche. Cynips du châtaignier Dryocosmus kuriphilus Une fiche sur la biologie et les généralités concernant cet insecte est disponible sur le lien suivant : Au printemps, des galles peuvent être visibles au niveau des nervures. Un signalement d'attaque a été fait en mars 2015, par un particulier sur la commune du Bouscat (Gironde). Analyse de risque : les attaques de cet insecte provoquent une diminution de la croissance des rameaux, des feuilles et de la fructification. Dans certains cas, des sujets sévèrement touchés peuvent dépérir sous la pression du ravageur. Bio-contrôle : un moyen biologique avec Torymus sinensis permet de lutter contre le cynips du châtaignier. Cette petite guêpe est lâchée au printemps lorsque les feuilles sont apparentes. Les femelles pondent des œufs dans les galles, ce qui conduit à leur destruction. Galles de Cynips (C.Rapaport) Cynips adulte sur une feuille de châtaignier (Beat Wermelinger / WSL) 6/9

7 Les Tordeuses et Géométrides Tordeuses Les tordeuses sont des Lépidoptères qui touchent de nombreux végétaux. Les femelles déposent leurs œufs sur la face supérieure des feuilles, où ils passent l'hiver. Les larves deviennent actives au printemps, dès que les tissus verts apparaissent. Elles se nourrissent en s'attaquant aux jeunes feuilles en développement et aux bourgeons. Chenille de tordeuse verte sur feuille de chêne (L. -M. Nagelei)sein, DSF) Géométrides Les géométrides font également partie de la famille des Lépidoptères. Les adultes apparaissent dès les premiers froids. Les femelles grimpent le long des troncs jusqu'au houppier, où elles sont rejointes par les mâles. Elles pondent à la fin de l'automne jusqu'en janvier dans le houppier et sur l'écorce des rameaux très fins. Au début du printemps (fin mars à début avril), l'éclosion des larves a lieu au moment du débourrement des arbres. Les larves rejoignent les bourgeons qu'elles vont pénétrer, et se nourrissent du jeune feuillage. Elles entrent ensuite en diapause jusqu'en automne (pendu à un fil de soie dans la litière), puis un nouveau cycle recommence. Dégâts de géométrides (L. -M. Nagelei)sein, DSF) Chenille de géométride sur chêne (L. -M. Nagelei)sein, DSF) Analyse de risque : avec l'arrivée du printemps, les larves vont reprendre leur activité. Elles vont alors se diriger vers les bourgeons dans lesquels elles pénètrent et s'alimentent. Seule une observation attentive permet de déceler la présence des chenilles et de distinguer un dégât de défoliation. La défoliation engendrée par les larves de tordeuses et de géométrides peut réduire l'activité photosynthétique de l'arbre, une réduction de croissance et un affaiblissement. Processionnaire du pin Thaumetopoea pitycampa Mi-mars, des processions étaient observables dans le secteur de Bordeaux. D'importants dégâts ont également été signalés à Lescar (Pyrénées Atlantiques). De nombreuses processions sont encore en cours dans certains secteurs. La plupart des chenilles sont néanmoins déjà enfouies dans le sol pour leur phase de diapause. Analyse de risque : pour les conifères : les dégâts foliaires sont observés localement et peuvent être importants. Les futures repousses permettront aux arbres de retrouver un aspect esthétique satisfaisant. pour le public et les animaux : le risque d'exposition des chenilles au public reste très élevé dans les endroits où les processions sont encore en cours. Ne jamais toucher des chenilles de processionnaires, ni même les nids (même vides) à mains nues. Le risque pour le public et les animaux de compagnie sera beaucoup moins important lorsque la totalité des chenilles auront rejoint leur lieu d'enfouissement. 7/9

8 Chenille processionnaire du pin Procession de chenilles au sol (S.Bourda, Parc Bordelais) Forte attaque de chenilles processionnaires sur cèdre (O.Belghazi, janvier 2015, Lescar 64) 8/9

9 Ce qu il faut retenir Maladies Volutella buxi : Pas de tailles trop sévères, surveiller l'apparition des symptômes sur les feuilles. Ravageurs Pyrale du buis : l'activité des chenilles va être au maximum ; surveiller les dégâts sur les pousses de l'année. Biocontrôle envisagé en cas d'attaques sévères. Mineuse du marronnier : les adultes vont commencer leur migration vers le tronc pour la reproduction. Cynips du châtaignier : surveiller les bourgeons et les nervures des feuilles afin de détecter l'apparition de galles. Processionnaire du pin : le risque d'exposition (aux urtications) reste élevé ; la plupart des processions est achevée et les chenilles enfouies dans le sol. Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal d'aquitaine Zones non agricoles sont les collectivités d'aquitaine, des particuliers qui font ponctuellement des signalements, le Pôle santé des forêts (SRAL), les entreprises PM Paysages, 5D24, Patrick Loubon Paysagiste, Entomoremedium et le laboratoire départemental d'analyse du Conseil général de la Gironde (LDA). Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire). " Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l appui financier de l Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ". 9/9

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