Géovisualisations 3D du secteur de Champagneux Descriptif du modèle 3D Novembre 2013 F. Jacquinod

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1 Géovisualisations 3D du secteur de Champagneux Descriptif du modèle 3D Novembre 2013 F. Jacquinod Objet : Description du processus de modélisation qui a permis la production de géovisualisations 3D sur le secteur de Lucey à Saint-Genix-sur-Guiers (Plan de prévention du risque d'inondation (PPRi) du Rhône, partie Savoie Sud1). 1. Construction de la géovisualisation 3D La géovisualisation 3D produite dans le cadre de l'élaboration du PPRi Rhône couvre les six communes concernées par le PPRi. Elle est réalisée à partir de bases de données géoréférencées, selon un processus expliqué de manière générique dans le document suivant : Poster réalisé fin 2010 pour expliquer la production de géovisualisations 3D aux riverains, élus et praticiens lors d'une rencontre du volet «inondations» du Plan Rhône F. Jacquinod et C. Bessenay, 2010 Le poster montre les étapes de production du modèle, qui est construit sur la base d'un socle 3D, socle composé d'une représentation de la topographie en trois dimensions, sur laquelle est plaquée une image aérienne (orthophotographie) : 1 1/6

2 1. Les données numériques décrivant le relief sont d'abord modélisées en volume pour constituer un «socle» en trois dimensions 2. Les images aériennes géoréférencées sont ensuite plaquées sur ce «socle», et permettent de donner une description de l'occupation du sol (bâtiments, routes, parcelles, etc.) à la date de la prise de vue aérienne Construction d'un «socle» servant de base à la géovisualisation 3D, à partir de bases de données géoréférencées (IGN) Une représentation schématique des bâtiments est ensuite ajoutée, réalisée à partir des emprises au sol des bâtiments, extrudées à l'aide de la hauteur en mètres des bâtiments, telle qu'elle est fournie dans la BD TOPO de l'ign2, ce qui crée des blocs sans toits, comme le montre cet extrait du poster présenté ci-dessus : Ensuite sont ajoutées des informations complémentaires (zones inondables, ouvrages hydrauliques, toponymes, bâtiments publics vulnérables, etc.), issues d'autres bases de données ou créées par la DDT 73 pour permettre le repérage dans la géovisualisation 3D et améliorer la compréhension des zonages représentés. L'image suivante montre un des résultats obtenus, une fois qu'on été ajoutés les zonages inondables sur la modélisation décrite ci-dessus. Les toits des bâtiments sont des toits génériques, générés de manière automatiques à partir de la surface du toit et d'une hauteur arbitraire, ils ne sont donc pas issus d'une base de données ou de levés sur site. Cela permet de donner une représentation schématique du territoire. 2 Le mode de constitution de la BD TOPO et de sa couche bâtie est décrit dans la documentation mise à disposition par l'ign sur son site 2/6

3 2. Bases de données utilisées et précautions d'emploi Plusieurs bases de données différentes ont été utilisées pour réaliser la géovisualisation 3D. Ces bases de données ont des caractéristiques et des précisions différentes, il faut donc prendre ce facteur en compte dans la lecture qui peut être faite des vues 3D. De manière générale, les données suivantes ont été utilisées : Données topographiques -sur les zones inondables (le lit mineur du Rhône + le lit majeur), Base de données topographique (BDT) Rhône, qui fournit un modèle numérique de terrain raster à 2 mètres de résolution (et de précision altimétrique inférieure à 20 cm). - en dehors du lit majeur, BD TOPO de l'ign, qui fournit un modèle numérique de terrain raster à 25 mètres de résolution, et de précision bien inférieure (les MNT IGN sont peu précis en zone de montagne, dans cette zone, la précision annoncée par l'ign est d'environ 5 mètres). Les deux bases de données ont été assemblées sans aucune modification des données (afin de ne pas générer des données dont la précision aurait été difficile à évaluer étant donné la (grande) différence de précision entre les deux bases de données). En dehors de la zone inondable, les données altimétriques ne sont donc pas très précises et ne servent qu'à représenter le paysage à des fins de repérage. Sur les zones de raccords entre les deux bases de données, il peut y avoir des artefacts assez importants, visibles par exemple sur la vue qui suit : 3/6

4 Orthophotographie : BD ORTHO IGN (résolution 50 cm) Bâtiments - couche bâtie de la BD TOPO de l'ign, datant de 2009, mise à jour par la DDT 73 qui avait repéré certains bâtiments n'y figurant pas. La précision annoncée par l'ign pour cette donnée est de 1,5 mètres en planimétrie et d'1 mètre en altimétrie. - La représentation des bâtiments est réalisée par extrusion, comme expliqué plus haut. Ensuite, des toits génériques oranges ont été réalisés sur les bâtiments autres qu'industriels, qui ont été représentés avec des toits plats gris (dont les hangars agricoles les plus importants, repérés par l'ign, cf. image suivante image A). Enfin les bâtiments publics situés en zone inondable ont été signalés sur la commune de Yenne par des toits oranges foncés (cf image suivante image B). Image A. Représentation des bâtiments industriels/hangars agricoles avec des toits plats gris Image B. Représentation des bâtiments publics avec des toits en orange foncés 4/6

5 Aléa (zones inondables) : représentation de l'aléa pris pour référence dans le PPRi à l'aide de zonages de différentes couleurs, selon la casse de hauteur d'eau concernée (bleu clair pour une hauteur d'eau inférieure à 50cm, bleu «moyen» pour les hauteurs d'eau entre 50 cm et 1 mètre, et bleu foncé pour les hauteurs supérieures à 1 mètre. L'image suivante montre l'affichage de l'aléa selon ces trois couleurs : Les zones inondables sont affichées en transparence afin que les éléments figurés à l'aide de l'orthophotographie restent visibles. En conséquence, les teintes de bleu perçues peuvent varier selon les zones (par exemple les zones de végétation foncent le bleu de l'aléa). Des zonages inondables indicatifs ont été représentés en rive droite du Rhône, à partir de données hydrauliques brutes, afin de signaler la présence des débordements dans le département limitrophe. Ces zonages n'ont pas fait l'objet d'études approfondies et ne sont en aucun cas des zonages r églementaires. Il sont représentés avec la même symbologie, mais avec une transparence plus importante (cf. image suivante). 5/6

6 Ouvrages hydrauliques : représentés à partir des données de la BDT Rhône, données reprises et complétées par la DDT 73. Les ouvrages sont représentés par des lignes blanches, comme on le voit dans l'image qui suit : Toponymes : représentés sous formes d'étiquettes (textes en blanc) à partir des données de la BD TOPO de l'ign. Limites communales : afin de ne pas surcharger la représentation, les limites de communes n'ont pas été affichées, mais simplement représentées par un court trait jaune placé en fonction de la trajectoire suivie. Le changement de commune au fur et à mesure du survol est signalé par des panneaux séparés par ce trait jaune, comme dans l'image suivante qui montre l'arrivée sur la commune de Champagneux : 6/6