Et on parlait d'ebola

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1 Et on parlait d'ebola Le virus Ebola est un virus (famille des filoviridés-filovirus : fièvre sévère, (maladie à virus Ebola ou FHV pour fièvre hémorragique virale). Très virulent, le virus Ebola peut provoquer la mort. Maladie très grave, contagieuse, une des maladies les plus virulentes au monde. Pas de traitement, ni vaccin homologué pour prévenir cette fièvre hémorragique à virus Ebola. Des soins pour lutter contre les symptômes provoqués par la maladie et d aider le malade à survivre à l infection. Il existe quelques cas de guérison suite à l'administration d'un traitement non autorisé, ce qui soulève beaucoup d espoir. Les chercheurs travaillent également à l'élaboration d'un virus pour lutter contre cette maladie grave. Le virus Ebola peut sévir en toutes saisons et peut toucher n'importe quelle personne, hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes. Les spécialistes ne savent pas pourquoi certaines personnes survivent et d'autres non. Les personnes guéries peuvent transmettre le virus jusqu'à 7 semaines après leur guérison. Les personnes décédées peuvent elles aussi transmettre la maladie. Les porteurs du virus Ebola sont les chauves-souris. Elles peuvent transmettre ce virus à d autres animaux, comme par exemple les singes. Les hommes peuvent être contaminés via ces animaux (contact avec leur sang, en mangeant leur viande, etc). Ensuite, la transmission pendant les épidémies se fait entre humains., le virus se transmet d'homme à homme par contact direct (par la salive, le sang, l'urine, les selles, le sperme, les vomissements ou des vêtements souillés) ou par des aiguilles contaminées lors des soins médicaux. Les transmissions ne se produisent pas par les voies aériennes.

2 Les foyers des épidémies sont situés en Afrique. Le virus Ebola a été découvert en 1976 au bord de la rivière du même nom, dans l'ex-zaïre (désormais République Démocratique du Congo). Il en existe cinq formes : Bundibugyo, Côte d Ivoire, Reston, Soudan et Zaïre. Cette dernière est la forme qui frappe l'afrique en La première épidémie de 1976 a tué 431 personnes. Puis les épidémies se sont succédées. Celle de 2014, qui semble être l'épidémie la plus grave, a démarré en février et a déjà tué plus de 2000 personnes 7 mois plus tard. A chaque épidémie, le virus Ebola touche un nombre différent de personnes, et le pourcentage de décès chez les personnes contaminées varie selon l épidémie. Selon l OMS, l épidémie de 2014 observerait un taux de décès de 54 % environ. La fièvre hémorragique virale due au virus Ebola est difficile à diagnostiquer. D'abord parce que les premiers symptômes peuvent s'apparenter à d'autres maladies comme la malaria, ou paludisme, ou le choléra, ou des toxi-intoxications alimentaires. Ensuite parce qu'il est quasiment impossible de réaliser des tests sanguins dans les régions concernées, car il n existe pas de laboratoire de haute sécurité sur le terrain. La présence du virus Ebola est en effet affirmée suite à différents tests sanguins comme le test Elisa. Il est donc très important de savoir si la personne a été au contact d une personne infectée par le virus Ebola dans les trois semaines précédentes ou bien si elle a participé à un enterrement en touchant la personne décédée dans les trois semaines précédentes. Des chercheurs japonais auraient récemment mis au point un test de dépistage plus rapide et moins coûteux : un processus qui donnerait un résultat en une demi-heure, mais qui n est pas encore disponible. Le virus Ebola provoque des fièvres. La maladie peut évoluer en jaunisse, délires, convulsions, hémorragie sévère, coma.

3 Les personnes qui se remettent de la maladie due au virus Ebola sont porteurs du virus durant des semaines suivant leur infection et peuvent donc, bien que guéris, contaminer leurs proches. De plus, les personnes infectées sont d'autant plus contagieuses que leur maladie s'aggrave. Les personnes infectées ne sont contagieuses qu'à l'apparition des premiers symptômes - il existe en effet une période d'incubation (période entre l'arrivée du virus dans l'organisme et les premiers signes de la maladie) de plusieurs jours (entre 2 et 21). Après la guérison, une personne peut encore être contagieuse pendant 7 semaines. Les personnes infectées sont encore contagieuses après leur décès. Les infections lors des rites funéraires sont d'ailleurs fréquentes. Le personnel médical risque aussi d'être infecté s'il n'utilise pas des équipements de protection adaptées : gants, blouses, bottes, masques, lunettes. Les symptômes : Une fois la transmission du virus effectuée, il existe une phase où la personne contaminée ne présente aucun signe. On appelle cela la phase silencieuse, et cette dernière dure entre 2 et 21 jours. Pendant cette période, il est impossible de détecter le virus dans le sang car il est en trop faible quantité, et l on ne peut pas soigner la personne. Ensuite, les premiers principaux symptômes de la maladie à virus Ebola apparaissent. Les cinq symptômes les plus nets sont : L apparition brutale d'une fièvre intense, accompagnée de frissons; Une diarrhée; Des vomissements; Une fatigue extrêmement intense; Une perte d appétit importante (anorexie). D autres signes peuvent être présents : maux de tête; douleurs musculaires; douleurs articulaires;

4 faiblesses; irritation de la gorge; douleurs abdominales; Et en cas d aggravation : toux; éruption cutanée; douleurs thoraciques; yeux rouges; insuffisance rénale et hépatique; hémorragies internes et externes. Les personnes au contact de viandes contaminées comme celle dite "de brousse" (chasseur, dépeceur, boucher, cuisinière) peuvent aussi présenter un risque. Ces personnes peuvent d'ailleurs être le point de départ d une épidémie. La prévention : La prévention passe par l'évitement du virus Ebola. Il est conseillé de ne pas se rendre dans les villes où une épidémie sévit. Pour les personnes résidant en zone d épidémie, certains conseils prévalent : Se laver les mains régulièrement à l eau et au savon, Eviter d'être en contact avec des personnes malades, qui doivent être mis en quarantaine. Il ne faut pas toucher, embrasser ou même laver une personne malade. Les soignants doivent porter blouses, gants, masques et lunettes. Et ne pas réutiliser les seringues. Une attention particulière doit être portée lors des rites funéraires puisque les personnes décédées sont encore porteuses du virus et peuvent être contagieux. Apprendre à ne pas porter sa main à sa bouche ou à ses yeux, portes d entrées du virus. Porter des gants et vêtements de protection pour manipuler les animaux malades et leur chair. Rester vigilants chez les malades guéris qui peuvent encore transmettre le virus pendant 7 semaines. Ils doivent éviter les relations sexuelles pendant ce temps ou utiliser un préservatif. Les chercheurs avancent sur un vaccin contre le virus Ebola mais ce dernier, prometteur, n'est pas encore disponible. Les traitements : Il n'existe pas de traitement efficace pouvant guérir la fièvre Ebola. Les soins qui peuvent être faits consistent donc à soulager les symptômes et augmenter les chances d une personne atteinte de survivre à la maladie. On parle dans ce cas de soins symptomatiques : maintenir une tension artérielle convenable,

5 lutter contre les pertes sanguines, fournir de l'oxygène si nécessaire, réhydrater... Souvent déshydratés, les malades ont en effet besoin d'une réhydratation. Quelques rares cas de guérison suite à l'administration d'un traitement expérimental ont été relatés. Ainsi, un britannique contaminé en Sierra Leone a été soigné à Londres avec le ZMapp, traitement en développement, et serait guéri après 10 jours de traitement. Deux américains ont également bénéficié de ce traitement encore expérimental qui n'est pas disponible pour les populations concernées par cette épidémie. Début septembre 2014, l'oms a soumis à des experts une liste de 8 traitements et de 2 vaccins à développer (les premiers essais sur les hommes ont d'ailleurs été avancés pour l'un des deux vaccins). Une étude récemment publiée dans Nature Medicine, a suggéré l'efficacité d'un vaccin expérimental sur les singes. Le virus peut faire peur car il provoque des épidémies qui peuvent s étendre et sont difficiles à contrôler dans les zones où les populations ne sont pas suffisamment informées sur les précautions à prendre et où le système de santé peut parfois être défaillant. Heureusement, ce virus ne se transmet pas par voie aérienne, mais par contact direct. L eau de javel 5,25 % diluée à 10 % pendant 10 minutes détruit le virus sur les surfaces contaminées. De même la chaleur à 60 % pendant 30 à 60 minutes ou par ébullition pendant 5 minutes. OMS : INVS : Mayo Clinic : Fiche Ebola virus and Marburg CDC :

6 Ebola : la catastrophe Chère lectrice, cher lecteur, J'aurais préféré ne pas avoir à l'annoncer un jour. Mais, malheureusement, il se confirme que j'ai eu raison au sujet d'ebola. Une étude réalisée par des chercheurs de Harvard vient de tomber dans la grande revue médicale Plos One. Elle confirme ce que je vous disais le 27 août dernier [1], à savoir que les mesures de mise en quarantaine des populations en Afrique pour, en principe, éviter la propagation du virus Ebola, sont en train de créer une catastrophe, avec une «hausse exponentielle des cas détectés» [2]. C'est donc pire encore que ce que je craignais. Confinées chez elles par la répression gouvernementale, plus mal nourries encore que d'habitude et victimes de l'hygiène qui se dégrade, des milliers de personnes ont attrapé le virus Ebola par la faute de mesures absurdes prises sous la pression de la «communauté internationale» : «Les chercheurs notent une hausse exponentielle des cas détectés au Libéria et en Guinée pendant le mois d août, alors même que ces pays mettaient en place des mesures drastiques de mise en quarantaine de la population. Selon l étude, le confinement de la population à domicile aurait en réalité aggravé la situation. Dans les zones concernées, les conditions de vie et l hygiène se seraient très fortement dégradées, accélérant la transmission du virus entre les habitants. [3]»

7 Et encore ne comptent-ils pas tous les décès dûs aux maladies «habituelles» en Afrique, à savoir le choléra, le paludisme, la malnutrition, qui se sont forcément aggravées elles aussi. Bref, cette fois, elle a du sang sur les mains, cette communauté internationale qui, des auditoriums cinq étoiles de New York, Genève et Paris, lance sans cesse des appels à faire «quelque chose» en l'occurrence n'importe quoi. Des milliers de personnes ont déjà attrapé Ebola à cause d'elle. Si vous avez le cœur bien accroché Si vous avez le cœur bien accroché, vous pouvez regarder ce diaporama du photojournaliste John Moore qui permet de réaliser quelles sont les conditions de vie dans les centres de quarantaine : Et le pire, c'est que ces mesures criminelles, loin d'être remises en cause, sont actuellement en train d'être généralisées!!! Hier, la Sierra Leone a annoncé la mise en quarantaine de ses 6 millions d habitants exactement l'inverse de ce qu'il faut faire!! Mais qui ose le dire??? Une voix crie dans le désert note tout de même qu'une organisation (une) a enfin repris les mises en garde que nous avons formulées il y a un mois : il s'agit de l'association Action Contre la Faim (ACF) qui a diffusé un communiqué dans lequel elle rappelle : «Par le passé, pour d'autres crises épidémiques comme celles du choléra ou de la peste, l'expérience a montré que les mesures de quarantaine et les embargos pour empêcher la circulation des personnes et des marchandises

8 étaient non seulement inutiles mais créaient des conditions favorables à des crises socioéconomiques majeures [4]». Explosion de l'épidémie? Si les organisations internationales continuent leurs stupidités (le mot est gentil), des centaines de milliers de personnes pourraient à terme être touchées par Ebola, et non plus comme le prédisait l'organisation Mondiale de la Santé (OMS) il y a à peine un mois. Selon un article publié début septembre dans Science par le physicien Alessandro Vespignani, le nombre de malades pourrait atteindre les avant le 24 septembre, et des centaines de milliers dans les mois suivants, prédisait-il [5]. Personnellement, je suis de plus en plus inquiet. Bien à vous, Jean-Marc Dupuis PS : La lettre sur Ebola et le chlorure de magnésium écrite par notre chroniqueur Pierre Lance d'alternatif Bien-Être (et que je vous ai transmise jeudi dernier) a fait bondir au plafond l'expert en nutrition Thierry Souccar, qui constitue chaque mois pour nous un précieux «Dossier de Santé & Nutrition». Thierry Souccar n'a pas perdu de temps pour lui répondre vigoureusement (voir lien ci-dessous). Le nœud du problème est l'absence d'études médicales fiables et de grande ampleur sur le chlorure de magnésium, comme le notent Thierry Souccar et Pierre Lance. Mais vous? Avez-vous déjà pris du chlorure de magnésium pour soigner une infection virale? Si oui, dites le moi! Et surtout, cela a-t-il été efficace? Vous pouvez répondre directement à ce message. C'est aussi pour ce partage d'expériences que Santé Nature

9 Innovation existe! Bien à vous, Jean-Marc Dupuis Lien vers la réponse de Thierry Souccar. 11 octobre 2014 : Ebola: trois vaccins russes prêts d'ici à six mois La Russie pourra fournir trois vaccins contre le virus Ebola d'ici à six mois, a assuré samedi la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, alors que l'épidémie a déjà fait plus de morts selon l'organisation mondiale de la santé. "Nous avons créé trois vaccins (...) et nous pensons qu'ils seront prêts dans les six prochains mois", a indiqué la ministre russe à la télévision selon l'agence de presse Ria Novosti. "L'un est déjà prêt pour un essai clinique", a-t-elle ajouté, précisant que l'un des vaccins avait été créé à partir d'une souche inactive du virus. L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola partie de Guinée fin décembre 2013 avait fait morts au 8 octobre, selon le dernier bilan de l'organisation mondiale de la santé (OMS). Au total, personnes ont été infectées dans sept pays. Alors que la panoplie des médicaments antiviraux expérimentaux s'étoffe, l'oms a fait état de deux vaccins "prometteurs": l'un développé par la firme britannique GSK (GlaxoSmithKline) et l'autre développé par l'agence de santé publique du Canada à Winnipeg, dont la licence de commercialisation est détenue par la société américaine NewLink Genetics. Des essais cliniques du vaccin de la firme GSK ont récemment débuté au Mali, pays africain limitrophe de la Guinée. L'OMS espère de premiers résultats des essais sur ces deux vaccins en novembre-décembre et le début d'essais

10 de phase 2 (permettant d'évaluer l'efficacité du vaccin) dans les pays touchés dès janvier-février. Le virus Ebola se manifeste notamment par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% et il n'existe pas de vaccin homologué. Il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. La Russie, qui n'a fait état d'aucun cas d'infection sur son territoire, a envoyé fin août une équipe de virologues et un laboratoire mobile pour aider à lutter contre l'épidémie en Guinée. Source : msn santé & forme

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