LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE FRAPPE FORT POUR RELANCER L ACTIVITE EN ZONE EURO. prochainement et à la marche vers l union bancaire.

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1 La Banque centrale européenne (BCE), dont les initiatives ont d ores et déjà permis de sauver la zone euro, ne cesse d adopter de nouvelles mesures de politique monétaire pour relancer la croissance. Celles du 4 septembre dernier relèvent à la fois de l ordre des prix, baisse de l ensemble du corridor des taux directeurs, et de l ordre des quantités avec comme point de visée le gonflement de la taille du bilan de la Banque centrale, via des opérations de TLTRO et l achat d ABS, actifs de titrisation des crédits. Cet accompagnement monétaire a pour objet de contrer la phase de récession dans laquelle glisse la zone euro et de dynamiser le crédit au secteur privé. La BCE, soucieuse d ancrer les anticipations d inflation au voisinage du seuil de 2 %, a mis aussi toutes ses forces pour éviter la déflation. Toutefois, plusieurs étapes seront à franchir pour atteindre ces résultats. La première tient à la mise en œuvre effective des mesures précédentes et à l ampleur du recours à ces nouveaux outils par les établissements financiers. La seconde est liée aux développements institutionnels, avec notamment les résultats de la revue de la qualité des actifs bancaires attendus LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE FRAPPE FORT POUR RELANCER L ACTIVITE EN ZONE EURO Septembre N 283 L INDICATEUR AVANCE EST PRESENTE DANS UN ENCART JOINT prochainement et à la marche vers l union bancaire. Dans le même temps au plan économique, la croissance mondiale se tempère depuis plus de trois ans, s affichant à 3 % l an, un taux inférieur à la tendance de long terme qui est de 3,5 % l an. Cette régularité masque cependant de fortes divergences d orientation, que ce soit entre les grands groupes d économies ou à l intérieur de ces groupes. Face au rebond du PIB aux Etats-Unis au taux de 4 % l an et à celui de la Chine à 7,6 % l an au second trimestre, le PIB japonais a rechuté et celui de la zone euro a stagné, avec un recul des PIB allemand et italien et une stagnation du PIB français. Le troisième trimestre a commencé sur une note soutenue aux Etats-Unis et en Asie, alors que la zone euro essaie de ranimer une inflation durablement très faible. Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission européenne, est particulièrement attendu sur le volet macro-économique de sa politique. Un plan d investissements publics et privés de 300 milliards d euros en trois ans pourrait aider l Europe, mais l agenda reste chargé, compte tenu d une croissance revue en baisse à 0,8 % en et à 1,3 % en 2015 et d une dette publique qui reste supérieure à 95 % du PIB. Dans cet environnement, la France est prise en tenaille entre un déficit public qui ne baisse pas malgré quelques mesures d économie, une compétitivité qui ne s améliore pas et des entreprises qui ne se remettent pas à investir. La confiance perdue des agents économiques ne se regagnera que lentement. De fait, la croissance ne dépassera pas 0,4 % cette année et 0,8 % l an prochain avec une inflation estimée à 0,7 % en et 1,1 % en La révision des objectifs budgétaires - le retour aux 3 % de déficit public a été reporté à était largement attendue, mais la dérive des comptes publics et l immobilisme de Paris exaspèrent Bruxelles qui exige que les règles européennes soient respectées. La France, qui a confirmé l objectif d un plan de 21 milliards d euros d économies en 2015 sans parvenir à en avoir le contenu, doit clairement spécifier des mesures crédibles pour le réaliser. Certes, si le délai pour ramener le déficit public à 3 % est accordé, la nouvelle Commission européenne en fixera les conditions, en matière d économies et de réformes de compétitivité. La Banque centrale européenne vient de relancer la dépréciation de l euro, en poursuivant une politique monétaire agressive, alors que la Réserve fédérale se prépare à un certain durcissement de la sienne. Néanmoins, les marchés anticipent que les politiques monétaires resteront durablement accommodantes, même si elles prennent des trajectoires différentes. Aux Etats-Unis, la première hausse des taux se rapproche. En zone euro, les injections de liquidités vont reprendre et les marchés n excluent pas qu elles soient suivies d un premier assouplissement quantitatif (quantitative easing) constitué d achats de titres souverains, calqué sur les autres grandes banques centrales, si la situation venait encore à se détériorer en Europe. Auparavant, la crise financière et la fragilité du système bancaire en zone euro ont conduit à une perte d efficacité dans la transmission de la politique monétaire, mais le déploiement des nouveaux outils pourrait s effectuer dans un contexte un peu plus favorable. S il apparaît encore Dossier du mois IMPACT DU PLAN DE RELANCE DU LOGEMENT Source Coe-Rexecode page 6 délicat d évaluer l impact de ces mesures concernant la distribution du crédit, elles ont déjà contribué à une dépréciation du taux de change de la monnaie unique. Depuis un point haut touché en mai à 1 euro pour 1,395 dollar, le taux de change est aujourd hui de 1 euro pour 1,29 dollar. Ce mouvement de dépréciation, qui paraît devoir se poursuivre, pourrait se traduire par un surcroît d inflation importée, mais améliore la compétitivité en zone euro. Conjoncture n 200 Février

2 Environnement international La croissance du PIB mondial a augmenté au rythme de 2,9 % l an au deuxième trimestre. L avance, mesurée en un an, s affiche à 3 %, un rythme inférieur à la tendance longue passée (3,5 % l an). La poursuite du repli des prix des produits de base en dollar n est probablement pas sans lien avec le fléchissement récent de l activité en Chine. Les cours du Brent sont tombés aux alentours de 98 dollars le baril, mais les experts ne croient pas à un effondrement des cours $ / B A R I L B R E N T 95 OCT NOV DEC FEB APR JUN AUG En Chine, si l activité s est renforcée au deuxième trimestre (7,6 % l an), l indice PMI Markit a légèrement fléchi en août, s affichant à 50,2 et la production industrielle, qui progresse de 7 % en un an fin août, est au plus bas depuis Le fléchissement de l activité ne vient pas de la consommation des ménages, mais de la décélération de l investissement en capital fixe (+13,8 % en un an en août) qui a retrouvé son niveau de Aussi Pékin aurait débloqué 500 milliards de yuans (63 milliards d euros) pour réveiller son économie C H I N E : C O M M E R C E E X T E R I E U R E n m i l l i a r d s d e $ US E x p o r t a t i o n s I m p o r t a t i o n s Néanmoins, les exportations ont rebondi, mais avec des importations qui augmentent à peine, la Chine transmet peu son dynamisme au reste du monde. Au Japon, comme prévu, le volume du PIB a rechuté au deuxième trimestre (-6,8 % l an), après sa hausse de 6,1 % l an au premier trimestre, en anticipation de la hausse de trois points à 8 % de la TVA au 1 er avril. L activité devrait se redresser au troisième trimestre. L enquête PMI s est améliorée en août et l indice de confiance des ménages a progressé pour le troisième mois consécutif en juillet, alors que le pouvoir d achat du salaire individuel qui accentue son recul pèse sur la consommation des ménages. Les prix à la consommation n ont augmenté que de 0,1 % en juillet et de 3,4 % en glissement annuel. La politique ultra accommodante de la Banque du Japon pourrait être prolongée au-delà du 31 décembre prochain. Par ailleurs, la politique budgétaire pourrait redevenir accommodante avec la perspective des prochaines élections législatives en Aux Etats-Unis, le PIB en volume a rebondi au taux de 4,2 % l an, après un recul de 2,1 % l an au premier trimestre. La forte contribution des stocks à l activité a été corrigée à la baisse et l investissement productif à la hausse. La demande finale des ménages et des entreprises est solidement orientée à la hausse. La croissance de l activité économique est restée soutenue au début du troisième trimestre, ce qui contribue à expliquer le renforcement du dollar. L indice ISM manufacturier a poursuivi son rebond en août à 59, mais l activité industrielle s est tassée de 0,1 % en août I N D I C E S I S M E n q u ê t e a u p r è s d e s d i r e c t e u r s d' a c h a t (%) s e r v i c e s m a n u f a c t u r i e r 2012 Les créations d emplois ont déçu en août à , mais le taux de chômage a baissé à 6,1 % compte tenu de la diminution de la population active disponible. Aussi, l inflation salariale reste modérée proche du rythme de 2 % l an. La Fed ne devrait pas modifier le calendrier de sa politique monétaire. En zone euro, le volume du PIB a quasiment stagné au deuxième trimestre (+0,2 % l an) avec un recul des PIB allemand et italien et une stagnation du PIB français. L indice PMI-Markit composite du mois d août suggère une atonie persistante de l activité ainsi que les enquêtes européennes menées dans l industrie. Le taux d inflation annuel s affiche à seulement 0,3 % en août avec le repli des prix du pétrole. La confiance des ménages reculent de nouveau, même en Allemagne où l emploi progresse et où le chômage reste bas. Les enquêtes IFO, PMI indiquent une activité terne pendant l été. Cependant en Allemagne, la production industrielle, les commandes à l exportation et les exportations ont rebondi en juillet. L excédent commercial est proche des 270 milliards d euros l an. Le Royaume-Uni a connu un rythme de croissance soutenu au deuxième trimestre (+3,4 % l an). Le PIB, dépasse désormais son niveau d avant crise de 0,2 %. L économie est tirée par les services. Malgré la hausse de l emploi et la baisse du taux de chômage à 6,4 %, aucune inflation salariale ne se manifeste. Le gain hebdomadaire moyen est stable durant les trois derniers mois connus jusqu à juin et n a augmenté qu au rythme annuel de 0,8 % l an au premier semestre. Ceci peut s expliquer par un changement de la structure du marché du travail Conjoncture n 283 Septembre

3 Conjoncture française La prévision gouvernementale d une croissance de 1 % en est devenue irréalisable après la stagnation du PIB au deuxième comme au premier trimestre. (en volume) en %* T1 PIB Consommation privée dt produits manufacturés Consommation publique FBCF totale ménages productif adm.publiques Exp. de biens et services Imp. de biens et services 0,1-2,0-2,6 1,8-4,1-10,9-2,9 0,0 2,1 2,6 T2-0,1 2,1 2,1 1,9-4,4-9,4-3,2-1,9 0,2 1,5 *variations trimestrielles au taux annuel (%) T2 T2 0,1 0,1 1,0 1,8-2,5-8,9-0,6-0,4 1,5 2,3 Compte tenu des indices économiques, de la rechute de tous les postes d investissement et de l indicateur avancé du Crédit Mutuel, l hypothèse de croissance retenue pour l économie française en, qui était de 0,6 % en juin dernier, est tombée à 0,4 % en septembre, un taux de croissance inférieur à celui de la zone euro qui est estimé à 0,8 %. En 2015, la croissance du PIB serait de 0,8 % contre 1,3 % en zone euro. Cette stagnation du PIB s explique par celle de la consommation, mais surtout par la chute des dépenses d investissement (-4,4 % l an au deuxième trimestre après -4,1 % au premier). L investissement effectué par les ménages recule désormais depuis dix trimestres consécutifs. Compte tenu de la chute des permis comme des mises en chantier de logements, le repli devrait se poursuivre. La diminution de l investissement des administrations publiques pourrait s amplifier. Du côté de l investissement des sociétés non financières, la dynamique paraît s être inversée. Alors qu il avait progressé au cours des trois derniers trimestres de l année, l investissement productif a enregistré au printemps un second trimestre consécutif de recul. Les chefs d entreprise de l industrie manufacturière, interrogés en juillet, n anticipent qu une progression de 1 % de leurs dépenses d investissement en valeur en, après une baisse de 5 % en. Cette déception sur le front de l investissement productif intervient alors que certaines mesures d allègement des prélèvements sur les entreprises adoptées au cours des derniers mois entrent en action. En revanche, les mesures d allègement des cotisations sociales patronales décidées dans le cadre du pacte de responsabilité n interviendront qu à partir de début Toutefois, l enquête de la Banque de France auprès des établissements de crédit a montré une orientation à la hausse de la demande de crédit de la part des entreprises, notamment des PME, en juillet, et ce pour le deuxième mois consécutif. Par ailleurs, le repli des dépenses des entreprises au premier semestre peut contribuer à expliquer les quelques signes d amélioration de la perception des chefs d entreprise quant à l évolution de leur situation de trésorerie, à l exception du secteur de la construction. A l inverse de l investissement, la hausse des dépenses de consommation au deuxième trimestre a compensé la baisse observée au trimestre précédent. La légère progression des effectifs salariés du secteur marchand intervenue au cours du second trimestre ( postes nets) peut expliquer cette hausse. Ceci n empêche pas la poursuite de la progression du nombre de demandeurs d emploi qui est de fin juillet. M A R C H E D U T R A V A I L E N M I L L I E R S E M P L O I S A L A R I E D E M A N D E S D' E M P L O I Le ralentissement des prix à la consommation qui se prolonge est aussi un élément de soutien de la dépense des ménages. La hausse est de 0,4 % en glissement annuel fin août. L inflation sous-jacente reste aussi limitée à 0,4 %. Le tassement des évolutions de salaire se poursuit en termes nominaux (1,4 % en un an pour les indices du salaire mensuel de base et pour le salaire horaire), mais en termes réels, le pouvoir d achat des indices de salaire progresse d environ 1 %. Le taux de change effectif de l euro a interrompu sa progression depuis le mois de mai. La parité est désormais de 1 euro pour moins de 1,30 dollar. Cette dépréciation va alléger quelque peu la contrainte sur la compétitivité à l exportation. Conjoncture n 283 Septembre - 3 -

4 Changes La devise européenne est tombée à 1,29 dollar, après la décision de la BCE de baisser les taux directeurs, un plus bas depuis juillet. L euro a perdu plus de 7 % depuis son plus haut de mars dernier, aidé par la divergence de politique monétaire avec la Fed euro =... $ P A R I T E E U R O - D O L L A R NOV Le dollar reste ferme vis-à-vis du yen à 107,3 (le 17 septembre) P A R I T E D O L L A R / Y E N 1 $ =...Y e n s 96 OCT NOV DEC FEB APR JUN AUG Le franc suisse, sous pression par rapport au dollar, bénéficie peu de la baisse de l euro. Il reste dans la zone de 1,21 franc suisse pour un euro. La dépréciation de la livre sterling, depuis juillet, due au référendum écossais, devrait avoir un effet positif sur la balance courante lourdement déficitaire. La devise semble cependant se stabiliser M A R C H E D E S C H A N G E S 1 l i v r e =...$ 1.50 OCT NOV DEC FEB APR JUN AUG Les devises émergentes restent exposées au contexte mondial. Les devises des pays exportateurs de produits de base (dollar canadien et australien, rand sud-africain et real brésilien) sont orientées à la baisse. Le rouble russe a abandonné 13 % face au dollar depuis juillet P A R I T E D O L L A R - R O U B L E 1 $ =...r o u b l e s 31 OCT NOV DEC FEB APR JUN AUG Le rouble a également entraîné les devises de ses voisins d Europe de l Est. La couronne tchèque, le forint hongrois, le zloty polonais et le leu roumain ont également chuté. Taux d intérêt % Le symposium de Jackson Hole en août a montré à quel point les politiques monétaires vont devenir divergentes entre les Etats-Unis et la zone euro. La Réserve fédérale (Fed) a maintenu le cap de sa politique monétaire le 17 septembre dernier. Les taux d intérêt seront relevés progressivement au plus tôt à la mi Elle a réduit de 10 milliards de dollars par mois son programme d achats de titres qui est ramené à 15 milliards mensuels. La Banque centrale européenne (BCE), qui s est réunie le 4 septembre dernier, a surpris les marchés, en baissant ses taux directeurs et les taux de dépôts de 10 pb chacun pour les ramener à des niveaux plancher de 0,05 % et -0,20 % et a annoncé dès octobre un troisième programme d achat d obligations sécurisées (covered bonds), mais surtout le lancement d un programme d achat de titrisations (ABS). Par les opérations de TLTRO et des achats d actifs, le bilan de la BCE, actuellement de 2000 milliards d euros, devrait retrouver la taille qu il avait au début 2012, soit 3000 milliards d euros. La Banque du Japon (BoJ), comme attendu, a annoncé qu elle maintenait inchangée sa politique monétaire instaurée en avril et qui se traduit par des rachats d actifs de à milliards de yens par an E n % T A U X D I R E C T E U R S B C E:0,05 % B o J F E D :0,25 % 2012 B o E De son côté, la Banque d Angleterre (BoE) a maintenu son taux directeur à 0,5 %. L absence d inflation salariale et la baisse des tensions sur les marchés Conjoncture n 283 Septembre

5 pourraient conduire à repousser la remontée des taux d intérêt directeurs au-delà de la fin de l année. Un changement de ton est cependant apparu dans les «minutes» retraçant les débats lors de leur réunion du comité de politique monétaire. Le Royaume-Uni pourrait être le premier parmi les économies développées dans leur mouvement de remontée des taux. Après la décision de la BCE de baisser ses taux, l Euribor et l Eonia sont tombés au plus bas. Les taux français et belges sont passés en territoire négatif pour la première fois de leur histoire, rejoignant ainsi six autres pays de la zone. La baisse de l Eonia et le discours très accommodant de la BCE vont ancrer un peu plus à la baisse les taux courts européens. Sur le marché américain, le taux des bons du Trésor à trois mois est stable à 0,02 % (le 17septembre) et le taux à 2 ans est repassé au-dessus de la ligne de 0,5 % E T A T S - U N I S O b l i g a t i o n s d u Tr é s o r NOV 1 0 a n s 2 a n s Les taux des emprunts d Etat à long terme ont cessé de reculer en zone euro. La courbe des taux se repentifie légèrement. Le rebond touche aussi le taux japonais qui s affiche à 0,56 % et plus encore les taux britanniques et américains à respectivement 2,62 % et 2,52 % (le 17 septembre). Les taux sont encore anormalement bas. Le taux allemand a stoppé son recul à 1 % (le 17 septembre). Le taux français s est tendu à 1,41 %. Toutefois, l écart de taux positif entre les taux américains et allemands s accroît O B L I G A T I O N S D' E T A T A 1 0 A N S E c a r t d e t a u x E t a t s - U n i s - A l l e m a g n e 0.6 OCT NOV DEC FEB APR JUN AUG Les taux à 10 ans italien et espagnol se maintiennent sous la barre des 2,5 % à respectivement 2,42 % et 2,30 % E n % E M P R U N T S D' E T A T A 1 0 A N S I t a l i e F r a n c e A l l e m a g n e 0 OCT NOV DEC FEB APR JUN AUG Les taux des emprunts émis par les pays périphériques continuent de refluer. En Grèce comme au Portugal, les taux à dix ans ont baissé respectivement à 5,80 % et à 3,18 % (le 17 septembre). Les marchés boursiers L indice agrégé des quarante-deux places boursières au monde, sur fond de volatilité qui se redresse, se replie. La remontée des taux pèse sur les marchés d actions et les investisseurs commencent peut-être à douter des perspectives de croissance à venir I N D I C E B O U R S I E R M O N D I A L 4 2 P L A C E S ( = ) En d o l l a r NOV L indice S&P, après avoir battu de nouveaux records, dépasse à peine les 2000 points et le Dow Jones reste au-dessus des points. Au Japon, le Nikkei, soutenu par la baisse du yen, progresse légèrement Les investisseurs veulent croire que la BoJ va agir de nouveau compte tenu de la faiblesse de la croissance NOV Conjoncture n 283 Septembre B O U R S E D E N E W - Y O R K S t a n d a r d a n d P o o r ' s- ( = 1 0 0) En Europe, les marchés boursiers, qui ont été focalisés sur les décisions de la Fed et ont redouté également une éventuelle victoire du oui, à l issue du référendum sur l indépendance de l Ecosse, devraient être plus positifs B O U R S E D E P A R I S ( C A C = ) NOV Le CAC 40, après la réunion de la Fed, se situe vers les 4400 points.

6 Le dossier du mois Coe-Rexecode propose quelques premiers commentaires sur l impact du plan de relance du logement sur la croissance économique, sachant qu une modélisation simple de l activité dans la construction en fonction des mises en chantier de logements suggère que, sous l hypothèse favorable que le nombre de mises en chantier se redresse vers un niveau de l ordre de d ici deux à trois ans, le PIB augmenterait de l ordre de 1 point. Le Premier ministre a présenté le vendredi 29 août un «Plan de relance du logement» articulé autour de six priorités et vingt et une mesures qui consistent à libérer le foncier privé, à augmenter l offre de logements neufs intermédiaires et sociaux, à favoriser l acquisition de logements neufs, à améliorer l habitat, à poursuivre la simplification des normes de construction et à simplifier et recentrer les disposition de la loi ALUR. Ce plan devrait être à terme favorable à l investissement et à la croissance. L IMPACT DU PLAN DE RELANCE DU LOGEMENT SUR LA CROISSANCE Source: Coe-Rexecode Le plan présenté par le Premier ministre cherche à répondre à l effondrement de l investissement logement en France. La construction de logement est dans une situation très dégradée. Fin juillet, le nombre de logements mis en chantier au cours des douze derniers mois s établit à , au plus bas depuis décembre Le nombre de mises en chantier cumulé durant les douze derniers mois a reculé de 35 % depuis le pic atteint fin 2007 et de 28 % depuis le pic atteint début Le dispositif Scellier, mis en place au 1 er janvier 2009, a clairement contribué au redressement du début de l année 2010 jusqu à la fin de l année 2011, en accordant une réduction d impôts de 25 % du prix d un logement neuf mis en location pendant neuf ans. Début 2012, le retournement à la baisse a coïncidé avec le taux de réduction d impôts abaissé une première fois de 25 % à 22 %, puis de 22 % à 13 %, provoquant des investissements anticipés à la charnière Dans l attente à la fois de la définition du dispositif Duflot devant succéder au dispositif Scellier et des modalités de mise en œuvre de la loi Alur, le rythme de baisse des mises en chantier de logements neufs s est accentué à l automne Après une brève période de répit mi-, la baisse des mises en chantier a repris à un rythme soutenu à partir de l automne. Pour les mois à venir, les perspectives restent très défavorables. Malgré la faiblesse de l activité, le prix des logements n a pas baissé, avec toutefois des disparités sur le territoire. L offre de logements apparaît insuffisante, notamment en raison des contraintes sur le foncier dans un certain nombre de zones tendues. Conjoncture n 283 Septembre - 6 -

7 Les mesures annoncées par le Premier ministre Sur les vingt et une mesures annoncées, dix-sept peuvent être identifiées comme visant à favoriser l offre, avec toutefois des niveaux d efficacité divers si elles sont effectivement mises en oeuvre. Deux mesures visent clairement à soutenir la demande en améliorant la solvabilité des ménages (allongement de la durée pendant laquelle le remboursement du prêt à taux zéro est différé; application du taux de TVA à 5,5 % pour l accession à la propriété d un logement neuf pour les ménages modestes dans les nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville. En outre, les deux mesures qui visent à soutenir la rénovation énergétique n ont pas de rapport direct avec l offre de logements neufs. Les mesures visant à agir sur l offre sont d efficacité disparate. Trois mesures visent à favoriser la libération du foncier en réduisant la fiscalité sur les cessions de terrains à bâtir. L efficacité de ces mesures reste globalement difficile à déterminer, en particulier parce que dans la loi ALUR, les mesures défavorables (limitation des loyers, GUL) ont pris le pas sur les mesures favorables. De fait, la mise en œuvre des dispositifs Duflot, qui ont succédé au Scellier, à compter du 1 er janvier, n a pas permis d enrayer la baisse des mises en chantier de logements. L expérience a montré que, d une façon générale, les investisseurs réagissent aux incitations fiscales. La perspective du durcissement de la taxation des plus-values immobilières au 1 er février 2012 a provoqué une hausse du nombre des ventes juste avant cette date. Un certains nombres de mesures visent par ailleurs à renforcer la rentabilité de l investissement dans le logement neuf (souplesse sur la durée de location, possibilité de louer aux descendants) y compris en revenant sur certaines dispositions de la loi ALUR (abattement sur les donations, limitation de l encadrement des loyers, réduction du champ de la garantie universelle des loyers). La perspective de l encadrement des loyers a été un facteur puissant de limitation de l offre. Son abandon est une mesure importante de nature à libérer l offre de logements sous réserve qu elle soit crédible et pérenne. Mais le fait, que certaines collectivités locales importantes en soient exonérées, laisse planer un doute qui risque de nuire à la crédibilité de l annonce. Quatre mesures qui concernent la simplification des normes de construction devraient avoir des effets favorables, mais les mesures relatives aux permis de construire ne sont pas précisées. Il conviendrait sans doute d en augmenter nettement l ampleur. Enfin trois mesures concernent la construction de logements à loyer intermédiaire et social (intervention exceptionnelle de l Etat et du groupe Caisse des Dépôts, pénalités renforcées de la loi SRU). L efficacité de ces dispositifs reste encore conditionnée à la disponibilité du foncier, sachant que le potentiel de financement, notamment à travers les encours de livret A, n est pas en cause. Le problème du marché de l immobilier français est un problème d offre, et notamment de foncier, avec une forte disparité territoriale. Aussi, les mesures les plus favorables sont celles sur le foncier même s il est difficile de quantifier leurs effets potentiels. Le renforcement des incitations fiscales est également favorable, mais elles ne sont pas de nature à combler le déficit important de logements. En outre, elles accentuent potentiellement le biais du système de taxation française en défaveur de l épargne productive risquée et, en l absence de libération importante du foncier, risquent de contribuer à soutenir les prix. Conjoncture n 283 Septembre - 7 -

8 STATISTIQUES ECONOMIQUES ET MONETAIRES ECONOMIE Période Valeur ou Variation en % sur Indice 1 mois 12 mois Prix à la consommation Août ,3 0,4 0,4 Production industrielle (hors BTP CVS) Juillet 14 98,2 0,2 0,1 Consommation prod. manufacturés (CVS) Juin 14 36,8 1,3 2,0 Commerce extérieur (FAB-FAB CVS) Exportations Juillet 14 36,2-1,4-1,3 Importations Juillet 14 41,7-1,3 0,0 Demandeurs d emploi (CVS) catégories A Juillet ,4 0,8 4,3 Taux d épargne des ménages : T1 : 15,9 % Taux d épargne financière : T1 : 7, % BANQUE DE FRANCE (encours en milliards d'euros) Juillet Taux de croissance annuel M3 1872,5 0,5 Dépôts à vue 630,0 4,0 Comptes sur livrets 627,0-1,0 Dépôts à terme > à 2 ans 446,3-10,7 Dépôts à terme < à 2 ans 142,6-1,9 Juillet Taux de croissance annuel Crédits au secteur privé 2059,7-0,4 Crédits des étab. de crédit aux sociétés non 826,8 1,8 financières Crédits des étab. de crédit aux ménages 117,2 2,7 TAUX ET CHANGES (en moyenne) TAUX COURTS (à 3 mois) 06/14 07/14 08/14 17/9/14 (p) 2015(e) Etats-Unis (euro dollar) 0,24 0,25 0,25 0,25 0,24 0,2 0,8 Japon (euro yen) 0,13 0,13 0,13 0,12 0,16 0,1 0,1 Euribor 0,24 0,21 0,19 0,08 0,22 0,2 0,1 Royaume-Uni (libor) 0,54 0,56 0,56 0,57 0,51 0,5 0,7 TAUX LONGS 06/14 07/14 08/14 17/9/14 (p) 2015(e) Etats-Unis 2,60 2,53 2,41 2,62 2,35 2,6 3,0 Japon 0,59 0,55 0,52 0,56 0,71 0,6 0,9 Allemagne 1,30 1,17 1,02 1,00 1,59 1,4 1,7 France 1,72 1,57 1,41 1,41 2,18 1,8 2,0 Espagne 2,71 2,64 2,42 2,30 4,57 2,9 2,9 Italie 2,80 2,73 2,62 2,42 4,26 3,0 3,0 Royaume-Uni 2,70 2,63 2,45 2,52 2,28 2,7 3,1 CHANGES 06/14 07/14 08/14 17/9/14 (p) 2015 (e) $/euro 0,736 0,739 0,751 0,772 0,75 0,75 0,78 $/yen 102,1 101,7 103,0 107,3 97,6 103,9 108,5 euro/$ 1,359 1,354 1,332 1,296 1,33 1,34 1,25 euro/ 0,804 0,793 0,797 0,795 0,85 0,81 0,84 Documents reçus ou envoyés COE-REXECODE Perspectives de l économie mondiale Septembre BIPE Perspectives Economiques d Ensemble et Emergentes Septembre BIPE Observatoire des marchés de l épargne et du crédit Septembre Rédigé le 18 septembre CONJONCTURE, édité par la Direction Gestion-Finance de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel rue Cardinet PARIS Responsable de la publication : Dominique-Marie DUVERGER Tél : mariedominique.duverger@creditmutuel.fr

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