de la Carte géologique de Wallonie

Transcription

1 Programme de révision de la Carte géologique de Wallonie Exemple d une recherche h partagée La géomatique : Technologie, Éducation et Marché du travail - Meeting euro-méditerranéen de Tanger, décembre

2 La Carte géologique de Wallonie Une longue histoire i 2

3 Jean-Baptiste d Omalius d Halloy 1/

4 «[ ] indiquer les diverses formations au moyen de teintes plates.» 4

5 André Dumont 1/ /

6 1853 1/ Préfigure nos cartes modernes (lithologie et géométrie avec raccords paléontologiques) 6

7 Édouard Dupont 1/

8 1885 1/ Séparation des observations et des interprétations 8

9 H. Forir 1/ Michel Mourlon 1/

10 Nécessité d une révision La carte a été dressée entre Elle couvrait presque l ensemble de la Belgique Cependant, elle était : basée sur la chronostratigraphie (âge), levée au 1/ publiée au 1/ Sans notice explicative. Toujours utilisée 10

11 P. Fourmarier 1/ Paul Fourmarier 1/ Manque de suivi (occupation occasionnelle) et de géologues (au Congo belge) 11

12 1989-1/ Le présent projet / /

13 La Carte géologique de Wallonie Une longue réflexion 13

14 Interrogations de base Des questions doivent être résolues : Que veut-on représenter (litho/chronostratigraphie, sol/sous-sol, niveau de détails)? Que peut-on représenter (techniquement/stratégiquement)? Quelle organisation (par carte/monographique, collaborateurs/fonctionnaires) i? Comment garantir l homogénéité de la carte? Quels seront les utilisateurs t et comment s adapter à leurs attentes? Quels outils utiliser pour la cartographie, la diffusion, la mise à jour,? 14

15 15 Validation Editiion S Scienttifique e ation Conttrôle P Public Lev vé 1 an 2 ans

16 Phase de levé Plans triennaux, conventions annuelles Conventions de «recherche partagée» avec les Universités/Institutions : Université Catholique de Louvain (UCLouvain) Université de Mons (UMons) Université de Liège (ULg) Université Libre de Bruxelles (ULB), prochainement remplacée par les Facultés de Namur (FUNDP) Service Géologique de Belgique (IRSNB-SGB) 1 planche/ an par équipe (soit 15 / 3 ans ) 16

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18 18 Quickbird

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20 Phase de Levé Etat d avancement 91 levées 28 en cours de levé 23 à lever (± 8 ans) Total : 142 planches 20

21 21 Phase de Levé Dessin à la main

23 Phase de Validation / Contrôles Premier contrôle et préparation du dossier pour les lecteurs et la consultation Validation scientifique par 2 lecteurs et 1 rapporteur Corrections par le géologue Dernier contrôle et préparation de chaque élément pour la publication Chaque planche est une publication de rang A 23

25 Phase d Édition / Publication Numérisation et assemblage en faisant attention à la corrélation entre la planche et la notice. Validation par le comité d édition Finalisation pour l impression des deux documents principaux (planche et notice) Assemblage des planches couvrant la Wallonie pour l application li internet t 25

26 Phase d Édition / Publication Etat d avancement 36 en validation scientifique 6 en traitement 49 imprimées 26

27 La Carte géologique de Wallonie et la Géomatique? 27

28 Il y a 20 ans, un objectif une publication papier Légende Carte géologique Notice Schéma structural Echelle stratigraphique Coupes 28

29 Il y a 20 ans, des choix posés Un outil informatique : Il était nécessaire de publier de gros tirages Bien qu à leurs débuts, il était possible de disposer d outils informatiques adaptés Un outil de type SIG (et pas DAO) : Il était nécessaire d intégrer les notions de géoréférencement et de précision Il fallait pouvoir utiliser des routines Il fallait pouvoir supporter une architecture relativement complexe et des relations entre objets Il fallait des outils de publication performants 29

30 Il y a 20 ans, des erreurs concédées Seule une vérification scientifique était effectuée par un lecteur. Les données arrivaient à l Administration sans avoir été suivies techniquement. La numérisation était sous-traitée. Les erreurs ne s observaient qu à la fin du processus de cartographie : Terminologie différente pour deux mêmes phénomènes, symbologie différente en fonction des cartes, 30

31 Progressivement, une centralisation de la décision Cellule technique (DGO3+SGB) Coordinateur scientifique (Docteur sc. géologiques) : Gestion des sigles des formations (et des regroupements) : Sigles utilisés, symbologie cartographique, Gestion des relations spatiales, géométriques et lithologiques des sigles : gestion pour que deux formations contigües n aient pas la même symbologie Coordinateur technique : Retranscription des souhaits des scientifiques en fonction des potentialités techniques : Nouvelle symbologie, surcharges, Coordination du travail de publication entre les numérisateurs, dessinateurs, dactylographes, graphistes et imprimeurs Réunions techniques (tous les deux mois) Réunions (de suivi et de terrain) pour assurer une uniformité (tous les 3 mois) 31

32 Structure de la base de donnée ArcInfo Workstation Carte géologique Failles (line, tic) Couches géologiques (annotations, arc, label,,polygon, tic) Magmatique Calédonien Varisque Moderne Couverture Exclus Formation Mesures de stratification (annotation, point, tic) Mesures de schistosité (annotation, point, tic) Puits de mines (annotations, point, tic) 32

33 Structure de la base de donnée ArcInfo Workstation Minéralisations (annotations, point, tic) Karsts asts(annotations, otato s,point, t,tc) tic) Repères dans le Houiller (annotations, arc, tic) Glissements de terrain (arc, point, tic) Forages (annotations, point, tic) Faciès (point, tic) Diaclases (annotation, point, tic) Carrières (annotations, arc, point, tic) Localisation des coupes (annotations, arc, tic) Captages (annotations, point, tic) Arcs divers (annotations, arc, tic) 33

34 Structure de la base de donnée ArcInfo Workstation Schéma structural Traits d anticlinaux anticlinaux, (arc, tic) Failles (annotation, arc, tic) Unités structurales (annotation, arc, label, polygon, tic) Isohypses (arc, tic) Coupes géologiques Coupes (annotation, arc, label, polygon, tic) Carte d affleurements/sondages Localisation lignes, points et surfaces (annotations, point, arc, label, polygon, tic) 34

35 Topologie Afin d assurer une topologie parfaite, la numérisation s effectue couche par couche en débutant par celle des Failles qui délimitent des ensembles de formations. On conserve le plus possible les arcs des précédentes couches numérisées. Sauf pour les éléments ponctuels, la numérisation s effectue toujours en arcs. Les polygones sont générés par la suite. 35

36 Figures complémentaires Précédemment, tout était numérisé avec ArcInfo Workstation. A présent, tout ce qui est localisable (cartes et coupes géologiques) est numérisé avec ArcInfo WorkStation ; la légende et l échelle stratigraphique le sont avec Adobe Illustrator. Enfin, la mise en page finale pour publication est effectuée avec Adobe Illustrator. 36

37 Automatisation Une série de tâches sont automatisées par des routines : Les arcs des couches du substrat sont caractérisés différemment s ils sont sous couverture (relate left/right) ; La couche Formation est générée depuis toutes les couches du substrat et intègre tous les attributs. Une série de conditions détermine l attribut final ; L habillage des planches est uniforme ; Les couches sont assemblées (append et region) pour obtenir une couverture de toute la Wallonie pour l Internet. 37

38 Après 20 ans La structure de la base de données est toujours la même, MAIS La diffusion de l information impose une migration des outils et des données : sur support physique (Formats standards de données) ; sur les réseaux (Intranet/Internet) via des bases de données de référence (BD Oracle en interne, Directive Inspire (WMS 1.3), Site OneGeology, ). Malgré le développement des réseaux, une publication papier est toujours demandée ; Le développement du SIG 3D pousse à une adaptation des données. 38

39 Site Internet Depuis 2003, la Carte géologique est accessible sur Internet g/cartegeologique La mise en ligne des planches dépend du rythme de publication sur papier, mais les documents de préparation sont disponibles dès leur validation. Le site s articule autour de : pages d information et de présentation du projet; une application de consultation WebGIS créée avec l aide de la Cellule SIG. 39

40 Application Internet En cours de modernisation 40

41 Conclusions Ce projet est une recherche dont les résultats sont utilisés par l Administration. Une centralisation des décisions : Un suivi du travail de levé est assuré par une série de réunions de l ensemble des géologues et de l équipe technique ; Une centralisation de la numérisation permet d assurer une uniformité des données numériques. Une adaptation à l évolution technologique s est opérée tout en gardant une même ligne de conduite. 41

42 Remerciements Universités Université Catholique de Louvain (UCLouvain) Université de Mons (UMons) Université de Liège (ULg) Université Libre de Bruxelles (ULB) Facultés de Namur (FUNDP) Service Public de Wallonie : Cellule Sous-sol sol / Géologie (DGO3) Cellule SIG (DGO3) Service Géologique de Belgique (SGB) 42

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44 Applications Exploitation des roches Modélisation 3D des gisements 44

45 Applications Exploitation des roches Interprétations divergentes possibles 45

46 Applications Exploitation des roches Confirmation souvent de la qualité des tracés 46

47 Applications Exploitation des roches Simulation de l extraction 47

48 Applications Exploitation de l eau Formations non continues Nouvelles formations reconnues 48

49 49 Applications Exploitation de l eau

50 Applications Tourisme géologique Géologie et tourisme par L. Dejonghe, K. Wuyts, Q. Ketelaers édité par le SGB en 2009, accessible sur le site de l IrSNB Les plus beaux rochers de Wallonie par L. Dejonghe, Fl. Jumeau édité par le SGB en 2007 Ressources naturelles et pierres légendaires du pays de la Haute Lesse Géologie et paysages, Les chemins de la pierre, Balade «découverte» Les sentiers géo pédologiques en Province de Namur 50

51 Applications Tourisme géologique Balade géologique le long de l Ourthe de Liège à Comblain au Pont par C. Ek et al., 2004 Lagéologie géologie, cest c est pas sorcier en VTT Sentier géologique à la citadelle de Namur par J.L. Pingot et al. 51