PLAN STRATEGIQUE POUR LA TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE AU RWANDA

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PLAN STRATEGIQUE POUR LA TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE AU RWANDA"

Transcription

1 RÉPUBLIQUE DU RWANDA MINISTÈRE DE L AGRICULTURE ET DE L ÉLEVAGE PO Box 621- Kigali; Tél/Fax: PLAN STRATEGIQUE POUR LA TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE AU RWANDA DOCUMENT PRINCIPAL Kigali, Octobre 2004

2

3 SIGLES ET ABBREVIATIONS...5 PREMIERE PARTIE : GENERALITES...7 I. INTRODUCTION GENERALE Justification du Plan Stratégique de Transformation de l Agriculture Démarche méthodologique...7 II. CADRE STRATEGIQUE ET INSTITUTIONNEL DU PSTA...8 III Contexte international et régional Contexte politique, économique et social national Expérience du Rwanda en matière de planification et de développement agricoles Décentralisation et Plans de Développement Communautaire Engagement de créer de nouvelles articulations dans le processus du développement La place du PSTA dans le système de planification nationale et décentralisée...13 CONTEXTE SECTORIEL Profil général du secteur agricole Aperçu sur le secteur agricole Typologie et caractéristiques des exploitations agricoles Institutions du secteur Caractéristiques particulières La pauvreté et son expression dans l agriculture Situation alimentaire et nutritionnelle Productivité de la terre et du travail Le rôle de la femme dans l agriculture Paysans sans terre La jeunesse et son avenir dans le secteur agricole...22 IV. ANALYSES SOUS SECTORIELLES Gestion des ressources naturelles et conservation des eaux et des sols Situation du sous secteur de la gestion des ressources naturelles Contraintes Potentialités Productions et filières végétales Situation du sous secteur des productions et filières végétales Contraintes Opportunités Productions et filières animales Situation du sous secteur des productions animales Contraintes du sous secteur élevage Potentialités Organisations paysannes et services aux producteurs Agribusiness, promotion des filières, compétitivité, transformation et accès aux marchés Situation dans le domaine de l agribusiness et de la promotion des filières Contraintes du domaine agribusiness et promotion des filières Potentialités du domaine agribusiness et promotion des filières Infrastructures d appui Cadre légal et réglementaire Financement, coordination et suivi-évaluation du secteur agricole

4 V. ANALYSE DES CONSULTATIONS A LA BASE Objectifs, méthodologie et organisation des consultations à la base Contraintes et problèmes soulevés Filières prioritaires Axes prioritaires pour la transformation de l agriculture au niveau local Vers la mise en œuvre des plans de développement agricole des districts...37 DEUXIEME PARTIE : STRATEGIES, PROGRAMMES PRIORITAIRES ET INTERACTION AVEC LES SECTEURS DE SOUTIEN AU DEVELOPPEMENT AGRICOLE VI. PLAN STRATEGIQUE DE TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE (PSTA) Enjeux Mission du Plan Stratégique Objectifs du PSTA Principes directeurs Axes stratégiques Diversification et intensification de la production végétale, animale et halieutique Diversification des sources de revenus et d emploi des populations rurales Liaison de la production avec le marché et intégration de l économie agricole dans l économie nationale et régionale Gestion durable des ressources naturelles et en particulier celle des eaux et des sols Organisation, mobilisation, et renforcement des capacités des producteurs et des organisations professionnelles Renforcement des capacités des prestataires de service, privatisation et promotion du secteur privé Création d un cadre institutionnel favorable pour la professionnalisation des producteurs et la transformation de l agriculture rwandaise, Création d un environnement favorable à l investissement productif et au développement de l entreprenariat et de l emploi dans l agribusiness, Recentrage du rôle du MINAGRI et restructuration de ses actions vers l approche programme sectorielle dans le cadre de la décentralisation Promotion de l approche genre et réduction de la vulnérabilité des groupes défavorisés...42 VII. PROGRAMMES PRIORITAIRES ET RESULTATS ATTENDUS Intensification et développement de systèmes de production durables Gestion durable des ressources naturelles et conservation des eaux et des sols Développement d un système d élevage intégré de production agro sylvo pastoraux et promotion de systèmes d élevage intensifs spécialisés Aménagement des marais Développement de l irrigation Approvisionnement et utilisation des intrants agricoles et mécanisation Sécurité alimentaire, gestion des risques et de la vulnérabilité Appui à la professionnalisation des producteurs Promotion des organisations paysannes et renforcement des capacités des producteurs Reforme des services de proximité aux producteurs et innovation rurale Promotion de la recherche pour le développement de l agriculture et de l élevage Systèmes financiers ruraux et développement du crédit agricole Promotion des filières, de l hortofruiticulture, et développement de l agribusiness Promotion et développement des filières et de l hortofruiticulture Transformation et compétitivité des produits d origine animale et végétale Infrastructures rurales d appui aux producteurs Création d un climat d affaires incitatif et promotion de l entreprenariat Développement institutionnel Le cadre légal et réglementaire Réformes et appui institutionnel aux services publics

5 Coordination et suivi-évaluation du secteur agricole...57 VIII. CONTRIBUTION DES SECTEURS DE SOUTIEN AU DEVELOPPEMENT AGRICOLE Gouvernance et Développement local Environnement, Eau et Sécurité foncière Education et Recherche scientifique Commerce, industries et artisanat Santé et protection sociale Infrastructures de transport et de communication (ICT) Secteur financier...60 TROISIEME PARTIE : PLAN D ACTION ET PLAN INDICATIF DE FINANCEMENT...61 IX. CADRE LOGIQUE ET PLAN D ACTION Contenu du plan d action Modalités de mise en œuvre Recherche de l harmonie dans un environnement multi-acteur Définition des rôles des différents acteurs Dispositifs de coordination et modalités de financement Phasage...68 X. PLAN INDICATIF DE FINANCEMENT DU PSTA Introduction Propositions de projets des Districts Estimations budgétaires du PSTA Ressources disponibles Déficit financier Hypothèses pour le financement du PSTA...72 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES...73 QUATRIEME PARTIE : APPENDICES ET ANNEXES...74 APPENDICE I. CADRE LOGIQUE DU PLAN STRATEGIQUE...75 APPENDICE II : PLAN D ACTION...77 APPENDICE III : DÉMARCHE D ÉLABORATION DU PLAN STRATÉGIQUE...99 APPENDICE IV. LIENS DE COLLABORATION ET PERCEPTIONS MUTUELLES (CAS DES ACTEURS DE LA FILIERE DE MARACUJA) APPENDICE V : PROBLEMES SOULEVES AU COURS DES CONSULTATIONS A LA BASE APPENDICE VI : FILIERES PRIORITAIRES DES DISTRICTS DES PROVINCES DE KIGALI-NGALI, KIBUYE ET GIKONGORO APPENDICE VI : CARTE ILLUSTRANT LE CHOIX DES FILIERES PRIORITAIRES PAR LES BENEFICIAIRES DE KIGALI NGALI APPENDICE VII : TABLEAUX RELATIFS AU PLAN INDICATIF DE FINANCEMENT

6 APPENDICE VIII : ORGANISATIONS PAYSANNES ET SERVICES DE PROXIMITE AUX PRODUCTEURS APPENDICE IX. QUELQUES PROJECTIONS EN RAPPORT AVEC LES RESULTATS ATTENDUS.116 APPENDICE X. RAPPORT DE L ATELIER DE VALIDATION DU PLAN STRATEGIQUE DE TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE

7 SIGLES ET ABBREVIATIONS A.S.B.L. : Association Sans But Lucratif ASZ : Agro sylvo zootechnique BAD : Banque Africaine de Développement BNR : Banque Nationale du Rwanda BOBP : Bureau d Orientation des Banques Populaires. BRD : Banque Rwandaise de Développement. CB : Communautés de Base CDC : Comité de Développement Communautaire. CDMT : Cadre des Dépenses de Moyen terme. CDMT : Cadre des Dépenses à Moyen Terme CES : Conservation des eaux et des Sols. CNIA : Centre National d Insémination Artificielle CNR : Couvoir National de Rubirizi COOPEC : Coopérative d Epargne et de Crédit. COOPEDU : Coopérative Duterimbere CRS : Catholic Relief Service. CSC : Centre de Services aux Coopératives. CTB : Coopération Technique Belge DFID : Department for International Development (UK) DRSA : Direction Régionale des Services Agricoles DSRP : Document de Stratégie sur la Réduction de la Pauvreté FAO : Food and Agriculture Organization FDC : Fonds de Développement Communautaire FIDA : Fonds International de Développement Agricole FRw : Franc rwandais (1USD est égal à environ 580 FRW en 2004). GECAD : Groupe d Expertise, de Conseil et d Appui au Développement. HIMO : Haute Intensité de main d oeuvre IMF : Institution de Micro Finance. ISAR : Institut des Sciences Agronomiques du Rwanda. KG : Kilogramme LAE : Lutte Anti Erosive MdFRw : Milliard de francs rwandais MIGEPROFE : Ministère du Genre et de la Promotion Féminine. MINAGRI : Ministère de l Agriculture. MINALOC : Ministère de l Administration Locale. MINECOFIN : Ministère des Finances et de la Planification Economique. MININFRA : Ministère des infrastructures. Mios FRw : Millions de francs rwandais 5

8 MTEF : Medium Term Expenditures Framework NEPAD : New Partnership for Africa Development OC : Organisation Communautaire. OCIR-Café : Office des Cultures Industrielles du Rwanda Filière café OCIR-Thé : Office des Cultures Industrielles du Rwanda Filière thé ONG : Organisation non gouvernementale. OP : Organisation de producteurs ou organisation professionnelle. OPS : Organisations Professionnelles ou des Producteurs FERWATHE : Fédération Rwandaise de Thé PAN : Politique Agricole nationale PDC : Plan de Développement Communautaire PDDDAA : Programme détaillé pour le Développement de l Agriculture Africaine PIB : Produit Intérieur Brut PME : Petites et moyennes Entreprises. PMI : Petites et Moyennes Industries. PRP : Poverty Reduction Program RIF : Rural Investment Facility RNE : Ressources Naturelles et Environnementales RSSP : Rural Sector Support Project (Rwanda) S&E : Suivi et Evaluation SDA : Stratégie de développement Agricole SIDA : Syndrome d Immuno Déficience Acquise SNI : Stratégie Nationale d Investissement SOPYRWA : Société de Pyrèthre du Rwanda SORWATHE : Société Rwandaise de Thé SORWATOM : Société Rwandaise de fabrication de tomates SPSS : Statistical Package for Social Sciences SRP : Stratégie de Réduction de la Pauvreté SWAP : Sector Wide Approach UBPR : Union des Banques Populaires du Rwanda. UNR : Université Nationale du Rwanda USD : United States Dollar 6

9 I. INTRODUCTION GENERALE PREMIERE PARTIE : GENERALITES 1.1. Justification du Plan Stratégique de Transformation de l Agriculture 1. Depuis les années , le Gouvernement du Rwanda a initié une réflexion et un processus de planification dont l ambition est d engager le pays dans une dynamique de développement continu en vue d accélérer la croissance économique, réduire sensiblement la pauvreté, et porter cette nation, à terme, dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire Après voir tracé les bases prospectives de cet avenir dans la Vision 2020, le Gouvernement a élaboré une Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté (juin 2000 à Juin 2002) 2, dont la mise en œuvre repose sur l élaboration de stratégies pour les secteurs essentiels de l économie. 3. Pour faciliter le processus au niveau des différents secteurs, le Ministère des Finances et de la Planification Economique (Minecofin), à travers la Direction de la Planification Stratégique et du Suivi de la Réduction de la Pauvreté, a élaboré un guide pour la confection des stratégies sectorielles et des plans de développement décentralisés Le Ministère de l Agriculture et de l Elevage vient de formuler une politique nationale agricole (PNA) qui donne des orientations claires sur le développement du secteur agricole dans les prochaines années. Ces orientations doivent servir de base à l élaboration du Plan Stratégique de la Transformation de l Agriculture, qui est appelé à articuler le cadre opérationnel de la Politique Agricole Nationale et le rôle central du secteur agricole dans la croissance économique rapide projetée par le Gouvernement du Rwanda. 5. C est dans ce cadre que le Ministère de l Agriculture et de l Elevage a conçu, selon un schéma participatif et interactif, un exercice d opérationnalisation de la politique nationale agricole dont la première étape est l élaboration de la stratégie sectorielle comprenant les stratégies sous sectorielles, les plans d actions et les budgets y relatifs pour la période triennale Les stratégies et les plans d actions sont élaborés en s inspirant de la philosophie de la Stratégie Nationale d Investissement 5, et surtout de manière à s intégrer dans le Programme d Investissement Public et dans les formats du Cadre pour les Dépenses à Moyen Terme Démarche méthodologique 6. Les documents de la stratégie agricole ont été conçus et confectionnés conformément à la méthodologie préconisée par le Minecofin. Ces documents ont été conçus selon l approche sectorielle élargie répondant ainsi à la volonté politique traduite dans le document de Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté qui confère au secteur agricole le statut de pilier du développement rural L exercice d élaboration du PSTA repose en outre sur quatre principes de base, qui ont caractérisé l approche méthodologique globale utilisée: (i) L internalisation du processus par la forte implication des cadres du Minagri et des autres Ministères d une part et la mobilisation de consultants nationaux d autre part; (ii) les consultations participatives à la base, au niveau des Districts et des Provinces ; (iii) l intégration du travail dans la logique, l esprit et la lettre de la politique de décentralisation ; (iv) l association des partenaires du développement tant au plan technique que financier ainsi que dans le pilotage. 1 Minecofin : Vision draft 4, p. 8-9 ; document révisé (juin 2003), p.5. 2 Minecofin : Rwanda : Stratégie de réduction de la Pauvreté, Kigali, Juin 2002, 184 p., annexes compris. 3 Minecofn : Guide d élaboration des stratégies sectorielles et des plans décentralisés ; Kigali, Avril 2003 ; 43 p. 4 Une fois que la stratégie aura été validée par les consultations avec ses différents partenaires, le Minagri envisage la seconde étape comme une phase de mobilisation des ressources et de mise en œuvre. 5 Minecofin : National Investment Strategy (NIS) ; Kigali, updated 4 June 2002; 37p. 6 Il s agit d une démarche dans laquelle toutes les parties prenantes, tous les acteurs et partenaires concernés ont activement participé à toutes les étapes passées et où ils participeront dans les étapes qui suivent y compris dans le financement et le suivi/évaluation 7

10 8. Sur le plan pratique, une méthodologie à trois axes a été développée : (i) les ateliers participatifs au niveau des districts, des Provinces et à l échelle Nationale ; (ii) la constitution progressive d une base de données (sur les projets en cours ou les nouveaux projets identifiés) selon un format de fiche de projet automatiquement intégrable dans le CDMT ; (iii) les analyses structurantes et thématiques La stratégie agricole nationale, conformément à la définition du Minecofin 8, intègre différents éléments notamment la vision pour le développement global du secteur en cohérence avec la Vision 2020 ainsi que la politique sectorielle qui apparaît clairement dans le document de politique agricole. On se référera également à ce document pour les détails en rapport avec les définitions de concepts de mission, objectifs, stratégie, programmes et budgets. 10. Le présent document est expressément développé sous le vocable de Plan Stratégique de Transformation de l Agriculture au Rwanda pour refléter les changements radicaux que la nouvelle politique agricole a introduits. Celle-ci veut marquer : (i) le passage d une économie agricole de subsistance vers l économie de marché ; (ii) l intensification et la modernisation progressive du secteur agricole ; (iii) la nouvelle distribution des rôles et responsabilités entre tous les intervenants, conformément aux nouvelles politiques relatives notamment au désengagement de l Etat de certains secteurs et à la décentralisation ; (iv) les nouvelles méthodes de travail en rapport entre autres avec l adoption par le MINAGRI de l Approche Programme pour la réalisation des objectifs du PSTA. 11. Le présent document comporte quatre parties. La première partie relative aux généralités, retrace le cadre stratégique et institutionnel du PSTA, le contexte général du secteur, ainsi que le diagnostic des sous-secteurs. La deuxième partie développe les stratégies et les programmes prioritaires. La troisième partie comprend le plan d action et le plan indicatif de financement. Et la quatrième partie comprend les annexes. II. CADRE STRATEGIQUE ET INSTITUTIONNEL DU PSTA 2.1. Contexte international et régional 12. La coexistence dans le monde de niveaux technologiques et de bien-être très différents a suscité ces dernières décennies, une abondante littérature, avec des controverses, sur les théories de la croissance économique et du développement 9. Ainsi, jusqu aujourd hui encore, pour certains, l industrie est considérée comme le moteur du développement ; et l agriculture comme un domaine essentiellement statique et à potentiel limité. 13. En dépit des efforts consentis et des résultats souvent mitigés enregistrés sur le plan macroéconomique durant ces décennies, divers indicateurs relevés aux niveaux micro-économique et social dans un certain nombre de pays en voie de développement ont établi que, pour la plupart des pays soumis aux réformes engagées dans le cadre de la première optique, les conditions de vie des populations, au lieu de s améliorer, semblent s être détériorées. Le phénomène de pauvreté, au lieu de décliner, s amplifie et devient de plus en plus complexe. 14. Il semble bien établi que pour beaucoup de pays du Tiers Monde, le secteur agricole décline de manière inquiétante, que la pauvreté est nettement plus intense en milieu rural, et que ce sont les populations agricoles qui, les premières, en font le plus les frais. 15. Le constat pour le cas du continent africain est sidérant. Plus de 200 millions de personnes, soit environ 25 % de la population du continent, sont chroniquement sous alimentées. Le recours à l aide alimentaire a rendu la région plus dépendante qu aucune autre région en développement dans le monde. 16. Cette situation a amené les partenaires concernés à recentrer les politiques du développement autour des objectifs de sécurité alimentaire, de réduction de la pauvreté, et d utilisation durable des 7 cf appendice 3 8 La stratégie sectorielle de l agriculture et de l élevage est conçue, conformément à la terminologie préconisée par le Minecofin, comme un ensemble coordonné de règles de conduite sur lesquelles reposent la conception, le financement, la mise en œuvre, la coordination et le suivi-évaluation de toutes les activités et des dépenses en vue d atteindre les objectifs fixés pour le secteur. Elle constitue la synthèse de toutes les stratégies des différents domaines du secteur 9 Banque Mondiale : Rapport sur le développement dans le Monde ;

11 ressources naturelles. C est ainsi que divers fora ont été consacrés à ces questions, notamment : la réunion du sommet social mondial de 1985 et celles qui ont suivi, le Sommet Mondial de l Alimentation (Rome, Italie en Novembre 1996) et la Conférence des Nations Unies pour le Financement du Développement (Monterrey, Mexique en mars 2002). Ces rencontres confirment un changement de paradigme et assignent au millénaire à la fois l objectif de réduction de la pauvreté et un engagement aux résultats 10. Le développement agricole apparaît dans la plupart de ces pays en voie de développement comme une condition nécessaire à la transformation structurelle de l économie et à l industrialisation. 17. Les dirigeants africains reconnaissent que l agriculture est la base de leur économie. Une croissance agricole soutenue est non seulement essentielle à la réduction de la faim, de la pauvreté et des inégalités, mais également fondamentale pour le développement économique. 18. Pour mettre fin au déclin du secteur agricole sur le continent, les dirigeants des pays africains se sont engagés à mettre en place dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l Afrique (NEPAD) un Programme détaillé pour le Développement de l Agriculture Africaine (PDDAA), dont l objectif est de restaurer la croissance globale, promouvoir le développement rural et assurer la sécurité alimentaire en Afrique 11. La déclaration de Maputo souligne la nécessité de consacrer au secteur agricole au moins 10% des ressources budgétaires nationales Contexte politique, économique et social national 19. Dix ans après le génocide de 1994, le Rwanda a enregistré des acquis importants sur le plan politique, à savoir : (i) le rétablissement progressif de la sécurité sur toute l étendue du territoire ; (ii) la mise en place et le fonctionnement normal des institutions de transition; (iii) la réinsertion harmonieuse du Rwanda dans le concert des nations ; (iv) la mise en œuvre progressive d une politique originale de décentralisation. 20. Sur base de ces acquis, le pays s est engagé dans un nouveau tournant politique : le processus de consolidation des bases constitutionnelles du pouvoir à travers l adoption d une nouvelle constitution par voie référendaire (mai 2003) et l élection au suffrage universel de ses dirigeants (juillet 2003). Ceci ouvre des horizons de nature à créer un environnement progressivement stable et rassurant pour tous les Rwandais et pour les investisseurs étrangers. 21. Le contexte économique rwandais est caractérisé par un rythme de croissance relativement élevé 12, une vision volontariste du futur et des politiques de développement axées sur la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, la diversification de l économie et la décentralisation. 22. Le taux de croissance économique a été de 6,6% en 2001 ; 9,4% en 2002 ; et 1% en Le taux d inflation et la fluctuation du taux de change sont relativement modérés. La situation des finances publiques s améliore progressivement grâce aux efforts déployés en matière fiscale. Les recettes publiques sont passées de 11,8% du PIB en 2001 à 12,3% en 2002, et 13.5% en 2003 tandis que les dépenses publiques en net déclin sont passées de 22% du PIB en 2001, à 20,1% en 2002 et à 20 % en Le déficit budgétaire a évolué comme suit : 13 % en ; 7,9% en 2002 contre 10,1% en Il a diminué entre 2001 et 2002, mais augmenté de 5.1% entre 2002 et Les performances de l économie rwandaise dépendent essentiellement de la production du secteur primaire dont la production provient essentiellement de l agriculture vivrière. La faible croissance observée par exemple en 2003 (2.4% contre 9.4% en 2002) est due à la faible production agricole qui est passée de 15% à 1%. Cette mauvaise performance due à un grand déficit pluviométrique a affecté la production des cultures vivrières comme celle des cultures d exportation. Cette situation a eu un effet négatif sur les prix nationaux, et combinée à l inflation importée a porté le taux d inflation annuel à 7.4% contre 3% prévus. Les mauvaises performances du secteur agricole ont ainsi aggravé la pauvreté en milieu rural puisque l agriculture 10 Picciotto, R. : La coopération pour le développement et l évaluation des performance. Le défi de Monterrey. Banque Mondiale, Washington, 2002, p FAO : Programme détaillé pour le Développement de l Agriculture Africaine ; Programme National d Investissement à Moyen Terme (PNIMT) pour le Rwanda ; version provisoire ; Kigali ; Mars 2004 ; p.1 ; (document de 36 p et annexes). 12 Il faut noter que le taux de croissance économique élevé doit être interprété en tenant compte qu il se réfère à des niveaux de performances relatifs à une période de dépression économique liée à la guerre. 13 L année 2003 marque également des contre performances liées probablement à la situation politique du pays. 9

12 24. Plusieurs facteurs expliquent la stagnation observée dans cet important secteur de l économie. En dehors des problèmes structurels, on peut entre autres citer les conditions climatiques et le faible niveau d investissement expliqué par le niveau insuffisant des mécanismes adéquats, la pénurie en capitaux à long terme dans les banques commerciales rwandaises et les risques propres à ce secteur. 25. Le problème du faible niveau d investissement constitue l un des blocages importants de la croissance du secteur primaire au Rwanda. Il est lié d une part aux paramètres intrinsèques du secteur mais aussi à l environnement économique du pays en général. Le secteur financier ne s intéresse pas au secteur rural et selon les institutions financières et bancaires, le secteur est considéré à hauts risques pour leurs capitaux. C est ainsi que le taux de financement du secteur agricole a fortement baissé partir de 1990, de sorte qu il est devenu presque insignifiant à partir de 1998 (ce taux reste inférieur à 1%). 26. Pourtant, jusqu en 1989, l agriculture était jugée comme secteur prioritaire de l économie et bénéficiait de conditions favorables dans le cadre de la politique monétaire. Des mesures incitatives étaient accordées à ce secteur notamment a travers les taux d intérêt et le plafonnement des crédits. 27. La nouvelle politique de libéralisation des taux d intérêt et de suppression du plafonnement des crédits adoptée par la BNR a provoqué l éviction du secteur agricole, puisque soustrait à ce traitement de faveur, il a été subitement abandonné par le secteur bancaire. Les banques commerciales préfèrent financer les activités de commerce et autres qui présentent moins des risques que celles du secteur agricole. Le financement du secteur agricole par le budget de l Etat est très faible. On observe par exemple qu entre 2002 et 2003, la part du budget alloué au secteur agricole dans le budget total de l Etat est passée de 4.5% à 2.94%, ce qui représente respectivement 1% et 0.5% du PIB, Le faible niveau des recettes publiques fait également que les budgets élaborés ne tiennent pas nécessairement compte des propositions faites dans le cadre des stratégies de la réduction de la pauvreté. 28. Cette situation est aggravée par la faiblesse de la capacité d absorption du secteur agricole. En 2004 par exemple, 25.5% du budget alloué à ce secteur étaient utilisés jusqu à la fin du mois de juin (Budget framework paper , MINECOFIN). Ce problème de capacité d absorption s explique par un certain nombre de raisons dont la faiblesse des capacités d exécution et de gestion des programmes et projets du secteur, de l absence de stratégies sectorielles et sous sectorielles, de l absence de coordination mais également par le manque des informations relatives à certaines dépenses. 29. Le Gouvernement du Rwanda affiche une volonté non seulement de maintenir ses performances, mais a déjà engagé des actions de nature à les améliorer et à assurer une croissance économique soutenue et durable. Parmi ces actions, il convient de citer : l élaboration d un itinéraire prospectif de long terme appelé «Vision 2020 pour le Rwanda» ; l élaboration et l adoption par tous ses partenaires d une «Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté» qui lui donne accès également à la remise de la dette ; l élaboration de la Stratégie National d Investissement ; et la confection de politiques et de stratégies sectorielles couvrant divers domaines prioritaires. 30. C est plus précisément par rapport au contexte spécial de la pauvreté au Rwanda que les politiques et les stratégies sectorielles visant l amélioration des conditions de vie de la population doivent être organisés. 31. Le Rwanda a dû faire face durant les dix dernières années à des défis sociaux énormes notamment en matière de réconciliation nationale, de réinstallation et réinsertion des rescapés du génocide et des réfugiés, de la relance des services sociaux de base (éducation, santé, eau et hygiène) ainsi qu en matière de lutte contre le SIDA. 32. Le processus de réconciliation nationale a été axé sur : (i) l arrestation et la traduction en justice des auteurs présumés du génocide ; (ii) la définition et la mise en œuvre d une démarche de jugement et de réconciliation populaires sous l institution «Gacaca» ; (iii) la réinsertion sociale des anciens réfugiés (antérieurs à 1994) et des rescapés et réfugiés à la suite du génocide de Les services de base ont été réhabilités et de nouveaux programmes sont envisagés dans le cadre du Programme National de Réduction de la Pauvreté. Mais les efforts doivent être maintenus car les besoins tant en infrastructures (écoles, centres de santé, hôpitaux), en personnel qu en moyens 10

13 financiers vont aller en croissant pour satisfaire une population en pleine croissance (8,5 Millions en 2004 et un taux de croissance démographique estimé à 2.5 % en 2004) Une attention particulière devra également être maintenue sur la pandémie du SIDA dont le taux de prévalence est estimé à 11,2% en Expérience du Rwanda en matière de planification et de développement agricoles. 35. L agriculture rwandaise a été marquée les quatre dernières décennies par trois périodes distinctes et très contrastées: (i) une période de vingt années ( ) caractérisée par une forte croissance ; (ii) une autre période de stagnation suivie d une régression inquiétante de la production ( ) ; (iii) une période de reconstruction et de relance économique (après 1994) Ces périodes ont été caractérisées par trois types d approches différentes en matière de formulation des politiques agricoles: (i) la planification par plan décennal ou quinquennal qui a prévalue entre 1950 et 1990, avec une période vide de 1960 à 1967 ; (ii) la planification caractérisée par l'adoption d'un cadre de politique économique et financière et l'élaboration des Programmes d'investissements Publics (PIP) qui a prévalu depuis 1991 à 2002 ; (iii) la nouvelle forme de planification basée sur une vision de long terme, une stratégie nationale de réduction de la pauvreté et des stratégies sectorielles. 37. Une caractéristique marquante de l'histoire des politiques agricoles précédentes au Rwanda est leur ressemblance. Au cours des 40 dernières années, les éléments d'analyse sont restés les mêmes: rareté des terres, miniaturisation des parcelles, surpopulation, faible productivité du sol et du travail, désarticulation de l'encadrement avec les réalités du monde rural, dégradation du capital foncier; sousdéveloppement des activités en aval de la production etc. De même, les éléments de politiques et stratégies n'ont pas varié: amélioration de la productivité, spécialisation régionale, développement d'une économie d'échange; intégration agriculture -élevage, diversification les cultures d'exportation; etc Malgré la sévérité du diagnostic présenté et la pertinence des mesures de politique agricole préconisées, le monde rural a donné parfois l impression de ne pas être concerné par les programmes et les projets mis en place en vue de contribuer à l'amélioration de ses conditions de vie. 39. A certaines époques, notamment au cours , des aménagements ont été introduits sur la terminologie en matière de politique agricole. Ainsi le concept de sécurité alimentaire est venu remplacer celui de l'autosuffisance alimentaire. Ceci a permis de réajuster les objectifs et les programmes. Le concept de développement des filières a été également développé à l époque, mettant en évidence la nécessité d'aborder de manière intégrée l'ensemble des opérations de production, de transformation et de commercialisation. Les concepts de projets spécifiques s'occupant prioritairement des aspects purement agricoles avec des volets de recherche développement qui associent l'agriculture, la vulgarisation et le chercheur comme partenaire à part entière dans le développement du secteur agricole, ont été également promus. 40. On peut dire que dans l ensemble, l'évolution des systèmes d'exploitation agricole au Rwanda, a été clairement marquée par deux facteurs : le facteur démographique d'une part, les facteurs institutionnels liés aux exigences de l administration coloniale ainsi qu au développement des filières d exportation d autre part. 41. La dualité (secteur vivrier - secteur d'exportation) qui est apparue dans ces systèmes suite à la politique agricole coloniale a été prolongée et amplifiée par la politique post-coloniale. Toutefois, les deux secteurs ont subi des effets différents de la part des deux types de facteurs évoqués. 42. La pression démographique et l obligation par l administration de détenir une superficie minimale de cultures de soudure (période coloniale tout au moins), ont été principalement les variables motrices des modifications au niveau du secteur vivrier. Mais ces ajustements sont restés de type primaire ; ils n'ont modifié sensiblement ni les techniques utilisées ni le niveau de rendement. Tout s est passé comme si les exploitations agricoles se contentaient des ajustements juste nécessaires pour couvrir les besoins 14 A supposer que le taux de croissance annuel moyen sur la période soit de 2,5%, l effectif de la population au Rwanda en l an 2020 sera de l ordre de 12 à 13 millions d habitants. 15 République Rwandaise (2002) : Programme National de Réduction de la Pauvreté, p Voir à ce sujet le document de la FAO : Etude sur la sécurité alimentaire : volet production agricole et nutrition. Rapport provisoire ; Kigali ; 1996 ; p1-4 ; (document de 42 pages et annexes). 11

14 minimaux des ménages. Cela les maintenait dans un équilibre bas caractérisant les conditions de pauvreté qui sont observées aujourd hui. 43. A l'opposé, une politique agricole extravertie, privilégiant les cultures d'exportation (café, thé et pyrèthre) a permis à la recherche et à la vulgarisation l'incorporation rapide de ces cultures et du bagage technique accompagnateur dans le schéma cultural traditionnel. 44. Il convient néanmoins de constater que, même à l'égard de ces innovations, la résistance des agriculteurs rwandais, soucieux de préserver leur subsistance, a été longue et a freiné durant longtemps, l'apparition de dynamismes nouveaux, fondés sur le désir d'accumulation et d élévation de leurs conditions de vie. Même si une politique de prix favorables aux cultures commerciales d'exportation ainsi qu'une pression démographique de plus en plus élevée semblent avoir été des facteurs déterminants pour enclencher de nouveaux dynamismes, l expérience montre que le niveau de ces ajustements n est pas à même de porter la croissance et le développement. Les technologies sont restées rudimentaires et les niveaux de productivité de la terre et du travail se sont maintenus à des niveaux extrêmement bas. 45. C est finalement le changement fondamental de tout l environnement institutionnel du pays, l engagement politique à long terme et les approches de développement utilisées qui vont déterminer l essor du secteur agricole au Rwanda. C est dans le cadre de ce nouvel environnement que la nouvelle stratégie est définie avec la participation des bénéficiaires. La mobilisation, la responsabilisation et l implication de ces derniers dans la formulation et dans la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie dont la pierre angulaire est l amélioration des technologies et des productivités, ainsi que l orientation vers les marchés, devraient faire la différence avec le passé et apporter une amélioration sensible aux conditions de vie des populations Décentralisation et Plans de Développement Communautaire 46. La stratégie agricole va partir des leçons de l'expérience des projets de développement au Rwanda, qui révèlent un certain nombre de déficiences à corriger. (i) Les projets étaient souvent conçus par les experts extérieurs avec la collaboration des administrations centrales, mais sans participation des bénéficiaires dans le choix et la décision. Il en résultait une faible appropriation par les populations des actions menées dans le cadre des projets classiques et l'arrêt (si pas le recul) des actions dès que les bailleurs de fonds se retiraient (problème de pérennité). (ii) Le recours presque exclusif à des ressources extérieures, sans implication suffisante des communautés de base a occasionné des coûts de projets trop élevés par rapport aux résultats et une déresponsabilisation des bénéficiaires et de leurs communautés de base. (iii) La faible prise en compte (ou non prise en compte) de l'équilibre social et de l'équité dans les interventions classiques a parfois accentué les disparités socio-économiques. (iv) Le traitement des problèmes de développement rural est opéré de manière sectorisée, sans tenir compte de l'indissociabilité, de l'imbrication des différents sous-systèmes et de leur intégration dans un système global. 47. Dans la suite logique de cette ligne politique, le Gouvernement a instauré un processus de planification communautaire décentralisé selon le canevas harmonisé. C est dans ce cadre que, presque tous les Districts et toutes les Provinces du pays, disposent d un Plan de Développement Communautaire (PDC) élaboré selon un schéma participatif. Les résultats de ce processus ont été exploités dans la préparation et la conduite de la définition de la stratégie agricole Engagement de créer de nouvelles articulations dans le processus du développement. 48. L opérationnalisation de la Politique Agricole Nationale va devoir faire face à la nécessité de mettre au point une nouvelle articulation du processus de planification dans le secteur. Cette articulation est fondée sur quatre principes : (i) création d une plate forme de communication et de coordination des différents intervenants dans le secteur; (ii) articulation du niveau national avec les niveaux décentralisés, (iii) articulation des flux financiers à la politique décentralisée et à l environnement multi-acteurs ; (iv) articulation de l orientation marché avec la sécurité alimentaire, l environnement et une croissance économique soutenue. 49. La mise en relation des différents acteurs intervenant dans le secteur dans un cadre approprié, permettra de mettre ensemble les acteurs du secteur public, du secteur privé et de la société civile en vue d une bonne répartition des rôles et des responsabilités, d harmoniser la conception, les stratégies, 12

15 les approches et les modalités de mise en œuvre de leurs interventions. La création d une telle plate forme permettra d assurer une coordination efficace des appuis techniques et financiers provenant des différents partenaires. 50. Il s avèrera indispensable de renforcer la nouvelle articulation entre le niveau central (national) et les niveaux décentralisés. Les Entités Décentralisées, à savoir les Provinces, les Districts, les villes, les secteurs et les cellules ont des responsabilités dans l élaboration de leurs plans de développement ainsi que dans leur mise en oeuvre. La nouvelle stratégie agricole est conçue sur des bases participatives et décentralisées conformément à ce dernier principe. 51. Les modalités pour relever ces différents défis détermineront la définition des flux financiers les plus appropriés. Le principe de subsidiarité peut guider la délégation de responsabilités du niveau central aux niveaux décentralisés et conduire au retrait progressif des domaines du secteur public où le secteur privé et/ou des organisations de la société civile peuvent prendre la relève. Le défi reste malgré tout de trouver des mécanismes de financement appropriés qui appuient, autant que possible, des groupes d acteurs qui mettent en œuvre des activités aux niveaux décentralisés. 52. Les politiques nationales considèrent le secteur agricole comme le tremplin de la lutte contre la pauvreté. La croissance économique dans le secteur primaire devrait permettre aux ménages ruraux de sortir de leur situation de pauvreté généralisée. Cette croissance économique inciterait également le développement progressif des secteurs secondaires et tertiaires dans les zones rurales, ce qui permettrait la création d emplois hors agriculture. Toutefois, la majorité des exploitations agricoles se retrouvent encore dans une économie de subsistance. La stratégie de développement agricole devrait concilier la transformation d une agriculture orientée sur le marché avec la recherche de la sécurité alimentaire et la préservation de l environnement. En outre, il est important mettre en place des mécanismes qui garantiraient que différentes catégories d exploitations agricoles, notamment les plus vulnérables, profitent également de la croissance économique préconisée La place du PSTA dans le système de planification nationale et décentralisée 53. Le Plan Stratégique de Transformation de l Agriculture découle d un processus de planification interactif qui intègre une démarche ascendante de consultations participatives et une démarche descendante de planification de type macro-économique. 13

16 Figure 1 : Place du PSTA dans le schéma national de planification Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DRP) Vision Rwanda 2020 Politique Agricole Nationale (PAN) Stratégie Nationale d Investissement (SNI) Cadrage macroéconomique Financements à rechercher: - au niveau national et pour les appuis institutionnels - Par programme Plan Stratégique de Transformation de l Agriculture (PSTA) Plan d Action Agricole Programmes et sousprogrammes - Par province Rapport développement agricole de la Province - Par district Rapport développement agricole du District Plan de développement communautaire 14

17 III. CONTEXTE SECTORIEL 3.1. Profil général du secteur agricole Aperçu sur le secteur agricole. 54. Le secteur agricole est considéré par le Gouvernement «comme premier moteur de croissance» 17. Les raisons qui justifient ce choix dans le cas spécifique de ce pays sont multiples. (i) Le Rwanda est le pays le plus densément peuplé d Afrique. Il compte en 2004 environ 8.5 Millions d habitants 18 sur une superficie totale de km_, les eaux comprises; soit une densité de 325 habitants au km_. En admettant que même s il venait à diminuer progressivement après 2010 jusqu à atteindre 2.2 % en 2020 tel que prévu 19, le taux de croissance établi en 2002 à 2.5 % par an 20 va conduire à un effectif de la population de l ordre de 12 à 13 Millions d habitants en 2020 ; soit environ 50 % d augmentation en l espace de 16 ans. (ii) L économie rwandaise est caractérisée par la prédominance du secteur agricole sur les principales grandeurs économiques. La population agricole est de 87% en 2002, fournit de l emploi à 88 % de la population active occupée, contribue pour 47 % au PIB 21 et pour 71% aux recettes d exportation. La quasi-totalité de la production agricole est réalisée dans environ 1.4 Millions 22 de ménages agricoles. La superficie agricole moyenne par famille est estimée à 0.76 Ha 23. L autoconsommation constitue 66 % environ du volume des vivres produits. L échange sur le marché, qui ne porte que sur environ 34 % de la production sert à nourrir les ménages non agricoles (estimés à 11.4 %), mais également les ménages agricoles qui recourent au marché pour en partie satisfaire à leurs besoins alimentaires. 55. L absence de ressources minières ou d autres ressources naturelles directement exploitables, l enclavement, le faible niveau actuel d industrialisation, et le faible pouvoir d achat des populations, constituent les principaux facteurs qui expliquent que l agriculture et l élevage constitueront durant la période couverte par la stratégie nationale de réduction de la pauvreté et la vision 2020, le principal moteur sur lequel il faut compter pour accélérer la croissance et jeter les bases d un développement soutenu. 56. Or, malgré la capacité d adaptation dont les agriculteurs rwandais et leurs systèmes de production ont déjà fait preuve jusqu à présent 24 _ 25, bon nombre d indicateurs dénotent une évolution inquiétante si un processus de transformation et de modernisation de ces systèmes de production n est pas engagé à temps. (i) Les exploitations agricoles éprouvent de plus en plus de difficultés à assurer la subsistance des familles, particulièrement en cas d aléas climatiques ; et les ménages sont régulièrement confrontés à des déficits alimentaires et nutritionnels soit saisonniers, soit globaux sur l année. (ii) La pratique de techniques traditionnelles de régénération de la fertilité des terres telle que la jachère n est plus possible. (iii) La régression de l élevage et la faible production de fumier qui en découle ainsi que l amplification des phénomènes d érosion suite à l épuisement du couvert végétal, notamment les boisements, entraînent une baisse inquiétante de la fertilité des sols. (iv) Le niveau de revenus tirés de la vente de la partie commercialisable de leurs productions ne permet pas aux ménages agricoles de faire face aux autres besoins. 57. Dès lors, on comprend aisément que dans un tel contexte, la stratégie de réduction de la pauvreté au Rwanda accorde la première place en importance «au développement rural notamment à la transformation et à la modernisation du secteur agricole» Minecofin : Stratégie de Réduction de la Pauvreté, p Les calculs relatifs à ce paragraphe sont effectués à partir des résultats du Recensement National de la Population qui établissait l effectif de la population à au 31 Août Minecofin : Vision 2020 document révisé (juin 2003), p Chiffre fourni par le Service National de Recensement de la Population en Juillet Minecofin : Indicateurs de développement du Rwanda (Août 2003), p.6 et p Chiffre estimé à 88.6 % du nombre total de ménages à partir du document Minecofin : Enquête intégrale sur les conditions de vie des ménages au Rwanda ( ) ; rapport final ; Kigali, Mars 2002 ; p.45 et p Minecofin : Enquête intégrale sur les conditions de vie des ménages au Rwanda ( ) ; rapport final ; Kigali, Mars 2002 ; p NZISABIRA, J. : Evolution de l agriculture et croissance de la population au Rwanda. Ajustement d un système de mise en valeur aux contraintes démographiques. Thèse de doctorat, Université Catholique de Louvain ; NZISABIRA, J. : Accumulation du peuplement rural et ajustements agro-pastoraux au Rwanda. Cahiers du CIDEP, Vol.1, pp.5-62 ; Minecofin : Stratégie de Réduction de la Pauvreté, p.9. 15

18 Typologie et caractéristiques des exploitations agricoles 58. Selon une étude réalisée par le MINAGRI/FAO sur les systèmes de production en 1997, la typologie des systèmes de production permet de dégager trois types de producteurs avec des caractéristiques et des stratégies spécifiques : Type A : «le petit exploitant dépendant», avec une assise foncière qui ne permet pas de produire suffisamment pour assurer la subsistance de la famille; les activités «hors production» (commerce, troc, artisanat) ainsi que la vente de la force de travail à l extérieur vient compléter les revenus de l exploitation 27. Type B : «le producteur autosuffisant», qui se caractérise par une juste adéquation entre la superficie de l exploitation et la quantité de main d oeuvre disponible, permettant ainsi de satisfaire les besoins alimentaires de la famille. Les activités extérieures (commerce, artisanat) assurent une part importante du revenu de la famille. Type C : «le système de production de capitalisation», qui est plus hétérogène; un premier sous-groupe s apparente au type B, avec une quantité de facteurs de production cependant supérieure; tandis que le second est constitué de chefs de ménage «non paysans» (fonctionnaire, commerçants,...) qui développe une stratégie d accumulation foncière. 59. Les plus petites unités de production ont des performances productives très nettement supérieures aux plus grandes. Cependant, cette intensification de la production (sans intrants) se traduit par une surexploitation des terres avec de graves conséquences en matière de fertilité et de reproduction du système. La faible disponibilité en facteurs de production fragilise l exploitation; les familles de type A (et B) sont dépendantes des activités extérieures pour subvenir aux besoins de la famille.les plus grandes unités de production ont un potentiel de production important qui n est pas toujours bien valorisé. 60. Les systèmes de production au Rwanda se caractérisent par : des petites exploitations agricoles familiales d une superficie moyenne inférieure à 1 hectare, pratiquant la polyculture - élevage 28. Elles représentent plus de 90% des unités de production et couvrent environ 1,2 millions d hectares. Les techniques culturales sont exclusivement manuelles ce qui demande une disponibilité en main d oeuvre importante. Quelques 11,5% des ménages sont sans terres 29. L es statistiques montrent que 43,2% des ménages avaient moins de 0,5 Ha en 2000 et qu elles occupaient seulement 25,1% des superficies. Ceci dénote la très forte pression sur la terre et l implication en termes de pauvreté dans laquelle se trouvent ces ménages qui doivent tirer leur subsistance sur des terrains si petits. 61. Des systèmes de culture complexes, basés sur la diversification des productions et l association des cultures. Ils se caractérisent par : (i) une base commune à l ensemble des régions composée de 7 cultures principales 30 ; (ii) des spécificités régionales liées aux conditions agro écologiques (altitude, sol) et socio-économiques (voies de communication, marchés, organisation des producteurs, etc.) ; et (iii) des systèmes d élevage qui jouent un rôle essentiel dans l économie familiale, et dans la gestion de la fertilité à proximité de l habitation familiale (disponibilité de fumier) Institutions du secteur 62. Les institutions du secteur agricole comprennent : (i) les institutions publics du secteur au niveau central ; (ii) les autorités locales au niveau décentralisées ; (iii) les institutions privées ; (iv) la société civile ; et (v) les autres partenaires du développement. 63. Au niveau central, on peut distinguer deux types d institutions impliquées dans le secteur : les Ministères et les institutions publiques ou semi- publiques autonomes sous la tutelle du Minagri. 64. Les Ministères se partagent les responsabilités suivantes: l élaboration des politiques, stratégies programmes d opérationnalisation des politiques agricoles (MINAGRI) ; la planification des programmes d investissement public agricoles (MINECOFIN) ; les aspects des ressources naturelles relatifs à l agriculture tels que les terres, l eau, et l environnement (MINITERE) ; les infrastructures routières et l énergie facilitant l intensification et la modernisation agricole (MININFRA) ; la coordination des activités 27 Il serait intéressant de mentionner l importance relative de chaque type d exploitation en pourcentage 28 Etude sur les systèmes de production, MINAGRI/FAO, Un Profil de la Pauvreté au Rwanda, MINECOFIN, Février banane, haricot, maïs, patate douce, manioc, sorgho, pomme de terre 16

19 de développement au niveau des Provinces et Districts (MINALOC) ; la promotion de l industrialisation, la commercialisation et l exportation des produits agricoles (MINICOM) ; la promotion du genre et le renforcement des capacités des femmes dans les activités agricoles (MIGEPROF) ; l enseignement des techniques modernes agricoles au même titre que les autres cours enseignés dans les écoles (MINEDUC). 65. Parmi les principales institutions publiques ou semi-publiques autonomes impliquées dans les secteurs figurent le RIEPA qui assure la promotion des investisseurs locaux et étrangers dans le secteur agricole ; la BNR qui assure la supervision des services bancaires d épargne et de crédit pour le financement agricole, et la Banque Rwandaise de Développement (BRD) qui est l institution d avantgarde pour le financement de l agro-industrie ; et l Union des Banques Populaires (UBPR) qui est spécialisée dans la mobilisation de l épargne rurale et le crédit de petite taille. 66. Les institutions paraétatiques et autres structures d appui comprennent : les institutions de recherche (ISAR, IRCT), les institutions de formation (Faculté d Agronomie de l UNR, KIST, ISAE Busogo), certaines ONG s impliquées dans la recherche- action (recherche développement) ainsi que les offices chargés de la gestion des filières (OCIR-THE, OCIR-CAFE). Le Ministère gère aussi des unités d appui à la production : le Centre National d Insémination Artificielle, le Laboratoire Vétérinaire National de Rubilizi, le Service National Semencier et le Couvoir National de Rubilizi. Ces structures vont jouer un rôle important dans le développement et l adaptation des innovations technologiques appropriées dans le secteur. 67. La mise en œuvre des politiques et programmes agricoles est sous la responsabilités des districts et sous la coordination du Préfet au niveau provincial. Au niveau provincial, les activités agricoles sont coordonnées par le Directeur de l Agriculture, Elevage et Forêt (DAEF) et au niveau du district, toutes les activités agricoles sont coordonnées par le Responsable des Services Agricoles du District (RSAD). 68. Les activités liées à la planification, exécution, suivi, évaluation et rapport sont coordonnées à travers la hiérarchie MINALOC, Province, District. Des rapports sont faits régulièrement par le RSAD au DAEF qui, à son tour soumet le rapport au Préfet. Ce dernier envoie le rapport provincial au Ministre en charge de l Administration locale (MINALOC) qui les répercute à son tour à tous les Ministères concernés. 69. Diverses institutions privées s intéressent aussi au secteur. Beaucoup d entrepreneurs du secteur privé, tel que le «Rwanda Private Sector Federation» (RPSF) regroupant dix sept associations professionnelles et sectorielles et six associations provinciales, s impliquent de plus en plus dans l agriculture. Les banques commerciales et l UBPR sont les institutions importantes dans le financement des investissements du secteur. Les IMFS augmentent de plus en plus et joue également un rôle très important dans le secteur agricole. 70. Les projets et programmes de développement agricoles sont souvent largement financés par des partenaires de développement. Le Programme d Investissement Public (PIP) indique que l essentiel des financements du secteur proviennent de l extérieur (88,3%). Les institutions de financement multilatéral sont la Banque Mondiale, la BAD, le FIDA ; l UE et la BADEA. Les agences des Nations unies tels que le PNUD et la FAO ; les partenaires dans la coopération bilatérale tels que USA, Pays Bas, Belgique, Chine, Allemagne, Italie, Canada, Grande Bretagne ; et les ONG s internationale interviennent également dans le secteur agricole. 71. De nombreux projets financés par des prêts se caractérisent par un faible de taux de décaissement dû à la faible capacité d absorption des services en charge de l exécution ainsi qu à la complexité des procédures des bailleurs ou à la lenteur des opérations. 72. Plusieurs organisations et groupements sont également les partenaires à la base du secteur agricole, soit comme fournisseurs de service, soit comme bénéficiaires de différents projets et programmes. Les organisations communautaires et organisations sans but lucratif jouent un rôle prépondérant dans l organisation des agriculteurs et la vulgarisation des services de production et de commercialisation des produits agricoles. 73. Les organisations professionnelles d agriculteurs sont les bénéficiaires clés du secteur, non seulement en tant que bénéficiaires primaires de projets et programmes variés, mais aussi sont des fournisseurs de services et servent d intermédiaires à différents niveaux d intervention tel que les programmes de microfinance. Il existe un nombre de coopératives d agriculteurs et associations oeuvrant 17

20 au niveau national. Ceux-ci incluent l Union des théiculteurs (FERWATHE), la Coopérative des caféiculteurs et l Association des Riziculteurs. Certaines organisations, telles que l association IMBARAGA englobant des agriculteurs et éleveurs est présente dans six Provinces du Rwanda, prennent progressivement une envergure nationale dans leurs activités de proximité Caractéristiques particulières La pauvreté et son expression dans l agriculture 74. Une vue d ensemble sur la pauvreté au Rwanda révèle que 31 : (i) le revenu moyen par habitant est de l ordre de 250 USD. (ii) l incidence de la pauvreté en 2000 était de 64%, ce taux serait de 60% (estimation en 2002) ; (iii) le pourcentage de ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté est plus élevé en milieu rural (68%) qu en milieu urbain (23%) ; (iv) Les niveaux de rendements agricoles sont faibles et en décroissance et 66% de la production est autoconsommée et 34% commercialisée; (v) les recettes d exportation représentent environ 16 USD par habitant (contre une moyenne de 100 $ en Afrique subsaharienne) ; (vi) la quantité d engrais utilisée est de 2kg par hectare et par an. 75. Le seuil de pauvreté a été établi en 2000 à un niveau de dépenses de FRw par équivalent adulte par an ou encore à FRw de dépenses alimentaires annuelles par équivalent adulte par an. Ce seuil de pauvreté traduit un état de dénuement qui s accompagne d autres privations telles que l insuffisance de moyens de production ou le non accès à la terre, ou encore la difficulté de faire face aux besoins de santé, de logement, d habillement et de scolarisation des enfants. 76. Sur les deux dernières décennies, la pauvreté a connu deux pics d augmentation : en 1980 et dans les années La proportion des ménages pauvres atteignait 53% en Elle s est accrue fortement en 1994 (78%) puis a décliné progressivement pour s établir à 60% en La pauvreté est plus accentuée en milieu rural (68%) qu en ville (23%). Le profil de la pauvreté au Rwanda montre que 96 % des pauvres en termes alimentaires vivent dans le milieu rural et 4% en ville. Le degré de pauvreté ou les conditions de vie des populations dépendent dans une large mesure de la taille de la propriété et du cheptel La pauvreté se traduit au niveau de la taille moyenne de l exploitation agricole. Celle-ci était de 0.76 Ha en Toutefois, la dispersion régionale par rapport à la moyenne est frappante. La taille moyenne des exploitations dans les provinces de Kibungo (1 Ha), Umutara (0.99 Ha), Kigali Ngali (0.91 Ha) et Gitarama (0.86 Ha) ont des superficies supérieures à la moyenne nationale. Par contre les superficies des exploitations agricoles dans les Provinces de Butare (0.36 Ha), Gikongoro (0.50 Ha), Kibuye (0.64 Ha) et Cyangugu (0.72 Ha) sont en deçà de la moyenne nationale. 79. La possession du bétail, particulièrement le gros bétail, constitue au même titre que la propriété de la terre un indicateur des conditions de vie. A ces deux indications, est associé le classement en 6 catégories de ménages en fonction du degré de pauvreté. (i) La catégorie des indigents est constituée de gens qui doivent mendier ; ils n ont ni terre ni bétail (Umutindi Nyakujya). (ii) Les très pauvres sont capables de travailler la terre possédée par les autres ; ils n ont pas de terres ou possèdent de petites exploitations et n ont pas de bétail (Umutindi). (iii) Les pauvres ont assez de terres pour produire suffisamment à manger, mais ne produisent pas de surplus et n ont pas d épargne (Umukene). (iv) Le pauvre qui se débrouille a en plus de la terre, un petit bétail et dégage un petit surplus qui lui permet de faire face à d autres besoins notamment de scolarisation (Umukene wifashe). (v) Le «riche en termes de nourriture» (Umukungu) a une exploitation large, des sols riches, du bétail et suffisamment de nourriture et souvent a en plus accès à un emploi rémunéré. (vi) Le riche en termes de revenus monétaires (Umukire) a de la terre, du bétail et des revenus monétaires suffisants (emplois rémunérés, commerce) pour lui assurer des conditions de vie bien au-delà de la moyenne. La prospérité de cette catégorie de personnes les pousse souvent à émigrer vers les centres urbains. 31 Minecofin, SNRP, p. 16 citant les résultats des enquêtes statistiques ainsi que l Evaluation Participative de la Pauvreté. 32 Minecofin : Stratégie de Réduction de la Pauvreté, p Minecofin : Enquête intégrale sur les conditions de vie des ménages au Rwanda ( ) ; rapport final ; Kigali, Mars 2002 ; p

PLAN STRATEGIQUE POUR LA TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE AU RWANDA

PLAN STRATEGIQUE POUR LA TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE AU RWANDA RÉPUBLIQUE DU RWANDA MINISTÈRE DE L AGRICULTURE ET DE L ÉLEVAGE PO Box 621- Kigali; Tél/Fax: 584644-585008 PLAN STRATEGIQUE POUR LA TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE AU RWANDA DOCUMENT PRINCIPAL Kigali,

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION DE LA BASE DE DONNEES SUR LES PROJETS EXISTANTS ET PREVUS

GUIDE D UTILISATION DE LA BASE DE DONNEES SUR LES PROJETS EXISTANTS ET PREVUS RÉPUBLIQUE DU RWANDA MINISTÈRE DE L AGRICULTURE ET DE L ÉLEVAGE PO Box 621- Kigali; Tél/Fax: 584644-585008 PLAN STRATEGIQUE DE TRANSFORMATION DE L AGRICULTURE AU RWANDA GUIDE D UTILISATION DE LA BASE DE

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Dans ce travail, nous avons évalué les possibilités d une intensification de l agriculture dans le Plateau Central à partir des nouvelles technologies (techniques traditionnelles

Plus en détail

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA INTITULE DU PROJET : PROJET DE PROMOTION DE L INITIATIVE LOCALE POUR LE DEVELOPPEMENT D AGUIE 1 Intitulé du Projet : Projet de Promotion de l Initiative Locale pour le

Plus en détail

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores La pauvreté rurale aux Comores Depuis leur indépendance en 1975, les Comoriens ont souffert de l instabilité politique

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES CRITÈRES DE SÉLECTION DES PROGRAMMES PILOTES NATIONAUX ET RÉGIONAUX AU TITRE DU PROGRAMME D INVESTISSEMENT FORESTIER I. CADRE GÉNÉRAL 1. On s accorde de plus en plus

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PN-PTFM I. INFORMATIONS

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Accès des populations rurales au capital en Agroland

Accès des populations rurales au capital en Agroland PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 CEA-AN/AH/FD/10/3 Nations Unies Commission économique pour l Afrique Bureau pour l Afrique du Nord Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 LE

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET I CONTEXTE DE LA REFORME BUDGETAIRE II OBJECTIFS ET AXES DE LA REFORME BUDGETAIRE III CARACTERISTIQUES DE LA REFORME BUDGETAIRE IV FACTEURS CLES DE SUCCES 2 Modernisation

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

PRESENTATION DES PROGRAMMES

PRESENTATION DES PROGRAMMES REPUBLIQUE DE CÔTE D IVOIRE UNION DISCIPLINE - TRAVAIL PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE (PNIA 2010 2015) PRESENTATION DES PROGRAMMES ((Documentt proviissoiire)) Mai 2010 Table des matières

Plus en détail

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds Termes de référence 1 1. Contexte et justification La formation en recherche de financement s inscrit dans le cadre du programme «Promouvoir l

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général --------

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- Colloque UEMOA-CRDI, du 08-10 Décembre 2009, Ouagadougou Samuel T. KABORE; Dieudonné OUEDRAOGO,

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO ELABORATION D UN PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL Par : LEGONOU François, Directeur SYDEL AFRIQUE, Consultant En guise d introduction La décentralisation

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Rapport de revue technique indépendante. Programme national d investissement prioritaire dans le secteur agricole (PNIP-SA) MALI

Rapport de revue technique indépendante. Programme national d investissement prioritaire dans le secteur agricole (PNIP-SA) MALI Rapport de revue technique indépendante Programme national d investissement prioritaire dans le secteur agricole (PNIP-SA) MALI Mali Version date: 27 Septembre 2010 1 Résumé Analytique : Principales conclusions

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

Micro-irrigation à Madagascar

Micro-irrigation à Madagascar P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles

Plus en détail

Les Politiques macro-économiques

Les Politiques macro-économiques Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire

Plus en détail

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Alexandra Panis, BIT / STEP. Kigali, Janvier 2008 1) Contexte historique des mutuelles de santé au Rwanda En 1999, le gouvernement rwandais

Plus en détail

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement 7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement Session 3 Thème : Mettre le contexte au centre de l action : opérationaliser une approche sensible à la fragilité Sous-thème : «Prise

Plus en détail

LES INDUSTRIES EXTRACTIVES

LES INDUSTRIES EXTRACTIVES LES INDUSTRIES EXTRACTIVES 1. Les mesures pratiques qui ont été prises et les progrès réalisés dans leur mise en œuvre Depuis son accession à l indépendance, le Mali, à travers ses différents plans de

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 Brief: Les perspectives de la politique agricole N 5 / Décembre 2013 Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION 2. DÉFIS ET OBJECTIFS 3. BUDGET DE LA PAC 4. ÉVOLUTION DE LA

Plus en détail

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Ministère Chargé du Commerce Extérieur ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Présentation du secteur agroalimentaire (IAA) Le secteur des industries agroalimentaires

Plus en détail

Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda

Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda!"#$%&'()*"#+," &-).!!/&01&23425,)&6778 Données générales du pays Contexte historique des mutuelles

Plus en détail

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009 Présidence de la République Commissariat à la Sécurité Alimentaire APCAM/MSU/USAID Projet de Mobilisation des Initiatives en matière de Sécurité Alimentaire au Mali Phase II (PROMISAM - II) PROMISAM -

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles République Islamique de Mauritanie Honneur Fraternité - Justice Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles Communication de Madame la Secrétaire d Etat Fatimetou Mint

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROGRAMME TACC

FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROGRAMME TACC République du Sénégal Un Peuple Un But Une Foi Ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales Direction de la Coopération Décentralisée Programme des Nations Unies pour le Développement

Plus en détail

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015 Deuxi ème jour Premier jour Jour 0 Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena 28-30 avril 2015 Date Heure Activité Veille du forum (Hôtel KEMPINSKI) Arrivée

Plus en détail

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I Loi n 98-11 du 29 Rabie Ethani 1419 correspondant au 22 août 1998 portant loi d Orientation et de Programme à Projection Quinquennale sur la Recherche Scientifique et le Développement Technologique 1998-2002

Plus en détail

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle EVALUATION FINALE SEN/024 Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

Modélisation de la réforme des pensions

Modélisation de la réforme des pensions Modèle PROST de la Banque Mondiale Modélisation de la réforme des pensions Mécanisme de simulation des options de réforme des retraites, de la Banque Mondiale L es politiques de pension d aujourd hui peuvent

Plus en détail

Négociation ministérielle pour un prêt de la Banque mondiale

Négociation ministérielle pour un prêt de la Banque mondiale PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

REPUBLIQUE DU BURUNDI. Cadre National Stratégique des Priorités d Intervention à Moyen Terme de la FAO au Burundi (2010 2014) (NMTPF)

REPUBLIQUE DU BURUNDI. Cadre National Stratégique des Priorités d Intervention à Moyen Terme de la FAO au Burundi (2010 2014) (NMTPF) REPUBLIQUE DU BURUNDI Cadre National Stratégique des Priorités d Intervention à Moyen Terme de la FAO au Burundi (2010 2014) (NMTPF) Bujumbura, Octobre 2009 Table des matières PREFACE... 3 RESUME EXECUTIF...

Plus en détail

FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE

FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE La fracture agricole mondiale : «Ouvrir des perspectives pour les espaces en développement» 4 et 5 février 2005 Rapport - ATELIER 2A Thème : Les modèles économiques

Plus en détail

FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DE L AGRICULTURE EN AFRIQUE DE L EST ET AUSTRALE M.BRADLEY, FIDA, 2001 RESUME DE LA COMMUNICATION

FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DE L AGRICULTURE EN AFRIQUE DE L EST ET AUSTRALE M.BRADLEY, FIDA, 2001 RESUME DE LA COMMUNICATION Le financement de l agriculture familiale dans le contexte de libéralisation : quelle contribution de la microfinance?/ Séminaire de Dakar, 21-24 janvier 2002 / Contribution FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU

Plus en détail

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle Méthodes innovantes d amélioration sylvo-pastorale: Le cas du projet de lutte participative contre la désertification et de réduction de la pauvreté dans les écosystèmes arides et semi-arides des hauts

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de

Plus en détail

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance Avant - Économie congolaise caractérisée par un tissu industriel délabré - Infrastructures socio-économiques de base détruites - Inflation galopante - Monnaie chancelante Après - Ambitieux programme de

Plus en détail

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT»

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT» ATELIER UNION AFRICAINE / COMMUNAUTÉS ECONOMIQUE RÉGIONALES SUR LE COMMERCE DES SERVICES EN COLLABORATION AVEC JEICP ET LA BAD 29-30 MARS 2012, LUSAKA (ZAMBIE) THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES

Plus en détail

Swiss Centre for International Health Les mutuelles de santé dans les districts de Karongi et de Rutsiro au Rwanda

Swiss Centre for International Health Les mutuelles de santé dans les districts de Karongi et de Rutsiro au Rwanda Swiss Centre for International Health Les mutuelles de santé dans les districts de Karongi et de Rutsiro au Rwanda Capitalisation des expériences du Programme de Renforcement de la Santé Publique de la

Plus en détail

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA Janvier 2015 Annulation de la dette extérieure pour les pays touchés par la maladie à virus Ébola ANNULATION DE LA

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL

JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL 1 sur 6 12.11.2010 16:41 JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL LOI D ORIENTATION n 2008-29 du 28 juillet 2008 LOI D ORIENTATION n 2008-29 du 28 juillet 2008 relative à la promotion et au développement des petites

Plus en détail

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest Guide Méthodologique de Conduite du Dialogue Inclusif Pays «Formulation des Priorités Résilience Pays (PRP-AGIR)» Version Finale (Septembre

Plus en détail

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire Synthèse n 16, Février 2012 Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire ----------- 1. Les investissements nécessaires à la transition vers un modèle de croissance durable

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Language: English Translations: French Country: Botswana

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail