DIAGNOSTIC. Le des forces et faiblesses du. département

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1 1 DIAGNOSTIC Le des forces et faiblesses du département

2 1 Sommaire 02

3 PARTIE 1 DÉMOGRAPHIE, SITUATION SOCIALE ET SANITAIRE, MOBILITÉ ET DÉPLACEMENTS, COOPÉRATION TERRITORIALE I. Démographie 07 1) Un département dense et fortement urbanisé, le plus peuplé de France 07 2) Une population qui stagne en raison d un important déficit migratoire 08 3) Des ménages plus nombreux et de plus petite taille 09 4) Un des départements les plus jeunes mais un vieillissement marqué attendu 09 II. Situation sociale et sanitaire 10 1) Une précarité importante 10 2) Un taux de chômage très élevé 12 3) Une situation sanitaire très préoccupante 12 III. Mobilité et déplacements 14 1) Une localisation au cœur de l Europe et un espace mouillé 14 2) Une intensification des mobilités mais une moindre accessibilité de l est 15 3) Des transports collectifs denses, diversifiés et en amélioration mais des difficultés 16 persistantes de mobilité IV. Coopération territoriale 18 1) Une couverture quasi-intégrale du territoire par l intercommunalité à fiscalité propre 18 et une restructuration en cours 2) Une coopération territoriale renforcée avec les territoires voisins 18 PARTIE 2 HABITAT, CADRE DE VIE ET ENVIRONNEMENT I. Habitat 21 1) Des besoins en logements toujours importants malgré la reprise 21 de la construction neuve 2) Un parc ancien de maisons individuelles 22 3) Des logements locatifs plus représentés qu en France, 23 du fait notamment du parc social 4) Des besoins importants en logement social 24 II. Cadre de vie et environnement 25 1) Une croissance périurbaine avec des incidences majeures pour l environnement 25 et l aménagement du territoire 2) Des milieux naturels et une biodiversité d une grande richesse mais menacés 26 3) De nombreux dispositifs de protection et de valorisation de l environnement 27 4) Une ressource en eau vulnérable, une qualité des eaux de surface médiocre 29 mais en amélioration 5) Un département fortement soumis aux risques, tant naturels que technologiques 30 6) Une consommation énergétique plus élevée qu en France mais des potentiels 30 en matière d énergies renouvelables 03

4 PARTIE 3 DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET POTENTIELS, PATRIMOINE ET CULTURE, SPORTS ET LOISIRS, TOURISME I. Emploi et développement économique 33 1) Un territoire créateur de richesse 33 2) Un taux d activité plus faible, un emploi moins dynamique et un recours important 35 aux emplois atypiques II. Potentiels de développement 36 1) Une attractivité internationale intrinsèque et un capital humain exceptionnel 36 2) Une mobilisation forte et nécessaire en faveur du développement économique 37 et de l innovation III. Patrimoine et culture, sports et loisirs, tourisme 39 1) Un patrimoine remarquable et reconnu 39 2) Une offre culturelle de qualité mais une subsistance de déséquilibres territoriaux 40 3) Un large éventail d activités sportives et de loisirs mais des infrastructures sportives 41 tout public encore insuffisantes 4) Une montée en puissance du tourisme avec de nombreuses portes d entrée 44 Synthèse des points de force et de faiblesse 46 Remarque préliminaire : selon les thématiques (population, environnement, développement économique, etc.), les données statistiques sont disponibles soit au niveau départemental, soit au niveau régional. Le niveau géographique de référence sera précisé à chaque fois. Quant au niveau France, il renvoie à celui de la France métropolitaine. 04

5 Introduction Le projet politique d une collectivité suppose que celle-ci connaisse son territoire et qu elle ait porté un regard objectif sur ses caractéristiques. Elle peut alors s appuyer sur les atouts et points de force du territoire pour en corriger les faiblesses et l ouvrir à des perspectives nouvelles. Conséquence d un développement longtemps fondé sur l industrie traditionnelle et l agriculture intensive, le département du Nord est confronté à de graves difficultés sur le plan économique, social, sanitaire et environnemental. Le taux d activité de la population est faible, notamment pour les femmes, et le taux de chômage est l un des plus élevés en France. La situation de l emploi a été très impactée par la crise de , notamment dans la sous-traitance industrielle, et le recours aux emplois précaires s est accru. Par ailleurs, le niveau de formation de la population nordiste, bien qu ayant progressé, demeure plus bas qu en France. La pauvreté est importante et les indicateurs sanitaires sont très préoccupants avec une des espérances de vie les plus faibles de France. Le Nord est l un des plus jeunes départements mais une tendance marquée au vieillissement entraînera des besoins accrus, notamment dans le domaine de la santé et la prise en charge de la dépendance. Les ménages, plus nombreux, génèrent de nouveaux besoins en logements, notamment dans le parc locatif social. Plus largement, l offre doit être adaptée à destination des jeunes, des personnes âgées, des personnes en situation de précarité et des personnes en situation de handicap. Ces difficultés et un manque d attractivité globale expliquent le déficit migratoire dont pâtit le département. Cependant, pour relever cette situation et assurer son développement, le Nord dispose de réels atouts. Au premier rang figure son capital humain : département le plus peuplé de France, il dénombre une population jeune nombreuse qui représente un potentiel de population active précieux dans le contexte de vieillissement. Le 3 e pôle universitaire français est situé dans le Nord. Le Nord est aussi un territoire créateur de richesses (3 e région pour le PIB) avec des fleurons industriels, un dynamisme du tertiaire et une place prépondérante de l agriculture. Ouvert à l international (3 e rang pour l export et 1er pour l investissement étranger), il est localisé au cœur des échanges nord-européens, ce qui lui confère des avantages en matière de logistique. Espace mouillé, le Nord dispose d un port de commerce maritime et d un potentiel fluvial dont l exploitation va monter en puissance avec le futur canal Seine-Nord. Globalement, une mobilisation forte s observe en faveur du développement économique, de la recherche et développement et de l innovation, en lien avec le Pôle de Recherche et d'enseignement Supérieur et les pôles de compétitivité et d excellence. Sur le plan de la mobilité, le département est desservi par des axes de communication majeurs et de transport (lignes à grande vitesse, axes autoroutiers européens). Les déplacements se sont fortement intensifiés, notamment autour de l agglomération lilloise avec des impacts en termes d engorgement et de pollution atmosphérique. L est du département souffre cependant d une moindre accessibilité. Par ailleurs, en dépit de transports collectifs denses, diversifiés et en amélioration, des difficultés persistent pour la desserte de certains territoires et la voiture demeure le mode dominant de déplacement. La préservation de l environnement représente aussi un enjeu crucial : les milieux naturels et la biodiversité, variés et d une grande richesse, subissent des pressions fortes et des pollutions d origines diverses dont certaines liées au passé industriel. L étalement urbain a des conséquences directes sur l artificialisation des sols et la consommation foncière. Le boisement est l un des plus faibles de France et la ressource en eau doit être protégée. Le Nord est aussi un territoire soumis aux risques, tant naturels que technologiques. Par conséquent, de nombreux dispositifs de protection des milieux et ressources naturels et de la biodiversité sont mis en œuvre. Par ailleurs, les acteurs se mobilisent en faveur de modes de production et de consommation plus respectueux de l environnement. La valorisation du patrimoine naturel constitue un atout fondamental pour l attractivité du territoire et le développement du tourisme. Ce secteur d activité monte en puissance du fait de nombreuses portes d entrée : le Nord dispose aussi d un patrimoine architectural remarquable, d équipements culturels de renom et d une centaine de musées thématiques. La culture joue globalement un rôle majeur dans le changement d image et l attractivité, notamment de la métropole. Dense et de qualité, l offre culturelle doit cependant être équilibrée sur l ensemble du territoire. De même, si un large éventail d activités sportives et de loisirs est offert à la population, les infrastructures sportives tout public doivent être développées. Au final, le département du Nord peut faire valoir des réussites et des potentiels réels pour l attractivité et le développement de son territoire, qu une inscription plus forte au sein de réseaux de coopération territoriale devrait permettre de renforcer. 05

6 Présentation générale Département de la région Nord - Pas de Calais, situé au cœur de l Europe du Nord et des échanges européens, le Nord s étend sur une superficie de km² et a la particularité d être un territoire frontalier avec la Belgique, partageant avec elle une frontière de 350 km. Bordé à l ouest par la Mer du Nord, il bénéficie de la présence de côtes sur 30 km, formant une frontière maritime avec l Angleterre. Une autre de ses spécificités est l étendue des distances entre ses extrémités, séparées par 184 km, ce qui fait de lui le département le plus long de France. Le département du Nord au cœur des échanges nord-européens Sources : Infrastructures : TéléAtlas (2005) ; Réseau hydrographique : EUROSTAT GISCO ; Occupation du sol : Corine Land Cover AEE (2000) ; Population : City Population ( ). 06

7 PARTIE 1 DÉMOGRAPHIE, SITUATION SOCIALE ET SANITAIRE, MOBILITÉ ET DÉPLACEMENTS, COOPÉRATION TERRITORIALE I. DÉMOGRAPHIE 1) Un département dense et fortement urbanisé, le plus peuplé de France Le Nord, premier département par sa population avec habitants en 2008, s inscrit dans la continuité de l Europe du Nord avec une densité quatre fois supérieure à celle de la France (447 habitants/km² versus 114 ; 359 en Belgique ; 395 aux Pays-Bas) 1. Le tissu urbain très développé, organisé autour d une aire métropolitaine multipolaire et de grandes villes sur l ensemble du territoire, regroupe la quasi-totalité de la population (97 % contre près de 82 % en France) 2.. Pas moins de 14 aires urbaines sont dénombrées en L aire urbaine de Lille se hisse au 5 e rang national avec habitants, soit 45 % de la population nordiste, celle de Douai- Lens se classe au 14 e rang ( habitants) et celle de Valenciennes au 26 e ( habitants). Le département du Nord - occupation du sol Source : Corine Land Cover - AEE (2000) 1 Soit 4,1 % de la population hexagonale sur 1 % du territoire métropolitain. 2 Le tissu urbain est entendu ici comme les pôles urbains et les espaces périurbains communes du Nord sont également recensées dans l aire urbaine de Béthune et 1 dans celle de Saint-Omer. 07

8 2) Une population qui stagne en raison d un important déficit migratoire Caractérisé par une natalité dynamique, le département voit cependant sa population stagner entre 1999 et alors que la population française augmente. Le Nord fait ainsi partie des six départements français dont la population n a presque pas évolué sur cette période ( habitants). Cette tendance n est pas récente, le décrochage de la population nordiste apparaissant avec évidence au milieu des années Au sein du département, entre 1999 et 2008, les zones d'emploi connaissent des dynamiques contrastées : celles de Dunkerque et Maubeuge perdent de la population, contrairement à la Flandre-Lys et la zone d emploi de Lille. La stabilité de la population nordiste est directement imputable à un déficit migratoire important, conséquence des difficultés économiques et de la faible attractivité du département. Ainsi, sur la période , alors que l évolution liée au solde naturel représente un gain de population 5, les départs plus nombreux que les arrivées entraînent une perte de 0,5 % en moyenne par an (+ 0,3 % au niveau national). Ces départs se font principalement vers l Île-de-France et les régions du sud de la France. Ils concernent plus particulièrement les cadres et les jeunes actifs de 22 à 30 ans et ce de manière accentuée par rapport aux années 90. A contrario, le Nord est attractif pour les étudiants. À l échelle des zones d'emploi, le déficit migratoire touche particulièrement celles de Dunkerque, Roubaix-Tourcoing et Maubeuge. Les projections à l horizon 2040 montrent une évolution très modérée de la population nordiste. En effet, si les tendances liées à l évolution de cette dernière se prolongeaient, le département compterait habitants en 2040, soit + 2,8 % par rapport à 2008, alors qu une progression d environ 14 % serait observée à l échelle française. La variation annuelle moyenne de densité entre 1999 et ou plus De 1 à moins de 6 De 0,2 à moins de 1 De -0,2 à moins de 0,2 De -1 à moins de -0,2 De -5 à moins de -1 Moins de -5 Source : Insee, Recensements de la population 1999 et L évolution annuelle moyenne est quasiment nulle entre 1999 et ,6 % en moyenne annuelle vs + 0,4 % en France. 08

9 3) Des ménages plus nombreux et de plus petite taille En 2008, le département du Nord compte 1 million de ménages, en augmentation de 8,3 % par rapport à 1999 du fait des décohabitations et du vieillissement de la population. Cette croissance, même inférieure à la France (11,8 %), est rapide et s observe y compris dans des territoires qui subissent une perte de population. Elle est surtout due à la hausse des ménages d une seule personne, qui représentent désormais 31 % de l ensemble des ménages, soit autant désormais que les couples avec enfants. Par ailleurs, les couples sans enfant et les familles monoparentales, en nette progression également, comptent respectivement pour 25 % et 10 % des ménages. La taille moyenne des ménages s établit ainsi à 2,4 personnes en 2008, en baisse par rapport aux décennies précédentes. En conséquence, alors même que la population est stable, le desserrement des ménages a des implications directes sur les besoins en logements. Par rapport à la France, le Nord compte en proportion moins de ménages d une seule personne et de couples sans enfant, mais plus de couples avec enfant(s) et de familles monoparentales. Pour ces dernières toutefois, l écart est plus faible (environ 1 point) si l on considère uniquement les familles avec enfant(s), surreprésentées dans le Nord. Enfin, les familles nordistes sont plus souvent nombreuses : 13,4 % comprennent 3 enfants ou plus en 2008 (9,5 % en moyenne nationale). Elles sont néanmoins en baisse par rapport à 1999 (- 17 %), et ce plus rapidement qu en France (- 6,8 %). 4) Un des départements les plus jeunes mais un vieillissement marqué attendu Le Nord est l un des départements les plus jeunes de France au regard de la moyenne d âge (37,1 ans contre 40,4 ans au niveau national). En 2008, les jeunes de moins de 20 ans comptent pour 27,3 % de la population (24,6 % en France), soit plus de personnes. Ils sont particulièrement représentés dans la zone d'emploi de Roubaix-Tourcoing (30,2 %). À l inverse, la population âgée est proportionnellement moins présente dans le département : 18,6 % des Nordistes, soit environ personnes, sont âgés de 60 ans et plus, contre 21,9 % en France. Ils sont les plus nombreux en proportion dans le Cambrésis. Enfin, environ personnes ont 75 ans ou plus dans le département, soit 7,1 % de la population (8,5 % au niveau national). Il résulte de ces données un indice de vieillissement 6 particulièrement faible par rapport à la France (50,8 vs 67,9). À l horizon 2030, le Nord resterait l un des départements les plus jeunes mais l âge moyen augmenterait et ce plus rapidement qu en France (40,4 ans contre 42,6 ans au niveau national). Un vieillissement marqué est attendu du fait du recul de la part des moins de 20 ans (24,7 %) et de la hausse relative des personnes âgées de 60 ans et plus (25,1 %). En comparaison à la France, la baisse des moins de 20 ans dans le Nord serait plus rapide, alors que la population âgée augmenterait un peu plus lentement. À l échelle des territoires, la zone d emploi de Dunkerque connaîtrait un vieillissement plus affirmé en raison des départs des jeunes. Cette tendance au vieillissement soulève de nombreux enjeux, notamment dans le domaine de la santé : en 2010, bénéficiaires de l Allocation Personnalisée d Autonomie (APA) sont dénombrés dans le Nord dont à domicile. Par ailleurs, les personnes âgées dépendantes devraient également augmenter, en particulier celles de 80 ans et plus. 6 Nombre de personnes âgées de 65 ans et + pour 100 jeunes de moins de 20 ans. 09

10 II. SITUATION SOCIALE ET SANITAIRE 1) Une précarité importante De nombreux indicateurs témoignent de la précarité d une grande partie des ménages du Nord. Conséquence des difficultés d accès à l emploi et de la moindre présence de ménages bi-actifs, le niveau de vie médian 7 des ménages du Nord est l un des plus faibles de France. Il s élève en 2008 à euros par unité de consommation (ou équivalent adulte) contre au niveau national et en province. De plus, d importantes disparités s observent entre les revenus des ménages les plus aisés et ceux des plus pauvres. La pauvreté monétaire touche 17,2 % des ménages contre 13 % en France 8. Au regard d une typologie nationale de la précarité établie selon de nombreuses variables 9, la pauvreté dans le Nord apparaît élevée et concentrée davantage sur les familles avec enfants, nombreuses et monoparentales, ainsi que les jeunes de moins de 20 ans (près du quart de ces derniers sont pauvres vs 18 % environ en France). Les difficultés scolaires sont aussi plus prégnantes. La Sambre- Avesnois et le Valenciennois sont les zones d'emploi les plus impactées. L importance de la précarité se traduit aussi par un recours plus élevé aux minima sociaux dans le département (13,4 % des ménages contre 8,7 % en France en 2008) et tout particulièrement au Revenu de Solidarité Active. Au 31 décembre 2010, les bénéficiaires du RSA socle représentent 5,6 % de la population (3,4 % en France) 10, soit personnes. En ajoutant les bénéficiaires du RSA activité, on dénombre au total allocataires. En outre, 77 % d entre eux perçoivent le RSA depuis plus d un an. Les bénéficiaires de l Allocation Adulte Handicapé sont également plus nombreux qu au niveau national, l écart étant toutefois moindre que pour le RSA (2,8 % contre 2,4 %). 7 Niveau de vie qui partage les ménages en deux groupes (celui dont le revenu est inférieur et l autre supérieur). 8 Part des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté établi à 60 % du revenu médian (950 euros mensuels pour une personne seule en 2008). 9 Insee, Département du Nord, avec la participation du Département du Pas-de-Calais Connaître pour agir : des indicateurs au service des politiques sociales, Pages de Profils n 92, juin variables ont permis de construire la typologie nationale de la précarité - parmi elles, l intensité de la pauvreté, les bénéficiaires des minima sociaux, les difficultés et échecs scolaires, l emploi non qualifié, la demande d emploi de longue durée et l inactivité -, conduisant à l identification de dix groupes de départements. 10 Source : CNAF, MSA, Pôle emploi, Insee (population de référence : population des ans). 10

11 La typologie nationale de la précarité Paris (niveau de vie très élevé, pauvreté intense) Niveau de vie très élevé Moins touchés par la pauvreté Médiane Plus pauvres que la médiane, familles Pauvreté des âgés Forte pauvreté des âgés et AAH Forte pauvreté concentrée sur les adultes de plus de 30 ans Pauvreté élevée, concentrée sur les familles Pauvreté élevée, à tous les âges Source : CNIS, Insee 2011 Note : Cette classification concerne uniquement les départements métropolitains 11

12 2) Un taux de chômage très élevé Avec un taux de chômage de 12,9 % au quatrième trimestre 2010 (9,3 % au niveau national), le Nord est le troisième département le plus touché après l Aisne et l Hérault. La zone d'emploi de Maubeuge affiche le taux le plus élevé des zones d'emploi françaises (16,6 %) et celle de Roubaix-Tourcoing se classe quatrième (14,7 %). La zone d'emploi de Flandre-Lys fait figure d exception avec un taux de chômage inférieur au taux national (7,8 %). Ainsi, demandeurs d emploi 11 sont dénombrés dans le Nord en août 2011, dont dans les zones d'emploi de Lille et Roubaix-Tourcoing. La part des femmes parmi les demandeurs d emploi s établit à un niveau moindre qu au niveau national (environ 45 % contre 51 %), mais elle reflète surtout la faiblesse du taux d activité féminin. Les parts de jeunes de moins de 25 ans et de demandeurs d emploi de longue durée sont au contraire plus élevées qu en France. Les taux de chômage localisés par zone d emploi au quatrième trimestre 2010 Taux en % et évolution annuelle en points Moins de 8 8 à 11,4 11,5 à 12,9 13 à 14,9 15 et plus Source : Insee ) Une situation sanitaire préoccupante L'espérance de vie dans le Nord est parmi les plus faibles de France (74,6 ans pour les hommes et 82,2 ans pour les femmes contre 77,7 et 84,3 ans). Les risques de mortalité sont supérieurs de 30 % à la France en raison des comportements à risque, de facteurs sociaux (chômage, part des ouvriers), environnementaux (industrie) et d un recours tardif aux soins. La surmortalité avant 65 ans est encore plus marquée, tout particulièrement dans les arrondissements de Valenciennes, Douai et dans une moindre mesure Avesnes-sur-Helpe. Les pathologies les plus fréquentes sont l'alcoolisme, le diabète sucré, le tabagisme, les maladies cardio-vasculaires et les tumeurs malignes. Ces constats sont d autant plus préoccupants que l offre en médecins, bien que très proche de la densité nationale (326 contre 334 pour habitants 11 Demandeurs d emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi (catégories A, B, C, soit tenus de faire des actes positifs de recherches d emploi). Source : DARES, Pôle emploi. 12

13 en 2011), est inégalement répartie sur le territoire et que 30 % des médecins ont plus de 55 ans. Surtout, le département souffre d un déficit en spécialistes (157 pour habitants contre 175 en France), alors que la densité de généralistes est un peu supérieure à la France (169 contre 161). L écart avec la densité nationale est le plus défavorable pour les psychiatres. La densité est aussi plus faible pour les ophtalmologues et les dermatologues. Elle est en revanche supérieure pour les chirurgiens et les gynécologues. En 2010, le Nord compte 136 établissements sanitaires publics et privés, dont 28 centres hospitaliers, 3 centres hospitaliers spécialisés en psychiatrie et 1 centre hospitalier régional universitaire à Lille renommé au niveau national. Le Nord se positionne favorablement pour le court séjour hospitalier et l hospitalisation à domicile avec une offre supérieure à la France en moyenne. Il est également mieux doté en structures d accueil pour adultes handicapés (excepté les foyers d accueil médicalisés) et jeunes handicapés, et en établissements d aide sociale à l enfance. En revanche, le département est moins pourvu qu au niveau national pour l hébergement des personnes âgées (maisons de retraite et logements-foyers), particulièrement des personnes âgées dépendantes (EHPAD, soins de longue durée). Des efforts de rattrapage sont néanmoins en cours en matière d établissements et de services ainsi qu en vue de leur diversification. La couverture est équivalente à la France pour les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Enfin, le Nord est moins équipé qu à l échelle nationale 12 pour l hébergement des adultes et familles en difficulté (centres d hébergement et de réinsertion sociale). La densité de médecins pour habitants au 1 er janvier 2011 Densité régions Sources : DREES, Répertoire Adeli, Insee - Estimations de population 12 En tête du palmarès 2011 des 50 des meilleurs CHU de France avec celui de Toulouse (classement publié par la revue Le Point - édition du 16 juin 2011-, en fonction de l activité, la technicité des actes, le niveau de spécialisation, la présence de certains équipements, l indice de gravité des cas traités, etc.). 13

14 III. MOBILITÉ ET DÉPLACEMENTS 1) Une localisation au cœur de l Europe et un espace mouillé Le département du Nord bénéficie d une localisation géographique très favorable, au cœur des flux européens. Les lignes à grande vitesse le relient aux grandes capitales ; un étoffement du réseau TGV à l international est prévu d ici à 2025 (Bilbao, Barcelone, Genève, Milan, Francfort). Une amélioration des interconnexions avec les réseaux européens devrait renforcer le positionnement de Lille comme hub du transport passager à grande vitesse. Cependant les villes moyennes (Douai, Valenciennes) restent peu accessibles depuis les réseaux internationaux et des menaces pèsent sur leur desserte TGV depuis Paris. La desserte aérienne est quant à elle assurée via la proximité de grands aéroports internationaux et la présence de l aéroport de Lille-Lesquin. Celui-ci se classe au 10 e rang français avec la barre du million de passagers franchie depuis Le département du Nord : géographie, agglomérations et infrastructures Le Nord est un espace mouillé avec une façade maritime et un réseau navigable. Dunkerque est le 3 e port de commerce international français : il irrigue le territoire d activités économiques (sidérurgie, agroalimentaire, réparation-construction navale) et génère des flux de transport route-rail-eau. L interconnexion avec les voies d eau (680 km navigables soit 10 % du réseau français) s opère via les ports fluviaux ; celui de Lille est le 3 e port intérieur de France. Le potentiel fluvial est encore insuffisamment exploité mais le futur canal Seine-Nord à grand gabarit et la plate-forme multimodale de Marquion devraient renforcer l activité des ports et du transport fluvial nordistes. 14

15 Le système portuaire fluvial dans la région Nord - Pas-de-Calais Source : Région Nord-Pas de Calais, Direction des Transports, ) Une intensification des mobilités mais une moindre accessibilité de l est Le département du Nord dispose également d une des plus fortes densités routières et autoroutières de France dont km de routes départementales (509 km de routes nationales transférées en 2010). Une démarche originale de route durable est mise en œuvre lors de la création de voies départementales nouvelles. La partie est du territoire souffre cependant d une moindre accessibilité. Les échanges quotidiens entre territoires proches et les relations transfrontalières se sont fortement développés. Une des conséquences de cette intensification du trafic routier est l engorgement de la métropole, où les transports sont à l origine d une part importante des rejets de polluants et de gaz à effet de serre. Lille est ainsi la 2 nde ville de province la plus impactée par la pollution de l air liée au trafic routier après Marseille, avec des conséquences sur la santé de la population. 15

16 3) Des transports collectifs denses, diversifiés et en amélioration mais des difficultés persistantes de mobilité Le Nord offre à sa population des transports collectifs denses et diversifiés. Ainsi, avec 123 lignes d autocars, le réseau Arc en Ciel dessert la totalité du territoire nordiste et enregistre une fréquentation de plus de 16 millions de voyages chaque année. Pour sa part, le réseau TER est le plus dense de France après celui de l'île-de- France ; plus de 12 % de la population utilise régulièrement le TER. Le réseau Arc en Ciel en 2011 Source : Département du Nord 2011 Les transports collectifs sont en amélioration continue, notamment du fait du développement de l intermodalité (pour le réseau Arc en Ciel 9 pôles d échanges sont réalisés et 4 sont en projet sur la vingtaine de pôles multimodaux prévus au total) et de la connexion des réseaux urbains et interurbains. Leur usage s en est d ailleurs fortement accru. Par ailleurs, dans l agglomération lilloise, le métro et le tramway couvrent un réseau respectivement de 45 et 22 km et un futur tram-train permettra de desservir des zones urbaines denses dénuées de transport en commun en site propre. Depuis 2006, les agglomérations de Valenciennes et du Douaisis bénéficient aussi d un réseau de tramway (18 et 12 km) Le premier sur rail et le second sur pneu. 16

17 La part des transports en commun dans les principales navettes domicile-travail régionaux en 2006 Part des transports en commun dans les flux internes à la zone d emploi ou dans les flux entre deux zones d emploi (en %) 20 ou plus De 10 à moins de 20 De 5 à moins de 10 Moins de 5 Source : Insee, Recensement de la population 2006 Cependant, certains réseaux urbains de transport en commun sont saturés. Les infrastructures ferroviaires classiques sont parfois anciennes et l offre ferroviaire globale par habitant est l une des plus faibles de France avec des ruptures de trafic avec la Belgique. Des réflexions sont en cours autour de la mise en place d un lien fixe entre Lille et le Bassin minier. Les modes doux sont insuffisamment développés (par exemple seuls 2 % des déplacements s effectuent à vélo dans la métropole ; la mise en place du vélo en libre service devrait toutefois contribuer à augmenter cette part). Des difficultés de mobilité demeurent pour les personnes en situation de précarité, en recherche d emploi et en insertion professionnelle, ainsi que dans l est et le sud du territoire (où un quart des ménages ne disposent pas d un véhicule particulier). Enfin, les transports collectifs ne sont pas encore tous accessibles aux personnes en situation de handicap. Au final, avec plus d une heure par jour, les déplacements sont le 3 e lieu où les Nordistes passent le plus de temps, la voiture demeurant le mode dominant de déplacement. Seul un quart des mobilités quotidiennes est consacré au travail ; les trois quarts sont dédiés aux achats, aux loisirs et à l accompagnement d autres personnes. 17

18 IV. COOPÉRATION TERRITORIALE 1) Une couverture quasi-intégrale du territoire par l intercommunalité à fiscalité propre et une restructuration en cours L intercommunalité à fiscalité propre dans le Nord s est développée en particulier au début des années 2000 à la faveur de la loi Chevènement. En 2011, les 48 Établissements Publics de Coopération Intercommunale à fiscalité propre couvrent la quasi-totalité du territoire départemental et regroupent environ 97 % de la population, soit un peu plus qu en moyenne nationale. Seules 6 communes isolées sont recensées. La réorganisation en cours de la carte intercommunale engagée par l État devrait réduire fortement le nombre d EPCI dans le Nord. On recense en outre 3 projets de pôles métropolitains (Côte d Opale, Arc minier et Hainaut). Par ailleurs, de nombreuses démarches témoignent de coopérations dans le domaine de l aménagement du territoire : entre autres, 5 Pays, 3 Parcs Naturels Régionaux et 7 Schémas de Cohérence Territoriale, qui s inscrivent de manière croissante dans une dynamique d Inter- SCoT. 2) Une coopération territoriale renforcée avec les territoires voisins Les démarches de coopération avec les territoires voisins se sont également développées. Existent en particulier de grandes structures de coopération transfrontalière. L Aire Métropolitaine de Lille (18 e en Europe avec 3,8 millions d habitants), ainsi que les deux groupements européens de coopération territoriale, l Eurométropole de Lille- Kortrijk-Tournai (1 er eurodistrict créé et plus grande agglomération transfrontalière d un seul tenant en Europe avec 2,2 millions d habitants) et celui de West-Vlaanderen Flandre Dunkerque Côte d Opale unissent le littoral et une grande partie du Nord à des territoires belges. L utilisation importante du programme Interreg avec l Angleterre et la Belgique, ainsi que des accords de coopération avec la Province de Flandre Occidentale et la Province du Hainaut permettent la réalisation de projets variés (santé, économie, culture, mémoire). L intégration dans les réseaux européens et internationaux doit cependant être renforcée. 18

19 Projets et espaces de coopération transfrontalière Les zones d Interreg Illa Zones éligibles Zones annexes Source : Insee, Atlas Transfontalier, 2009 Les projets Métropole lilloise franco-belge Plateforme transfontalière Flandre-Dunkerque-Côté d Opale/ Fladre occidentale belge Hainaut Thièrache Pôle Européen de Développement Esch-Belval MHAL Parc des Trois Pays 19

20 Le périmètre de l Aire Métropolitaine de Lille AIRE MÉTROPOLITAINE DE LILLE France Communauté Urbaine (CU) Communauté d Agglomération (CA) Communauté de Communes (CC) Commune isolée Belgique Intercommunale de gestion Frontalière Limite départementale et province Source : SIGALE Nord - Pas-de-Calais

21 PARTIE 2 HABITAT, CADRE DE VIE ET ENVIRONNEMENT I. HABITAT 1) ) Des besoins en logements toujours importants malgré la reprise de la construction neuve En 2008, le Nord compte logements, en hausse de 7,4 % depuis 1999, quoique moins rapidement qu en France (10,8 %). Malgré la stabilité de la population, les besoins en logements restent importants du fait du desserrement des ménages (cf. supra). Par ailleurs, signe d une tension du marché, la part du logement vacant est en baisse depuis les années 90. Au nombre de en 2008, ces logements représentent 5,6 % du parc (près de 8 % en 1990), contre 6,6 % en France. Même si un taux de logements vacants suffisant est nécessaire pour assurer le turn-over dans le parc, la question de leur remise sur le marché s inscrit dans la réflexion globale sur l offre de logement dans le département. La reprise de la construction neuve en 2010, après l atonie des années 2008 et 2009 due à la crise économique, ne permet pas encore d équilibrer le parc de logements au regard des besoins (+ 20 % environ des mises en chantiers sur un an). La tendance à la hausse semble toutefois se confirmer en 2011 (plus de logements mis en chantier pour le seul premier semestre). 21

22 2) Un parc ancien de maisons individuelles En 2008, le parc nordiste est constitué à 70 % environ de maisons, soit bien plus qu en France (56 %), en raison notamment de la présence d'un important habitat ouvrier individuel. À l inverse, les appartements représentent 30 % des résidences principales du Nord (44 % au niveau national). Les grands logements sont aussi plus fréquents dans le département : près de la moitié des résidences principales comptent au moins 5 pièces (35,5 % en France). Le parc est par ailleurs plus ancien et vétuste (environ 38 % des résidences principales ont été construites avant 1949 contre 30 %), ouvrant des perspectives importantes en matière de réhabilitation notamment de l habitat privé. La part du logement ancien régresse néanmoins par rapport aux années 90 au profit du logement récent. Ces caractéristiques du logement dans le Nord ont des conséquences directes sur la consommation d énergie des ménages et tendent à accroître le risque de précarité énergétique. Aussi, à l échelle régionale, 16 % des ménages consacrent plus de 10 % de leurs ressources aux dépenses d énergie pour le logement (13 % en moyenne nationale) 1. L ancienneté du parc de logements dans le département du Nord en 2008 Part des résidences principales construites avant 1949 (en %) 63, ,6 27,1 Source : Insee, Recensement de la population Source : les notes de la D2PE n 37, Région Nord-Pas de Calais, Direction du Développement Durable, de la Prospective et de l Évaluation, septembre

23 3) Des logements locatifs plus représentés qu en France, du fait notamment du parc social En 2008, près de 56 % des logements sont occupés par des propriétaires et environ 42 % par des locataires. Ces proportions sont très proches de celles observées au niveau national, mais l habitat locatif est plus présent et a augmenté plus rapidement qu en France par rapport à La spécificité du parc nordiste tient à la forte part de logement social : ce dernier représente en effet 20 % des résidences principales en 2008 (environ 15 % en France). Si cette proportion baisse légèrement entre 1999 et 2008 au profit des propriétés et de l habitat locatif privé, le volume des logements sociaux augmente de 2,8 % à un rythme comparable à la France. En 2010, on compte ainsi logements sociaux dans le Nord, dont les particularités sont l importance des maisons individuelles (36 %) en partie du fait du logement minier, et l ancienneté, puisque près de la moitié du parc social a été construite avant L office public HLM Partenord Habitat, ancien OPAC du Nord, possède plus de logements et équivalents logements 2, ce qui fait de lui le deuxième bailleur social dans le département après Vilogia par l importance de son parc. En 2011, 660 logements et équivalents logements devraient être livrés et près de mis en chantier. Le parc minier, spécificité du parc nordiste, représente un peu plus de logements, répartis entre le parc de Maisons et Cités Soginorpa ( logements en décembre 2010) et celui de la Société Immobilière de l Artois (3 400 logements en mars 2011) 3. L habitat minier, qui compte certaines cités d une valeur patrimoniale exceptionnelle (cités-jardins, maisons jumelles), abrite encore de nombreuses personnes âgées ayants droit des mines mais aussi une partie de leur famille. Le vieillissement des ayants droit et leur disparition progressive représente un enjeu social de taille : le remplacement des occupants par des populations fragiles sur le plan économique et social, souvent ouvriers ou demandeurs d emploi, a pour conséquence la paupérisation du parc minier. 2 Équivalents logements : foyers pour personnes âgées, foyers de jeunes travailleurs et travailleurs migrants, foyers pour personnes handicapées, commerces et bureaux, résidences universitaires, gendarmeries, centres maternels et aide à l enfance, entre autres. 3 Source : SIA Habitat et Maisons et Cités Soginorpa, données extraites des bases internes aux sociétés,

24 4) Des besoins importants en logement social Bien que le parc social soit déjà plus présent en proportion dans le Nord qu en France, la hausse du nombre de ménages, l ampleur des phénomènes de précarité et la vétusté d une partie importante du parc font apparaître des besoins réels en la matière. En effet, 62 % de la population nordiste est éligible au logement HLM (58 % en France). En janvier 2011, demandes étaient en instance auprès des organismes HLM, soit de plus qu en 2008, traduisant des difficultés croissantes à se loger. Le délai pour obtenir un logement social s allonge : 11 mois contre 9,5 mois en Dans certains territoires où le parc social est peu présent, une demande peu affirmée traduit souvent moins une faiblesse des besoins qu un renoncement à l expression d une demande. Par ailleurs, 26 % des demandes provenaient de ménages logés dans le parc locatif privé. En effet, près de 23 % de ce type de ménages ont des revenus inférieurs à 30 % des plafonds HLM (18 % environ en France), attestant de l existence d un important parc privé jouant un rôle social de fait. Par ailleurs, 22 % du parc privé est potentiellement indigne. Il abrite personnes dont 42,5 % de propriétaires, ce statut pouvant coexister avec une grande précarité. Les données du Fonds de Solidarité Logement géré par le Département du Nord sont éclairantes à cet égard. En 2010, aides financières ont été accordées à plus de ménages le plus souvent très précarisés pour payer leurs loyers, dépôt de garantie, factures d eau, d électricité, de gaz ou de téléphone pour un montant total de près de 12 millions d euros. Depuis 2007, ménages ont reçu une aide et autres ont été accompagnés par des opérateurs associatifs dans leurs recherches de logement ou pour se maintenir dans leur habitation. Le parc locatif social dans le département du Nord au 1 er janvier 2010 Parc loué ou proposé à la location par commune > logements (35) 500 à logements (118) 100 à 499 logements (176) 1 à 99 logements (610) Commune sans parc locatif social (608) Limite de bassin d habitat Limite de département Source : DREAL Nord - Pas-de-Calais EPLS

25 II. CADRE DE VIE ET ENVIRONNEMENT 1) Une croissance périurbaine avec des incidences majeures pour l environnement et l aménagement du territoire La nécessité de s éloigner des villes-centres et leurs banlieues pour acquérir un logement plus spacieux à un coût moindre et la recherche d un cadre de vie différent conduisent souvent les ménages à s installer dans les espaces périurbains. Ces derniers attirent surtout des couples avec des jeunes enfants, des professions intermédiaires, des cadres et professions intellectuelles supérieures. Après un ralentissement de leur croissance dans les années 90, un regain d attractivité s observe depuis le début des années 2000, de même que dans certains espaces ruraux. Le secteur périurbain a ainsi concentré la majeure partie des hausses de population en région, tandis que les pôles urbains - hormis Lille - ont enregistré un déficit. Cette dynamique a également entraîné l émergence d emplois de services à la population et d une économie résidentielle sur des territoires élargis. Cependant, la périurbanisation s est aussi accompagnée d un étalement urbain, avec des incidences directes sur l artificialisation des sols, la régression des espaces naturels et agricoles et la banalisation des paysages (habitat standardisé). Cette artificialisation est déjà particulièrement forte dans la région (15 % de surfaces artificialisées, soit deux fois plus qu en France) et a progressé de manière soutenue depuis les années 90. Elle est plus rapide en milieu périurbain qu ailleurs en raison de l extension de l habitat, des infrastructures de transport et des zones d activité. De plus, la déconnexion entre lieux de résidence et pôles d emplois génère un accroissement des navettes domiciletravail et des déplacements en voiture, la zone d'emploi de Lille étant la principale destination de ces mobilités. Il en résulte non seulement un phénomène de congestion urbaine et une qualité de l air dégradée (cf. supra), mais aussi une hausse de la consommation et de la facture énergétiques pour les ménages. Au-delà des enjeux d aménagement et environnementaux, la périurbanisation pose ainsi également d évidents enjeux économiques et sociaux. De nombreux projets urbains ont ainsi été lancés dans la perspective de promouvoir une attractivité fondée sur une ville plus dense, mixte et qualitative, qu il s agit désormais de refaire sur ellemême. 25

26 Le zonage en aires urbaines 2010 ZAU 2010 Grands pôles (plus de emplois) Couronne des grands pôles Multipolarisé des grands pôles Moyens pôles (5 000 à emplois) Couronne des moyens pôles Petits pôles urbains (moins de emplois) Couronne des petits pôles Autre multipolarisé Communes isolées hors influence des pôles Nota bene : l espace périurbain se compose des couronnes des grands pôles et de l espace multipolarisé des grands pôles (définition Insee). Source : Insee - Recensement de la population ) Des milieux naturels et une biodiversité d une grande richesse mais menacés Le Nord est riche de milieux naturels et de paysages d une grande variété : plateaux crayeux, plaines argileuses, zones humides, forêts, milieux littoraux, mais aussi paysages originaux portant la marque des activités humaines, tels que terrils, carrières, bocages, zones gagnées sur la mer et rivières canalisées. Cette mosaïque de milieux naturels représente autant d habitats pour des espèces animales et végétales d une grande richesse. Dans le Nord en 2010, 189 Zones Naturelles d Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de types 1 et 2 couvrent ainsi environ 45 % du territoire. La flore régionale sauvage compte espèces et 600 espèces d oiseaux, dont 400 de passage, sont dénombrées. Cependant, dans une des régions les plus artificialisées de France, les espaces naturels sont bien plus rares qu au niveau national (13 % du territoire régional contre 38 % en France). Le Nord - Pas-de-Calais est notamment la région la moins boisée (9 % du territoire couvert par la forêt ; 29 % en France). De plus, ces milieux naturels sont en régression, sous la pression de l urbanisation et des infrastructures de transport, et soumis à des pollutions d origine multiple (urbaine, industrielle et agricole). La fréquentation touristique contribue aussi à la dégradation de certains sites (Monts de Flandre, dunes). Par conséquent, en raison de la destruction et la détérioration de leurs habitats, de nombreuses espèces végétales et animales sont menacées de disparition ou ont déjà disparu, tels que certains papillons ou amphibiens. Le quart de la flore régionale sauvage est menacé de disparition à court ou moyen terme. 26

27 3) De nombreux dispositifs de protection et de valorisation de l environnement La moindre fréquence des milieux naturels et la vulnérabilité de certains d entre eux ont conduit à mettre en place des démarches et dispositifs de protection et de valorisation, notamment la Trame verte et bleue, pour laquelle la région est précurseur. À l échelle du Nord, 15 sites Natura 2000 sont recensés, ainsi que 2 réserves naturelles nationales (Dune Marchand et Étangs du Romelaëre), 14 réserves naturelles régionales labellisées et en cours de labellisation (Tourbière de Vred, Bois Chenu à Proville) et 3 parcs naturels régionaux (Avesnois, de la Plaine de la Scarpe et de l Escaut, Cap et Marais d Opale auquel adhèrent 4 communes du Nord). Dans le cadre de sa politique de préservation des Espaces Naturels Sensibles, le Département du Nord fait l acquisition d'habitats naturels et œuvre pour leur protection, leur gestion et leur aménagement à destination du public. À cet effet, il a inscrit plus de hectares de sites naturels en zones de préemption. Il est actuellement propriétaire de hectares (dont sites inscrits du Mont Noir et de l Abbaye de Liessies) et gère 900 hectares, principalement propriétés du Conservatoire de l Espace Littoral et des Rivages Lacustres. Aménagement emblématique, le terril des Argales à Rieulay abrite une faune et une flore spécifiques engendrées par les conditions particulières du site (lézard des murailles, crapaud calamite, jonc fleuri). 27

28 Espaces Naturels Sensibles du Département du Nord Sites accessibles au public Voie verte Arrondissement Source : Département du Nord

29 4) Une ressource en eau vulnérable, une qualité des eaux de surface médiocre mais en amélioration Dans le Nord - Pas-de-Calais, l approvisionnement en eau potable provient à 94 % des nappes d eau souterraines (nappe de la craie pour l essentiel). Abondantes, ces nappes sont cependant inégalement réparties, fortement exploitées - même surexploitées dans certains cas - et vulnérables aux pollutions (nitrates, produits phytosanitaires). Les eaux de surface sont elles aussi confrontées à ces pollutions, aux rejets domestiques et industriels et leur qualité demeure globalement médiocre. Les situations sont contrastées entre des cours d eau de bonne qualité (Rhonelle, Helpe Majeure, Écaillon) et d autres de qualité mauvaise à très mauvaise (principalement Deûle, Marque, Scarpe, Escaut). De plus, la présence de nombreux sites et sols pollués ou potentiellement pollués en région (581, soit le 2 e rang après la région Rhône-Alpes) peut être un facteur aggravant de dégradation de cette ressource. Ainsi, les eaux souterraines, excepté la nappe du calcaire du carbonifère, comme les eaux de surface, présentent le risque de non atteinte du bon état qualitatif à l horizon 2015, objectif défini par la directive cadre sur l eau, mais tendent à y être conformes à l horizon Grâce à des efforts particulièrement importants depuis les années 90 (assainissement, protection des captages d eau et planification de la gestion de la ressource), l amélioration de la qualité des eaux superficielles a été significative et même remarquable pour les eaux de baignade. Dans le cadre de l évolution récente des réglementations 5, les interventions doivent également porter sur le renforcement de la qualité écologique des eaux de surface par restauration des continuités écologiques et du fonctionnement naturel des cours d eau. 4 État des lieux du bassin Artois-Picardie réalisé en Grenelle II, Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux, Directive Cadre Eau, Directive Inondation. 29

30 5) Un département fortement soumis aux risques, tant naturels que technologiques La majeure partie du territoire départemental (575 communes) est sujette aux risques d inondation, en raison des débordements de cours d eau, des ruissellements des eaux pluviales et de l érosion des sols. La plaine de la Flandre maritime, avec le polder des wateringues, est particulièrement concernée avec une altitude proche, voire inférieure au niveau de la mer à marée haute. La perspective du changement climatique implique le risque accru de submersion marine et d évacuation plus difficile des eaux intérieures à la mer. Par ailleurs, le département du Nord est très exposé aux mouvements de terrain tels que les coulées de boue, ou encore par rétractation et gonflement des argiles. Sont également relevés des risques d effondrements et sismiques modérés (sud du département). En outre, avec 41 sites SEVESO dont 28 à seuil haut en 2009, le département est l un de ceux qui concentrent le plus de sites à risques, tout particulièrement dans le Dunkerquois où se situe également la centrale nucléaire de Gravelines. Or, seules 20 % des communes nordistes menacées par des risques d accident majeur ont adopté un plan de sauvegarde communal. 6) Une consommation énergétique plus élevée qu en France mais des potentiels en matière d énergies renouvelables La région Nord - Pas-de-Calais se classe 3 e pour la consommation finale d énergie (derrière l Îlede-France et Rhône-Alpes) et pour la consommation énergétique globale par habitant. Son poids dans les émissions nationales de gaz à effet de serre est supérieur à son poids économique. Environ la moitié des émissions sont issues des industries lourdes, près de 20 % du résidentiel-tertiaire et 17 % des transports. Les émissions de CO2 amorcent une baisse à partir de 1999 (plus marquée même qu au niveau national), mais cette tendance demeure encore insuffisante pour répondre aux objectifs du Facteur 4 (division par 4 des émissions de 1990 à l horizon 2050) 6. En 2009, les économies d énergie et la production des énergies renouvelables représentent environ 3 % de la consommation d énergie finale, une part encore très inférieure à l objectif de 23 % d énergies renouvelables en 2020 fixé au niveau national. De nombreux potentiels existent cependant : agro-carburants, bois-énergie, énergie éolienne (9 e région en termes de parcs éoliens construits). Cette dernière connaît un dynamisme important. Si les projets d implantation concernent surtout le département du Pas-de- Calais, une grande partie du territoire du Nord a été identifiée comme propice au développement de l éolien (Cambrésis notamment). 6 Stratégie adoptée dans le cadre de l accord de Copenhague de décembre 2009 en vue de limiter le réchauffement climatique à + 2 C. 30

31 Bilan de la production d énergie renouvelable en Nord - Pas-de-Calais Bois énergie 43% hydroélectricité 0,3% aéorthermie 6% éolien 16% agrocarburant 27% biogaz 2% valorisation des déchets 4% solaire thermique 0,1% photovoltaïque 0,4% géothermie 2% MWh / an bois énergie aérothermie agrocarburant valorisation des déchets solaire thermique photovoltaïque géothermie biogaz éolien hydroélectricité Source : Axenne, Traitement Énergies Demain 2009 ; projet de Schéma Régional du Climat, de l Air et de l Énergie 2011 (Préfecture de Région Nord - Pas-de-Calais, Conseil régional Nord-Pas de Calais). Les installations d énergie renouvelable en Nord - Pas-de-Calais (hors agrocarburants) Éolien : 61,41 MW installés Récupération d énergie : 220 GWh électrique / an 301 GWh thermique / an Biogaz : 46,5 GWh électrique / an 170 GWh thermique / an Micro-hydraulique : 861 kw installés Bois énergie : 47,93 kw installés Solaire thermique : m 2 de capteurs installés Photovoltaïque : 3 538,4 kwc Source : ADEME, Rapport d activités

32 32

33 PARTIE 3 DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET POTENTIELS, PATRIMOINE ET CULTURE, SPORTS ET LOISIRS, TOURISME I. EMPLOI ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE 1) Un territoire créateur de richesse Le Nord est un territoire créateur de richesses et ouvert à l international (3 e région pour le PIB et l export, 1 ère pour l investissement étranger en Province avec plus d un millier de filiales de groupes étrangers et salariés). Il est aussi le siège de grands groupes français et mondiaux (distribution, VAD, crédit, agroalimentaire, pharmacie) et accueille des fonctions stratégiques internationales (Force européenne de réaction rapide, Agence ferroviaire européenne). En 2008, le Nord dénombre un total de emplois salariés et non salariés dans les secteurs privé et public (dont transfrontaliers). Le secteur privé rassemble salariés en 2010 répartis entre l industrie (19,8 %), la construction (8,2 %), le commerce (18,8 %) et les services (53,3 %). La métropole est fortement polarisante avec plus de 50 % de l emploi public et de l emploi salarié du Nord ; elle est la 3 e aire urbaine de province après Lyon et Marseille en termes d emplois. En découlent des flux domicile-travail centrés sur la métropole et en étoile, particulièrement intenses avec le bassin minier et la Flandre-Lys. Les principaux flux domicile-travail entre les zones d emploi en 2006 et leur évolution depuis 1999 Part des actifs résidant et travaillant dans la zone d emploi (en %) 80 et plus De 70 à moins de 80 De 60 à moins de 70 De 50 à moins de 60 Évolution entre 1999 et 2006 (en %) 60 et plus De 40 à moins de 60 De 20 à moins de 40 De 0 à moins de 20 Valeur inférieure à 0 Source : Insee, Recensements de la population 1999 et

34 Le Nord s appuie sur des fleurons industriels (1 er rang national pour le ferroviaire, la métallurgie et le verre, 2 e rang pour l automobile, le papiercarton et le textile). Le dynamisme du tertiaire (distribution-vad 1 er rang national, maintenance industrielle, banque-assurance et transportlogistique 3 e rang, centres d appel 4 e rang) et la présence de secteurs novateurs (éco-activités et économie sociale et solidaire un des 1 ers rangs nationaux, TIC et réseaux informatiques 3 e rang, biosanté 4 e rang, textiles techniques 1 er pôle européen, image-design) sont d autres atouts forts du territoire. L artisanat et l apprentissage sont moins présents qu ailleurs mais la création d entreprises a fortement progressé (+ 11 % en 2010 contre + 5 % en France de province). Performante et variée, l agriculture occupe une place prépondérante dans l économie (3 e région agricole et agroalimentaire, dans les 5 premiers rangs pour 26 productions et 10 activités agroalimentaires). La surface agricole utile du Nord représente 62 % de sa superficie en En équivalent temps plein, personnes travaillent dans les exploitations agricoles nordistes dont chefs et coexploitants. Se côtoient les grandes cultures (céréales, betteraves, pommes de terre), l élevage avec des races locales (filières laitière et bovine), les légumes et endives, et l agriculture périurbaine avec une progression des productions à haute valeur ajoutée (maraîchage, horticulture et agriculture biologique avec 2 % des exploitations). 34

35 2) Un taux d activité plus faible, un emploi moins dynamique et un recours important aux emplois atypiques Le Nord se caractérise par un moindre taux d activité (67,4 % contre 71,6 % en France en 2007), surtout des femmes (61,3 % contre 67,5 %) et des ans (36,3 % contre 51,2 %). L emploi salarié privé y est également moins dynamique sur 10 ans qu en France (+ 2,6 % contre + 5,9 % entre 2001 et 2010) avec une baisse continue de l effectif industriel. Le département a aussi subi fortement les effets de la crise de (- 2 % contre 1,5 % en 2009), en particulier dans les domaines de la sous-traitance automobile et ferroviaire et de la VAD. Une reprise de l emploi salarié privé s observe depuis 2010 à un rythme supérieur à la France (+ 1,7 % contre + 1,3 % sur un an à la fin du 2 e trimestre 2011). L économie nordiste est cependant encore convalescente, notamment du fait de son tissu industriel toujours majoritairement traditionnel (mécanique, textile, plasturgie, métallurgie, etc.) ; un nouveau modèle productif s avère ainsi indispensable (cf. infra). Les commerces et services de proximité dans les espaces ruraux et les secteurs urbains sensibles, ainsi que le tertiaire supérieur sont également insuffisamment développés. Une autre particularité du marché du travail nordiste est le recours plus important qu en France à l intérim (surtout dans l automobile et la construction et pour les hommes), aux contrats courts (CDD à temps partiel dans le tertiaire pour les femmes) et aux emplois aidés (jeunes dont l apprentissage). Ce type d emploi concerne ainsi 25 % des salariés dans le Valenciennois et la Sambre-Avesnois. 35

36 II. POTENTIELS DE DÉVELOPPEMENT 1) Une attractivité internationale intrinsèque et un capital humain exceptionnel Les potentiels de développement de l économie nordiste trouvent d abord leur source dans une attractivité internationale intrinsèque (position géographique, connexions, marché de 100 millions d habitants dans un rayon de 300 km, tradition industrielle). La forte progression de l attractivité entrepreneuriale et de l image globale (surtout pour la métropole) est liée à l organisation de salons et événements nationaux et européens (EuroBio, World Forum, Lille3000, etc.) et à la présence d outils originaux de promotion et de prospection à l international (Créativallée, Espace international, Project Center). La métropole se positionne comme le 3 e marché de bureaux (Euralille en particulier) après Paris et Lyon. Le Nord bénéficie également d un potentiel humain exceptionnel avec la présence d une population nombreuse (4,1 % du total national) et jeune. Deuxième académie de France avec élèves en primaire et secondaire ( collégiens dans les 200 collèges publics et dans les 83 collèges privés en ), le Nord est aussi le 3 e pôle universitaire ( étudiants dans plus de 40 universités et grandes écoles avec deux labels Campus international et Campus Innovant). Autre atout, la métropolisation est plus diffuse qu ailleurs en France (avec la présence d emplois supérieurs dans les grandes agglomérations) et est transfrontalière (cf. supra). Mais l attractivité globale du Nord, son rôle de carrefour reliant entre elles les grandes métropoles du nord-ouest européen, les emplois et fonctions stratégiques et la visibilité universitaire à l international doivent encore être renforcés. De plus, en dépit d un rattrapage progressif, les Nordistes restent moins qualifiés qu en France : 80 % de la population non scolarisée de plus de 15 ans n est pas du tout ou peu diplômée (Bac maximum) avec près du quart titulaire du CAP-BEP comme dernier diplôme. Les écarts sont particulièrement nets pour les sans-diplômes (20,9 % vs 18,7 % en 2008) et les diplômés du supérieur (10 % vs 12 %). Les cadres et professions intellectuelles supérieures sont également moins représentés (14 % vs 17 % au plan national en 2008) et leur solde migratoire est négatif. 36

37 La part des cadres en emploi parmi la population en emploi dans le Nord par EPCI en 2007 En % 20 ou plus De 12 à moins de 20 De 8 à moins de 12 De 5 à moins de 8 Moins de 5 Pas de données Contours EPCI Source : Recensement de la population 2007 (Insee). IGN-Insee ) Une mobilisation forte et nécessaire en faveur du développement économique et de l innovation Les acteurs du territoire se mobilisent en faveur du développement économique (Schéma Régional de Développement Économique, Ruches et hôtels d entreprises, très haut débit, etc.) et de l innovation (5 e région pour la création d entreprises innovantes) en lien avec le Pôle de Recherche et d Enseignement Supérieur, les 7 pôles de compétitivité (dont 1 à vocation mondiale) et d excellence et les clusters. La tendance est à l équilibre entre les dépenses de recherche des secteurs public et privé avec des PME particulièrement actives (un quart des dépenses privées contre 15 % en métropole en 2008). La recherche est de qualité dans certains domaines (NTIC, biologie-santé, mathématiques, sciences humaines) et des succès ont été obtenus lors du Programme d Investissements d Avenir (5 équipements de recherche d excellence Equipex, 1 laboratoire d excellence Labex, Institut de Recherche Technologique Railenium, un Institut Français des Matériaux AgroSourcés). La situation de la recherche demeure cependant problématique. Faible historiquement, surtout par rapport au poids du territoire dans l économie nationale (dernière région pour la part du PIB consacrée à la R&D avec 0,7 % vs 2,2 % en France de Province en 2009), elle pâtit d un manque de doctorants et de chercheurs (2,3 % du total français en 2008 contre 12,2 % en Rhône-Alpes), de laboratoires publics et surtout privés. De plus, la recherche privée n est réalisée qu à hauteur de 15,1 % dans la haute technologie (pour une moyenne française de 42,5 % et 79,3 % en Midi-Pyrénées en 2007). Cette situation rend plus que jamais nécessaire la mobilisation de tous les acteurs afin de saisir les opportunités offertes lors des prochains appels à projets nationaux. 37

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