Entreprendre au féminin: une réalité multiple et des. attentes différenciées. Annie Cornet et Christina Constandinidis

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1 CAHIER DE RECHERCHE / WORKING PAPER Entreprendre au féminin: une réalité multiple et des attentes différenciées Annie Cornet et Christina Constandinidis September 07 / N /03

2 "Entreprendre au féminin : une réalité multiple et des attentes différenciées 1 " Cornet Annie, Constantinidis Christina EGID - Etudes Genre et Diversité en gestion, HEC-ULg 7 Boulevard du Rectorat, Sart Tilman B31, B-4000 Liège, Belgique Annie.Cornet@ulg.ac.be Christina.Constantinidis@ulg.ac.be Résumé Les femmes optent de plus en plus souvent pour le statut d'indépendante et, trop rarement encore, pour le statut de "chef d'entreprise". Cet article cherche à identifier les caractéristiques de l entrepreneuriat féminin : caractéristiques des femmes entrepreneures, caractéristiques liées au type d activité entrepreneuriale qu elles vont choisir et stratégies mises en oeuvre pour réussir leur projet (financement, formation et réseaux). Cet article est fondé sur une recherche quantitative et qualitative, réalisée à partir d un échantillon de femmes entrepreneures wallonnes (Belgique). Celle-ci permet de montrer que le projet entrepreneurial des femmes a certes des similarités avec celui des hommes mais que certains choix et stratégies restent marqués par des rapports sociaux de genre. Ceci plaide pour une approche de l entrepreneuriat qui intègre ces réalités de genre. 1. INTRODUCTION Pour cette recherche, nous avons opté pour une vision large de la notion de femme entrepreneure. Concrètement, nous nous intéressons à la réalité des femmes qui ne sont pas sous contrat de travail salarié mais exercent leur activité soit sous le statut d indépendant (personne physique et/ou profession libérale), soit comme actionnaire d une société (personne morale), soit comme conjointe aidante d un indépendant. Ces femmes assument, seule ou en partenariat, les risques et responsabilités financières, administratives et sociales liés au développement de leurs activités. Cette activité professionnelle peut être soit la source principale de revenu, soit un revenu complémentaire. Cette étude visait à déterminer si les femmes entrepreneures ont des caractéristiques et comportements spécifiques en regard d un public masculin et si ces spécificités 1 Une première version de cet article a été publié dans la Revue française de gestion, juillet-août 2004.

3 nécessitent la mise en place de dispositifs spécifiques d aide à l entrepreneuriat. Au vu des études consultées, il apparaissait que les femmes entrepreneures pouvaient se différencier du public masculin en regard de différentes caractéristiques: leur profil (âge, niveau de qualification, etc.), le profil de leurs entreprises (secteur d activité, taille, etc.) et enfin, leurs attitudes et vécus en regard de diverses problématiques telles que la croissance et la stratégie, le financement, les réseaux, les formations, leur style de gestion et de leadership. Notre recherche avait pour objectif de valider ces constats en regard de la réalité belge et d en dégager les impacts pour les dispositifs mis en place par des organismes d aide à l entrepreneuriat et les pouvoirs publics. Cette recherche s inscrit dans un projet, appelé Diane, financé par l Agence Fonds Social Européen, coordonné par l UCM-Hainaut et Markant (CEZOV), associations qui défendent les intérêts des Classes Moyennes et proposent un ensemble de services à leurs membres (formation et information, secrétariat social, etc.). Au-delà de cet objectif qui s inscrit dans une logique de recherche-action, notre ambition était aussi de montrer la pertinence d inclure une grille de lecture en terme de genre dans un champ de recherche, l entrepreneuriat, qui est souvent présenté comme neutre et asexué. Nous ne nous inscrivons pas dans une vision naturaliste des différences hommes-femmes. Nous proposons tout simplement de prendre en compte leurs réalités socio-économiques et culturelles, les effets de leurs trajectoires de socialisation qui ont été construites autour de la différenciation des rôles sociaux et des genres et de voir dans quelle mesure les femmes elles-mêmes définissent leur activité d entrepreneure en regard de différences sexuées. 2. METHODOLOGIE Si en Belgique, les femmes représentent 50% de la population active et 42% de l ensemble des salariés, leur part n excède pas 29% des assujettis au statut d indépendant (Goffin et alii, 2003). Si on cible «les chefs d entreprise», on constate qu elles ne représentent que 12% des actionnaires à titre principal des sociétés, auquel on peut

4 ajouter 18% d associées 2. En France, selon les estimations réalisées (ACPE, 2001 ; Béthoux, 2000 et 2002), on obtiendrait une proportion assez similaire. Si ces chiffres permettent de pointer la sous-représentation des femmes dans ce statut d entrepreneur et de travailleurs indépendants, il faut les prendre avec beaucoup de prudence. Si la variable «sexe» existe pour le fichier des indépendants (travailleurs autonomes), dans pratiquement tous les pays, les bases de données sur les entreprises n encodent pas le sexe des actionnaires. Les chiffres sur les femmes «chef d entreprise» sont donc souvent des estimations qui résultent d une analyse secondaire des données (notamment à partir du prénom). Par ailleurs, le contexte juridique et/ou fiscal peut fausser les chiffres. Ainsi dans plusieurs cas, l entreprise est au nom d un des conjoints alors que c est l autre qui en assume la responsabilité. Se pose également le problème du manque de visibilité des conjointes aidantes 3 ou co-entrepreneures qui apparaissent dans les données statistiques pour autant qu elles aient été déclarées, ce qui est loin d être systématique. Notons enfin les ambiguïtés qui existent autour du terme d entrepreneur qui rendent difficile les comparaisons des différentes études : ainsi, pour certains, s intéresser à l entrepreneuriat signifie qu on cible le processus de création 4 d une entreprise ; pour d autres, est considéré comme entrepreneur, toute personne qui est actionnaire d une société en personne morale et/ou employeur («les chefs d entreprise»), à l exclusion des indépendants et des travailleurs autonomes qui n ont pas de personnel. D autres enfin regroupent sous ce terme toutes les personnes qui ont lancé une activité quel que soit le statut choisi, l étape du cycle de vie de l entreprise et le nombre d employés. Même si nous observons une sous-représentation des femmes dans ce statut, la croissance de l entrepreneuriat est cependant fortement liée à l intérêt croissant des femmes pour ce statut. En Belgique, les femmes constituaient 38% des nouveaux indépendants en Durant la période , si le nombre d indépendants masculins a augmenté de 2 Lambrecht et Pirnay (2003), 3 En Belgique, comme dans la plupart des pays européens, les conjoints aidants sont à 90% des femmes. 4 Etude GEM (Global Entrepreneurship Monitor). Le GEM a pour objectif d évaluer l activité entrepreneuriale d un pays. Pour ce faire, il utilise l index d activité entrepreneuriale totale (Total Entrepreneurial Activity TEA Index), c est-à-dire la proportion d individus dans la population active (entre 18 et 64 ans) qui appartiennent à une des deux catégories suivantes: 1) individus impliqués dans un processus de création d entreprise (qui ont entrepris au moins une activité pour démarrer une entreprise) dans les 12 derniers mois et qui ne paient pas de charges sociales ou de salaires depuis plus de 3 mois et 2) individus propriétaires d une entreprise (entièrement ou en partie) depuis moins de 42 mois (qui paient des charges sociales ou des salaires depuis 3 à 42 mois). (

5 8,9%, le nombre d assujetties a connu une progression de 29,7%. Au Québec, de 1981 à 2001, le taux de croissance de l entrepreneuriat masculin (travailleurs indépendants et employeurs) était de 32% et de 213% pour l entrepreneuriat féminin (définition extensive) (St-Cyr, Hountondji et Beaudouin, 2003). Les études de l OCDE témoignent également de la montée en puissance de l entrepreneuriat féminin dans différents pays et régions (OCDE, 2000). On peut donc penser que les femmes sont largement responsables du dynamisme entrepreneurial. Le volet recherche comprenait : une analyse des statistiques nationales existantes (Goffin et alii, 2003); une enquête par questionnaire auprès d un échantillon de femmes entrepreneures (288 questionnaires complétés pour l ensemble de la Belgique) (Cornet et alii, 2003); Tableau 1 : présentation de l échantillon (Belgique) 31% des femmes de notre échantillon sont dans le secteur du commerce, 23% dans le secteur des services, 24% sous le statut de professions libérales. Nous avons seulement 10% des femmes pour les secteurs de l industrie, du bâtiment / construction et de l agriculture. 37% ont moins de 40 ans, 30% plus de 50 ans. Société en personne morale 39,9% Personne physique 51% Inconnu 9% Pas de salariés 49,7% de 1 à 10 salariés 43,1% de 11 à 50 salariés 3,5% Plus de 50 salariés 1,0% Associés dans l'entreprise 31,6% Pas d'associés (seule) 68,4%

6 des focus groupes, organisés par l Union des Classes Moyennes, qui réunissaient des femmes entrepreneures et indépendantes et des intermédiaires de l aide à la création et au développement des PME autour de thèmes tels que la conciliation vie familiale - vie professionnelle, l accès au financement, le statut des indépendantes. pour la région francophone, une cinquantaine d interviews qualitatives ont été réalisées 5. Les interviews ont été diversifiées en termes de secteurs d activités et de provinces. des réunions de sensibilisation à la problématique et d échanges d idées avec le personnel (commercial, administration, réceptionniste, etc.) de l UCM. 3. UNE LECTURE EN TERME DE GENRE DE L ENTREPRENEURIAT FEMININ Il est sans doute utile de préciser ce que nous entendons par une analyse qui mobilise le genre. La plupart des études sur l entrepreneuriat féminin abordent l aspect genre sous l angle de l identification des différences entre les femmes et les hommes entrepreneurs. Il s agit de rechercher des spécificités associées à l un ou l autre sexe et d identifier les freins et les difficultés spécifiques aux femmes dans la création d activités (accès aux réseaux, accès aux financements, etc.). On est clairement dans une logique de différenciation qui a certes de l intérêt mais qui reste une vision très réductrice de ce que peut apporter une lecture des phénomènes liés au genre. Nous allons tenter de démontrer l intérêt d une approche plus complète pour la compréhension de l entrepreneuriat féminin. La notion de genre renvoie aux constructions sociales et culturelles du féminin et du masculin, des rôles respectifs de l un et l autre sexe, des compétences attribuées aux hommes et femmes qui se construisent autour des différences biologiques des femmes et des hommes. Le genre se différencie du sexe. En effet, le sexe marque les différences biologiques entre les hommes et les femmes. Ainsi, seules les femmes peuvent être enceintes. Il est donc évident que les contraintes liées à la maternité et au repos d accouchement seront une réalité spécifiquement féminine. Ces différences sont 5 Les interviews ont été réalisées en utilisant les ressources de deux réseaux féminins :le réseau Diane (Union des Classes Moyennes du Hainaut-Belgique) et le réseau Méridienne (Province de Luxxembourg, Belgique).

7 universelles et intemporelles. Elles ne changent pas dans l espace (différents pays) et dans le temps (différentes époques). Le genre s intéresse non pas aux différences physiques mais aux constructions sociales associées aux femmes et aux hommes et à l impact que ces constructions sociales ont sur le positionnement et le comportement des femmes et des hommes. Le genre, à l inverse du sexe, mobilise des caractéristiques qui sont contextuelles (elles changent selon les pays, les cultures, les groupes sociaux) et temporelles (elles varient selon les époques). Ainsi, concevoir qu il est «naturel» que ce soit les femmes qui réduisent leur activité professionnelle pour assurer les tâches parentales et familiales est une construction sociale qui résulte d une vision traditionnelle et sexuée des rôles familiaux. De même, refuser un prêt pour une activité traditionnellement féminine qui serait développée par un homme (ex : un salon esthétique) sur base de l argument qu il n est pas «naturel» qu un homme investisse dans ce secteur d activité est une construction sociale basée sur le genre. Quatre notions sont importantes pour comprendre l idée d une analyse qui intègre le genre (Kergoat, 2000, Gadrey, 2001, Laufer et alii, 2003) o les stéréotypes féminins et masculins ; o les rôles sexués (principe de séparation) ; o l inégalité entre les femmes et les hommes ; o la hiérarchisation du féminin et du masculin. La société fonctionne sur base de nombreux stéréotypes. Les stéréotypes sont des images qui s intercalent entre la réalité et notre image de la réalité, qui nous induisent dans une erreur de catégorisation par simplification extrême et mènent à des généralisations abusives. Au travers des stéréotypes, des représentations sont progressivement perçues comme «naturelles», avec des influences sur la façon dont on s attend à ce qu une personne se comporte et une anticipation sur ses compétences et incompétences. Il est ainsi perçu comme «naturel» qu en cas de reprise d une entreprise familiale, la première personne qui sera pressentie sera le garçon de la famille. Cette sous-représentation de l un ou l autre sexe est alors expliquée par des questions de goût et d intérêt sexués. Une analyse en terme de genre visera donc à identifier les stéréotypes sexués qui guident les comportements des différents acteurs impliqués dans une problématique. Ceci

8 déterminera les comportements et attitudes construits comme «normaux» et «naturels» pour les hommes et les femmes. Un deuxième axe de l analyse en terme de genre est une identification et une analyse des mécanismes à l œuvre dans l attribution de rôles, de fonctions, de compétences à chacun des sexes, qui génèrent des effets de séparation et de ségrégation. La sphère privée a longtemps été perçue comme le domaine d action des femmes, la sphère publique comme celle des hommes. Cette catégorisation se construit autour de représentations stéréotypées de l un et l autre sexe, de ses compétences, de ses rôles et sphères d activité. On observe ainsi que des secteurs d activités sont perçus comme «naturellement» féminins (les activités liées au «bien-être» et à l esthétique, les commerces de vêtements, la décoration intérieure) ou masculins (les activités du secteur du bâtiment, les secteurs liés aux technologies de pointe) mais aussi certaines fonctions (avec notamment une majorité d hommes dans des fonctions de responsabilité). Un troisième axe d analyse est la question des inégalités entre les femmes et les hommes. Ces situations d inégalités renvoient à des inégalités en terme d accès aux ressources (accès aux ressources financières, par exemple), d accès au pouvoir (pouvoir politique, économique et symbolique), de représentations (sous-représentation des femmes dans les différents lieux de décision et organismes de la vie économique). Cette inégalité quant à l accès aux ressources sera souvent traduite sous le terme «égalité des chances». Les femmes sont aussi victimes d inégalités en raison de leur position de dépendance par rapport à un conjoint. Ainsi, la situation de précarité des conjointes bénéficiant généralement de droits dérivés est notamment pointée. Ces situations d inégalités s appuient sur des stéréotypes sexués et les renforcent. De même, l image que les femmes ne sont pas intéressées par le pouvoir est mobilisé pour justifier leur faible présence à des niveaux élevés de responsabilité et à l inverse, leur faible présence à ces postes de responsabilité renforce le stéréotype selon lequel elles ne sont pas intéressées par le pouvoir. Le dernier axe d analyse est la question de la hiérarchisation du féminin et du masculin qui dépasse la question des inégalités entre les femmes et les hommes. Les sociétés sont souvent construites autour d une dévalorisation des caractéristiques dites féminines et d une survalorisation des caractéristiques perçues comme masculines. Ainsi, on remarque

9 une survalorisation des secteurs d activité et des métiers où les hommes sont majoritaires (informatique, finances ). On constate aussi une survalorisation des activités liées à la sphère professionnelle et une dévalorisation des activités liées à la sphère domestique et familiale. Nous allons donc mettre nos résultats en perspective en regard de cette grille de lecture, en tentant de mettre en évidence l effet des stéréotypes sexués sur les choix des femmes entrepreneures et sur les personnes qui les conseillent et les orientent, les mécanismes de séparation et de segmentation sexuée dans les choix des secteurs d activité, les situations d inégalités notamment dans l accès au financement et les phénomènes de hiérarchisation qui peuvent affecter le développement et la valorisation de leurs activités. Cette recherche amène à défendre l idée qu il faut aborder la situation des femmes entrepreneures et / ou indépendantes sous un angle systémique. La vie quotidienne de ces femmes est le résultat d une interaction permanente entre leur vie professionnelle et leur vie familiale, plusieurs de leurs choix sont guidés par leur position dans la société et par le type d infrastructures que la société met à leur disposition (quantité, qualité et efficience des services de garde). Enfin, comprendre ce qui motive et guide leurs choix ne peut se faire sans un détour par la réalité du marché du travail et le statut des femmes salariées (le plafond de verre qui est pour les plus qualifiées, un moteur de l entrepreneuriat). Il est également nécessaire de mieux comprendre l entrepreneuriat masculin pour pouvoir identifier les similarités et les spécificités. Il s agit donc de s interroger sur l existence ou non de différences entre la réalité des hommes et des femmes, sur le sens des différences constatées et des similitudes (augmentation ou non de la vulnérabilité de l un ou l autre groupe), sur les enjeux et les stratégies des acteurs en présence. La création d activités ou la reprise d une entreprise peut signifier pour les femmes de nouvelles opportunités d emploi, plus d autonomie, un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle, vie privée et vie familiale. D autre part, elle peut aussi être le scénario de la dernière chance face aux phénomènes d exclusion et de rejet du travail salarié. Un regard en terme de genre permet de montrer que les stratégies, les gains et les pertes ne sont pas nécessairement les mêmes pour l un et l autre sexe.

10 4. LE PROFIL DES ENTREPRISES DIRIGEES PAR LES FEMMES Tous les auteurs précités sont unanimes, les entreprises détenues par des femmes sont souvent plus récentes (donc plus jeunes) que celles des hommes. La constitution en société est beaucoup plus rare chez les femmes. Elles optent plus souvent pour le statut d indépendant (personne physique) que pour la constitution en société (personne morale). Ces entreprises sont en grande majorité dans les secteurs de la vente au détail, hôtels et restaurants, services collectifs et santé/éducation. Les femmes restent peu présentes dans les secteurs industriels, y compris dans les nouveaux secteurs comme le secteur des TIC. En Belgique, 14% des indépendants de ce secteur sont des femmes. Nous constatons une présence croissante des femmes dans les professions libérales (40% des indépendants inscrits dans une profession libérale), avec toutefois une proportion très inégale de femmes selon le secteur d activité (majoritaires dans les professions libérales liées à la santé et fortement présentes dans les professions juridiques, minoritaires dans les professions de huissiers de justice, ingénieurs, géomètres et comptables indépendants). Elles travaillent souvent seule (51,2%) et 42,75% ont de 1 à 10 salariés. On est donc majoritairement dans le monde des TPE (Très Petite Entreprise) et des micro-entreprises. Le Centre de Recherche PME et d Entrepreneuriat de l Université de Liège (Lambrecht et Pirnay, 2003) attribue cette caractéristique de taille, non pas au fait que l entreprise soit gérée par une femme, mais au secteur d activité. Ainsi une entreprise dans le secteur des services engagera moins de personnes qu une entreprise dans le secteur industriel. Dans notre enquête qualitative, plusieurs femmes expliquent cette petite taille en faisant référence au type d activité développée mais aussi à une volonté de garder son autonomie et son indépendance, aux difficultés à déléguer notamment dans le contact avec la clientèle ou encore au désir de continuer à exercer son métier de base et donc de ne pas devenir une gestionnaire, éloignée des réalités de terrain pour se consacrer à des aspects managériaux 6. Pour faire face à la croissance de leur clientèle, plusieurs préfèrent 6 Ce lien avait aussi été mis en évidence par LEE-GOSSELIN et GRISÉ (1990).

11 développer des formes d organisation du travail basées sur des partenariats d affaires et des associations permanentes et temporaires. L influence de la taille sur la performance de l entreprise et sur ses perspectives de développement a été largement étudiée par Louise St-Cyr qui identifie un cercle vicieux où «la petite taille de leur entreprise restreint leur accès au financement institutionnel et où le manque de financement restreint les possibilités de croissance des entreprises.» (St Cyr et alii, 2003, p.5). Le scénario de reprise d une entreprise familiale mériterait une attention particulière. Dans plusieurs autres cas, on est dans une situation de reprise non préparée (Constantinidis, 2006). Plusieurs femmes pointent une situation paradoxale: elles n étaient pas pressenties pour reprendre l activité familiale parce qu elles étaient une femme, mais les circonstances les ont amenées à jouer ce rôle de repreneur. Cette situation n a pas toujours été facile à vivre et plaide pour un travail spécifique autour de la préparation de la relève 7. On retrouve à ce niveau quelques phénomènes qu on peut associer au genre : o Nos enquêtes, mais aussi d autres réalisées sur le même thème 8, montrent très clairement le poids des stéréotypes sexués dans le choix des secteurs et les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes qui lancent ou reprennent des activités dans des secteurs non associés à leur genre. Ainsi, plusieurs femmes qui sont dans des secteurs majoritairement masculins soulignent le fait que cela n a pas toujours été facile de trouver leur place et qu assez systématiquement, leurs compétences ont été mises en doute, par le personnel mais aussi et surtout par les clients et par les fournisseurs et partenaires d affaires. Dans ce cas, le diplôme constitue alors un atout pour asseoir sa crédibilité comme en témoignent plusieurs femmes ingénieures. Pour d autres, dans des scénarios de reprise d entreprise familiale, la légitimité se construit autour de la connaissance acquise dans l entreprise et de la légitimité acquise au travers de l homme, le plus souvent, qu elle remplace (un père, un mari, un frère). o On retrouve aussi des phénomènes de séparation et de ségrégation horizontale, similaires à ceux observés dans le travail salarié (Gadrey, 2001). Comme nous l avons dit, les femmes créent majoritairement leur activité dans des secteurs 7 Voir notamment les recherches de Louise St-Cyr à Hec Montréal. 8 Pour une revue de littérature de ces études, voir Carrier et alii, 2006.

12 o majoritairement féminins : la santé, le commerce de détail notamment l artisanat et les vêtements, les soins aux personnes et le bien-être. Pour plusieurs d entre elles, ces secteurs sont perçus comme une extension d une activité de loisirs, une passion, un hobby, notamment celles qui sont restées assez longtemps au foyer et qui décident de reprendre une activité professionnelle. De plus, plusieurs activités sont perçues comme une extension naturelle des rôles traditionnellement féminins et des compétences acquises dans les tâches domestiques et parentales (soins aux enfants, restauration, décoration, bien-être, tourisme). Enfin, ces secteurs d activité sont souvent peu valorisés par les acteurs du redéploiement économique parce que perçus comme peu rentables et avec peu de potentiel de croissance. Ce n est sans doute pas un hasard si les activités de micro-crédit réservées aux projets féminins financent essentiellement de tels projets 9. Ces projets ont de fait peu de chances d intéresser un investisseur traditionnel, notamment les banques. Du point de vue du genre, il est significatif de constater que les femmes qui ont une activité dans un secteur traditionnellement masculin, donc qui s approprient un secteur associé à «l autre genre», bénéficient de ce choix et s estiment peu ou pas discriminées pour l accès au financement. 5. LE PROFIL DE LA FEMME ENTREPRENEURE ET/OU INDEPENDANTE Les caractéristiques prises en compte sont l âge, le niveau de diplôme, la situation familiale et la situation professionnelle avant de prendre le statut d indépendant. L enquête réalisée dans le cadre du projet Diane ne traitait pas de l origine ethnique, faute de données pertinentes mais les focus groupes et nos contacts avec différents organismes d aide à l entrepreneuriat féminin montrent que les femmes d origine étrangère sont de plus en plus nombreuses dans les structures d aide à la création d entreprise. 5.1 Age En Amérique du Nord (Canada et Usa), les femmes entrepreneures seraient plus jeunes que leurs homologues masculins (Légaré, St Cyr, 1999). L APCE - France (2001) 9 Voir notamment le rapport d évaluation 2005 du projet «Affaires de Femmes, Femmes d Affaires», projet de micro-crédit financé par le CREDAL (Belgique).

13 constate que, pour la catégorie des moins de 25 ans, les créatrices d entreprise sont plus nombreuses que les créateurs. Le rapport s inverse, par contre, pour les ans, avec à nouveau un nombre plus important de femmes que d hommes dans la création pour les tranches d âge supérieures à 50 ans. Pour la Belgique, la répartition par catégorie d âge du fichier des indépendants (données statistiques nationales) ne donne pas de différences significatives (Goffin et alii, 2003). Toutefois, si on regarde la proportion de femmes par catégories d âge, on constate une présence croissante des femmes dans les plus jeunes catégories d âge des entrepreneurs et indépendants : 37% des indépendants de moins de 30 ans sont des femmes pour 24% des indépendants de plus de 60 ans. Si on regarde le public des structures d aide à la création d entreprises pour les femmes, on constate aussi qu une partie importante du public sont des femmes de 40 ans et plus qui souhaitent réintégrer le marché du travail après une période plus ou moins longue de retrait du marché du travail pour élever leurs enfants. 5.2 Niveau de diplôme En Amérique du Nord, les femmes entrepreneures auraient un niveau de scolarité plus élevé que les hommes et ne possèderaient souvent pas d expérience antérieure dans leur secteur d activité (St Cyr et alii, 2003). Dans notre enquête, environ un tiers des femmes entrepreneures ont une formation universitaire ou de l enseignement supérieur de type long, un tiers détiennent un diplôme de l enseignement supérieur de type court et un tiers ont un diplôme de l enseignement primaire ou secondaire. Le niveau d études est fortement corrélé au processus d acquisition du statut d indépendant. Les femmes ayant un niveau de diplôme moins élevé sont généralement dans un processus de création par nécessité ou de reprise d entreprise familiale. Celles qui ont un niveau de diplôme plus élevé (universitaire, école supérieure et graduat) sont plus souvent dans des processus de création volontaires avec l idée de saisir des opportunités.

14 Au-delà de la question du niveau d études, plusieurs femmes mettent en évidence que leurs études ne les ont pas préparées à gérer une entreprise et à devenir indépendante. Ceci permet d identifier une piste d action encore trop souvent oubliée pour soutenir l entrepreneuriat : l intérêt d avoir des cours de base en gestion d entreprise dans son cursus scolaire et cela tant pour les universitaires que pour les diplômes professionnels. 5.3 Situation familiale Sur l ensemble des 288 femmes entrepreneures, les trois quarts sont en couple (soient 216 femmes) et 83,3% ont un ou plusieurs enfants. Parmi les femmes ayant des enfants, 46,5% (soient 113 femmes sur un total de 243) ont deux enfants, un tiers de ces femmes ont trois enfants ou plus. Leur conjoint ou partenaire travaille généralement dans une autre entreprise (52,8% des cas) mais pointons tout de même que sur 246 couples, plus d 1/5ème des conjoints / partenaires sont associés à la femme entrepreneure (21,2%). Ces femmes n ont pas décidé de faire un choix : la famille ou l activité professionnelle ; elles souhaitent, au contraire, trouver un équilibre entre les deux pôles. Le Centre de Recherche PME et d Entrepreneuriat de l Université de Liège (Lambrecht et Pirnay, 2003) a identifié dans une étude similaire que 40% des femmes qui étaient seules sans enfant au démarrage de l activité ont gardé ce statut au moment de l enquête, alors que 80% des hommes dans la même situation étaient au moment de l enquête en couple avec enfants. Par ailleurs, ces chercheurs montrent que le fait de se mettre en couple constitue une décision qui retarde l accession au statut d entrepreneur et cela plus nettement pour les femmes (4,4 ans) que pour les hommes (1 an). Le fait d avoir ou non des enfants ne semble pas, par contre, avoir un effet différentiel sur les hommes et les femmes. Ces chercheurs en tirent comme conclusion que «pour une femme, ce n est pas tant d avoir un enfant que d avoir un conjoint qui retarde son entrée dans l entrepreneuriat» (2003, p.32). Les femmes interviewées sont majoritairement d accord pour dire que même si le conjoint participe aux tâches ménagères et aux soins et à l éducation des enfants, c est la femme qui s occupe de la majeure partie de ces tâches dans le ménage. 64% de femmes entrepreneures déclarent que leurs activités principales en-dehors du travail sont la famille et l éducation des enfants. C est la famille et ses contraintes liées à la répartition

15 sexuée des rôles qui semblent en avoir attiré plus d une vers ce statut d indépendant. En choisissant ce statut d indépendant, elles voulaient avoir plus de flexibilité, ce qui ne veut pas dire travailler moins d heures mais pouvoir gérer son temps de travail et ses horaires, en fonction des besoins de l activité professionnelle et de la vie de famille. Toutefois cette conciliation entre vie professionnelle et vie familiale semble constituer un frein pour la croissance de leur activité. Plusieurs pointent le fait que les structures de garde sont peu adaptées aux contraintes des femmes qui travaillent, surtout quand les enfants sont en âge scolaire. L importance de disposer de structures de garde suffisantes (pour les enfants en bas âge et pour la période scolaire), de qualité, adaptées aux réalités des femmes qui travaillent comme salariées et comme indépendantes a été largement évoquée. 5.4 Situation professionnelle au démarrage de l entreprise Le statut d indépendant ne constitue pas pour la majorité des femmes de notre échantillon une rupture par rapport à une situation de non-emploi mais un changement de statut dans une situation de travailleuse. 66% des femmes travaillaient avant de lancer leur propre activité, la plupart d entre elles en tant que salariée dans le secteur privé. Ces femmes optent généralement pour une période de transition avec un statut d indépendante à titre complémentaire. En regard des publics cibles de certains programmes d aide à l entrepreneuriat, seulement 7,3% des femmes de notre échantillon étaient demandeuses d emploi et 5,6% des femmes au foyer. Ces femmes sont souvent les plus fragiles face au processus d entrepreneuriat. Elles ont souvent une image «faussée» de la vie quotidienne des indépendantes et anticipent mal les implications sur la vie familiale. Ceci entraîne des cessations d activités avec parfois une accentuation de la situation de précarité. Cette présentation des caractéristiques individuelles des femmes entrepreneures montre tout d abord l hétérogénéité du public des femmes entrepreneures, ne fut-ce qu au niveau de l âge et des niveaux de qualifications. La combinaison du sexe avec différentes caractéristiques telles que l âge, le niveau de qualification, la situation familiale mais

16 aussi l origine ethnique est importante pour comprendre le processus lié à l entrepreneuriat féminin. Les femmes sont loin d être dans un scénario d égalité des chances face à la création et à la gestion d entreprise. Ainsi, il est évident que le processus de création et de reprise d entreprises pour les femmes qui ont un haut niveau de diplôme est différent de celles qui ont peu ou pas de diplôme. L âge est aussi un facteur important notamment. Plusieurs femmes, rencontrées dans les structures d accompagnement à la création d activité, décident de se lancer dans une activité d indépendante après une période plus ou moins longue d inactivité professionnelle. Au travers d une recherche complémentaire réalisée pour le réseau Méridienne 10, nous avions ainsi identifié trois publics fortement différenciés en terme d atouts et de probabilité de succès. Outre l âge et le niveau de diplôme, on voit que le contexte familial a toute son importance : o Des femmes célibataires sans enfants à charge : pour ces femmes, l activité d indépendante est un investissement personnel important en temps et en argent, sans que cela ne soit considéré comme trop risqué. Elles recherchent l autonomie, faire ce qu elles aiment. Leur approche de l entreprise est assez similaire à celle d un homme : «le risque lié au statut d indépendant me fait moins peur que l encroûtement», précise une des femmes interrogées. Ces femmes sont prêtes à y consacrer beaucoup de temps, à investir dans des projets connexes pour pallier les périodes de baisse d activités, et à changer d implantation pour se rapprocher de leurs clients. o Des femmes en couple avec ou sans enfant à charge : l activité indépendante est ici, le plus souvent, considérée comme un second revenu, ce qui leur permet d avoir des exigences de rentabilité financière moindre que les autres catégories de femmes. Il peut notamment s agir de femmes qui, étant restées en-dehors du marché du travail pendant plusieurs années pour s occuper de leurs enfants, se lancent comme indépendantes lorsque ceux-ci sont grands, pour rester actives, pour faire quelque chose qu elles aiment (ce qui n est souvent pas possible sur le marché de l emploi salarié, à cause de leur âge et leur situation). Notons que ces femmes ne disposent pas nécessairement du soutien de leur conjoint qui y voit un investissement en temps important et insuffisamment rémunérateur. Les enfants interviews par téléphone sur base de guides d entretien ouverts visant à retracer la trajectoire professionnelle de femmes indépendantes vivant en province de Luxembourg (Belgique).

17 o ne voient pas toujours non plus d un bon œil cet investissement de leur mère en dehors de la sphère familiale et les changements que cela peut entraîner dans l organisation de la vie quotidienne, centrée auparavant sur leurs besoins. Comme le souligne Carrier (2006), un soutien spécifique est souvent nécessaire pour les amener à réfléchir aux compétences acquises qu elles vont pouvoir mobiliser dans leur projet entrepreneurial mais aussi aux transformations du système familial provoquées par leur reprise d activité. Des femmes chefs de famille monoparentale avec enfants : ce sont les femmes les plus fragiles dans le statut d indépendantes. Leur situation implique qu elles ne peuvent se permettre de prendre des risques importants. Etant responsables de leurs enfantsleur objectif est avant tout de garantir un revenu. Même si elles sont motivées par leur travail, elles ne peuvent y consacrer tout leur temps puisqu elles assument seules les charges familiales. Dans un tel contexte, les projets d expansion sont remis à plus tard car ils exigent une plus grande disponibilité. La réduction d investissement en temps entrave la réussite de leur projet et augmente le risque d induire un cercle vicieux renforçant la situation de précarité de ces femmes. Dans ces trois catégories, l âge joue également un rôle. Ainsi les femmes sans enfant à charge n envisagent pas de la même manière leur activité professionnelle indépendante si elles ont ans ou si elles ont 50 ans. Pour ces dernières, il s agit soit d un moyen de subsistance suite à un divorce ou une perte d emploi, soit d une activité de loisirs où elles peuvent enfin s épanouir lorsqu elles ont un mari qui subvient aux besoins du ménage. Les plus jeunes envisagent leur activité avec plus de perspectives d avenir et construisent un projet plus complet qui leur permettra de se maintenir toute leur carrière dans leur activité ou de retrouver une activité de salariée. Les plus jeunes envisagent également leur activité comme une alternative soit à l «encroûtement», soit à l inactivité liée au chômage. Dans les deux cas, cela leur confère une réelle motivation à s investir énormément dans leur activité. Ces profils peuvent être mis en lien avec la littérature qui s intéressent aux motivations des entrepreneurs à créer une entreprise et qui distingue : le groupe «pull» (création par opportunité) et le groupe «push» (création par nécessité) (OCDE, 2000).

18 o o Le profil «création par opportunité et par choix» regroupent le besoin d autonomie et d accomplissement personnel, le désir d organiser soi-même son travail, l envie de lancer et de développer un produit ou un service, saisir une opportunité ou relever un défi, peu de possibilités de promotion et «plafond de verre». Ce dernier facteur est parfois classé dans le groupe «push» (création par nécessité), il nous semble toutefois qu il répond à une volonté de rompre avec les règles de l entreprise et de prendre son avenir en main. Le profil «création par nécessité» implique une notion de choix forcé : chômage, raisons familiales comme les dettes du conjoint, licenciements, reprise de l activité suite au décès d un père ou d un conjoint. Plusieurs femmes mettent en avant que leur retrait du marché du travail pour élever leurs enfants les a pénalisé fortement quant aux possibilités de retrouver du travail comme salariée. Le statut d indépendant leur est apparu comme un moyen (le seul, parfois) pour pouvoir réintégrer le marché du travail. Ici aussi on retrouve donc des effets de genre avec une influence notamment des rôles sociaux notamment familiaux sur les contextes de création d activité, qui sont notamment très visibles pour les femmes qui souhaitent sortir de la sphère familiale à laquelle elles ont consacré plusieurs années de leur vie pour s investir dans un projet personnel. Il reste encore peu d études pour appréhender les transformations familiales, le degré de soutien du conjoint, des enfants et de l environnement familial et le rôle que joue ce projet professionnel dans la construction des projets de vie des femmes. 6. MANIERE DE GERER LEUR ENTREPRISE ET «D ETRE EN AFFAIRE» Au-delà des caractéristiques des entreprises et des femmes entrepreneures, les recherches sur l entrepreneuriat féminin s intéressent à différents éléments liés au processus entrepreneurial: l accès et les modalités du financement, la croissance et la performance des entreprises, l utilisation des formations et le degré d implication dans les réseaux L accès et les modalités du financement La majorité des femmes de notre échantillon sont satisfaites des services de financement qui existent et ne se perçoivent généralement pas discriminées par rapport aux hommes.

19 Ces résultats nous ont surpris car plusieurs recherches mettaient en évidence des traitements différenciés des demandes de financement selon le sexe (OCDE, 2000, Association des banquiers canadiens, 1996 ; Béthoux, 2000 et 2002, St-Cyr et alii, 2003). En phase avec ces recherches, deux caractéristiques se retrouvent toutefois dans notre échantillon : une tendance des femmes entrepreneures et indépendantes à emprunter et à investir des petits montants. La moitié des femmes entrepreneures ont investi des montants inférieurs à Euros lors du démarrage de leur activité. Seules 23% d entre elles ont injecté plus de Euros. Ceci varie selon le secteur d activités. une prudence face à l emprunt que certains appelleront aversion au risque. L argument le plus souvent évoqué par les femmes pour justifier cette prudence est leur besoin de «protéger la famille», de ne pas la mettre en difficulté suite à des emprunts inconsidérés. On voit ici le poids des rôles sociaux, des apprentissages et de la socialisation. Comme le montrent la plupart des recherches sur le sujet, les femmes de notre échantillon font peu appel au financement institutionnel et ne se tournent vers le crédit bancaire qu en cas de nécessité. Les femmes exerçant une profession libérale empruntent plus souvent de l argent à leur famille ; elles sont plus nombreuses à contracter des emprunts bancaires. Plus de la moitié des femmes n ont introduit, au cours des cinq dernières années d existence de leur entreprise, aucune demande de financement bancaire ; 20% n ont introduit qu une seule demande et 21% de une à cinq demandes de financement. Ces demandes varient selon que l entreprise engage ou non du personnel, le secteur d activité et l âge de l entreprise. On peut se demander si ces résultats ne reflètent pas avant tout une évolution globale des banques en regard des petites entreprises et de certains secteurs d activité. Les banques sont de moins en moins intéressées à investir dans des petits projets, notamment dans les secteurs de la restauration, du commerce de détail et des soins aux personnes. Or, ces secteurs sont majoritairement ceux qui sont choisis par les femmes. La plupart des femmes qui ont des entreprises de grande taille, dans le secteur industriel, n ont pas rencontré souvent de problèmes majeurs pour obtenir des prêts et financer des

20 investissements. Plusieurs travaux de recherche mettent en évidence ce lien direct entre secteurs d activité choisis et difficultés de financement et ceci, indépendamment du facteur sexe (St-Cyr et alii, 2002, J. Lambrecht et Pirnay, 2003, Carrier, 2006). Une très large majorité des femmes ayant introduit une ou plusieurs demandes de financement auprès d institutions bancaires ont vu toutes leurs demandes acceptées (82,5% d entre elles, soient 50 sur 61). 60% (79 sur 131) pensent qu il n y a eu aucune discrimination au niveau des garanties personnelles demandées par les banques ou du cautionnement du conjoint. Ce résultat est assez différent d études où les femmes pensaient, à l inverse, qu elles étaient victimes de discrimination (Carter et alii, 2001). Une analyse sexuée des fonds publics attribués pour soutenir l entrepreneuriat (Cecchini et alii, 2003) ne montre pas de différences significatives dans le nombre de dossiers déposés par les femmes et les hommes et le traitement des dossiers. Par contre, on constate que celles-ci demandent de plus petits montants, ont souvent des dossiers mieux construits et plus complets et sont plus régulières dans les remboursements. Ce thème du financement reste largement ouvert. Certains défendent l idée qu il faudrait mettre en place des fonds spécifiques pour soutenir l entrepreneuriat féminin 11 et plus d initiatives de micro-crédit, en mettant en avant le fait que les montants demandés sont souvent peu importants et pourraient tout à fait s inscrire dans ce type de financement. D autres pensent, au contraire, que de telles actions entraîneraient une stigmatisation du public féminin. En terme de genre, on voit clairement que ce thème reste fortement lié à la problématique des stéréotypes : hétérostéréotypes (comment les investisseurs perçoivent ou non la crédibilité des femmes d affaires) mais aussi autostéréotypes (comment les femmes pensent qu elles sont ou vont être discriminées sur base de leur sexe). On voit aussi clairement que les secteurs majoritairement féminins restent des secteurs peu valorisés en terme de financement, notamment parce qu ils sont perçus comme ayant peu de valeur ajoutée et créateurs de peu d emplois. 11 De tels fonds sont notamment décrits dans le rapport de Louise St-Cyr (2003) et celui de Béthoux (2002), ainsi que dans les rapports de l OCDE.

21 6.1.2 La croissance et la performance de ces entreprises La question de la performance est un thème qui suscite beaucoup de controverse en lien avec les difficultés de définir le concept. En effet, plusieurs dimensions peuvent être prises en compte : la survie, la taille, la croissance du chiffre d affaires, la croissance du bénéfice, le risque financier (Johnsen et alii, 2005). Une grande majorité de femmes entrepreneures et indépendantes se sont fixées comme objectifs principaux pour leur entreprise la croissance du chiffre d affaires et la croissance du bénéfice. Près d une femme sur deux (40,5%) veut investir dans de nouveaux équipements et une sur dix dans la recherche et le développement. 10% envisage l exportation. Parmi les objectifs fréquemment mis en avant, on retrouve un souci d améliorer la qualité de l offre de produits et services et le respect des clients. Plusieurs pointent une préoccupation du bien-être du personnel. Par contre, la croissance de la taille ne constitue l objectif que d une minorité d entre elles. Une étude réalisée en Hollande (Verheul et alii, 2002) constate également que les femmes entrepreneures optent plus souvent que les hommes pour une stratégie de continuité bien plus que de croissance. Autour de ce thème des objectifs se greffe la définition de la performance. L enquête réalisée par le centre PME conclut que les entreprises dirigées par les femmes sont tout autant performantes que celles dirigées par les hommes. Toutefois, comme le souligne très bien Louise St-Cyr (2002), tout dépend de la manière dont on définit la performance: si on regarde le taux de survie, cela s avérerait plutôt favorable aux femmes ; pour la croissance et le rendement, il ne semble pas y avoir de différence importante entre l un et l autre sexe ; par contre, le critère «taille» est plus favorable aux entreprises gérées par les hommes. Un autre critère à prendre en compte est le revenu du travail indépendant. Et là, force est de constater que les femmes semblent retirer moins de revenus de leur activité indépendante que les hommes. Ainsi, en Belgique, la répartition des hommes et des

22 femmes assujettis par tranche de revenu montre que les femmes se situent plus souvent que les hommes dans les catégories de revenus inférieurs (Goffin et alii, 2003). 54,7%, déclarent des revenus inférieurs à euros, contre 33,9% des hommes. 22,6% des hommes indépendants se situent dans une catégorie de revenu supérieure à euros, contre 11,3% des femmes. L étude du Centre de Recherche PME et d Entrepreneuriat (Lambrecht et Pirnay, 2003) montre également que, à profils identiques (degré de formation et motivation au démarrage), les femmes entrepreneures ont 3,1 fois plus de probabilité que les hommes d appartenir à la catégorie de revenus la plus faible et que plus de 32% des indépendants féminins qui sont tombés en dessous du seuil de pauvreté restent pendant une période de référence de 6 ans ( ) en-dessous de ce seuil alors que cette proportion s élève à 13% des indépendants masculins. Louise St-Cyr (2003, p.4) pense que «ce constat pourrait s expliquer en partie par le fait qu elles consacrent en moyenne moins d heures de travail que ces derniers à leur activité entrepreneuriale et qu il est légitime de se demander s il n existe pas un lien entre le temps investi dans l entreprise et sa taille.» Les femmes représentaient, en 2002, 38% des indépendants qui ont cessé leurs activités (choix ou faillite). Il serait intéressant de voir ce qui peut expliquer le nombre important d arrêt d activités en tentant d isoler un effet éventuel du genre (choix du secteur d activités, compétences de l indépendant, modification du système familial, par exemple). En terme de genre, notons qu un des thèmes sur lesquels on obtient des résultats très contradictoires est celui du lien entre la question de la performance et de la croissance de l activité entrepreneuriale et le temps passé dans les activités familiales et parentales (Carrier, 2006). En lien avec ce thème de la performance se pose aussi la question de la visibilité des femmes d affaires dans la presse économique et de l importance des modèles. Une étude que nous venons de réaliser à partir d une analyse quantitative de la presse d affaire francophone en Belgique met clairement en évidence que les femmes restent largement sous-représentées dans la presse économique avec une moyenne de 15% d articles qui leur sont consacrés, avec pour certains journaux une présence inférieure à 5% (Cornet et alii, 2006).

23 6.2 Formation permanente Le frein principal à la formation est le manque de temps et le fait qu il n existe pas de formation en rapport avec certains secteurs d activité (31%). Vient ensuite le coût, l éloignement géographique du lieu de formation et le manque d informations sur ce qui est disponible. Les femmes formulent des attentes très précises sur les modalités de la formation : formations centrées, qui tiennent compte de leurs réalités de femmes donc des secteurs d activités qu elles ont choisi et de leur manque de disponibilité. Ceci rejoint les résultats des différentes études (Carrier, 2006). En ce qui concerne les attitudes vis-à-vis de la mixité dans les formations, une typologie à trois niveaux se dégage : - une attitude «neutre» (18%) : ces femmes sont satisfaites de l offre de formation actuelle et n ont aucune attente spécifique en regard de la mixité ou non mixité de ces formations. - une attitude «plus de mixité» (40%) mais avec une répartition équilibrée des deux sexes : ces femmes pensent qu elles oseront plus s exprimer et auront plus confiance en elles dans une formation où les femmes ne seront pas minoritaires. - une attitude favorable à des groupes spécifiquement féminins (20%). Ce thème de l intérêt de formations spécifiquement féminines est largement en débat, en lien à nouveau avec la thématique du genre. Plusieurs acteurs de la vie économique pensent qu il n est pas nécessaire ni souhaitable de développer des programmes réservés aux femmes. Un des arguments avancés est que de telles formations ne font que renforcer les stéréotypes sexués et pénalisent les femmes en les identifiant comme un groupe «à part» qui aurait besoin d un soutien spécifique. Toutefois, les rapports d évaluation de programmes de formation réservés exclusivement aux femmes montrent un intérêt pour certaines d entre elles de se retrouver dans un groupe et une structure réservés aux femmes (Cornet, Dieu, 2006). Elles y trouvent un soutien spécifique et un sentiment d être comprise par les autres membres du groupe dans leurs contraintes et réalités liées à leur vécu de femme, d épouse et de mère.

24 Une formule qui est également de plus en plus préconisée est une formule de mentorat, mentorat mixte ou exclusivement féminin (OCDE, 2002), comme cela se passe dans différents projets européens avec l idée de s inspirer de modèles de réussite féminins. 6.3 Implications dans les réseaux On trouve différentes sortes de réseaux : réseaux sociaux, réseaux personnels, réseaux d affaires ou professionnels et réseaux informationnels (Carrier 2006). Ils peuvent offrir du soutien moral, de l information, de l encouragement, des partenaires d affaires et de nouveaux clients et ils peuvent s avérer cruciaux pour la réussite des affaires. 58% des femmes entrepreneures de notre échantillon sont membres d un ou plusieurs réseaux d affaires. 4 femmes entrepreneures sur 10 ne participent à aucun réseau. L étude du Centre de Recherche PME et d Entrepreneuriat a des chiffres plus faibles : 26% des femmes disent faire partie d un réseau pour 42% d hommes. Celles qui sont le plus souvent dans des réseaux sont les femmes exerçant une profession libérale ; à l inverse seulement 1/3 des femmes du secteur des services en font autant. Le manque d implication des femmes dans les réseaux d affaires s expliquerait par plusieurs facteurs : responsabilités familiales, concentration dans des secteurs féminins qui intéressent peu les réseaux traditionnels, constitution des réseaux sur une base informelle qui favorise indirectement les hommes 12. Ceci a pour effet d accentuer l isolement des femmes et pourrait affecter la croissance de leur entreprise (Mcgregor, 2000). Que recherchent les femmes entrepreneures au sein d un réseau d affaires? L analyse permet d identifier d un côté, celles qui voient les réseaux comme un lieu d échange et de convivialité; d un autre côté, celles qui recherchent des avantages plus tangibles, tels que l accès à la formation, la possibilité d élargir sa clientèle, de trouver de nouveaux fournisseurs. Pour une partie des femmes, le fait que les réseaux soient composés majoritairement d hommes ne semble pas être un frein. La majorité pense qu il faut s insérer et participer 12 Voir notamment les travaux réalisés au niveau européen dans le réseau «entreprendre au féminin» :

25 à des réseaux masculins et ne pas créer de réseaux féminins. Mais, cela n empêche pas que 73% d entre elles souhaiteraient devenir membre d un réseau spécifiquement adressé aux femmes entrepreneures si elles en avaient la possibilité. Au-delà des réseaux se pose la question de la présence des femmes dans les associations patronales. En Belgique, les femmes ne représentent que 7% des membres de l Union Wallonne des Entreprises (UWE), 11% de la Fédération Belge des Entreprises (FEB) et 13% de l UCM (Union des Classes Moyennes) (Lambrecht et Pirnay, 2003). On est ici très clairement face à la question de l accès aux ressources et notamment au pouvoir. 7. CONCLUSIONS Dans cet article, notre objectif n était pas d identifier des différences entre «les hommes» et «les femmes» entrepreneurs mais de voir dans quelle mesure la réalité des femmes qui se lançaient dans une activité comme indépendante était marquée par les rapports sociaux de genre. Notre recherche montre que la vie de ces femmes entrepreneures, la façon dont elles se positionnent dans ce monde des indépendants, la façon dont elles vont gérer leur entreprise et percevoir leur croissance restent influencées par leurs réalités «de fille» (scénario de reprise), «de conjointe», «de mère». La répartition des tâches familiales et parentales à l intérieur du ménage continue à structurer et à influencer une partie de leurs choix. Le choix du secteur d activité reste fortement influencé par les réalités de genre. Ainsi, elles investissent majoritairement dans des secteurs traditionnellement féminins : commerce, services, soins de santé et services aux personnes. Elles sont présentes dans des secteurs d activité traditionnellement masculins (construction, transport,...) mais elles ont dû souvent se battre pour asseoir leur crédibilité, soit en s appuyant sur leurs compétences et diplômes, soit en bénéficiant d un «mentor» souvent masculin. La recherche confirme les biais sexués de la définition de performance. Leur choix de rester dans des entreprises de petite taille les pénalise souvent dans leur recherche de financement et dans leur perspective de développement et de croissance. Au niveau du financement, la dimension sexuée revient d une part au travers du peu d intérêt des investisseurs pour leurs secteurs d activité et sur l interprétation qui est donnée au fait

26 qu elles empruntent en général de petits montants. Cette donnée, souvent mise en perspective par les femmes comme leur volonté de ne pas mettre la famille en situation de précarité, est interprétée encore trop souvent de manière négative, au travers de la notion «d aversion au risque», qui pourrait finalement devenir une «prise de conscience des risques». Les femmes revendiquent une prise en compte de leurs réalités dans les dispositifs d aide à l entrepreneuriat. Cela renvoie d une part à la qualité et à la quantité des infrastructures de garde pour enfants et aux aides diverses pour déléguer les tâches familiales et parentales (facteur de contexte) ainsi que la prise en compte de leurs contraintes dans l élaboration des programmes de formation, dans l organisation des réseaux, dans l accessibilité des services d aide à l entrepreneuriat. La recherche montre qu on ne peut appréhender cette réalité des femmes et de l entrepreneuriat comme un bloc monolithique. Cette réalité est traversée par d autres rapports sociaux : ceux liés au diplôme et à la qualification, ainsi qu à l âge et à l origine ethnique. Cette recherche montre que les pistes d action pour soutenir l entrepreneuriat féminin doivent pouvoir s articuler à la fois autour de dispositifs spécifiques (organismes d aide et de soutien à la création d activités par les femmes) mais aussi par des actions plus transversales qui visent à intégrer le genre dans les approches d aide à l entrepreneuriat. Concrètement, cela signifie, par exemple, rendre plus visibles les femmes dans les manifestations, cours et informations donnés sur la vie des entreprises et de leurs dirigeants (prix, outils pédagogiques, etc.) ; réfléchir aux biais sexués qui peuvent exister dans des dossiers de sélection d aides à des entreprises (dévalorisation des secteurs majoritairement féminins, perçus comme peu porteurs et survalorisation des secteurs majoritairement masculins) ; s assurer dans les missions commerciales internationales d une représentation d entreprises gérées par des femmes et de secteurs d activité majoritairement aux mains des femmes (Horeca, commerce, soins aux personnes, éducation, etc.). Des actions de sensibilisation qui visent à agir sur les représentations devraient être réalisées auprès des intermédiaires sociaux de première et de deuxième ligne : les enseignants et les orienteurs ainsi que les comptables et banquiers qui sont souvent des interlocuteurs privilégiés.

27 Au niveau de la recherche, des thèmes restent peu étudiés tels que le croisement entre la variable sexe et d autres dimensions tels que l âge, le niveau de qualification et l origine ethnique ou encore, l influence de la répartition sexuée des rôles sur les performances et les perspectives de croissance, les changements induits dans le système familial suite au lancement d une activité entrepreneuriale pour une femme qui était femme au foyer, l importance et la nécessité d adapter les contenus et les modalités des formations, les apports et limites des réseaux sexués. 8. REFERENCES APCE (2001), Les femmes et la création d entreprise, Paris, Collection Focus. ASSOCIATION DES BANQUIERS CANADIENS (1996), Les femmes entrepreneures et les banques : perceptions et réalités, Montréal, brochure. BAYGAN, G. (2000), Mieux connaître l entrepreneuriat féminin, Atelier N 4, OCDE. BETHOUX, R. (2000), Développer la culture de l entreprise chez les femmes : éducation et formation dans le contexte des très petites entreprises, Paris, Fiducial Editions. BETHOUX, R. (2002), Livre blanc de l entrepreneuriat féminin, 24 propositions pour un modèle français, Paris, Fiducial Editions. CARRIER, C., JULIEN, P.A et MENVIELLE, W. (2006), «Un regard critique sur l entrepreneuriat féminin : une synthèse des études de ces 25 dernières années», Revue Gestion, Hec Montréal, 31,2. CAETER, S., ANDERSON, S. and SHAW, E. (2001), Women s Business Ownership : A review of the Academic, Popular and Internet Litterature, Report to the Small Business Serive, Royaume-Uni, 116 pages. CECCHINI, I., CORNET, A. et HOLVOET, N. (2003), Le gender budgeting en Belgique : rapport de synthèse, Bruxelles, Ministère de l Emploi et du Travail. CONSTANTINIDIS, C. (2006), Les femmes et la reprise d entreprises familiales, CIFEPME (2006), Congrès international francophone en entrepreneuriat et PME, 25, 26 et 27 octobre, Fribourg, Suisse. LAMBRECHT, J., PIRNAY, F. (coord.), AMEDODJI, P. et AOUNI, Z. (2003), Entrepreneuriat féminin en Wallonie, Centre de Recherche PME et d Entrepreneuriat- Université de Liège, EHSAL - K.U. Brussel,

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