PREVENTION DU DOPAGE PREAMBULE

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1 PREAMBULE L homme a toujours cherché à améliorer ses capacités physiques et intellectuelles (le plaisir également), dans les composantes de sa vie terrestre ou spirituelle., par l utilisation de substances, de procédés, que nous appellerons «dopage». Se Souvenir que : -Le dopage se retrouve dans de nombreuses civilisations, depuis bien longtemps. Ex : Indiens et la feuille de coca contre la pénibilité du travail. -Le dopage n appartient pas uniquement au domaine sportif, dans le monde moderne. Ex : Cadres américains et la consommations d amphétamines, de cocaine. Ex : Salariés français et leurs psychotropes. -Le dopage existe depuis de nombreux siècles dans le monde sportif. Ex : Milon de Crotone consommant des testicules de taureaux pour obtenir plus de force. Ex : Les chinois et le Ginseng stimulant, il y a 3000 ans. LE DOPAGE APPARTIENT A L HISTOIRE DE L HUMANITE CO-SUBSTANCIEL AU SPORT TANT LA PERFORMANCE EST VALORISEE

2 DES QUESTIONS MULTIPLES : Problèmes de la définition du dopage. (Substances interdites, méthodes interdites ) Définitions différentes du dopage selon les pays. Limites entre le dopage interdit et la préparation autorisée (diététique, entrainement intense, entrainement en altitude, préparation psychique ) sujet des contreverses. Articulations entre les instances Internationales et Nationales de lutte contre le dopage. etc ABORDER LE DOPAGE EN S'ELOIGNANT DE LA PENSEE COMMUNE MEDIATISEE TROP MANICHEENNE ET SIMPLIFICATRICE, LOIN D'UNE APPROCHE MEDICALE VALIDE

3 LES INSTANCES PRINCIPALES INTERNATIONAL - Agence Mondiale Antidopage ( AMA) - Les Fédérations Internationales de Sports - Comité International Olympique -TAS FRANCE - Les Ministères ( Sports, Santé, Agriculture) - Agence Française de Lutte contre le Dopage : AFLD - Laboratoire de controle anti-dopage - Comité National Olympique et Sportif Français : CNOSF - Les Fédérations Nationales de Sports

4 ROLES DES INSTANCES PRINCIPALES ELABORATION DES REFERENTIELS -CIO, AMA, Réglements CONTROLES ANTI-DOPAGE -Pouvoir public, Agence anti-dopage, Fédérations ANALYSES Laboratoire de contrôle anti-dopage SANCTIONS -Fédérations, TAS, Agence anti-dopage

5 CIO 1961 Prise en compte du dopage avec la création d'une commission médicale à la suite du décès d'un cycliste aux JO Rome. Commission Médicale => Liste de substances interdites 1968 Premiers Controles anti-dopage 1988 Réunion d'ottawa Création de la CHARTE INTERNATIONALE OLYMPIQUE CONTRE LE DOPAGE DANS LE SPORT 1999 Réunion à Lausanne du 1 et 2 février (organisations sportives + gouvernements intéréssés + conseil de l'europe, commission européenne) => AMA

6 AMA L Agence mondiale antidopage (AMA) est l organisation internationale indépendante, née le 10 nov 1999, à Lausanne pour promouvoir, coordonner et superviser la lutte contre le dopage dans le sport sous toutes ses formes. Fondation de droit suisse : Siège à Lausanne Puis à Montréal Composée et financée à parts égales : - par le mouvement sportif (CIO + Fédérations sportives) - par les gouvernements, le conseil de l europe, l union européenne l AMA a coordonnée le développement et la mise en place du CODE MONDIAL ANTIDOPAGE, le document harmonisant les règles liées au dopage dans tous les sports et tous les pays. L AMA vise à encourager une «culture du sport» exempte de dopage.

7 Fondements du Code et des règles antidopage L esprit sportif valorise la pensée, le corps et l esprit et se distingue par les valeurs suivantes : L éthique, le franc jeu et l honnêteté La santé L excellence dans la performance L épanouissement de la personnalité et l éducation Le divertissement et la joie Le travail d équipe La ténacité et l engagement Le respect des règles et des règlements Le respect de soi et des autres participants Le courage L esprit de groupe et la solidarité Le dopage est fondamentalement contraire à l esprit sportif.

8 LES MISSIONS DE L AMA Acceptation, mise en place et respect du Code : par les sports et les gouvernements, afin d assurer une approche harmonisée de la lutte contre le dopage dans tous les sports et tous les pays; superviser la mise en place et le respect du Code; travailler à une gestion appropriée des résultats. Science et médecine : promouvoir la recherche globale; préparer et réviser la Liste annuelle des substances et méthodes interdites; accréditer les laboratoires antidopage dans le monde; superviser les autorisations d usage à des fins thérapeutiques accordées par les partenaires. Coordination antidopage : développer et maintenir le Système d administration et de gestion antidopage (ADAMS), la banque de données basée sur Internet aidant les différents acteurs de la lutte contre le dopage à coordonner leurs activités antidopage et à respecter le Code. Développement antidopage : faciliter la création d organisations régionales antidopage en réunissant des pays dans des régions sans programmes antidopage développés ou établis, afin qu ils mettent en commun leurs ressources pour développer des programmes de contrôle du dopage et d éducation. Éducation : aider les partenaires dans leur mise en place de programmes d éducation antidopage. Sensibilisation des sportifs : lors de manifestations multi-sports internationales avec des experts antidopage, en répondant aux questions des participants à propos des dangers et des conséquences du dopage; aider les partenaires à mettre en place leurs propres programmes de sensibilisations des sportifs. Contrôles hors compétition : sans préavis en collaboration avec les partenaires, afin de compléter les efforts antidopage des partenaires.

9 CODE MONDIAL ANTIDOPAGE = Recueil d informations dans les domaines de - Educations - Sanctions - Controles - Recherches Le Code fonctionne en conjonction avec 4 Standards Internationaux, référentiels destinés à créer une harmonisation parmi les organisations antidopage: - La liste des interdictions - le Standard des AUT - les Standards internationaux de contrôle - le Standard pour les laboratoires

10 DEFINITION DU DOPAGE AMA : Le dopage est défini comme une ou plusieurs violations des règles antidopage telles qu énoncées de l article 2.1 à 2.8 du code mondial antidopage AMA : Agence Mondiale Antidopage Sont considérées comme violations des règles : 2.1 La présence d une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs. 2.2 La tentative d usage ou l usage d une substance ou méthode interdite 2.3 Le refus ou le fait de se soustraire sans justification valable à un prélèvement d échantillons après notification.

11 Sont considérées comme violations des règles : 2.4 La violation des exigences de disponibilité, pour les controles hors compétition, y compris le non-respect par les sportifs de l obligation de fournir des renseignements sur leur localisation. 2.5 La falsification ou la tentative de tout élément du processus de prélèvement ou d analyse des échantillons. 2.6 La possession de substances ou méthodes interdites. 2.7 Le traffic de toute substance ou méthode interdite. 2.8 L administration ou la tentative d administration d une substance ou d une méthode interdite à un sportif ou l assistance, l incitation, la contribution, l instigation, la dissimulation ou toute autre forme de complicité entrainant la violation d un règlement antidopage, ou toute autre tentative de violation

12 Chaque pays élabore plus ou moins sa législation en s appuyant sur le code mondial antidopage de l AMA CADRE LEGISLATIF EN FRANCE Les dispositions, en France, résultent de Loi du 23 mars 1999 : loi Buffet,Code de la Santé Publique Mise en avant de la notion de protection du sportif (==>Création CPLD + AMLD) Loi du 5 avril 2006 : loi Lamour, Code du Sport

13 Loi du 5 avril 2006 : loi Lamour, Code du Sport OBJECTIFS 1 - Harmoniser le dispositif national avec le cadre international proné l'ama 2 - Renforcer la protection des sportifs Surveillance médicale obligatoire par les fédérations Le CPLD devient AFLD Le AMLD devient ANTENNE MEDICALE DE :

14 Loi du 23 Mars 1999 (Loi Buffet), désormais codifiée dans le livre VI du code de la santé publique (CSP), donne maintenant la définition suivante (article L du Code Santé Publique) : " Le dopage est défini par la loi comme l utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l objet d un arrété conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ".

15 2006 : Article L232-9 du Code du Sport, la définition du dopage: Il est interdit au cours des compétitions et manifestations sportives ou autorisées par des fédérations sportives ou par une commission spécialisée instituée en application de l'article L , en vue d'y participer: 1- d'utiliser des substances et des procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d un sportif ou à masquer l emploi de substances ou des procédés ayant cette propriété; 2- de recourir à ceux de ces substances ou procédés dont l'utilisation est soumise à des conditions restrictives lorsque ces conditions ne sont pas remplies

16 EFFETS RECHERCHES DANS LE DOPAGE Améliorer / Maintenir la performance physique - Augmenter la dépense énergétique => O2 -Augmenter la force musculaire => Anabolisme protéique Améliorer / Maintenir la performance mentale - Dépasser les limites de la douleur, de la fatigue, de l anxiété => Antalgiques,Stimulants cardio-respiratoire et du SNC, Anxiolytiques. - Stimulant de l humeur, Régulation de la vigilance Accélérer la récupération - la réhydratation - l anabolisme (Glycogène+Protéine) Masquer la prise des produits dopants

17 LA LISTE DES INTERDICTIONS QUI ELABORE / REVISE LA LISTE : : CIO : AMA / CIO (à l origine de l AMA après la réunion internationale de février 1999) - Depuis 2004 : AMA (Comité Liste,avec des membres internationaux) Depuis 2004, tel que stipulé dans le Code mondial antidopage, l AMA est responsable de la préparation et de la publication de la Liste. Toute «Substance / Méthode» peut être incluse dans la liste si elle a - Le potentiel d améliorer la performance sportive. - Son usage présente un risque réél ou potentiel pour la santé. La Liste est une pierre angulaire du code mondial antidopage et un élément clé de l harmonisation. Il s agit d un Standard international identifiant les substances et méthodes interdites.

18 LA LISTE DES INTERDICTIONS Il existe : - Des substances et méthodes sont interdites en permanence - Des substances et méthodes sont interdites en compétitions - Des substances interdites dans certains sports. - Alcool - Beta Bloquants - Des substances spécifiques. Les substances et méthodes sont classées par catégories (par ex. stéroïdes, stimulants, dopage génétique, etc).

19 SUBSTANCES & METHODES INTERDITES EN ET HORS COMPETITIONS S1 - AGENTS ANABOLISANTS - Stéroides anabolisants androgènes. * Endogènes ( hormones produites naturellement par l organisme) Liste fermée => Echantillon analysé anormal (Taux / Rapports élevés de substances / métabolites / marqueurs ) peut être contesté si le sportif prouve qu il s agit d un état physiologique ou pathologique.

20 SUBSTANCES & METHODES INTERDITES EN ET HORS COMPETITIONS S1 - AGENTS ANABOLISANTS - Stéroides anabolisants androgènes. * Exogènes ( non produites habituellement par l organisme) Liste ouverte Tetrahydrogestrinone (THG) Methandienone (17-Alkylation),Nandrolonedecanoate ( Esters) Oxandrolone, Stanozolol => Echantillon analysé toujours considéré comme anormal si positif - Autres agents anabolisants. Clenbutérol (produit veto avec contamination des viandes possible=>diag dopage?) Tibolone, Zéranol, Zilpatérol

21 SUBSTANCES & METHODES INTERDITES EN ET HORS COMPETITIONS S2 - HORMONES ET SUBSTANCES APPARENTES Echantillon analysé anormal (Taux / Rapports élevés de substances / métabolites / marqueurs ) peut être contesté si le sportif prouve qu il s agit d un état physiologique ou pathologique. - EPO - Hormones de croissance ( hgh), Facteurs de croissance analogue à l insuline ( IGF-1), Facteurs de croissance mécanique (MGFs) - Gonadotrophines (LH, hcg) chez l homme - Insuline - Corticotrophines

22 SUBSTANCES & METHODES INTERDITES EN ET HORS COMPETITIONS S3 - BETA 2 AGONISTES : Tous Exception pour ceux autorisés avec les AUT abrégées ( Formotérol, Salbutamol, Salmétérol, Terbutaline) et sous réserve de ne pas dépasser un taux de 1000 ng/ml, pour le salbutamol S4 - AGENTS AVEC ACTIVITE ANTI-OESTROGENE - Inhibiteurs d aromatase (LISTE OUVERTE) letrozole, exemestane... - Modulateurs des récepteurs aux oestrogènes (LISTE OUVERTE) tamoxifène, raloxifène... - Autres substances anti-oestrogéniques clomifene, cyclofénil... (LISTE OUVERTE)

23 SUBSTANCES & METHODES INTERDITES EN ET HORS COMPETITIONS S5 - DIURETIQUES ET AUTRES AGENTS MASQUANTS Echantillon analysé est anormal si contient Diurétique + Autres produit interdit Les diurétiques rendent indétectables les substances ou produisent des concentrations < seuil de positivité AGENTS MASQUANT - Probenecide ralentit l'excrétion rénale tubulaire - Epistéstostérone pour modifier le rapport Testo/EpiTesto (T/E =< 4) - Inhibiteurs de l'alpha-réductase : (CHIBRO-PROSCAR* AVODART*) qui diminue la formation de Dihydrotestosterone DHT à partir de le testostérone

24 SUBSTANCES & METHODES INTERDITES EN ET HORS COMPETITIONS M1 - AMELIORATION DU TRANSFERT D O2 M2 - MANIPULATION CHIMIQUE ET PHYSIQUE M3 - DOPAGE GENETIQUE Le futur technologique, pas encore utilisé

25 SUBSTANCES & METHODES INTERDITES EN COMPETITIONS S6 - STIMULANTS - LISTE OUVERTE aux substances ayant une structure chimique / effet biologique similaire aux stimulants inclus Très Divers : cocaine, heptaminol, sibutramine... Tous, quelque soit l isomère optique D ou L employé. - Existe des particularités pour certaines molécules ou voies d utilisations: Ne sont pas considérées comme des ces interdites. * ex caféine, pseudoéphédrine * ex adrénaline en usage local * ex cathine (NORPSEUDOEPHEDRINE)i < 5 micro gr/ml d urine

26 SUBSTANCES & METHODES INTERDITES EN COMPETITIONS S7 NARCOTIQUES -LISTE FERMEE -méthadone, héroine, morphine, buprénorphine, fentanyl et ses dérivés... S8 - CANNABINOIDES -Fréquent car utilisation "festive", THC plusieurs semaines après dans les urines S9 GLUCOCORTICOIDES SOIT AUT en IV, IM, Rectal SOIT AUT abrégée intradermique -en Intra ou péri articulaire, péritendineuse, péridurale, -en inhalation SOIT Autorisés sans AUT en topiques dermatologiques, auriculaires, ophtalmologiques, buccaux, péri-anaux

27 SUBSTANCES INTERDITES DANS CERTAINS SPORTS EN COMPETITION seulement P1 - ALCOOL - Détection : Ethylomértie / Contrôle sanguin - Seuil de violation hématologique variable selon le sport 0,3 g/l Motonautisme 0,2 g/l Aéronautisme 0,1 g/l Boules, Motocyclisme, Automobile, Tir à l arc, Tir du Pentathlon, Karaté

28 SUBSTANCES INTERDITES DANS CERTAINS SPORTS EN COMPETITION seulement P2 - BETA-BLOQUANTS - Liste ouverte des produits interdits - SPORTS : Aéronautique, Automobile Billard, Bobsleigh, Boules, Bridge Curling Gymnastique Lutte Motocyclisme Pentathlon Quilles Ski Tir à l arc, Tir : Hors compétition aussi Voile

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31 QUELQUES PRECISIONS SUR DES SUBSTANCES & METHODES INTERDITES

32 HORMONES ANDROGENES Famille de la testostérone ( C-19 hormones stéroidiennes) Sécrétés par les - Testicules (H: 95% de la testostérone, 8 mg/j) - Surrénales (H,F), Ovaires BIOCHIMIE DHEA 19nor-DHEA Androstenedione 19nor-Androstenedione Testostérone 19nor-Testostérone 3 beta hydroxysteroid dehydrogenase 17 beta hydroxysteroid dehydrogenase 3 beta hydroxysteroid dehydrogenase 17 beta hydroxysteroid dehydrogenase aromatase réductase réductase Oestradiol DHT: Dihydrotestosterone 19nor-Dihydrotestosterone Ratio H : Testostérone / isomère Epitestosterone = 1/1 en moyenne si T / E > 4 ===> DOPAGE? car peut exister sans dopage 6 <T/E < 9 Suivi longitudinal 3 mois

33 HORMONES ANDROGENES METABOLISME Foie +++ (=> inactivation si prise per os) Sang -lié aux protéines Ex Téstostérone 78% TeBG +++ (ou SHBG) CBG+ (Cortisol Binding Globuline) 20% -libre H: 0,6 mg/ dl Albumine (forme active) 2% (forme active) F: 0,3 mg/dl Ces métabolites se retrouvent dans le sang et les urines DHT 19nor-DHT Androstérone 19nor-Androstérone Etiocholane 19nor-Etiocholane Epiandrostérone 19nor-Epiandrostérone Ces composés + /- ont des activitées Androgèniques et Anaboliques

34 HORMONES ANDROGENES: EFFICACITE CHEZ LE SPORTIF MUSCLE Résultats disparates des expérimentations Anaboliques : Synthèse protéines, muscles, Favorise la cicatrisation En général : (+) Force (+) Masse Musculaire Surtout chez sujet déjà musclé et bien entrainé en résistance + forte dose Potentialise l'effet de EPO METABOLISME AEROBIE Meme si les androgènes augmentent HB,l'augmentation de la performance aerobie n'est pas retrouvée dans chaque étude COMPORTEMENTS / SENSATIONS Parfois (+) agréssivité Parfois (+) sentiment de bien être

35 HORMONES ANDROGENES EFFETS SECONDAIRES CHEZ LES SPORTIFS CARDIO VX VOLEMIE : parfois (+) (+ 15% avec méthandienone) HTA: (+) 12 mm Hg ALTERATION FONCTION VENTRICULAIRE LIPIDES (-) HDL (-20% après 100 jours de TRT, retour à la normale en 1 mois)) GLUCOSE Insulino résistance, Intolérance au glucose, Diabète II CANCER FOIE, REIN, PROSTATE ATTEINTE DES TENDONS EFFETS CHEZ L'ENFANT : Arrêt de croissance osseuse

36 HORMONES ANDROGENES EFFETS SECONDAIRES CHEZ LES SPORTIFS COMPORTEMENT (+) aggressivité, agitation, insomnie ===> Trbl psychiatrique, psychotique, manie, depression EFFETS SEXUELS FERTILITE H : spermatogénèse(-) F : irrégularité du cycle H : baisse libido H : GYNECOMASTIE (cf aromatisation de la testostérone en oestradiol) F : HYPERTROPHIE DU CLITORIS DIVERS Réduction MG F : acné(+), pilosité(+) voix grave Baisse IgA, IgB

37 HORMONES ANDROGENES STRATEGIES DOPANTES UTILISEES Représente 50% des produits détectés au niveau mondial de Jusqu'à 100 fois les doses thérapeutiques 6-8 semaines sous androgènes PUIS 6-8 semaines arrêt des produits.(ou 6-18) -Soit doses progressives.(doses Croissantes puis Doses Décroissantes) -Soit stacking = administration de plusieurs stéroides. Parfois association hormonales -à des anti-oestrogènes - à Hormone de croissance GH -à HCG, LH (relance production testostérone endogène)

38 HORMONES ANDROGENES STRATEGIES DOPANTES : ASSOCIATION ANTI-OESTROGENES : Inhibiteurs des aromatases => diminuer les effets type gynécomastie chez les H NOVALDEX* (tamoxifène) FARESTON* (torémifène) FEMARA* (letrozole) ARIMIDEX* (anastrozole) AROMASINE* (exemestane) AGONISTES de la LH-RH =>Stimulation des hormones gonadotropes (Elévation des taux sg de FSH,LH,Testostérone, DHT) =>PUIS après 2 4 SEMAINES Inhibition des hormones gonadotropes DECAPEPTYL* (triptoréline) sc

39 HORMONES DE CROISSANCE : GH RAPPEL Sécrétion pulsatile par l' hypophyse de GH Stimulis : (+) AA (Arg,Lys,Try) - HYPO glycémie (+) Stress, Activité Physique (+) Oestradiol +++, Testostérone + (+) Clonidine... (-) Somatostatin Hypothalamique (-) HYPER glycémie GH===>(+) sécrétion Foie : IGF-1 (somatomedin C) IGFBP-1,2,3 IGF-2 (somatomedin A) ALS Récepteurs à la GH présent sur toutes cellules du corps

40 HORMONES DE CROISSANCE : GH RAPPEL GH => Néoglucogénèse Anabolisme protidique Lipolyse IGF Anabolisme protidique Lipogénèse

41 HORMONES DE CROISSANCE : GH RAPPEL Se souvenir que pour apréhender la réalité des effet de GH, il faut distinguer: -Enfant / Adulte -Sujet déficitaire (GHD) / Sujet normal (GHN) ce qui peut être à l'origine de confusions ou d'espoirs non fondés chez un adulte Effets de la GH chez les sujets déficitaires GHD ENFANT : Amélioration du retard staturo-pondéral ADULTE : Amélioration de la composition corporelle : (-)MG, (+)MM Amélioration du bilan lipidique Amélioration de la tolérance à l'effort : (+)VO2, (+)Force Amélioration du Volume plasmatique...etc

42 GH : EFFETS RECHERCHES PAR LES SPORTIFS pas toujours démontrés LES RAISONS QUI POUSSENT LES SPORTIFS A SE DOPER AVEC GH : COEUR Effet Inotrope, Chronotrope (+) perfusion périphérique SUDATION/PERTE THERMIQUE (+) REIN (+) Excrétion acide Préservation de Na

43 GH : EFFETS RECHERCHES PAR LES SPORTIFS pas toujours démontrés ANABOLISME (+) MM (+) réparation muscle, conjonctif LIPIDES (-) MG GLUCIDES (+) Glycogène musculaire (+) Néoglucogénèse

44 GH : EFFETS RECHERCHES PAR LES SPORTIFS pas toujours démontrés GR (+) Production de GR IMMUNITE Stimulation SNC (+) Motivation OS (+) taille (+) turnover, réparation

45 GH : EFFICACITE CHEZ LE SPORTIF Smith et Perry fois les doses normales (N:0,6IU/kg/semaine) EFFETS Anaboliques Synthèse protéines, =>Muscles SANS PLUS DE FORCE (Rahkila 1989, Cueno 1991, Woodhouse 1999) (Les sujets déficitaires sont par contre améliorés dans leur force...) catabolisme) (Manson1986) (Roles de GH et IGF-1 direct sur la synthèse tandis que l'insuline empêche le Epargne de la perte de MM en diète Hypocalorique (limitée à 5 semaine chez l'obese, Snyder 1988) Résultat avec un entrainement en résistance (Yarasheski1992) fibres Taaffe 1996 => Pas de modification typologique des

46 GH : EFFICACITE CHEZ LE SPORTIF EFFETS Réduction MG ==> musculature plus saillante Crist 1988 sujet N GH:30-50µg/kg X3/sem + W force 6 sem Deyssig 1992 athlete avec faible MG GH:30 µg/kg X3/sem +4% MM, -4%MG RAS Hussain 1994 : GH directement active la Lipase Hormono-Sensible des adipocytes : GH=> IGF-1 inhibe insulino-sécrétion O'Sullivan 1995 : GH=> (+) oxydation AG

47 GH : EFFICACITE CHEZ LE SPORTIF EFFETS Métabolisme Glucidique Moller 1990 GHN GH=> (-) oxydation glucose / (+) oxydation AG Acromégale => hyperglycémie, Lange 2002 GHN (+) stockage glycogénique GH=> (+) Ac.Lactique lors d'effort intense Rétention hydrique (Yarasheski 1992)

48 GH : EFFETS SECONDAIRES RISQUE, EFFETS SECONDAIRES Administration AIGUE Rétention hydro-sodée Hypertension Intra-cranienne Compression nerveuse canalaire Administration CHRONIQUE Cardiomégalie => décès Cancer? Acromégalie Elargissement des os (doigts,orbites) Hyperglycémie, Insulino-résistance

49 GH : DIFFICULTE DU DEPISTAGE DU DOPAGE Demi-vie plasmatique très courte de GH: min Moins de 0,01% dans les urines Sécrétion pulsatile Difficulté de distinguer GH exogène / GH endogène Augmentation physioloqique de GH avec le stress (X1,5, Armanini 2002)

50 EPO ===> Pourquoi? AMELIORATION DE L'OXYGENATION Soit Par Dopage Sanguin 1) soit Transfusion Autologue ou Hétérologue 2) soit Fabrication d'éléments sanguins Soit Par Transporteurs Artificiels de O2 1) PFC (perfluorocarbone) 2) RSR13 (éfaproxiral) 3) Hémoglobines de synthèses (cf EPO)

51 EPO : Erythropoiétine RAPPEL PHYSIOLOGIQUE - Sécrétée par le Rein 90 %, le Foie 10% - Sécrétée quand existe une Hypoxie tissulaire - Stimule l'érythropoiese médullaire osseuse PRODUITS DISPONIBLES (rhuepo) Soit EPO Recombinante * EPOETINE Alpha * EPOETINE Beta (Eprex,Epogen,Procrit) FR 1000 u <==> u (NéoRecormon) FR 500 u <==> u * EPOETINE Omega (Epomax,Hemax) RUSSIE, CHINE, CUBA Soit EPO Retard *DARBEPOETINE (Aranesp) FR 10 u <==> 300 u

52 EPO : Erythropoiétine INDICATIONS - Insuffisance Rénale -Cancer, hémopathies -Anémie post opératoire -Transplantation de Moelle -... EFFETS - sur GR : augmentation -sur MUSCLE : stimule l'angiogénèse, pourrait etre impliqué dans la réparation musculaire squelettique et lisse - sur CERVEAU : neuroprotecteur (anti-inflamm, anti-apoptose, synthèse facteurs neurotrophiques) - sur TESTICULES : sécrétion de testostérone

53 EPO : Erythropoiétine POSOLOGIE THERAPEUTIQUE CLASSIQUE début ALFA 150 u/kg/semaine en 3 injections /semaine + 25% de la dose tous les 15 jours jusqu'a 300 u/kg/semaine en 3 injections /semaine BETA 450 u/kg/semaine en 3 injections /semaine DARBEPOETINE entretien 2,25 u/kg/semaine en 1 injection sc/semaine u/kg/semaine en 3 injections /semaine

54 EPO : Erythropoiétine PHARMACOLOGIE 1/2 vie plasmatique (Heures) des rhuepo IV SC EPOETINE Alpha EPOETINE Beta DARBEPOETINE Alpha (Eprex), (NéoRecormon) (Aranesp) IV : Effet rapide SC : Relargage plasmatique lent L'administration répétée accélère son métabolisme Effet sur le GR : 2 à 3 semaines

55 EPO : Erythropoiétine EFFETS SECONDAIRES RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE HTA, SYNDROME GRIPPAL (CEPHALEES, ASTHENIE, ARTHRALGIES) EPILEPSIE EFFETS DUS AUX PRODUITS CO-INJECTES : Fer, Vit B12

56 EPO : Erythropoiétine EFFICACITE DE rhuepo SUR LA PERFORMANCE Ekblom et Berglund : Hb : 152 g/l => 169 g/l, ==> VO2 Max : 4.52 L/mn => 4,88 équivalent à une transfusion sanguine de 1350 ml EFFICACITE DE rhuepo SUR LES PARAMETRES BIOLOGIQUES dosage durée HTC Hb g/l % VO2max Ekbloom u/kg 7 sem 44 à 152 8% X sem Audran 50 u/kg/j 44,5 à X jour 49,5 165 Parisotto 50 u/kg 45,5 à X sem sem 4 sem 7,9% 6,3%

57 EPO : Erythropoiétine HOMME FEMME SUSPICION DE DOPAGE SI HTC HB g/100 ml g/100ml

58 M1 AMELIORATION DU TRANSFERT DE O2 LES TRANSFUSIONS AUTOLOGUES PROCESSUS 1) Prélèvement 1 à 2 mois avant de 0,5-1,8 L de sang 2) Centrifugation 3) Réinjection de plasma 4) Stockage des GR au froid (+4 C ou -80 C) avec du glycérol si le stockage doit excéder 3 semaines 5) Réinjection des GR de 1 à 4 jours avant la compétition après reconstitution avec une solution saline

59 M1 AMELIORATION DU TRANSFERT DE O2 LES TRANSFUSIONS AUTOLOGUES INCONVENIENTS -du Produit : -Perte de 1% / jour des GR -Risque infectieux du Patient : -Baisse de la VO2 après le prélèvement car baisse de Hb et récupération en 4 à 8 semaines -Augmentation de la viscosité sanguine -Surcharge fer

60 M1 AMELIORATION DU TRANSFERT DE O2 LES TRANSFUSIONS AUTOLOGUES AVANTAGES SUR LA PERFORMANCE Transfusion de 1000 ml ===> + 10% de Hb EXEMPLE : Brien Simon 1987 ==> Meilleur temps de course sur 10 km de plus d'une minute, pendant 2 semaines EXEMPLE : Injection de 750 ml GR ==> VO2 max : +12% après 24 h pendant 1 à 2 semaines EXEMPLE : Injection de 1300 ml de sang ==> Meilleur temps de course sur 15 km de 5,3% 3 heures après

61 M1 AMELIORATION DU TRANSFERT DE O2 LES TRANSPORTEURS ARTIFICIELS = "BOOSTERS" LES TRANSPORTEURS A BASE D'HEMOGLOBINE Préparation à partir d'hémoglobine soit humaine, (Hemolink*,Hemospan*,PHP*,HemAssist*) soit bovine, (Hemopure*) soit génie génétique Interet : Même effet sur la performance avec une dose, équivalent en hb, 3 fois plus faible qu'une transfusion. pas de groupage nécéssaire bonne conservation Inconvénient : Taux de mortalité élevé

62 M1 AMELIORATION DU TRANSFERT DE O2 LES TRANSPORTEURS ARTIFICIELS = "BOOSTERS" PFC (LES PERFLUOROCARBONES) Dérivés fluorés d'hydrocarbures : perflubron (Oxygent*) Chimiquement inertes PFC dissolvent et diffusent O2 vers les tissus En IV Détectable dans pendant 2 à 3 semaines -le sang -air expiré Effets second importants Douleurs musculaires, Trbl Digestifs

63 M1 AMELIORATION DU TRANSFERT DE O2 LES TRANSPORTEURS ARTIFICIELS = "BOOSTERS" MODIFICATEURS D'HEMOGLOBINE : RSR13 (Efaproxiral) Modificateur allostérique de l'hémoglobine Favorise le relarguage de O2 fixée sur Hb IV + O2 Effets secondaires Céphalées Nausée, Vomissement Effet maximum immédiat et durant 3 à 6 Heures Détection possible dans le sang et l'urine

64 M2 - MANIPULATION CHIMIQUE ET PHYSIQUE Perfusion de macro-molécules dérivées de l'amylopectine: Hydroxyethyl : HES*, HESPAN* pour augmenter le volume plasmatique et baisser l'hématocrite. Pendant 24 heures Détectable dans le plasma pendant semaines

65 AUT Autorisation d Usage à des fins Thérapeutiques Reconnaissance du droit aux soins pour les sportifs. Délivrée par AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) Les AUT délivrées par d autres Organismes ( Organismes Antidopage Dopage d autres pays, Fédérations Internationales) ne sont pas recevables en France. 2 Types d AUT : -AUT Abrégée -AUT Standard Objectif - Permettre l utilisation, à des fins thérapeutiques, des produits inscrits dans la «Liste des Interdictions» de l AMA. - Responsabiliser le sportif et le médecin.

66 AUT Autorisation d Usage à des fins Thérapeutiques Critères de délivrance de l AUT AUT en absence d alternative thérapeutique. Condition pathologique non consécutive à une utilisation antérieure de substances ou méthodes interdites. Absence d éffets sur la performance autre que celui du retour à l état normal.

67 AUT Autorisation d Usage à des fins Thérapeutiques LE SPORTIF DOIT PREVENIR AVANT DE SE TRAITER avec des substances interdites. Pas d AUT à postériori à l exception de : -Urgence médicale. -Circonstances exceptionnelles dans lesquelles le sportif n a pas eu la possibilité, le temps de transmettre son AUT. - Circonstances exceptionnelles dans lesquelles le comité d AUT n a pas eu le temps d étudier la demande. Une AUT peut être révisée à tout moment par l AMA ou OAD (organisme antidopage national). Au final le TAS (tribunal arbitral du sport ) tranche, si nécéssaire.

68 AUT ABREGEE Réservé à la prescription: -Glucocorticoides par voies non systémiques, cad voies locales articulaires et péri-articulaires,mésothérapie et infiltrations. Aucun AUT pour les applications dermatologiques. -Beta 2 agonistes par inhalation ( Formotérol, Salbutamol, Salmétérol, Terbutaline) Utilisation du formulaire abrégé (envoi:acusé de réception) Une attestation est adréssé au sportif dès réception d une demande complète et conforme. (Mais le CAUT qui est le comité médical des AUT, peut procéder à un examen durant la période de validité de l AUT) Possibilité de commencer le traitement dès que le formulaire a été reçu par l organisation anti-dopage.

69 AUT STANDARD Réservé à la prescription: -Pour tout traitement ou méthode interdits de la liste. -qui ne ne peuvent pas être autorisé par une demande abrégée. Utilisation du formulaire standard (envoi:acusé de réception) Transmission d un dossier médical complet avec ATCD, Examens paracliniques, posologie, voie d administration, durée demandes antérieures et décisions mentionnées. Délai de 21 jours avant une compétition Une attestation est adréssée au sportif après examen par le CAUT (comité médical des AUT) d une demande complète et conforme. Pas de possibilité de commencer le traitement avant d avoir reçu l autorisation du CAUT

70 ANTENNE MEDICALE DE : POURQUOI LA MISE EN PLACE DES? La Répression des trafiquants. Role de =>Ministères (Sport, Intérieur) La Prévention, Les Controles Anti-dopage, Les Sanctions Role de =>AFLD, Fédérations sportives La Prévention, le Traitement Role de =>Antenne Médicale de Prévention contre le Dopage : Lieu d'écoute, de prise en charge du sportif

71 ANTENNE MEDICALE DE : MISE EN PLACE Dans les établissements publics de santé Le responsable de l'antenne (Pr.Leonetti à Marseille) a des compétences particulières en pharmacologie, toxicologie, addictologie = UNE CREATION INTER-MINISTERIELLE Ministère de la Santé + Ministère de la Jeunesse et Sport MISSIONS Prise charge de le prévention et du traitement du sportif Lieu de référence, de conseils, d'échanges pour les fédérations, les professionnels de santé, l'éducation nationale. Veille sanitaire sur les nouveaux produits consommés Epidémiologie Enseignement

72 PRISE EN CHARGE EN FRANCE MODE D'ACCES AUX -soit Passage obligatoire du fait d un contrôle positif <==> Conduite Dopante * Soins médicaux (Démarche PASSIVE du sportif) * «Sésame» pour la récupération de licence -soit Passage optionnel, libre-arbitre du sportif ANONYMAT GARANTI <==> Conduite Dopante * Soins médicaux (Démarche ACTIVE du sportif) <==> Information

73 CONDUITE DOPANTE CONCEPT DE CONDUITE DOPANTE <===> Prise charge par Definition de Laure 1997 : Une conduite dopante se définit par la consommation d un produit pour affronter / surmonter un obstacle réel ou ressenti par l usager ou par son entourage, dans un but de performance. (Cette définition s'applique aussi à toute population.) (L'interet se porte sur le sujet et non plus sur le produit) DONC S intéresser à la consommation d un produit dans un but de performance, c est s intéresser à un comportement d un sujet dans un environnement. au repèrage / traitement de ce comportement aux facteurs influants une conduite dopante - les produits et leurs propriétés - le sportif - l environnement

74 EPIDEMIOLOGIE DES CONDUITES DOPANTES Sous estimation obligatoire (car basée sur les controles positifs uniquement) Année Nb de Controles Controles > 0 - %

75 FACTEURS DES CONDUITES DOPANTES LIES AU PRODUIT Du à un effet du produit : -Soit Réel : exemple EPO qui améliore la performance. parfois à relier à la toxicomanie (cannabis, cocaine...) : dépendance -Soit Imaginaire, Magique : exemple GH pour améliorer la force exemple Compléments type Créatine, Carnitine...

76 FACTEURS DES CONDUITES DOPANTES LIES AU SPORTIF SEXE - Les plus grands usagers de produits : H+++, F+ - F : surtout consommatrices de Anxiolytiques, Anorexigènes AGE -Début de consommation à l adolescence <=== Recherche identité, opposition aux parents réels ou symboliques - Pic vers ans carrière <=== Recherche Performance Max, à l apothéose de la - Diminution entre ans - Re-Consommation après 35 ans Performance <=== Recherche Maintien

77 FACTEURS DES CONDUITES DOPANTES LIES AU SPORTIF : PSYCHOPATHOLOGIE DU DOPAGE Dopage<===>Athlète + Public =>Besoin de reconnaissance : comme un être d exception exploits =>Mode particulier de relation à l autre, limité à ses seuls =>Sortir du normal pour atteindre l au-dela. => La souffrance physique comme signe frontière de cet audela espéré : dépassement de soi =>Repousser loin l au-dela, en supprimant la douleur, pour se réaliser : désir d idéal => Durée : tant que la réussite dure / que le corps le supporte

78 FACTEURS DES CONDUITES DOPANTES LIES AU SPORTIF LA PERSONNALITE - Personnalité narcissique, Personnalité antisociale, Personnalité hystérique -Possible lien entre le choix du sport, la personnalité et une conduite dopante EX : Musculation <===> Personnalité narcissique DUREE DE L ENTRAINEMENT - Plus l entrainement est FREQUENT / INTENSE, Plus le risque d une conduite dopante est grand NIVEAU DE LA PRATIQUE -==> Favorise les addictions aux substances psychoactives (cf stress) -Polysportifs, Compétiteurs, filières d'accès au sport de haut niveau -Plus de 8 heures/semaine

79 FACTEURS DES CONDUITES DOPANTES LIES AU SPORTIF LES BLESSURES ==> Peur, doutes de ne pas revenir à l état anterieur. - Tentation d utiliser des procédés dopants pour revenir. SURCHARGES PONDERALES - cf Sports à catégorie de poids COMORBIDITES PSYCHIATRIQUES -Dépression, anxiété, troubles psychosomatiques. -Troubles du comportement alimentaire.

80 FACTEURS DES CONDUITES DOPANTES LIES A L ENVIRONNEMENT LE MODELE PARENTAL - Existe des familles avec une grande habitude à l automédication - ATCD familliaux de conduite dopante - Existe une forte pensée magique centrée sur les médicaments LES TRAUMATISMES FAMILIAUX - Fragilisation psychologique du sportif à la suite : de conflits, deuil... : surinvestissement des parents dans la réussite sportive des enfants. La réussite est synonyme d amour parental fort :isolement social:éloignement du domicile, du travail ou d'entraînement sportif LE MILIEU SPORTIF - L'entraineur, les équipiers, les anciens.

81 LIMITES DU CONTRÔLE ANTIDOPAGE Les statistiques des controles peuvent ne pas traduire la réalité du phénomène du dopage du fait des limitations suivantes : - La distinction entre compétition / hors compétition - La vitesse de métabolisation des produits utilisés * Ex : GH demi-vie plasmatique de Min * Ex : EPO indétectable dans les urines après 3 jours - La distinction entre la production endogène / exogène - Ambiguité des AUT distinguant les TRT locaux et les TRT systémiques, hors un TRT local peut avoir un effet systémique. - Nombreux produits non recherchés systématiquement - Pas de contrôle sanguins systématiques

82 CONCLUSION LES CONDUITES DOPANTES SE RETROUVENT DANS TOUTE LA POPULATION LE DOPAGE EST L'EXPRESSION DES CONDUITES DOPANTES D'UNE CATEGORIE PARTICULIERE : LES SPORTIFS L'UTILISATION DE SUBSTANCES APPARTIENT A L'HISTOIRE DE L'HUMANITE MAIS LA RICHESSE PHARMACOLOGIQUE MODERNE DECUPLE LES EFFETS NEGATIFS POTENTIELS LE TRAITEMENT DU DOPAGE S'INSCRIT DANS UNE REFLEXION SUR LA SOCIETE ENTIERE, SON SYSTEME DE VALEUR, SUR LA PLACE DU SPORT ET LA VALORISATION DE LA PERFORMANCE, SUR LA RESPONSABILITE DES SUJETS...ET DEPASSE LE CADRE SIMPLISTE DU TRICHEUR DANS LEQUEL LES MEDIAS VEULENT L'ENFERMER

83 FIN

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