PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE. Xylella fastidiosa

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1 PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE Xylella fastidiosa Plan d action national et point d avancement fin 2015

2 Sommaire I. Introduction 4 Axe 1. Prévenir l entrée de Xylella fastidiosa et la détecter au plus vite le cas échéant 5 Action 1 Prévenir une contamination par Xylella fastidiosa depuis des pays tiers 5 Action 2 Renforcer la surveillance du territoire 5 Action 3 Disposer des capacités analytiques adéquates 6 Axe 2. Se préparer à gérer de potentiels nouveaux cas positifs 7 Action 4 Se doter de la réglementation adéquate 7 Action 5 Bâtir des plans d urgence 7 Action 6 Communiquer et sensibiliser le plus grand nombre 7 Axe 3. Éradiquer les foyers détectés 8 Action 7 Poursuivre la mise en œuvre des mesures d éradication, en conformité avec le droit européen 8 Action 8 Comprendre l origine et la dynamique de la contamination 8 Action 9 Identification de la/les souches en présence 9 Action10 Mobiliser le Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) 9 Axe 4. Améliorer la connaissance de Xylella fastidiosa et de ses vecteurs pour adapter nos stratégies 10 Action 11 Comprendre le comportement des souches présentes en France 10 Action 12 Identifier et promouvoir les sujets de recherche à moyen et long terme pour préparer l avenir 10 3

3 Prévention et lutte contre Xylella fastidiosa en France I. Introduction I. Introduction La bactérie Xylella Fastidiosa, transmise et dispersée par des insectes, s attaque à différentes espèces végétales (vigne, agrumes, Prunus, café, avocat, luzerne, laurier rose, chêne, érable, etc). Ce pathogène est connu comme l'agent de la maladie de Pierce qui a fortement touché les vignobles californiens dans les années Il est également responsable de la chlorose variégée des Citrus au Brésil à la fin des années La bactérie conduit à des dépérissements massifs de cer taines espèces d intérêt économique (agrumes, vigne, oliviers). Cette bactérie s installe dans le xylème des végétaux et empêche le mouvement de la sève brute ; les premiers symptômes sont ainsi proches des flétrissements. Après détection, il n existe pas de moyen de lutte curative contre cette bactérie phytopathogène, hormis l arrachage et la destruction des plantes contaminées et la lutte contre les insectes vecteurs (surveillance poussée et traitements insecticides). Il existe plusieurs sous-espèces et souches qui n attaquent pas forcément les mêmes végétaux. Ainsi à ce jour, aucun symptôme n a été constaté sur vigne pour la souche italienne. Cependant la probabilité de recombinaison est forte entre les dif férentes sous-espèces : l Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) (avis du 6/01/15) recommande de prendre des mesures contre l introduction de Xylella fastidiosa, toutes sous-espèces et souches confondues. Au niveau européen, ces mesures figurent dans la décision d'exécution 2015/789 modifiée de la Commission du 18 mai 2015 relative aux mesures visant à éviter l'introduction et la propagation dans l'union de Xylella fastidiosa. Selon la sous-espèce et la souche de la bactérie, les plantes hôtes varient. Les végétaux concernés peuvent notamment être : café, vigne, prunus, agrumes, avocat, luzerne, laurier rose, chêne, érable... Au total, ce sont plus de 200 espèces qui peuvent être touchées par les souches de X. fastidiosa. Cette bactérie n est pas transmissible aux hommes ni aux animaux. La multiplication, l échange et la plantation de plants contaminés représentent un risque important de dissémination. Tout insecte piqueur-suceur se nourrissant de sève brute (xylème) est à considérer comme potentiellement vecteur de cette bactérie. Les outils de taille ou autres outils provoquant des blessures sont également à l origine de la dispersion de la maladie de plante à plante, bien que ce mode de transmission n ait pas été décrit comme très efficace. Les blessures du système racinaire peuvent être à l origine de phénomène d autogref fes («ponts racinaires») et engendrer la transmission de la bactérie de plante à plante. Cette bactérie est présente dans de nombreux paystiers (ou régions de pays-tiers), essentiellement sur le continent américain : Mexique, USA (principalement Alabama, Floride, Georgie, Mississipi, Texas, etc), Canada (Ontario), Costa Rica, Argentine, Brésil (notamment Bahia, Minas Gerais, Sao Paulo, Rio de Janeiro, etc), Paraguay, Venezuela... Elle était absente de l Union européenne jusqu à sa détection en Italie en octobre Elle est désormais présente dans la région des Pouilles (extrême sud de l Italie), en Corse (détection du 22 juillet 2015) et en PACA (détection du 12 octobre 2015). D'un point de vue réglementaire, cette bactérie est listée en annexe IA1 de la directive européenne 2000/29/CE relative aux mesures de protection contre l'introduction et la propagation dans l Union Européenne (UE) d'organismes nuisibles aux végétaux : son introduction et sa dissémination sont ainsi interdites sur le territoire européen. Elle est également visée par la décision d exécution 2015/789/modifiée de la Commission européenne visant à empêcher d autres introductions ainsi que sa propagation dans l UE. Au niveau français, elle est inscrite en liste A de l arrêté du 31 juillet 2000 établissant la liste des organismes nuisibles aux végétaux de lutte obligatoire : sa lutte est ainsi rendue obligatoire en tout lieu. Il s'agit d'une bactérie de catégorie 1 au sens de l'arrêté du 15 décembre 2014 : il s'agit donc d'un organisme jugé comme de nature, par sa nouveauté, son apparition ou sa persistance, à porter une atteinte grave à la santé des végétaux ou à mettre gravement en cause, par voie directe ou par les perturbations des échanges commerciaux qu'elle provoquerait, les capacités de production d'une filière végétale. Ainsi elle requiert, dans un but d'intérêt général, des mesures de prévention, de surveillance ou de lutte rendues obligatoires par l'autorité administrative. Dans ce contexte, le Ministère de l Agriculture, de l'agroalimentaire et de la Forêt (MAAF) a élaboré ce plan d action national, présenté dans une première version le 10 septembre 2014 à l ensemble des acteurs du Comité National d Orientation de la Politique Sanitaire Animale et Végétale (CNOPSAV) en section végétale. Le plan d action mis à jour et complété a été présenté en CNOPSAV le 26 novembre 2015 et transmis à la Commission européenne le 21 décembre Le présent plan d'action a été mis à jour au 19 février

4 Axe1 Axe 1. Prévenir l entrée de Xylella fastidiosa et la détecter au plus vite le cas échéant ACTION 1 Prévenir une contamination par Xylella fastidiosa depuis des pays tiers Renforcement des contrôles en point d'entrée communautaire, notamment à travers la mise en place d'une surveillance asymptomatique : En application des dispositions de la décision 2015/789 de la commission, l instruction DGAL/SDASEI/ du 01/06/2015 sur les plans de contrôle et plans de surveillance des végétaux à l importation donne ordre aux points d entrée communautaires de procéder à des prélèvements pour analyse Xylella fastidiosa sur tous les envois de plantes sensibles originaires des pays tiers où la maladie est connue, et de consigner cet envoi dans l'attente du résultat d analyse. à ce jour aucun envoi de ce type n a été importé, et donc aucune analyse n a été réalisée. Contrôle et communication sur les transports de végétaux par les voyageurs : l arrêté du 21 janvier 2015 interdit toute introduction de plantes destinées à la plantation dans les bagages des voyageurs rentrant des pays tiers. Cette interdiction est rappelée dans une affiche destinée aux voyageurs qui a été diffusée à exemplaires cet été, aussi bien dans les ports et aéroports qu au niveau des départements et régions, via les Directions Départementales (de la Cohésion Sociale et) de la Protection des Populations (DD(CS)PP) et les Directions Régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la Forêt (DRAAF). Défense d'une stratégie sanitaire préventive à l'importation : au-delà de la surveillance, et des mesures curatives qu il faut prendre d urgence quand la maladie est là, il est impératif de mieux contrôler les importations de végétaux qui rentrent sur le territoire européen à partir des pays-tiers. C'est la raison pour laquelle la France demande l'adoption au plan communautaire d une véritable stratégie sanitaire préventive à l importation, dans le cadre de la révision de la législation sur la santé des végétaux. ACTION 2 Renforcer la surveillance du territoire Dès début 2015, un renforcement de la surveillance a été mis en place à travers : - une surveillance événementielle vigilance renforcée pour tous les acteurs, avec une sensibilisation accrue dans les régions ayant déclaré des foyers (Corse et PACA). Mise à jour d'un site internet public ( Diffusion de notes nationales dans les bulletins de santé du végétal dans le cadre du réseau d'épidémiosurveillance; - une surveillance programmée spécifique de Xylella : inspections ciblées chez les revendeurs et pépinières, et au champ dans les filières à risque (arboriculture, vigne, ornementales) ; - une surveillance programmée non spécifique de Xylella : surveillance de Xylella intégrée aux inspections existantes visant initialement d'autres dangers sanitaires (flavescence dorée, nécrose bactérienne, sharka, capricorne asiatique, chancre coloré). En cas de suspicion validée par les services de l État, un prélèvement est réalisé (avec inspection de l environnement et consignation du végétal), puis analysé par PCR dans un laboratoire agréé. Si le résultat PCR est non négatif, le prélèvement est envoyé pour confirmation ou infirmation au laboratoire national de référence (LNR) de l'anses. Par ailleurs, tout prélèvement avec résultat PCR positif réalisé à plus de 100 mètres d'un précédent foyer fait l'objet d'un typage de la sousespèce auprès du LNR. Plus de 6600 prélèvements ont été réalisés sur le territoire national depuis janvier, dont 5000 en Corse depuis fin juillet. Moyens déployés : environ 200 agents (État et délégataires : Fédérations Régionales de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON), FranceAgriMer, Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL)). Actions prévues Publication des résultats de la surveillance : une synthèse annuelle des résultats de la surveillance relative à Xylella fastidiosa sera publiée sur le site Internet agriculture.gouv.fr début 2016 pour le bilan 2015). Mise en place début 2016 d un groupe de travail dans le cadre de la plateforme d épidémiosurveillance en santé végétale. L objectif de ce groupe associant l'ensemble des acteurs impliqués dans la surveillance de Xylella (professionnels, scientifiques et administration) est d apporter un appui au gestionnaire de risque (la DGAL) pour améliorer la surveillance vis à vis de cet organisme nuisible, afin qu'elle réponde au mieux à ses objectifs au coût le plus juste, et ce dans le respect des standards méthodologiques de la surveillance. Ce groupe sera chargé plus précisément d'évaluer le fonctionnement de la surveillance et la situation sanitaire vis à vis de Xylella, d'apporter un retour d'information aux acteurs locaux, et d'identifier les perspectives d'amélioration de la surveillance, en particulier par la recherche de synergies entre les dispositifs de surveillance déjà en place. 5

5 Prévention et lutte contre Xylella fastidiosa en France Axe 1 Axe 1. Prévenir l entrée de Xylella fastidiosa et la détecter au plus vite le cas échéant ACTION 3 Disposer des capacités analytiques adéquates Publication de la méthode officielle d analyse. La méthode d analyse des végétaux a été optimisée et décrite par le Laboratoire national de référence (laboratoire de la santé des végétaux de l Anses). Elle a été officialisée par la Direction générale de l alimentation le 14 octobre La méthode officielle de détection de Xylella fastidiosa sur pétioles et nervures de plantes hôtes est disponible sur le site de l Anses ( Cette méthode permet de détecter la présence de Xylella fastidiosa, sans indication de la sous espèce de la souche détectée. Elle s appuie sur un test de PCR temps réel, et décrit deux protocoles d extraction de l ADN, de performances équivalentes, l un basé sur l utilisation d un automate permettant un gain de temps opérateur, l autre réalisé manuellement. La détermination de la sousespèce est réalisée par des méthodes d'analyse complémentaires par le laboratoire national de référence. Mise en place d un réseau de laboratoires agréés. Les analyses de détection de la bactérie Xylella fastidiosa étaient réalisées jusqu'à fin octobre 2015 uniquement par le Laboratoire national de référence : le Laboratoire de santé des végétaux (LSV) de l Anses à Angers. Afin d'augmenter nos capacités analytiques pour faire face à la découverte de nouveaux foyers en France, un appel à candidature a été ouvert le 13 mai 2015 et clôt le 27 mai Il a permis la création d'un réseau de 5 laboratoires agréés pour la réalisation d analyses officielles de première intention pour la recherche de Xylella fastidiosa opérationnel depuis début novembre Actions prévues Développement et validation d'une méthode d analyse des insectes vecteurs. L'INRA développe actuellement une méthode permettant d'identifier des insectes vecteurs et de tester la présence de Xylella fastidiosa sur un grand nombre d'individus (1500), avec identification de la sous-espèce de Xylella fastidiosa. La méthode a permis de trouver des premiers résultats négatifs sur 155 insectes prélevés en Corse et 4 prélevés à Nice. Une vérification de l'absence de faux négatifs parmi ces insectes est en cours (cf. faibles contaminations éventuelles). Il convient de poursuivre des analyses sur des insectes connus comme positifs et d'optimiser la méthode. Dès le travail de développement de méthode finalisé par l'inra (méthode de double amplification et multigénique), un travail de validation de méthode sera entrepris par l'anses. Ce travail devrait être initié début Harmonisation des méthodes d'analyse au niveau européen. à l heure actuelle, les méthodes de détection de Xylella fastidiosa ne sont pas harmonisées à l échelle européenne ou internationale. L OEPP travaille actuellement sur la révision du protocole de diagnostic de Xylella fastidiosa pour qu il soit opérationnel. Il ne sera pas contraignant mais constituera une référence technique reconnue au niveau international. La France a nommé un expert pour participer au panel en charge du sujet. Un projet est attendu pour le premier trimestre

6 Axe 2 Axe 2. Se préparer à gérer de potentiels nouveaux cas positifs ACTION 4 Se doter de la réglementation adéquate La détection en France de souches appartenant exclusivement à la sous-espèce Multiplex (voir axe 3) a conduit les autorités françaises à demander dès août 2015 une adaptation de la décision 2015/789 à cette situation (notamment liste des plantes hôtes). Une modification de la décision 2015/789 a été publiée en date du 17 décembre Un arrêté national relatif aux mesures visant à éviter l'introduction et la propagation dans l'union de Xylella fastidiosa a été pris en date du 23 décembre Celui-ci confie aux préfets de région la responsabilité de traçage des zones délimitées. ACTION 5 Bâtir des plans d urgence ACTION 6 Communiquer et sensibiliser le plus grand nombre Professionnels : information régulière (situation phytosanitaire et plan d action) : CNOPSAV, CROPSAV, et ensemble des familles professionnelles concernées, par exemple à l occasion des comités spécialisés de France Agri Mer. Mise à jour d une note d information pour les Bulletins de santé du végétal en tant que de besoin, et publication a minima 2 fois par an. Grand public : mise en ligne d éléments sur le pathogène et comment s en prévenir sur le site du MAAF et des DRAAF, Affichage dans les aéroports et gares maritimes (affiche complémentaire de l affiche OEPP): Projet pilote d'affichage en Corse, notamment dans les gares maritimes, et les aéroports directement connectés avec la Corse. Les DRAAF Corse et PACA ont rédigé des plans d'urgence régionaux. Un plan d'urgence national est en cours de rédaction au niveau national, une première version sera publiée au 1er semestre Il doit permettre la réactivité suffisante et adaptée des services de l'état en cas de détection d'un nouveau foyer sur le territoire national. 7

7 Prévention et lutte contre Xylella fastidiosa en France Axe 3 Axe 3. Éradiquer les foyers détectés ACTION 7 Poursuivre la mise en œuvre des mesures d éradication, en conformité avec le droit européen La présence de la bactérie a été détectée le 22 juillet 2015 sur des plants de Polygale à feuille de myrte (Polygala myrtifolia) dans une zone commerciale de la commune de Propriano, en Corse du Sud. Au 19 février 2016, 238 foyers ont été identifiés en Corse. Le 13 octobre 2015, un premier cas de Xylella fastidiosa a été confirmé sur des polygales à feuille de myrte plantés sur un alignement d un terre plein central de la ville de Nice. Au 19 février 2016, 9 foyers ont été enregistrés en région PACA. Des arrêtés préfectoraux en Corse et en PACA définissent une «zone délimitée» de 10 km de rayon autour du foyer de Xylella fastidiosa, comprenant une «zone infectée» et une «zone tampon» : dans la zone infectée, correspondant à un rayon de 100 mètres autour du lieu de la découverte de la bactérie, la plantation de tout végétal figurant dans la liste des plantes hôtes de la sous-espèce multiplex est interdite et des mesures d éradication sont appliquées : traitement phytopharmaceutique, prélèvements, abattage et destruction ; des restrictions de circulation des végétaux seront également appliquées jusqu à la fin de la procédure d éradication ; dans la zone tampon, entre la zone infectée et la fin de la zone délimitée, des mesures de surveillance des insectes vecteurs et de prospection des végétaux spécifiés sont mises en place ; tout déplacement et sortie de végétaux spécifiés cultivés sont également prohibés dans ce secteur. Le 25/09/2015 une opération de recensement des Polygala myrtifolia plantés sur le territoire Corse a également été lancée (déclaration obligatoire, qu'il y ait ou non des symptômes, au maire, avant le 31/10/2015). En l'absence de mesures édictées par l'administration en date du 1 er janvier 2016, ces végétaux pourront être détruits. Par ailleurs cet arrêté interdit la plantation et la multiplication de P. myrtifolia en Corse jusqu'au 30/09/2016. Ce recensement a permis la réception de 155 déclarations, dont 89 faisant état de symptômes et 18 avec résultats d'analyses positives suite aux prélèvements officiels réalisés. ACTION 8 Comprendre l origine et la dynamique de la contamination Mission d expertise INRA-Anses-DGAL du 3 au 11 août Cette mission a été lancée afin de permettre : une enquête épidémiologique en appui aux services de l'état sur l'origine du foyer, une analyse des insectes connus pour être vecteurs (par exemple Philaenus spumarius (cercope des prés)) pour identifier s ils sont contaminés et aptes à transmettre la bactérie, l'identification de risques non encore connus pouvant conduire à la dissémination de la maladie, une meilleure connaissance des vecteurs potentiels dans le cadre de recherches à moyen/long terme. La mission a fait l objet d un rapport public sur la base des données recueillies jusqu'au 26 août Cette mission a ainsi permis de fournir un appui sur les modalités de prélèvements, la rédaction d'une fiche méthode pour la capture d'insectes vecteurs, la rédaction d'un protocole pour le stockage des insectes récoltés, l'identification de 11 espèces potentiellement vectrices de X. fastidiosa présentes en Corse (6 ont été récoltées - soit 1142 insectes sur les 1726 prélevés analyses attendues fin octobre), et la rédaction de fiches de présentation rapide de ces 11 espèces. Cette mission a également permis de faire un grand nombre de recommandations relatives à l'enregistrement et l'exploitation des données, des recommandations réglementaires, sur les méthodes de piégeage, sur le suivi d'écosystèmes particuliers, ainsi que sur nos besoins de développement en terme de connaissances. Partage d'information sur l'organisation de la filière Polygala avec les autorités des états membres concernés et la Commission européenne : Toutes les données de traçabilité en notre possession en lien avec ou non des contaminations ont été transmises aux Étatmembres concernés, afin qu'ils réalisent une enquête sur la situation relative à P. myrtifolia. Ces données de traçabilité ont été notamment obtenues à travers une mission réalisée par la brigade nationale d'enquête vétérinaire et phytosanitaire (BNEVP) chez les principaux professionnels du secteur identifiés sur le territoire français. Enquêtes systématiques de traçabilité : Enquête sur les végétaux contaminés, et inspections chez les différents revendeurs et pépiniéristes concernés, au vu des données de traçabilité recueillies. 8

8 Axe 3 Axe 3. Éradiquer les foyers détectés ACTION 9 Identification de la/les souches en présence Séquençage des souches : Le rapport rendu le 19/10/2015 rend compte du travail réalisé par l'inra et l'anses sur l analyse des séquences génomiques de souches de Xylella fastidiosa subsp. multiplex isolées en Corse (par la technologie "Illumina MiSeq"). Trois souches isolées en Corse ont ainsi fait l'objet d'un séquençage génomique complet. Deux de ces souches (dénommées LSV4678 et LSV4679), isolées de Spartium junceum correspondent en fait à une seule et même souche. Celle-ci est très proche de la souche nord-américaine Dixon sur la base d'une comparaison des génomes et protéomes complets. Cela confirme les résultats préalablement obtenus suite à l'analyse des 7 gènes de ménage. Un plasmide semble cependant être présent chez Dixon, mais absent de cette souche corse. ACTION 10 Mobiliser le Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) Mise en place d'un programme d'indemnisation dans le cadre du FMSE. S'agissant des indemnisations des professionnels, le fonds de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) étudie actuellement la mise en place d'un programme d'indemnisation des pertes économiques de l'activité agricole liées aux mesures de lutte obligatoire (coûts de blocage du matériel destiné à la plantation, coûts de destruction, ). La mise en place de ce programme est de la prérogative des structures professionnelles. Une fois le programme déposé, le ministère chargé de l agriculture validera le niveau de participation publique à ces indemnisations, en cohérence avec la catégorie de danger sanitaire de cet organisme nuisible (catégorie 1). La troisième souche (dénommée LSV4677), isolée sur Polygala myrtifolia, est proche des souches nord-américaines Dixon, Griffin-1 et M12. Néanmoins la ressemblance n est pas totale. Par ailleurs, vu la diversité allélique de ces souches corses étudiées, il peut être conclu qu'il y a eu au moins deux événements d introduction de souches de Xylella fastidiosa subsp. multiplex en Corse. Actions à réaliser Une étude plus approfondie des génomes (séquençage génomique complet avec une autre technologie: "PacBio") est en cours de réalisation afin de vérifier si les différences de contenu plasmidique observées entre souches sont réelles et identifier précisément les gènes sur lesquels portent les différences avec ces trois souches nordaméricaines. Un travail de séquençage génomique sera engagé sur d'autres souches isolées en Corse et en région PACA si elles présentent d'autres profils que ceux d'ores-et-déjà identifiés. 9

9 Prévention et lutte contre Xylella fastidiosa en France Axe 4 Axe 4. Améliorer la connaissance de Xylella fastidiosa et de ses vecteurs pour adapter nos stratégies ACTION 11 Comprendre le comportement des souches présentes en France Tests de phytopathogénicité : Des tests réalisés par l INRA et l Anses sont en cours. La durée du protocole est de 6 mois, les premiers résultats sont attendus au printemps Les tests sont réalisés en environnement contrôlé (agréé 2008/61), sur différentes souches de plusieurs sous-espèces : subsp. fastidiosa, subsp multiplex (dont souches Corses), subsp. pauca (dont CoDiro). Les tests sont initiés ou prévus sur : Olea europaea (6 cultivars), Nerium oleander (2 cultivars), Coffea arabica, Vitis vinifera (3 cultivars), Malus domestica (2 cultivars), Citrus clementina, Citrus medica (cedratier), Citrus maxima (pamplemoussier), Pyrus communis (2 cultivars), Prunus domestica, Prunus armeniaca. Le déploiement d analyses sur les variétés françaises locales d'oliviers, différents cépages viticoles, et autres végétaux jugés prioritaires au vu des potentiels impacts directs (impact économique de la bactérie) ou indirects (impacts des mesures de lutte, notamment la restriction de circulation) sont envisagés. étude des vecteurs : dans le cadre de la mission d expertise (cf action 8), 11 espèces potentiellement vectrices de Xf présentes en Corse ont été identifiées : 6 ont été récoltées - soit 1142 insectes sur les 1726 prélevés complété par des prélèvements ultérieurs de P. spumarius sur les foyers de Corse et de PACA. L INRA a travaillé au développement de nouvelles méthodes d'identification Haut débit. L objectif est d identifier l'insecte et de tester la présence de Xf sur un grand nombre d'individus (1500), avec identification de la sous-espèce de Xf. Les premiers résultats sont négatifs sur 155 insectes prélevés en Corse et 4 prélevés à Nice, des vérifications sont en cours pour confirmer l'absence de faux négatifs parmi ces insectes liée aux faibles contaminations éventuelles. Les analyses se poursuivent sur des insectes connus comme susceptibles d être positifs. ACTION 12 Identifier et promouvoir les sujets de recherche à moyen et long terme pour préparer l avenir au niveau français Il convient au niveau national d'identifier les lacunes et de formuler des besoins en matière de recherche et de développement. Le Réseau français de la santé des végétaux (RFSV), rassemblant les acteurs et utilisateurs principaux de la recherche, a été missionné par le ministère chargé de l agriculture pour collecter les besoins de recherche, susciter les synergies, et favoriser les collaborations. La synthèse des besoins sera faite lors du prochain séminaire RFSV de début au niveau européen : dans le cadre d Horizon 2020 Le financement d un projet 2014 : le projet POnTE (Pest Organisms Threatening Europe, n ), qui combine épidémiologie et gestion intégrée des ravageurs, pour différentes bactéries impliquées dans les maladies : Xylella fastidiosa, Liberibacter, Phytophtora et Hymenoscyphus. 25 participants sont impliqués (4IT, ES, 3FR (INRA, Anses et Vilmorin), 3UK, 2DE, 2NL, 1AT, 1BE, 1CR, 1IL, 1FI, 1NO, 1RS) pour une contribution communautaire de 6,8 M. Le programme de travail prévoit le thème «Spot on critical outbreak of pests the case of Xylella fastidiosa» (SFS ), avec obligation prendre en compte PonTE, pour un budget de 5 M de contribution européenne. La procédure de sélection des programmes est accélérée pour permettre un début des travaux en mai Pour postuler, deux consortiums relatifs à Xylella sont en cours de montage: l un coordonné par l université de Turin (auquel participe l Anses), l autre coordonné par l université de Bari (auquel participe l INRA). Actions prévues Analyse de la dynamique spatio-temporelle de la maladie. Il s'agit de modéliser la progression spatio-temporelle de la maladie, postémergence, sur la base d'outils mathématiques disponibles mais qui sont à adapter. Les objectifs sont de proposer des prédictions d'expansion et d'optimiser les plans de surveillance. Ces travaux de l INRA pourront démarrer courant 2016 sur la base des données collectées dans le cadre du plan de surveillance et de la gestion des foyers. 10

10 Le document a été rédigé par la Direction générale de l'alimentation (DGAL) Mise en page : Délégation à l information et à la communication du ministère de l Agriculture, de l Agroalimentaire et de la Forêt Crédits photo : Arnaud GALLOU DÉCEMBRE Mise à jour FÉVRIER

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