Ostéopathies fragilisantes. C'est l'ensemble des pathologies diffuses du squelette entraînant une fragilité accrue et donc causant des fractures.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Ostéopathies fragilisantes. C'est l'ensemble des pathologies diffuses du squelette entraînant une fragilité accrue et donc causant des fractures."

Transcription

1 09/11/2015 ROUBIN Alexandre L3 CR :BOUACHBA Amine Appareil locomoteur Pr. LAFFORGUE 10 pages Plan Ostéopathies fragilisantes A. Introduction et définition B. Signes et circonstances de découverte I. Les circonstances de découverte II. Les fractures III.Diagnostic différentiel C. Moyens d'exploration I. Examen biologique II. Examen radiologique D. Principales ostéopathies fragilisantes I. Ostéoporose II. Ostéomalacie et rachitisme III.Hyperparathyroïdie primaire IV. Ostéogenèse imparfaite E. Conclusion A. Introduction et définition C'est l'ensemble des pathologies diffuses du squelette entraînant une fragilité accrue et donc causant des fractures. Les principales maladies chez l'adulte sont : Ostéoporose Ostéomalacie Hyperparathyroïdie primaire Les principales maladies chez l'enfant sont : Ostéogenèse imparfaite Rachitisme (= ostéomalacie de l'enfant) Des maladies rares (non abordées dans ce cours) 1/10

2 B. Signes et circonstances de découverte I. Les circonstances de découverte a) L hyper-transparence du squelette A l'imagerie, on a une hyper-transparence du squelette, l'os apparaît alors déminéralisé. C'est un mauvais critère car il est très subjectif. En radiologie, l'image que l'on a est comme une photo : en changeant le contraste, on modifie l'image. Cette hyper-transparence va aussi pouvoir être trouvée par un examen d'ostéodensitométrie qui est un examen fiable mesurant la densité des os. On le fait chez les sujets à risques comme par exemple la femme ménopausée. b) Fracture de fragilité L'autre circonstance de découverte se fait devant une fracture dite de fragilité ou à basse énergie. Cette fracture va être causée par un traumatisme faible, c'est à dire une chute inférieure ou égale à sa hauteur. (Point très important à retenir selon le prof!) Le problème de ces fractures est que dans l'esprit des patients et des médecins, elles sont normales puisqu'elles résultent d'une chute. Or, si une personne se casse une vertèbre en glissant sur le sol, ce n'est pas normal. C'est un signe d'une fragilité osseuse qu'il faut rechercher et prendre en charge. Il arrive souvent que des patients arrivent avec une fracture, on leur pose un plâtre et ils repartent sans savoir qu'ils ont une fragilité osseuse puis on les voit revenir avec une autre fracture plus grave. Il existe également des fractures de contraintes, c'est à dire qu'il n'y a aucun traumatisme et qu'elles sont causées par trop d'activité physique Attention, il existe aussi des fractures normales, par exemple en faisant une chute du 3ème étage. Les ostéopathies fragilisantes sont indolores en dehors des fractures. II. Les fractures Cela concerne toutes fractures peu importe la localisation à l'exception du rachis cervicale et dorsal au-dessus de T4, les fractures du crâne et les petits os des mains et des pieds. Tous les autres sites vont compter. Il existe d'autres sites plus remarquables : Les vertèbres La fracture du poignet (= le radius distal). C'est souvent la fracture qui survient le plus tôt, c'est donc un signe d'appel. La fracture de l'extrémité supérieure du fémur (ESF) que l'on appelle souvent fracture du col du fémur. Elle touche plutôt le sujet âgé. Elle est grave et peut être mortelle. Il y a 25% de mortalité dans l'année qui suit cette fracture et chez ceux qui ont survécu, 50% deviennent dépendant. 2/10

3 a) La fracture vertébrale APPAREIL LOCOMOTEUR Ostéopathies fragilisantes Elle se manifeste chez une personne d'un certain âge par une douleur rachidienne aiguë. Ces douleurs peuvent être très intenses (oblige à rester alité) mais elles peuvent être aussi très peu symptomatique voir asymptomatique dans un tiers des cas. Un autre signe de la fracture vertébrale est la diminution de taille. Ce paramètre devient fiable quand la personne a perdu au moins 6 cm. C'est une douleur toujours mécanique, c'est à dire que si la personne ne bouge pas, elle n'aura pas mal. Le diagnostic est obligatoirement radiographique. Le signe va être une déformation du corps vertébral habituellement carré, on appelle cela un tassement vertébral. La déformation a plusieurs formes : cunéiforme, biconcave ou en galette (la forme importe peu). Il faut systématiquement évoquer la possibilité que le tassement vertébral soit d'origine tumorale car il va donner le même tableau. S'il y a un doute, on fera d'autres examens paraclinique ou biologique. Ces fractures vertébrales vont engendrer, en plus de la perte de taille, une cyphose entraînant des douleurs chroniques et empêchant de respirer par compression de la cage thoracique. Elle réduit aussi l'espérance de vie (comme la fracture du col du fémur). Remarque : Une fracture vertébrale n'engendre pas de compression de la moelle épinière. S'il y a compression, il y a de bonnes chances que ce soit à cause d'une tumeur. b) Les fractures de contraintes Ce sont des micro fractures à l'intérieur de l'os. Il n'est ni déformé, ni cassé. Il n y a aucun traumatisme. Elles surviennent par deux mécanismes : Il peut y avoir des contraintes excessives sur un os normal. Ce sont les fractures de fatigue (ex : chez les jeunes, les grands sportifs ou les militaires). Il peut y avoir des contraintes normales sur des os fragiles. Ce sont les fractures par insuffisance osseuse (ex : une femme âgée qui part en tourisme qui marche beaucoup et qui revient avec des douleurs à la cheville ou aux hanches). Ce sont des douleurs touche uniquement les membres inférieures (pied, cheville, genou et hanche), 3/10

4 d installation progressive, bien localisée et avec éventuellement un gonflement. Au début, les radios sont normales. Plus tardivement on trouve une petite bande d'ostéocondensation. On peut voir une bande d'ostéocondensation au niveau de la flèche (les deux images à gauche). Plus visible à l'irm sur la partie plus sombre (image à droite). III. Diagnostics différentiels La principale est la fracture traumatique. Il faut donc bien faire la différence entre les fractures traumatiques et les fractures de fragilités par la notion de chute de sa hauteur. Il y a aussi les fractures pathologiques qui sont les fractures dues à une pathologie locale dont principalement les tumeurs. Toute pathologie locale peut fragiliser l'os. C. Les moyens d'exploration I. Examen biologique a) le bilan phosphocalcique C'est un examen qui ne se prescrit pas, il faut préciser les tests qu'on demande. Il faut demander systématiquement la mesure de la calcémie, la phosphatémie, l'albuninémie (pour mesurer la calcémie corrigée) et la vitamine D ou plutôt la 25-OH-D. En fonction du contexte, on peut faire la calciurie/ 24h, la phosphaturie /24 et le dosage de la parathormone (PTH). Ces examens sont donnés si on trouve quelque chose au test précédent. 4/10

5 b) Dosage des marqueurs du remodelage osseux Il existe des marqueurs de l âge osseux. On retrouve les témoins de la formation qui sont la phosphatase alcaline et l'ostéocalcine. La phosphatase alcaline a deux origines : le foie et les os. Une élévation de la phosphatase alcaline provient donc d'une maladie des os si le foie est normal. On retrouve comme marqueurs de la résorption : le CTX sérique (qui est un fragment du collagène). Ces marqueurs servent à suivre la maladie et non pas à la diagnostiquer. c) Autres examens Pour le diagnostic différentiel, on dose la vitesse de sédimentation (VS), la Protéine C Réactive (CRP), l'électrophorèse des protéines pour rechercher, par exemple, un myélome qui est la maladie ressemblant le plus à l'ostéoporose. Pour le diagnostic étiologique, on peut faire un dosage hormonal. II. Examen radiologique a) La radio standard Elle n'est utile que pour repérer les fractures et donc que dans les zones symptomatiques. b) L'ostéodensitométrie L'ostéodensitométrie est un examen permettant de quantifier le minéral osseux et donc sa perte. Elle mesure le calcium et donne le résultat soit en densité minérale osseuse DMO en g /cm² ou T-score en déviation standard ou le Z score aussi en déviation standard. C'est le même principe que la radio standard. Cependant, dans une radio, on voit les os mais aussi les organes. En ostéodensitométrie, on utilise deux faisceaux X puis la machine va supprimer les parties molles et ne garder que le calcium. C'est un examen peu cher et peu irradiant. 5/10

6 Les courbes présentent la densité osseuse de la population en fonction de l'âge avec plus ou moins l'écart type. Le T-score est l'écart entre la mesure chez le patient et la moyenne des sujets jeunes de même sexe. Cette valeur est très corrélée au degré de fragilité osseuse. Le Z score est l'écart entre la mesure chez le patient et un individu sain de même âge et de même sexe. La définition de l'oms pour signaler l'ostéoporose est un T-score < -2,5 DS. D. Principales ostéopathies fragilisantes I. L'ostéoporose L'ostéoporose (étymologie «os poreux») est la maladie osseuse la plus fréquente. C'est une raréfaction du squelette qui est normalement minéralisé (ce n'est donc pas une décalcification des os). En haut, on voit l'os normal et en bas on voit bien la raréfaction de l'os. Elle a deux définitions : Une clinique lorsqu'il y a la survenue d'une fracture de fragilité Une densitométrique (définie par l'oms) qui survient lorsque la DMO < 2,5 DS Dans les deux cas, il faut vérifier que ce n'est pas dû à une autre cause que ce soit un cancer (myélome) ou une autre ostéopathie fragilisante. Il faut faire une enquête étiologique. Elle touche environ 3 femmes pour un homme. Il s'agit d'une maladie à prédominance féminine et non pas une maladie de la femme. On a tendance à oublier que l'homme peut être atteint d'ostéoporose (moins de 5% des hommes avec de l'ostéoporose sont pris en charge). 6/10

7 C'est une maladie liée à l'âge surtout après 50 ans. Les conséquences sont potentiellement graves (mort, perte de dépendance, espérance de vie diminuée) C'est un problème majeur de santé publique. En effet, c'est le 2ème poste de dépense de santé dans les pays riches, c'est à dire plus que les AVC, les cancers de la prostate et du sein réunis. Rappel sur la physiologie osseuse. On a trois phases : la phase jeune où l'on acquiert du capital osseux, une phase de plateau et puis une phase de décadence avec l'âge. Pour le diagnostic étiologie et les facteurs de risque, on distingue 2 cas : Pour l'ostéoporose primitive les facteurs de risques sont : Les facteurs génétiques : pour le savoir, on demande les ATCD familiaux de fracture de col du fémur (en effet, si on leur demande s'ils ont des antécédents d'ostéoporose, le patient ne va pas trop savoir). L'âge Le sexe féminin La maigreur Une ménopause précoce Pour l'ostéoporose secondaire, les facteurs de risques sont : L'absence de sollicitation mécanique : immobilisation prolongée, sédentarité L'alcoolisme Le tabagisme Les maladies endocriniennes (hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie, hypercorticisme) La prise de corticoïdes+++ qui peut causer une ostéoporose même chez le sujet jeune. L'anorexie mentale Le diagnostic se fait devant une fracture de fragilité ou avec un dépistage de sujet à risque par ostéodensitométrie. La biologie est normale, il n'y a pas d'anomalie phosphocalcique, sauf la baisse de la 25-OH-D. II. Ostéomalacies et rachitismes 7/10

8 L ostéomalacie (étymologie «os mou») est «l'inverse de l'ostéoporose», il y a un défaut de minéralisation d'un os quantitativement normal. Le plus souvent il n'y a aucun de signe et on le sait par l'examen biologique. Lorsqu'il y a des signes, on a des fractures, des douleurs osseuses, une faiblesse musculaire et des déformations chez l'enfant. La forme classique, par carence en vitamine D, est devenue rare. C'est la «maladie de la misère». Les causes sont les carences en : Vitamine D +++ : C'est la cause la plus fréquence de loin. Pour rappel, la vitamine D est fabriquée par la peau sous l'action des ultraviolets ou est apportée par l'alimentation. Une carence en vitamine D vient donc : soit par une carence d'ensoleillement du fait des habitudes vestimentaires ou par le mode de vie (fréquent chez les sujets âgées qui sortent moins) soit par la malabsorption digestive (avec par exemple l'intolérance au gluten) Calcium : rare voir quasiment inexistant Phosphore : ce n'est pas une carence d'apport mais peut survenir à cause d'un diabète phosphaté qui cause une fuite du phosphore par les urines entraînant une importante hypophosphatémie et engendrant un rachitisme vitamino-résistant. Donc dans les formes sévères, on peut voir des stries de Looser-Milkman : trait clair perpendiculaire à l'os. Le diagnostic est avant tout biologique. Dans la forme classique, on a : Une hypocalcémie (inconstante) car le corps compense donc on observe une hypocaliurie (constante) Une carence en vitamine D (si < 10ng/mL) Une augmentation de la phosphatase alcaline Une augmentation réactionnelle de la PTH (hyperparathyroïdie secondaire) 8/10

9 Rappel sur le dosage de 25-OH-D : carence si < 10ng/ml insuffisance si ng/ml recommandé si > 30 ng/ml APPAREIL LOCOMOTEUR Ostéopathies fragilisantes Pour le diabète phosphaté, on a une hypophosphatémie et phosphaturie normale ou augmentée. III. Hyperparathyroïdie primaire L'hyperparathyroïdie primaire, on a une sécrétion de PTH inadaptée au niveau de la calcémie. Donc si on a une calcémie basse ou normale basse et une PTH élevée, alors cette situation est adaptée. Par contre, si on a une calcémie élevée ou limite haute avec une PTH élevée, alors il y a un problème. C'est donc différent de l hyperparathyroïdie en réponse à un déficit en calcium. Le plus souvent, il n'y a aucun symptôme, et la découverte se fait sur un bilan biologique. Il peut y avoir des fractures mais elles sont peu fréquentes. Il existe de nombreuses manifestations en lien avec l'hypercalcémie comme une lithiase rénale, des calculs calciques, de la fatigue, une hypertension artérielle... La cause la plus fréquente d'une hyperparathyroïdie primaire est l'adénome d'une parathyroïde. C'est une tumeur bénigne et opérable qui guérit définitivement après l'opération. Les autres causes sont le cancer de la parathyroïde (rare) et l'hyperplasie des 4 parathyroïdes (rare mais fréquent chez les dialysés). A la radio, on voit peu de chose ou des fractures classiques ou des «tumeurs brunes». A l'examen biologique, la PTH est élevée ou limite haute, la calcémie est élevée ou limite haute et on a une hypercalciurie. IV. Ostéogenèse imparfaite C'est une maladie génétique rare qui va donner une ostéoporose de l'enfant et qui provient d'une anomalie de collagène de type I donnant ainsi un os quantitativement et qualitativement défectueux. On peut aussi l'appeler la maladie de Lobstein ou la maladie des «os de verre». Cette maladie peut revêtir plusieurs formes. Elle est de transmission autosomique dominante mais provient souvent d'une mutation sporadique (donc sans antécédent familiaux). Chez la forme classique de l'enfant, on observe : Fractures multiples spontanées ou à cause de traumatismes minimes. Retard de croissance Déformations des membres et du rachis, un tronc court par trop de tassement vertébral et contrastant avec un crâne et des membres de longueurs normales. Il existe d'autres signes inconstants comme la surdité, une sclérotique (le blanc de l œil) «bleue» et troubles dentinogenèse qui sont inconstants. 9/10

10 Dans les forme très graves, on a des symptômes dès la naissance voir une mort in utero. Dans les formes bénignes, on découvre la maladie à l'adolescence ou chez le jeune adulte avec un tableau d'ostéoporose précoce. Le diagnostic différentiel principal est le «syndrome des enfants battus». Il faut donc faire attention de ne pas incriminer à tort l'entourage même si la maltraitance est plus fréquente. De plus, en cas de maltraitance, on retrouve d'autres signes comme des cicatrices ou des brûlures. Le diagnostic biologique est normal. E. Conclusion : les points à retenir 1. Notion de fractures de fragilité. 2. Maladies indolores le reste du temps. 3. Rôle de la biologie pour le diagnostic calcémie et calciurie : Si la calcémie est normale : ostéoporose, ostéogenèse imparfaite Si la calcémie est basse : ostéomalacie, rachitisme Si la calcémie est élevée : hyperparathyroïdie primaire 4. L'ostéodensitométrie permet de quantifier la perte minérale osseuse. 5. Il existe des traitements efficaces. Dédicace à Nana à qui j'ai épargné la souffrance d'aller en cours et à Ludo qui lui, n'y a pas échappé! Dédicace à Jiji qui sera bientôt de retour parmi les vivants, à Val qui lira peut être un jour ce ronéo fin janvier, à Lucas et Jojo et nos parties de Left for Dead anarchiques! 10/10

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS Actualisation 2006 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France F-93285 Sai nt-denis Cedex t él. +33 (0)1 55 87 30 00 www.afssaps.sante.fr

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

La dysplasie fibreuse des os

La dysplasie fibreuse des os La dysplasie fibreuse des os La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans www.iofbonehealth.org QU EST-CE QUE L OSTÉOPOROSE? L ostéoporose est une maladie qui fragilise les os, conduisant à une augmentation

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DOCUMENT ÉTABLI PAR LA COMMISSION PARITAIRE SANTÉ ET PRÉVENTION DES RISQUES DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE CONTEXTE Quel que soit le secteur d activité,

Plus en détail

OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE

OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE www.grio.org L'ostéoporose est une maladie qui a été longtemps méconnue et dont les conséquences ont été sous estimées. On sait maintenant qu'il s'agit d'une maladie

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

w w w. m e d i c u s. c a

w w w. m e d i c u s. c a www.medicus.ca En appelant la colonne vertébrale «arbre de vie» ou «fleuve sacré qui irrigue tout le corps», les Anciens voyaient juste. De tout temps considéré comme fragile, cet axe du corps se révèle

Plus en détail

Généralités sur fractures, luxation et entorses

Généralités sur fractures, luxation et entorses Généralités sur fractures, luxation et entorses JP. MARCHALAND HIA Bégin Saint-Mandé I- Définitions PLAN II- Consolidation des fractures III- Etiologie IV- Etude anatomique V- Signes cliniques et radiographiques

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

Utilité clinique du dosage de la vitamine D

Utilité clinique du dosage de la vitamine D NOTE DE CADRAGE Utilité clinique du dosage de la vitamine D Date de validation par le collège : Janvier 2013 Service évaluation des actes professionnels Cette note de cadrage est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités Tissu vivant Constant renouvellement Trois fonctions principales Tissu de soutien (station

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

L'imputabilité et l'état antérieur dans le dommage corporel

L'imputabilité et l'état antérieur dans le dommage corporel L'imputabilité et l'état antérieur dans le dommage corporel Pr. Chadly Ali Service de Médecine Légale Hôpital Universitaire-Faculté de Médecine de Monastir Chadly.ali@rns.tn Introduction : L'imputabilité

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale

Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale Ould Ouali.A, Amari.A, Lyazidi.O, Benbetka.L, Lakrouf.F, Rachedi.M MPR-HMUS-Staoueli 3eme congrès de la

Plus en détail

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY La problématique Tissu osseux : forte aptitude à se réparer MAIS Situations cliniques particulières

Plus en détail

Maladies ostéo-articulaires

Maladies ostéo-articulaires CHAPITRE 8 Maladies ostéo-articulaires PLAN DU CHAPITRE INTERPRÉTER LA PRÉSENCE D'ANTICORPS ANTI-PEPTIDES CYCLIQUES CITRULLINES (AC. ANTI-CCP) INTERPRÉTER LA PRÉSENCE D'UN FACTEUR RHUMATOÏDE INTERPRÉTER

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation 1 1 Contexte - Public ciblé 1/3 des accidents du travail sont dus à des manutentions. Coût annuel : 1,5 milliards d euros. Les lombalgies représentent

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Marche normale et marche pathologique

Marche normale et marche pathologique Marche normale et marche pathologique Pr. JM Viton, Dr. L. Bensoussan, Dr. V. de Bovis Milhe, Dr. H. Collado, Pr. A. Delarque Faculté de Médecine, Université de la Méditerranée, Fédération de Médecine

Plus en détail

Sport et traumatisme crânien

Sport et traumatisme crânien Sport et traumatisme crânien Sylma M Pamara DIABIRA Neurochirurgie, CHU Rennes Commotion cérébrale «Perturbation physiologique, en général transitoire, de la fonction cérébrale à la suite d'un traumatisme

Plus en détail

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Au programme Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Club La Foulée 5 août 2004 Dre Mireille Belzile La lombo-sciatalgie Inflammation du périoste au site d insertion des muscles du mollet Erreur

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL)

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL) Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament RENAGEL de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimalisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal L exercice à la retraite Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal Buts de la conférence Vous renseigner sur les changements du corps qui avance en âge, avec emphase sur le système

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Le syndrome de Cushing

Le syndrome de Cushing La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le syndrome de

Plus en détail

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Mireille Loizeau Cours DIUST Paris Descartes-20 janvier 2015 1 Définition et facteurs de risque 2 Définition Contraintes bio-mécaniques,

Plus en détail

Organisation, animation et évaluation des Ateliers du Bien Vieillir du PRIF

Organisation, animation et évaluation des Ateliers du Bien Vieillir du PRIF Appel à candidature Organisation, animation et évaluation des Ateliers du Bien Vieillir du PRIF Cahier des charges 2015 1. Contexte...2 2. Présentation des ateliers «du Bien Vieillir»...2 3. Mise en place

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS Le mal de dos? Nous sommes pratiquement tous concernés! En effet, plus de 80% de la population

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Conduite à tenir devant une hypercalcémie

Conduite à tenir devant une hypercalcémie L MC HRPUQU BRRY COLL. R. Berrady, W. Bono ervice de Médecine nterne, CHU Hassan, Fès, Maroc Plan ntroduction. éfinition Biologique. ntérêt Classification Pathogénie de l hypercalcémie iagnostic: Circonstances

Plus en détail

Problèmes locomoteurs

Problèmes locomoteurs VOLUME 2 Aspects cliniques Chapitre 10 Problèmes locomoteurs Problèmes locomoteurs 343 Problèmes locomoteurs J.P. Praet, T. Mets Les problèmes locomoteurs sont fréquents et le deviennent de plus en plus

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Ostéoporose chez l homme

Ostéoporose chez l homme le point sur Ostéoporose Rev Med Suisse 2013 ; 9 : 1260-4 E. Biver B. Uebelhart Drs Emmanuel Biver et Brigitte Uebelhart Service des maladies s Département des spécialités de médecine HUG et Faculté de

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail