Les médicaments de l épilepsie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les médicaments de l épilepsie"

Transcription

1 Mise au point Mise au point Épilepsies 2005 ; 17 (4) : Les médicaments de l épilepsie Philippe Gélisse 1, Arielle Crespel 1, Pierre Genton 2 1 Unité médico-chirurgicale de l Épilepsie, Explorations neurologiques et Épileptologie, hôpital Gui de Chauliac, 80 av A. Fliche, Montpellier Cedex 5, France <p_gelisse@hotmail.com> 2 Centre Saint-Paul, Marseille, France Résumé. Pendant des années, relativement peu de médicaments antiépileptiques étaient disponibles (phénobarbital, phénytoïne, éthosuximide, carbamazépine, valproate, benzodiazépines). En l espace de 10 ans, dix nouveaux médicaments antiépileptiques se sont ajoutés à cette liste. Il s agit du vigabatrin, du felbamate, de la fosphénytoïne, de la gabapentine, de la lamotrigine, de la tiagabine, du topiramate, du lévétiracétam, de l oxcarbazépine, de la prégabaline, et de la zonisamide. Le choix du bon médicament n est pas toujours simple. Cela dépend de son efficacité en fonction du type de crise mais surtout en fonction du type d épilepsie, mais aussi de sa tolérabilité en fonction de la personne épileptique. Certains médicaments peuvent aggraver certaines épilepsies. Nous rapportons dans le présent travail les caractéristiques individuelles des «anciens» et des «nouveaux» médicaments antiépileptiques en décrivant pour chacun le mécanisme d action, les propriétés pharmacocinétiques, les indications, les effets secondaires et les interactions médicamenteuses, et en fournissant quelques conseils pour leur utilisation. Mots clés : épilepsie, médicament antiépileptique Abstract. Antiepileptic drugs For many years, epileptologists had few choices for treating epilepsy (phenobarbital, phenytoin, ethosuximide, carbamazepine, valproate, benzodiazepines). Significant breakthroughs have occurred over the past two decades. Eleven newer antiepileptic drugs are now available (felbamate, fosphenytoin, gabapentin, lamotrigine, levetiracetam, oxcarbazepine, pregabaline, tiagabine, topiramate, vigabatrin, zonisamide). The choice of the right antiepileptic drug is not always easy. It depends on its efficacy in specific seizure types and epilepsies, and on its tolerability in individual patients. Indeed, some seizure syndromes may be worsened by certain drugs. The characteristics of older and newer antiepileptic drugs are reviewed here. We report their individual characteristics including mechanisms of action, pharmacokinetics, dosage, indications, side effects, interactions and give some practical advice for their use. Key words: epilepsy, antiepileptic drug Correspondance : P. Gélisse Introduction Le développement des médicaments antiépileptiques (MAE) a connu plusieurs étapes que l on peut schématiser ainsi : préhistoire avec mise en évidence pour la première fois d une activité antiépileptique pour les sels de brome (par Sir Charles Locock, 1857), antiépileptiques classiques de première génération avec le phénobarbital (PB) depuis 1912, dont la structure chimique a permis le développement de la phénytoïne (PHT) et de l éthosuximide (ESM), et de nouvelles voies explorées dans les années 1960 par la carbamazépine (CBZ) et le valproate (VPA) (mais aussi les benzodiazépines) considérés comme antiépileptiques de seconde généra- 227 Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

2 P. Gélisse, et al. tion ; enfin à partir de 1990, apparition des nouveaux antiépileptiques dits de troisième génération, avec par ordre chronologique de mise sur le marché français : vigabatrin (VGB), felbamate (FBM), gabapentine (GBP), lamotrigine (LTG), tiagabine (TGB), topiramate (TPM), fosphénytoïne (FOS), oxcarbazépine (OXC), lévétiracétam (LEV), prégabaline (PGN), et zonisamide (ZNS), Comme on le voit le nombre de MAE disponibles a énormément augmenté. Une vue d ensemble de ces médications, et, a fortiori, une expérience clinique pratique de leur usage, n est possible que pour un petit nombre de prescripteurs. Nous voudrions donc ici fournir aux prescripteurs moins spécialisés une vue d ensemble, forcément schématique et incomplète, des MAE disponibles. Ces médicaments sont répertoriés dans les tableaux 1 et 2. Les paramètres pharmacocinétiques et les posologies sont rapportés dans les tableaux 3 et 4. Notre approche sera essentiellement pratique, et sera centrée sur les principales précautions d emploi et indications, mais aussi sur les conséquences médicales générales des MAE, et sur leurs interactions avec d autres classes thérapeutiques. Mécanismes d action La crise d épilepsie résulte d une décharge neuronale excessive et d un hypersynchronisme impliquant une partie plus ou moins étendue du cortex cérébral. L hyperexcitabilité et l hypersynchronisme peuvent être constitutionnels (épilepsies idiopathiques ou génétiquement déterminées) ou acquis (épilepsies cryptogéniques et symptomatiques). Les principales structures impliquées dans ces mécanismes sont les canaux ioniques (sodiques, calciques, chlore, potassiques), le système glutamatergique excitateur avec ses récepteurs NMDA, AMPA et kaïnate, et le système GABAergique, le plus souvent inhibiteur. Les conditions environnantes sont aussi à prendre en considération comme les systèmes de dégradations des neurotransmetteurs (enzymes de dégradation ou transporteurs permettant la recapture). On voit ainsi que les cibles potentielles des MAE pour lutter contre l hyperexcitabilité et l hypersynchronisme sont nombreuses. Les cibles les plus communes sont les canaux ioniques voltage-dépendants permettant la genèse et la propagation des potentiels d action (canaux sodiques), la restitution du potentiel de repos (canaux potassiques) et la libération des neurotransmetteurs (canaux calciques). L inactivation des canaux sodiques voltage-dépendants est responsable d un effet stabilisant de membrane. On considère qu il s agit du principal mode d action de la carbamazépine, de l oxcarbazépine et de la phénytoïne, de la lamotrigine et d un mode d action accessoire du valproate. L éthosuximide inhibe des canaux calciques de type T (capables de s ouvrir à des potentiels proches du potentiel de repos voire en hyperpolarisation). Ce mécanisme est aussi évoqué pour le valproate. Le topiramate a plusieurs cibles. Il inhibe les canaux sodiques voltage-dépendants. Il interagit avec le récepteur GABA A en augmentant le passage des ions chlores et c est un antagoniste des récepteurs glutamatergique AMPA et kaïnate. Il est faiblement inhibiteur de l anhydrase carbonique tout comme le zonisamide. Le felbamate a lui aussi un effet stabilisant de membrane et permet une diminution de l activité des récepteurs NMDA par la modulation du site glycine de ce récepteur. Le PB et les benzodiazépines ont un site sur le récepteur GABA A. La fixation des benzodiazépines provoque une augmentation de la fréquence d ouverture du canal chlore et les barbituriques augmentent la durée d ouverture du canal. La tiagabine et le vigabatrin augmentent la concentration du GABA dans la fente synaptique. La tiagabine inhibe sa recapture tandis que le vigabatrin (vinyl GABA transaminase inhibitor) inhibe sa dégradation. La gabapentine stimulerait le métabolisme du GABA mais son mécanisme d action n est toujours pas complètement élucidé tout comme celui du lévétiracétam. Cependant, pour ce dernier, un site récepteur a été trouvé récemment. Ce site de liaison est la protéine 2A, protéine en relation avec les vésicules synaptiques. La prégabaline se fixe à la sousunité alpha 2 -delta des canaux calciques voltage-dépendants. Les mécanismes d action de la zonisamide ne sont pas précisément connus. La ZNS bloque les canaux sodiques voltagedépendants et les courants calciques de type T. Les mécanismes d action des médicaments antiépileptiques sont résumés dans le tableau 5. Effets secondaires des médicaments antiépileptiques Les tableaux 6 et 7 résument respectivement les effets indésirables des MAE antiépileptiques dits de première, de deuxième et de troisième générations. Il est classique de diviser les effets secondaires en effets aigus imprévisibles sans relation avec la dose (effets idiosyncrasiques) et les autres effets secondaires dose-dépendants ou non. Les effets collatéraux les plus fréquents sont mineurs, ne représentent pas de risque grave, mais peuvent perturber de manière importante la qualité de vie des patients. Les effets secondaires les plus graves, qui restent heureusement rares, doivent être connus. Les réactions graves d hypersensibilité concernent surtout les MAE classiques, à base de cycle aromatique (phénytoïne, PB, primidone, carbamazépine (et à un degré moindre oxcarbazépine), mais aussi lamotrigine). Il s agit d une réaction fébrile, avec ou sans signes cutanés, mais pouvant atteindre des organes internes comme le foie. L incidence est d environ6à9/10000 expositions, 10 % des accidents seraient encore mortels. De nombreux problèmes de diagnostic différentiel peuvent se poser, en particulier avec des pathologies intercurrentes (infections, lymphomes, effets d autres médications...). Il est important de retenir que ces réactions surviennent de façon croisée dans 80 % des cas : si un patient en a présenté une avec l un des médicaments incriminés, il y a donc de fortes chances qu il en présente une avec un autre médicament antiépileptique de cette liste restreinte. Exception : les allergies croisées entre carbamazépine et oxcarbazépine ne surviendraient que dans 25 % des cas environ (Jensen, 1985). Les réactions cutanées sévères surviennent après une à trois semaines de traitement, surtout avec les mêmes médications Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre

3 Les médicaments de l épilepsie Tableau 1. Médicaments antiépileptiques disponibles en France en 2005 (génériques exclus) Molécules (DCI) Introduction Spécialités Présentation Abréviation officielle Phénobarbital 1912 Alepsal (+ caféine) 15, 50, 100, 150 mg Comprimés PB Gardénal 10, 50, 100 mg Comprimés 40, 200 mg Ampoules Aparoxal 100 mg Comprimés sécables Kaneuron 1 mg/goutte Solution buvable Phénytoïne 1938 Dihydan 100 mg Comprimés sécables PHT Dilantin 250 mg Ampoules Ethosuximide 1960 Zarontin 250 mg Gélules ESM 250 mg/mesure Sirop Carbamazépine 1964 Tégrétol 200 mg Comprimés sécables CBZ 100 mg/5 ml Solution buvable Tégrétol LP 200 mg, 400 mg Comprimés sécables Valproate 1967 Dépakine 200 mg/ml Solution buvable VPA seringue graduée en mg Sirop 200, 500 mg Comprimés Dépakine Chrono 500 mg Comprimés sécables Micropakine 100, 250, 500, 750, 1000 mg Granulés LP Dépakine injectable 400 mg/4 ml Ampoules Vigabatrin 1991 Sabril 500 mg Comprimés VGB 500 mg Sachets (poudre) Felbamate 1994 Taloxa 400, 600 mg Comprimés FBM a 600 mg/5 ml Suspension buvable Gabapentine 1995 Neurontin 100, 300, 400 mg Gélules GBP 600, 800 mg Comprimés Lamotrigine 1996 Lamictal 2, 5, 25, 50, 100, 200 mg Comprimés dispersibles LTG Tiagabine 1997 Gabitril 5, 10, 15 mg Comprimés sécables TGB Topiramate 1998 Epitomax 15, 25 mg Gélules TPM 50, 100, 200 mg Comprimés Fosphénytoïne 1999 Prodilantin 50 mg équivalent PHT Ampoules FOS Oxcarbazépine 2001 Trileptal 150, 300, 600 mg Comprimés OXC 60 mg/ml Solution buvable Lévétiracétam LEV 2001 Képpra 250, 500 mg Comprimés Suspension buvable (2006) Ampoules (2006) Prégabaline 2006 Lyrica 25 à 300 mg Gélules PGN Zonisamide ZNS 2006 Zonegran 25, 50, 100 mg Gélules a Disponible dans les pharmacies hospitalières. que les réactions globales d hypersensibilité, mais aussi (à une fréquence bien moindre) avec d autres médicaments antiépileptiques. L introduction très progressive du médicament réduit l incidence de ces réactions cutanées, comme cela a été montré avec la LTG. Les réactions cutanées sous LTG sont en effet liées à la vitesse d instauration de la molécule et à la dose. Compte tenu que le valproate inhibe le métabolisme de la LTG, le risque d allergie cutanée est plus élevé lors de l association de la LTG au VPA. Le plus souvent, les réactions cutanées allergiques sous LTG consistent en un rash d intensité légère à modérée, d aspect maculo-papuleux ou morbilliforme. La décision d arrêter le traitement dépend de l intensité du rash mais dans le doute, il vaut mieux être prudent et arrêter immédiatement la molécule. Ces éruptions surviennent dans la majorité des cas dans les huit premières semaines de traitement. Très rarement, des manifestations cutanées potentiellement létales peuvent survenir : syn- 229 Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

4 P. Gélisse, et al. Tableau 2. Benzodiazépines utilisées dans le traitement des épilepsies (Médicaments génériques non inclus) Molécules Introduction Spécialités Présentation Diazépam a 1964 Valium 10 mg/2 ml Ampoules injectablesa 5, 10 mg Comprimés sécables 10 mg/30 gouttes Solution buvable Lorazépam b 1972 Temesta 1,2 mg Comprimés Solution buvable Nitrazépam 1964 Mogadon 5 mg Comprimés sécables Clonazépam a 1970 Rivotril 1 mg/1 ml Ampoules injectablesa 2 mg Comprimés sécables 0,1mg/gouttes Solution buvable Clorazépate dipotassique b 1966 Tranxène 20 mg Ampoules injectables 5, 10 mg Gélules 50 mg Comprimés sécables Clobazam 1975 Urbanyl 5 mg Gélules 10 mg Comprimés sécables 20 mg Comprimés Midazolam c 1986 Hypnovel 1 mg/1 ml Ampoules injectables 5 mg/1 ml 50 mg/10 ml a Médicaments pouvant être utilisés en IV ou en intrarectal dans les situations d urgence. b Ces deux molécules sont utilisées aux Etats-Unis dans le traitement de l épilepsie où il existe une forme IV du lorazépam utilisée dans le traitement des états de mal épileptique. c Médicament préconisé dans les états de mal épileptique généralisé tonico-clonique réfractaire. drome de Stevens-Johnson (ectodermose érosive pluriorificielle) et syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique). Le risque de réactions cutanées graves est plus élevé chez l enfant que chez l adulte avec une incidence comprise entre 1/300 à 1/100 pour l enfant et une incidence de 1/1 000 pour l adulte (Guberman et al., 1999). La LTG est donc contreindiquée en cas d antécédents d hypersensibilité. Cependant, plusieurs auteurs ont rapporté la réintroduction de la lamotrigine chez des patients ayant présenté un rash cutané sans incident en utilisant une dose initiale faible et un schéma de titration très lent (Tavernor et al., 1995 ; P-Codrea Tigaran et al., 2005). On peut ainsi proposer d utiliser chez l adulte les comprimés à 5 mg et d augmenter toutes les semaines ou les 15 jours. Par analogie avec la LTG, l expérience clinique montre qu une titration lente de la CBZ avec une augmentation toutes les semaines de la posologie diminue l incidence des rashs cutanés. Les aplasies médullaires sont très rares. Elles sont bien connues pour la CBZ, qui peut provoquer chez près de 2 % des patients une légère leuco/neutropénie, sans gravité (avec danger cependant si le nombre de globules blancs passe sous la barre des 1 500/mm 3 ), alors que les atteintes graves sont très rares, de l ordre de 1/ Le felbamate a été impliqué avec un risque plus important, de l ordre de 1/3 000 à Pour le FBM, une bonne connaissance des terrains à risque peut sans doute permettre d abaisser cette incidence : femmes de race blanche, d âge moyen, présence d antécédents de maladies immunitaires, de dyscrasie sanguine ou de réaction allergique à un MAE. Le risque d aplasie médullaire sous FBM impose de réaliser une numération sanguine tous les 15 jours qu il faut poursuivre 6 mois après l arrêt de la molécule. Les hépatites toxiques constituent un autre chapitre important. Pour la plupart des MAE, ce risque reste très faible. Il a été amplement évoqué pour le VPA, médication pour laquelle l atteinte hépatique se présente différemment, sous la forme d une stéatose microvésiculaire. Les patients particulièrement à risque sont les enfants de moins de deux ans recevant une polythérapie, ceux présentant une maladie métabolique d origine génétique (déficit en carnitine ou ornithine carbamoyltransférase, patients aux antécédents familiaux de maladies hépatiques graves), ceux présentant une épilepsie sévère avec lésions cérébrales et/ou retard mental (Genton et Gelisse, 2002). Pour le FBM, il semble que finalement l incidence d une hépatite toxique ne soit guère supérieure à celle constatée avec le VPA (1/ à 1/34 000). Les pancréatites sont très rares, pratiquement limitées aux patients traités par VPA. On constate chez 11 % de ceux-ci une élévation discrète, infraclinique, des amylases sériques (Genton et Gelisse, 2002). L atteinte pancréatique est rapidement réversible à l arrêt du traitement mais des décès ont été rapportés. Des rétrécissements concentriques bilatéraux du champ visuel, le plus souvent infracliniques, mais parfois symptomatiques, ont été décrits sous vigabatrin. Ils toucheraient environ un tiers des patients (Ben-Menachem, 2002). Ces rétrécissements surviennent généralement après des mois, voire des années d exposition. Ils seraient lentement évolutifs et irréversibles. L acuité visuelle n est pas touchée. En pratique, un examen du champ visuel doit être fait au départ, avant la prise du VGB puis Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre

5 Les médicaments de l épilepsie Tableau 3. Paramètres phamacocinétiques des médicaments antiépileptiques Molécules Absorption Liasion (biodisponibilité) protéique (%) Demi-vie (heures) Équilibre Élimination hépatique Élimination rénale CYP (isoenzyme) GT Autres voies Induction enzymatique Inhibition enzymatique CBZ lente (75-80 %) h (initialement) h (chronique) Initiation :3 à 5 s 85% 15% Négligeable < 1% CYP 1A2/2C/3A4 Non (époxide hydrolase) GT Après autoinduction : 2-4 j Majeure : CYP 3A4 Mineure : CYP 1A2/2C8 époxide hydrolase ESM Rapide (90-95 %) h 6 à 12 j 65 % Négligeable Négligeable % Non Non Majeure : CYP 3A4 Mineure : CYP 2B/2C/2E1 FBM Lente ( %) à6j <20% 10% 25% % CYP 3A4 CYP 2C19 CYP 3A4/2E1 Hydrolyse bêta-oxydation GBP Lente O à 2 Non Non Non > 95 % Non Non LTG Rapide ( %) LEV Rapide ( %) OXC Rapide ( %) h avec inducteurs enzymatiques h en monothérapie h avec VPA 3 à 15 jours Négligeable % Négligeable 10 % GT (faible) Non < j Négligeable Non 24 % 66 % Non Non 40 * 8-10 * 2 j 4 % * 49 % * Cytosol arylkétone réductase (voie métabolique de l OXC) 27 % * CYP 3A4 CYP 2C19 PB Lente ( %) j % % Négligeable % CYP 1A2/2C/3A4 (CYP 2C9/19) GT PGN Rapide (> 90 %) 0 6,3 1-2 j Non Non Négligeable > 95 % Non Non (dérivé N-méthylé) PRM Rapide ( %) PHT Lente (85-90 %) % 7-42 h (moyenne 22h) TGB Rapide ( %) PRM : 8-22 h Oui Oui > 40 % métabolisme hépatique (métaboliques actifs : phénobarbital,) phényléthylmalondiamide) dépend de la concentration plasmatique Non Oui Oui Non 5-21 j 90 % Non Négligeable % CYP 1A2/2C/3A j pour une concentration > 7,5 mg/l Majeure : CYP 2C9 GT époxide hydrolase Mineure : CYP 2C j 90 % Négligeable Négligeable < 2 % Non Non Majeure : CYP 3A4 TPM Lente (80 %) j % Pas connue Pas connue % CYP 3A CYP 2C19 VGB Lente (60-80 %) j Non Non Non 100 % Non Non (durée d action de2à3j) VPA Rapide (100 %) h (monothérapie) 5-13 h (polythérapie, enfants) ZNS Rapide (100 %) h (monothérapie) h (ZNS + inducteur enzymatique)? CYP 2C9 2-5 j < 20 % % 40 % < 3 % Non CYP 2C9 bêta-oxydation GT époxyde hydrolase 7-14 j 50 % Non 15 % 35 % Non Non (CYP 3A4) N-acétylation * Pour le métabolite actif de l oxcarbazépine. 231 Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

6 P. Gélisse, et al. Tableau 4. Posologies et taux plasmatiques des différents médicaments antiépileptiques DCI Dose d entretien chez l adulte tous les six mois pendant trois ans, et la décision d arrêter le traitement prise en fonction de l évolutivité du déficit et du pronostic de l épilepsie. Interactions médicamenteuses Dose d entretien chez l enfant Nombre de prises par jour Taux plamatiques utiles CBZ mg/j mg/kg 2 pour la forme LP 5-12 mg/l 3 pour la forme ordinaire ESM mg/j mg/kg/j mg/l FBM 1200 à mg/j mg/kg/j 2 Non disponible GBP mg/j 3-4 ans : mg/kg/j 3 Non disponible > 5 ans : mg/kg/j LTG LTG monothérapie ou LTG + VPA : LTG monothérapie ou 1 en association au VPA 3-14 mg/l mg/j LTG + VPA : 1-5 mg/kg/j LTG + inducteur enzymatique : LTG + inducteur 2 dans les autres cas mg/j enzymatique : 5-15 mg/kg/j LEV 500 à mg/j mg/kg/j 2 Non disponible (40 mg/kg/j = mg/j pour un adulte de 75 kg) OXC mg/j (1,5 fois les mg/kg/j mg/l doses de CBZ) PB mg/j < 12 ans : 3-7 mg/kg/j mg/l nouveau-né : 3-4 mg/kg/j PGN mg/j Non disponible 2 Non disponible PRM mg/j mg/kg/j mg/l PHT mg/j 5-10 mg/kg/j mg/l TGB mg/j 4-30 mg/j 3 Non disponible TPM mg/j 5-9 mg/kg/j 2 Non disponible VGB mg/j mg/kg/j 2 Non disponible VPA mg/j mg/kg/j 1 ou 2 pour la forme chrono mg/l 3 pour les formes ordinaires ZNS mg/j 4-8 mg/kg/j 2 Non disponible On distingue deux types d interactions médicamenteuses avec les interactions d ordre pharmacocinétique et les interactions d ordre pharmacodynamique. Les interactions des MAE de première, deuxième et troisième générations sont résumées dans les tableaux 8, 9, 10 respectivement. Les interactions pharmacocinétiques modifient les concentrations plasmatiques. Cela peut se faire à tous les niveaux du métabolisme : absorption, distribution, métabolisation, élimination mais elles se situent principalement au niveau de leur métabolisme. Les médicaments sont métabolisés au niveau du foie suivant deux étapes (phase 1 et phase 2). La phase 1 consiste en une oxydation qui implique des enzymes du cytochrome P450. La phase 2 consiste en une conjugaison des métabolites pour pouvoir permettre une élimination essentiellement rénale. Elle est assurée par l UDP-glucuronosyltransférase. Certaines molécules comme le PB, la primidone, la phénytoïne, la carbamazépine ont un effet inducteur enzymatique qui augmente l activité des enzymes du cytochrome P450 et de l UDPglucuronosyltransférase. Cette induction entraîne une dégradation accélérée des médicaments réduisant leur efficacité clinique. L exemple le plus significatif est celui de la LTG dont la demi-vie est diminuée de moitié lorsqu elle est associée à un médicament inducteur enzymatique. Par opposition, d autres molécules comme le VPA, ont un effet inhibiteur. De telles molécules agiront dès les premières prises et sont responsables d une augmentation de la concentration plasmatique du MAE associé avec signe de surdosage et potentiellement des effets secondaires graves, par exemple syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell sous une association VPA et LTG (Genton et Gelisse, 2002). La LTG est en effet le médicament dont les interactions sont particulièrement importantes. Le valproate prolonge la demi-vie de la lamotrigine à heures alors qu elle est de 20 à 30 heures en monothérapie et de 7à15heures en association à la CBZ, à la PHT, au PB ou à la PRM. Le valproate, le topiramate, le felbamate et l oxcarbazépine sont des inhibiteurs de l isoenzyme CYP2C19. Cette dernière est une voie mineure responsable de 20 % du métabolisme de la PHT. Ainsi, dans la plupart des cas, le taux plasmatique de la PHT ne sera que peu modifié mais comme la PHT n a pas à partir d un certain seuil une pharmacocinétique linéaire, il peut y avoir parfois un surdosage. Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre

7 Les médicaments de l épilepsie Tableau 5. Mécanismes d action des médicaments antiépileptiques Molécules Effets principaux Mécanismes accessoires ou apparaissant à concentration suprathérapeutique Acétazolamide Inhibition de l anhydrase carbonique BZP Agonistes des récepteurs GABAa : augmente la fréquence d ouverture du canal chlore CBZ Blocage des canaux sodiques voltage-dépendants Activité antiglutamatergique par action sur les récepteurs NMDA ESM Blocage des courants calciques de type T au niveau des neurones thalamiques FBM Action sur les récepteurs glutamatergiques NMDA Blocage des canaux Na+ voltage-dépendants GBP Mécanisme d action incertain Effet GABAergique et action possible sur les courants calciques de type L LTG Blocage des canaux sodiques voltage-dépendants LEV Non élucidé mais site de fixation à une protéine de vésicules synaptiques (protéine 2A) OXC Blocage des canaux sodiques voltage-dépendants PB Agoniste des récepteurs GABAa : augmente le temps d ouverture du canal Cl- Diminution de l excitabilité glutamatergique Affecte les courants calciques, sodiques et potassiques PGN Réduction de l activité des canaux calciques par fixation à la sous unité alpha2-delta. PHT Blocage des canaux sodiques voltage-dépendants Blocage canaux calciques Effet GABAergique TGB GABAergique par inhibition de la recapture du GABA TPM Blocage des canaux sodiques voltage-dépendants Inhibition de l anhydrase carbonique GABAergique par augmentation de la fréquence d activation des récepteurs GABAa Activité antiglutamatergique par blocage de l activité des récepteurs AMPA-kaïnate VGB GABAergique par inhibition de la dégradation du GABA (GABA transaminases) VPA Mécanisme d action incertain Blocage des canaux sodiques voltagedépendants Effet GABAergique localisé Blocage des courants calciques de type T Activité antiglutamatergique par blocage de l activité des récepteurs NMDA ZNS Mécanisme d action incertain Inhibition de l anhydrase carbonique Blocage des canaux sodiques voltage-dépendants Effet GABAergique par fixation Blocage des courants calciques de type T aux récepteurs GABAa des BZP? L association VPA-PB est une association à prendre en compte. Le VPA diminue le métabolisme du PB en inhibant l isoenzyme CYP2C9 (Patsalos et al., 2002). Il en résulte une augmentation de la concentration plasmatique du PB de 15 à 40 % qui peut être responsable d une sédation, et d une somnolence excessive (Kapetanoviv et al., 1981). En association au VPA, il est parfois nécessaire de diminuer les doses de PB de 80 % (Kapetanovic et al., 1981). Par ailleurs, certains patients peuvent développer une encéphalopathie au VPA (stupeur, coma) en particulier lorsque celui-ci est institué chez un sujet traité au préalable par PB (Genton et Gelisse, 2002). Les interactions pharmacodynamiques se définissent par la modification de l effet de la molécule sur son site d action (le récepteur par exemple), soit par action directe d une autre substance sur son site d action, soit par action indirecte par interférence sur un mécanisme d action de la substance. Lorsque deux substances sont administrées, leurs effets thérapeutiques et toxiques peuvent être additifs, supra- ou infra-additifs. Ainsi, les associations VPA-ESM et VPA-LTG sont particulièrement intéressantes avec un effet supradditif (Patsalos et al., 2002). L association CBZ-VPA a été beaucoup discutée mais il semble que ces deux molécules ont un effet synergique (Patsalos c 233 Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

8 P. Gélisse, et al. Tableau 6. Effets indésirables des MAE anciens et classiques DCI Effets aigus imprévisibles Autres effets secondaires et/ou graves ESM Rash cutané Troubles digestifs (surtout chez l adulte) Réaction d hypersensibilité, éosinophilie Psychose aiguë, dépression, euphorie, irritabilité Leucopénie, pancytopénie Céphalée, somnolence, vertige Aggravation d une porphyrie aiguë intermittente Syndrome lupique PB Rash cutané Sédation (adulte), hyperkinésie (enfant), confusion mentale et Syndrome de Lyell, de Stevens-Johnson Altération des fonction cognitives, irritabilité, dépression PRM Aggravation d une porphyrie aiguë intermittente Anémie mégaloblastique par carence en folates Réaction d hypersensibilité Ostéomalacie par carence en vitamine D Algodystrophie, rhumatisme gardénalique, Dupuytren Hémorragie chez les nouveau-nés de mères traitées (déficit en vitamine K) Augmentation modérée des gamma GT, cholestérol PHT Rash cutané, syndrome de Lyell Confusion mentale, syndrome cérébelleux, vestibulaire Réactions d hypersensibilité (surdosage) Hépatite cholestatique Nausées, vomissements, diplopie (surdosage) Syndrome lupique, lymphome Hypertrophie gingivale, acné, épaississement des traits du visage Anémie arégénérative, leucopénie, pancytopénie Hirsutisme, hypertrichose, coloration des urines Aggravation d une porphyrie aiguë intermittente Atrophie cérébelleuse, neuropathie périphérique Aggravation d une myasthénie Anémie mégaloblastique par carence en folates Ostéomalacie par carence en vitamine D Hémorragie chez les nouveau-nés de mères traitées (déficit en vitamine K) Baisse des gammaglobulines, baisse des IgA, Augmentation modérée des gamma GT, cholestérol, triglycérides Bradycardie, hypotention (injection IV) BZP Allergie cutanée bénigne Sédation, altération des fonctions cognitives Confusion mentale Excitation paradoxale (enfant) Hypotonie, hypersécrétion bronchique (encéphalopathe) Développement d une tolérance, d une dépendance CBZ Eruption cutanée Troubles digestifs, nystagmus, diplopie, vertige, ataxie (surdosage) Syndrome de Stevens-Johnson, de Lyell Sédation Leucopénie, agranulocytose, anémie, thrombopénie Augmentation modérée des gamma GT, hyponatrémie (effet ADH-like) Confusion mentale Tics, dystonie, asterixis, crampes Bloc auriculoventriculaire (posologie élevée) Sécheresse de la bouche, impuissance Syndrome lupique Chute de cheveux VPA Hépatite cytolytique, pancréatite aiguë Troubles digestifs (en début de traitement) Encéphalopathie hyperammoniémique Sédation, ataxie, nystagmus, diplopie Purpura Tremblements, prise de poids, alopécie transitoire Allergie cutanée bénigne Augmentation des transaminases (fréquente modérée), amylase, Syndrome de Lyell, de Stevens-Johnson bilirubine Intolérance aux sucres Thrombopénie dose dépendante, allongement temps de saignement (forte dose) Aménorrhée, irrégularités menstruelles Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre

9 Les médicaments de l épilepsie Tableau 7. Effets indésirables des médicaments de troisième génération Effets aigus imprévisibles et/ou graves Autres effets secondaires FBM Aplasie médullaire Troubles digestifs Hépatite fulminante Sédation, insomnie, céphalées, asthénie Rash cutané Vertige, ataxie, diplopie Anoréxie, perte de poids Hypophosphatémie GBP Somnolence, athénie Vertiges, ataxie Prise de poids LEV Leucopénie, thrombopénie, pancytopénie Somnolence, insomnie, asthénie Rash cutané Troubles digestifs Irritabilité, dépression LTG Rash cutané Diplopie, ataxie, troubles digestifs Syndrome de Stevens-Johnson, de Lyell Céphalées, vertiges Réactions d hypersensibilité Tremblements (en association au VPA) Insuffisance rénale aiguë Somnolence, insomnie,asthénie Anémie, leucopénie, thrombopénie Irritabilité, excitation Pancytopénie Lupus, acnée OXC Rash cutané Diplopie, ataxie, vertiges, confusion Syndrome de Stevens-Johnson Troubles digestifs Réactions d hypersensibilité Hyponatrémie (sécrétion innapropriée d ADH) Somnolence, asthénie, nervosité, céphalées Lupus, acnée TGB Etat confusionnel Vertiges, tremblements Psychoses aiguës Somnolence, asthénie, céphalées Nervosité, anxiété Difficultés de concentration, dépression TPM Confusion mentale Vertige, ataxie, diplopie Glaucome à angle fermé Asthénie, anorexie, perte de poids Bradypsychie, troubles de la concentration, dysarthrie Hyperkinésie (enfant), dépression Paresthésies, lithiases rénales, glaucome aigu Acidose métabolique VGB Psychose aiguë Diplopie, vertige Somnolence, asthénie, céphalées, prise de poids Dépression, irritabilité, agitation (enfants) Rétrécissement concentrique du champ visuel ZNS Rash cutané Effets secondaires cognitifs Anémie aplasique, agranulocytose Somnolence, asthénie, nausées Hyperthermie (enfant) Lithiases rénales Anorexie, perte de poids c et al., 2002). Parfois, l association n est pas très bien tolérée car le VPA inhibe modérément le métabolisme de l époxy-cbz. Il s agit du premier métabolite de la CBZ qui a un effet antiépileptique mais aussi qui est responsable des effets secondaires dosedépendants (diplopie, ataxie, vertiges...). L association LTG- CBZ n est pas toujours bien tolérée avec des effets secondaires qui sont ceux de la CBZ (diplopie, ataxie, vertiges). Le rôle de la LTG sur le composé époxy a été envisagé mais les résultats des études sont contradictoires. Ces effets secondaires sont liés à une interaction pharmacodynamique et il suffit de baisser légèrement les doses d un des médicaments pour y remédier. De la même façon, la LTG en association au VPA peut faire apparaître ou aggraver des tremblements induits par ce dernier (Genton et Gelisse, 2002). Indications des médicaments antiépileptiques L indication d un MAE peut être posée en fonction du type de crise présenté par le patient mais surtout en fonction du type d épilepsie. 235 Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

10 P. Gélisse, et al. Tableau 8. Interactions médicamenteuses des médicaments de première génération Molécules Effets sur la molécule Effets de la molécule Phénobarbital Augmentation du PB VPA (15-40 %), FBM (20-25 %) acétazolamide dextropropoxyphène, methylphénidate, chloramphénicol Augmentation de la forme libre de PB Ca++, Mg+, tobramycine Diminution du PB charbon, antiacides, dicoumarol, acide folique pyridoxine Augmentation ou diminution ou sans effet Effet variable de la PHT Effet variable de la thioridazine Phénytoïne Augmentation de la PHT FBM ( %), TPM (25 %), DZP, OXC disulfirame, propoxyphène, phénylbutazone, paracétamol, chloramphenicol, fluconazole, miconazole, isoniazide, metronidazole, cotrimoxazole, cimétidine, oméprazole, ésoméprazole, amiodarone, ticlopidine, digoxine, pindolol, diltaziem, chlorpromazine, fluoxétine, imipramine, cimétidine Augmentation de la forme libre de PHT VPA (concentration totale variable) oxacilline, fénoprofène, acide méfanique Augmentation ou diminution ou sans effet Effet variable du PB, de la CBZ Diminution de la PHT VGB ciprofloxacine, acyclovir, rifampicine, acide folique, dexaméthazone, phénylbutazone, acide salicylique, diazoxide, sulfafurazole, antiacides, charbon activé, théophilline Éthosuximide Diminution de l ESM PB, PRM, PHT, CBZ Augmentation ou diminution ou sans effet Effet variable du VPA Augmentation des médicaments céfotaxime, tolbutamide (forme libre) Diminution des médicaments VPA, LTG, FBM, TGB, CBZ, OXC, TPM, ESM, ZNS, CNZ (50 %) cyclosporine, warfarine, corticoïdes, œstroprogestatifs, théophylline, griséofulvine, dysopyramide, digoxine, propranolol, quinidine félodipine, lidocaine, nimodipine, doxycycline, chloramphenicol, métronidazol, itraconazole, antidépresseurs tricycliques, halopéridol, paroxétine, téniposide, phénylbutazone, paracétamol, fentanyl, méthadone Augmentation ou diminution ou sans effet Effet variable sur la PHT Augmentation des médicaments acénocoumarol, tolbutamide (forme libre) Augmentation ou diminution ou sans effet Effet variable sur le PB Diminution des médicaments CBZ, LTG, TGB, FBM, TPM, PRM, VPA, ESM, OXC, CNZ (40 %) cyclosporine, warfarine, dicoumarol, œstroprogestatifs, acide folique, pindolol, nisoldipine, rifampicine, kétoconazole, fluconazole, itraconazole, doxycycline, téniposide, dexaméthasone, midazolam, doxacurium, pancuronium, rocuronium, vecuronium Diminution du médicament VPA Médicaments soulignés : association à prendre en compte, nécessitant souvent une adaptation posologique. (%) signifie soit une augmentation, soit une baisse de la concentration plasmatique de la drogue. Un schéma d indication des MAE en fonction du type des crises est rapporté (figure 1). Le VPA a des indications particulièrement étendues en raison de son spectre d action très large, et de son efficacité dans des indications privilégiées, comme les épilepsies généralisées idiopathiques. Le VPA est en outre très peu susceptible de provoquer une aggravation paradoxale de l épilepsie. Le PB reste un médicament très utilisé dans les pays à moindre potentiel économique, en raison de son faible coût, mais également dans les pays développés, en raison de son large spectre d action (sur toutes les formes de crises en dehors des absences). La CBZ, la PHT et tous les nouveaux médicaments antiépileptiques sont prescrits essentiellement dans les épilepsies partielles. Le TPM est efficace dans les épilepsies partielles rebelles, et s avère utile, dans le traitement de certaines épilepsies généralisées. Le VGB est particulièrement utile dans les spasmes infantiles (Chiron et al., 1997). Il est particulièrement intéressant dans la sclérose tubéreuse de Bourneville et serait également intéressant dans les épilepsies associées aux dysplasies corticales tout comme la PHT. L OXC qui est très proche de la CBZ partage les mêmes indications. Elle est moins inductrice enzymatique et moins allergène. Elle doit être prescrite à une dose supérieure de % à celle de la CBZ. Le lévétiracétam se présente comme un MAE bien toléré, efficace dans de nombreuses formes d épilepsie, épilepsies partielles mais aussi généralisées dont l épilepsie myoclonique juvénile (Leppik, 2002). Il est également intéressant dans la maladie d Unverricht-Lundborg qui est une forme d épilepsie myoclonique progressive. Le LEV doit être utilisé précocement dans cette maladie. Il permet dans Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre

11 Les médicaments de l épilepsie Tableau 9. Interactions médicamenteuses des médicaments de seconde génération Molécules Effets sur la molécule Effets de la molécule Carbamazépine Augmentation de la CBZ Augmentation ou diminution ou sans effet DZP Effet variable sur la PHT érythromycine, josamycine, clarithromycine ibuprofène, salicylés, propoxyphène, acétazolamide, cimétidine, oméprazole, ésoméprazole, isoniazide, danazol, quinine, diltaziem, ticlopidine, vérapamil, fluoxétine, halopéridol, imipramine, CBZ forme libre : salicylés, ibuprofène Augmentation du CBZ-époxide VPA, FBM LTG? Diminution de la CBZ Diminution des médicaments PB, PRM, PHT LTG, TGB, FBM, VPA, TPM, OXC,CNZ aminophylline, clozapine, laxapine Œstroprogestatifs, corticoïdes, théophilline cyclosporine, félodipine, warfarine, fluconazole, itraconazole, kétoconazole, doxycycline nortriptyline, clozapine, codéine doxacurium, pancuronium, rocuronium, vecuronium, (d-tubocurarine) Valproate Augmentation du VPA Augmentation des médicaments FBM, CLB LTG, PB, CBZ-époxide, FBM, salycilés (fraction libre, et concentration totale), isoniazide, fluoxétine, fénoprofène (fraction libre), ibuprofène, naproxène, acide méfanique (fraction libre), tolbutamide (fraction libre), forme libre de PHT (concentration totale variable) zidovudine, nortriptyline, amitriptyline, lorazépam, tolbutamide, nimodipine et autres dihydropyridine kétaconazole (fraction libre), lithium, chlorpromazine Diminution du VPA Diminution des médicaments PB, PRM, PHT, CBZ, LTG, TGB, ESM 10 à 20 % du métabolite actif de l OXC méthotrexate, doxorubicine, cisplatine, acyclovir, colestyramine, ritonavir méfloquine : augmentation du métabolisme du VPA, effet convulsivant (association contre-indiquée) Médicaments soulignés : association à prendre en compte, nécessitant souvent une adaptation posologique. (%) signifie soit une augmentation, soit une baisse de la concentration plasmatique de la drogue. les formes très invalidantes de diminuer de moitié les doses quotidiennes de piracétam (Magaudda et al., 2004). La zonisamide commercialisée depuis une quinzaine d années au Japon et en Corée est efficace dans le traitement des crises partielles, également dans les épilepsies myocloniques progressives dont la maladie d Unverricht-Lundborg (Genton et al., 2005). Les benzodiazépines ont un spectre d action très large. Elles sont très utilisées dans le traitement des états de mal ou des crises en série, ou en traitement d appoint. Leur utilisation prolongée expose à un risque de tolérance, et elles sont au mieux prescrites de façon occasionnelle. Les états de mal épileptiques représentent une situation particulière. Face à un état de mal généralisé tonicoclonique qui constitue une urgence thérapeutique, la première étape consiste en l injection d une benzodiazépine IV associée à une injection simultanée de phénytoïne IV ou maintenant de fosphénytoïne. Cette dernière est une prodrogue de la PHT qui met environ 20 minutes à se métaboliser en phénytoïne. Elle présente l avantage d une meilleure tolérabilité locale que la PHT IV. Les doses sont calculées selon les doses requises avec la PHT (500 mg de PHT = 750 mg de FOS), en pratique elles sont exprimées en équivalent PHT. Un acquis important de ces dernières décennies est la prise en compte de la grande variété des épilepsies humaines. Une approche syndromique du traitement des épilepsies est primordiale car en fonction du type d épilepsie, un type de crise peut justifier un choix de MAE ou une stratégie thérapeutique globale différents. Ces stratégies thérapeutiques sont résumées dans le tableau 11. Le VPA est le traitement de choix des épilepsies généralisées idiopathiques (EGI). Il peut être aussi utilisé ainsi que tous les autres médicaments dans les épilepsies partielles. Certains médicaments, comme la LTG, le TPM, le LEV, la ZNS ont un spectre d efficacité qui inclut les épilepsies partielles et les épilepsies généralisées. Ils peuvent être utilisés en cas 237 Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

12 P. Gélisse, et al. Tableau 10. Interactions médicamenteuses des nouveaux médicaments antiépileptiques Molécules Effets de différents médicaments sur la molécule Gabapentine Diminution de la GBP Antiacides (hydroxide d aluminium, hydroxide de magnésium) diminuent la biodisponibilité orale de 20 % en cas d administration simultanée. Lamotrigine Diminution de la LTG Pas d interaction décrite Effets de la molécule sur différents médicaments Augmentation du médicament PHT, PB, PRM, CBZ, OXC VPA (25 %) Ritonavir, œstroprogestatifs Augmentation de la LTG VPA, FBM sertraline? Topiramate Diminution du TPM Diminution des médicaments (48 %) PHT, (40 %) CBZ VPA (11 %) PB, PRM, (14 %) VPA œstroprogestatifs (si dose > 200 mg/j) Sans effet ou augmentation PHT peut augmenter de 25 % Tiagabine Diminution de la TGB Diminution du médicament CBZ, PHT, PB, PRM VPA (10 %) sans conséquence clinique Vigabatrin Pas d interaction Diminution des médicaments PHT (20 %), PB, PRM (sans conséquence clinique) Felbamate Diminution du FBM Diminution des médicaments PHT, CBZ, PB, PRM CBZ (concentration totale) œstroprogestatifs Augmentation du FBM Augmentation des médicaments VPA CBZ-époxide (40 à 50 %), PHT, PB, VPA, LTG Lévétiracétam Pas d interaction Pas d interaction Prégabaline Pas d interaction Pas d interaction Oxcarbazépine Diminution du métabolite actif de l OXC Diminution des médicaments CBZ, PB, PHT LTG, œstroprogestatifs, félodipine, Augmentation des médicaments PHT Zonisamide Pas d interaction Diminution du ZNS PB, CBZ, PHT Les interactions les plus significatives sont soulignées. (%) signifie soit une augmentation, soit une baisse de la concentration plasmatique de la drogue. d échec ou d intolérance au VPA. La LTG est particulièrement efficace dans les épilepsies absences idiopathiques à faible dose (en moyenne 100 mg/j), seule ou en association au VPA. Elle peut cependant aggraver les myoclonies dans l épilepsie myoclonique juvénile (Biraben et al., 2000) et dans d autres EGI avec deux profils d aggravation différente : une aggravation qui intervient assez rapidement pendant ou à la fin de la période de titration et qui répond bien à une diminution de la lamotrigine de 25 à 50 % ; une aggravation tardive pouvant survenir 1 an après une phase de maintenance avec un tableau clinique plus sévère qui impose l arrêt du traitement (Crespel et al., 2005). L ESM a un spectre d activité étroit avec une efficacité sur les absences mais il a été aussi rapporté une efficacité dans des épilepsies partielles associées à un myoclonus négatif (Oguni et al., 1998). L ESM est également intéressant dans le syndrome des pointes-ondes continues du sommeil lent (Tassinari et al., 2005). L association VPA-ESM est très intéressante dans l épilepsie-absences avec dans les formes réfractaires la possibi- Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre

13 Les médicaments de l épilepsie Absences Myoclonies Crises généralisées Crises partielles CGTC Toniques/atoniques Simples Complexes Généralisation ESM PIR CBZ PHT GBP TGB VGB PGB OXC Figure 1. Options thérapeutiques en fonction du type de crise. lité d une association VPA-ESM-LTG. Le felbamate est réservé, en raison de son potentiel toxique, aux épilepsies les plus graves (syndrome de Lennox-Gastaut, épilepsie myoclonique sévère...). La zonisamide a été proposée dans le traitement de certaines formes d épilepsie myoclonique progressive (Genton et al., 2005). Le lévétiracétam est intéressant dans les épilepsies généralisées idiopathiques incluant l épilepsie myoclonique juvénile où il peut être utilisé à faible dose (500 à mg/j) en association au VPA. Par contre, le LEV ne semble pas efficace dans les absences. Prescription en fonction du terrain Les contre-indications des MAE sont résumées dans le tableau 12. Elles relèvent avant tout de réactions allergiques, mais aussi de risques majorés d effets secondaires graves sur certains terrains. Par ailleurs, un MAE peut être contre-indiqué dans certains syndromes épileptiques en raison d un risque d aggravation pharmacodynamique (voir ci-dessous). Femme Chez une jeune femme devant prendre une contraception orale, il convient d éviter les médicaments inducteurs enzymatiques (PB, PRM, PHT, CBZ, OXC) et le TPM si la dose quotidienne est supérieure à 200 mg. Il ne faut pas oublier à l inverse que les œstro-progestatifs interagissent avec la LTG en diminuant le taux thérapeutique (Sabers et al., 2003). Chez la femme enceinte, il a été également observé une diminution importante des concentrations plasmatiques de LTG au cours du deuxième LTG VPA, ZNS BZP TPM, LEV PB, PRM et troisième trimestres de grossesse, ce qui expose à un risque de crise d épilepsie. Il est ainsi suggéré une surveillance étroite de la concentration plasmatique jusqu au terme (Petrenaite et al., 2005). Idéalement, une grossesse chez une femme épileptique doit être programmée afin de réduire le traitement dans la mesure du possible à une monothérapie et introduire une supplémentation en acide folique 3 mois avant la conception et au cours des trois premiers mois de grossesse. La prise des MAE doit être fractionnée afin d éviter des pics plasmatiques qui pourraient avoir un effet tératogène. Les risques malformatifs sont présents essentiellement lors des trois premiers mois de grossesse, période correspondant à l embryogenèse. Après trois mois, les adaptations thérapeutiques sont à nouveau possibles. Il est indispensable d effectuer des échographies morphologiques intermédiaires de bonne qualité afin de dépister précocement des malformations. En ce qui concerne le risque tératogène des MAE, le registre anglais de grossesse a permis de dégager que la carbamazépine était la molécule en monothérapie la moins tératogène, que pour le VPA et la LTG, il existait un effet tératogène dose-dépendant. Le risque de malformation en monothérapie pour une dose de lamotrigine supérieure à 200 mg/jour est globalement similaire à des doses de VPA comprises entre 600 et mg/jour (Morrow et al., 2005). L association VPA-LTG serait donc une association à proscrire chez la femme enceinte (ou potentiellement enceinte). Pour les autres médicaments antiépileptiques, il n y a pas assez de recul pour juger. Pour les femmes traitées par PB, une supplémentation en vitamine K chez le nouveau-né (20 mg/j) est indispensable pour prévenir du risque hémorragique. Cette supplémentation est 239 Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

14 P. Gélisse, et al. Tableau 11. Approche synchronique du traitement d une épilepsie Syndromes épileptiques MAE de première ligne Traitements étiologiques également recommandée par certains auteurs pour tous les médicaments inducteurs enzymatiques. Pour un allaitement, seule la LTG est contre-indiquée en raison d une immaturité du système enzymatique hépatique chez le nouveau-né. Il est également déconseillé chez les patientes traitées par PB ou par benzodiazépines en raison d un risque de somnolence chez le nouveau-né, mais ce risque doit être évalué en fonction des bénéfices primordiaux de l allaitement. MAE de deuxième ligne MAE à éviter Epilepsie du nourrisson avec VPA erreur innée du métabolisme Spasme infantile VGB ACTH, VPA, BZP (Syndrome de West) TPM, ZNS Epilepsie myoclonique VPA bénigne du nourrisson Syndrome de Dravet VPA TPM, FBM, stiripentol LTG (Epilepsie myoclonique sévère du nourrisson) Syndrome de Lennox-Gastaut VPA BZD, TPM, LEV GBP Epilepsie myoclono-astatique VPA VPA+LTG VPA+LTG+ESM Epilepsie-absences de l enfant VPA, LTG, ESM VPA+LTG ou VPA+ESM ou VPA+LTG+ESM Epilepsie à pointes centro-temporales VPA + LTG CBZ, PHT dans les crises toniques CBZ, PHT peuvent aggraver les absences FBM (formes sévères) PB à fortes doses (aggravation des absences) CBZ, OXC, PHT, GBP, TGB, VGB CBZ, OXC, PHT, GBP, TGP, VGB PB à fortes doses (augmentation des absences) VGB (possible augmentation des absences) Abstention thérapeutique VPA, CLB Aggravation possible sous differents MAE Pointes ondes continues du sommeil lent CLB, ESM, VPA ACTH CBZ, PHT? OXC Syndrome de Landau-Kleffner CLB ACTH Epilepsie généralisée idiopathique de l adolescent VPA VPA+LEVou VPA+LTG ou VPA+TPM ou monothérapie CBZ, OXC, PHT, GBP, TGB, VGB alternative Epilepsie photogénique VPA VPA+LEV ou VPA+LTG Epilepsie myoclonique progressive Epilepsie partielle non idiopathique VPA VPA + piracétam à fortes doses VPA, CBZ, OXC, PHT, GBP, LTG VPA+piracétam+LEV ZNS, PRM Tous les MAE en association ou en monothérapie alternative sauf ESM CBZ, PHT Agravation paradoxale possible avec tous les MAE Maladies respiratoires et hypotonie musculaire Chez un patient présentant une insuffisance respiratoire, un syndrome d apnées du sommeil, on évitera les benzodiazépines et le PB (risque d aggravation des apnées par hypotonie) et les thérapeutiques pouvant faire prendre du poids. Chez un sujet ayant une hypotonie musculaire, une myasthénie, on évitera les benzodiazépines. Sujets âgés Chez les sujets âgés, il est préférable d utiliser un MAE présentant peu d effets secondaires cognitifs, et ne présentant pas de risque majeur d interférence avec les traitements associés, potentiellement nombreux. En général, les épilepsies du sujet âgé ne posent pas de problème thérapeutique, une monothérapie à faible dose est régulièrement efficace. Problèmes psychiatriques Chez un patient fragile sur le plan psychiatrique, on évitera les médicaments à effet dépresseur ou associés à un risque de décompensation psychotique (VGB, TPM). Le LEV peut donner en début de traitement des modifications du caractère avec irritabilité. Épilepsies, vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE Les crises convulsives sont les symptômes les plus fréquents en pratique neurologique pédiatrique. Ce terme a la même signification que «crise épileptique»

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

MONOGRAPHIE DE PRODUIT

MONOGRAPHIE DE PRODUIT MONOGRAPHIE DE PRODUIT Pr TELZIR Comprimé de fosamprénavir calcique, 700 mg de fosamprénavir Suspension orale de fosamprénavir calcique, 50 mg/ml de fosamprénavir Agent antirétroviral ViiV Soins de santé

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS GUIDE À DESTINATION DES MÉDECINS PRESCRIPTEURS Ce guide est remis dans le cadre des mesures de minimisation du risque mises en place pour le valproate, dans

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Itraconazole Sandoz 100 mg gélules Itraconazole

Itraconazole Sandoz 100 mg gélules Itraconazole Notice Itraconazole Sandoz 100 mg gélules Itraconazole Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire

Plus en détail

La dépression qui ne répond pas au traitement

La dépression qui ne répond pas au traitement La dépression qui ne répond pas au traitement Mise à j our Wilfrid Boisvert, MD Présenté dans le cadre de la conférence : À la rencontre de l humain, Collège québécois des médecins de famille, novembre

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

Interactions médicamenteuses des médicaments psychotropes. Florence Chapelle

Interactions médicamenteuses des médicaments psychotropes. Florence Chapelle Interactions médicamenteuses des médicaments psychotropes Florence Chapelle Adopter une démarche méthodique pour : Décider au mieux dans l intérêt du patient Faire face à la complexité des mécanismes Mieux

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS

LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS Cours Francophone Inter pays de Pharmacovigilance Centre Antipoison et de pharmacovigilance du Maroc Dr R. Benkirane TERMINOLOGIE Plusieurs termes sont préconisés

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

Les nouveaux traitements de fond de la SEP

Les nouveaux traitements de fond de la SEP Sclérose en plaques : les nouveaux traitements Guillaume MATHEY, Hôpital de Metz-Mercy Les nouveaux traitements de fond de la SEP Le but des traitements de fond Forme par poussées 2 ième ligne TYSABRI

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Les Arbres décisionnels

Les Arbres décisionnels Les Arbres décisionnels Les aides à la décision plainte-traitement (ou arbres décisionnels ) sont tirés de travaux effectués dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Santé. Ils sont destinés à soutenir

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Fiche de transparence

Fiche de transparence Supplément aux Folia Pharmacotherapeutica Centre Belge d Information Pharmacothérapeutique Fiche de transparence Antimigraineux Mai 2012 LES FICHES DE TRANSPARENCE But Les Fiches de transparence ont pour

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Médicaments et grossesse

Médicaments et grossesse 5 Médicaments et grossesse 120 questions en gynécologie-obstétrique 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. 5. Médicaments et grossesse 151 Question 32 Elle est enceinte et doit prendre des médicaments

Plus en détail

La migraine M BOULIN 2014

La migraine M BOULIN 2014 La migraine M BOULIN 2014 Cas clinique Mlle B Q1 Mlle B, 28 ans se dit migraineuse mais ne sait pas trop quoi prendre au moment de ses crises. Que lui dire? Réponse 1 Sans être médecin, vous devez quand

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Envarsus?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Envarsus? Notice : Information du patient Envarsus 0.75 mg, 1 mg et 4 mg comprimés à libération prolongée Tacrolimus Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des

Plus en détail

Dossier d information sur les bêtabloquants

Dossier d information sur les bêtabloquants Dossier d information sur les bêtabloquants Septembre 2014 I. Rappel sur les récepteurs bêta-adrénergiques Il y a actuellement 3 sortes de récepteurs bêta-adrénergiques connus: - Les récepteurs 1 qui sont

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

DIAMICRON MR (Gliclazide) Monographie de produit Page 1 de 5

DIAMICRON MR (Gliclazide) Monographie de produit Page 1 de 5 PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR Pr DIAMICRON MR Gliclazide Comprimés à libération modifiée de 30 mg Comprimés sécables à libération modifiée de 60 mg Le présent dépliant constitue la troisième

Plus en détail

Monographie de produit

Monographie de produit Pr COMPLERA MD (emtricitabine/rilpivirine/ fumarate de ténofovir disoproxil) en comprimé 200 mg d emtricitabine 25 mg de rilpivirine comme chlorhydrate de rilpivirine 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil

Plus en détail

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS TRAITEMENT DE LA MIGRAINE I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES PARACETAMOL PEU OU PAS EFFICACE ASSOCIATIONS ASPIRINE-METOCLOPRAMIDE (CEPHALGAN MIGPRIV ) -ANTINFLAMMATOIRES -TRIPTANS BIPROFENID 1

Plus en détail

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux (NACO) Emmanuel HAZARD/Jean-loup HERMIL Chronologie Héparine non fractionnée 1950 HBPM 1980 NACO >2008 AVK 1960 Fondaparinux 2002 2 Les indications des NACOs En médecine

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Nexium Control 20 mg, comprimés gastro-résistants 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé gastro-résistant

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie TRAITEMENT DE LA MIGRAINE programme aux résidents de neurologie LA MIGRAINE Classification I.H.S. 1.1 Migraine sans aura 1.2 Migraine avec aura 1.2.1 Migraine avec aura typique 1.2.2 Migraine avec aura

Plus en détail

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008 Communiqué de presse 18 septembre 2008 Merck Serono annonce le lancement de l'essai clinique ORACLE MS destiné à évaluer la cladribine en comprimés chez des patients à risque de développer une sclérose

Plus en détail

!! "#$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+!

!! #$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+! !"#$%&'#()*+%*,%"-$%**./01%*+%*234&54/#%*,%"-$%6748'4""%* * 9):4&(%5%"(*+%*+#&%/(#0"*10;#'(#

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR LANSOPRAZOLE TEVA 15 mg GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES LANSOPRAZOLE TEVA 30 mg GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES lansoprazole Veuillez lire attentivement cette notice avant de

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Ce qu il faut savoir sur l épilepsie.

Ce qu il faut savoir sur l épilepsie. Ce qu il faut savoir sur l épilepsie. Sommaire Que faut-il savoir sur l épilepsie? 4 Qu est-ce que l épilepsie? 7 Qu est-ce qui cause l épilepsie? 8 Facteurs génétiques 9 Autres maladies 10 Blessures à

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

CONVENTION de COLLABORATION. La Mutuelle de Santé de Bignamou et. Le Centre de Santé de Bignamou

CONVENTION de COLLABORATION. La Mutuelle de Santé de Bignamou et. Le Centre de Santé de Bignamou CONVENTION de COLLABORATION entre La Mutuelle de Santé de Bignamou et Le Centre de Santé de Bignamou La mutuelle de Bignamou d une part, et le Centre de Santé de Bignamou d autre part, sont désireux de

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT LISEZ CE DOCUMENT POUR ASSURER UNE UTILISATION SÉCURITAIRE ET EFFICACE DE VOTRE MÉDICAMENT PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LES PATIENTS SUR LES MÉDICAMENTS Pr KALYDECO

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR. APO-CITALOPRAM Comprimés de citalopram USP

PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR. APO-CITALOPRAM Comprimés de citalopram USP PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR Pr APO-CITALOPRAM Comprimés de citalopram USP Cette notice est la troisième partie de la monographie du produit APO-CITALOPRAM, publiée lorsque le médicament

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Acidozol 10 mg, gélules gastro-résistantes Oméprazole

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Acidozol 10 mg, gélules gastro-résistantes Oméprazole La notice, 1/4/2014 NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Acidozol 10 mg, gélules gastro-résistantes Oméprazole Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR SIBELIUM 10 mg, comprimé sécable Flunarizine Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

MEDICAMENTS en CARDIOLOGIE. ANTICOAGULANTS (2h)

MEDICAMENTS en CARDIOLOGIE. ANTICOAGULANTS (2h) MEDICAMENTS en CARDIOLOGIE ANTICOAGULANTS (2h) PO Inj Hôpital Pasteur Pôle Pharmacie CHU Nice Ly-Hor HENG/Katia MULLER Pierre-Antoine FONTAINE (fontaine.pa@chu-nice.fr) 1 RAPPEL Pôle 1- L hémostase primaire

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail