Programmes de Maintenance Préventive

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1 ThyssenKrupp Ascenseurs Plateau PROGRESS,8 rue Parmentier- Puteaux Pierre LE HOUEROU Programmes de Maintenance Préventive Etudiant : Davy Bocandé Date : du 11/04/2011 au 13/07/2011 Tuteur : Guillaume Bourlet DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle FI 2010/2011

2 SOMMAIRE REMERCIEMENTS... 3 I. PRESENTATION DE L ENTREPRISE... 4 A. LE GROUPE THYSSENKRUPP... 4 B. LA SOCIETE THYSSENKRUPP ASCENSEURS FRANCE... 5 C. SES ACTIVITES... 5 D. SES PRODUITS... 6 E. LE METIER DE SAV CHEZ TKAF : MAINTENANCE PREVENTIVE ET CURATIVE... 6 II. PRESENTATION DE L ENVIRONNEMENT DU PROJET... 7 A. LA LEGISLATION SUR LA MAINTENANCE PREVENTIVE La loi SAE Les autres législations Les conditions contractuelles supplémentaires... 8 B. LE PROJET PROGESS... 8 III. PRESENTATION DU PROJET COTE FONCTIONNEL... 9 A. LE FONCTIONNEMENT ACTUEL DES PROGRAMMES... 9 B. L OBJECTIF RECHERCHE Présentation La construction des programmes et leur contenu IV. REALISATION TECHNIQUE A. CHOIX TECHNOLOGIQUE Les interfaces réalisées Problèmes rencontrés B. ADEQUATION OBJECTIFS/RESULTATS V. CONCLUSION PERSONNELLE A. TECHNIQUE (RELATION STAGE / IUT) B. BILAN HUMAIN C. IMPACT DU STAGE SUR MON PPP VI. ANNEXE A. DEFINITIONS RESUME... 21

3 Remerciements Avant de commencer, je souhaite remercier les personnes qui, de près ou de loin, m ont soutenu durant ce stage. Je tiens à remercier dans un premier temps l équipe pédagogique de l iut Sénart fontainebleau pour avoir assuré la partie théorique et pratique de ma formation durant ces deux dernières années de DUT. Je remercie également mon tuteur, Mr Guillaume BOURLET pour toute son aide, ses conseils et sa patience qui m ont servi tout au long de ce stage. Je ne pourrai finir sans témoigner ma reconnaissance à la société ThyssenKrupp Ascenseurs pour l expérience enrichissante et pleine d intérêts qu elle m a apportée durant ces deux mois de stage. Mes remerciements s adressent tout particulièrement à Mr Pierre LE HOUEROU, mon maître de stage, pour le savoir faire et la confiance que j ai reçu de lui sans oublier pour ses conseils à la rédaction de ce rapport.

4 I. Présentation de l entreprise A. Le groupe ThyssenKrupp ThyssenKrupp est une entreprise d origine Allemande présente sur le plan mondial et dont le savoir faire est concentré dans le secteur du Matérials (biens et Equipements) et de la technologie. Regroupant actuellement près de salariés, l entreprise a un chiffres d affaires avoisinant les 41Milliards. Ce groupe industriel majeur compte relever les défis en proposant des idées nouvelles, des systèmes performants, des produits et des usines, de sorte à répondre aux attentes des clients dans plus de 80 pays. ThyssenKrupp AG Acier Europe Ascenseurs Acier Amérique Inox ThyssenKrupp Matérials ThyssenKrupp Technology Ingénierie Indus. Composants Bien D équipements Construction Navale Ascenseurs, ingénierie industrielle, composants et construction navale sont des parties intégrantes du secteur technologie. Concernant l entreprise d accueil, c est la branche «Ascenseurs» qui nous intéressera particulièrement.

5 B. La société ThyssenKrupp Ascenseurs France En France, le réseau opérationnel est composé de 55 agences réparties sous 4 régions : Côte Atlantique Hauts de France Ile de France Rhône Alpes Méditerranée Afin de couvrir le territoire, il existe une quarantaine de centres et d antennes techniques, rattachés à des agences, représentés sur la carte ci-dessous par des triangles : 55 agences 40 centres et antennes techniques C. Ses activités Chaque région dispose de fonctions qui s articulent au niveau de : L Installation La modernisation Le Service Après-vente des appareils La production des appareils est assurée par des usines du groupe. Le SAV est l activité dans lequel je suis amené à développer mes compétences et mon savoir faire durant ce stage. Par conséquent, je dois commencer par connaitre le fonctionnement de cette activité, sa relation avec ses clients, son importance dans Thyssenkrupp Ascenseurs avant de me consacrer davantage dans la mission qui me concerne.

6 D. Ses produits ThyssenKrupp Ascenseurs possède 13% du marché mondial en ce qui concerne les escaliers mécaniques et les ascenseurs. Il présente entre autre une large variété de sous produits dans laquelle figurent les ascenseurs, les fermetures, les escaliers mécaniques et les divers. Cette entreprise met aussi son savoir-faire et ses compétences au service du progrès et de la qualité environnementale, avec des innovations technologiques majeures telles que l ascenseur sans local machine, l ascenseur «synergy» et l ascenseur «twin» dans le but d obtenir des économies d espace, de hauteur et d énergies. E. Le métier de SAV chez TKAF : maintenance préventive et curative Chez TKAF, on distingue deux parties concernant le métier de SAV : La maintenance préventive Il s agit de mener des visites périodiques sur chaque installation (mensuelle, bimensuelle, semestrielle, annuelle ou autre). Chaque visite est le résultat d un programme annuel minimum imposé par la loi. Certaines visites peuvent éventuellement être complétées par des exigences contractuelles du client. La maintenance curative Le dépannage On parle de dépannage lorsqu on a : Un Appareil à l arrêt Dégagement de personne Un dysfonctionnement (bruit, frottements) Autres (clé tombé en fosse) La Réparation C est un acte planifié de remplacement de pièce. La durée d intervention est plus longue que le dépannage. La modernisation est différente de la réparation dans la mesure où cette elle nécessite une intervention qui peut durer plusieurs semaines. Dans la mesure où l on souhaite réaliser des programmes à l avance, je me focaliserai sur le secteur de la maintenance préventive.

7 II. Présentation de l environnement du projet A. La législation sur la maintenance préventive 1. La loi SAE Avant tout, je trouve essentiel de donner quelques chiffres clés qui permettront de cerner l importance de la législation sur la maintenance dans laquelle la loi SAE occupe une place très importante. Prés de ascenseurs sont en services pour 100 millions de passagers/ jour en France. Chaque année, on comptabilise environ personnes bloquées en cabine et 2000 accidents corporels d usagers et d intervenants dont certains cas sont mortels. Étant donné que 60% des ascenseurs français ont plus de 20 ans et si l on prend considération les facteurs techniques, humains et sociaux tels que : le vieillissement des composants, l intégration des personnes handicapées, et l évolution des comportements, on en déduit dans une logique de cause à effet, que l entreprise doit mettre en place une politique de sécurité exigeante. La loi SAE (sécurité des ascenseurs existants) est donc destinée à améliorer la sécurité des utilisateurs et des intervenants à la suite d études sur les sources de danger en fonction du type, de l âge de l appareil et de l environnement du bâtiment. Suivant certains appareils, la loi SAE présente deux aspects fondamentaux : La modernisation des installations : 18 réalisations devant être faites pour la mise en conformité des ascenseurs. Les réalisations de ces travaux sont prévues pour les années à venir à savoir 2011, 2013, (Les travaux à réaliser en annexe si possible) Le service de maintenance : qui affecte chaque opération à une fréquence. Il existe 3 types de fréquences dans la loi SAE : 42 jours Semestrielle Annuelle. A celles-ci s ajoutent les fréquences établies par Thyssenkrupp Ascenseurs à savoir : mensuelle, bimestrielle, trimestrielle, annuelle. Ce qui nous ramène à un total de 7

8 fréquences que nous utiliserons dans ce projet. L existence de ces fréquences peut dépendre des exigences particulières de certains clients qui veulent voir certaines opérations se réaliser beaucoup plus souvent. 2. Les autres législations En plus de loi SAE, il existe d autres législations qui peuvent s appliquer sur des produits autres que les ascenseurs tels que : Les escaliers : escaliers mécaniques, trottoir roulants Les fermetures : portails battants, portes accordéon, portes coulissantes Divers : élévateurs, chaises monte-escaliers, niveleur de quai, monte-plats Ces lois sont moins exigeantes que la loi SAE mais elles requièrent une fréquence de visites des opérations mensuelle, semestrielle ou annuelle. 3. Les conditions contractuelles supplémentaires Ces conditions concernent précisément la fréquence de réalisation des opérations aux lesquelles sont ajoutées des fréquences supplémentaires, à la demande du client. Par exemple : Prenons un client de Thyssenkrupp Ascenseurs, SNCF par exemple. Si SNCF souhaite ajouter une opération dans son programme, l entreprise devra lui proposer une gamme contenant l opération voulue. Autrement dit, TKAF ne peut pas fournir une opération spécifique à ses clients. Elle attribue à chacun client une liste de gammes répertoriées initialement dans une bibliothèque. B. Le projet PROGESS Le projet que l on souhaite réaliser prend place au sein de PROGRESS. Progess c est : La mise en place de L ERP SAP Ce service travaille sur la mutation des outils informatiques de l entreprise. Mettre en place de Nouveaux outils Informatiques Ce service travaille sur la mise en place de nouveaux outils informatique propres au métier de l ascenseur. (Revue des processus, nouvelles manière de faire et optimisation).

9 III. Présentation du projet coté fonctionnel A. Le fonctionnement actuel des Programmes C est dans l annexe que seront mentionnées les définitions des termes que j emploierai tout au long de cette partie. Cela pour que vous compreniez au mieux le fonctionnement actuel des gammes. Il existe dans le système actuel une bibliothèque de gammes comprenant plusieurs centaines de lignes. Plusieurs gammes peuvent être assimilables à un seul programme et dans chaque gamme se trouve un ensemble d opérations. Sous ce système, les opérations, les visites, les ordres de visites ainsi que les fréquences sont des facteurs pour réaliser un programme. Rappelons que dans une gamme se trouve des visites, dans une visite se trouve des opérations, et dans les opérations se trouve des tâches. Cette description peut se comprendre par le schéma ci-dessous : Exemple de tâches Changer le bouton niveau 1 Changer l éclairage de l ascenseur Contrôler les vibrations/bruits Contrôler les amortisseurs Contrôle précision arrêt Envoi de la cabine au niveau supérieur

10 Exemple d opérations Arrivée sur le site Prise d outillage et EPI Se rendre au niveau le plus bas Appel de la cabine Intervention en gaine du toit de cabine Compte rendu de visite au client Exemple de gammes Une gamme contient plusieurs opérations. Chez TKAF, elles ont une identité bien spécifique. SAE hydraulique 12 visites SAE Electrique 24 visites SAE Ascenseur Standard Gamme 12 visites Janvier-Juillet (2 visites) Gamme 4 visites Gamme escaliers (12 visites) Décembre (1 visite) Gamme ascenseurs (24 visites) Gamme ascenseurs SAE 12VC2 La fréquence de réalisation du programme se faisant à la visite, le contenu des opérations ne pouvant être modifié, le système se présente donc sous une forme statique et inchangeable. La présence de différentes gammes, s explique par le besoin de lisser dans le temps les différents types de visites plus ou moins longues. Certaines d entre elles ont été spécifiées pour répondre aux exigences de certains clients importants. La différence entre le système actuel et celui qu on veut réaliser est flagrante. Nous sommes actuellement à 300 gammes chez TKAF et cela continu d augmenter. Avant de donner plus de détails sur le projet, voyons d abord quel est l objectif recherché. Que présente-t-il de nouveau?

11 B. L objectif recherché 1. Présentation Les visites seront générées dynamiquement par un système complexe d algorithmes développé par un fournisseur extérieur en collaboration avec une partie de l équipe. Cette étude ne fait pas partie intégrante de ma mission ; cette dernière se concentre sur une partie des données des programmes de maintenance qui viendront alimenter cet outil. En effet, les données propres aux techniciens (compétences, organisation) et aux installations (localisation, gestion par site, calendriers) ne concernent pas mon étude. 2. La construction des programmes et leur contenu Je rentre à présent dans le vif du sujet en commençant par récapituler certaines notions qui me paraissent importantes. La loi SAE et les contrats particuliers Les opérations Les programmes Les règles de sélection Les règles de regroupements Les visites L algorithme Fréquence Variables de sélections La loi, les contrats particuliers, les opérations et la fréquence sont les éléments moteurs du projet. Le but final est de réaliser un planning de maintenance et un planning de charges lissés sur l année. Autrement dit, obtenir des visites qui seront générées toutes les nuits. Pour cela il faut tenir compte des règles de sélections et des règles de regroupement. Dans les règles de sélection on trouve des variables de sélections. Il s agit des variables qui déterminent si une opération ou un programme est adaptée à un type d installation. Elles peuvent se décomposent de la manière suivante : Types de produits Ascenseurs Escaliers Mécaniques Fermetures Divers Sous types de produits Monte charge Trottoirs roulants Porte coupe-feu Monte handicapés

12 Sur ce tableau, j ai associé chaque types de produits à un sous types de produits au choix. Mais il existe environ 25 sous produits appartenant chacun à la classe Ascenseurs, Escaliers mécaniques, Fermetures ou Divers. Cependant, un type de produit, une opération ou un appareil peut également s identifier selon son type d énergie. Aujourd hui TKAF travaille sur deux types d énergies : Energie Hydraulique Energie Electrique Les règles de regroupement renseignent sur la façon dont il faudrait répartir les opérations et les programmes sur une durée annuelle. Elles se présentent sous deux aspects : L indissociabilité : si une opération ne peut pas se faire sans une autre, on dit que ces deux opérations sont indissociables. L organisation (bloc) : pour pouvoir assembler plusieurs opérations dans un même bloc il faut tenir compte de sa fréquence ou de la répartition des visites sur une durée annuelle. Voici un schéma qui résume l objectif de ce projet. Loi et contrats particuliers - Opération1 (fréquence 1) - Opération2 (fréquence2) - Opéaration3 (fréquence 3) Les règles de sélections Les règles de regroupement Résultats : visites 1- Dans un premier temps nous avons : les lois et les contrats qui influent sur les opérations et les fréquences. 2- En suite, avant de traiter les opérations dans l algorithme, les règles de sélections et de regroupement interviennent. 3- C est de là que nous parvenons à obtenir comme résultat des visites.

13 J ai décrit le projet cible en général ainsi que plusieurs facteurs pouvant agir sur la bonne démarche de celui-ci. A présent, je me spécifie à la partie sur laquelle je suis amené à travailler tout au long de stage. IV. Réalisation Technique A. Choix technologique Pour bien comprendre la mission qui m a été confiée, je devais au préalable saisir les notions de programme, d opérations, de visites, de fréquences, ainsi que les règles évoquées précédemment. Ma mission dans le projet Progress consiste à mettre en place des interfaces à l aide d Excel et du langage informatique Vba. Ces interfaces permettront à l utilisateur de créer des opérations et des programmes de maintenance, qui seront affilés à des appareils afin de comparer le temps d exécution d une opération faite par le technicien sur le site et le temps évalué au niveau du projet. Le calcul du temps d exécution d une opération représente l une des parties les plus importantes de ce projet. Avant de commencer, je me suis posé certaines questions: Pourquoi utilise t on Excel pour ce projet? Comment procéder dans l élaboration de ces programmes? Quelles sont les priorités et comment les choisir? De quels outils ai-je besoin pour mener à bien cette mission? 1. Les interfaces réalisées Priorité Ecrans Fonctions sur Excel 1 Créer une opération Marquer sur une feuille du fichier les opérations que l on souhaite créer. 1 Créer un programme Marquer sur une feuille du standard fichier les programmes que l on souhaite créer. 2 Affecter à un appareil un Chaque appareil a un programme standard programme qu on lui affecte. Dupliquer un Programme Optionnelle 3 spécifique à un appareil / ensemble d appareils 4 Supprimer une opération Optionnelle 4 Supprimer un programme Optionnelle 5 Modifier une opération Optionnelle 5 Modifier un programme Optionnelle

14 a) Créer une opération Ecran opération Pour créer une opération il faut : Importer les valeurs telles que le Nom, ID, la Description, la fréquence, le type de produit, l énergie sur le fichier Excel. Tenir compte des variables de sélection et des variables de temps. Ainsi, après l appuie du bouton OK les cases vides se remplissent selon les sélections choisies. Variables de sélection Variables de temps Onglet Variables de temps Permet de calculer la durée d une opération en fonction de plusieurs paramètres (Je développerai dans la sous partie Problèmes rencontrés, le calcul du temps)

15 b) Créer un programme standard Ecran Programme Ce qui est important sur ce fichier c est la manière dont t il faudrait s y prendre pour affecter une opération au programme en cours. C est l onglet «Opération incluses» qui traite cette partie. Dés l initialisation du programme, toutes les opérations contenues sur la feuille Excel «Opérations» sont placées sur une liste. De ce fait l utilisateur pourra choisir les opérations qu il souhaite intégrer dans son programme. Concernant la parti programme, j ai procédé ainsi : J ai créé une feuille nommée «programme» (1) pour affecter chaque programme avec ses différentes caractéristiques (types de produits, sous types de produits, énergies ) Ensuite j ai créé une 2éme feuille nommée «ProgrammeOpération» (2) pour affecter chaque opération souhaitée à un programme. Si l on comprend bien, il faut nécessairement utiliser les opérations présentent dans le fichier «créer une opération» pour créer un nouveau un programme. (1) (2)

16 c) Affecter à un appareil un programme standard Ecran appareil Cet écran présente 3 onglets : 1- Sélection d un appareil Permet de Récupérer sur l écran toutes les données concernant l appareil à partir du fichier Excel. Ces valeurs seront comparées à celles du programme. 2- Sélection du programme Comme son nom l indique, c est à ce moment qu il faut choisir le programme que l on veut affecter à l appareil. Comment? Avec un contrôle de cohérence. A quoi consiste ce contrôle de cohérence? Il permet d affecter à l appareil un programme adaptable. Autrement dit, il tiendra compte, des variables de sélections (Types de produits, sous types de produits, types de portes ). Ce programme est validé que lorsque les 5 voyants deviennent verts. 3- Le calcul de la durée Cette partie permet de remettre tout en ordre. Elle affecte chaque opération à sa durée et à sa fréquence. Ensuite elle rassemble les opérations en fonction de différentes fréquences. Enfin elle calcul une durée de programme dans l année en fonction de la fréquence de l opération et le nombre de fois que l opération est réalisée dans l année.

17 2. Problèmes rencontrés Le calcul de la durée sur le fichier «Créer une opération» J ai souvent rencontrés des problèmes dans le codage ou dans la compréhension d une idée préétablie. Parmi ceux-ci se trouve: le calcul de la durée. C est celui qui m a posé le plus de difficultés, aussi bien dans sa compréhension que dans sa réalisation. J évite d expliquer tous les calculs qui nous ont fait aboutir à ce résultat : Total = r (1+ s*var1) (F1+F2+v*var2) r: coefficient d ajustement Var1: variable liée au site v: coefficient lié à la Var2 Var2: variable liée à l installation F1 : durée fixe d opération explicite s : coefficient lié à la variable Var1 F2 : durée fixe d opération implicite Je n aurais pas pu réaliser ce calcul sans l aide des collègues, j ai mis du temps à le comprendre. Mais au bout de trois à quatre utilisation, j ai finis par discerner les fonctionnalités de chaque variable. Ce qui m a permis d être plus efficace dans la façon d organiser l écran en structurant chaque variable à la sous partie qui la concerne. B. Adéquation objectifs/résultats Priorité Objectifs Résultats 1 Créer une opération Idée de réalisation : Comprise Difficulté : Abordable Temps passé (sur une échelle de 10) : 2 1 Créer un programme standard Idée de réalisation : Comprise Difficulté : Abordable Temps passé (sur une échelle de 10) : 3 2 Affecter à un appareil un programme standard Idée de réalisation : Comprise Difficulté : Elevée Temps passé (sur une échelle de 10) : 5 Dupliquer un Programme spécifique à un Optionnelle 3 appareil / ensemble d appareils 4 Supprimer une opération Optionnelle 4 Supprimer un programme Optionnelle 5 Modifier une opération Optionnelle 5 Modifier un programme Optionnelle

18 V. Conclusion Personnelle A. Technique (relation stage / iut) L aspect technique de ce stage réside sur le développement du langage informatique d Excel VBa. Parmi tous les langages informatiques que j ai reçus durant le parcours scolaire, le plus important ayant un lien avec VBa est le langage VB. Ces deux langages présentent la même base de codage mais elles décrient par ailleurs des différences non négligeables. Contrairement au VB, le Vba permet d établir un lien avec Excel. Par exemple, si vous devez faire référence à une plage située dans un autre classeur, c'est-àdire un autre que celui actuellement actif, vous utiliserez une instruction comme celle-ci : Workbooks («Opération.xlsx»).Worksheets («Feuil1»).Range ( A1:C5 ) On peut comprendre le langage VBa comme le langage VB intégré à office. Il offre donc la possibilité de communiquer avec les utilisateurs en utilisant de simples boites de dialogue, des contrôles des boites de dialogue, accéder aux macros via l interface. Je n ai jamais connu auparavant cette partie «développeur» sous Excel ; je l ai découvert après avoir reçu ma proposition de stage. Après deux mois, j ai pris du plaisir à l utiliser même si j ai rencontré parfois quelques difficultés dans la réalisation des interfaces. B. Bilan Humain Le stage effectué au sein de l entreprise Thyssenkrupp ascenseur m a permis de découvrir les réalités du monde professionnel. En effet ce premier pas dans le monde du travail m a donné un aperçu superficiel des taches que j aurais sans doute la possibilité de rencontrer dans les années à venir. De plus, cette première expérience m a donné les moyens de travailler en autonomie, en m apprenant à définir ce qui était prioritaire ou non, prendre des initiatives, organiser, planifier mon travail selon les délais qui m étaient accordés et m auto évaluer afin de mieux réussir la mission suivante. C est pendant ce stage que j ai pu comprendre qu une bonne entente dans un groupe, surtout dans le mode projet, est primordiale. Primordiale aussi bien du point de vue relationnel que décisionnel. Par ailleurs le fait d être intégré au sein d une équipe autorise les échanges d idées, de savoir faire et d expérience. Effectivement, dans ce milieu, le dialogue et surtout l écoute étant des maitres mots du travail bien fait, cela m a montré ce qu est le travail d équipe, développant ainsi mon sens du relationnel. J ai eu l occasion d être spectateur sur quelques réunions et j ai parfois eu le sentiment qu elles allaient se terminer mal. Mais j ai compris par la suite que la détermination et l envie de certaines personnes généraient quelques fois des malentendus. Enfin, le fait de travailler sur un projet concret est très enthousiasmant en ce sens que la théorie acquise en formation scolaire est directement appliquée, ainsi que celles apprises durant le stage.

19 C. Impact du stage sur mon PPP Le stage ne représente pas seulement une opportunité de pouvoir mettre en pratique tous ce que nous apprenons en cours. En effet, il m a permis de connaitre le monde de l entreprise sous différents aspects (structure, hiérarchie, mode de fonctionnement) et il m a surtout offert la possibilité d accroitre ma confiance, d assoir mon expression orale, et de connaitre les réels enjeux d un projet. Après le dut, j aimerais me diriger dans le domaine de l automatisme et de l électronique et je reste conscient que ce stage m a énormément apporté dans l accomplissement de mes projets. Mes projets d avenir sont, pour le moment, obscurs mais je suis persuadé que la voie scientifique est celle qui me convient.

20 VI. Annexe A. Définitions Tâches : Action élémentaire correspondant à une action réelle du technicien. Elles ne sont pas prises explicitement en compte dans ce projet car elles sont plus liées au service méthodes qu à la planification. Opérations : il s agit d un ensemble de tâches associées pour des raisons d indissociabilité et/ou de localisation en même lieu dans le cadre de leur réalisation. Les textes de loi émettent des exigences au niveau de l opération. 1 opérations = 1 durée unitaire (Formule). Deux actions qui peuvent être faites à deux moments différents sont forcement des opérations. Mais si deux actions sont réalisées tout le temps au même moment soit systématiquement dans un déplacement sur site, alors il s agit de deux tâches réunies sous une même opération. Bloc : Il s agit d un ensemble d opérations rassemblées pour des raisons d organisation ou de constitution des visites. Ainsi, les opérations d un même bloc ne pourront en aucun cas être placées dans des visites différentes, quelque soit l organisation mise en place dans l agence. Par conséquent les opérations d un même bloc ont la même fréquence. Visite : Regroupement d un ou plusieurs blocs qui seront réalisés lors d un même déplacement sur l installation. La consolidation des blocs pour bâtir les visites dépendra de l organisation du SAV. Il s agit d une donnée de sortie de l algorithme dans la future approche du système. Programme : Il s agit d un plan annuel de maintenance applicable à toute installation, autrement dit un ensemble d opérations à réaliser. La fréquence de réalisation est imposée à la granularité opération. Gamme : Appellation actuelle assimilable à un programme, à la différence que la succession des visites types est connue, tout comme la liste des opérations de chaque visite. Ce contenu n est pas flexible ; tout est figé. La fréquence de réalisation est appliquée à la visite. Ainsi, plusieurs gammes peuvent être assimilables à un seul programme, d après les définitions cidessus. Variables de sélections : Il s agit des variables qui déterminent si une opération ou un programme est adapté (et donc sélectionnable) à un type d installation. On y trouve : - Les types de produits - Les sous-types de produits - L énergie pour les ascenseurs Variables de temps : Il s agit de variables concernant des données techniques de l appareil ou des données quantitatives du site qui vont influencer dans la durée réelle de réalisation des visites de maintenance. La liste de ces variables est dépendante d un type de produit.

21 Résumé Thyssenkrupp Ascenseurs France est une entreprise d origine allemande qui concentre son domaine d activité dans la fabrication, la maintenance et la gestion des produits entretenus : ascenseurs, fermetures, escaliers mécaniques, et autres installations diverses sur tout le territoire français. Sa forte croissance dans le secteur de l ascenseur place actuellement le groupe au 3eme rang mondial. Ma mission dans ce projet impliquée dans le service après vente, est basée sur le programme de maintenance préventive. En effet, je dois réaliser à l aide d Excel et du langage Vba, des programmes qui permettront d évaluer de nouvelles manières de gérer les tâches réalisées par un technicien, sur son site de travail. Je dois donc conceptualiser des programmes, les mettre en place et ensuite montrer aux techniciens que la nouvelle perception d une visite sur le site diffère de la vision actuelle utilisée chez Thyssenkrupp Ascenseurs. ThyssenKrupp Elevators France is a German native company that focuses its activities on fabrication, maintenance and management of products such as: elevators, automatic closures, escalators and other various facilities on the whole French territory. Its shaped growth in the lifting devices industry sets the firm on the third rank in the world. My assignment, which is attached to the after sales service, is based on pre-emptive (preventive) maintenance. In fact, I have to create computer programs that allow getting the technicians tasks best -evaluated. And that, using Microsoft Excel software and Visual basic programming language. After designing those programs, I have to explain and make it clear for the technicians that the new way of inspecting on sites is altogether different from the ThyssenKrupp s former one.