Les entreprises en région Aquitaine
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- Franck Barrette
- il y a 6 ans
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1 Tendances régionales Les entreprises en région Aquitaine Contexte conjoncturel Indicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation. 100 = moyenne de longue période Services marchands Contexte national Après le retournement du deuxième trimestre 2011, le climat des affaires s est dégradé en liaison avec une forte réduction de la visibilité. Il a atteint un palier à partir de la mi-2012, en-deçà de son niveau de croissance moyenne. En France comme en Zone Euro, ce ralentissement économique est la conséquence pour l économie réelle, de la résurgence de la défiance générée par la crise de la dette souveraine et son impact potentiel sur la solvabilité des banques. Ainsi, en 2012, le PIB s est à peine stabilisé (+0,1%), après une croissance de 1,7% en L interruption de la croissance au deuxième trimestre a généré un fléchissement de la demande de crédit de la part des entreprises et des ménages en dépit d une stabilisation des conditions d octroi. La contribution de la demande intérieure hors stocks à la croissance du PIB aurait atteint 0,4 point en 2012 après 0,9 en Les dépenses de consommation des ménages se sont juste maintenues (après une croissance modeste de +0,2% en 2011), malgré une contraction du pouvoir d achat disponible brut de 0,2 point (après +0,5 en 2011), du fait d une légère inflexion du taux d épargne financière. L investissement des entreprises s est contracté de 0,2 point en 2012, après une accélération de 5,1% en Les investissements des ménages ont ralenti leur progression (+0,6%) après une année 2011 en hausse (+3,2%). La formation des stocks a apporté une contribution négative de -0,9 point à la croissance du PIB en 2012, ce qui a occulté la contribution positive des échanges extérieurs (+0,6 point) après une contribution quasi-nulle de ceux ci en Sur les 11 premiers mois de 2012, le solde des échanges extérieurs de marchandises s est amélioré d environ 4 milliards d euros en raison surtout de la progression des exportations en particulier dans le secteur aéronautique, malgré un contexte de ralentissement du commerce international L emploi s est contracté en lien avec le ralentissement de l activité qui a induit une contraction significative du recours à l intérim ; le taux de chômage s est inscrit à 9,9% en fin d année Les prix à la consommation ont progressé de +1, en glissement annuel en décembre 2012 (indice des prix harmonisés) après +2,7% en décembre 2011 : la hausse des prix est principalement imputable à l impact du renchérissement des produits alimentaires et de l énergie. Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.
2 Synthèse 2 17,8% 1 1 4,1% 0,2% 1,1% 0,3% - -4,3% -1 CA total Effectifs Invest. 2012/2011 Prévisions 2013/2012 Depuis la fin du 1er semestre 2011 la conjoncture industrielle s est retournée et graduellement installée dans un attentisme quelque peu délétère. La situation s est dégradée sur le dernier trimestre 2012, plus tardivement qu au plan national. Ainsi, le chiffre d affaires 2012 fait du sur place malgré la bonne tenue des livraisons dans l aéronautique et la pharmacie. Les entreprises défaillantes sont plus nombreuses à un an d intervalle. Pour celles du panel, dans ce contexte peu porteur, les effectifs progressent cependant à un rythme légèrement supérieur à 1%. Les investissements reculent globalement confirmant l indice d un climat des affaires régionales engourdi. Les progrès observés sont concentrés sur quelques ETI. Pour 2013, les industriels anticipent toutefois une progression de l activité soutenue par la demande étrangère. Ce rebond sera bienvenu, car il devrait contribuer à la consolidation des emplois et à la reprise des investissements notamment dans l agro alimentaire. Services marchands , 6,4% 3,8% 0,8% 1,6% 0,7% CA total Effectifs Invest. 2012/2011 Prévisions 2013/2012 La progression très modérée de 0,8% du chiffre d affaires des services marchands, tant en France qu à l export, est inférieure aux prévisions et au niveau de l inflation de Les activités liées au travail intérimaire sont en net recul confirmé par la baisse du nombre de missionnés. Le cabotage s intensifie en Aquitaine et pénalise les transporteurs routiers de la région. Comme dans l industrie, les prévisions pour 2013 sont mieux orientées, avec une hausse d activité attendue à +3,8%. Elle pourrait s accompagner d une stratégie volontaire de redressement des résultats, la souplesse de l emploi intérimaire apparaissant comme un levier privilégié. Construction -2,3% -0, -0, - -1,6% ,1% ,8% -3 CA total Effectifs Invest. 2012/2011 Prévisions 2013/2012 L activité dans le bâtiment poursuit en 2012 une contraction, initiée dans le gros-œuvre à partir du second semestre Le recul observé au cours du dernier exercice est particulièrement marqué dans ce corps de métier, la contraction étant moins franche dans le second œuvre et les TP. Il s est accompagné d un ajustement marqué des emplois intérimaires (- 5,4%). Pour 2013 les prévisions sont incertaines, avec une quasistabilisation du chiffre d affaires. Si les grands projets, au sein de la CUB notamment, contribuent au progrès des travaux publics, la concurrence, y compris étrangère, demeure forte dans le bâtiment. La plupart des entreprises devraient continuer à consommer du carnet et à perdre en efficience globale. Commerce de Gros 1 7, 2,6% 0,7% 0,4% -0,8% ,8% -2 CA total Effectifs Invest. Dans le prolongement de l amélioration constatée en 2011, le chiffre d affaires des entreprises du commerce de gros enregistre en 2012 une progression de +2,6 % soutenue par le dynamisme des exportations viticoles. Le développement du marché de la Chine et de Hong-Kong est notamment un levier pour les volumes commercialisés par le négoce de vin. Le contexte favorise les investissements et les emplois sont globalement préservés. Pour 2013 les anticipations des chefs d entreprises sont prudentes, attentives aux orientations du BTP et de l industrie. 2012/2011 Prévisions 2013/2012 Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 2 sur 14
3 Rappel du contexte conjoncturel régional 2011 et 2012 Production passée et prévisions (soldes d opinion CVS) janv.-08 janv.-09 janv.-10 janv.-11 janv.-12 janv.-13 Variation sur m-1 Prod prév Tendance Après une année 2009 difficile, en Aquitaine comme en France, la production industrielle a enregistré une amélioration tout au long de l année 2010 ; elle a atteint un point haut en fin du premier semestre 2011 après un mois de mai exceptionnel. La conjoncture s est, par la suite, progressivement dégradée, de façon irrégulière et contrastée selon les secteurs. Les espoirs nés de la «ré-accélération» de la rentrée 2012 ont laissé place à une nouvelle contraction des affaires, conjuguée à une perte de substance des carnets de commandes en fin d année. Les prévisions formulées par les industriels début février 2013 anticipent une orientation régionale plus optimiste. Les marges de capacité de production inemployées dans les entreprises demeurent importantes et vont peser sur le comportement en matière d investissements. Situation des carnets et des stocks de produits finis (soldes d opinion CVS) Parallèlement, la demande est demeurée dynamique tout au long du 1 er semestre 2011, puis a progressivement perdu de sa vigueur. 30 Avec des carnets encore bien garnis et des stocks maîtrisés, 20 l orientation de début d année 2012 était restée favorable dans l industrie. Après le paroxysme de la crise des dettes souveraines de 10 l été, les courbes se sont inversées et novembre a marqué un point d inflexion confirmé en fin d année ; les carnets de commandes sont en recul et les stocks s ajustent. La situation reste cependant très contrastée selon la taille et les branches des entreprises. A fin janvier 2013 les commandes en cours se stabilisent en dessous -40 de leur niveau d équilibre et pourtant les prévisions demeurent globalement favorables. -50 janv.-08 janv.-09 janv.-10 janv.-11 janv.-12 janv.-13 niv stocks niv carnets Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 3 sur 14
4 Le chiffre d affaires : Bilan 2012 Évolution du chiffre d affaires total 2012/2011 4% 3% 2% 1% -1% -2% -3% -4% 0,2% Ensemble de l'industrie 2,1% Ind. Alimentaires 3,6% -1,4% Matériels de Equip. Electr. transport et Electro. -1, Autres produits industriels En 2012, le chiffre d affaires de l industrie régionale fait du surplace. Soutenues par un effet valeur en raison de la hausse des prix des matières premières, les facturations progressent de +2,1% dans l industrie agro-alimentaire. Le chiffre d affaires augmente dans le matériel de transport. La situation est toutefois contrastée entre une branche automobile ou navale à la peine (-20,3% et -12,4% respectivement) et une industrie aéronautique dynamique (+12,). En revanche, pour les autres produits industriels, le compartiment prépondérant de la région Aquitaine, la fabrication s inscrit en retrait (cf. *focus ci-dessous). Les réalisations des équipements électriques et électroniques s inscrivent également à la baisse en 2012, particulièrement sur le marché national. Évolution du chiffre d affaires 2012/2011 dans les principales branches des Autres Produits ls 6% 4% 2% -2% -4% -6% -8% -5,8% -2, -0, 2,9% -4,2% 4,9% -3,9% Textile Bois papier Chimie Pharmacie Plasturgie Métallurgie Autres (*) Focus sur la fabrication des autres produits industriels : Globalement, avec un tassement de 1%, l évolution est contrastée pour ce compartiment qui représente plus de 5 des emplois industriels recensés par Pôle Emploi en Aquitaine. La plupart des branches affichent une contraction de leur chiffre d affaires : La filière bois-papier et la chimie, segments les plus représentatifs d emplois, sont affectées. Elles sont soumises à une activité irrégulière, en ligne avec les aléas conjoncturels. La fabrication de produits en caoutchouc et plastiques subit notamment la contraction du marché automobile. En revanche la métallurgie, dans le sillage de l aéronautique, et la pharmacie, comme en 2011, bénéficient d un courant d affaires plus dynamique. Évolution du chiffre d affaires Export 2012/ , 8, 6, 4, 2, 0, -2, -4, -6, -8, -10, 6, 5,3% 3,6% 0,2% 1, 2,1% 1, -2,3% -3,7% Ensemble de l'industrie CA Export Dont Export Zone CA HT (rappel) Ind. Alimentaires Matériels de transport 4, 7,9% Equip. Electr. et Electro. -1,4% -1, -6,4% -9,1% Autres produits industriels En Aquitaine, les exportations industrielles diminuent alors que les facturations globales sont stables (-3,7% vs 0,2 %). Elles progressent dans presque tous les domaines. Le commerce extérieur des matériels de transport résiste bien, partagé entre le repli du marché automobile et l élan apporté par l aéronautique. Les équipements électriques et électroniques enregistrent la plus forte variation en zone euro. En revanche, dans les autres produits industriels, la chimie, largement dépendante de la demande étrangère, souffre d'un repli des marchés imputable à la crise de la zone euro. La concurrence des pays émergents s est également accrue. NB : les exportations restent concentrées sur un nombre limité d acteurs significatifs employant généralement de plus de 250 salariés. Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 4 sur 14
5 Les effectifs : Bilan 2012 Évolution des effectifs industriels (permanents et intérimaires) en 2012 par rapport à ,1% 0,3% 1,1% -9,8% -9,4% Ensemble de l'industrie effectifs dont intérimaires 10, 2,4% -2,6% Ind. Matériels de Equip. Electr. Alimentaires transport et Electro. 1, -16,1% Autres produits industriels Nonobstant un contexte peu porteur, les effectifs industriels consolident en 2012 la progression amorcée en 2011 à un rythme légèrement supérieur à 1%. Mais ce sont les emplois permanents qui bénéficient pleinement de cette augmentation, puisque dans le même temps le recours à l intérim fléchit de 9,8%. C est une des particularités de cet exercice 2012, à nuancer toutefois car notre échantillon est composé d entreprises qui ont résisté à la crise. Le travail temporaire se contracte dans la plupart des branches des autres produits industriels, de l agro-alimentaire et, dans une moindre mesure, de la fabrication d équipements électriques et électroniques. Seule l aéronautique, qui s appuie sur des cycles longs, augmente son recours à l intérim tout en maintenant ses emplois stables, et continue d exprimer des difficultés de recrutement de personnels qualifiés. Évolution des effectifs (permanents et intérimaires) dans les autres produits industriels en 2012 par rapport à ,2% -1,8% -22,9% -21,6% Effectifs 2,7% 1, -27,3% dont intérimaires -1,9% -2,3% -11,1% 6, -1,9% 0, -10,3% Textile Bois papier Chimie Pharmacie Plasturgie Métallurgie Autres (*) Focus sur la fabrication des autres produits industriels : Dans le détail, les branches dont la situation observée est la moins favorable dans nos enquêtes mensuelles de conjoncture (bois, chimie, textile), ajustent largement leurs effectifs par nonrenouvellement des contrats à durée déterminée. Aucun des sous secteurs n échappe cependant au mouvement de fond. La filière bois, pénalisée par la moindre demande du meuble, réduit de plus d un quart son volant d intérim structurellement élevé dans ce secteur. Les emplois stables ne sont pas épargnés. La plasturgie conjugue également une contraction dans toutes les catégories d emploi. La métallurgie, la chimie, le textile et la pharmacie privilégient le maintien du personnel permanent dans des situations économiques individuellement très différenciées. Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 5 sur 14
6 Les investissements : Bilan 2012 Évolution des investissements en 2012 par rapport à 2011 (variation pondérée par les effectifs Pôle Emploi) ,7% Ensemble de l'industrie Evolution des investissements totaux 2, Ind. Alimentaires 61,3% Matériels de transport -1,7% Equip. Electr. et Electro. -21,7% Autres produits industriels Les investissements industriels globaux sont en recul de près de 5 %, alors que les chefs d entreprise anticipaient une hausse de en début d année. Les quelques hausses annoncées sont concentrés sur un nombre réduit d ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) ou de filiales de groupes. La fabrication des autres produits industriels est particulièrement concernée par cette baisse de dynamisme productif. La chimie et les métiers du bois alimentent la tendance, rejoignant, dans la majorité des points de l étude pour 2012, un constat peu favorable globalement pour ces branches. En revanche, le secteur de la fabrication de matériels de transport, répondant aux sollicitations de ses donneurs d ordres, se démarque : son effort d investissement porte autant sur la rénovation de ses installations techniques qu immobilières. Plus surprenant dans le contexte sectoriel actuel, l automobile participe pour une grande part à cette tendance. Dernière nuance notable : les industriels ont privilégié la modernisation de leur équipement d exploitation à la rénovation ou à l accroissement de leurs installations. Tiré par le dynamisme du secteur des matériels de transport, l investissement en outils productifs progresse ainsi de 4,4% dans son ensemble, mais recule de plus de 1 dans le principal secteur de l économie aquitaine des autres produits industriels. équipement immobilier , 46,8% 2-2 4,4% -1, 2, 2, -10,2% ,3% Ensemble de l'industrie Ind. Alimentaires Matériels de transport -42, Equip. Electr. et Electro. -64,9% Autres produits industriels Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 6 sur 14
7 La rentabilité d exploitation : Bilan 2012 Tendance de l évolution de la rentabilité d exploitation 2012/2011 par secteurs (Répartition des réponses des chefs d entrepris et solde d opinions) solde d'opinion hausse ou baisse Ensemble de l'industrie Ind. Alimentaires Matériels de transport Equip. Electr. et Electro. Autres produits industriels répartition des réponses (en %) augmentation stabilité diminution Dans un contexte de stagnation d activité et en dépit de tensions persistantes sur les coûts d approvisionnements en 2012, globalement, l évolution de la rentabilité d exploitation enregistre un solde d opinion légèrement positif. La profitabilité a essentiellement progressé dans les matériels de transport et les équipements électriques et électroniques. A l opposé, les autres produits industriels (cf. ci-dessous) et l industrie alimentaire rassemblent des soldes d opinions moins favorables. Les hausses des prix de vente sont estimées insuffisantes pour répercuter celles des matières premières Tendance de l évolution de la rentabilité d exploitation 2012/2011 des autres produits industriels (Répartition des réponses des chefs d entrepris et solde d opinions)) solde d'opinion hausse ou baisse Autres Métallurgie Plasturgie Pharmacie Chimie Bois papier Textile répartition des réponses (en %) augmentation stabilité diminution Focus : autres produits industriels Dans la pharmacie, les opinions négatives sur l évolution de la rentabilité sont rares, confirmant l analyse globale favorable du secteur. Sans surprise également au regard des constats précédents de l étude, bois papier, chimie, textile et plasturgie voient leur profitabilité s éroder. En revanche, les soldes d opinions sont plus favorables dans la métallurgie avec près de 37 % d opinions positives. L impact favorable des commandes du secteur aéronautique est sans nul doute lié à cette évolution. Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 7 sur 14
8 Tableaux synthétiques sectoriels : perspectives 2013 Évolution attendue du chiffre d affaires, des effectifs totaux et des investissements en 2012 et perspectives ,1% 0,2% 2011/2012 prévisions ,7% 5,4% 1,1% 0,3% -4,7% 18, CA HT dont export effectifs totaux invest. Pour 2013, en dépit de carnets de commandes en légère perte de substance en début d année, les industriels régionaux anticipent une progression de l activité de 4,1 %. Ce courant favorable porté par le dynamisme de la demande étrangère, bénéficierait à l ensemble des branches industrielles. Cette reprise devrait permettre de consolider le niveau d emploi qui a été globalement maintenu dans les entreprises de notre échantillon durant la phase de contraction d activité de Malgré une sous-utilisation globale des capacités de production, les investissements affichent une reprise substantielle ; cette évolution doit être nuancée par l hétérogénéité du mouvement, essentiellement porté par quelques grandes entreprises. Les efforts sont orientés vers de l investissement de maintien mais aussi d innovation et/ou de design, destinés à accroître la compétitivité de l offre. On relèvera aussi le net rebond dans l agro-alimentaire et le maintien d un flux soutenu dans l aéronautique. Tableaux synthétiques sectoriels 2012 et perspectives 2013 Fabrication de denrées alimentaires et de boissons 12% 10,2% 1 8% 6% 5,6% 4,3% 4% 2, 2,1% 2% 1, 0,3% 0, CA total dont export effectifs investissements 2012/2011 prévisions % 1 8% 6% 4% 2% -2% -4% -6% Équipements électriques, électroniques, informatiques et autres machines -1,4% 6, 4, 9,7% 2,4% -0,2% -1,7% -4, CA total dont export effectifs investissements 2012/2011 prévisions 2013 Matériels de transport Autres produits industriels 70, 60, 61,3% ,9% 50, 2 40, 30, 20, 10, 0, 3,6% 4,9% 8,1% 1, 1,1% 0,7% 0,7% CA total dont export effectifs investissements 2012/2011 prévisions , 4,2% 1, 0,1% -1, -6,4% -21,7% CA total dont export effectifs investissements 2012/2011 prévisions 2013 Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 8 sur 14
9 Rentabilité attendue en 2013 dans l ensemble de l industrie : (Répartition des réponses des chefs d entreprises) 30,84% 18,21% 50,9 Prévisions 2013 diminution stabilité augmentation Pour 2013, près d un industriel sur deux table sur une stabilité de la rentabilité d exploitation contre 37 % en Néanmoins, la tendance de fond pourrait-être à l amélioration de la profitabilité, puisque le solde d opinions s établit en positif. Les dirigeants des filières bois et chimie notamment composent un solde d opinions plus favorable pour En revanche la perspective demeure négative pour la plasturgie et la filière textile. Rentabilité attendue dans les différents secteurs en 2013 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) Rentabilité attendue dans les autres produits industriels en 2013 (répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) solde d'opinion hausse ou baisse Ind. Alimentaires répartition des réponses (en %) solde d'opinion hausse ou baisse répartition des réponses (en %) Textile Bois papier Matériels de transport Equip. Electr. et Electro. augmentation stabilité diminution Chimie Pharmacie diminution stabilité augmentation Plasturgie Autres produits industriels Métallurgie Autres Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 9 sur 14
10 Services marchands Bilan 2012 Évolution du chiffre d affaires et des exportations en % 6% 4% 2% -2% -4% -6% -8% 0,9% 0,8% Ensemble des services 1, -1,7% Transports CA HT 0,7% dont export Hôtels et hébergement touristique 4,4% 8,1% Activités informatiques et services d'information -5,7% Travail temporaire Globalement, la progression très modérée du CA des services marchands est inférieure aux prévisions et au niveau de l inflation. Les exportations suivent une tendance similaire malgré leur bonne tenue dans les activités informatiques et services d information. Les transports routiers perdent des parts de marché à l extérieur : la concurrence de l Europe du Sud s intensifie sensiblement et le cabotage s est fortement développé en Aquitaine. L évolution défavorable du chiffre d affaires dans les secteurs du transport et de l hébergement touristique est essentiellement imputable à la répercussion des hausses de charges dans les prix de vente. Les activités liées au travail intérimaire perdent 5,7 % de chiffre d affaires confirmé par la baisse du nombre de missionnés d ampleur comparable (-5.4%). Évolution des effectifs en 2012 effectifs dont intérimaires 6% 4% 2% -2% -4% -6% -8% -1-12% 1,6% Ensemble des services 3,1% -1,1% -7,2% -8,8% -7,3% Transports 3,9% Hôtels et Activités hébergement informatiques touristique et services d'information -4,3% -2,9% -6,6% Travail temporaire L emploi global progresse légèrement sur l année, porté par les embauches dans les transports, les activités informatiques et services d information. Les emplois permanents sont préservés dans la majorité des branches au détriment des emplois à durée déterminée. Les entreprises de travail temporaire accompagnent la baisse d activité d une contraction de leurs effectifs permanents (hors missionnés). Évolution de la rentabilité en 2012 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) solde d'opinion hausse ou baisse Ensemble des services Transports Hôtels et hébergement touristique Activités informatiques et services d'information Travail temporaire répartition des réponses (en %) augmentation stabilité diminution Dans l ensemble des services passés en revue, le solde d opinion exprime une baisse de la rentabilité. Le secteur de l hébergement touristique sur lequel la fiscalité a eu un impact direct, participe largement à cette tendance. Les entreprises de travail temporaire, au mieux, maintiennent leurs résultats sans aucune amélioration observée en Grâce à des investissements, une meilleure gestion et au tassement des prix des carburants, l appréciation des résultats dans le secteur des transports demeure partagée. L augmentation de l activité dans les services informatiques s accompagne d une meilleure rentabilité comparée à l année 2011 Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 10 sur 14
11 Services marchands Perspectives 2013 Évolution du chiffre d affaires et des exportations en % 14% 12% 1 8% 6% 4% 2% -2% 3,8% 6,9% Ensemble des services 1,6% 1,8% -0,3% Transports CA HT dont export Hôtels et hébergement touristique 3,3% 13,4% Activités informatiques et services d'information 9, Travail temporaire Les prévisions pour 2013 sont bien orientées en ce qui concerne l évolution des chiffres d affaires avec des perspectives très favorables pour le travail temporaire. Ainsi, le nombre de missionnés devrait renouer avec un taux d accroissement positif, notamment dans l aéronautique. Dans la majorité des branches, les exportations devraient se stabiliser. Seules les activités informatiques et les services d information projettent de conforter et développer leurs marchés extérieurs. Évolution des effectifs en ,7% -3, Ensemble des services -0,4% effectifs -8,8% Transports dont intérimaires -3, -23,7% 2,1% 0,4% -4,2% Hôtels et Activités hébergement informatiques touristique et services d'information -1, Travail temporaire Dans ce contexte, les entreprises de services n envisagent pas d augmentation significative de leurs effectifs globaux. Une stratégie de rétablissement des marges semble clairement engagée. La souplesse de l emploi intérimaire apparaît comme un levier privilégié. L emploi intérimaire, structurellement faible dans l hébergement touristique se replie. Il ne doit pas masquer le retrait attendu de l emploi stable dans cette branche. Évolution de la rentabilité en 2013 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) solde d'opinion hausse ou baisse Ensemble des services Transports Hôtels et hébergement touristique Activités informatiques et services d'information répartition des réponses (en %) augmentation stabilité diminution Malgré le manque de visibilité général, les soldes d opinions expriment un renversement de la tendance, avec des prévisions d amélioration de la rentabilité d exploitation. Quelques craintes dans l hébergement touristique sont exprimées par près de 2 des dirigeants qui tablent sur un repli de leur profitabilité. Bel optimisme relevé dans les activités informatiques, corollaire logique de l évolution attendue des marchés, tout particulièrement à l export. Travail temporaire Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 11 sur 14
12 Construction Évolution du chiffre d affaires en 2012 et perspectives 2013 L activité dans le bâtiment poursuit en 2012 sa contraction initiée à partir du second semestre Elle pourrait se stabiliser dès Le recul observé en 2012 (-2,3%) est particulièrement marqué dans le gros œuvre (-5,1%) en raison de la réduction progressive des grands programmes immobiliers, de la fin du dispositif Scellier et des incertitudes autour de l application de la loi Duflot. On rappelle qu en rythme annuel, le nombre de mises en chantier observées fin septembre 2012 se contracte de 21 % par rapport à fin septembre 2011 (source INSEE) et les autorisations de construction de logements collectifs en 2012 fléchissent de 30 % au regard de 2011 (source SITADEL). Dans ce contexte, sans surprise, un ralentissement est attendu avec un certain décalage, en 2013, dans le second-œuvre (- 2.2%), et la plupart des entreprises devraient continuer à consommer du carnet. Évolution des effectifs en 2012 et perspectives 2013 Pour les TP, le dernier trimestre 2012 est plutôt meilleur que prévu et l activité régresse modérément par rapport à 2011 (-0,9%). En 2013, les grands projets de la métropole bordelaise et tous les aménagements périphériques (projet Saint-Jean/Belcier) ou connexes comme la LGV, contribuent à des anticipations favorables. Pour tous, la concurrence est cependant exacerbée, notamment par la présence d entreprises frontalières, et les marges se resserrent. Ce climat d incertitude a eu, globalement, un impact plutôt mesuré sur le niveau des emplois en 2012 (-0,4%). La contraction la plus marquée, en relation avec la diminution des mises en chantiers, est enregistrée dans le gros œuvre et, dans une moindre mesure par le second œuvre, avec un ajustement des emplois intérimaires. Pour 2013 les chefs d entreprises anticipent une contraction des effectifs du secteur en utilisant à nouveau largement la variable «emploi intérimaire» pour limiter l érosion des marges. Évolution de la rentabilité en 2012 et perspectives 2013 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) En 2012, la mise en application de nouvelles normes environnementales (BBC) a pesé sur les prix de revient des constructions. Avec la persistance d une vive concurrence, parfois venue du Sud, les pressions à la baisse des devis restent fortes et induisent une nouvelle dégradation des marges en Le solde d opinions demeure négatif même s il a diminué (de -29 à -15). Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 12 sur 14
13 Commerce de gros Évolution en 2012 et perspectives /2011 prévisions , 4,9% 2,6% 3,6% 0,7% 0,4% -0,8% -13,8% CA total dont Export Effectifs Investissement En 2012, le climat conjoncturel dans le commerce de gros, se situe dans le prolongement de l amélioration constatée en Le chiffre d affaires enregistre une progression de 2,6 %, soutenu par le dynamisme des exportations, +4,9%, notamment vers la zone Euro. La commercialisation de vin de bordeaux y participe largement avec une progression, en volume (+2%) et en valeur (+1) source CIVB-, dynamisée par la grande exportation, alors que le marché français marque le pas. L ensemble du négoce d équipements industriels, dont les composants électroniques, enregistre cet élargissement des marchés étrangers. Parmi les branches performantes en 2012, le négoce de produits agricoles bénéficie de la forte hausse des cours du maïs, du blé et de l orge. Le contexte favorise les investissements d exploitation et les ventes de matériels agricoles enregistrent une hausse de plus de 7%. En revanche, le compartiment bois et matériaux, dans le sillage du BTP, subit la contraction des chantiers. Enfin les emplois sont globalement préservés. Focus Exportation, évolution 2012 et perspectives /2011 prévisions ,6% Pour 2013 les anticipations des chefs d entreprises sont prudentes, avec une stabilité des débouchés nationaux, mais de bons espoirs sur les débouchés hors zone euro. 1 4,9% 3,6% 0, 7, - -3,8% CA Export dont Zone Euro dont Hors Zone Euro Évolution de la rentabilité en 2012 et perspectives 2013 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) Près de 70 % des négociants aquitains prévoient une stabilité voire une augmentation de leurs profits en 2013 confortant ainsi la relative bonne tenue du secteur dans la région. Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 13 sur 14
14 Méthodologie INDUSTRIE ECHANTILLON TERMINOLOGIE Appréhendés dans l'enquête à fin 2012 : autres produits industriels 1. Textile-habillement chaussures 2. Bois-papier imprimerie 3. chimique 4. pharmaceutique 5. Caoutchouc, plastiques, autres produits minéraux non métalliques 6. Métallurgie et fabrication produits métalliques 7. Autres industries manufacturières, réparation, installation Recensés par le Pôle Emploi au 31/12/2010 * s alimentaires ,96% * Equipements électriques et électroniques et autres ,99% * Fabrications de matériels de transport ,83% * Fabrications d'autres produits industriels ,77% TOTAL ,52% CONSTRUCTION Appréhendés dans l'enquête à fin 2012 Recensés par le Pôle Emploi au 31/12/2010 * Gros œuvre ,99% * Second œuvre ,99% * Travaux publics ,22% TOTAL ,56% SERVICES MARCHANDS Appréhendés dans l'enquête à fin 2012 Recensés par le Pôle Emploi au 31/12/2010 * Transports Hébergement ,67% * Information Communication ,48% * Activités Spécialisées ,16% TOTAL ,9 COMMERCE DE GROS Nombre d'entreprises Nombre d'entreprises Nombre d'entreprises Nombre d'entreprises Effectifs Effectifs Effectifs Chiffres d'affaires (en millions Appréhendés dans Recensés par le l'enquête à fin Pôle Emploi au /12/2010 Taux de couverture en % Taux de couverture en % Taux de couverture en % Taux de couverture en % ,43% «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L dudit code». Retrouvez LA CONJONCTURE EN RÉGION, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France - Rubrique "Statistiques et enquêtes" Si vous souhaitez être averti de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : 0215-poleetudes-ut@banque-france.fr en précisant votre nom, la dénomination et l'adresse de votre entreprise. Banque de France Les entreprises en Aquitaine Page 14 sur 14
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