Les facteurs de risques de Marie

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1 LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE Vieillissement, fragilité et dépendance ACTIVITE 1 A. Après avoir écouté le témoignage de «Marie, 86 ans, paris XIIIème», retrouvez les facteurs de risques des personnes âgées et les évènements pouvant entraîner un état de souffrance extrême et un passage à l acte suicidaire. Les facteurs de risques de Marie Détérioration de l état de santé physique mentale, dépendance : Bouleversement de l environnement :. Délitement des liens sociaux B. Marie bénéficie depuis son retour de l hôpital de l intervention d une Aide à domicile, Hélène, trois fois par semaine. Quel est sa mission et son rôle chez Marie. SA MISSION Elle accompagne Marie une personne âgée fragile, dépendante et l'aide dans les activités de la vie quotidienne (tâches ménagères, repas et courses) Elle assure une présence, communique avec Marie et apporte un soutien moral. Elle a aussi un rôle de vigilance et de prévention. C. Hélène participe au rétablissement de l équilibre psychologique et stimule les relations sociales, proposez trois actions possibles : MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 1

2 AUTONOMIE ET DEPENDANCE 1. Définitions 1.1 L'autonomie L'autonomie est définie par la capacité à se gouverner soi-même. L'autonomie d'une personne relève ainsi à la fois de la capacité et de la liberté. la capacité de jugement, c'est-à-dire la capacité de prévoir et de choisir, et la liberté de pouvoir agir, accepter ou refuser en fonction de son jugement. Cette liberté doit s'exercer dans le respect des lois et des usages communs. 1.2 La dépendance La dépendance est l'impossibilité partielle ou totale pour une personne d'effectuer sans aide les activités de la vie, qu'elles soient physiques, psychiques ou sociales, et de s'adapter à son environnement. 1.3 Le handicap Depuis de nombreuses années la question de la définition du handicap est discutée et, à ce jour, le définition retenue par l OMS est celle qui a été proposée par Wood qui stratifie le concept en trois dimensions : a- Le déficit qui relève de la lésion d organe et motive la recherche fondamentale et les traitements médicamenteux. b- L incapacité qui résulte ou est réputée résulter du déficit organique et qui se caractérise par la pénalité fonctionnelle au sens où la fonction est notablement perturbée. c- Le regard social qui définit et juge le «handicap» comme un désavantage de la personne perçue comme handicapée et dépendante. Le besoin : la prise du repas. diminution de force de préhension des mains incapacité Impossibilité de se nourrir seul Désavantage (handicap). l'impossibilité de couper les aliments déficience. ACTIVITE 2 A. Pour chaque situation, indiquer si la personne est autonome, partiellement autonome ou dépendante Situation 1 autonome partiellement autonome dépendante M. B 80 ans souffre de la maladie d Alzheimer, il déambule beaucoup dans la maison. Il est très confus et ne repère plus dans l espace ni le temps, il ne reconnait plus les visages familiers, sa femme veille constamment sur lui. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 2

3 Situation 2 autonome partiellement autonome dépendante M. R est paraplégique, son fils a aménagé son appartement ; Il peut se déplacer librement avec son fauteuil. Il attend son fils pour sortir à l extérieur, car l ascenseur exigu rend difficile son utilisation et les marches à l entrée de son immeuble lui empêche l accès. Situation 1 autonome partiellement autonome dépendante Chaque jeudi Mme G (90 ans) part faire son marché. Elle se fait livrer les courses lourdes par son supermarché. Elle est capable d entretenir son studio du logement- foyer mais beaucoup moins vite. Situation 1 autonome partiellement autonome dépendante Mme F attend chaque matin son aide à domicile pour assurer son lever du lit et son installation au fauteuil. Elle a peur de tomber et ne voit pas très bien. Une fois à table, elle mange seule. Elle participe à sa toilette, installée assise devant le lavabo à l aide des objets de toilette préparée. B. Pour chaque situation, relevez le ou les signes indiquant une perte d autonomie situations signes A. Mme martin, 88 ans se désintéresse depuis peu de tout et ne regarde plus son journal télévisé. Le médecin diagnostique une surdité importante. B. M. Robert, 91 ans, veuf récemment, a des difficultés à se lever, sa marche est hésitante, il trébuche et perd l équilibre. il refuse de sortir chercher son pain et son journal. Il dit que les escaliers et la circulation de la rue lui font peur. Il refuse de se déplacer avec un «Rollator» C. Mme S 89 ans, diabétique n a plus d appétit, elle maigrit. Tous les lundis, son aide à domicile trouve les plateaux repas du week-end intacts. Elle dit que ce n était pas bon. Elle a de petits revenus qui ne lui permettent pas d acheter des produits frais, selon ses envies. D. Mme A a été hospitalisé trois fois dans l année à la suite de complications de sa fracture du col de fémur causée par une chute dans son jardin. Elle est très fatiguée et se sent coupable de ne plus pouvoir aider son mari. E. Mme D ne sait plus revenir chez elle quand elle sort avec sa voisine. Elle ne reconnait plus sa fille quand elle lui rend visite. Elle n est plus aussi coquette et oublie de se coiffer. Elle n arrive plus à gérer son incontinence urinaire et elle présente parfois des odeurs d urine. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 3

4 C. Enoncez les principales causes de la perte d autonomie à partir des situations ci- dessus Causes physiques : Causes psychiques : Causes sociales : Perte d autonomie Causes pathologiques : ORGANISATION DES AIDES AUTOUR DE LA PERSONNE AGEE DEPENDANTE VIVANT A DOMICILE. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 4

5 L'APA A DOMICILE _ ELABORATION DU PLAN D'AIDE Un membre de l'équipe médico-sociale (assistante sociale ou infirmière) effectue une visite à votre domicile et apprécie la perte d'autonomie pour élaborer un plan d'aide en concertation avec la personne aidée et la famille. Le plan d'aide constitue une composante essentielle de l'apa à domicile. Il dresse la liste de l'ensemble des aides nécessaires à votre maintien à domicile aides à domicile, aides techniques, accueil de jour, téléalarme, etc.) Les aides retenues serviront de base au calcul de l'allocation qui sera versée. Le montant de l'apa attribuée ne peut dépasser les tarifs nationaux fixés en fonction du degré de perte d'autonomie et revalorisés chaque année. Les aides finançables Les aides qui peuvent être financées pour tout ou partie par l'apa à domicile sont : - aide à domicile : entretien du lieu de vie, aide à la personne (toilette, habillage), surveillance, présence relationnelle, - portage de repas, - aide technique, - téléalarme, - aménagement du logement, - accueil de jour, - hébergement temporaire, - produits d'hygiène. Le contrôle de l'effectivité de l'aide En signant un plan d'aide, la personne aidée s engage à mettre en œuvre les prestations prises en charge par l'apa. Dans un délai d'un mois à compter de la notification de la décision d'attribution de l'apa, la personne aidée doit déclarer au président du Conseil général le ou les salariés ou le service d'aide à domicile à la rémunération desquels est utilisée l'apa. Les services du Département seront amenés à effectuer des contrôles sur pièces de l'utilisation de l'apa. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 5

6 LE VIEILLISSEMENT 1/ Définitions : Le vieillissement est l ensemble des processus physiologiques et psychologiques qui modifient la structure et les fonctions de l organisme à partir de l âge «mûr». Il est la résultante des effets intriqués de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux auxquels est soumis l organisme tout au long de sa vie. C est un processus naturel et physiologique s'imposant à tous les être vivants qui doit être distingué des effets des maladies. L'ensemble des phénomènes d'affaiblissement des fonctions physiologiques liés au vieillissement d'un organisme vivant constituent la sénescence. L'état pathologique résultant de la sénescence est la sénilité. (Détérioration pathologique des facultés physiques et psychiques de la personne âgée). La Gérontologie : c'est l'étude du vieillissement sous tous ses aspects. La Gériatrie : Discipline médicale qui prend en charge les personnes âgées malades, et plus particulièrement ceux de plus de 75 ans 2/ Age de la vieillesse : En fait, dans les grandes lignes, nous en arrivons à connaître quatre tranches d âge : L adolescence L âge adulte, La vie active La transition de 65 à 80 ans, le troisième âge La vieillesse et ses aléas, qui deviennent le quatrième âge. 3/ Les modifications morphologiques Transformation de la silhouette -Augmentation de la masse graisseuse (embonpoint) et diminution de la masse maigre (l'eau, les protéines musculaires, les protéines viscérales et la masse osseuse), fonte musculaire. - la silhouette se voute, la taille diminue (tassement des disques intervertébraux) Evolution de la peau : La peau se plisse et s amincit, apparition des rides (perte d élasticité) Diminution des glandes sudoripares et sébacées (sécheresse de la peau) Evolution des phanères : Ongles cassants, jaunes, épais, durs et ternes Dépigmentation et chute des cheveux (diminution du nombre de mélanocytes (sécrétant la mélanine). Chez l homme : les poils augmentent au niveau des oreilles, nez et des sourcils. Chez la femme : apparition de poils sur le menton et le nez. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 6

7 4/ Indiquez les effets du vieillissement biologique sur l organisme : déclin des fonctions physiologiques de l organisme APPAREIL LOCOMOTEUR - diminution de la densité osseuse, usure des cartilages. - Diminution masse musculaire (sarcopénie) et de l élasticité des muscles. Conséquences : LE SYSTEME NERVEUX - diminution du nombre de neurones, diminution du poids du cerveau - accumulation de déchets métaboliques - Conséquences : LES ORGANES DES SENS Le vieillissement oculaire s accompagne de : - la diminution des sécrétions lacrymales - l obstruction des voies lacrymales - la diminution du nombre de cellules sensitives de la rétine. - La diminution de l élasticité et/ou opacification progressive du cristallin. Le vieillissement de l oreille s accompagne de : - diminution du nombre de cellules ciliées de la cochlée. - mauvaise vascularisation de l oreille interne. - diminution du goût et de l odorat avec l âge - réduction de la sensibilité des récepteurs de la soif MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 7

8 APPAREIL CARDIO VASCULAIRE - modifications anatomiques du cœur : augmentation de la masse cardiaque et de l épaisseur du ventricule gauche responsable du moins bon remplissage ventriculaire. - au niveau de la paroi artérielle : diminution de l élasticité des veines «rigidification» du collagène, dépôt lipidique sur la surface interne et altération de la souplesse des artères. APPAREIL RESPIRATOIRE - perte d élasticité des poumons. - diminution de la surface pulmonaire et réduction du volume des muscles respiratoires - la perméabilité de la membrane des alvéoles baisse et donc la teneur en oxygène dans le sang fait de même. - augmentation du nombre de cellules à mucus. APPAREIL DIGESTIF - problèmes de l appareil bucco-dentaire (perte des dents) - diminution du flux salivaire. - diminution des sécrétions gastriques et intestinales - diminution du péristaltisme (mouvements permettant la progression des aliments de la bouche au rectum). - relâchement des sphincters. SYSTEME IMMUNITAIRE - Diminution des défenses immunitaires (lymphocytes B) - Moins bonne assimilation des cellules anormales (lymphocytes T) MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 8

9 APPAREIL URINAIRE - perte du nombre de néphrons fonctionnels (qui filtrent le sang et le débarrassent des déchets. - Relâchement des sphincters Conséquences : APPAREIL GENITAL Chez l homme - diminution de la sécrétion de la testostérone Persistance de la spermatogénèse Conséquences : Chez la femme - Arrêt de la sécrétion des hormones ovariennes (œstrogène et progestérone) - Régression de l utérus et des glandes mammaires. LES CONSEQUENCES PSYCHOLOGIQUES DU VIEILLISSEMENT Vieillir est un processus normal de la vie pour tous les êtres vivants dont les répercussions sont directement liées aux fonctions physiologiques et intellectuelles. Vieillesse : les changements psychologiques L image de la vieillesse, véhiculée par la société et les médias comme la laideur, la dégradation physique, les difficultés motrices, sensorielles et cérébrales, n est pas bien perçue par la personne âgée. Elle ressent cette période comme une humiliation et une déchéance progressive de son intégrité dans le monde social et familial. Dans sa vie privée et sociétale, l adulte qui vieillit a MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 9

10 conscience de toutes ses modifications morphologiques et de ses difficultés à maintenir des capacités d indépendance. Vieillesse : les capacités cognitives Les fonctions cognitives comme l attention, la concentration, l observation, les capacités de raisonnement et la mémoire diminuent progressivement avec l âge. Certaines personnes âgées se plaignent de ce déclin et il est important pour les neuropsychiatres de s y intéresser notamment si d autres facteurs physiques et émotionnels s y rajoutent comme la fatigue chronique, la perte d un être cher, un isolement mal supporté, une mauvaise estime de soi ou la maladie. Vieillissement : les facultés mentales La personne âgée peut ressentir un réel mal-être face au vieillissement et à l adaptation de son environnement. Ses fonctions mentales peuvent régresser très rapidement : psychoses, hallucinations, troubles importants de la mémoire, conduites agressives face à l entourage Elles sont souvent conscientes de leur état (sentiment de déchéance, culpabilité face à leur inutilité, remords ) et en souffrent ce qui entraine des dépressions sévères voir des idées noires ou des comportements suicidaires. Adaptation et vieillissement Vieillissement : l isolement affectif et social Lors du départ à la retraite, le sujet âgé ressent souvent un sentiment d inutilité face à la société. Le manque de relations sociales et professionnelles et les changements de rythmes biologiques entrainent la personne âgée dans un isolement affectif et relationnel difficile à supporter. L absence ou l éloignement de la famille renforce encore leur solitude. Le processus de vieillissement de chacun de nous s'effectue tout au long de sa vie selon notre propre organisation psychique et notre capacité à faire face aux différents traumatismes qui touchent notre être dans sa dimension corporelle, intellectuelle et sociale,. L'entrée en vieillesse est un événement qui surgit brutalement, une situation de crise : les mécanismes d'adaptation habituels ne permettent plus de faire face aux divers pertes rencontrées (les pertes de rôles, les stress multiples, la maladie, la fatigue, le déracinement qui diminuent la capacité d'adaptation ; rarement la baisse des fonctions cognitives). L'adaptation est le contraire de la résignation. S'adapter c'est continuer à vivre en ayant recours à des stratégies pour conserver l'estime de soi. Une vieille dame disait : "Je ne suis plus aussi alerte qu'avant. J'ai de la difficulté à me concentrer et à me souvenir de certaines choses." Quand on lui demandait si cette perte de fonction intellectuelle était dure à accepter, la vieille dame répondait : " Vous savez, j'ai eu la chance de recevoir une intelligence supérieure à celle de la majorité des gens. Je peux donc me permettre d'en perdre un peu en vieillissant! " Les personnes âgées qui réussissent leur adaptation conservent leur intégrité, leurs valeurs personnelles et demeurent relativement actives. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 10

11 Les mécanismes de défense chez les personnes âgées. Les mécanismes de défense sont des mécanismes d'adaptation très répandus. Ces mécanismes sont des comportements automatiques et traditionnels qui gouvernent nos sentiments intérieurs et qui sont si bien ancrés que nous y avons souvent recours sans même en être conscients. Ainsi en est-il du déni de la vieillesse et de la mort, qui sont courants, ainsi que de la prétention d'être encore jeune, et de la rationalisation du sentiment d'immortalité. Ex : je ne vais pas mourir comme les autres parce que j'ai réduit ma consommation journalière de sel et que je fais mon jogging tous les jours. - Le mécanisme de défense appelé projection, consiste à attribuer ses propres sentiments à autrui. Par exemple, telle personne qui soupçonne les autres de lui vouloir du mal peut en fait nourrir elle-même un sentiment de colère et vouloir faire du mal aux autres. - Le mécanisme de défense appelé fixation, désigne un arrêt de l'évolution personnelle dans un domaine quelconque. Parmi les exemples de fixation chez les personnes âgées, citons le refus de la perte du conjoint ou l'incapacité d'admettre l'affaiblissement qui survient fatalement à ce stade de la vie. - Le mécanisme de défense appelé régression, est le retour à un état d'adaptation antérieur et à des comportements dits enfantins. - Le mécanisme de défense appelé déplacement, se définit comme le fait de reporter son angoisse sur un objet qui sert de substitut à la véritable source d'angoisse. Par exemple, tel vieillard qui a l'impression de perdre sa force physique et ses capacités intellectuelles peut porter son angoisse au compte de la pollution de l'air ou de la guerre; il est alors libre de se préoccuper de ces événements extérieurs plutôt que des changements qui se produisent en lui. - Le mécanisme de défense appelé contrephobiques, font que le sujet affronte le danger dans l'espoir de le vaincre. Par exemple, le cardiaque qui passe outre aux avertissements de son médecin disant que le surmenage risque de provoquer une crise fatale et qui se met à pelleter la neige pendant des heures, défiant ainsi le danger et la mort. - Le mécanisme de défense appelé idéalisation, est un mécanisme de défense par lequel on exalte le passé perdu. C'est le moyen de donner un sens au présent en se persuadant qu'on a donné un sens à sa vie. Dans les cas extrêmes, cela peut aller jusqu'au dégoût du présent au profit d'un passé considéré comme parfait, alors qu'en réalité le passé n'était peut-être pas si rose que cela. - Le mécanisme de défense appelé mémoire sélective ou attention sélective est la défense par laquelle on refuse de voir ou d'entendre les choses que l'on ne veut pas savoir. La personne peut par exemple fermer le volume de sa prothèse auditive ou refuser de porter ses lunettes. Le désinvestissement affectif C'est une rupture du vieillissement continu (fait de pertes et d'acquisitions), rupture causée par une perte en trop. L'état de vieillesse se caractérise par la perte de l'estime de soi qui déclenche le repli sur soi, le désinvestissement du monde extérieur. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 11

12 Avec l'avancée en âge, chaque individu peut poursuivre un vieillissement normal, ou entrer dans n'importe quelle forme de pathologie selon son organisation personnelle préalable. ACTIVITE 3 Enoncez par des exemples les modifications cognitives et psychologiques en indiquant leurs conséquences A. soulignez en vert dans chaque situation du document 1 les modifications cognitives (ce qui permet d apprendre) et en bleu psychologiques (du comportement) B. Reportez les éléments soulignés dans le tableau ci-dessous ; C. Indiquez une action possible de l aide à domicile pour résoudre cette situation. Document 1 Sonia est aide à domicile chez Mme GH, 86 ans, victime d un Accident vasculaire cérébral. Elle a une paralysie d un côté du corps et des troubles du langage et de l élocution. Elle butte sur les mots ou ne trouve plus le mot adapté. Cela la contrarie et elle ne répond plus aux appels téléphoniques de sa famille. Mme GH sort de moins en moins, et refuse de faire les courses. Cependant, elle réalise une liste de courses et est très exigeante sur le respect des produits choisis (marque, volume, quantité, etc ).Sonia ne doit pas intervenir pendant la rédaction car Mme GH lui dit que cela la déconcentre et elle ne se souvient plus des produits qu elle avait en tête. Pendant les tâches ménagères Mme GH surveille et épie les moindres gestes de Sonia. Elle ne supporte pas que les objets soient déplacés. Souvent elle perd un objet (clés, lunettes), elle s énerve facilement. Elle accuse alors Sonia de les avoir déplacés. Mais Sonia finit toujours par retrouver l objet disparu (glissé derrière un fauteuil ou caché sous un magazine).mme GH fait souvent des remarques désagréables et dit souvent «Avant je ne voulais personne pour m aider, je pensais que je ne supporterais pas qu on touche à mes casseroles.» Mme GH se plaint souvent du dérangement causé par la venue de Sonia mais elle ne supporte par son remplacement pendant ses congés, elle refuse d ouvrir la porte. Mme GH ne veut plus participer au club de son quartier et ne reçoit plus la visite de ses voisines. Elle leur reproche de radoter et de toujours parler des cancans du quartier. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 12

13 modifications explications Exemples du texte Attitude professionnelle de l AVS Modifications cognitives et psychologiques - Difficulté à enchaîner les idées - Difficulté à réaliser simultané ment plusieurs activités. - Diminution des capacités d apprentis sage, d attention, de concentrati on - Diminution de la mémoire immédiate Evolution de l adaptabilité Désinvestisseme nt affectif - La personne a des difficultés aux situations nouvelles. Souhaite un environnement stable. Tout changement même minime est mal toléré et source d angoisse. - L agressivité, l autoritarisme peuvent traduire des tentatives d adaptation. Tendance à se replier sur soi, à s intéresser de moins en moins à son environnement. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 13

14 Document 2 SIMONE PENNEC, SOCIOLOGUE, DISTINGUE QUATRE LOGIQUES DE NÉGOCIATION ENTRE AIDES À DOMICILE ET PERSONNES AIDÉES 1) La personne aidée maintient la direction de l ordre des choses, elle donne des ordres, elle se considère comme la maîtresse des lieux, c est elle qui emploie l aide à domicile. Elle sollicite ses compétences complémentaires. Elle demande des informations sur le monde. 2) Elaboration conjointe : position de «déprise», la personne aidée n a plus envie de tout faire (par exemple, les papiers administratifs). Elle demande que l aide à domicile fasse à la manière dont elle faisait. Si cette relation marche, elle sera réceptive aux changements que l aide à domicile pourra suggérer. Une certaine complicité va se mettre en place. Mais il faut le temps. 3) Personne pour qui le handicap est ressenti comme une atteinte. Elle tente de préserver son image d avant. Elle va moins sortir, constituer un espace qu on ne voit pas (par rapport au handicap), un espace d avant séparé d un espace «handicap» (ex : avec lit médicalisé). Elle choisira différents intervenants qu elle essaiera de cloisonner. Elle demande de la discrétion. 4) Importation des usages des aides à domicile, de l ordre ménager des professionnelles : «C est vous qui savez» disent des personnes aidées. Elles n ont jamais commandé personne. Les aides à domicile travaillent avec leurs règles (comme chez elles). D. Lisez le document 2 et choisissez quelle est parmi les 4 situations de négociation décrites celle qui correspond le mieux à la situation de Mme GH et de Sonia. Argumentez votre choix. MCAD/ E3/ LE CADRE RELATIONNEL DE L AIDE A DOMICILE/ S. LOTFI 14

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