DOSSIER INDICATEURS STATISTIQUES INDUSTRIELS

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1 DOSSIER INDICATEURS STATISTIQUES INDUSTRIELS

2 INDICATEURS STATISTIQUES INDUSTRIELS I Les tendances de l industrie en Aquitaine 119 II - Tableaux 147

3 I LES TENDANCES DE L INDUSTRIE EN AQUITAINE

4 Les principales caractéristiques de l industrie en Aquitaine peuvent être analysées à partir des statistiques de l INSEE et du Ministère de l économie (SESSI). Les données les plus complètes et les plus significatives concernent les effectifs employés, avec des décompositions par activités industrielles et par territoires. On dispose aussi de certaines données sur les salaires, les investissements, la valeur ajoutée, les établissements et les créations d entreprises dans l industrie de la région. Nous utiliserons successivement trois approches (globale, sectorielle et territoriale), pour tenter de cerner les traits principaux de l industrie dans la région au cours de la période récente (depuis 1993). D un point de vue global, il ressort que l Aquitaine est sous-industrialisée en comparaison avec la moyenne de la France, en termes d emploi et en termes de valeur ajoutée. Les investissements étrangers y occupent une place relativement importante. L évolution depuis 1993 montre une tendance à la baisse de l emploi industriel et à un tassement du nombre d établissements. L industrie a été marquée par un processus d externalisation qui a contribué au recul de l emploi dans ce secteur. En dépit des difficultés réelles, on observe cependant une certaine capacité de résistance de la région : si l emploi industriel a eu tendance à diminuer, d où une baisse de sa part dans l emploi régional total qui a augmenté, il a diminué moins qu en France, d où un relèvement de la part de la région dans l industrie nationale. D un point de vue sectoriel, il s avère que l industrie agroalimentaire est le premier secteur de la région pour l importance de l emploi. L Aquitaine est très spécialisée dans quelques activités : la construction aéronautique, navale et ferroviaire, les industries du bois et papier et dans une moindre mesure les industries agroalimentaires. Depuis 1993, la spécialisation a progressé surtout dans la construction aéronautique navale et ferroviaire alors qu elle a surtout régressé dans l énergie et les industries de l habillement et cuir, ce dernier secteur ayant subi un véritable effondrement. La résistance de l emploi industriel régional global depuis dix ans résulte surtout de la bonne tenue de quelques activités : la construction aéronautique, navale et ferroviaire, les équipements mécaniques, et dans une moindre mesure, la métallurgie et les composants électriques et électroniques. D un point de vue territorial, par zone d emploi et par département, l emploi industriel régional se situe surtout dans les agglomérations urbaines mais la spécialisation industrielle la plus forte se trouve surtout dans des zones rurales. Certaines activités sont disséminées sur le territoire: l agroalimentaire, les équipements mécaniques, le bois, papier et la chimie. D autres activités sont plus concentrées : la construction aéronautique, navale et ferroviaire (Gironde et Pyrénées Atlantiques), les équipements électriques et électroniques (Gironde), la métallurgie (Gironde et Pyrénées Atlantiques), le textile habillement cuir (Dordogne et Pyrénées Atlantiques. Au cours des dernières années, l emploi industriel a progressé surtout dans les agglomérations alors qu il a souvent diminué dans les zones plus rurales à forte spécialisation industrielle initiale.

5 I. APPROCHE GLOBALE I.1. UNE RELATIVE SOUS-INDUSTRIALISATION DE L AQUITAINE L importance quantitative de l industrie en Aquitaine est relativement modeste quels que soient les critères utilisés pour la mesurer: l emploi, la valeur ajoutée ou les investissements. La position dans le classement national des régions dépend du ratio retenu pour chacun de ces critères. D une manière générale, l Aquitaine est en position médiane pour la part régionale dans l industrie nationale, mais cela résulte de la taille économique importante de la région. L Aquitaine se situe en fin de classement d après le critère de la part de l industrie dans l emploi régional, ce qui reflète une faible spécialisation dans l industrie. I.1.1. L emploi dans l industrie (INSEE Aquitaine, Indicateurs industriels Emploi total 2004) (L industrie dans les régions en quelques chiffres 2003) L effectif dans l industrie en Aquitaine s élève à personnes, dont salariés et 9528 non salariés au La position médiane de la région dans l emploi industriel national L Aquitaine représente 4,1 % de l emploi dans l industrie en France (au ), ce qui est inférieur à la proportion pour l ensemble des secteurs de l économie (4,8 %). La part de la région est de 4,0% pour les salariés de l industrie (contre 4,6% pour l ensemble des secteurs) et de 5,6% pour les non salariés de l industrie (contre 6,3%). Pour la part de la région dans l emploi industriel national (y compris agroalimentaire, hors énergie), l Aquitaine se classe à la 11 ème place dans le classement des régions, c est à dire en position médiane. La part de la région (3,6% en 2001) est voisine de celle de Midi-Pyrénées (3,4 %) mais très inférieure à celles de Bretagne (5 %) et surtout de Pays-de-Loire (7,6 %). (EAE 2001). - La faible part de l industrie dans l emploi régional L industrie ne représente que 14,6 % de l emploi régional (au ), ce qui est très inférieur à la proportion en France (17,1 %) mais aussi en France de province (18,7 %). La différence vient des salariés, pour lesquels l industrie ne couvre que 15,5 % de l effectif régional, ce qui est bien moins qu en France (18 %) et en province (19,8 %). Pour les non salariés, l écart est plus faible : l industrie couvre 7,1 % de l effectif en Aquitaine, presque comme en France (7,9 %) et en province (7,9 %). La part de l industrie, y compris énergie et agroalimentaire, est seulement de 15,9 % en 2001, ce qui situe l Aquitaine en 18 ème position dans le classement des régions, c est à dire dans le dernier quart du classement. Cette proportion est inférieure à la part de l industrie en France métropolitaine (18,4 %), mais aussi aux chiffres des régions équivalentes : Midi-Pyrénées (17,1%), Bretagne (19,3 %) et surtout Pays-de-Loire (23,6 %) (INSEE). Ce résultat est pour une large part la contrepartie du poids important de l agriculture en Aquitaine. - Un coefficient de spécialisation faible pour l industrie Considérons le coefficient de spécialisation, rapport entre les parts d un secteur i dans l emploi régional (Eia/Ea) et dans l emploi national (Eif/Ef) : Cia = Eia/Ea Eif/Ef

6 Au , le coefficient de spécialisation de l emploi en Aquitaine est très inférieur à 1 pour l industrie (0,85) ; il est aussi très inférieur à ceux de l agriculture (1,91), de la construction (1,13) et du tertiaire (0,98). L Aquitaine est donc relativement sous-industrialisée au regard de la structure de l emploi régional en comparaison avec le niveau national. I.1.2. La valeur ajoutée de l industrie (INSEE, SCEES, SESSI) On retrouve la même dualité des résultats suivant les deux types de ratios que d après le critère de l emploi industriel. - La position médiane de la région dans la valeur ajoutée industrielle nationale La proportion est de 3,7% en moyenne pour l année 2001, ce qui place l Aquitaine à la 11 ème place dans le classement des régions, c est à dire en position médiane. La proportion est voisine de celle de Midi-Pyrénées (3,6 %), mais inférieure à celles de Bretagne (3,9 %) et surtout des Pays-de-Loire (5,9 %). - La faible part de l industrie dans la valeur ajoutée régionale La proportion est seulement de 17,1 % pour l année 2001, ce qui place l Aquitaine à la 18 ème place dans la hiérarchie des régions d après ce critère, c est à dire dans le dernier quart du classement. La proportion est inférieure à celle de la France (20,3 %). Cela résulte essentiellement de la place occupée par l agriculture, beaucoup plus importante en Aquitaine qu au niveau national. Le ratio est plus faible en Aquitaine que dans les régions Midi-Pyrénées (18,7 %) et Bretagne (18,8 %) et beaucoup plus faible que dans les Pays de la Loire (24,4 %). I.1.3. Les investissements de l industrie (INSEE, SCEES, SESSI) La part de l Aquitaine dans les investissements de l industrie en France métropolitaine est du même ordre de grandeur que sa part dans l emploi ou la valeur ajoutée. Pour les établissements industriels producteurs appartenant à des entreprises industrielles de plus de 20 salariés, la proportion est de 3,5 % pour la moyenne annuelle de 1993 à Ceci place l Aquitaine en 12 ème place dans le classement des régions, c est à dire approximativement en position médiane. La proportion atteinte est supérieure à celle de Midi-Pyrénées (3,0 %), mais nettement inférieure à celle de la Bretagne (4,1 %) et surtout à celle des Pays de la Loire (5,5 %). I.2. UN EMPLOI INDUSTRIEL EN REPLI MAIS RESISTANT La diminution de l emploi industriel en Aquitaine depuis 1992 s est accompagnée à la fois d une baisse de la part de l industrie dans l emploi régional (qui a augmenté) et d une hausse de la part de l Aquitaine dans l emploi industriel national (qui a diminué davantage).

7 I.2.1. Le repli de l emploi industriel aquitain (du au ) (INSEE Aquitaine, Indicateurs industriels Emploi total 2004) La légère diminution des effectifs de l industrie Au niveau régional, l effectif industriel a diminué faiblement (de à , soit 1,7 %). L effectif salarié industriel a mieux résisté (de à , soit 0,9 %) que l effectif non salarié industriel (de à 9 528, soit 13,9 %). La salarisation dans l industrie La proportion des salariés dans l emploi industriel a eu tendance à croître en Aquitaine (de 93,6 % à 94,4 %). La progression a été légèrement plus rapide qu au niveau de la France (de 95,6 % à 96 %) et de la province (de 95,5 % à 95,9 %). La baisse de la part de l industrie dans l emploi régional La baisse de l emploi industriel régional (- 1,7 %) a contrasté avec la hausse de l emploi régional total (+ 12,6 %), de sorte que la part de l industrie dans l effectif régional a diminué (de 16,7 % à 14,6 %, soit 2,1 points). Pour les salariés, la baisse de l emploi industriel a contrasté avec la hausse de l emploi régional (+ 18,8 %), de sorte que la part de l industrie a diminué (de 18,6 % à 15,5 %, soit 3 pts). Il faut relativiser ce repli car la progression du secteur tertiaire (de 71,2 % à 74,8 %, soit + 3,6 pts) correspond surtout à celle des services aux entreprises (de 9,4 % à 12,2 %, soit + 2,8 pts) et des services opérationnels (de 2,7 % à 5,3 %, soit + 2,6 pts), dont une partie correspond à l externalisation de services par des entreprises industrielles. Pour les non salariés, la baisse de l emploi industriel a été inférieure à celle de l emploi régional ( 20 %, à cause de l agriculture), de sorte que la part de l industrie s est redressée (de 6,6 % à 7,1 %, soit + 0,5 pt). I.2.2. La résistance de l emploi industriel régional (du au ) La hausse de la part de la région dans l emploi industriel national L emploi dans l industrie a mieux résisté en Aquitaine (- 1,7 %) qu en France (- 7,6 %) et en province (- 4,1 %). La part de la région a donc augmenté par rapport à la France (de 3,8 % à 4,1 %) et par rapport à la province (de 4,6 % à 4,8 %). L emploi salarié industriel a moins baissé en Aquitaine (- 0,9 %) qu en France (- 7,3 %) et en province (- 3,8 %). La part de la région a donc augmenté par rapport à la France (de 3,7 % à 4 %) et à la province (de 4,5 % à 4,7 %). L emploi industriel non salarié a baissé en Aquitaine (- 13,9 %) à peu près comme en France (- 14,9 %) et en province (- 13,1 %). La part de la région a donc été à peu près stable (5,6 % par rapport à la France). La légère remontée du coefficient de spécialisation de l Aquitaine dans l industrie Comme la part de l industrie a moins baissé dans l emploi régional que dans l emploi national, le coefficient de spécialisation de l Aquitaine a légèrement augmenté dans l industrie : il est passé de 0,81 à 0,85 de 1992 à 2002.

8 I.3. LE SALARIAT DANS L INDUSTRIE I.3.1. La répartition des effectifs salariés dans l industrie en Aquitaine (DADS Fichier postes ) La répartition par catégorie socioprofessionnelle La prédominance des ouvriers La part des ouvriers est majoritaire en 2001 (62,2 %) et stable par rapport à 1998 (62,5 %). Celle des professions intermédiaires vient loin derrière (18,2 %), en léger repli (18,7 % en 1998), précédant celle des cadres (10,3 %), en progression (9,6 % en 1998), et celle des employés (9,3 %), relativement stable (9,2 % en 1998). La nette progression des cadres De 1998 à 2001, dans le cadre d une progression de 5 % des effectifs industriels, la hausse est très forte pour les cadres et chefs d entreprises (13,2 %), moyenne pour les employés (+ 5,7 %) et pour les ouvriers (4,4 %) et faible pour les professions intermédiaires (+ 2,2 %). La répartition par sexe : les trois-quarts d hommes En 2001, les hommes restent très largement majoritaires dans l ensemble des postes dans l industrie : ils représentent près des ¾ des effectifs (73,8 % en 2001). De 1998 à 2001, il n y a pas de tendance au rééquilibrage, la hausse pour les hommes ayant été un peu plus forte que pour les femmes (+ 5,2 % contre + 4,3 %), de sorte que la part des femmes a légèrement régressé (de 26,4 % à 26,2 %). La répartition par âge En 2001, les tranches les plus nombreuses sont celles de 25 à 45 ans (entre 13 % et 15 % par tranche de 5 ans). La part des moins de 20 ans est faible (4,1 %) comme celle des plus de 55 ans (4,6 %). De 1998 à 2001, l effectif des moins de 18 ans a baissé (- 14,7 %) de même que celui des ans (- 1,6 %) et des plus de 65 ans (- 50,4 %). A l inverse, les hausses ont été les plus fortes pour les ans (+ 50 %), les ans (+ 21,3 %) et les ans (+ 13,2 %). I.3.2. Les salaires dans l industrie ( ) (Source DADS Fichier postes ) Au niveau de l ensemble Le salaire net moyen dans l ensemble de l industrie a augmenté entre 1998 et 2001 de 12,4 % en termes horaires, mais seulement de 6,3 % en termes annuels. La différence s explique par la réduction de la durée annuelle du travail. La masse de salaires nets versés qui tient compte de la croissance des effectifs a été de 9,5 % sur cette période. Au niveau des CSP Le rapport entre le salaire net moyen horaire des cadres et chefs d entreprise et celui des ouvriers est de 2,50 en 2001 (comme en 1998). De même, le rapport entre les salaires nets moyens annuels de ces catégories est de 2,48 en 2001 (2,49 en 1998).

9 La progression des salaires a été la plus forte pour les cadres supérieurs et chefs d entreprises (12,5 % en termes horaires, 6,6 % en termes annuels) ainsi que pour les ouvriers (12,9 % en termes horaires, 6,8 % en termes annuels). Elle a été plus faible pour les employés (+ 11,1 % en termes horaires, + 5,5 % en termes annuels) et surtout pour les professions intermédiaires (+9,3 % en termes horaires, +2,4 % en termes annuels). La progression de la masse des salaires nets versés (qui englobe la croissance des effectifs) de 1998 à 2001 a été la plus importante pour les cadres et chefs d entreprise (+16,9 %), modérée pour les ouvriers (+9,7 %) et pour les employés (+8,6 %) et la plus faible pour les professions intermédiaires (+3,3 %). I.4. ASPECTS STRUCTURELS DE L INDUSTRIE EN AQUITAINE I.4.1. Les établissements industriels : résistance dans la diversité Le nombre total des établissements industriels : une certaine résistance (INSEE Aquitaine Indicateurs industrie étab industrie, INSEE SIRENE) La diminution modérée des établissements industriels ( ) Le nombre d établissements industriels a régressé de 1993 à 2003 (de à au 1 er janvier, soit 2,3 %), mais moins fortement que dans la France entière (- 6,8 %) et que dans la France de province (- 4,3 %). La situation au Le nombre d établissements industriels atteint environ 16000, soit 10,6% du nombre total d établissements en Aquitaine. La proportion est proche de la celle de la France (10,5 %), mais inférieure à celles de la France de province (11,1%) et des régions équivalentes : Bretagne (10,9 %), Midi-Pyrénées (11,2 %), et Pays de la Loire (11,65 %). Cela représente 5,4 % des établissements industriels en France et 6,75 % de ceux de la province. La différenciation des établissements industriels Des évolutions contrastées entre les petits et les grands établissements industriels (SESSI.EAE, L industrie dans les régions ) De 1993 à 2001, les effectifs salariés ont augmenté dans les petits et moyens établissements (de à 81850, soit +32,6%) alors qu ils ont chuté dans les grands établissements industriels (de à 28784, soit 27,4%). De même, l investissement a augmenté fortement dans les premiers (de 272M à 635M, soit +133,6%) et faiblement dans les seconds (de 267 M à 289M, soit +8,2%). La répartition par taille des établissements industriels (EAE 2001, L industrie dans les régions en quelques chiffres 2003) Les établissements industriels relevant d entreprises de 20 salariés et plus se répartissent ainsi : 39,5% de 20 à 99 salariés (contre 40,7 %), 34,5% de 100 à 499 salariés (contre 30,4 % en Midi-Pyrénées), 26% de plus de 500 salariés (contre 28,8 % en Midi-Pyrénées).

10 I.4.2. Les créations d entreprises dans l industrie : un dynamisme modéré (INSEE SIRENE) - Le nombre de créations d entreprises dans l industrie en Aquitaine au La région représente 5,1 % des entreprises créés dans l industrie dans la France entière, ce qui est légèrement inférieur à la part pour l ensemble du champ ICS (secteurs marchands de l industrie, de la construction, du commerce et des services) (5,5 %). L infériorité se retrouve aussi pour les créations pures (4,6 % contre 4,9 %). - Le taux de création d entreprises dans l industrie en 2003 Les créations d entreprises dans l industrie en Aquitaine sont relativement modestes. Le taux de création dans l industrie atteint 7,7 %, ce qui est légèrement inférieur au taux de création dans l industrie pour la France entière (8,0 %) et nettement inférieur au taux de création dans la région pour l ensemble des secteurs de l industrie, de la construction, du commerce et des services (12,3 %). - La diminution du nombre de créations d entreprises dans l industrie Le nombre de créations d entreprises industrielles a nettement diminué en Aquitaine de 1992 à 2002 (de à 1 014, soit 25 %). C est une baisse plus importante que dans la France entière (- 20,8 %) et dans la France de province (- 18,5 %). I.4.3. Les investissements par salarié de l industrie : dans la moyenne (SESSI Régions- EAE Enquête annuelle d entreprises) Des ratios proches de ceux du niveau national Les ratios sont un peu inférieurs à la moyenne nationale pour les établissements industriels producteurs (hors énergie) appartenant à des entreprises de 20 salariés ou plus. En 2001, pour l industrie hors agroalimentaire, le ratio était de 8300 en Aquitaine (8900 en France et 8400 en province). Pour l industrie manufacturière, il était de 8400 en Aquitaine (8900 en France et 8500 en province). Une progression tendancielle des ratios comme au plan national De 1993 à 2002, le ratio est passé pour l industrie hors agroalimentaire de à 8300 en Aquitaine, de à en France, et de à en province. Il est passé pour l industrie manufacturière de à en Aquitaine, de à en France, et de à en province. I.4.4. Les investissements étrangers dans l industrie : relativement importants INSEE (LIFI2000), SESSI (EAE2000) La place significative des investissements étrangers en Aquitaine. En Aquitaine, le poids des établissements à participation étrangère (ceux dont plus de 50 % du capital est détenu par une société étrangère) dans l industrie manufacturière (hors IAA et énergie) parmi les établissements plus de 20 salariés est assez important. En 2000, leur part dans le nombre total d établissements est de 23,5%, ce qui est supérieur aux chiffres de la France métropolitaine (20,8%) et des régions comparables comme Midi-Pyrénées (16,3%), les Pays de la Loire (16%) et la Bretagne (13,7%).

11 Leur part dans l effectif employé est de 32,7% en Aquitaine, ce qui est supérieur aux chiffres de la France (31%), des Pays de la Loire (27,8%), de la Bretagne (22,1%) mais non de Midi-Pyrénées (34,8%). Leur part dans l investissement est de 50% en Aquitaine, ce qui est supérieur aux chiffres de la France (36,7%), des Pays de la Loire (40,1%) et de la Bretagne (27,9%) mais non de Midi Pyrénées (54,2%). L origine des investissements étrangers : d abord les États-Unis D après les effectifs industriels suivant l origine de la participation étrangère en 2000, les investissements étrangers dans l industrie régionale viennent principalement des Etats-Unis (36,4%), qui précèdent de très loin les Pays-Bas (14,6%) et l Allemagne (11,4%), puis la Belgique-Luxembourg (7,5%), le Royaume Uni (4,3%), le Japon (3,2%) et le Canada (2,5%). La place des Etats Unis dans l investissement étranger en Aquitaine est plus forte qu en France (36,4% contre 28%) de même que celle des Pays Bas (14,6% contre 12,9%). I.4.5. Le degré de dépendance de l industrie : un niveau moyen L autonomie d après le critère des effectifs des établissements (2001) (SESSI EAE 2001) Le degré d autonomie décisionnelle des établissements de la région est du même ordre qu au niveau national. Parmi les établissements industriels, hors énergie, d entreprises de 20 personnes et plus, l effectif des établissements ayant leur siège social dans la région en 2001 est de personnes sur un effectif total de personnes, soit un degré d autonomie de 72,1% (rapport de l effectif autonome à l effectif de la région). Cette proportion est très proche de la moyenne nationale (74,1%) et de celle des Pays de la Loire (72,8%) ; elle est inférieure à celle de la Bretagne (81,7%) mais supérieure à celle de Midi-Pyrénées (63,7%). La dépendance d après le critère du nombre d établissements (2001) (INSEE, TEA 2002) Le degré de dépendance des établissements régionaux de 10 salariés ou plus envers des sièges sociaux situés hors de la région atteint 29,6 % dans l industrie au (41,7% dans le secteur tertiaire). Le degré de dépendance envers l Ile de France est de 24,8 % dans l industrie (31,0 % dans le tertiaire). De 1996 à 2001, le taux de dépendance a baissé de 37,4 % à 29,6 % (soit 7,8 pts). Cela vaut aussi pour la dépendance envers l Ile de France (de 32,8 % à 24,8%, soit 8 pts). Cette évolution doit être considérée avec prudence car elle peut traduire l effet d un changement de nature juridique des établissements et des modes de gouvernance.

12 II. APPROCHE SECTORIELLE II.1. LA STRUCTURE PAR ACTIVITÉS DE L EMPLOI DANS L INDUSTRIE EN AQUITAINE II.1.1. La répartition de l emploi salarié de l industrie par activités La répartition de l emploi salarié industriel total par activités : les IAA en tête (INSEE Aquitaine indicateurs industrie salariés 2004) Au , les effectifs les plus importants en Aquitaine se trouvent dans les industries agroalimentaires (18,8 %) qui précèdent de loin la construction aéronautique, navale et ferroviaire (9,7 %), le bois, papier (9,7 %) et les équipements mécaniques (9 %). On trouve ensuite la métallurgie, transformation des métaux (7,7 %), la chimie, caoutchouc, plastique (7,3 %), l énergie (7,1 %), puis les équipements électriques et électroniques (5 %), les produits minéraux (4,3 %), l édition imprimerie, reproduction (4,3 %), les équipements du foyer (3,8 %), l habillement, cuir (3,4 %) et la pharmacie, parfumerie, entretien (3,2 %), l automobile (3,1 %), les composants électriques et électroniques (2,7 %) et le textile (0,7 %). Ce résultat est directement dépendant du classement des entreprises dans les codes NAF de l INSEE. La répartition de l emploi industriel en Aquitaine par activité par ordre décroissant Industries agro-alimentaires 16,6 % 18,8 % Construction aéronautique, navale et ferroviaire 10,5 % 9,7 % Bois papier 9,6 % 9,7 % Équipements mécaniques 7,4 % 9,0 % Métallurgie 7,0 % 7,7 % Chimie, caoutchouc 7,5 % 7,3 % Énergie 8,9 % 7,1 % Équipements électriques et électroniques 5,0 % 5,0 % Produits minéraux 4,5 % 4,3 % Edition, imprimerie 4,0 % 4,3 % Équipements du foyer 4,4 % 3,8 % Habillement, cuir 6,3 % 3,4 % Pharmacie, parfumerie 2,8 % 3,2 % Automobile 2,7 % 3,1 % Composants électriques et électroniques 1,7 % 2,7 % Textile 1,1 % 0,7 % Total industrie 100 % 100 %

13 La répartition des salariés des établissements industriels de plus de 20 salariés: la construction aéronautique et le bois papier en tête (EAE 2001, L industrie dans les régions ) D après la part de l effectif salarié régional des établissements industriels de plus de 20 salariés en 2001, la construction aéronautique navale et ferroviaire est le premier secteur en Aquitaine comme en Midi-Pyrénées, à la différence de la Bretagne et des Pays de la Loire où les industries de la viande sont les premières. En Aquitaine la construction aéronautique, navale et ferroviaire (11,8 %) vient en tête devant le bois et papier (11,6 %) et la chimie (9,5%). En Midi-Pyrénées, l aéronautique couvre une part plus importante (16,9 %) et précède les composants électriques et électroniques (9,9 %) et la métallurgie (9,8%). En Bretagne, l industrie des viandes vient très largement en tête (21,2%), précédant les industries agro alimentaires diverses (9,2%) et les équipements électriques (8,7%). Dans les pays de Loire, l industrie des viandes (11,5%) précède la chimie (9,6%) et la métallurgie (8,7%). II.1.2. L évolution de la répartition de l emploi salarié par activités (du au ) (INSEE Aquitaine, Indicateurs industrie salariés 2004) Il s est produit un redéploiement important des effectifs par activités depuis dix ans. - Parmi les activités en progression, les trois premières places sont occupées par les industries agroalimentaires (+ 12 %, + 2,2pts de hausse de l emploi salarié industriel régional), les industries mécaniques (+ 21,5 %, + 1,6 pts), les industries des composants électriques et électroniques (+ 57,7 %, + 1 pt). On trouve ensuite la métallurgie et transformation des métaux (+ 8,4 %, + 0,7pt), l automobile (+ 12,3 %, + 0,4 pt), la pharmacie, la parfumerie et l entretien (+ 12,1 %, + 0,4 pt), l édition, l imprimerie et la reproduction (+ 7,1 %, + 0,3 pt). - L emploi est stable dans la construction aéronautique, navale et ferroviaire (+ 0,3 %, + 0,1 pt) et les équipements électriques et électroniques (- 0,2 %, 0 pt). - Les activités en régression sont : les produits minéraux (- 3,8 %, - 0,2 pt), la chimie, caoutchouc, plastique (- 4,5 %, - 0,2 pt), le textile (- 31,6 %, - 0,4 pt), l équipements du foyer (- 13 %, - 0,6 pt), le bois, papier (- 8,3 %, - 0,8 pt), l énergie (- 20,6 %, - 1,8 pt), l habillement, cuir (- 45,8 %, - 2,9 pts). La chute rapide de l habillement cuir est particulièrement impressionnante car cette activité était historiquement importante en Aquitaine. - Par grandes catégories d activités, la progression des industries agro-alimentaires (+ 2,2 pts) et des industries des biens d équipement (+ 1,8 pt) se fait au détriment des industries de biens de consommation (- 2,7 pts) et de l énergie (- 1,8 pts), tandis que la part des biens intermédiaires varie peu (+ 0,1 pt) de même que celle de l automobile (+ 0,4 pt). Mais les principaux redéploiements se font au sein des industries de biens de consommation et des industries de biens intermédiaires.

14 Évolution des effectifs salariés par activités industrielles en Aquitaine ( ) Taux de variation de l emploi Variation de la part dans l emploi salarié régional - Les activités en progression Industrie agroalimentaires + 12,0 % + 2,2 pts Équipements mécaniques + 21,5 % + 1,6 pt Composants électriques et électroniques + 57,7 % + 1 pt Métallurgie et transformation des métaux + 8,5 % + 0,7 pt Automobile + 12,3 % + 0,4 pt Pharmacie parfumerie entretien + 12,1 % + 0,4 pt Éditions imprimerie reproduction + 7,1 % + 0,3 pt - Les activités en stagnation Construction aéronautique, navale et ferroviaire + 0,3 % + 0,1 pt Équipements électriques et électroniques - 0,2 % 0 - Les activités en régression Produits minéraux - 3,8 % - 0,2 pt Chimie, caoutchouc, plastique - 4,5 % - 0,2 pt Textile - 31,6 % - 0,4 pt Équipements du foyer - 13 % - 0,6 pt Bois, papier - 8,3 % - 0,8 pt Énergie - 20,6% - 1,8 pt Habillement, cuir - 45,8% - 2,9 pts D après INSEE Aquitaine Indicateurs industrie salariés 2004 II.1.3. Les coefficients de spécialisation Le coefficient de spécialisation de l Aquitaine dans une activité est le rapport entre la part de l activité dans l emploi industriel régional Na et sa part dans l emploi industriel national Nf : Cia = Eia / Ea Eif / Ef Les coefficients de spécialisation au L Aquitaine est très spécialisée dans deux activités : la construction aéronautique, navale et ferroviaire (2,69 en 2003) et l industrie du bois et du papier (2,20). Elle est spécialisée dans une moindre mesure dans les industries agroalimentaires (1,31), l énergie (1,18) et l habillement et cuir (1,17). A l inverse, la spécialisation de la région est particulièrement faible dans quelques domaines : l automobile (0,43), le textile (0,27), les composants électriques et électroniques (0,56) et la métallurgie (0,69). L évolution des coefficients de spécialisation par activités ( ) Les coefficients ont peu varié au cours de cette décennie. Les mouvements les plus notables (variations du coefficient de plus de 0,1) concernent seulement quatre activités. La spécialisation de l Aquitaine a cru nettement dans la construction aéronautique, navale et ferroviaire où elle était déjà forte (de 2,40 à 2,69, soit +0,29). Cela ne vient pas de celle de la part de cette activité en Aquitaine mais de la baisse de sa part au plan national. La stagnation de la part de l activité en Aquitaine coexiste avec une hausse du coefficient. La spécialisation de la région a progressé modérément dans deux activités où elle est faible : les équipements mécaniques (de 0,72 à 0,84, soit + 0,12) et les composants électriques et électroniques (de 0,42 à 0,56, soit + 0,14). Dans les deux

15 cas, l augmentation du coefficient va de pair avec une hausse de la part de ces activités dans l emploi régional. La spécialisation de la région a nettement baissé dans le domaine de l énergie où elle était relativement forte (de 1,48 à 1,18, soit 0,30). La chute du coefficient accompagne celle de la part de cette activité dans la région. Elle explique principalement par le changement de classification du centre Jean Feger (Elf-Total) qui est passé pour une grande partie de ses effectifs du secteur de l énergie à celui de la recherche. La spécialisation de l emploi industriel aquitain par activité par ordre décroissant Variation Construction aéronautique, navale, ferroviaire 2,40 2,69 + 0,29 Bois, papier 2,23 2,20-0,03 Industries agro-alimentaires 1,34 1,31-0,03 Énergie* 1,48 1,18-0,30 Habillement Cuir 1,23 1,17-0,06 Produits minéraux 0,98 1,02 + 0,04 Équipements électriques 0,89 0,88-0,01 Chimie Caoutchouc 0,90 0,85-0,05 Pharmacie 0,82 0,84 + 0,02 Édition imprimerie 0,78 0,84 + 0,06 Équipements mécaniques 0,72 0,84 + 0,12 Équipements du foyer 0,79 0,76-0,03 Métallurgie 0,65 0,69 + 0,04 Composants électriques et électroniques 0,42 0,56 + 0,14 Automobile 0,39 0,43 + 0,04 Textile 0,32 0,27-0,05 II.1.4. Les composantes de l évolution de l emploi industriel en Aquitaine (du au ) L évolution globale de l emploi industriel en Aquitaine (dea) peut être dissociée en 3 composantes : - un effet d entraînement (effet 1) : il dépend des variations de l emploi national (deif) appliquées aux coefficients de la part de la région dans l emploi national pour chacune des activités (Jiao). Il mesure ce que serait l évolution de l emploi régional liée aux changements nationaux en supposant des parts constantes de la région dans l emploi national pour chaque activité. - un effet d attraction (effet 2) : il dépend des variations de la part de la région dans l emploi national pour chacune des activités (djia) appliquées à la structure de l emploi national initial (Eifo). Il mesure ce que serait l évolution de l emploi régional du fait des changements de parts de la région en supposant un emploi national inchangé. - un effet d adaptation (effet 3) : cet effet résiduel reflète le degré de convergence entre l évolution de la spécialisation régionale et l évolution de la structure de l emploi national. C est le produit de la variation de la part de la région (djia) et de la variation de l emploi national (deif) pour chaque activité.

16 Au total, on a donc : dea = (Jiao. deif) + (djia.eifo) + (djia. deif) Les chiffres régionaux et nationaux de l emploi industriel pour la période montrent l existence d un effet d entraînement national négatif significatif compensé essentiellement par un effet d attraction régional positif qui est la cause de la résistance de l emploi industriel régional. - L effet d entraînement négatif ( ) Si la région avait seulement maintenu sa part d emploi national dans chaque activité, la baisse de l emploi national aurait entraîné en Aquitaine une baisse des effectifs de près de personnes. Les composantes essentielles sont l habillement cuir ( ), la construction aéronautique, navale et ferroviaire ( ) et l industrie du bois et papier ( ). - L effet d attraction positif ( ) Les variations de la part de la région dans l emploi national si celui-ci n avait pas varié auraient permis une hausse de l emploi en Aquitaine de plus de personnes. Les composantes principales de cette progression sont la construction aéronautique, navale et ferroviaire ( ), les industries des équipements mécaniques ( ), la métallurgie ( ) et les industries des composants électriques et électroniques ( ). - L effet d adaptation négatif (- 888) Cet effet résiduel résulte surtout de la construction aéronautique, navale et ferroviaire (- 556) du fait du gain de spécialisation dans une activité en repli au niveau national. II.2. STRUCTURES DU SALARIAT DANS L INDUSTRIE ( ) II.2.1. Les effectifs salariés dans l industrie ( ) (DADS Fichier postes ) Les effectifs globaux par secteur Le partage entre secteurs en 2001 Les industries agroalimentaires viennent en tête en Aquitaine (20,8 % de l effectif industriel), devant le bois papier (10,6 %), les équipements mécaniques (10,5 %), la construction aérienne, navales et ferroviaire (9,0 %), la métallurgie (8,2 %), la chimie (8,0 %). L évolution des effectifs par secteur Les plus forts taux de croissance concernent les composants électriques et électroniques (17,4%), les équipements mécaniques (11,6 %), l automobile (11,0 %), les équipements électriques et électroniques (9,7 %), la chimie (7,8 %) et le bois papier (7 %). Les reculs n affectent que trois domaines : l habillement cuir qui subit une hémorragie (- 16,2 %), le textile (- 4,7 %) et l énergie (- 0,9 %).

17 La répartition par CSP des salariés (2001): deux types de secteurs On peut opposer deux types d activités d après les critères assez symétriques de la proportion de cadres et de celle d ouvriers par rapport à la moyenne. La part des cadres et chefs d entreprises est supérieure à la moyenne et celle des ouvriers est inférieure à la moyenne dans l édition imprimerie reproduction (18,6 % de cadres, 44,3 % d ouvriers), la pharmacie (respectivement 12,9 % et 46,7 %), la construction aéronautique, navale et ferroviaire (18,6 % et 44,8 %), les équipements électriques et électroniques (26,6 % et 33,7 %), les composants électriques et électroniques (18,4 % et 45,5 %). La part des ouvriers est supérieure à la moyenne et celle des cadres et chefs d entreprise est inférieure à la moyenne dans les industries agroalimentaires (69,5 % d ouvriers et 6 % de cadres), l habillement cuir (respectivement 68,4 % et 6,3 %), l équipement du foyer (68,8 % et 7 %), l automobile (82,7 % et 3,8 %), les produits minéraux (70,3 % et 7,4 %), le textile (71,1 % et 7,3 %), le bois papier (73,7 % et 6,3 %), la métallurgie (69,9 % et 7,4 %). Deux activités se situent dans la moyenne: les équipements mécaniques et la chimie. Par ailleurs, la part des professions intermédiaires est très élevée dans l énergie (44,0 %), les équipements électriques et électroniques (32,2 %), la pharmacie (31,3 %), la construction aéronautique, navale, ferroviaire (29,5 %). La part des employés est la plus forte dans l édition, imprimerie, reproduction (16,7 %), l énergie (14,9 %) et les industries agroalimentaires (13,7 %). L évolution par CSP des salariés des secteurs ( ) L effectif des cadres et chefs d entreprises progresse dans toutes les activités sauf le textile. L effectif des professions intermédiaires a globalement stagné. Il a baissé dans la pharmacie, la construction aéronautique, navale et ferroviaire, les produits minéraux et l énergie. L effectif des employés a globalement progressé mais il a diminué dans la construction aéronautique, navale et ferroviaire, les équipements électriques et électroniques, le textile et la chimie. L effectif des ouvriers a globalement un peu progressé mais il a baissé dans l habillement cuir, l équipement du foyer, les équipements électriques et électroniques, le textile, la métallurgie, les composants électriques et électroniques. L évolution de cette donnée mérite d être suivie avec attention. II.2.2. Les salaires dans l industrie par activité et par CSP (DADS Fichier postes ) Les salaires moyens par activité (2001) : l aéronautique en tête Les salaires nets sont supérieurs à la moyenne de l ensemble de l industrie, dans la construction aéronautique, navale, ferroviaire (rapport de 1,36 entre le salaire annuel moyen de l activité et celui de l industrie), l énergie (1,31), la pharmacie (1,19), et dans une moindre mesure dans les équipements électriques électroniques (1,17), l édition imprimerie (1,10). Cela s explique par deux causes : la structure par CSP de l effectif des salariés dans l activité (part de cadres supérieure à la moyenne et part des ouvriers inférieure à la moyenne) et la supériorité des salaires dans l activité pour l ensemble des CSP. Les salaires sont inférieurs à la moyenne dans les industries agroalimentaires (0,84), l habillement cuir (0,81), l équipement du foyer (0,81) et le textile (0,80). Cela s explique par la structure des salariés par CSP (part d ouvriers plus forte que la

18 moyenne et part de cadres plus faible) et par le fait que les salaires y sont plus faibles pour l ensemble des CSP. Les écarts de salaires entre activités par CSP (2001) La supériorité des salaires se retrouve à la fois pour les ouvriers et pour les cadres dans des secteurs comme l énergie, la construction aéronautique, navale, ferroviaire, l automobile, la chimie la pharmacie. Le surplus de salaire est plus fort pour les ouvriers que pour les cadres dans la construction aéronautique navale et ferroviaire et dans l énergie alors qu il est plus fort pour les cadres que pour les ouvriers dans l automobile et la chimie. L infériorité des salaires concerne à la fois les ouvriers et les cadres dans des secteurs comme l équipement du foyer, le textile, les industries agroalimentaires, les produits minéraux. Les inégalités de salaires entre CSP par activité (2001) : fortes dans l habillement Les inégalités entre salaires moyens des CSP sont différentes suivant les activités. Le rapport entre le salaire moyen annuel des cadres et celui des ouvriers (2,48 en moyenne) est le plus élevé dans l habillement (3,56), le textile (2,96), le bois papier (2,68), la chimie (2,62), l automobile (2,61). Le rapport est au contraire particulièrement bas dans l édition imprimerie (1,92), la construction aéronautique navale et ferroviaire (2,12), l énergie (2,12). Cela reflète l influence des différences de capacité d organisation des salariés et de technicité des activités suivant les secteurs. L évolution des salaires Les divergences d évolution moyenne des salaires par activité La progression moyenne cumulée du salaire annuel a été forte dans l habillement (15,5 %) et les composants électriques et électroniques (14,0 %), moyenne dans la métallurgie (9,1 %), les équipements électriques et électroniques (8,3 %), le bois papier (8,2 %) et l édition imprimerie (8,1 %). La hausse a été très faible dans l énergie (3,5 %), la construction aéronautique, navale et ferroviaire (3,5 %) et l automobile (1,1%). Le salaire annuel moyen a baissé dans le seul secteur de la pharmacie (- 1,7 %). Les divergences d évolution des salaires des CSP par activité Les salaires des cadres ont le plus augmenté dans le textile (11,3 %), l habillement (9,6 %) et le bois papier (8,7 %). Les salaires des professions intermédiaires ont cru surtout dans les produits minéraux (10,9 %) et ils ont baissé dans l automobile, la pharmacie et les industries agroalimentaires. Les salaires des employés ont cru surtout dans la construction aéronautique navale (10,1 %). Les salaires des ouvriers ont augmenté surtout dans les équipements mécaniques (11,9 %), la construction aéronautique (10,6 %) et l édition imprimerie (9,5 %). Les salaires ont baissé dans la pharmacie pour toutes les catégories sauf pour les cadres.

19 II.3. ASPECTS STRUCTURELS DE L ORGANISATION DE L INDUSTRIE PAR ACTIVITÉ II.3.1. Les établissements par secteur dans l industrie en Aquitaine (INSEE, SIRENE) Le nombre d établissements ne fournit qu une indication très limitée sur l importance relative des activités industrielles car les établissements ont des tailles très différentes. La répartition des établissements par activité industrielle ( ) La répartition par secteur des établissements industriels : les IAA en tête Les industries agroalimentaires sont largement en tête avec plus du quart des établissements industriels d Aquitaine (27,7 %). Elles précédent les équipements du foyer (11,5 %) et les équipements mécaniques (11,4 %). On trouve ensuite l édition imprimerie reproduction, le bois, papier, la métallurgie, transformation des métaux, les produits minéraux, les équipements électriques et électroniques, l habillement, cuir, l énergie, la chimie, caoutchouc plastiques. Les autres activités ne représentent qu environ 1 % de l effectif régional. La part de la région dans le nombre d établissements : bois papier en tête L industrie du bois-papier (8,8 %) précède les équipements mécaniques (6,0 %), les industries agroalimentaires, les équipements du foyer, la construction aéronautique, navale, l automobile et les équipements mécaniques. Les principales activités industrielles d après le nombre d établissements en Aquitaine (2003) Part du secteur dans le nombre d établissements de la région Part de la région dans le nombre national d établissements du secteur Industries agroalimentaires 27,7 % Bois, papier 8,8 % Équipements du foyer 11,5 % Équipements mécaniques 6,0 % Équipements mécaniques 11,4 % Industries agroalimentaires 5,8 % Edition, imprimerie, reproduction 8 % Équipements du foyer 5,8 % Bois, papier 7,6 % Construction aéronautique, navale 5,7 % Métallurgie, transformation métaux 7,3 % Automobile 5,7 % Produits minéraux 5,9 % Équipements mécaniques 5,7 % Le redéploiement du nombre d établissements par activité industrielle ( ) Des évolutions sectorielles contrastées en Aquitaine Le nombre d établissements augmente dans l énergie (+ 256, soit + 63 %), les composants électriques et électroniques (+ 41, + 34 %), les équipements du foyer (+ 118, + 6,9 %), l édition imprimerie (+ 85, + 7 %), les équipements mécaniques (+ 74, + 4 %) et les produits minéraux (+ 30, + 3 %). Le nombre d établissements diminue dans les industries agro-alimentaires (- 325, - 7 %), l habillement, cuir (- 294, - 31 %), la métallurgie et transformation des métaux (- 248, - 17 %), la chimie (- 57, -13 %), les équipements électriques et électronique (- 35, - 4 %), le bois, papier (- 31, - 2 %).

20 Les spécificités de l évolution régionale par rapport au niveau national Le nombre d établissements évolue souvent en Aquitaine comme au niveau national. Toutefois, dans quelques activités, il augmente dans la région et diminue en France : les équipements du foyer (+ 6,9 % contre 6,0 %), les équipements mécaniques (+ 4,2 % contre 0,2 %), les produits minéraux (+ 3,3 % contre 3,0 %), le textile (+ 1,5 % contre 19,1 %). Pour la chimie, le nombre baisse plus en Aquitaine qu en France (- 12,7% contre 4,5 %). La répartition des établissements selon la taille par activité industrielle ( ) (INSEE, TEA 2002, Répertoire SIRENE) On peut distinguer les secteurs d après la part des établissements de moins de 50 salariés dans le nombre total d établissements. Les activités les plus dispersées (proportion supérieure à 95%) comprennent notamment les équipements mécaniques et l agroalimentaire. Les activités les plus concentrées (proportion inférieure à 90%) sont la construction aéronautique et la chimie. Part des établissements de moins de 50 salariés par activité industrielle en Aquitaine Les activités dispersées (%>95%) Les activités concentrées (%<90%) Équipements mécaniques 98,2 % Agroalimentaire 97,9 % Construction aéronautique, navale et 87,9 % Équipements électriques et Electroniques 97,1 % ferroviaire Métallurgie 96,9 % Bois et Papier 95,2 % Chimie, caoutchouc et plastique 86,6 % Habillement et cuir 94,9 % II.3.2. Les créations d entreprises par secteur dans l industrie en Aquitaine (INSEE-SIRENE) Le nombre de créations d entreprises ne fournit aussi qu une indication limitée du dynamisme des activités industrielles compte tenu notamment des différences de taille des entreprises. La répartition des créations par activité industrielle en 2002 Les créations d entreprises sont les plus nombreuses dans l agroalimentaire (31,2 %) qui vient loin devant les industries des équipements du foyer (17,0 %), l édition, imprimerie, les équipements mécaniques, le bois, papier, l habillement, cuir et la métallurgie. Les principales activités industrielles d après le nombre de créations d entreprises en 2002 Part du secteur dans les créations d entreprises de la région Industrie agroalimentaire 31,2 % Équipements du foyer 17,0 % Edition, imprimerie, reproduction 10,5 % Équipements mécaniques 9,7 % Bois, papier 5,7 % Habillement, cuir Métallurgie 5,5 % 5,5 %

21 L évolution des créations par activité industrielle de 1992 à 2002 L évolution en Aquitaine : une diminution diversifiée Le nombre de créations d entreprises a baissé dans la plupart des activités, en particulier dans l agroalimentaire (- 92 entreprises, - 22 %), l édition (- 46 entreprises, - 30 %), les équipements mécaniques (- 44, - 31 %), le bois papier (- 33, - 36 %), la métallurgie (- 41, - 42,3 %). En revanche le nombre de créations a augmenté dans l automobile et le textile pour des chiffres très bas. Les spécificités de l évolution régionale par rapport au niveau national Le nombre de créations a évolué en Aquitaine dans le même sens qu en France sauf pour la construction aéronautique, navale, ferroviaire, et l énergie (baisse en Aquitaine, hausse en France), l automobile et le textile (hausse en Aquitaine, baisse en France). II.3.3. Les investissements par salarié dans les activités industrielles (SESSI Régions EAE Enquête annuelle d entreprise) Les ratios d investissement par salarié en 2001 En Aquitaine, le ratio est particulièrement élevé dans deux secteurs: l automobile ( ) et la chimie, caoutchouc et plastique ( ). Le ratio est aussi relativement élevé dans les industries des composants électriques et électroniques ( ), l édition, imprimerie et reproduction ( ), le bois et papier ( ) et la pharmacie, parfumerie et entretien ( ). La hiérarchie des secteurs est proche de celle du niveau national. Le ratio est généralement un peu plus faible en Aquitaine qu en France, notamment dans l automobile ( contre ), le textile (2 900 contre ) et les équipements du foyer (1 700 contre ). Mais on relève des exceptions : la chimie, caoutchouc, plastique ( contre ) et l édition, imprimerie et reproduction ( contre ). L investissement par salarié en Aquitaine et en France par activité industrielle (2001) (en milliers d euros) Aquitaine France Automobile 16,4 19,5 Chimie, caoutchouc et plastique 14,2 11,6 Composants électriques et électroniques 11,4 12,2 Edition, imprimerie et reproduction 10,7 5,2 Bois et papier 10,5 9,5 Pharmacie, parfumerie et entretien 10,5 11,6 Produits minéraux 9,2 9,7 Agroalimentaire 8,6 9,3 Construction aérienne, navale et ferroviaire 7,3 8,8 Métallurgie 6,2 7,5 Équipements électriques et électroniques 5,6 6,3 Équipements mécaniques 2,9 4,3 Textile 2,9 4,6 Habillement, cuir 1,7 2,5 Équipements du foyer 1,7 4,7

22 L évolution des ratios d investissement par salarié ( ) L investissement par salarié a augmenté dans la plupart des activités en Aquitaine. Les plus fortes hausses ont concerné l édition, imprimerie et reproduction (de 2300 à 10700, multiplication par quatre), la chimie, caoutchouc et matière plastique (de 7800 à ), et l industrie du bois et papier (de à ). Le ratio n a diminué que dans deux industries : l habillement cuir et les équipements du foyer. La tendance générale à l augmentation du ratio se retrouve au niveau national dans la plupart des activités industrielles. II.3.4. Le degré d autonomie régionale suivant les activités industrielles ( ) (INSEE, TEA 2002, SIRENE) Les activités industrielles peuvent être différenciées au regard de l autonomie de décision régionale à partir de deux critères. La part des salariés dans des établissements liés à un siège social en Aquitaine D après le critère de la part des salariés dont l établissement employeur dépend d un siège social situé en Aquitaine, on peut détacher deux groupes de secteurs. Les activités à forte autonomie régionale (supérieur ou égal à 80 %) Le taux d autonomie est supérieur à la moyenne de l ensemble de l industrie (hors énergie) (77 %) dans plusieurs secteurs : l habillement cuir textile (93 %), le bois, papier (85 %), les industries agroalimentaires (84 %), la métallurgie (83 %) et les équipements mécaniques (environ 78 %), Les activités à faible autonomie régionale (inférieur ou égal à 60 %) Le taux d autonomie est assez faible dans trois activités : la chimie, caoutchouc, matière plastique, les équipements électriques et électroniques (près de 60 %, les grands établissements étant rattachés à des sièges sociaux parisiens) et surtout la construction aéronautique, navale et ferroviaire (moins de 50 %). La part des établissements régionaux ayant leur siège social hors d Aquitaine Les activités à forte autonomie régionale (coefficient < à la moyenne) Le taux de dépendance est inférieur à la moyenne de l industrie (29,6 %) dans plusieurs secteurs : l habillement cuir textile (4,4 %), l édition imprimerie reproduction (4,9 %), les équipements du foyer (6,4 %), l automobile (3,1 %), les équipements mécaniques (19,1 %), l industrie du bois et papier (15,9 %), la métallurgie (19 %), les composants électriques et électroniques (27,8 %), Les activités à faible autonomie régionale (coefficient > à la moyenne) Le taux de dépendance est supérieur à la moyenne de l industrie dans plusieurs secteurs : l énergie (84,6 %), la construction aéronautique navale et ferroviaire (51,5 %), les équipements électriques et électroniques (53,6 %), la chimie, caoutchouc, matière plastique (37,8 %), la pharmacie (35,8 %), les produits minéraux (35,6 %).

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