REFUS SCOLAIRE ANXIEUX. PSYCHOMOTRICITE 2éme Annee PSYCHIATRIE andy paul - interne 05/03/2015

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1 REFUS SCOLAIRE ANXIEUX PSYCHOMOTRICITE 2éme Annee PSYCHIATRIE andy paul - interne 05/03/2015

2 HISTORIQUE 1913 : Jung, «Refus névrotique» d aller à l école : Broadwin, variante de l école buissonnière <-> anxiété de séparation : Johnson, propose le terme de «phobie scolaire» absence de comportement antisocial. Années 60 : apparition du terme «refus scolaire».

3 DEFINITION Réticence d intensité variable de l enfant ou de l adolescent à aller à l école pouvant aller jusqu au refus scolaire.

4 DESCRIPTION CLINIQUE Critères de Berg (1969) : Refus d aller à l école. Parents au courant. L enfant reste à la maison. Bouleversement émotionnel : anxiété, crises de colères, tristesse, symptômes physiques inexpliqués. Absence de comportement antisocial en dehors de la résistance de l enfant. Ne peut être expliqué par une déficience parentale.

5 DESCRIPTION CLINIQUE Entité clinique non définie dans le DSM. Pendant au moins 15 jours. Apparition de symptômes somatiques au moment de se rendre à l école ou durant les cours : Troubles neuro-végétatifs, douleurs abdominales, céphalées, nausées, vomissements. Parfois véritable attaque de panique. Chez les moins de 6 ans : crises de colère, pleurs. Refus scolaire total ou partiel (seulement certains cours, certains moments de la journée ou de la semaine).

6 DESCRIPTION CLINIQUE Rationalisme morbide du refus. Persistance de la motivation pour le travail scolaire. Lutte anxieuse, désir de pouvoir retourner à l école. Insomnies d endormissement. Comportements d opposition au sein de la famille.

7 DESCRIPTION CLINIQUE Anxiété persistante et clairement excessive. Complication de certains troubles anxieux. Rechercher un ou plusieurs troubles anxieux associés : Anxiété de séparation (survenue précoce). Phobie sociale. Phobie spécifique (transports). TOC. Anxiété généralisée. Agoraphobie. Rechercher un syndrome dépressif.

8 DESCRIPTION CLINIQUE Rechercher un facteur déclenchant : Absence prolongée (maladie, hospitalisation). Changement de classe ou d établissement (déménagement, passage du primaire au secondaire). Retour de vacances. Conflit au sein de l école.

9 DESCRIPTION CLINIQUE Ne pas confondre avec : Réactions anxieuses liées à la rentrée : résolution spontanée en quelques semaines. Caprices chez les plus jeunes : test des limites parentales. Trouble des conduites («école buissonnière») : absentéisme, pas de sentiment de culpabilité.

10 DESCRIPTION CLINIQUE Evolution/complications : Très peu de guérison spontanée. Echec des apprentissages, perte de chance pour la vie future. Réduction des activités, isolement social. Episode dépressif majeur. Iatrogénie liée à la multiplication des examens complémentaires : recherche d une étiologie organique aux symptômes physiques.

11 EPIDEMIOLOGIE Prévalence : 3-5%. Trois pics d incidence liés aux changements d établissement : Entrée en CP : 5-6 ans. Entrée au secondaire : ans. Entrée au lycée : après 15 ans. Selon le sexe : Sexe ratio = 1 globalement. Filles > garçons dans l enfance. Garçons > filles dans l adolescence.

12 DEPISTAGE Indispensable. Par les enseignants, par le médecin scolaire. Insuffisant actuellement, absentéisme scolaire signalé trop tardivement. Recherche systématique de refus scolaire anxieux en cas de trouble anxieux : dépistage du refus partiel.

13 PRISE EN CHARGE Précoce, contemporaine à la rescolarisation. En réseau : Patient, famille et entourage, médecin traitant/ pédiatre, établissement scolaire. Reprise «officielle», projet cohérent, personnes ressources, absence de décisions isolées. Objectifs : Reprise précoce et progressive de la scolarité, stratégies de retour au cas par cas (pas de CNED). Recherche et prise en charge de troubles anxieux associés, d un état dépressif majeur associé.

14 PRISE EN CHARGE Utiliser les dispositifs d aménagement de l Education Nationale : Projet d Accueil Individualisé. Contrat d intégration. Adaptation de l emploi du temps : temps partiel puis temps plein. Service d Assistance Pédagogique à Domicile : mêmes professeurs.

15 PRISE EN CHARGE Prise en charge familiale : Guidance parentale : parent = «coach» de l enfant, politique de l encouragement. Soutien. Thérapie familiale (interactions pathologiques).

16 PRISE EN CHARGE Thérapie cognitivo-comportementale : Désensibilisation systématique. Exposition graduelle. Restructuration cognitive. Autocontrôle.

17 PRISE EN CHARGE Prise en charge du/des troubles anxieux associés : Psychothérapie. Psychanalyse (relation mère-enfant). ISRS. Prise en charge d un éventuel épisode dépressif majeur. Psychothérapie, ISRS.

18 PRISE EN CHARGE Hospitalisation : Echec de la prise en charge ambulatoire. Résistance au traitement. Episode dépressif majeur. Famille non ressource, entretenant le refus.

19 CONCLUSION Le refus scolaire anxieux n est pas une entité clinique définie. Principalement les enfants de 11 à 13 ans. Conséquences graves : dépistage et traitement précoces. Coopération indispensable entre patient, famille, école et médecin traitant. Psychothérapie de soutien, TCC, PEC familiale et éducation thérapeutique des enseignants. Parfois chimiothérapie et/ou hospitalisation.

20 Merci de votre attention.

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