Annexe I Plan d action Convention de subvention 12INI214

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Annexe I Plan d action Convention de subvention 12INI214"

Transcription

1 Annexe I Plan d action Convention de subvention 12INI214 «Surveillance de l endémie palustre et évaluation de l efficacité des médicaments pour une mise à jour de la stratégie de lutte contre le paludisme en République Démocratique du Congo» Référence : 12INI214. Porteur du projet : CECFOR / CEFA-Centre Hospitalier Monkole 4804, Avenue Ngafani. C/ Mont Ngafula - BP 817 Kinshasa XI - République Démocratique du Congo Membres du consortium Partenaires de mise en œuvre : Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) Avenue de la démocratie - BP 1197 Kinshasa / Gombe - République Démocratique du Congo UMR-MD3 - Infections Parasitaires (Transmission, Physiopathologie et Thérapeutique) Aix-Marseille Université - 27 Bd Jean Moulin Marseille Cedex 5 - France Lieu(x) de réalisation du projet : République Démocratique du Congo Province de Kinshasa et du Bas Congo. Date de démarrage du projet : 1e novembre Durée du projet : 24 mois. Montant total du projet : EUR. Montant du financement maximum de l Initiative 5% : EUR. Référence de l appel à projets : 5PC , Recherche Opérationnelle

2 Liste des sigles et abréviations CECFOR Centre Congolais de Culture, de Formation et de Développement ISSI Institut Supérieur en Sciences Infirmières CH Monkole Centre Hospitalier Monkole CTA Centre de traitement ambulatoire DHA Dihydroartémisinine INRB Institut National de Recherche Biomédicale LNRP Laboratoire National de Référence du Paludisme PNLP Programme National de Lutte contre le Paludisme SP Sulfadoxine-Pyriméthamine AS Artésunate AQ Amodiaquine ACTS Artemisinin-based combination therapies, médicaments à base de dérivés d'artémisinine ELISA Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay, dosage immunoenzymatique sur support solide K-LMP Laboratoire de microbiologie projetable TDR Test de diagnostic rapide UMR-MD3 Infections Parasitaire Transmission, Physiopathologie et Thérapeutique (Aix- Marseille Université) 2

3 PARTIE I PRESENTATION DE L ORGANISME SOUMISSIONNAIRE I. L organisme soumissionnaire principal Nom de l organisme : CECFOR / CEFA-Centre Hospitalier Monkole Adresse complète : 4804, Avenue Ngafani. C/ mont Ngafula. BP 817. Kinshasa XI. RD Congo Téléphone et adresse mail de l organisme : Statut juridique de l organisme : ASBL de droit congolais Date de fondation de l organisme : 1991 Nom et fonction des principaux dirigeants : Mr Louis IMWA, Président Directeur Général Dr Adolphe NDARABU, Directeur Administratif Pr Léon, TSHILOLO Médecin Directeur et Directeur de Recherche Dr Alphonse MOSOLO, Médecin Directeur Adjoint Dr Marie Dolores MAZUECOS, Coordinatrice des Services Nom de la personne contact sur le projet : Léon TSHILOLO Téléphone et adresse mail de la personne contact : leon.tshilolo2012@gmail.com Organigramme de l organisme : Nombre de personnels permanents en 2011 : 276 Nombre de personnels permanents prévus en 2013 : 350 3

4 Historique et principaux secteurs d intervention de l organisme : Le Centre Congolais de Culture, de Formation et de Développement (CECFOR) a été constituée officiellement en 1986 avec le statut d association sans but lucratif et a obtenu sa personnalité civile par l ordonnance n du 5 novembre L ASBL CECFOR a développé, depuis 1990, le Centre Hospitalier Monkole ( Par la suite, l'institut Supérieur en Sciences Infirmières (ISSI) a été créé en 1997 et forme des infirmières capables de dispenser des soins de qualité et d offrir un accueil personnalisé aux malades et à leurs familles. Enfin, le Centre de Formation et d Appui Sanitaire «CEFA» ( inauguré officiellement en 2001, est un cadre professionnel et technique pour les acteurs du monde médical où se tiennent des conférences, des séminaires, des tables rondes et des enseignements post-universitaires en vue de la formation continue. Le Centre Hospitalier Monkole (CH Monkole) est l Hôpital de référence de la zone de santé de Mont- Ngafula ( habitants) et intégré dans la politique édictée par le Ministère de la Santé. Il s engage à fournir des soins de qualité à une population en générale très démunie. Depuis mars 2011, le CH Monkole a conclu un contrat avec le Ministère de la Santé Publique qui porte sur l application de la convention de partenariat et l'intégration à la politique nationale de santé des formations sanitaires de l'asbl CECFOR. En 2012, dans le cadre de la promotion de la politique de Partenariat Public-Privé (PPP), le CH Monkole a bénéficié d un appui financier de l AFD pour son extension CHME, le renforcement des capacités dans la gestion et la construction d un centre de chirurgie pédiatrique dans un hôpital public. Depuis 2005, le CH Monkole a créé un CTA (Centre de traitement ambulatoire) grâce au financement du PNUD/Fonds mondial (FM) qui lui a permis d assurer le suivi régulier de près de 1200 sujets atteints de VIH, dont environ 800 sous ARV. Un travail réalisé dans un quartier défavorisé de Kinshasa, a permis de montrer l impact réel de l utilisation de la moustiquaire imprégnée sur la santé des enfants ; ceci a servi au PNLP pour faire du plaidoyer en faveur de l introduction systématique des moustiquaires imprégnées d'insecticides (MII) en RDC pour les populations à risque. Le CH Monkole est reconnu comme un centre de référence pour la drépanocytose, pour la qualité du suivi des malades et du dépistage néonatal. Depuis 2008, le CEFA assure un programme de formation continue en techniques de laboratoire destiné aux techniciens de laboratoires, étudiants, infirmières, médecins et biologistes. Le partenariat avec l INRB est habituel et de longue date en tant que poste sentinelle de surveillance de certaines pathologies, mais également dans le domaine de la formation en techniques de laboratoire par le truchement du CEFA. Par ailleurs, grâce au financement de la coopération belge, le CH Monkole va jouir, dans son extension CHME, d un nouveau laboratoire de plus de 300 m 2, laboratoire de compétence et de recherche médicale qui va servir aussi de lieu de stage et d apprentissage pour des professionnels de la santé. Le CH Monkole collabore avec l UMR-MD3 (Aix-Marseille Université) depuis plus de 5 ans. Dans ce cadre, des projets ont été développés (infection palustre et poumon, efficacité thérapeutique de molécules antipaludiques) et des médecins, scientifiques et étudiants congolais ont bénéficié de formation soit dans l unité soit à l Hôpital d'instruction des Armées Laveran. 4

5 II. Les autres membres du consortium Dans le cas d un consortium, remplir les données suivantes : 1. Institut National de Recherche Biomédicale Nom de l organisme : Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) Adresse complète : Avenue de la démocratie BP 1197 Kinshasa/Gombe RD Congo Téléphone et adresse mail de l organisme : jjmuyembe@yahoo.fr Statut juridique de l organisme : Institution publique Date de fondation de l organisme : 1984 Nom et fonction des principaux dirigeants : Prof Jean-Jacques MUYEMBE TAMFUM, Directeur Nom de la personne contact sur le projet : Stomy KARHEMERE BI SHAMAMBA Téléphone et adresse mail de la personne contact : stomy_karhem@yahoo.fr Organigramme de l organisme : Nombre de personnels permanents en 2011 : 150 Nombre de personnels permanents prévus en 2012 : 153 Historique et principaux secteurs d intervention de l organisme : L INRB, inauguré en 1984, fonctionne sur base de l arrêté ministériel n 1250/CAB/MIN/S/CJ/11/2003 du 03/05/2003. Ses missions sont : Mettre en place un système de surveillance épidémiologique des maladies infectieuses en RD Congo ; Exécuter des recherches biomédicales dans le domaine de la prévention, du diagnostic de routine et du traitement de ces maladies ; Etre centre national de référence pour les maladies infectieuses en appui aux programmes de lutte contre les maladies ; Former ou recycler les chercheurs et techniciens de laboratoires. L INRB est géré par un conseil d administration composé d un représentant du Ministre de la Santé, du Médecin Directeur (Président du conseil), du Médecin Directeur adjoint, du chef du département scientifique, du chef du département technico-administratif et d un représentant du syndicat de l INRB. Le département scientifique comporte plusieurs services et unités dans lequel on retrouve le service d entomologie et de parasitologie. Ce dernier contient l unité de paludisme qui est Laboratoire National de Référence du Paludisme (LNRP). Ces deux services travaillent en étroite collaboration avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). Dans le cadre de la subvention Fonds Mondial (Rounds 3 et 8), l INRB a organisé en collaboration avec l Ecole de Santé Publique de Kinshasa plusieurs formations de techniciens de laboratoire des Zones de Santé bénéficiant de cet appui. L INRB organise en collaboration avec l Institut de Médecine 5

6 Tropicale Prince Léopold d Anvers en Belgique un contrôle de qualité des laboratoires des hôpitaux publics. Il est membre d un réseau d évaluation externe de la qualité de «National Institute of Communicable Diseases (NICD)/WHO» depuis L INRB est un partenaire important du PNLP dans plusieurs recherches opérationnelles telles que le contrôle de l efficacité des antipaludiques, des insecticides et la surveillance entomologique. A ce titre, l INRB a piloté des études sur l efficacité thérapeutique des antipaludiques (artésunate + amodiaquine et artémether + luméfantrine) à Kisangani et Bolenge en (rapports des évaluations disponibles au PNLP). Cette année, l INRB va piloter les mêmes évaluations dans 6 sites sentinelles de surveillance du paludisme du PNLP (Kingasani, Kisangani, Rutshuru, Kapolowe, Mikalayi et Boende). 2. UMR - MD3 Nom de l organisme : UMR-MD3 - Infections Parasitaires (Transmission, Physiopathologie et Thérapeutique) Adresse complète : Aix-Marseille Université - 27 Bd Jean Moulin, Marseille Cedex 5 - France Téléphone et adresse mail de l organisme : Statut juridique de l organisme : EPSCP Date de fondation de l organisme : 1980 Nom et fonction des principaux dirigeants : Berland Y. - Président Nom de la personne contact sur le projet : Parzy D. Téléphone et adresse mail de la personne contact : d.parzy@free.fr / daniel.parzy@univ-amu.fr Organigramme de l organisme : Comité directeur N. Azas, E. Ollivier, F. Fumoux, D. Parzy, A. Iliadis, R. Piarroux, S. Manguin, F. Veas, E. Peytel Direction Directeur : D. Parzy Directeurs Adjoints : R. Piarroux, F. Veas Axes de recherche Conseil de laboratoire Ensemble des chercheurs seniors et des représentants des étudiants et personnels IATOS Thérapeutique N. Azas / E. Ollivier Physiopathologie F. Veas / D. Parzy Transmission R. Piarroux / S. Manguin B. Baghdikian D. Barbolosi S. Bun M. Casanova A. Dumetre R. Elias C. Faivre M. Laget V. Mahiou-Leddet H. Bun C. Chapus J. Ciccolini R. Fanciolino F. Fumoux A. Iliadis A. Nau E. Peytel J. Desplans P. Gazin S. Ranque C. Mary A. Iliadis* V. Sinou* D. Parzy* SSA EC Pharma IRD EC MED * Répartition équitemporelle C. Mercier N. Taudon* V. Sinou* Nombre de personnels permanents en 2011 : 45 Nombre de personnels permanents prévus en 2012 : 47 6

7 Historique et principaux secteurs d intervention de l organisme : Créée en 2008, l UMR-MD3 est une unité mixte de recherche soutenue par le Ministère de la recherche et le Ministère de la défense, spécialisée en maladies infectieuses. Son objectif principal est l établissement d un socle de connaissances nécessaires à la mise en œuvre de programmes de contrôle de pathologies mycologiques et parasitaires, prioritairement le paludisme et la leishmaniose. Pour ce faire, l UMR-MD3 associe des équipes issues de différentes disciplines scientifiques et médicales allant de l épidémiologie à la pharmacologie, et utilisant des approches conceptuelles et méthodologiques complémentaires telles que la pharmacognosie, l immunologie, l entomologie, l épidémiologie moléculaire et la modélisation mathématique. Elle possède un réseau de collaborations établi de longue date avec des équipes des pays du sud (RD Congo, Burkina Faso, Asie du Sud - Est, bassin méditerranéen) avec lesquelles elle a acquis une expertise solide des questions de terrain à la base de ses problématiques. Elle collabore depuis 5 ans avec le CH Monkole (Infection palustre et poumon, efficacité et pharmacocinétique d une nouvelle formulation artésunate amodiaquine 1 ). Activités/Champ d application : Du fait de sa double compétence, scientifique et médicale, l UMR-MD3 développe des activités de recherche et d expertise. Elle participe au Centre national de référence du paludisme pour la France métropolitaine, et à ce titre apporte une aide diagnostique aux praticiens par la caractérisation des profils phénotypiques et génotypiques des isolats et le dosage (plasma/sang/urine) des antipaludiques chez les patients. Elle gère également des projets de recherche amont sur la biologie des pathogènes et les interactions hôte-pathogène. Dans ce cadre, elle a développé des puces à ADN pour l étude du transcriptome des plasmodies et s est spécialisée dans l utilisation des outils de la biologie systémique (méthodes «omiques», immunoessais, spectrométrie de masse...) permettant l identification et la validation de biomarqueurs pour des applications diagnostiques et pronostiques 2. Elle conduit également des projets de recherche exploratoire en terrain d endémie et de ce fait possède une grande expertise dans la collecte et l'analyse d échantillons de terrain. En particulier, dans le cadre d une collaboration entre les Services de santé français et vietnamien débutée en 2005, elle réalise des missions de surveillance annuelles de l endémie palustre basées sur le recueil d informations sur le niveau de sensibilité des populations parasitaires et le comportement des 1 Sinou V, et al Pharmacokinetics and pharmacodynamics of a new ACT formulation: Artesunate/Amodiaquine (TRIMALACTÒ) following oral administration in African malaria patients. 3 & 4: Torrentino-Madamet M, et al Proteomic analysis revealed alterations of the Plasmodium falciparum metabolism following salicylhydroxamic acid exposure. Res.Rep.Trop.Med., 2: 109. Wurtz N, Desplans J, Parzy D. Phenotypic and transcriptomic analyses of Plasmodium falciparum protein kinase A catalytic subunit inhibition. Parasitol Res Sep 25. Torrentino-Madamet M, Desplans J, Travaillé C, James Y, Parzy D. Microaerophilic Respiratory Metabolism of Plasmodium falciparum Mitochondrion as a Drug Target. Curr Mol Med Sep 13. Wurtz N, Pastorino B, Almeras L, Briolant S, Villard C, Parzy D. Expression and biochemical characterization of the Plasmodium falciparum protein kinase A catalytic subunit. Parasitol Res Jun;104(6): Sinou V, Taudon N, Mosnier J, Aglioni C, Bressolle FM, Parzy D. Pharmacokinetics of artesunate in the domestic pig. J Antimicrob Chemother Sep; 62(3):

8 vecteurs responsables de la transmission palustre (collecte, tri morphologique, identification moléculaire des espèces d Anopheles). Réalisées dans des régions difficiles d accès et peu équipées en infrastructures hospitalières, ces missions ont nécessité le développement d un laboratoire de microbiologie projetable permettant d amener des outils diagnostiques et biologiques (culture plasmodiale, tests in vitro, méthode ELISA, PCR temps réel) nécessaires à notre mission surveillance 3 La conception de ce laboratoire projetable permet la mise en œuvre de différentes techniques biologiques auprès des patients, sans négliger la qualité et en obtenant une reproductibilité quelque soit les conditions environnementales. Cette étude in vitro ici proposée est complémentaire d autres projets pilotés par l INRB portant sur l efficacité in vivo des traitements antipaludiques sous l égide du PNLP. Ce projet propose donc un multipartenariat entre des acteurs publics et privés congolais (Etat congolais représenté par l INRB et le PNLP-Monkole) et entre des institutions Nord-Sud. 3 Sinou V, et al Polymorphism of Plasmodium falciparum Na+/H+ exchanger is indicative of a low in vitro quinine susceptibility in isolates from Viet Nam. Malar. J., 10: 164. Bertaux L, et al New PfATP6 mutations found in Plasmodium falciparum isolates from Vietnam. Antimicrob.Agents Chemother. 53:

9 PARTIE II - PRESENTATION DU PROJET I. Description du projet 1. Présentation du contexte et justification du projet 1.1. Situation du paludisme dans le pays En dépit d avancées majeures dans la lutte contre le paludisme dues à l amélioration des connaissances et à des investissements importants mis en place par des organismes institutionnels (Banque Mondiale) ou des Organisations Non Gouvernementales (ONG), le paludisme représente encore un problème majeur de santé publique. L incidence de la maladie sur le plan mondial se situe entre 300 et 500 millions de cas cliniques chaque année avec un nombre de décès estimé à pour l année 2010 (World malaria report 2011, WHO) 4. Environ 90% de ces cas surviennent en Afrique Sub-saharienne. Deux pays, le Nigéria et la République Démocratique du Congo (RDC), en supportent 50% des accès et des décès. En termes de croissance économique, le déficit annuel de croissance imputable au paludisme est estimé à plus de 1,3% dans les pays endémiques en Afrique. La RDC fait partie de ces Etats africains. Immense pays de 2,3 millions de km 2, soit l équivalent des 2/3 de l Union européenne, avec une population de près de 66 millions d habitants, la RDC est située au centre du continent africain et partage ses frontières avec neuf pays : au nord, la République Centrafricaine et le Soudan; à l'ouest, le Congo; au sud, la Zambie et l'angola et à l'est, l'ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie. Le paludisme serait responsable de 0,05% de mortalité et 11,5% de morbidité dans la population générale. Mais ces chiffres sont sujets à caution en raison, entre autre, du système de recueil de données et des moyens techniques de diagnostic qui ne sont pas toujours performants. La maladie sévit de manière endémique sur presque tout le territoire congolais. Ainsi, 97% de la population vit dans des zones à paludisme stable avec un faciès épidémiologique équatorial (transmission anophélienne intense et permanente) et tropical (transmission anophélienne à recrudescence saisonnière longue correspondant à une saison des pluies de 5 à 8 mois). Ce sont des zones d hyperendémie (50 à 75% des personnes infectées) et d holoendémie palustre (plus de 75% des personnes infectées). Il s agit des provinces du Bas-Congo, Bandundu, Equateur, Kinshasa, Maniema, Kasaï occidental, Kasaï oriental et une partie du Katanga. Les 3% de la population restant vivent dans les régions montagneuses de l Est du pays (les deux Kivu et l est du Katanga) où le paludisme est instable avec une probabilité de survenue d épidémies. Les enfants et les femmes enceintes sont les principales cibles du paludisme. L évaluation pré-intervention du Fonds mondial menée en 2007 dans 71 zones de santé du pays par l Ecole de Santé Publique de l Université de Kinshasa (Plan stratégique FRP PNLP ) a montré que le paludisme était responsable de : 39,3% de motif de consultations externes chez les enfants de moins de 5 ans et 39% pour tous les âges confondus ; 4 WHO. World malaria report. 9

10 39,1% des décès survenus chez les enfants de moins de 5 ans en hospitalisations et 27,2% pour tous les âges confondus ; 36,6% des hospitalisations chez les enfants de moins de 5 ans ; 6% de létalité hospitalière du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans Stratégie de lutte contre le paludisme De façon globale, la stratégie de lutte contre le paludisme repose sur la protection des femmes enceintes par la chimioprophylaxie, l utilisation des moyens de lutte antivectorielle, le diagnostic précoce et le traitement rapide et efficace de l accès palustre. En effet, l utilisation d antipaludiques efficaces est un facteur essentiel dans le contrôle de la mortalité et de la morbidité associées au paludisme, les parasites ayant la capacité à développer des résistances aux traitements avec pour conséquence un effet délétère sur la santé humaine. En 2005, en réponse au développement de la résistance à la Chloroquine et à la Sulfadoxine- Pyriméthamine (SP), la RDC a décidé d utiliser la combinaison Artésunate + Amodiaquine (AQ+AS) comme médicament de première ligne dans le traitement du paludisme simple. La quinine demeure la molécule recommandée en cas d échecs thérapeutiques et la SP est réservée au traitement préventif et intermittent chez la femme enceinte Etat des études sur l efficacité des traitements en RDC Il existe peu d études sur l efficacité des traitements antipaludiques en RDC. Cependant, les données in vivo dont nous disposons montrent que les mêmes combinaisons thérapeutiques n'ont pas la même efficacité selon le site d'étude considéré. Ainsi, Swarthout et coll 5. (2006) reportent un taux d échec thérapeutique de 19,7% pour l association Artésunate + SP (AS+SP) dans la province du Sud- Kivu alors qu un taux d échec thérapeutique de 76% est observé dans le district de Rutshuru près de la frontière Rwandaise (Alker et al., 2008) 6. De même, en 2005, le PNLP estimait à 1,4%, 6,8% et 6,9% le taux d échec thérapeutique de P. falciparum vis-à-vis de l association AS + AQ à Mbandaka (province de l Equateur), Kimpese (province du Bas Congo) et à Kingasani (Kinshasa), respectivement (Figure 1). Une étude plus récente réalisée à Boende dans la province Equatoriale (nord-ouest de la RDC) et à Kabalo dans la province du Katanga (sud-est de la RDC) sur l efficacité des associations AS + SP et AS + AQ et de la monothérapie SP a montré des taux d'échec thérapeutique respectifs de 24,6%, 15,1% et 35,6% à Boende contre 0%, 0% et 19,6% à Kabalo (Bonnet et al., 2009) 7. Cette même étude a montré que le taux d échec thérapeutique à l AQ à Boende était de 18,3% (Bonnet et al., 2009). 5 Swarthout TB, Broek IV van den, Kayembe G, Pota H, Roper C. Artesunate + amodiaquine and artesunate + sulphadoxinepyrimethamine for treatment of uncomplicated malaria in Democratic Republic of Congo: a clinical trial with determination of sulphadoxine and pyrimethamine - resistant haplotypes. Tropical Medicine and International Health 2006, 11: Alker AP, Kazadi WM, Kutelemeni AK, Bloland PB, Tshefu AK, Meshnick SR. dhfr and dhps genotype and sulfadoxinepyrimethamine treatment failure in children with falciparum malaria in the Democratic Republic of Congo. Tropical Medicine and International Health 2008, 13: Bonnet M., van den Broek I, van Herp M, Palma Urrutia PP, van Overmeir C, Kyomuhendo J, Nsibu Ndosimao C, Ashley E, Guthmann JP. Varying efficacy of artesunate+amodiaquine and artesunate+sulphadoxine-pyrimethamine for the treatment 10

11 Figure 1 Echecs Thérapeutiques l Artésunate-amodiaquine (ASAQ) et l Artémether-Luméfantrine (Coartem), enfants de moins de 5 ans avec Paludisme à P. falc, Février à octobre 2005, RDC Kisangani 3,7%; 9,2% Bolenge: 1,4%; 1,6% Rutshuru 5,5%;2,7% Kimpese: 6,8%; 6,7% Kingasani: 6,9%; 0% %: échecs ASAQ (1,4 6,9%); %: échecs Coartem (0 9,2%) Ces résultats suggèrent que des populations parasitaires présentant différents niveaux de résistance aux antipaludiques circulent en RDC. Ils mettent également en évidence la difficulté à implémenter un traitement uniforme dans un grand pays caractérisé par des faciès épidémiologiques différents. Enfin, l efficacité des ACTs (Artemisinin-based combination therapies) incluant un partenaire pour lequel il existe déjà une résistance avérée telle que la SP ou l AQ doit être régulièrement évaluée. Le recueil d informations sur le niveau de sensibilité des Plasmodies aux antipaludiques constitue d ailleurs un objectif clef de la phase II du Programme renforcé pour la lutte contre le paludisme en Afrique (Banque mondiale) dont un des piliers est le renforcement de la capacité sous régionale de la surveillance, du diagnostic différentiel et l uniformisation de la définition des cas de paludisme avec la création de réseaux d équipes nationales de Suivi et d Evaluation, avec le support de réseaux multinationaux pour surveiller l efficacité des médicaments et des insecticides. Dans le cadre de ce programme la RDC avec le Nigéria est une des priorités de la Banque mondiale. En effet, il existe peu de données sur le niveau de résistance des populations parasitaires qui circulent en Afrique Centrale aux antipaludiques Faisabilité et origine du projet La faisabilité du projet est supportée par une étude préliminaire d évaluation de la chimiosensibilité réalisée en 2012 dans la ville/province de Kinshasa dont une première phase s'est déroulée en juin juillet (6 semaines) et une seconde en octobre et novembre (4 semaines). Les structures impliquées of uncomplicated falciparum malaria in the Democratic Republic of Congo: a report of two in-vivo studies. Malaria Journal 2009, 8:

12 dans cette étude étaient : l UMR-MD3 (Marseille), l INRB (PNLP) et le CH Monkole (RD Congo). Cette mission a été conduite pour l UMR-MD3 par le Pr D. Parzy et le Dr V. Sinou qui ont assuré sur le terrain une présence de 35 jours chacun sur les deux phases. L'équipe UMR-MD3 était accompagné d'un laboratoire de microbiologie projetable (appelé K-LMP) constitué de 4 malles compartimentées intégrant l'ensemble des éléments nécessaires pour établir un diagnostic (microscope), traiter les prélèvements (centrifugeuse) et réaliser des tests in vitro de chimiosensibilité (poste de sécurité microbiologique, enceinte d'incubation tri-gaz et chaine ELISA). Le K-LMP a été déployé sur trois sites : l INRB et le CH Monkole (commune de Kinshasa) et le dispensaire de Moluka (commune de Selembao qui fait référence à la zone de santé de Monkole). Au final, le nombre d échantillons traités a été de 398 pour un nombre de tests in vitro réalisés de 155. La révélation de l ensemble des tests in vitro par ELISA ainsi que l étude moléculaire des gènes de résistance ont été réalisées au sein de l UMR-MD3, et nous avons retenu 102 isolats pour l'interprétation des tests d'évaluation de la résistance. L'analyse des résultats montre que dans la zone étudiée : 77% des isolats sont résistants à la chloroquine ; 48,4% des isolats présentent une sensibilité diminuée à la méfloquine ; 17,3% des isolats présentent une sensibilité diminuée à la doxycycline ; 22,1% des isolats présentent une sensibilité diminuée à la quinine ; 42,6% des isolats présentent une sensibilité diminuée au monodéséthylamodiaquine; Aucun isolat ne présente de sensibilité diminuée à la dihydroartémisinine, à la luméfantrine et à la pipéraquine. En outre, cette étude a permis d évaluer les contraintes du présent projet (recueil correct des données du patient sur la fiche d interrogatoire, acheminement des prélèvements à partir des différentes structures de santé impliquées, gestion des prélèvements à leur arrivée au laboratoire, gestion des gaz permettant d assurer des conditions de culture) et d estimer le temps nécessaire au dédouanement du K-LMP (1 semaine). La formation de médecins et techniciens de l INRB et du CH Monkole à la culture in vitro du parasite a pu être initiée. 2. Objectif général Mise à jour de la stratégie de lutte contre le paludisme sur 4 sites en RDC à travers le renforcement de la surveillance de l endémie palustre et de l efficacité des médicaments. 3. Objectifs spécifiques OS1. Renforcer la capacité technique des structures centrales (CH Monkole/INRB) et des centres de santé Acquisition du K-LMP ; Formation de l'equipe Labo Mobile (et de l'équipe réserve), Information des responsables des centres de santé et de leur personnel, Formation technique (frottis sanguin et test de diagnostic rapide, culture in-vitro). 12

13 OS2. Réaliser les études du niveau de sensibilité des parasites aux antipaludiques Effectuer les tests in-vitro de chimiosensibilité sur les isolats cliniques collectés auprès des patients impaludés au niveau des différents sites ; Effectuer les études de certains marqueurs génotypiques de résistance aux antipaludiques. OS3. Etablir la cartographie de la résistance de P. falciparum aux antipaludiques des sites choisis Synthèse des résultats produits lors de l OS2, qualification des résultats. Rapport sur l'activité des antipaludiques et recommandations dans les provinces du Bas- Congo et de Kinshasa. II. Bénéficiaires 1. Bénéficiaires directs Le PNLP par l'information de son personnel aux tests in-vitro la contribution de la surveillance de l'endémie palustre et du contrôle de l'efficacité des médicaments ; L INRB par la formation de son personnel aux tests in-vitro (5 personnes) ; Les 4 Centres de santé qui vont voir leurs performances accrues (diagnostics corrects et meilleure prise en charge du paludisme) et avoir un renforcement des connaissances. Cela concerne les médecins, infirmiers et techniciens de labo impliqués directement dans le projet (50 personnes) ; CH Monkole : formation du personnel aux tests in vitro, acquisition d un outil de surveillance de la résistance des plasmodies aux antipaludiques (K-LMP) (5 personnes) ; Le Ministère de la Santé va pouvoir bénéficier de données de terrain fiables et qualifiées sur l état de la résistance des plasmodies aux antipaludiques et ainsi ajuster sa politique de santé. 2. Bénéficiaires indirects Les autorités sanitaires qui disposeront des outils de décision actualisés dans la lutte contre le paludisme. Les malades, grâce à une amélioration du diagnostic, une prise en charge plus rapide et mieux adaptée, et la population en général grâce à une amélioration de la santé publique. L UMR-MD3 à qui le projet permettra une valorisation des études amont menées au sein de l unité et en zones d endémie. III. Méthodologie et résultats attendus 1. Hypothèses de travail Il existe des isolats parasitaires avec des sensibilités aux antipaludiques différentes selon le faciès épidémiologique de la région considérée ; Les tests in vitro sont complémentaires aux tests in vivo pour obtenir une information dans les délais qui permettent un meilleur suivi de la chimiosensibilité ; 13

14 Les chiffres concernant le nombre d accès palustres qui surviennent en RDC ne reflètent pas une réalité de terrain. 2. Programme de recherche et méthodologies utilisées A. Sites d étude Les 4 sites d étude choisis sont des sites sentinelles du PNLP et de l'inrb, issus de deux provinces : Province de Kinshasa : Kimbondo et Eliba. Province du Bas Congo : Kisantu (environ 150 km de Kinshasa) et Kimpese (environ 250 km de Kinshasa). Les sites ont été choisis en fonction de leur facilité d'accès par voie routière depuis Kinshasa, qui sera la «plaque tournante» du système logistique mis en place. Par ailleurs, ces sites ont déjà des collaborations avec le CEFA/Monkole ou l'inrb dans le cadre d'autres projets ce qui facilitera l'appropriation du projet. Ces sites reçoivent essentiellement des populations de niveau social bas en majorité des enfants et des femmes enceintes qui constituent le public cible dans la lutte contre le paludisme. Enfin, la province du Bas Congo constitue un terrain essentiellement rural qui offre un biotype différent de Kinshasa, milieu urbain. B. Laboratoire de microbiologie projetable (K-LMP) La reproductibilité des tests sera assurée par le déploiement d un laboratoire mobile autonome (K- LMP), facilement transportable d un site à un autre par voie terrestre et aérienne. Le matériel conçu, réuni dans ces malles et la mise en place de procédures standardisées permettent des techniques reproductibles quelque soit le lieu, assurant ainsi une production de données qui pourront être comparées entre les différents sites. Ces résultats compléteront utilement les données des tests in vivo réalisés par le PNLP. Composé de quatre caisses (environ 350 kg, 2 m 3 ) (Figure 2), il comportera l ensemble du matériel et des réactifs nécessaires à la culture in vitro du parasite et à la révélation de la croissance parasitaire : microscope, centrifugeuse, poste de sécurité microbiologique (PSM), enceinte d incubation trigaz équipée de bouteilles de N2 et de CO2, une chaîne ELISA [laveur (Hydroflex Plateform Tecan, Autriche) et lecteur de plaque ELISA (Sunrise absorbance reader Tecan, Autriche)]. L autonomie énergétique est assurée par un groupe électrogène d une autonomie > 12 heures. Enfin, une glacière-compresseur d une capacité suffisante pour assurer une chaîne du froid des plaques de chimiosensibilité et des réactifs de culture/elisa à -20 C pendant le transport et sur site complétera le dispositif. Le laboratoire de microbiologie projetable (K-LMP) sera déployé sur les différents sites choisis au niveau de l institution qui fait référence pour le PNLP et l'inrb et transporté d un site à l autre par voie routière (pick-up). 14

15 C. Patients et isolats cliniques Les isolats cliniques seront obtenus à partir de prélèvements sanguins (2x4 ml, Vacutainer) réalisés chez tout patient avec des symptômes évocateur d'accès palustre (fièvre) et se présentant dans un centre de santé au sein du site sentinelle. Le premier tube sert au diagnostic dans les centres de santé et aux éventuels examens complémentaires. Le deuxième tube est prélevé pour éviter sa contamination avant la mise en culture. Un prélèvement sanguin permettra dans un premier temps de faire le diagnostic de paludisme qui sera réalisé à partir d un test de diagnostic rapide (TDR) et/ou d'une goutte épaisse. Les objectifs de l étude seront expliqués à chaque patient afin qu il puisse donner son consentement en toute connaissance de cause et une fiche d interrogatoire sera renseignée (données sociodémographiques, cliniques, biologiques, prise de médicaments...). Les patients positifs seront traités par les ACTs selon les recommandations du PNLP. La quinine sera utilisée en traitement de deuxième intention. Dans un second temps, à partir du 2ème tube, prélevé lors du même acte, sera réalisé le test in vitro de chimiosensibilité et l étude génomique. Pour garantir la viabilité des parasites, les prélèvements cliniques seront transportés jusqu au laboratoire mobile (le K-LMP) à +4 C et dans un délai inférieur à 24 heures. A leur arrivée, un frottis couche mince sera réalisé pour confirmer la présence de parasite, l espèce plasmodiale, et déterminer la parasitémie (en pourcentage d'hématie parasitée sur frottis mince). Un test de biologie moléculaire complétera le diagnostic à la recherche de la présence de différentes espèces plasmodiales. Les prélèvements de sang réalisés pour les tests in vitro de chimiosensibilité seront intégrés dans la chaîne diagnostic par la réalisation d'examens complémentaires (exemple: Numération formule sanguine) qui permettront notamment en cas de diagnostic de paludisme négatif d'orienter l'acte thérapeutique. Ils offrent ainsi des bénéfices pour le patient tant pour le diagnostic direct que pour l adaptation thérapeutique en cas de résistance. D. Tests in vitro de chimiosensibilité Le test in-vitro sera réalisé uniquement pour l espèce P. falciparum et pour des parasitémies 0,01%. La mise en culture en plaque 96 puits sera réalisée comme décrit précédemment (Sinou et al., 2011). Après une incubation de 72 heures à 37 C en atmosphère trigaz contenant 10% O2, 5% CO2 et 85% N2, les plaques seront congelées à -20 C. La croissance des parasites sera quantifiée à l aide d un test ELISA basé sur la détection de la protéine parasitaire HRP2 développé et validé par l UMR- MD3. Nous estimons à 1200 le nombre de tests in vitro qui seront réalisés à l issue des 24 mois du projet. Les molécules antipaludiques testées seront parmi les suivantes : La chloroquine, considérée comme antipaludique de référence ; La quinine, du fait de son utilisation en RD Congo dans le traitement des accès sévères ; La dihydroartémisinine (DHA), la méfloquine, l amodiaquine, la luméfantrine et la pipéraquine, du fait de leur utilisation en tant que molécule majeure (DHA) ou associée dans 15

16 les combinaisons thérapeutiques (ACT) actuellement recommandées par l OMS. L association sulfadoxine - pyriméthamine sera également étudiée en raison de son utilisation chez les femmes enceintes ainsi que la doxycycline dont l utilisation est recommandée en chimioprophylaxie dans de nombreux pays. E. Etude génomique du parasite L étude génotypique sera réalisée pour tout prélèvement sanguin à partir d un aliquot congelé à 20 C. Elle concerna les gènes suivants : pfcytb : pour la résistance à l atovaquone ; pfmdr1 : potentiellement impliqué dans la résistance à la méfloquine, l halofantrine, la quinine et la luméfantrine ; pftcr : pour la résistance à la chloroquine ; pfdhps - pfdhfr : pour la résistance à la sulfadoxine-pyrimethamine ; nhe-1 : pour la résistance à la quinine. L analyse moléculaire sera réalisée par l UMR-MD3 selon les méthodes classiques (Sinou et al., 2011) et couramment utilisées dans le cadre de ses activités pour le CNR Paludisme. Cette étude n'est pas prise en charge financièrement par le présent projet. 3. Considérations éthiques et réglementaires Ce projet est en conformité avec «la Déclaration d Helsinki» adoptée par l Assemble Médicale Mondiale (juin 1964, dernière mise jour 2004) et a reçu l accord du Comité d Ethique local du CEFA/CH Monkole : approbation donnée depuis 2008 et renouvelée pour ce projet en cours. Il en est de même au niveau des structures des autres partenaires impliqués. Les sujets pressentis seront informés, dans la langue qu ils maîtrisent le mieux, du protocole d'étude qui consiste en un interrogatoire et un prélèvement sanguin. Leur consentement éclairé leur sera demandé. Ils seront ensuite invités à signer un document de «Consentement éclairé» pour accord. La signature de ce document est considérée comme une obligation pour leur participation à cette étude. Les sujets pourront interrompre leur participation selon leur volonté et ces conditions seront édictées dans le document de consentement. Les prélèvements de sang réalisés pour les tests in vitro de chimiosensibilité offrent des bénéfices pour le patient tant pour le diagnostic direct que pour l adaptation thérapeutique en cas de résistance. En effet, en cas de paludisme négatif, la réalisation d'examens complémentaires (ex. formulation sanguine) permettra d'orienter le diagnostic et de proposer un traitement adapté. En cas d'échec thérapeutique constaté après 72 heures de traitement de première intention, l'analyse des plaques de chimiosensibilité obtenues dans le même délai permettra de proposer un traitement de deuxième ligne adéquat. 16

17 La quantité de sang prélevée est de moins de 10 ml en une seule fois et ne comporte aucun risque supplémentaire par rapport aux prélèvements réalisés en routine. Le traitement anti-paludique sera donné gratuitement aux patients qui prennent part à l'étude. 4. Activités L'organisation du projet sur 2 ans est synthétisée dans l'organigramme 1 ci-dessous. 17

18 Le K-LMP sera mis en place successivement dans les 2 sites choisis pour les provinces de Kinshasa (Kimbondo & Eliba) et du Bas Congo (Kimpese & Kisantu) (4 sites au total). Au niveau de chaque site, le recueil d'échantillons s'effectuera à partir du centre d'accueil où sera stationné le K-LMP et de 5 centres partenaires. Les 2 sites par Province seront visités chaque année (évaluation de l'évolution de la résistance d'une année sur l'autre). Une période effective de 6 semaines de travaux est prévue sur chaque site, avec des intervalles de 5-6 semaines pour le reconditionnement, le transfert et la mise en place du laboratoire sur le site suivant. Le transfert du K-LMP entre chaque site sera assuré par voie routière. Pour satisfaire aux contraintes du projet, 3 personnes (1 médecin et 2 techniciens) seront recrutées à temps plein pendant les 2 années (équipe appelée Equipe Labo Mobile / 1 équipe de réserve sera constituée). Lors de ses missions sur le terrain, elle sera accompagnée par un acteur de l'umr-md3 dont la durée de présence sur site sera variable (14-21 jours) en fonction de la province et de l'avancement dans le temps du projet. Objectif spécifique 1. Renforcer la capacité technique des structures centrales (CH Monkole/INRB) et des centres de santé A0- Acquisition du K-LMP L'acquisition du K-LMP (cf 2B; Fig. 2) sera réalisée auprès de la société K-PLAN qui est un des concepteurs et développeurs du laboratoire aux côtés de l UMR-MD3. Outre la conception modulaire du laboratoire en malle, la société K-Plan a conçu «à façon» un PSM transportable, miniaturisé avec un auto-diagnostic et l incubateur trigaz, qui permet de reproduire des conditions de culture identiques quelque soit le lieu et les conditions environnementales. La société K-Plan fournira une trousse contenant des pièces de remplacement et mettra également en place une hotline permettant de joindre les techniciens/ingénieurs en cas de panne. En dernier recours, le déplacement d un technicien K-Plan sur place sera envisagé. L'équipement du K-LMP sera complété par l'achat de petit matériel de laboratoire comprenant des pipettes permettant la prise de différents volumes, compteurs de cellules, contrôleurs de température, portoirs pour tubes... Des bouteilles d'azote et de CO2 nécessaire à la culture in vitro de P. falciparum seront achetées auprès d'un fournisseur local (Chanimétal, Kinshasa, RD Congo). A1 - Phase de lancement Une phase de lancement (14 jours) est prévue en début de projet sur Kinshasa et au Bas Congo. Les objectifs sont: Réunion de l'équipe de pilotage (CEFA/Monkole - L. Tshilolo, INRB - S. Karhemere, PNLP - J. Losimba, UMR-MD3 - D. Parzy) et recrutement du personnel (Equipe Labo Mobile : 1 Médecin biologiste, 2 techniciens, Equipe Labo Mobile de réserve et personnel d'appoint) ; Réunions d'échanges et de formation des différentes parties impliquées dans le projet (autorités de santé de la RD Congo, PNLP, CH Monkole, CEFA, INRB, acteurs UMR-MD3, acteurs sur le terrain...) ; Mise en place de la logistique ; 18

19 Visite des sites d'étude ; Formation initiale des différents acteurs. En ce qui concerne la province du Bas Congo (5 jours), la phase de lancement sera organisée par le Médecin Biologiste et un technicien de l'equipe Labo Mobile qui seront rejoints dans un deuxième temps par les deux acteurs de l'umr-md3. Objectif spécifique 2 : Réaliser les études du niveau de sensibilité des parasites aux antipaludiques A2- A4- A6-A8. - Organiser et récolter les échantillons dans la province de Kinshasa 1. Phase de préparation Les milieux de culture, les plaques de chimiosensibilité ainsi que les réactifs et les consommables ELISA seront préparés par 1 technicien de l UMR-MD3, Marseille, et envoyées sur le CH Monkole, Kinshasa, avant la mission sur site. Avant envoi vers la RDC et au retour de chaque mission, un contrôle qualité sera réalisé par l'umr- MD3. Ceci permettra, en particulier, de vérifier une non-dégradation des molécules antipaludiques déposées sur les plaques de chimiosensibilité et de valider les résultats de CI 50 obtenues. Sur Kinshasa, cette phase sera gérée par l'equipe Labo Mobile et consistera à : Informer les différents acteurs (Médecin Chef de zone/responsables des structures de santé...) du lancement de la mission (date, logisitique...) ; Préparer les documents (fiche de prélèvements & interrogatoires/consentement éclairé) ; Charger le K-LMP (consommables, carburant, gaz...) ; Réceptionner les consommables et réactifs en provenance de Marseille et les intégrer au K- LMP. 2. Equipe L'équipe terrain sera composée de l'equipe Labo Mobile et de 2 acteurs de l'umr-md3. Lors de la première mission (tâche A2 - année 1, Kimbondo) chaque acteur de l'umr-md3 assura une présence successive sur site de 21 jours (soit 42 jours en continu). Lors des missions suivantes (tâche A4 - année 1, Eliba; Tâche A6- année 2, Kimbondo & tâche A8- année 2, Eliba), 1 acteur de l'umr-md3 sera présent sur site pendant 15 jours. Cette équipe sera complétée d'un chauffeur qui aura pour mission le rapatriement des échantillons depuis les 5 centres partenaires vers le centre accueil où sera déployé le K-LMP. 3. Etude de chimiosensibilité sur site Les tests in vitro de chimiosensibilité seront réalisés comme décrit au 2D. Les prélèvements seront réalisés sur tout patient se présentant dans un centre impliqué dans l'étude avec une fièvre. La procédure de traitement des échantillons sera la suivante : i) Diagnostic (TDR et goutte épaisse) : si négatif: examens complémentaires pour aide au diagnostic (NFS, Examen d'urine...) si positif: Accès simple = traitement antipaludique ; Accès sévère = hospitalisation 19

20 ii) Conservation et transport du prélèvement sanguin à +4 C jusqu'au Centre d'accueil ; iii) Annotation du prélèvement selon un code prédéfini et vérification des renseignements corrects des différentes fiches associées au patient ; iv) Identification espèce parasitaire et détermination de la parasitémie sur frottis sanguin ; v) Récupération d'échantillons érythrocytaires et plasmatiques. Congélation et conservation à - 20 C ; vi) Incubation in vitro de l'isolat en présence des molécules antipaludiques (72 heures, 37 C, 10%O2, 5% CO2, 85% N2). Congélation (-20 C) des plaques de chimiosensibilité ; vii) Révélation de la croissance parasitaire par la méthode ELISA ; viii) Report des résultats sur la fiche de résultat associée à chaque isolat. En complément, un diagnostic moléculaire sera réalisé sur tous les échantillons sanguins qui permettront de détecter les co-infections (P. falciparum/p. ovale ou P. falciparum/p. malariae) et de confirmer le diagnostic. Les résultats seront transmis systématiquement aux responsables des centres concernés. 4. Retour de mission A l issue de la session d étude, le K-LMP, les échantillons conservés à -20 C et les plaques de chimiosensibilité seront rapatriés sur le CH Monkole. En raison du temps nécessaire pour la réalisation de l'elisa (environ 4 heures pour 8 plaques soit 2 isolats) et du nombre d'échantillons que nous comptons mettre en culture in vitro (environ 150), l'étape (vii) décrite ci-dessus ne pourra être complètement réalisée lors des 42 jours de mission terrain. Le traitement des plaques de chimiosensibilité par ELISA sera réalisé au CH Monkole. L'Equipe Labo Mobile assurera la vérification des données patients afin de permettre un traitement des données épidémiologiques par l'informaticien/statisticien. Elle enverra également les échantillons érythrocytaires et plasmatiques et les plaques de chimiosensibilité sur Marseille pour des études complémentaires (études génotypiques, dosages de molécules antipaludiques dans le plasma) (financements annexes). Le transport sera assuré par une société spécialisée dans le transport sécurisé des échantillons biologiques tel que la société Areatime. Nous avons déjà fait appel à cette société lors des missions préparatoires réalisées en 2012 (cf. 1.4.). Une réunion sera organisée entre tous les acteurs et un bilan sera réalisé pour étudier les dysfonctionnements éventuels et y remédier. A l'issue, un rapport sera transmis aux coordinateurs du projet. Une synthèse des résultats (importance de l endémie palustre, test in vitro) sera également transmise au responsable du PNLP. A3- A5- A7- A9- Organiser et récolter les échantillons dans la province du Bas Congo 1. Phase de préparation Les milieux de culture, les plaques de chimiosensibilité ainsi que les réactifs et les consommables ELISA seront préparés par 1 technicien de l UMR-MD3, Marseille, et envoyées sur le CH Monkole, Kinshasa, avant la mission sur site. 20

21 Avant envoi vers la RDC et au retour de chaque mission, un contrôle qualité sera réalisé par l'umr- MD3. Ceci permettra, en particulier de vérifier une non-dégradation des molécules antipaludiques déposées sur les plaques de chimiosensibilité et de valider les résultats de CI 50 obtenues. En RDC, cette phase sera gérée par l'equipe Labo Mobile sur Kinshasa et au Bas Congo. Sur Kinshasa : i) Préparation des documents (fiche de prélèvements & interrogatoires/consentement éclairé), ii) Chargement du K-LMP (consommables, carburant, gaz...), iii) Réception des consommables et réactifs en provenance de Marseille et intégration au K-LMP. Au Bas Congo : i) Informations aux différents acteurs (Médecin Chef de zone/responsables des structures de santé...) du lancement de la mission (date, logisitique...), Pour ce faire, nous avons programmé une pré-visite (4 jours) des sites (1 centre accueil + 5 centres partenaires) assurée par le médecin et 1 technicien (Equipe Labo Mobile) et un chauffeur. 2. Equipe L'équipe terrain sera composée de l'equipe Labo Mobile et de 2 acteurs de l'umr-md3. Lors de la première mission (tâche A3 - année 1, Kimpese), chaque acteur de l'umr-md3 assura une présence successive sur site de 21 jours (soit 42 jours en continu). Lors des missions suivantes (tâche A5 - année 1, Kisantu; Tâche A7- année 2, Kimpese & tâche A9- année 2, Kisantu), 1 acteur de l'umr-md3 sera présent sur site pendant 21 jours. Le transport du K-LMP et de l'équipe sur site sera réalisé par véhicule (2 véhicules/2chauffeurs). Le rapatriement des échantillons depuis les 5 centres partenaires vers le centre accueil sera assuré par 1 des membres de l'equipe Labo Mobile. 3. Etude de chimiosensibilité sur site Les tests in vitro de chimiosensibilité seront réalisés comme décrit au 2D. Les prélèvements seront réalisés sur tout patient se présentant dans un centre impliqué dans l'étude avec une fièvre. La procédure de traitement des échantillons sera la suivante : i) Diagnostic (TDR et goutte épaisse) : si négatif: examens complémentaires pour aide au diagnostic si positif: Accès simple = traitement antipaludique ; Accès sévère = hospitalisation ii) Conservation et transport du prélèvement sanguin à +4 C jusqu'au centre d'accueil ; iii) Annotation du prélèvement selon un code prédéfini et vérification du renseignement correct des différentes fiches associées au patient ; iv) Identification espèce parasitaire et détermination de la parasitémie par frottis sanguin ; v) Récupération d'échantillons érythrocytaires et plasmatiques. Congélation et conservation à - 20 C ; vi) Incubation in vitro de l'isolat en présence des molécules antipaludiques (72 heures, 37 C, 10% O2, 5% CO2, 85% N2). Congélation (-20 C) des plaques de chimiosensibilité ; vii) Révélation de la croissance parasitaire par la méthode ELISA ; viii) Report des résultats sur la fiche de résultat associée à chaque isolat. 21

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

République Démocratique du Congo

République Démocratique du Congo TERMES DE REFERENCE Pour une étude finale du projet Intégration des messages sur la santé dans les émissions radiophoniques et télévisées avec C-Change, FHI360 Search for Common Ground (Centre Lokole),

Plus en détail

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * République du Sénégal Ministère de la Santé et de l Action Sociale Direction Générale de la Santé Direction des Laboratoires Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * PLAN DE FORMATION DES PERSONNELS

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique et l Institut Pasteur Un partenariat qui a bien plus de 100 ans Beaucoup des grands noms de la recherche française sur les maladies tropicales

Plus en détail

Programme international de formation

Programme international de formation Programme international de formation La science n a pas de patrie, car la connaissance appartient à l humanité, c est un flambeau qui illumine le monde. Louis Pasteur Le Réseau International des Instituts

Plus en détail

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Résumé d orientation La tuberculose reste l une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013, selon les estimations,

Plus en détail

THÈSE DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ BORDEAUX 2

THÈSE DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ BORDEAUX 2 Université Victor Segalen Bordeaux 2 Année 2010 Thèse n THÈSE pour le DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ BORDEAUX 2 Mention : Sciences,Technologie, Santé Option : Epidémiologie et Santé Publique Présentée et soutenue

Plus en détail

ACTED. Bien que les guerres soient officiellement terminées, il persiste des conflits localisés à l Est du territoire.

ACTED. Bien que les guerres soient officiellement terminées, il persiste des conflits localisés à l Est du territoire. Chargé de Logistique RDC Closing date: 04 Sep 2015 I. ACTED ACTED ACTED est une association de solidarité internationale française qui a pour vocation de soutenir les populations vulnérables de par le

Plus en détail

TABLE DES MATIERES PREFACE. CHAPITRE PREMIER : PROTECTION GENERALE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

TABLE DES MATIERES PREFACE. CHAPITRE PREMIER : PROTECTION GENERALE DE LA SANTÉ PUBLIQUE TABLE DES MATIERES PREFACE. CHAPITRE PREMIER : PROTECTION GENERALE DE LA SANTÉ PUBLIQUE Loi n 89/27 du 29 Décembre 1989 portant sur les déchets toxiques et dangereux.. Loi n 95/08 du 30 Janvier 1995 portant

Plus en détail

Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo

Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE Secrétariat Général PROGRAMME NATIONAL DES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE «PNCNS» Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo Pr ELOKO

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET

PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET ID Projet : P106982 IDA H589 ZR TF010744 Pour le recrutement d un Consultant International

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Référence: EuropeAid/129-831/L/ACT/CD Numéro de contrat: DCI-NSAPVD/2011/260-821

Référence: EuropeAid/129-831/L/ACT/CD Numéro de contrat: DCI-NSAPVD/2011/260-821 Termes de Référence de l évaluation externe du projet: «Dialoguer et Participer l Interaction Institutionnalisée entre Acteurs étatiques et non-étatiques» Référence: EuropeAid/129-831/L/ACT/CD Numéro de

Plus en détail

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

ACCES UNIVERSEL AUX TESTS DIAGNOSTIQUES DU PALUDISME

ACCES UNIVERSEL AUX TESTS DIAGNOSTIQUES DU PALUDISME ACHIEVING Accès universel aux tests diagnostiques du paludisme Manuel Pratique Programme mondial de lutte antipaludique Organisation Mondiale de la Santé 20 avenue Appia 1211 Genève 27 Suisse http://www.who.int/malaria/en/

Plus en détail

Evaluation de la Dissémination du Niger. d amélioration des soins obstétricaux et

Evaluation de la Dissémination du Niger. d amélioration des soins obstétricaux et URC/HCI : PROTOCOLE DE RECHERCHE ET D EVALUATION Evaluation de la Dissémination du Niger au Mali des meilleures pratiques de la mise en œuvre du collaboratif d amélioration des soins obstétricaux et néonataux

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Sénégal. Enquête Nationale sur le Paludisme 2008-2009 (ENPS-II)

Sénégal. Enquête Nationale sur le Paludisme 2008-2009 (ENPS-II) Sénégal Enquête Nationale sur le Paludisme 2008-2009 (ENPS-II) RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL Enquête Nationale sur le Paludisme au Sénégal 2008-2009 (ENPS-II) Salif Ndiaye Mohamed Ayad Ministère de la Santé,

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Working Group du Sénégal sur les HIVDR Presenté par Dr. Adama NDIR

Working Group du Sénégal sur les HIVDR Presenté par Dr. Adama NDIR Suivi de l emergence des résistances aux ARV et facteurs associés au Sénégal Working Group du Sénégal sur les HIVDR Presenté par Dr. Adama NDIR HIV Drug Resistance Programme de TARV Résistance Transmise

Plus en détail

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives?

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives? Lettre à l éditeur Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles perspectives? HIV Antiretroviral Drug Resistance: What s new in Mali? What is the future? Maiga AI 1,2, Sangare

Plus en détail

Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS)

Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS) Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS) Exposé succinct I. Introduction II. Objet de la gestion des données du secteur des transports III. Efforts passés et présents par le SSATP

Plus en détail

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Référence HCL : Titre de l étude : ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Investigateur Coordonnateur : Méthode. Définition du niveau de risque

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Guide d'élaboration d'un plan de gestion des achats et des stocks

Guide d'élaboration d'un plan de gestion des achats et des stocks Guide d'élaboration d'un plan de gestion des achats et des stocks Atelier de formation sur la gestion des achats et des stocks Addis Abbeba, 21-25 février 2005 Fonds Mondial pour la Lutte contre le SIDA,

Plus en détail

BOURSE DE RECHERCHE QUICK : SECURITE ET HYGIENE ALIMENTAIRE

BOURSE DE RECHERCHE QUICK : SECURITE ET HYGIENE ALIMENTAIRE BOURSE DE RECHERCHE QUICK : SECURITE ET HYGIENE ALIMENTAIRE Professionnels de la restauration rapide : Perception et mise en pratique des recommandations d hygiène pour une maîtrise du risque infectieux

Plus en détail

Changement de politique dans le traitement du paludisme et passage aux combinaisons basées sur l artémisinine

Changement de politique dans le traitement du paludisme et passage aux combinaisons basées sur l artémisinine Changement de politique dans le traitement du paludisme et passage aux combinaisons basées sur l artémisinine Guide pour l application de la nouvelle politique Préparé par le programme Rational Pharmaceutical

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Alexandra Panis, BIT / STEP. Kigali, Janvier 2008 1) Contexte historique des mutuelles de santé au Rwanda En 1999, le gouvernement rwandais

Plus en détail

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Les défibrillateurs cardiaques implantables

Les défibrillateurs cardiaques implantables Les défibrillateurs cardiaques implantables Etudes d'évaluation économique Etudes d'évaluation technologique Avant-propos Cette étude a été réalisée, à la demande de la Caisse Nationale de l'assurance

Plus en détail

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier DGOS/PF3/CdC MSP PF3 R2 DSS RB 21 07 10 Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier L article L. 6323-3 du code de la santé publique prévoit

Plus en détail

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

Paludisme Actualités 2015 Professeur Pierre Aubry. Mise à jour le 11/01/2015

Paludisme Actualités 2015 Professeur Pierre Aubry. Mise à jour le 11/01/2015 Paludisme Actualités 2015 Professeur Pierre Aubry. Mise à jour le 11/01/2015 1. Introduction : vers l'élimination du paludisme? En 2001, les dirigeants du monde entier ont adopté les Objectifs du Millénaire

Plus en détail

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Modérateur : Dr Didier Koumavi Ekouevi INSERM U-897, Université Bordeaux Segalen, PACCI, Abidjan et Université de Lomé

Plus en détail

Volet de l étude consacré aux interventions des personnels de santé, intitulé

Volet de l étude consacré aux interventions des personnels de santé, intitulé STAGIAIRES L'ÉTUDE TACT Volet de l étude consacré aux interventions des personnels de santé, intitulé Une étude randomisée en groupe des interventions des personnes de santé et des communautés pour encourager

Plus en détail

République Démocratique du Congo Enquête Démographique et de Santé 2013-2014

République Démocratique du Congo Enquête Démographique et de Santé 2013-2014 République Démocratique du Congo Enquête Démographique et de Santé 2013-2014 Rapport préliminaire Ministère du Plan et Suivi de la Mise en œuvre de la Révolution de la Modernité et Ministère de la Santé

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013 La base documentaire a été complètement révisée pour être en conformité avec cette version 2012 de l ISO 15189. La cartographie des différents processus du LBM a également été modifiée (suppression du

Plus en détail

Manuel qualité du laboratoire

Manuel qualité du laboratoire Laboratoire de biologie médicale des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Pôle de biologie 1 place de l Hôpital BP 426 67091 Strasbourg Cedex Manuel qualité du laboratoire Version 04 Rédaction : Cellule

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

ANNEXE I A LA CS12INI202 PLAN D ACTION

ANNEXE I A LA CS12INI202 PLAN D ACTION ANNEXE I A LA CS12INI202 PLAN D ACTION RESEAU DE FORMATION A LA PRISE EN CHARGE GLOBALE DE L INFECTION VIH PEDIATRIQUE EN AFRIQUE FRANCOPHONE Référence : 12INI202 Porteur de projet : GIP ESTHER Membre(s)

Plus en détail

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE)

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE DES PLANTES

Plus en détail

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39. postes de haut-fonctionnaires sont détenus par des femmes 38. Mais dans l ensemble, les avancées enregistrées par les pays africains dans leur progression vers la réalisation d une meilleure parité entre

Plus en détail

ECE/AC.21/SC/2014/3 EUDCE1408105/1.6/SC12/3. Conseil économique et social

ECE/AC.21/SC/2014/3 EUDCE1408105/1.6/SC12/3. Conseil économique et social Nations Unies Conseil économique et social ECE/AC.21/SC/2014/3 Distr. générale 10 septembre 2014 Français Original: anglais Commission économique pour l Europe Réunion de haut niveau sur les transports,

Plus en détail

MASTER (LMD) INGENIERIE DE LA SANTE

MASTER (LMD) INGENIERIE DE LA SANTE MASTER (LMD) INGENIERIE DE LA SANTE RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE SANTE Spécialité : METIERS DE LA SANTE ASSOCIES

Plus en détail

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale V E R S I O N A V R I L 2 0 1 2 C E N T R E D E R E C H E R C H E C L I N I Q U E É T I E N N E - L E B E L D U C H U S Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à l intention des chercheurs

Plus en détail

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services hospitaliers. Ce projet d amélioration de la qualité porte

Plus en détail

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR II-0 INDEX SECTION II Pages Section relative au préleveur Heures d ouvertures des laboratoires pour clients externes Requête régionale II-2 II-2 II-3 Informations requises

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires»

Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires» Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires» 1 Contexte et justification du groupe de travail 1.1 Présentation de la Plateforme Re-Sources est une Plateforme pour la

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda

Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda!"#$%&'()*"#+," &-).!!/&01&23425,)&6778 Données générales du pays Contexte historique des mutuelles

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

Rapport de l AERES sur la structure fédérative : sous tutelle des établissements et organismes : «Du malade à la molécule» Université Aix Marseille 2

Rapport de l AERES sur la structure fédérative : sous tutelle des établissements et organismes : «Du malade à la molécule» Université Aix Marseille 2 Section des Unités de recherche Rapport de l AERES sur la structure fédérative : «Du malade à la molécule» sous tutelle des établissements et organismes : Université Aix Marseille 2 Juin 2011 Section des

Plus en détail

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française)

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française) Commission d'éthique cantonale (VD) de la recherche sur l'être humain Av. de Chailly, 23, 1012 Lausanne Courriel : secretariat.cer@vd.ch 5.12.2013/mz Recommandations pour la soumission d un dossier Tous

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

INDICATEURS D ALERTE PRÉCOCE DE RÉSISTANCE DU VIH AUX ANTIRÉTROVIRAUX

INDICATEURS D ALERTE PRÉCOCE DE RÉSISTANCE DU VIH AUX ANTIRÉTROVIRAUX INDICATEURS D ALERTE PRÉCOCE DE RÉSISTANCE DU VIH AUX ANTIRÉTROVIRAUX Indicateurs de l Organisation mondiale de la Santé pour surveiller la prévention de la résistance du VIH aux antirétroviraux sur les

Plus en détail

Master Développement et Immunologie

Master Développement et Immunologie Master Développement et Immunologie MASTER 2 PROFESSIONNALISANT EN IMMUNOLOGIE Le Master 2 Professionnalisant en Immunologie propose aux étudiants des filières scientifiques et médicales une formation

Plus en détail

Séminaire régional. L achat de services de santé, le financement basé sur les résultats, le financement basé sur la performance ;

Séminaire régional. L achat de services de santé, le financement basé sur les résultats, le financement basé sur la performance ; Séminaire régional L achat de services de santé, le financement basé sur les résultats, le financement basé sur la performance ; Partage des expériences de République Démocratique du Congo, du Burundi,

Plus en détail

Apport d un nouveau test Interféron Gamma

Apport d un nouveau test Interféron Gamma Apport d un nouveau test Interféron Gamma Dr D. Bonnet Service de maladies infectieuses Bichat Claude bernard Tuberculose 1/3 population mondiale infectée par BK Primo infection asymptomatique 90% des

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

Lieux de stage des étudiants du Master 2 en Santé Internationale 2010-2015

Lieux de stage des étudiants du Master 2 en Santé Internationale 2010-2015 Lieux de stage des étudiants du Master 2 en Santé Internationale 2010-2015 Lieux de stage, structures d accueil et sujets de stage des étudiants du Master 2 en Santé Internationale 2010-2015 Pays Structure

Plus en détail

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : culture versus PCR Résultats préliminaires J. Assoukpa, L. Dupraz, D. Lecointe UFHHLIN, Centre Hospitalier Sud Francilien,

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

P atients S anté T erritoires

P atients S anté T erritoires H ôpital P atients S anté T erritoires L exercice regroupé dans les services de santé Une action coordonnée des professionnels en faveur des patients De plus en plus de professionnels de santé ont depuis

Plus en détail

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN REHAL : actualités et perspectives; 10 ème journée 22 novembre 2012 EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN Dr Azzedine ASSAL Directeur EFS-AQLI LA RÉGION AQUITAINE-LIMOUSIN

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux Marc Beaumont, kinésithérapeute - 5ème journée inter régionale GIRCI - Tours, 3 juin 2015 Qu est ce que la recherche clinique? «une

Plus en détail

DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs

DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs Sabine GENTY Médecin Groupe Technip (secteur International) Ex Prat Att à la Consultation des Voyages Hôpital Avicenne BOBIGNY

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données www.coopami.org Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données TUNIS 17 décembre 2013 Michel Vigneul Conseiller Actuaire PLAN de l exposé : Partie 1 : Contexte général du système de remboursement

Plus en détail

INVESTIR POUR UN MONDE SANS PALUDISME

INVESTIR POUR UN MONDE SANS PALUDISME INVESTIR POUR UN MONDE SANS PALUDISME Des progrès extrêmement importants ont été réalisés ces dernières années dans la lutte contre le paludisme, mais ces avancées sont fragiles et réparties de façon inégale.

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

Physiopathologie : de la Molécule à l'homme

Physiopathologie : de la Molécule à l'homme Mention Sciences du Vivant Spécialité de Master : Physiopathologie : de la Molécule à l'homme Pourquoi, comment, combien, contourner, greffer, restaurer, inhiber, suppléer Responsables : Dr Gilles Prévost

Plus en détail

MONITORING / SUIVI DES PATIENTS

MONITORING / SUIVI DES PATIENTS Formation Recherche Clinique OncoBasseNormandie 02/12/2013 MONITORING / SUIVI DES PATIENTS Jean-Michel GRELLARD ARC Coordinateur - Centre François Baclesse Quelques définitions Cahier d observation ou

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail