COMPTE RENDU DE LA RETRAITE ANNUELLE 2014 DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS DU MALI

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMPTE RENDU DE LA RETRAITE ANNUELLE 2014 DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS DU MALI"

Transcription

1 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 COMPTE RENDU DE LA RETRAITE ANNUELLE 2014 DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS DU MALI Pool Technique des Partenaires Techniques et Financiers Téléphone : (+223) pooltechniqueptf@orangemali.net Site web :

2 La Retraite annuelle ordinaire des Partenaires Techniques et Financiers s'est tenue, pour l'année 2014, le 13 février à l'hôtel Radisson Blu. Cette Retraite inscrite dans le cadre de la poursuite de la normalisation des activités du Collectif des PTF, s est voulue une journée d introspection destinée à dégager des perspectives autour de deux thématiques liées aux conclusions de la retraite extraordinaire d octobre 2012 : La redevabilité mutuelle, sous le prisme de la citoyenneté, la transparence et la décentralisation d une part et les mécanismes de suivi des politiques et programmes publics d autre part ; La refondation de l aide, à travers la programmation conjointe dans un contexte sensible au conflit et les cadres de concertations PTF. L objectif global a été de poser les jalons de changements profonds en traduisant dans les pratiques des PTF les leçons tirées de la crise. Dans cette optique, les résultats issus des réflexions devront alimenter le Programme de travail 2014 des PTF et aussi être pris en compte dans le cadre de la formulation de la SCAP II. 1. Vision croisée de la redevabilité mutuelle et de la refondation de l'aide La première session plénière a été consacrée à des échanges préliminaires et d'ordre général sur les deux thématiques principales retenues pour cette journée d'introspection : la redevabilité mutuelle et la refondation de l'aide. Ces échanges ont été introduits par deux communications présentées par une personne ressource «indépendante» et une personne ressource du GdM. Ce choix a été fait dans l'optique de pouvoir croiser les perceptions d'acteurs différents sur les deux thématiques Vision de la personne ressource "indépendante" : M. Ousmane Sy, Conseiller Municipal de Bandiagara et Directeur de l Institut du Local Constats La crise que vit le Mali est une crise structurelle, voire morale, dont les racines sont profondes. Les reformes politiques (démocratie pluraliste et libertés publiques), institutionnelles (décentralisation de la gestion publique), économiques et sociales engagées par les autorités nationales et soutenues par les PTF n ont pas suffi à éviter cette crise qui était pourtant prévisible en raison des multiples incohérences. Les crises de cohérences conduisent inévitablement à des crises de gouvernance. La crise du Nord n est qu une expression exacerbée d une crise plus globale qui touche l ensemble du pays. Le poids de l aide extérieure, si déterminante dans la définition et la mise en œuvre des priorités des politiques publiques, et ses modalités de gestion font que les PTF sont parties prenantes dans la définition et la mise en œuvre de ces réponses attendues. Toute interrogation sur la redevabilité des acteurs de la gestion des affaires publiques concerne aussi les PTF d autant plus qu aujourd hui, l impression est que les élites en général et les gouvernants en particulier se sentent plus redevables à l égard des agences de coopération internationale qu à l égard de leurs propres concitoyens Pour une redevabilité mutuelle qui conditionne la refondation de la coopération au développement C est à la crise globale qu il faut trouver des réponses pertinentes et durables. Pool Technique des Partenaires Techniques et Financiers Téléphone : (+223) pooltechniqueptf@orangemali.net Site web : Page 2 sur 8

3 Au sens étymologique, "coopérer" signifie avoir un intérêt mutuel à échanger. Seul un partenariat bâti sur une solidarité mutuelle face à des problèmes communs et une responsabilité partagée permettent de faire face aux défis anciens et nouveaux qui interrogent le Mali certes, mais aussi le Sahel, l Afrique et le monde. Des écueils qu il faut éviter à tout prix : Se réinstaller dans les mauvaises habitudes (dispersion, prescription, substitution, faire semblant, défiance par rapport aux réalités et aux capacités endogènes) qui sont le fondement des échecs; Persister à privilégier la programmation court et moyen termes et les stratégies sectorielles qui ne sont pas ancrées sur une vision long terme (prospective) et sur le territoire; Etre obnubilé par la réalisation des produits/résultats au point d oublier les objectifs communs de départ ; Privilégier l imposition de normes et de modèles éviter la primauté des procédures au détriment de l enrichissement de la pratique des acteurs avec l expérience internationale ; Continuer à favoriser la gestion centralisée des responsabilités et des ressources (humaines et financières) éviter le tête à tête Etat-PTF parce que plus facile et plus rassurant, au détriment de la responsabilisation des acteurs territoriaux des niveaux régional et local (citoyens, organisations locales et collectivités décentralisées) ; Considérer le Mali comme un cas particulier. Les prémisses de la crise malienne sont en germes dans tous les pays de la région Sahelo-saharienne et même au-delà en Afrique Vision de la personne ressource du GdM : M. Mamadou Namory Traoré, Conseiller Spécial du Premier Ministre Redevabilité vis-à-vis du citoyen : La redevabilité, c est rendre compte. Il s'agit de donner des réponses sur ce qui a été fait, ce qui est à faire, et fixer des échéances. Jusqu à présent, le gouvernement associait toute sorte d acteurs pour la formulation de ses politiques mais aucun mécanisme n existe pour présenter le résultat de ses politiques. Pour ce faire, le gouvernement va mettre en place un site internet pour le contrôle citoyen. Redevabilité et agents publics : Ils ont une responsabilité vis-à-vis du citoyen mais aussi de l Etat. Un document de politique GAR est en cours de finalisation. Il est prévu dans ce cadre, que les grands commis de l'etat (directeurs nationaux par exemple) seront désormais recrutés par un processus de manifestation d'intérêt. Le mandat, les objectifs et les résultats seront définis pour une durée déterminée. L évaluation portera sur l atteinte de ces objectifs, seule condition pour la reconduction de l'agent pour le poste. Redevabilité et refondation de l aide : Le retour à une situation institutionnelle normale doit être suivi par une refondation de l'etat. La redevabilité mutuelle et la refondation de l'etat imposent que le gouvernement reprenne sa place de premier responsable du pays pour la définition et la mise en œuvre de ses politiques en associant tous les acteurs. Les PTF, quant à eux, doivent adapter leur aide aux besoins prioritaires du pays. Il s agit là de la SCAP, stratégie-cadre d'accompagnement du Programme d Actions du Gouvernement pour la période Pool Technique des Partenaires Techniques et Financiers Téléphone : (+223) pooltechniqueptf@orangemali.net Site web : Page 3 sur 8

4 Cadres de dialogue : La refondation de l'aide consiste également à revoir les cadres de dialogue. Dans cette perspective, le cadre de dialogue idéal pour ce faire est la constitution des groupes mixtes sectoriels autour des politiques et programmes sectoriels et la rencontre entre le Premier Ministre et la Troïka élargie autour du suivi global du PAG, à laquelle seraient associés les coordinateurs des Groupes Thématiques et ministères sectoriels concernés constituent des opportunités à promouvoir Point des échanges Ils ont porté sur : L importance de la transparence des PTF envers leurs propres citoyens (exemple du site internet de la France). La nécessité d une cohérence dans le cadre de la décentralisation entre la réforme de l Etat et les interventions au niveau local. Il y a une seule politique de décentralisation, celle de l Etat. Mais cette politique connaît de faibles avancées. Pour la réactiver, il faut mettre tous les moyens/ ressources à la disposition des Collectivités Territoriales, tout en évitant le tête à tête PTF-CT, par l'intermédiaire de l Etat pour éviter tout dérapage. L importance de disposer d un Code de conduite : les PTF doivent s engager sur des valeurs communes, sur la base d'un code de conduite qui laisse au gouvernement son rôle de leadership (respect et alignement). La cohérence des politiques des PTF (logique de l Aide Publique au Développement et logique des sociétés privées issues des pays du Nord, i.e. sociétés minières qui bénéficient des exonérations constituant autant de ressources financières non perçues par l Etat). La nécessité d une meilleure priorisation dans un contexte «où tout est prioritaire» afin d éviter la dispersion. Le gouvernement doit être le Chef d orchestre : il doit prioriser, ordonnancer et séquencer avec une vision à long terme (vision prospective sur 20 ans) tout en planifiant des actions à court terme. Dans cette perspective le cadre de résultats du PAG est en cours d élaboration avec l appui de la Banque mondiale. La nécessité d intégrer la notion de sanction positive et négative pour respectivement féliciter et punir. La reconnaissance des restitutions publiques comme étant des exemples de bonnes pratiques. 2. Résultats des travaux de groupe 2.1. Redevabilité mutuelle, citoyenneté, transparence et décentralisation Constats et questionnements Au niveau central, il existe beaucoup de mécanismes de suivi, mais qui ne fonctionnent pas de manière satisfaisante. Quant au niveau des Collectivités Territoriales, il en existe très peu et par ailleurs ils ne fonctionnent pas. Il y a une volonté d investir dans la transparence, mais il y a peu de capacité humaine et financière. Comment encourager la citoyenneté, qui reste un défi, dans un contexte où il y a beaucoup d'interrogations sur l'identification et le rôle de la société civile au Mali? Pistes de travail Au niveau central : Soutenir l'initiative sur la transparence dans la gestion des affaires publiques portée par la Primature ; Encourager l'élaboration de la loi sur le débat public. Au niveau des CT : Pool Technique des Partenaires Techniques et Financiers Téléphone : (+223) pooltechniqueptf@orangemali.net Site web : Page 4 sur 8

5 A travers nos actions, encourager la synergie entre structures décentralisées et déconcentrées dans le cadre de notre partenariat au niveau local ; A travers nos actions, renforcer les médias dans leur rôle de veille/watchdog et de la promotion de la citoyenneté ; Encourager la redevabilité au niveau local en s appuyant sur les mécanismes existants notamment les Comités Régionaux d Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement (CROCSAD) et les Comités Locaux (CLOCSAD) ; Aux deux niveaux : encourager le dialogue multi acteurs par la reprise du dialogue tripartite GdM/OSC/PTF ; Renforcer l'exigence de redevabilité du citoyen en intégrant dans nos interventions une composante "éducation citoyenne"; Investir plus de temps/énergie dans les analyses participatives du terrain pour mieux connaître les options en termes de redevabilité et de transparence Redevabilité mutuelle et mécanismes de suivi des politiques et programmes publics (engagements mutuels) Constats Un faible lien entre moyens et résultats en termes de développement Une multitude de cadres de suivi des politiques Des efforts d alignement sur le calendrier budgétaire (calendrier harmonisé) Les revues sont plus destinées à la mobilisation des ressources et sont parfois des conditionnalités à satisfaire dans le cadre de l appui budgétaire Non-respect des calendriers des revues. Pistes de travail Utiliser effectivement les mécanismes actuels (ex. Calendrier harmonisé et mécanisme de suivi du CSCRP) en rationalisant le cadre de concertation ; S'inspirer du système de suivi mis en place par la conférence de Bruxelles pour le suivi du PRED : suivi trimestriel, état de mise en œuvre des engagements mutuels ; Mener une réflexion pour axer nos efforts sur les résultats à atteindre plutôt que les modalités utilisées ; Proposition de mettre en place une plateforme pour faire le suivi d un nombre réduit de priorités, «Tirer les urgences des urgences» qui auront été définies préalablement par le gouvernement ; 2.3. Refondation de l aide et Programmation conjointe dans un contexte sensible au conflit Constats Pool Technique des Partenaires Techniques et Financiers Téléphone : (+223) pooltechniqueptf@orangemali.net Site web : Page 5 sur 8

6 Une convergence de vue et une adhésion de l'ensemble des participants se sont dégagées sur le principe de la programmation conjointe, dans le cadre de la SCAP. La programmation conjointe est un processus devant appuyer les stratégies nationales. Le défi consiste à pouvoir réussir l'articulation entre ces stratégies nationales, les stratégies bilatérales des PTF et la SCAP. Pistes de travail Disposer d un document gouvernemental unique de programmation inclusif/ global/ couvrant tous les secteurs et toutes les régions ; Analyse commune (avec le gouvernement) de ce document dans la perspective d une réponse conjointe ; En parallèle, un groupe de travail mixte devra une analyse des modalités de l aide, non pas pour les hiérarchiser mais étudier l opportunité de chacun des instruments que l on peut utiliser ; Relancer l analyse des avantages comparatifs et du positionnement afin proposer une division du travail, avec un arbitrage conjoint GdM/PTF sur la base d un calendrier réaliste; Préciser les modalités du leadership du gouvernement qui pourrait se faire dans le cadre des rencontres PM Troïka élargie ; Réactiver la mixité des GT pour le suivi du processus ; Conformément à la note conceptuelle d élaboration de la SCAP, ce processus devrait être clos à la fin juin 2014, la question du réalisme du calendrier se pose. Tenir ce délais suppose de revoir le contenu de la SCAP, notamment la programmation conjointe qui ne pourrait se faire sur la période mais sur le cycle prochain et les modalités de conduite de l étude sur les avantages comparatifs Refondation de l aide et cadres de concertation PTF Constats On constate un "essoufflement" des réunions du Collectif des PTF avec peu de décisions prises, une hétérogénéité des profils présents et peu de lien avec les GT. Problèmes identifiés, entre autres, au niveau des GT : Faible lien entre les coordonnateurs niveau technique et politique au sein d une même structure qui conduit à un problème le leadership ; Faible implication des membres au sein des GT (participation passive) Manque de ressources humaines pour la coordination du groupe, Faible coordination avec les Clusters. Pour les deux niveaux (Collectif des PTF et GT) on note un problème de prévisibilité des dates des rencontres d une part entre PTF et d autre part entre PTF et GdM Comment améliorer le fonctionnement du Groupe des PTF? Pistes de travail Pour mieux exprimer son mandat, ses rôles et attributions, le Collectif des PTF a été subdivisé en deux entités complémentaires en veillant à établir des passerelles : - Le Groupe des Chefs de Coopération (Groupe Exécutif de Coopération) - Le Groupe des Ambassadeurs Pool Technique des Partenaires Techniques et Financiers Téléphone : (+223) pooltechniqueptf@orangemali.net Site web : Page 6 sur 8

7 Proposition pour le Groupe des Chefs d agences et de coopération : Précision de son rôle : stratégique en lien avec les questions de développement socioéconomique, Précision de sa composition : Chef de coopération + Chef d agence, Fréquence des rencontres : 1 fois/ mois, Caractères principaux de l'agenda : pertinent et sélectif, transversal, associe GT si pertinent, Nécessité d'une bonne préparation et de discipline des membres, Assurer un rôle de plaidoyer pour améliorer les relations avec les sièges en donnant la possibilité à la Troïka élargie de s adresser à eux selon le besoin. Proposition pour le Groupe des Ambassadeurs : ce groupe traitera de questions politiques avec des rencontres selon le besoin et sur demande du Groupe des chefs d agences et de Coopération. Proposition pour les GT : Définir les principes d existence des groupes afin d apprécier leur pertinence (politiques sectorielles, répondant nationaux, engagement et discipline des membres), Définir les principes de reconduction des Coordonnateurs : discipline, équipe d une institution, engagement au niveau stratégique Définir un mandat clair du groupe, Mettre en œuvre la mixité de manière concrète, avec au moins une réunion mixte sur deux, Construire des synergies entre GT, Observer une flexibilité dans la construction des groupes, Proposition pour la Troïka élargie : Mandat de la Troïka : trie et arbitrage des demandes du Collectif des PTF et des GT, Rôle : discussion stratégique avec le gouvernement, avec les Chefs de mission, sensibilisation des sièges. Elaboration d un code de conduite autour de principes directeurs tels que l interpellation mutuelle (revue par les paires) la discipline et 3. Conclusions de la journée Le CdF PTF a conclu la journée en remerciant les participants pour la qualité et la franchise des échanges durant la journée. Il s est réjoui que les pistes de travail formulées lors des restitutions puissent à la fois alimenter le programme de travail des PTF pour l année 2014, mais aussi améliorer le fonctionnement et l efficacité des PTF pour améliorer de façon permanente la qualité du dialogue. Il s est engagé, en tant que CdF PTF, mais aussi au nom de la Troïka élargie, «à faire plus et à s investir plus» dans l atteinte des objectifs qui ont été fixés durant la retraite et a encouragé l ensemble des participants à en faire de même. Dans le cadre de la mise en œuvre des décisions, il a indiqué l organisation de trois rencontres à venir : - Une réunion Troïka élargie pour le débriefing de la retraite ; - Une réunion Equipe SCAP pour élaborer la réponse conjointe des PTF aux priorités du gouvernement ; - Une réunion trimestrielle des coordonnateurs GT afin redynamiser les Groupes thématiques. Pool Technique des Partenaires Techniques et Financiers Téléphone : (+223) pooltechniqueptf@orangemali.net Site web : Page 7 sur 8

8 4. Annexes Communications des personnes ressources : M. Ousmane Sy, Conseiller Municipal de Bandiagara et Directeur de l Institut du Local. M. Mamadou Namory Traoré, Conseiller Spécial du Premier Ministre. Pool Technique des Partenaires Techniques et Financiers Téléphone : (+223) pooltechniqueptf@orangemali.net Site web : Page 8 sur 8

9 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE : Communications des personnes ressources Ousmane SY COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE: Communications des personnes ressources Communication de Ousmane Sy Page 1 sur 4

10 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE : Communications des personnes ressources Ousmane SY LE MALI, DE LA CRISE A LA REFONDATION Les enjeux du renouveau de la coopération au développement I. Malgré des efforts internes et externes, l aide n a pas permis d éviter la crise : Les événements qui ont suivi le putsch de mars 2012, loin d'être un accident de parcours, ont révélé une crise structurelle à la fois politique, institutionnelle, économique et voire morale, dont les racines sont fort anciennes. Les reformes politiques (démocratie pluraliste et libertés publiques), institutionnelles (décentralisation de la gestion publique), économiques (croissance) et sociales (éducation, santé et solidarité) engagées par les autorités nationales et soutenues par les PTF n ont pas suffit à éviter une crise qui était pourtant prévisible en raison des multiples incohérences. Les crises de cohérences conduisent inévitablement à des crises de gouvernance. La crise du Nord n est qu une expression exacerbée d une crise plus globale qui touche tout le pays. C est à la crise globale qu il faut trouver des réponses pertinentes et durables. Le poids de l aide extérieure, si déterminante dans la définition et la mise en œuvre des priorités des politiques publiques, et ses modalités de gestion font que les PTF sont parties prenantes dans la définition et la mise en œuvre de ces réponses attendues. Toute interrogation sur la redevabilité des acteurs de la gestion des affaires publiques concerne aussi les PTF d autant plus qu aujourd hui, l impression est que les élites en général et les gouvernants en particulier se sentent plus redevables à l égard des agences de coopération internationale qu à l égard de leurs propres concitoyens. L'objectif du moment n'est donc pas seulement de remettre le pays en état de marche, grâce au retour à une situation institutionnelle normale et la reprise de l aide, mais surtout d'engager un véritable processus de refondation dont celui de la coopération au développement. II. Ce qu il faut refonder Au sens étymologique, «coopérer» signifie avoir un intérêt mutuel à échanger. Seul un partenariat bâti sur une solidarité mutuelle face à des problèmes communs et une responsabilité partagée permettent de faire face aux défis anciens (les inégalités, le changement climatique, les migrations) et nouveaux (le marco-traffic, le jihadisme, le renouveau énergétique, etc..) qui interrogent le Mali certes, mais aussi le Sahel, l Afrique et le monde. Des écueils qu il faut éviter à tout prix : Page 2 sur 4

11 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE : Communications des personnes ressources Ousmane SY - se réinstaller dans les mauvaises habitudes (dispersion, prescription, substitution, faire semblant, défiance par rapport aux réalités et aux capacités endogènes) qui sont le fondement des échecs, parce qu il faut aller vite au concret pour faire face aux urgences du moment ; - persister à privilégier la programmation court et moyen termes et les stratégies sectorielles qui ne sont pas ancrées sur une vision long terme (prospective) et sur le territoire (aménagement du territoire et stratégie urbaine) ; - être obnubilé par la réalisation des produits/résultats au point d oublier les objectifs communs de départ ; - privilégier l imposition de normes et de modèles au détriment de l enrichissement de la pratique des acteurs avec l expérience internationale ; - continuer à favoriser la gestion centralisée des responsabilités et des ressources (humaines et financières) parce que plus facile et plus rassurant, au détriment de la responsabilisation des acteurs territoriaux des niveaux régional et local (citoyens, organisations locales et collectivités décentralisées) ; - considérer le Mali comme un cas particulier. Les prémisses de la crise malienne sont en germes dans tous les pays de la région Sahel-Sahara et même au delà en Afrique. III. Les propositions pour la redevabilité mutuelle qui conditionne la refondation de la coopération au développement Bien connaître et respecter les dynamiques internes du pays Mieux connaître les valeurs et les engagements des acteurs Partir des expériences des acteurs pour introduire les innovations Privilégier les capacités endogènes existantes et des attentes exprimées Mettre en cohérence les objectifs et les modalités de mise en œuvre et d évaluation des actions de la coopération pour le développement Laisser de la place à la prise en compte de la diversité des environnements d exécution des programmes et projets ; Définir et partager les perspectives communes en amont de la recherche du concret à tout prix et à court terme ; Etre mutuellement redevable face aux succès, mais aussi échecs Bâtir des processus partenariaux de longue durée sur des engagements réciproques sur des objectifs communs à réaliser ; Page 3 sur 4

12 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE : Communications des personnes ressources Ousmane SY Construire des partenariats multi-acteurs à toutes les échelles et sur une longue durée Elargir le cercle des acteurs de la coopération et créer des synergies entre les organisations régionales, les gouvernements nationaux, les collectivités locales et les acteurs de la société civile et du secteur privé ; Se donner des horizons triennaux ou quinquennaux de vérification et envisager des durées de financement et de mise en œuvre des programmes sur des périodes plus longue de dix à vingt ans ; Mettre la prise en compte de la diversité des acteurs et des territoires au centre de l élaboration des stratégies de développement. Pour une Charte de la coopération internationale pour le développement Pour conclure, je reviens sur la question du partenariat. Je n exclue pas les conditionnalités si celles-ci reflètent un engagement commun et qu elles sont définies d un commun accord pour atteindre les objectifs poursuivis. C est pourquoi je propose, pour refonder la coopération pour le développement que le gouvernement et les PTF se mettent d accord un cadre de référence sur le long terme partagé avec les acteurs (territoriaux et sociaux) et qui définit la vision et les orientations stratégiques pour les atteindre. La définition des objectifs, des résultats et des activités et les évaluations pourrait se faire tous les 5 ans. Ce cadre de référence pourrait être le socle sur lequel toutes les actions de coopération, multilatérales comme bilatérales seraient désormais refondées. Ousmane SY Directeur de l Institut du Local Bamako Page 4 sur 4

13 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE : Communications des personnes ressources Namory Traoré COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE: Communications des personnes ressources Communication de Namory Traoré Page 1 sur 4

14 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE : Communications des personnes ressources Namory Traoré La redevabilité mutuelle et la refondation de l aide Contexte : Le Mali se relève progressivement d une crise qui a failli mettre fin à son existence en tant que Nation mais a surtout mis à nu les faiblesses de ses institutions étatiques qui se sont toutes effondrées dans les moments cruciaux faute de soutiens populaires. La sortie de crise institutionnelle a été matérialisée par les élections présidentielles et législatives tenues respectivement en juillet-août et novembre décembre Il convient à présent de s attaquer aux causes profondes de la crise que sont la gangrène de la corruption et son corollaire de la désaffection du public vis-à-vis des institutions de la république et son désintérêt par rapport à la gestion des affaires publiques. La redevabilité La redevabilité est dès lors le meilleur moyen de s attaquer à ce problème car elle replace le citoyen au cœur de l action publique. Dans un régime démocratique où l accession aux responsabilités passe par la voix des urnes, l élu à quelque niveau qu il soit est doté d un mandat à lui donné par les citoyens. Il se doit donc de rendre compte aux citoyens des résultats qu il aura atteint dans l accomplissement de son mandat, des politiques qu il aura mis en œuvre pour ce faire et de l usage des ressources qui lui ont été allouées à cette fin. Mécanismes de suivi des politiques et programmes et redevabilité Dans notre pays, les dispositifs actuels de formulation, de suivi de la mise en œuvre et d évaluation des politiques et programmes mobilisent tant bien que mal les acteurs publics, la société civile et les partenaires extérieurs. En effet la société civile, le secteur privé, les collectivités locales et les partenaires techniques et financiers sont associés depuis un certain temps aux processus de formulation et de suivi du cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté et des politiques et programmes sectoriels. En effet les états généraux, les ateliers de formulation des politiques et programmes, les mécanismes de suivi du CSCRP, du PRODESS, du PISE ainsi que les cadres de concertation dans les domaines de l eau de l assainissement sont autant d occasion d associer la société civile et les partenaires extérieurs au suivi. Le code des collectivités territoriales prévoit que le programme de développement économique et social, le compte administratif de l année écoulée et le budget de l année à venir fassent l objet de débats publics. Ce débat doit être précédé d une consultation des chefs de village portant sur le budget annuel. Redevabilité vis-à-vis du citoyen, la transparence : Si tous les dispositifs de suivi fonctionnent correctement peut-on pour autant en conclure que la redevabilité est assurée en l occurrence que compte est rendu au citoyen de l usage qui est fait des mandats? Page 2 sur 4

15 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE : Communications des personnes ressources Namory Traoré La réponse n est pas simple dans la mesure où répondre non reviendrait à dénier aux corps intermédiaires leur rôle de représentants des citoyens. Répondre oui revient à occulter le fait que l accès à l information est limité aux seuls représentants des corps intermédiaires qui participent aux processus de formulation et suivi des politiques et programmes. Aussi le chainon manquant de la redevabilité vis-à-vis du citoyen, c est la transparence et l accès du public à l information dans la gestion des affaires publiques. C est la raison pour laquelle la Primature travaille à l élaboration d une politique nationale de transparence et à la mise en place d une plateforme dédiée à l accès du public à l information sur la gestion des affaires publiques. Ces informations porteront sur ; - les politiques programmes et projets - les indicateurs macroéconomiques et sectoriels - les recettes et dépenses publiques - les marchés et contrats publics - les actes d administration et de gestion des ressources humaines notamment - les rapports de contrôle - procédures administratives Cette plateforme sera reliée à d autres sites existants et qui donnent des informations sur l aide publique au développement, les bases de données sur les collectivités territoriales. Elle sera aussi dotée d un système interactif, permettant au citoyen de questionner voire d alerter. La redevabilité des agents publics, la gestion axée sur les résultats : Comme pour l élu, l agent public, doit aussi être astreint à rendre compte des résultats de son action surtout lorsqu il occupe un poste de responsabilité. Il ne devrait pas y avoir de responsabilité sans obligation de rendre compte. Toutefois cela n est pas automatique lorsque des objectifs ne sont pas assignés à une charge publique. En d autres termes, il convient d introduire la culture de la gestion axée sur les résultats dans l action publique. Les premiers jalons fondés sur les processus de planification et programmation existent déjà ; mais ils restent à un niveau agrégé et servent très peu à évaluer les agents publics. Il convient de définir les cadres de résultats jusqu au niveau opérationnel en permettant de responsabiliser les agents publics dans les tâches qui sont les leurs et qui contribuent à la réalisation des objectifs globaux assignés aux politiques et programmes. Cette tâche sera entamée lors des revues sectorielles. Le document de politique nationale de gestion axée sur les résultats est en cours de finalisation et sera bientôt soumis à l examen du Conseil des Ministres. La redevabilité mutuelle et la refondation de l aide : La redevabilité mutuelle est un des principes cardinaux de la Déclaration de Paris sur l efficacité de l aide reprise par les conférences d Accra et de Busan. Elle indique une responsabilité mutuelle du pays bénéficiaire et des donateurs dans les résultats obtenus chacun étant dans son rôle. Cela implique une évaluation conjointe des résultats et du rôle de chacun dans l attente de ces résultats. Page 3 sur 4

16 COMPTE RENDU de la RETRAITE des PTF 2014 ANNEXE : Communications des personnes ressources Namory Traoré Le pays bénéficiaire est responsable de la conception et la mise en œuvre des politiques et programmes et doit - impliquer tous les acteurs nationaux dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de ces politiques - rendre compte à ses citoyens des résultats de la mise en œuvre de ces politiques Les partenaires doivent accompagner le pays dans la mise en œuvre de ces politiques et programmes et adapter l aide dans sa quantité sa qualité, ses modalités et sa répartition aux besoins de la mise en œuvre de ces politiques. Cela implique des efforts d alignement, de coordination et de complémentarité entre les partenaires. Un exercice conjoint devra permettre dans le sens indiqué. C est pourquoi le gouvernement est en train d élaborer un cadre de résultats du Plan d Action en vue d en faire un instrument de pilotage interne mais aussi de dialogue avec les partenaires techniques et financiers aussi bien aux niveaux global que sectoriels. Le cadre de dialogue idéal pour ce faire est la constitution de groupes mixtes sectoriels autour des politiques et programmes sectoriels et la rencontre entre le Premier Ministre et la Troika élargie autour du suivi global du PAG ; Page 4 sur 4

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO ELABORATION D UN PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL Par : LEGONOU François, Directeur SYDEL AFRIQUE, Consultant En guise d introduction La décentralisation

Plus en détail

Refondation du Mali et refondation de l aide internationale

Refondation du Mali et refondation de l aide internationale Refondation du Mali et refondation de l aide internationale La crise malienne et la manière dont elle a pris les partenaires techniques et financiers de ce pays par surprise est un bon révélateur des faiblesses

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE MEMORANDUM MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE Novembre 2013 1. CONTEXTE DU MEMORANDUM Le Sénégal, à l image des pays de la

Plus en détail

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4)

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4) Processus 1 : Rassembler les parties prenantes autour d'un même espace Donner une note à chaque étape : 0 (ne s'applique pas), 1 (lancé), 2 (en cours), 3 (presque terminé), 4 (terminé) ÉTAPE 1. Choisir

Plus en détail

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF CHARTE BUDGET PARTICIPATIF PREAMBULE Depuis 2001, la Ville de Paris a associé les Parisiens de façon accrue à la politique municipale, en s appuyant notamment sur les conseils de quartier, les comptes

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier

Plus en détail

Traduction de la lettre d introduction. 23 janvier 2015. Chères Mme. Peters et Mme. Moreno Fernandez,

Traduction de la lettre d introduction. 23 janvier 2015. Chères Mme. Peters et Mme. Moreno Fernandez, Traduction de la lettre d introduction 23 janvier 2015 Chères Mme. Peters et Mme. Moreno Fernandez, Au nom de l Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU ),

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017 UNION INTERPARLEMENTAIRE INTER-PARLIAMENTARY UNION 5, CHEMIN DU POMMIER CASE POSTALE 330 1218 LE GRAND-SACONNEX / GENÈVE (SUISSE) Lettre de mission Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours

Plus en détail

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux Comprendre les négociations internationales sur le climat Contexte, historique et enjeux Chapitre 1 LE CONTEXTE: L URGENCE CLIMATIQUE La planète s est déjà réchauffée de +0,8 C Les impacts Les impacts

Plus en détail

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 05

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 05 8 Article 1er. Le présent décret a pour objet de modifier le décret exécutif n 11-19 du 20 Safar 1432 correspondant au 25 janvier 2011, susvisé. Art. 2. La dénomination de la «direction de wilaya de l'industrie,

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements

Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le Développement La République de Madagascar Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements Thème : Les Nouvelles Approches

Plus en détail

Musées et paysages culturels

Musées et paysages culturels La Charte de Sienne Musées et paysages culturels Proposée par l ICOM Italie le 7 juillet 2014 à la Conférence internationale de Sienne 1. Le paysage italien Le paysage italien est le pays que nous habitons,

Plus en détail

Les contributions des acteurs territoriaux à la promotion de la cohésion sociale et du développement durable aux niveaux local, national et mondial

Les contributions des acteurs territoriaux à la promotion de la cohésion sociale et du développement durable aux niveaux local, national et mondial Note conceptuelle Forum Social Mondial 2015 - Tables rondes Les contributions des acteurs territoriaux à la promotion de la cohésion sociale et du développement durable aux niveaux local, national et mondial

Plus en détail

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015 Ville de Grenoble STRATÉGIE PATRIMONIALE DE MISE EN ACCESSIBILITÉ DES ERP Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015 Ville de Grenoble COTITA 30-01-15-1 Contexte La Ville de Grenoble : 300 équipements

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT TRAITE PORTANT CREATION DU PARLEMENT DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE PREAMBULE

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies Atelier n 15 Organisateurs : Conseil de l Europe (Centre d expertise sur la réforme de l administration locale

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

«LES PRINCIPES ET OUTILS ESSENTIELS DU CONTRÔLE DE GESTION»

«LES PRINCIPES ET OUTILS ESSENTIELS DU CONTRÔLE DE GESTION» Pour une performance durable et solidaire «LES PRINCIPES ET OUTILS ESSENTIELS DU CONTRÔLE DE GESTION» Audit et contrôle de gestion, quelle complémentarité? Port Leucate Les 12-13-14 septembre 2012 1 Pour

Plus en détail

Appel à candidatures. Audit de l organisation, de la planification et du pilotage des systèmes d information

Appel à candidatures. Audit de l organisation, de la planification et du pilotage des systèmes d information Appel à candidatures Audit de l organisation, de la planification et du pilotage des systèmes d information Version 0.6 20 mars 2015 Statut Validé 1 Introduction 1.1 Présentation de l Agence universitaire

Plus en détail

Vision transversale et action cohérente pour la protection de l Environnement

Vision transversale et action cohérente pour la protection de l Environnement Agence de Développement Social Vision transversale et action cohérente pour la protection de l Environnement SOMMAIRE 1. vision 2. Mission de l ADS dans le domaine de la Protection de l Environnement,

Plus en détail

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base EVALUATION FINALE MLI/016 Programme d Appui à la Santé de Base FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code LuxDev Mali Programme d Appui à la Santé de Base PASAB MLI/016 Version

Plus en détail

DEVENIR UNE ONG PARTENAIRE OFFICIEL DE L UNESCO

DEVENIR UNE ONG PARTENAIRE OFFICIEL DE L UNESCO DEVENIR UNE ONG PARTENAIRE OFFICIEL DE L UNESCO L'UNESCO s'appuie sur un éventail aussi large que diversifié de relations de collaboration et de partenariats dans toutes les régions du monde pour s acquitter

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication A. Contexte La Conférence des Ministres de l Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est une organisation

Plus en détail

Appel à projets. Portage et animation des «Forums Citoyens» Contrat de Ville de Narbonne

Appel à projets. Portage et animation des «Forums Citoyens» Contrat de Ville de Narbonne Appel à projets Portage et animation des «Forums Citoyens» Contrat de Ville de Narbonne Date limite : mercredi 25 février 2015 à 12h 1. Contexte La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction

Plus en détail

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE Distribution limitée IFAP-2008/COUNCIL.V/3 4 février 2008 Original anglais ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE Conseil intergouvernemental du Programme Information

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats C ) Détail volets A, B, C, D et E Actions Objectifs Méthode, résultats VOLET A : JUMELAGE DE 18 MOIS Rapports d avancement du projet. Réorganisation de l administration fiscale Rapports des voyages d étude.

Plus en détail

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France)

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Résumé du rapport réalisé par EUROPA pour la DATAR DATAR EUROPA Etude sur les maisons des services publics en Europe Résumé du rapport

Plus en détail

DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES*

DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES* R. GESTION DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES* Le Groupe de travail des politiques de coopération en matière de et de normalisation: Reconnaissant que l atténuation du risque qui peut avoir une incidence

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES

GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES REPUBLIQUE DU BENIN MINISTERE DE LA DECENTRALISATION, DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DE L ADMINISTRATION ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES Elaboré par la Direction Générale

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET I CONTEXTE DE LA REFORME BUDGETAIRE II OBJECTIFS ET AXES DE LA REFORME BUDGETAIRE III CARACTERISTIQUES DE LA REFORME BUDGETAIRE IV FACTEURS CLES DE SUCCES 2 Modernisation

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009 Présidence de la République Commissariat à la Sécurité Alimentaire APCAM/MSU/USAID Projet de Mobilisation des Initiatives en matière de Sécurité Alimentaire au Mali Phase II (PROMISAM - II) PROMISAM -

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

Proposition de Charte éthique de l élu-e pour un renouveau démocratique et la renaissance des pratiques politiques

Proposition de Charte éthique de l élu-e pour un renouveau démocratique et la renaissance des pratiques politiques Proposition de Charte éthique de l élu-e pour un renouveau démocratique et la renaissance des pratiques politiques Version du 23 février 2015, soumise à consultation publique jusqu au 15 avril 2015. N

Plus en détail

Cahier des charges pour la réalisation d un audit externe du programme GUS / OFS

Cahier des charges pour la réalisation d un audit externe du programme GUS / OFS Département fédéral de l intérieur (DFI) Office Fédéral de la Statistique OFS Etat-major Cahier des charges pour la réalisation d un audit externe du programme GUS / OFS Table des matières 1 Généralités

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

C H A R T E D E S M A I S O N S D E S E R V I C E S P U B L I C S

C H A R T E D E S M A I S O N S D E S E R V I C E S P U B L I C S C H A R T E D E S M A I S O N S D E S E R V I C E S P U B L I C S P r é a m b u l e Proximité Singularité de la personne Universalité du service De nombreux territoires ruraux et urbains se situent en

Plus en détail

Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour 2011

Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour 2011 Cote du document: EB 2010/101/R.41 Point de l'ordre du jour: 17 b) Date: 9 novembre 2010 Distribution: Publique Original: Anglais F Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour

Plus en détail

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011 Mai 2011 GUIDE DU BENEVOLE Le présent document précise les engagements de tout adhérent 1 à Electriciens sans frontières. Ces engagements déclinent de manière opérationnelle les valeurs et principes énoncées

Plus en détail

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA Préparé par l ARD de Kaolack Dans le Cadre de la Convention PNDL Enda ECOPOP Table des matières Sigles et acronymes

Plus en détail

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES SUR L EFFICACITE DE L AIDE EXTERIEURE AUX SYSTEMES DE SANTE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE ELEMENTS DE CONTEXTE L audit réalisé par la Cour des Comptes européennes

Plus en détail

Préparation des contrats de ville. Réunions Chefs de projet Novembre 2014

Préparation des contrats de ville. Réunions Chefs de projet Novembre 2014 Préparation des contrats de ville Réunions Chefs de projet Novembre 2014 Contenu des contrats de ville 3 piliers Cohésion sociale Cadre de vie et renouvellement urbain (y compris hors NPNRU) Développement

Plus en détail

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement 7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement Session 3 Thème : Mettre le contexte au centre de l action : opérationaliser une approche sensible à la fragilité Sous-thème : «Prise

Plus en détail

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales.

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales. Chapitre 11 LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION REPORTING AUDIT INTERNE Un système de reporting homogène dans toutes les filiales permet un contrôle de gestion efficace et la production d un tableau de bord

Plus en détail

Partenariat Faire reculer le paludisme (RBM)

Partenariat Faire reculer le paludisme (RBM) Partenariat Faire reculer le paludisme (RBM) Cahier des charges du Groupe de Travail sur le Plaidoyer pour la lutte contre le paludisme (MAWG) Révision basée sur l examen du cadre de responsabilisation

Plus en détail

Assemblée des États Parties

Assemblée des États Parties Cour pénale internationale Assemblée des États Parties ICC-ASP/6/INF.3 Distr.: générale 4 décembre 2007 FRANÇAIS Original: Anglais Sixième session New York 30 novembre - 14 décembre 2007 Conférence de

Plus en détail

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Programme des Nations Unies pour le développement LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Les élections

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni.

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni. Principes de Belgrade sur la relation entre les Institutions nationales des droits de l Homme et les Parlements (Belgrade, Serbie, les 22-23 février 2012) Le séminaire international de février 2012 sur

Plus en détail

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,

Plus en détail

RECOMMANDATIONS ET ACCOMPAGNEMENT DU COMITE 21 PENDANT LES DIFFERENTES ETAPES DE L'AGENDA 21

RECOMMANDATIONS ET ACCOMPAGNEMENT DU COMITE 21 PENDANT LES DIFFERENTES ETAPES DE L'AGENDA 21 BOITE A OUTILS POUR L'ELABORATION DE L'AGENDA 21 RECOMMANDATIONS ET ACCOMPAGNEMENT DU COMITE 21 PENDANT LES DIFFERENTES ETAPES DE L'AGENDA 21 Etapes Recommandations du Comité 21 Outils et accompagnement

Plus en détail

Nouveau processus budgétaire. performance: Le projet tunisien

Nouveau processus budgétaire. performance: Le projet tunisien Nouveau processus budgétaire axé sur le résultat r et la performance: Le projet tunisien Mohsen Thabet Ministère des Finances Unité GBO Atelier GBO Tunis 26-27 27 Juin Plan de l interventionl 1. Système

Plus en détail

DÉCLARATION SUR LES PROBLEMES ET ENJEUX FONCIERS EN AFRIQUE

DÉCLARATION SUR LES PROBLEMES ET ENJEUX FONCIERS EN AFRIQUE DÉCLARATION SUR LES PROBLEMES ET ENJEUX FONCIERS EN AFRIQUE NOUS, Chefs d État et de Gouvernement de l Union africaine, réunis à notre treizième session ordinaire à Syrte (Grande Jamahiriya arabe libyenne),

Plus en détail

CONSEIL DES MINISTRES

CONSEIL DES MINISTRES CONSEIL DES MINISTRES LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSEE LE MERCREDI 2 SEPTEMBRE 2015 À L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA

Plus en détail

Plan d orientations stratégiques 2012-2016

Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Agence Française de Développement Établissement public, l Agence Française de Développement (AFD) agit depuis soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser

Plus en détail

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest Guide Méthodologique de Conduite du Dialogue Inclusif Pays «Formulation des Priorités Résilience Pays (PRP-AGIR)» Version Finale (Septembre

Plus en détail

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance Avant - Économie congolaise caractérisée par un tissu industriel délabré - Infrastructures socio-économiques de base détruites - Inflation galopante - Monnaie chancelante Après - Ambitieux programme de

Plus en détail

Cadre Stratégique Commun 2014-2020

Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Assemblée des Régions d Europe Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Contribution de l ARE au document de travail des services de la Commission Juillet 2012 Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Assemblée des

Plus en détail

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La nouvelle loi organique relative aux lois de finances a été promulguée en août 2001. Deux ans plus tard, et bien que la mise en œuvre de cette

Plus en détail

Ministère des sports. Le ministre des sports

Ministère des sports. Le ministre des sports Ministère des sports Direction des sports Mission sport et développement durable Personnes chargées du dossier : Arnaud JEAN Tél. : 01 40 45 96 74 Mel: arnaud.jean@jeunesse-sports.gouv.fr Fabienne COBLENCE

Plus en détail

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle EVALUATION FINALE SEN/024 Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code

Plus en détail

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL Durban, Afrique du Sud 6-7 Septembre 2012 Thème «Amélioration de l infrastructure institutionnelle et humaine

Plus en détail

Budget participatif des lycées. Règlement d intervention

Budget participatif des lycées. Règlement d intervention 3 CR 72-12 Budget participatif des lycées Règlement d intervention Préambule : La mise en œuvre du budget participatif des lycées manifeste la volonté de la région de poursuivre la démarche de dialogue

Plus en détail

Remarques introductives, décentralisation fiscale

Remarques introductives, décentralisation fiscale Remarques introductives, décentralisation fiscale Forum Régional sur la Décentralisation Marseille, 23 juin 2007 Hélène Grandvoinnet Plan Variété des CL RESSOURCES Trois grands types de ressources Ressources

Plus en détail

QUELLES DÉPENSES PEUT-ON FAIRE AVEC

QUELLES DÉPENSES PEUT-ON FAIRE AVEC , 18 boulevard Carnot 45150 JARGEAU Tel : 02 38 86 05 71 - Fax : 02 38 86 05 71 - Courriel : ad45@occe.coop Site Internet : http://www.occe.coop/ad45 QUELLES DÉPENSES PEUT-ON FAIRE AVEC L ARGENT DE LA

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS Projet de loi no 27 Loi sur l économie sociale Mémoire présenté au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire dans le cadre

Plus en détail

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DES ARCHIVES INFORMATION DOCUMENTATION ET RELATIONS PUBLIQUES TERMES DE RÉFÉRENCE POUR LE RECRUTEMENT D UN ASSISTANT TECHNIQUE

Plus en détail

TABLE RONDE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DES TIC EN PRÉLUDE À LA 42 ÈME RÉUNION DE L ICANN. Hôtel Méridien Dakar, SENEGAL.

TABLE RONDE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DES TIC EN PRÉLUDE À LA 42 ÈME RÉUNION DE L ICANN. Hôtel Méridien Dakar, SENEGAL. COMMISSION DE L UNION AFRICAINE REPUBLIQUE DU SENEGAL ---------------- MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DES TELECOMMUNICATIONS ET DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION TABLE RONDE DES

Plus en détail

Conception des projets de coopération technique de l AIEA à l aide de la méthodologie du cadre logique

Conception des projets de coopération technique de l AIEA à l aide de la méthodologie du cadre logique Conception des projets de coopération technique de l AIEA à l aide de la méthodologie du cadre logique Guide pratique www.iaea.org/technicalcooperation Table des matières 1. INTRODUCTION... 1 2. PROGRAMME

Plus en détail

Renforcement de la Nutrition (SUN) Stratégie du mouvement [2012-2015]

Renforcement de la Nutrition (SUN) Stratégie du mouvement [2012-2015] Renforcement de la Nutrition (SUN) Stratégie du mouvement [2012-2015] Septembre 2012 Table des Matières SYNOPSIS... 1 A : VISION ET OBJECTIFS DU MOUVEMENT SUN... 2 B : APPROCHES STRATÉGIQUES ET OBJECTIFS...

Plus en détail

Inviter au plus vite tous les acteurs de la création, de l'édition, de la diffusion et de la lecture à des «États généraux du livre et de la lecture».

Inviter au plus vite tous les acteurs de la création, de l'édition, de la diffusion et de la lecture à des «États généraux du livre et de la lecture». Eléments pour une politique en faveur du livre et de la lecture Par Aurélie Filippetti, députée de Moselle, responsable du pôle Culture, audiovisuel, médias dans l équipe de campagne de François Hollande.

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE Préambule PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE La réussite éducative se définit comme la recherche du développement harmonieux de l enfant et du jeune. Elle est plus large

Plus en détail

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine La politique nationale et le soutien de la Communauté internationale au développement de la Réforme du Secteur de

Plus en détail

...... en quelques mots 1

...... en quelques mots 1 ... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant

Plus en détail