La teigne du poireau : une menace pour nos oignons et nos poireaux? portrait de la situation au Québec

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1 La teigne du poireau : une menace pour nos oignons et nos poireaux? portrait de la situation au Québec par Mario Leblanc, agr. Où en est la teigne du poireau au Québec? Depuis qu on a identifié ce nouveau ravageur, originaire de l Ancien Monde, dans la région d Ottawa il y a une dizaine d années, il a continué inexorablement sa progression sur notre territoire. On peut en outre l observer dans plusieurs de ses cultures hôtes, les plantes de la famille de l oignon (alliums). Mais, la teigne représente-t-elle vraiment une menace? Ce texte présente le portrait de la situation concernant ce nouvel envahisseur. Les points traités seront : la dispersion géographique, les cultures hôtes et l influence du site sur l évolution des populations et des dommages. Il est à noter que la majorité des informations présentées ont été recueillies grâce au réseau de suivi de l insecte supervisé par le Réseau d avertissement phytosanitaire (RAP). Ce réseau a pris la relève de l Agence canadienne d inspection des aliments (ACIA) pour le dépistage de la teigne en La dispersion géographique Le site présumé d introduction de la teigne au Canada est la région d Ottawa-Gatineau (figure 1). À partir des premières observations de l insecte au milieu des années 90, celui-ci a d abord lentement accru sont aire de dispersion. En 2002, la teigne n était présente au Québec que dans les municipalités situées en bordure de la rivière Outaouais jusqu à une cinquantaine de kilomètres à l est d Ottawa donc encore loin des principales régions maraîchères du Québec. L année suivante, la situation a toutefois radicalement changé puisqu en août des teignes ont été capturées dans plusieurs régions dans un corridor couvrant les deux rives du fleuve jusqu aux environs de Drummondville (Centre-du-Québec). L année 2003 a donc été particulièrement favorable à la multiplication et à la dispersion de cet insecte. Par la suite, la teigne a rapidement continué sa progression. Présentement, on la retrouve jusqu aux environs de Sherbrooke en direction est et jusqu à Québec vers le nord-est. Dans la région de la Capitale-Nationale, la teigne n a cependant été observée jusqu à maintenant que dans les secteurs urbains près du fleuve. Si la progression de la teigne se poursuit, on devrait par contre très bientôt la retrouver également chez les producteurs maraîchers des deux régions agricoles voisines (Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches).

2 Figure 1 : Évolution de la dispersion de la teigne du poireau au Québec de 2002 à 2006 km CARTE DES RÉGIONS AGRICOLES DU SUD DU QUÉBEC Québec Ontario Ottawa États-Unis Les cultures hôtes Le poireau est le principal hôte de la teigne. L ail serait sa deuxième espèce préférée. Le poireau et l ail sont les cultures sur lesquelles on a jusqu à maintenant rapporté le plus de dommages. Généralement, sur les autres espèces hôtes (oignon jaune, oignon espagnol, oignon vert, ciboulette, etc.), les dommages sont moins fréquents et moins importants. En plus d être reliée à la plus ou moins grande abondance des papillons, l intensité de l attaque sur une espèce donnée semble également dépendante de la présence des autres espèces d alliums. Par exemple, si on retrouve à proximité des poireaux et des oignons, les teignes auront tendance à choisir les poireaux. S il n y a que des oignons, faute d un meilleur hôte, ceux-ci risquent d être davantage endommagés. Lorsqu elles ont le choix, les teignes pondent préférablement sur les plants dont le stade de développement semble le plus favorable à la survie des larves. Entre des champs de poireaux plantés à des dates différentes, les teignes ont tendance à choisir le champ où les plants sont les plus gros. Lorsque le feuillage des espèces à bulbe approche de la maturité (ail, oignon), il devient aussi moins attirant pour les papillons. 2

3 L influence du site En ce qui a trait au potentiel de dommage dans les champs, le site semble jouer un rôle majeur dans le cas de la teigne. La présence de brise-vents ou de zones de végétation élevée près des champs favorise le regroupement des papillons et la ponte. L accroissement plus ou moins rapide des populations de papillons d une génération à l autre et donc intensité des attaques sont souvent reliées à ce facteur. C est ce qui explique aussi pourquoi à l intérieur des grands champs les dommages sont souvent plus importants près des bordures et des zones abritées. La présence de zones protégées des intempéries favorise aussi la survie hivernale des teignes. Il semble que les grands arbres (forêt) et les groupes d habitations (zones urbaines) seraient les secteurs les plus propices à la survie des papillons. Généralement, lorsqu il y a peu de sites favorables à la survie des adultes hivernants dans un secteur donné, la mortalité hivernale des papillons permet de ramener la population de teignes à un niveau très faible au printemps (figure 2). Dans cette situation et lorsqu il s agit de grands champs, il est rare que la première et même la deuxième génération causent des dommages significatifs. Habituellement, il n est justifié d intervenir qu à la troisième génération. Par contre, quand les champs sont situés près de zones favorables à l hivernement, les teignes peuvent être relativement abondante dès le début de la saison (figure 3). Dans ce cas, la situation est plus problématique compte tenu qu en début de saison, les plants étant moins développés, ils supportent plus difficilement l attaque des larves et leur croissance est davantage retardée. Sur ces sites, il pourrait donc être justifié d intervenir plus tôt. Les petites superficies d alliums comme celles que l on retrouve le plus souvent chez les producteurs biologiques de même que dans les potagers sont aussi davantage susceptibles de subir des dommages hâtifs par la teigne. Les teignes adultes étant attirées par l odeur des plantes hôtes, elles vont s y regrouper plus facilement que dans les grands champs. Par la suite, compte tenu du faible nombre de plants par rapport au nombre d œufs pondus par femelle (environ 100 œufs par femelle), les plants vont rapidement être assaillis par un grand nombre de larves. Le cas spécial de la Montérégie Ouest En Montérégie Ouest, dans la principale zone de production d alliums au Québec, jusqu à maintenant, les populations de teignes sont demeurées bien en dessous des niveaux pouvant entraîner des dommages significatifs. Dans le poireau et l ail, on observe de temps à autre quelques larves dispersées et, dans l oignon et l oignon vert, aucun dommage n a été rapporté. Cette situation est fort probablement reliée au fait que, dans cette région, plus qu ailleurs au Québec, il est fréquent que l on ait à intervenir contre d autres insectes ravageurs. Ces interventions, contre le thrips de l oignon par exemple, pourraient indirectement réprimer les quelques larves de teigne présentes contribuant ainsi à toujours maintenir les populations basses. Il se pourrait aussi que, en raison des vastes superficies d alliums, les teignes auraient trop tendance à se disperser. Ainsi, les papillons des deux sexes auraient de la difficulté à se rencontrer malgré les phéromones produites par les femelles. 3

4 Figure 2: Portrait typique de l évolution annuelle des populations de teigne dans le poireau. Exemple : captures hebdomadaires dans quelques champs en Nombre moyen de papillons par site Captures 1 ère génération hebdomadaires 2 ème génération - situation 3 ème génération habituelle Papillons hivernants 01-mai 15-mai 29-mai 12-juin 26-juin 10-juil 24-juil 07-août 21-août 04-sept 18-sept Date de capture Figure 2: Évolution de la population (capture des papillons) sur un des sites particulièrement favorable à la survie hivernale de la teigne en Site favorable à la teigne Nombre de papillons mai 15-mai 29-mai 12-juin 26-juin 10-juil 24-juil 07-août 21-août 04-sept 18-sept Date de capture 4

5 Conclusion Jusqu à maintenant, en culture conventionnelle, la teigne du poireau n a causé des dommages significatifs que dans le poireau et l ail et ce dans la plupart des régions du sud du Québec sauf en Montérégie Ouest où certains facteurs semblent contribuer à maintenir les populations basses. La survie hivernale des papillons et le potentiel d accroissement des populations varient d un site à l autre principalement en fonction de l environnement du champ. Pour un site donné, une fois que l insecte est bien établit, le portrait d évolution des populations varie cependant peu d une année à l autre ce qui facilite l application des mesures de lutte. L oignon et l oignon vert semblent beaucoup moins attirants pour la teigne que le poireau. Dans l oignon espagnol, même dans les régions où la teigne est un problème important dans le poireau, on ne rapporte pas de dommages notables. La situation est davantage préoccupante du côté de l agriculture biologique et des potagers domestiques où les petites superficies semblent avoir pour effet de concentrer les populations de teignes. Même si les dommages restent toujours plus importants sur le poireau et l ail, les autres alliums sont également affectés. Ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation 118, rue Lemieux, Saint-Rémi, J0L 2L0 Téléphone : (450) , poste 229 Télécopieur : (450) Courriel : mario.leblanc@mapaq.gouv.qc.ca 5

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