Dossier de presse : Voyage de presse Journée biodiversité 5 octobre La biodiversité des variétés de légumes au service de la santé et du goût

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1 Dossier de presse : Voyage de presse Journée biodiversité 5 octobre 2017 La biodiversité des variétés de légumes au service de la santé et du goût

2 Sommaire Une alimentation saine et variée : le préalable à une bonne santé... p 2 La diversité dans nos assiettes vient de la diversité dans nos champs... p 3 Les semences, vecteurs de diversité et de biodiversité... p 4 Le parcours d une graine de légume, de sa création à son inscription... p 6 Qu est-ce que le Catalogue français?... p 8 Fiches presse : Le Gnis, en quelques mots... p 10 1

3 Une alimentation saine et variée : le préalable à une bonne santé De 1960 à nos jours, la consommation alimentaire des français a subi de nombreux bouleversements. L étude de l Insee publiée en 2015 «Cinquante ans de consommation alimentaire : une croissance modérée, mais de profonds changements 1» le prouve : quand un ménage consacrait 20% de son budget consommation à l alimentation en 2015, il en consacrait 35% en Pourtant, les exigences des consommateurs ne sont pas à la baisse, bien au contraire. Les consommateurs ont pris conscience de leur volonté d être acteurs de leur mode de vie et ainsi de leur alimentation. Ils connaissent l intérêt d une alimentation saine et variée et n hésitent à demander à leurs distributeurs plus de diversité pour leurs fruits et légumes

4 La diversité dans nos assiettes vient de la diversité dans nos champs La diversité des légumes se reflète dans la diversité des modes de production ainsi que dans la diversité des produits finis. La production agricole de l ensemble des variétés de légumes disponibles permet aux consommateurs de trouver les produits correspondant à son régime alimentaire et à ses souhaits. En effet, comme tout marché, les produits agricoles répondent à une demande, celle du consommateur. Les différents choix alimentaires des consommateurs impliquent des exigences particulières concernant la production de fruits et de légumes auxquelles les producteurs français peuvent répondre grâce à la diversité de leurs semences. Par exemple, les semences sont disponibles en agriculture conventionnelle et en agriculture biologique. 3

5 Les semences, vecteurs de diversité et de biodiversité La création de nouvelles variétés, souvent assimilée à l utilisation de techniques récentes, est apparue avec la domestication des espèces. En effet, cette pratique existe depuis que l homme cultive. Il a amélioré les plantes, en choisissant les plus belles, les plus résistantes, celles qui lui offraient le meilleur rendement et la meilleure qualité. Source : Gnis pédagogie La filière semence française, forte de ses 261 entreprises de production et de ses agriculteurs-multiplicateurs de semences est engagée dans la création d une diversité variétale à même de répondre aux besoins des consommateurs quantitativement et qualitativement. L exemple du chou est éloquent : à la fin du XIXe siècle, une vingtaine de variétés de choux étaient disponibles. Aujourd hui, on compte 290 variétés inscrites sur les différentes listes du Catalogue français dont 25 brocolis et 176 choux-fleurs. Les choux se dégustent râpés crus, cuits en ragoût ou bien fermentés pour la choucroute. De plus, chaque type de chou a son usage culinaire particulier : le chou cabus pour le coleslaw ou le chou farci, ou le chou kale pour les régimes. A noter : la création d une nouvelle variété nécessite jusqu à une dizaine d années de travail. 4

6 La filière semence a démontré sa capacité à écouter les attentes des consommateurs en profitant des possibilités de remettre en marché des variétés anciennes. De plus, la recherche a permis au consommateur de redécouvrir le goût des fruits et des légumes tout en allongeant leur durée de conservation. La filière semence ne fait pas que créer de nouvelles variétés, elle travaille aussi à leur conservation grâce aux réseaux de conservation des ressources génétiques constitués par les semenciers privés, des instituts de recherche publique, des conservatoires et associations. A ce titre, nous pouvons citer l exemple de la carotte. En effet, ce ne sont pas moins de 400 variétés de carottes qui sont conservées au sein du réseau de ressources génétiques de la carotte parmi lesquelles la Jaune du Doubs, la Purple Haze ou bien encore la Longue Rouge Sang. Crucifères Légumières Crucifères Oléagineuses Pilote du réseau Nb de partenaires membres UFS Nb d accessions de la collection de réseau INRA 7 Chou : (chiffre de 2013) INRA 16 Colza : (chiffre de 2013) Nombre d accessions de la collection nationale Melon INRA Carottes et autres daucus Solanacées légumière à graines CYNARA (Artichaut et Cardon) Chicorée Agrocampus Ouest 6 Carotte 3131 (dont 194 sauvages soit 40% des ressources patrimoni ales) Cerfeuil tubéreux 706 INRA 8 Tomate 1146 Tomate 56 Piment 855 Piment 95 Aubergine 715 Aubergine 80 Geves 1 29 génotypes (chiffre de 2013) conservés sous forme de plants Geves 8 5

7 Le parcours d une graine de légume, de sa création à son inscription A partir de besoins exprimés par les producteurs et en relation avec les consommateurs, les sélectionneurs vont décider des améliorations à apporter à une variété existante. Ils choisissent les parents qui ont chacun des caractéristiques complémentaires pour les combiner dans la future variété. Les principaux axes de recherche : Meilleure résistance aux parasites et aux maladies Amélioration des qualités gustatives Meilleure tolérance aux stress climatiques Meilleure productivité Plus grande diversité de saveurs, tailles, formes et couleurs des légumes Adaptation à l évolution des techniques de production Quand le sélectionneur obtient les graines voulues, il va devoir «fixer le matériel». Il s agit de réaliser des autofécondations (fécondation d une fleur par le pollen issu de la même plante) pendant 7 ou 8 générations afin d obtenir des résultats homogènes. 6

8 Source : Gnis pédagogie Après les différentes générations, le sélectionneur obtient la nouvelle variété qui va entrer dans la phase de marketing et de commercialisation, sous réserve qu elle réussisse les tests permettant son inscription sur une des listes du catalogue officiel. 7

9 Qu est-ce que le Catalogue français? Pour commercialiser des semences ou des plants des espèces listées aux niveaux européens et français, il faut que les variétés soient inscrites sur une des listes du catalogue officiel français ou européen des espèces et variétés. En 1971, 500 variétés de légumes étaient inscrites au Catalogue français. En 2017, ce sont variétés de légumes qui sont inscrites dont 350 variétés anciennes. Le Catalogue s enrichit tout le temps : 34 variétés de carotte étaient vendues en France en 1980, 83 l étaient en 2016 dont 5 variétés anciennes. 80 variétés de laitue étaient vendues en France en 1980, 430 l étaient en 2016 dont 25 variétés anciennes. Pour être inscrites au catalogue, les variétés doivent respecter différents critères. Pour la liste a (majoritaire), une variété doit être distincte des variétés déjà inscrites, homogène et stable. C est ce que l on appelle la DHS. Pour les listes c et d, un simple examen technique suffit. Les études de DHS et les examens des listes c et d sont réalisés par le Groupe d étude et de contrôle des variétés et des semences (le GEVES). Source : Gnis Pédagogie 8

10 Fiche Presse 9

11 Le Gnis, en quelques mots Le Groupement National Interprofessionnel des Semences et des Plants (Gnis) est l interprofession rassemblant tous les acteurs de la filière semences et plants : entreprises de création variétale, de production de semences et plants, agriculteursmultiplicateurs, distributeurs, agriculteurs utilisateurs et industries de transformation. Il offre à ces différentes familles professionnelles un espace de concertation, dans le but de favoriser le bon fonctionnement et le développement de la filière. Le Gnis est également l organisme auquel l Etat a délégué ses missions de service public dans le domaine du contrôle de la qualité et de la certification des semences, et dans le domaine phytosanitaire, au travers du Soc (Service officiel de contrôle et de certification). Des actions au cœur des enjeux de société Le Gnis sensibilise le grand public à l importance de la semence comme premier maillon de la sécurité alimentaire et apporte des solutions concernant le développement durable des productions agricoles françaises. La filière semences s engage donc activement en faveur d une agriculture durable qui concilie des exigences économiques, sociales et écologiques, et qui vise à satisfaire les besoins alimentaires tout en améliorant la qualité des produits et en respectant l environnement. La filière française des semences et plants, une filière d excellence Une filière de renommée mondiale, ancrée dans les territoires 1 er producteur européen 1 er exportateur mondial 3,28 milliards d euros de chiffre d affaires agriculteurs multiplicateurs de semences 261 entreprises présentes sur le territoire, avec des implantations dans 225 communes environ emplois qui contribue activement à l émergence d une agriculture durable 73 entreprises qui font de la sélection, dont une grande majorité de PME et entreprises de taille intermédiaire Ces entreprises consacrent 13 % de leur budget à la Recherche, autant que la pharmacie et plus que l électronique (9 %) 500 nouvelles variétés inscrites chaque année sur une des listes du Catalogue officiel français 10

12 Les fédérations et organisations interprofessionnelles représentées au sein des différents collèges de l interprofession sont les suivantes : - Collège Sélection : FNPC (Fédération nationale des producteurs de chanvre), SEMLIN (Syndicat des établissements multiplicateurs de semences de lin), SGSPDT (Syndicat général des sélectionneurs de plants de pomme de terre), UFS (Union française des semenciers). - Collège Multiplication : AGPB semences (Association générale des producteurs de blé et autres céréales), AGPM Maïs semences (Association générale des producteurs de maïs semences), ANAMSO (Association nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences oléagineuses), FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), FNPC (Fédération nationale des producteurs de chanvre), FNPSMS (Fédération nationale de la production des semences de maïs et de sorgho), FN3PT (Fédération nationale des producteurs de plants de pomme de terre), SNAMLIN (Syndicat national des agriculteurs multiplicateurs de semences de lin). - Collège production : APPSL (Association des pépiniéristes plants sains de Lavandula), FNPHP (Fédération nationale des producteurs de l horticulture et des pépinières), FNPSMS (Fédération nationale de la production des semences de maïs et de sorgho), FEDEPOM (Fédération française des négociants en pomme de terre, ail, oignon et échalote), FELCOOP (Fédération française de la coopération fruitière, légumière et horticole), PROS (Association des producteurs de semences d ail et d échalote), SEMLIN (Syndicat des établissements multiplicateurs de semences de lin), SF3P (Syndicat des producteurs français de plants potagers pour professionnels), SNPGA (Syndicat national des producteurs et sélectionneurs de griffes d asperges), SNPPFOC (Syndicat national des producteurs de plants de fraisiers officiellement contrôlés), UFS (Union française des semenciers). - Collège commerce : Coop de France métiers du grain, FEDEPOM (Fédération française des négociants en pomme de terre, ail, oignon et échalote), FELCOOP (Fédération française de la coopération fruitière, légumière et horticole), FNA (Fédération du négoce agricole), FNMJ (Fédération nationale des métiers de la jardinerie), SNFS (Syndicat national des fabricants de sucre de France), SNPPPGF (Syndicat national des producteurs de plants de pommes de terre germés et fractionnés), UFS (Union française des semenciers). - Collège utilisation : AFPF (Association française pour la production fourragère), AGPB (Association générale des producteurs de blé et autres céréales), AGPL (Association générale des producteurs de lin), AGPM (Association générale des producteurs de maïs), AOP CENALDI (Association d organisations de producteurs de légumes de plein champ à destination industrielle), CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves), CNE (Confédération nationale de l élevage), CSF (Chambre syndicale professionnelle nationale de la féculerie de pomme de terre), FESTAL (Fédération syndicale du teillage du lin), FIAC (Fédération française des industries d aliments conserves), FNTPT (Fédération nationale des transformateurs de pommes de terre), FOP (Fédération française des producteurs d oléagineux et de protéagineux), Interchanvre, SNPAA (Syndicat national des producteurs d alcool agricole), Syndicat des riziculteurs de France, Terres Univia (Interprofession des huiles et protéines végétales), PLF (Producteurs de légumes de France), UNPT (Union nationale des producteurs de pommes de terre), USRTL (Union syndicale des rouisseurs teilleurs de lin de France). 11

13 Contact presse Aline MUZARD Chargée de mission médias Port : 33 (0) Aline.muzard@gnis.fr Gnis : 44, rue du Louvre Paris Sites internet :