pour l emploi de salariés à domicile

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "pour l emploi de salariés à domicile"

Transcription

1 pour l emploi de salariés à domicile C. Marbot INSEE et CREST Séminaire Fourgeaud, 9 mars 2011

2 Enjeux Plan Objectifs de l étude Évaluer l effet d une mesure fiscale : la réduction d impôt pour l emploi de salariés à domicile Mise en place : 1991 Concerne les ménages qui utilisent des services à domicile 50 % des dépenses de l année, dans la limite d un plafond

3 Enjeux Plan Pourquoi évaluer cette réduction d impôt? 1. Une mesure importante dans la politique de développement des services à la personne... dont les enjeux sont importants Répondre à des besoins sociaux croissants : garde des enfants, dépendance Créer / régulariser des emplois exploiter un gisement d emplois ou, au moins, améliorer les conditions d emploi en régularisant des emplois au noir

4 Enjeux Plan Pourquoi évaluer cette réduction d impôt? 2. La pertinence de cet avantage fiscal en débat Les niches fiscales, débat récurrent en France On leur reproche de nuire à la fois à l efficacité et à la progressivité de l impôt Juin 2008 : le rapport Migaud La 7e dépense fiscale (2,3 MM sur 73 MM au total) Manque d évaluations de ces avantages fiscaux

5 Enjeux Plan Plan de la présentation 1. : définition et législation

6 Définition, champ Législation au sein des services à la personne vs hors domicile HORS DOMICILE Assistantes maternelles A DOMICILE Ménage Garde des enfants à domicile Aide aux personnes âgées Nouveaux services SERVICES A LA PERSONNE

7 Définition, champ Législation Services à domicile : la législation Nombreux changements législatifs depuis les années Réduire le coût final pour l utilisateur : réduction d impôt (1991), exemptions de cotisations sociales (1987), subventions pour personnes âgées, pour la garde des enfants Simplifier les procédures 3. Inciter au développement d organismes prestataires, jouant un rôle d intermédiaire

8 Source principale : l enquête Budget de famille (BDF) Vagues 1989, 1995 Caractéristiques des ménages utilisateurs Avantages par rapport aux données fiscales : 1. information sur le recours y compris avant la création de l avantage fiscal 2. inclut le recours au noir : pas d effet régularisation dans l effet estimé

9 Recours déclaré et non déclaré Proportion des ménages qui recourent C B C B (C) AU NOIR hors BDF (B) AU NOIR dans BDF A A (A) DÉCLARÉ

10 Quel effet estime-t-on? Evolution du recours estimée avec nos données (évolution de A + B) = évolution recours total (évolution de A + B + C) Sous l hypothèse : constance du recours au noir non inclus dans l enquête BDF (C) L effet estimé (évolution de A + B) n inclut pas d effet régularisation (passage de B vers A)

11 Hypothèse : le recours au noir non inclus dans l enquête budget de famille n évolue pas Proportion des ménages qui recourent HYP : CONSTANCE NOIR HORS BDF BAISSE NOIR HAUSSE DU DÉCLARÉ C1 B1 EFFET REGULARISATION A1 C2 B2 A

12 Effet estimé : hausse du recours total Proportion des ménages qui recourent HAUSSE de A+B+C = HAUSSE de A+B C1 B1 C2 B2 (C) AU NOIR hors BDF (B) AU NOIR dans BDF A1 A2 (A) DÉCLARÉ

13 Evolution du recours depuis 1989 Qui sont les utilisateurs? Evolution du recours depuis (1989/2005) Nombre d utilisateurs (M) 1,843 2, % Dépense mensuelle (M ) % Taux de recours Ensemble 8,9 % 9,9 % +1,0 pts 1er décile 5,2 % 5,1 % -0,1 pts 5è décile 6,0 % 7,0 % +1,0 pts 10è décile 26,0 % 29,3 % +3,3 pts (*) Sommes dépensées par les ménages, après déduction de toutes les aides financières, y compris les réductions fiscales, en de 2005

14 Evolution du recours depuis 1989 Qui sont les utilisateurs? Qui sont les utilisateurs? Caractéristiques Taux de recours Âge <=29 0,9 % ,4 % ,7 % ,1 % ,6 % ,3 % >=80 40,3 % 9,9 %

15 Evolution du recours depuis 1989 Qui sont les utilisateurs? Qui sont les utilisateurs? Caractéristiques Niveau de vie Taux de recours 1er décile 5,1 % 2è décile 6,8 % 3è décile 7,6 % 4è décile 7,8 % 5è décile 7,0 % 6è décile 6,8 % 7è décile 7,0 % 8è décile 9,2 % 9è décile 11,9 % 10è décile 29,3 %

16 Evolution du recours depuis 1989 Qui sont les utilisateurs? Qui sont les utilisateurs? Caractéristiques Diplôme des personnes en emploi Taux de recours Bac + 3 ans 15,3 % Bac + 2 ans 7,8 % Niveau Bac 5,4 % Diplôme professionnel 3,2 % Diplôme élémentaire 2,9 % Sans diplôme 1,5 %

17 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées La réduction d impôt Introduite en 1991 Réduction de 50 % des sommes versées Un plafond de dépenses qui a beaucoup varié Transformation en crédit d impôt en 2007 pour les ménages actifs euros Plafond majoration pour invalidité majoration pour enfants ou personne dépendante année

18 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées Aspects redistributifs Les 10 % de ménages les plus aisés : recourent + (près du 1 3 des utilisateurs) pour des sommes + élevées ( 1 2 de la dépense totale) et seuls les imposables bénéficient de la réduction d impôt 73 % de la réduction d impôt st 2nd 3rd 4th 5th 6th 7th 8th 9th 10th decile

19 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées - Enjeux La réduction d impôt génère : 1. Une dépense publique importante et croissante (2,6 MM en 2008, coût budgétaire qui a été multiplié par plus de 2,5 entre 1996 et 2008) 2. Un effet redistributif direct en faveur des plus aisés D où la question : la mesure atteint-elle ses objectifs? Une hausse du recours à ces services, permettant des créations d emplois peu qualifiés des solutions face à des problèmes de garde d enfants ou de prise en charge des personnes dépendantes? Est-elle efficace / efficiente?

20 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées Le cadre de Rubin de l évaluation On cherche à évaluer une mesure T Ceux qui bénéficient de la mesure T (les Traités, T = 1) et ceux qui n en bénéficient pas (les Non traités, T = 0) On s intéresse à l effet de la mesure T sur une grandeur d intérêt Y (ici la consommation de services à domicile) Un ménage i a virtuellement 2 revenus potentiels : Y i 0 associé à T = 0 (absence de traitement) et Y i 1 associé à T = 1 (traitement) L effet du traitement pour une personne : i = Y i1 Y i0

21 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées Le cadre de Rubin de l évaluation Le problème fondamental de l évaluation : le contrefactuel Y i0 et Y i1 jamais observés simultanément pour un même ménage L effet sur les traités E(Y 1 Y 0 T = 1) est donc inobservé On cherche donc un estimateur de E(Y 0 T = 1) Estimateur naïf compare traités/non traités : on utilise E(Y 0 T = 0) Biais si effet de sélection dans le traitement Méthodes d évaluation = stratégies destinées à neutraliser cet effet de sélection

22 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées Problèmes de méthode Une expérience naturelle : l introduction de la réduction d impôt en 1991 Stratégie : comparer 2 types de ménages, imposables et non imposables Les imposables : les Traités (ils peuvent déduire de leur impôt la moitié des sommes dépensées, ou au moins une partie) Les non imposables : les Non traités 2 difficultés : 1. Les deux groupes sont très différents (en terme de niveau de vie) 2. Données sous forme de coupes répétées

23 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées Le groupe des traités Les Traités = Ceux qui, en l absence de la réduction d impôt, seraient imposables. Non identifiés dans nos données On dispose juste d une variable binaire imposable / non imposable Les ménages devenus non imposables du fait de la réduction d impôt ne sont pas identifiés Étalonnage à partir de l Enquête revenus fiscaux Modèle logit de probabilité d être dans ce cas Appliqué aux données de l enquête budget de famille

24 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées Problème de comparabilité des traités et non traités Les déciles extrêmes posent problème + modestes rarement imposables donc traités, + aisés presque toujours Exceptions = cas atypiques (ménages aisés avec fortes réductions fiscales) ou peu utilisables (ménages modestes avec impôt faible) On se restreint aux déciles intermédiaires Les plus susceptibles de changer de comportement face à une incitation financière? er décile 22,1 % 6,8 % 2è décile 13,2 % 12,8 % 3è décile 19,1 % 27,3 % 4è décile 31,0 % 45,1 % 5è décile 50,7 % 61,3 % 6è décile 64,7 % 75,6 % 7è décile 78,3 % 86,9 % 8è décile 86,7 % 90,8 % 9è décile 91,9 % 95,4 % 10è décile 93,4 % 97,7 % Ensemble 55,1 % 60,0 % 4-7è déciles 56,2 % 67,3 % Source : Enquête budget de famille

25 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées Doubles différences La double différence est significativement positive pour les déciles intermédiaires : Ensemble T = 1 10, 1 % 10, 2 % +0, 1% T = 0 7, 5 % 6, 4 % 1, 1% 2, 6% 3, 8% 1, 2% Déciles intermédiaires (4-7) T = 1 5, 4 % 5, 8 % +0, 4% T = 0 8, 9 % 6, 8 % 2, 1% 3, 5% 1, 0% 2, 5%

26 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées 1ère méthode : Différence-de-différence (DID) Condition de validité : Hypothèse de tendance temporelle commune : en l absence du traitement, les deux groupes auraient connu des évolutions du recours similaires Peu plausible si l on considère l ensemble des ménages, davantage en se restreignant aux déciles intermédiaires Limite : La comparabilité demeure limitée : différences de composition entre ménages traités et non traités (les 3 4 des couples sont traités)

27 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées 2e méthode : Matching (M) Justification : Les limites de la méthode de DID sont liées à la faible comparabilité des 2 groupes Appariement Conditions de validité : Pour chaque traité, il existe des non traités avec les mêmes caractéristiques (Condition de support commun) Recourir est indépendant du fait d être traité, étant donné un ensemble de covariables (Hypothèse (CIA)) = Pas de caractéristiques inobservées jouant à la fois sur le recours et le fait d être traité Limite : des déterminants inobservés communs Héberger une personne âgée dépendante Ne pas payer d impôts facilite (toutes choses égales par ailleurs) le recours

28 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées L estimateur MDID : Combiner les deux méthodes MDID : Estimateur adapté à ce cas de figure, adaptable au cas de coupes répétées Régression en DID sur les observations repondérées par la fonction de pondération issue de l appariement Permet de relâcher les hypothèses : Hypothèse de la DID s applique à des groupes de caractéristiques observables identiques Hypothèse de l appariement s exprime en évolution Hypothèse du MDID : en l absence de la réduction d impôt, l évolution du recours aurait été la même pour deux ménages de mêmes caractéristiques observables tels que l un est imposable et l autre ne l est pas.

29 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées L estimateur MDID : résultats En points de pourcentage Déciles 4-7 Effet du traitement 3,11*** Intervalle de confiance à 95 % [1,35 ; 4,88]

30 La réduction d impôt Enjeux et méthode Traités et Non traités Méthodes utilisées Implications de politique économique Borne Scénario Borne inférieure central supérieure Effet sur le taux de recours 1,35 % 3,11 % 4,88 % Nombre de ménages supplémentaires qui recourent Proportion moyenne d un temps complet 14 % 14 % 14 % pour laquelle un ménage emploie un salarié Nombre d emplois à temps plein créés Coût budgétaire annuel de la réduction d impôt (1996, M 2009) Coût d un emploi à temps plein créé (en euros 2009)

31 Résultat : Parmi les 40 % de ménages de niveau de vie intermédiaire, la réduction d impôt aurait provoqué une hausse du recours de 1,3 à 4,9 points Limites : C est l introduction de la réduction qui est évaluée, dans le contexte du moment (1991) Cette évaluation ne tient pas compte : des effets potentiels sur les 60 % de ménages des déciles extrêmes, en particulier le haut de la distribution des ménages qui consommaient déjà mais ont augmenté leur consommation de services Le coût d un emploi créé compris entre et euros est donc un majorant

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Le Groupe Socialiste, Radical et Citoyen à l Assemblée nationale

Le Groupe Socialiste, Radical et Citoyen à l Assemblée nationale Le Groupe Socialiste, Radical et Citoyen à l Assemblée nationale Ce document a été réalisé sur la base des études du Président de la Commission des Finances, Didier MIGAUD 1 1 2 3 4 5 Le bouclier fiscal

Plus en détail

LE PERP retraite et protection

LE PERP retraite et protection LE PERP retraite et protection Benoit Rama http://www.imaf.fr Le PERP (Plan d Épargne Retraite Populaire) est une mesure d encouragement à la préparation de la retraite destinée aux salariés. Il copie

Plus en détail

SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE. Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables

SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE. Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables Table des matières Introduction... 3 Revenu pleinement imposable et revenu de placement

Plus en détail

Les politiques fiscales d incitation à donner

Les politiques fiscales d incitation à donner Pourquoi donne t-on? Les politiques fiscales d incitation àdonner Gabrielle Fack Universitat Pompeu Fabra, Barcelone, Affiliée àl Ecole d Economie de Paris et àl Institut des Politiques Publiques La philanthropie

Plus en détail

Comment on le demande

Comment on le demande LE CRÉDIT POUR LA SOLIDARITÉ C est pour tout le monde! Un outil du Collectif pour un Québec sans pauvreté Mai 2011 Le crédit pour la solidarité a été annoncé par le ministre des Finances en mars 2010.

Plus en détail

Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet

Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar Florence Arestoff Baptiste Venet 1 Introduction : contexte du contrat de recherche Ce contrat de recherche fait suite

Plus en détail

L activité des institutions de prévoyance en 2007

L activité des institutions de prévoyance en 2007 L activité des institutions de prévoyance en 2007 Progression de l activité des institutions de prévoyance Une croissance régulière des cotisations sur 9 ans (en millions d euros) Var. 2007/06 + 3,7 %

Plus en détail

Régime d indemnités pour perte de salaire de RBC Assurances. Protégez vos employés tout en réalisant des économies

Régime d indemnités pour perte de salaire de RBC Assurances. Protégez vos employés tout en réalisant des économies Régime d indemnités pour perte de salaire de RBC Assurances Protégez vos employés tout en réalisant des économies Table des matières Protégez vos employés tout en réalisant des économies 1 Qu est-ce qu

Plus en détail

Financer les travaux d adaptation des logements

Financer les travaux d adaptation des logements 1ère Journée de l accessibilité des bâtiments et de leurs abords Maison de l Artisanat Financer les travaux d adaptation des logements 1 1er journée de l accessibilité des bâtiments et de leurs abords

Plus en détail

DEMANDE D AGRÉMENT «SERVICES À LA PERSONNE» POUR LES AUTO-ENTREPRENEURS

DEMANDE D AGRÉMENT «SERVICES À LA PERSONNE» POUR LES AUTO-ENTREPRENEURS DEMANDE D AGRÉMENT «SERVICES À LA PERSONNE» POUR LES AUTO-ENTREPRENEURS Un auto-entrepreneur déclaré peut choisir d exercer dans le secteur des services à la personne. Rappel : Le régime de l auto-entrepreneur

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012

Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012 Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012 ECONOMIES D ENERGIE PERSONNES AGEES ENERGIES RENOUVELABLES MAINTIEN A DOMICILE ADAPTATION INSALUBRITE HANDICAP LOYERS MODERES LOCATION CHARGES

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Comment réduire votre revenu imposable? Fiscalité

Comment réduire votre revenu imposable? Fiscalité Comment réduire votre revenu imposable? Fiscalité Comment réduire votre revenu imposable? Vous cherchez à augmenter votre pouvoir d achat en réduisant vos impôts... Le système fiscal luxembourgeois vous

Plus en détail

Mesure du surendettement en Europe

Mesure du surendettement en Europe Mesure du surendettement en Europe Conférence du 24 juin 2008 Didier Davydoff, Directeur de l OEE 0EE - Observatoire de l'épargne européenne 1 Introduction: l augmentation des encours de crédit aux ménages

Plus en détail

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé L offre FOBA Des outils d aide à la vente Budget Retraite Augmenter la vente des différentes solutions retraite ANI Générer des rendez-vous qualifiés et réduire le délai de décision pour la souscription

Plus en détail

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Modalités d attribution des droits connexes au RSA Instaurer une automaticité de fait et non de droit

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

150 conseils pour payer moins d impôts

150 conseils pour payer moins d impôts m a r i e l a m b e r t Illustrations d Anna Daffos 150 conseils pour payer moins d impôts, 2010, 2011 ISBN : 978-2-212-54880-8 Chapitre 3 Enfants : les pépites fiscales «Pourquoi est-ce qu en matière

Plus en détail

Rappel des travaux. Parcours administratif et législatif. Ce qui reste à faire

Rappel des travaux. Parcours administratif et législatif. Ce qui reste à faire Rappel des travaux Parcours administratif et législatif Ce qui reste à faire Concernant l agrément et les avancées qualitatives Concernant le financement Attention particulière en ce qui concerne les cas

Plus en détail

Séjour de Conduite Accompagnée 2015

Séjour de Conduite Accompagnée 2015 Séjour de Conduite Accompagnée 2015 La commission jeunesse vous propose cette année encore des séjours de conduite accompagnée. Ce séjour s adresse aux adolescents de 15 et 2 mois à 17 ans. Ce stage de

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

L assurance des travaux d installation d une

L assurance des travaux d installation d une L assurance des travau d installation d une centrale photovoltaïque Etes-vous bien assurés? Quel est l enjeu du photovoltaïque pour le promoteur?. Toute l attention se porte sur les conditions de rachat

Plus en détail

L accessibilité financière à la complémentaire santé en France : les résultats de l enquête Budget de Famille 2006

L accessibilité financière à la complémentaire santé en France : les résultats de l enquête Budget de Famille 2006 SANTÉ L accessibilité financière à la complémentaire santé en France : les résultats de l enquête Budget de Famille 2006 Florence Jusot, Clémence Perraudin et Jérôme Wittwer* La Sécurité sociale prenant

Plus en détail

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE Comptabilité 155 INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE Etre capable d assurer le suivi quotidien des opérations courantes dans une entreprise afin de faciliter les échanges avec son expert comptable. Assistante

Plus en détail

Pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés?

Pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés? LOGEMENT Pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés? L incidence des aides au logement en France (1973-2002) Gabrielle Fack* Depuis la fin des années 1970, les aides

Plus en détail

CONTEXTE... 3 PROFIL DES POSTES DE NOUNOUS... 5 AGE DU PLUS JEUNE ENFANT GARDE... 5 TYPE DE GARDE... 5 HORAIRES... 5

CONTEXTE... 3 PROFIL DES POSTES DE NOUNOUS... 5 AGE DU PLUS JEUNE ENFANT GARDE... 5 TYPE DE GARDE... 5 HORAIRES... 5 Résultats d enquête Nounous à domicile : profils, salaire, horaires 2014 1 TABLE DES MATIERES CONTEXTE... 3 PROFIL DES REPONDANTS... ERREUR! SIGNET NON DEFINI. PROFIL DES NOUNOUS... 4 PROFIL DES POSTES

Plus en détail

Circulaire du 28 mai 2015 relative au chèque-vacances au bénéfice des agents de l État NOR : RDFF1427527C

Circulaire du 28 mai 2015 relative au chèque-vacances au bénéfice des agents de l État NOR : RDFF1427527C RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de la décentralisation et de la fonction publique Ministère des finances et des comptes publics Circulaire du 28 mai 2015 relative au chèque-vacances au bénéfice des agents

Plus en détail

Non aux violentes hausses d impôts à Grenoble et à la Métro. Priorité au social et à la solidarité

Non aux violentes hausses d impôts à Grenoble et à la Métro. Priorité au social et à la solidarité www.ades-grenoble.org www.lesverts38.org www.alternatifs.org/38 Conférence de presse du mercredi 10 décembre 2008 Non aux violentes hausses d impôts à Grenoble et à la Métro. Priorité au social et à la

Plus en détail

PRÊT SOCIAL Pour les agents de l AP-HP

PRÊT SOCIAL Pour les agents de l AP-HP DOSSIER N :. PRÊT SOCIAL Pour les agents de l AP-HP Emprunteur Co-emprunteur Mr Mme Mr Mme Nom d usage (en majuscules) :..... Nom de famille (nom de jeune fille) :.. Prénoms :.. Nom d usage (en majuscules)

Plus en détail

Garder et faire garder son enfant

Garder et faire garder son enfant Garder et faire garder son enfant Nathalie Blanpain* L arrivée d un enfant au sein d un foyer est pour ses parents un événement majeur générateur de changements en termes de rythme de vie et d organisation,

Plus en détail

«Regroupement de crédits : halte aux idées reçues» C O N F E R E N C E D E P R E S S E, 1 7 d é c e m b r e 2 0 1 3

«Regroupement de crédits : halte aux idées reçues» C O N F E R E N C E D E P R E S S E, 1 7 d é c e m b r e 2 0 1 3 «Regroupement de crédits : halte aux idées reçues» C O N F E R E N C E D E P R E S S E, 1 7 d é c e m b r e 2 0 1 3 INTRODUCTION : RAPPELS SUR LE REGROUPEMENT DE CREDITS 1 LE REGROUPEMENT DE CRÉDITS, QUAND?

Plus en détail

L allocataire dans un couple : l homme ou la femme?

L allocataire dans un couple : l homme ou la femme? L allocataire dans un couple : l homme ou la femme? par Alain Jacquot CNAF-Bureau des Prévisions Les CAF versent une trentaine de prestations (prestations familiales stricto sensu, aides au logement, et

Plus en détail

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Arnaud Marchand et Olivier Jérusalmy Réseau Financité L attirance des Belges pour le compte d épargne est loin d être fortuite. Deux facteurs principaux

Plus en détail

Le Chèque emploi service universel en quelques mots

Le Chèque emploi service universel en quelques mots Le Chèque emploi service universel en quelques mots Qu'est-ce que le Chèque emploi service universel? Créé dans le cadre de la politique conduite pour favoriser les services à la personne (plan de développement

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

Evaluation des politiques sociales et fiscales. Modèles de micro simulation: un outil d aide à la décision et d évaluation ex ante

Evaluation des politiques sociales et fiscales. Modèles de micro simulation: un outil d aide à la décision et d évaluation ex ante Modèles de micro simulation: un outil d aide à la décision et d évaluation ex ante Schéma institutionel Problématique Politiques sociales dans un cadre démocratique est un processus interactif: Besoins

Plus en détail

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Les premières mesures gouvernementales en matière d imposition des revenus (IR) et d impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sont désormais connues.

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

L ESSEnTiEL. Services à la personne : constats et enjeux SEPTEMBRE 2013. www.strategie.gouv.fr. Un secteur fragmenté et plurivoque

L ESSEnTiEL. Services à la personne : constats et enjeux SEPTEMBRE 2013. www.strategie.gouv.fr. Un secteur fragmenté et plurivoque Note réalisée par : Hélène Garner et Frédéric Lainé, département Travail Emploi Services à la personne : constats et enjeux SEPTEMBRE 2013 Les Services à la personne (SAP) se sont fortement développés

Plus en détail

Auto-entrepreneur. Pensez à votre protection sociale. (présenté par Alain Rousselet RSI Centre)

Auto-entrepreneur. Pensez à votre protection sociale. (présenté par Alain Rousselet RSI Centre) Auto-entrepreneur Pensez à votre protection sociale (présenté par Alain Rousselet RSI Centre) 1 1. La protection sociale en France 2. Le Régime Social des Indépendants (RSI) 3. L Auto-Entrepreneur 2 La

Plus en détail

1. Les comptes de dépôt et d épargne

1. Les comptes de dépôt et d épargne 1. Les comptes de dépôt et d épargne 1.1 Les comptes de dépôt 1.1.1 Le taux de possession d un compte de dépôt Le premier constat est celui d un accès important aux comptes de dépôt, quelle que soit la

Plus en détail

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU RÉSUMÉ Une étude de Tristat Resources commandée par l Institut Broadbent démontre que la majorité des

Plus en détail

DOCUMENT D INFORMATION. Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC

DOCUMENT D INFORMATION. Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC DOCUMENT D INFORMATION Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC document d information Septembre 2014 La fiscalité des particuliers au Québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte

Plus en détail

MPI Activité.10 : Logique binaire Portes logiques

MPI Activité.10 : Logique binaire Portes logiques MPI Activité.10 : Logique binaire Portes logiques I. Introduction De nombreux domaines font appel aux circuits logiques de commutation : non seulement l'informatique, mais aussi les technologies de l'asservissement

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Les mutations de l offre Epargne Retraite

Les mutations de l offre Epargne Retraite Les mutations de l offre Epargne Retraite Forum International de Paris sur la Gestion de l Epargne Retraite Monique TEZENAS du MONTCEL 10 Avril 2012 BANQUE - FINANCE - ASSURANCE PROTECTION SOCIALE 10,

Plus en détail

Chapitre 2 Introduction aux objectifs des coûts. Pr. Zoubida SAMLAL-Doctorante en Risk Management MBA, CFA

Chapitre 2 Introduction aux objectifs des coûts. Pr. Zoubida SAMLAL-Doctorante en Risk Management MBA, CFA Chapitre 2 Introduction aux objectifs des coûts Pr. Zoubida SAMLAL-Doctorante en Risk Management MBA, CFA Objectif du chapitre Faire la différence entre les coûts et les charges Définir les inducteurs

Plus en détail

Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1

Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1 Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1 L initiative socialiste pour des impôts équitables soulève des discussions souvent quérulentes entre défenseurs de l initiative

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES

L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES 22ème rapport annuel de L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES présenté par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mardi 16 mars 2010 - Les faits marquants en 2009

Plus en détail

L étudiant devra être capable d élaborer des stratégies de développement dans l entreprise, en situation réelle.

L étudiant devra être capable d élaborer des stratégies de développement dans l entreprise, en situation réelle. MASTER Européen de Management et de Stratégies touristiques Présentation : Ce master européen s adresse prioritairement à des étudiants ayant validé un diplôme de niveau II (Bac+3) dans les domaines de

Plus en détail

Journées d économie de Lyon

Journées d économie de Lyon Journées d économie de Lyon Mercredi 9 novembre 2011 Clément Schaff, Mahdi Ben Jelloul www.openfisca.fr 1 Plan Présentation générale Présentation du logiciel Exemple de réformes: Bourguignon Muet Sterdyniack

Plus en détail

LE PASS-TRAVAUX. Edition 2008. Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007.

LE PASS-TRAVAUX. Edition 2008. Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007. Edition 2008 LE PASS-TRAVAUX Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007. A la demande de l ANPEEC, MV2 Conseil a réalisé, en 2007,

Plus en détail

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers Luxembourg, le 8 novembre 2013 NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR Aspects financiers Volet 2 : Aides financières dans le domaine de la promotion des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique

Plus en détail

édition 2009 / 2010 Les essentiels 50 conseils Guide pratique hors-série pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE.

édition 2009 / 2010 Les essentiels 50 conseils Guide pratique hors-série pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE. édition 2009 / 2010 Les essentiels Guide pratique hors-série 50 conseils pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE. Avant-Propos Déductions, réductions et crédits d impôt de

Plus en détail

Bourses Scolaires - 2nd Conseil - Campagne 2015/2016

Bourses Scolaires - 2nd Conseil - Campagne 2015/2016 Bourses Scolaires - 2nd Conseil - Campagne 2015/2016 Date limite de dépôt du dossier au consulat : 18 septembre 2015 Cette rubrique présente les modalités de constitution et dépôt du dossier de bourse,

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

PRIVOR Plus prévoyance optimisée. Sécurité élevée et chances attractives de rendement

PRIVOR Plus prévoyance optimisée. Sécurité élevée et chances attractives de rendement PRIVOR Plus prévoyance optimisée Sécurité élevée et chances attractives de rendement Qu est-ce que PRIVOR Plus? Vous accordez la priorité à la sécurité financière et vous souhaitez dans un même temps profiter

Plus en détail

APRE Aide Personnalisée de Retour à l Emploi

APRE Aide Personnalisée de Retour à l Emploi . APRE Aide Personnalisée de Retour à l Emploi Règlement d attribution & Mode d emploi Seine-Maritime page 1 Préambule Considérant que les bénéficiaires du RMI avaient parfois besoin d être soutenus financièrement

Plus en détail

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/01/2014. Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/01/2014. Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025 Cegid Business Paie Mise à jour plan de paie 01/01/2014 Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025 Mise à jour plan de paie Janvier 2014 Sommaire 1. NOUVELLES VALEURS... 4 Eléments nationaux... 4

Plus en détail

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013 Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013 Octobre 2012 Sommaire 1. IMPOT SUR LE REVENU... 2 2. TAXATION DES REVENUS DU CAPITAL AU BAREME PROGRESSIF... 3 3. TAXATION DES PLUS-VALUES

Plus en détail

PACTE DE RESPONSABILITÉ

PACTE DE RESPONSABILITÉ PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ Loi de finances rectificative pour 2014 Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 10 septembre 2014 1 LES PRINCIPALES MESURES SOCIALES DU

Plus en détail

Taux et montants des crédits d impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2015 1

Taux et montants des crédits d impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2015 1 non remboursables pour 2015 1 indépendants affiliés à KPMG non remboursables pour 2015 1 Voir les notes aux pages suivantes. Remb. = crédit remboursable (voir note correspondante). 6 / Fédéral C.-B. Alb.

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

V- Conclusion: La relation Marché / Emploi / Formation Prévision à l horizon 2014

V- Conclusion: La relation Marché / Emploi / Formation Prévision à l horizon 2014 V- Conclusion: La relation Marché / Emploi / Formation A- Les marchés du Bâtiment à l horizon 2014 1. Scénario prospectif sur le territoire de la Les prévisions à horizon 2014 reposent sur plusieurs hypothèses

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

3 ) Les limites de la création monétaire

3 ) Les limites de la création monétaire 3 ) Les limites de la création monétaire Si un banquier n a besoin que de son stylo pour créer de la monnaie, on peut se demander ce qui empêche une création infinie de monnaie. En fait, la création monétaire

Plus en détail

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation SEP 2B juin 20 12 Guide méthodologique de calcul du coût d une Sommaire Préambule 3 Objectif et démarche 3 1 Les objectifs de la connaissance des coûts 4 2 Définir et identifier une 5 Calculer le coût

Plus en détail

contre la pauvreté et pour l inclusion sociale

contre la pauvreté et pour l inclusion sociale PREMIER MINISTRE PLAN PLURIANNUEL contre la pauvreté et pour l inclusion sociale 3 mars 2015 SYNTHÈSE Adopté à la suite d un comité interministériel de lutte contre l exclusion en 2013, le plan pluriannuel

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030?

À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? Nicholas-James Clavet (CIRPÉE) Jean-Yves Duclos (CIRPÉE, CIRANO) Bernard Fortin (CIRPÉE, CIRANO) Steeve Marchand (CIRPÉE) 1 / 23 De grandes questions En quoi

Plus en détail

CHEQUE DOMICILE. PAIEMENT EN LIGNE d un intervenant ou d un prestataire

CHEQUE DOMICILE. PAIEMENT EN LIGNE d un intervenant ou d un prestataire CHEQUE DOMICILE PAIEMENT EN LIGNE d un intervenant ou d un prestataire DE QUOI S AGIT - IL? Vous bénéficiez de Chèques Domicile CESU et souhait ez régler des prestations de services àla personne (ménage,

Plus en détail

CertiAWARE. «La Sensibilisation autrement!»

CertiAWARE. «La Sensibilisation autrement!» CertiAWARE «La Sensibilisation autrement!» 1 CertiAWARE «La Sensibilisation autrement!» Une campagne annuelle type? TEMPS FORT FORMATION SUR SITE FORMATIONS EN LIGNE 2 TEMPS FORT CRÉATION D UN TEMPS FORT

Plus en détail

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES Enquête complémentaire mentaire de mars 2009 LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES présentée par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mercredi 22 juillet 2009 -

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/CES/GE.20/2008/3 12 février 2008 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE CONFÉRENCE DES STATISTICIENS EUROPÉENS Réunion

Plus en détail

Dossier de presse 25 septembre 2013. Partenaire de l

Dossier de presse 25 septembre 2013. Partenaire de l Dossier de presse 25 septembre 2013 Partenaire de l Communiqué de presse Une fédération pour défendre les entreprises de titres-services Les titres-services connaissent un succès croissant. Près d un habitant

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail

W i r e l e s s B o d y S c a l e - i B F 5 T h a n k y o u f o r p u r c h a s i n g t h e W i r e l e s s B o d y S c a l e i B F 5. B e f o r e u s i n g t h i s u n i t f o r t h e f i r s t t i m

Plus en détail

Le Statut Auto-Entrepreneur

Le Statut Auto-Entrepreneur Le Statut Auto-Entrepreneur Le Statut Auto-Entrepreneur en 10 points http://www.declaration-auto-entrepreneur.com L auto-entrepreneur est caractérisé par différents points clés. Lorsque l ont décide de

Plus en détail

Compte bancaire ou assurance vie? 5. Amortissement direct ou indirect?

Compte bancaire ou assurance vie? 5. Amortissement direct ou indirect? 92 LE GUIDE FINANCIER DU PROPRIÉTAIRE Compte bancaire ou assurance vie? La décision de prendre un compte bancaire dépendra du profil du client et de ses besoins. Par exemple, si l emprunteur est célibataire

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

Option de souscription en dollars américains

Option de souscription en dollars américains Option de souscription en dollars américains Qu il s agisse de fonds d actions canadiennes, américaines ou étrangères, de fonds de titres à revenu ou de fonds équilibrés, Fonds communs Manuvie est heureuse

Plus en détail

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal Du constat au conseil Intervenants Félix CICERON, Directeur de l ingénierie patrimoniale, Expert& Finance José SOTO, Directeur des partenariats

Plus en détail

Le régime de l auto entrepreneur. Propositions des CCI de France

Le régime de l auto entrepreneur. Propositions des CCI de France Le régime de l auto entrepreneur Propositions des CCI de France Décembre 2012 1 Les Chambres de Commerce et d Industrie soutiennent le régime de l auto entrepreneur, écoutent et accompagnent les auto entrepreneurs

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Votre livret fiscalité et générosité 2015

Votre livret fiscalité et générosité 2015 FDF-Prosp ISF2015-livret fiscalite125x197_11_fdf 19/03/15 17:26 Page1 SPÉCIAL ISF ET IMPÔT SUR LE REVENU Votre livret fiscalité et générosité 2015 Informations sur les réductions fiscales à l intérieur

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

Artisans, commerçants et professionnels libéraux. L'auto-entrepreneur. Édition 2011

Artisans, commerçants et professionnels libéraux. L'auto-entrepreneur. Édition 2011 Artisans, commerçants et professionnels libéraux L'auto-entrepreneur Édition 2011 2 L auto-entrepreneur 3 Qui peut devenir auto-entrepreneur? Ce dispositif permet à toute personne de créer, avec des formalités

Plus en détail

Evolution de la fiscalité des carburants

Evolution de la fiscalité des carburants Evolution de la fiscalité des carburants Comité pour la fiscalité écologique 16 mai 2013 Scénarios étudiés Scénario 1 : alignement complet de la TICPE gazole sur le super (18 c /l) sur 9 ans (2 c /l/an),

Plus en détail

DEFISCALISER SON ISF EN FAVEUR DE LA RECHERCHE MEDICALE, C EST POSSIBLE!

DEFISCALISER SON ISF EN FAVEUR DE LA RECHERCHE MEDICALE, C EST POSSIBLE! DEFISCALISER SON ISF EN FAVEUR DE LA RECHERCHE MEDICALE, C EST POSSIBLE! Journée de la Fondation Cœur et Artères 23 septembre 2009 Palais du Luxembourg Paris DEFISCALISER SON ISF EN FAVEUR DE LA RECHERCHE

Plus en détail

Centre d Analyse Stratégique

Centre d Analyse Stratégique Centre d Analyse Stratégique Choix d une complémentaire santé Le regard des Assurés et des Entreprises 7 juillet 2009 Centre d Analyse Stratégique Tristan KLEIN Perrine FREHAUT Contacts TNS Sofres Emmanuel

Plus en détail

L examen des recettes lors du contrôle budgétaire d une collectivité territoriale en France. Séminaire Eurorai Alicante 23 avril 2010 1

L examen des recettes lors du contrôle budgétaire d une collectivité territoriale en France. Séminaire Eurorai Alicante 23 avril 2010 1 L examen des recettes lors du contrôle budgétaire d une collectivité territoriale en France 1 Plan de l exposé 1ère partie : Présentation Le contrôle budgétaire, Méthodologie du contrôle et ses suites,

Plus en détail

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX PRB 06-40F RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX FÉDÉRAUX INTRODUITS ENTRE 1998 ET 2005 Alexandre Laurin Alexandre Martin Division de l économie Le 28 août 2006 PARLIAMENTARY INFORMATION

Plus en détail