DOSSIER Le cloud computing rentre dans les mœurs

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1 DOSSIER Le cloud computing rentre dans les mœurs LE MARCHÉ Le cloud computing rentre dans les mœurs p. III LA TABLE RONDE Les clés d un projet cloud réussi p. VI LES EXPERTISES Econocom p. XVIII KPMG p. XX SFR Business Team p. XXII

2 gdanger.com Les clés d un projet cloud computing réussi Monter un projet cloud computing ne saurait se faire sans prendre quelques précautions d usages. Retour sur les grandes étapes clés à suivre pour réussir une migration vers le cloud. De gauche à droite : Henry-Michel Rozenblum, délégué général, EuroCloud France Benjamin Revcolevschi, directeur Services & Cloud, SFR Business Team Laurent Pradel, responsable système d information, Altaven Erika Orengo, avocat en droit des nouvelles technologies, référent du Club décision DSI Fakhri Ouhaichi, directeur général adjoint, Econocom Services Sylvain Leterrier, directeur au sein du département IT Advisory Services, KPMG Pierre-Emmanuel Albert, fondateur et directeur général, Tinubu Square Stéphanie Ortega, associée, KPMG dans le secteur Technologies, Média & Télécommunications Thierry Grehaigne, directeur de l organisation et des systèmes d information, Stallergenes Philippe Delebarre, sales director France, Ariba Cyrille Guétin, directeur ligne de marché cloud, Bouygues Telecom Laurent Ludvig, directeur général, Altaven. VI Benjamin Revcolevschi, directeur Services & Cloud de SFR Business Team : ll y a 18 mois, nous parlions déjà beaucoup de cloud computing et des différentes technologies qui l accompagnent. Mais nous commencions alors tout juste à faire de la pédagogie. Une dynamique qui depuis n a fait que s accélérer, notamment dans le monde des entreprises. Nous avons véritablement changé d ère en France. Aujourd hui quand nous parlons de cloud, nous pensons au partage des informations, à leur mutualisation, à la flexibilité des technologies, à l accessibilité à la demande. Ce vrai cloud et la révolution qu il porte autour des usages est celui qui conduit à aller chercher de la puissance auprès des acteurs qui savent maîtriser la donnée et la qualité des services délivrés aux entreprises. Nous constatons que nos clients abordent le cloud de différentes manières. Certains partent de la base et veulent se décharger des contraintes informatiques. C est en général le cas des équipes informatiques ou des équipes financières quand il s agit d une approche par les coûts. D autres cherchent l efficacité de leurs collaborateurs, la productivité de leurs équipes. Ils vont pour leur part chercher à s appuyer sur des applicatifs en mode SaaS : le partage des documents, la synchronisation des données ou encore des outils métiers en SaaS, tels que la RH ou la finance. Enfin, ceux qui vont encore plus loin se disent que grâce au cloud, ils vont développer leurs business, vendre plus, mieux connaître leurs clients et mieux exploiter leurs données. Nous parlerons alors de sujets différents tels que le big data : comment, avec tous ces flux d informations dans le cloud, avoir des applications qui m aident à développer mon business? Dans toutes ces approches, nous sommes véritablement tournés vers de nouveaux usages. Philippe Delebarre, sales director, Ariba France : Le web fut le point de départ du cloud pour chacun d entre nous qui nous connections alors, dans un premier temps, à des applications cloud mais plutôt orientées b-to-c. La révolution consiste à passer de ce monde b-to-c où nous trouvons des applications telles que celles d Amazon ou ebay et de le transposer dans le monde b-to-b. Dans l entreprise, le cloud est souvent porté par les métiers qui sont très demandeurs en la matière, car cela leur permet de se dédouaner de leur propre organisation informatique et d avoir une certaine liberté d entreprendre pour répondre à des problématiques telles que l augmentation de leur productivité, le renforcement de la collaboration interne ou externe, etc. Chez Ariba, nous avons très tôt mis le pied dans l univers cloud. Dès lors que nous nous positionnons sur des problématiques métiers achats, nous sommes dans une dimension où les frontières de l entreprise sont élargies car les acheteurs sont tous les jours confrontés à des discussions avec leurs fournisseurs. Or, le cloud permet de se connecter avec des personnes extérieures à l entreprise et de partager avec elles. Très tôt, nous nous sommes donc positionnés pour offrir des solutions qui permettent de porter des échanges interentreprises, que seul un environnement cloud permet techniquement de faire. Aujourd hui, n importe quelle entreprise connectée à un réseau peut mieux se positionner pour comprendre ce que veulent ses donneurs d ordres et ainsi, mieux vendre. Inversement les acheteurs peuvent collaborer avec plus d efficacité et de vitesse avec leurs fournisseurs. Construire ainsi une telle communauté à travers le cloud a un côté très vertueux. En ouvrant la voie aux échanges, chacun y trouve son compte pour améliorer sa performance. Benjamin Revcolevschi est le responsable de l activité services & cloud de SFR Business Team (la branche entreprise de SFR), en charge des activés de cloud computing (infrastructure et SaaS), des solutions de sécurité et des solutions de relation client. Il a rejoint SFR en 2007, où il occupe pendant quatre ans le poste de directeur des opérations de SFR Business Team, en charge de l installation et de l exploitation des offres réseaux & télécoms aux entreprises. Benjamin Revcolevschi, directeur Services & Cloud, SFR Business Team «Aujourd hui, quand nous parlons de cloud, nous pensons au partage des informations, à leur mutualisation, à la flexibilité des technologies, à l accessibilité à la demande.» Pierre-Emmanuel Albert, fondateur et directeur général de Tinubu Square : Au-delà des gains obtenus par une architecture cloud, les applications cloud vont bouleverser les process des entreprises et leur apporter des gains considérables. C est bien pour cela que le développement du cloud dans les entreprises est un enjeu national de compétitivité. Comme dans d autres domaines, le cloud apporte une véritable révolution dans la gestion du risque de crédit. En effet le risque de crédit implique de nombreux différents acteurs de l entreprise : marketing, commercial, administration des ventes, logistique, crédit management, CFO, direction générale et nécessite une gestion en temps réel de flux avec les systèmes de tiers tels que les sources d information, les assureurs crédit, les factors et les banques, les courtiers, la société de recouvrement, etc. La solution RMC SaaS, plateforme collaborative, permet justement de réunir, d analyser, de traiter et d historiser l ensemble des informations concernant la gestion globale du risque de crédit client (vision à 360 ) et à l ensemble des parties prenantes d y accéder. Elle traite non seulement des informations externes mais également les données internes à l entreprise utilisées dans les algorithmes de décision et les scores prédictifs. L ensemble de ces performances à savoir l interconnectivité des systèmes, la disponibilité et l analyse des informations, ainsi que le support au travail collaboratif, ne pourraient être atteintes sans la technologie cloud. Laurent Ludvig, directeur général d Altaven : Altaven est éditeur de logiciels dédiés à la fiscalité des entreprises, et en particulier des grands comptes. A titre d exemple, sur la gestion de l impôt sur les sociétés, 35 groupes du CAC 40 utilisent nos applications. Concernant le cloud, nos clients y viennent mais la démarche est assez récente. Depuis environ trois ans, nous constatons que nos plus petits clients tendent à opérer cette bascule. Depuis un an, ce sont les grands comptes qui s y intéressent. Aujourd hui quatre de nos grands clients du CAC 40 ont ainsi basculé dans le cloud. Quatre facteurs les ont incités à opter pour le cloud. En premier lieu, il y a un effet d entraînement, sachant que les DSI de ces grandes entreprises se parlent beaucoup. Ensuite, les freins liés à la sécurité et à la confidentialité des données et en particulier des données fiscales, sujet qui les préoccupe beaucoup, commencent à être levés. Aujourd hui, il semblerait que les DSI considèrent que les conditions sont réunies pour passer le pas et que les prestataires proposent des offres bien sécurisées. Ce qui les rassure d autant plus, c est lorsque nous leur garantissons que leurs données restent sur le territoire français. Ensuite, la matière que nous traitons dans VII

3 nos outils, à savoir la fiscalité, est, en France, constamment en mouvement. L administration fiscale française est très inventive! Il y a peu de temps, nous avions une loi de finances et une loi de finances rectificative par an. Aujourd hui, nous avons une loi de finances et plusieurs lois de finances rectificatives annuelles, et autant de mises à jour des logiciels. Or, dans les grands groupes, une mise à jour qui prend une semaine avec un logiciel installé sur site peut se faire en deux heures lorsque le logiciel est en cloud. Enfin, le prix du cloud les séduit. VIII Stéphanie Ortega : associée de KPMG dans le secteur technologies, médias & télécommunications, Stéphanie Ortega co dirige la Practice Software avec Eric Lefebvre. Expert-comptable et commissaire aux comptes, elle a rejoint KPMG en 1994 et accompagne de nombreux acteurs du secteur des logiciels et des technologies. Elle a développé des compétences en matière d audit de sociétés cotées, d opérations sur les marchés, de normes IFRS et réalise des missions dans le cadre de levées de fonds ou d opérations d acquisition. Stéphanie Ortega, associée, KPMG dans le secteur Technologies, Média & Télécommunications «Mener un projet cloud peut permettre de repenser les architectures complexes, d optimiser les processus et de repositionner des contrôles opérationnels clés.» Thierry Grehaigne, directeur organisation et informatique Stallergenes : L informatique reste une technologie récente qui a vécu deux révolutions : le PC puis Internet. Actuellement, nous vivons la troisième révolution, celle de l Internet mobile. Or, le cloud fait partie de la révolution Internet. Il faut que les systèmes d information des entreprises soient désormais tournés vers le concept Internet. Une démarche dans laquelle nous nous sommes engagés chez Stallergenes. Aujourd hui, le cloud nous apporte trois bénéfices essentiels. Nous nous sommes libérés du temps et de l espace. Nous avons 18 filiales dans le monde. Or, gérer une infrastructure «on premise» disponible à n importe quel moment sur tous les continents est affaire compliquée, que le cloud nous permet d éviter. Par ailleurs, avec le cloud, nous avons systématiquement les nouvelles versions disponibles et opérationnelles dans les deux heures qui suivent la mise en exploitation. Enfin, dernier élément important, le coût, bien moindre, et la délégation d exploitation qui nous permettent de nous focaliser sur les usages et non plus uniquement sur les aspects purement techniques du système d information. La sécurité des données reste une forte préoccupation des entreprises Henry-Michel Rozenblum, délégué général Eurocloud : Nous pensons que le vrai cloud est le cloud public car il offre tous les avantages du modèle. Même si les études de marché montrent qu une part importante de ce qu on appelle aujourd hui cloud reste de l infrastructure privée. Le cloud privé est une infrastructure réservée à un ensemble très fermé, en général une entreprise ou un groupe d entreprises. L infrastructure n est pas forcément hébergée dans l entreprise mais elle est fermée. A l inverse, dans un cloud public, les infrastructures sont partagées entre plusieurs entreprises. Cette affaire cloud public et cloud privé est davantage liée aujourd hui à des enjeux de sécurité. Les entreprises considèrent encore que le cloud privé fournit plus de garanties en termes de sécurité que le cloud public. Mais il faut savoir qu une entreprise qui signe un contrat de services sérieux avec un hébergeur peut exiger de savoir où sont hébergées ses données. Thierry Grehaigne : En interne, je suis challengé sur les solutions que je préconise et en particulier en termes de sécurité. Je n ai par exemple pas encore su répondre à la question du Patriot Act qui, aux Etats-Unis permet aux services fédéraux, pour des raisons de sécurité nationale, de demander aux hébergeurs d ouvrir les systèmes des entreprises qu ils hébergent. Pierre-Emmanuel Albert, fondateur et directeur général, Tinubu Square «Les applications cloud vont bouleverser les process des entreprises et leur apporter des bénéfices considérables.» Henry-Michel Rozenblum : Il faut savoir qu en France, l Etat a mis en place les mêmes outils que le Patriot Act, mais qu il en parle moins que les Américains. Benjamin Revcolevschi : Cela rejoint le souci que nos entreprises françaises et européennes ont de la criticité de leurs données pour leur business. Nous savons tous que le développement des entreprises passe par leur numérisation, et par la mise en place d architectures agiles. Cette forte sensibilité autour de la criticité de la donnée est donc d autant plus avérée lorsque les entreprises basculent dans le cloud. Elles veulent être sûres de pouvoir y accéder et que la confidentialité soit garantie. Pierre-Emmanuel Albert : Nous rencontrons encore certaines organisations résistantes au fait d accéder à leur application via un cloud public et de stocker leurs données stratégiques sur des serveurs tiers. Mais c est de plus en plus rare et cette résistance est plus ou moins sensible selon les pays. Bien que nous soyons en mesure d offrir les normes de sécurité les plus abouties, dans certains cas et le plus souvent dans le cadre de contraintes légales dues à la préservation d intérêts nationaux, nous offrons la possibilité d un hébergement de la solution chez nos clients. Laurent Ludvig : En réalité le fantasme autour du Patriot Act reste l espionnage industriel. Que l Etat français regarde les données d un grand groupe français est supportable ; de toute façon, il peut le faire à travers, par exemple, les contrôles fiscaux. En revanche, que l Etat américain, grand concurrent planétaire, puisse regarder ces données, peut poser un vrai problème aux entreprises françaises. Philippe Delebarre : Il faut distinguer l aspect sécuritaire du Patriot Act. Il est ainsi important qu une entreprise sache comment un prestataire gère la sécurité des données et leur accessibilité. Or, maintenant les prestataires d un cloud arrivent à des niveaux de gestion de la sécurité parfois supérieurs à ceux que mettent en œuvre les organisations qui ont des systèmes d informations internalisées. Concernant le Patriot Act, beaucoup de fausses informations sont véhiculées sur le sujet. Etant une société américaine, Ariba a d ailleurs été confrontée à ce sujet-là vis-à-vis de ses propres clients. Le droit américain est très procédurier et il est hors de question pour une entreprise d accepter le fait que n importe qui, y compris quelqu un du gouvernement, puisse entrer dans un domaine privé pour accéder à une information. Même si le Patriot Act existe, au même titre d ailleurs que son équivalent en France, s il y Pierre-Emmanuel Albert, fondateur et directeur général de Tinubu Square : après une formation à l analyse et à la programmation informatique, Pierre-Emmanuel Albert intègre la SCOA Nigeria en tant qu organisateur, avant de rejoindre, en 1986, Strategic Planning Associates à Washington en tant que consultant. Il crée ensuite et prend la responsabilité du Centre de netting (compensation multilatérale des flux de trésorerie) du groupe SCAC avant d être promu directeur de la stratégie de Bolloré Technologies en charge des cessions et des acquisitions ainsi que de la communication corporate et financière. En 1992, il est nommé directeur général adjoint chez SCAC Delmas Vieljeux, avant de devenir secrétaire général du holding de tête du groupe Bolloré. Il rejoint Essilor International, en 1997, pour devenir directeur financier Europe et administrateur des filiales européennes d Essilor. En 2001, il crée la société Tinubu Square et en devient le directeur général. Henry-Michel Rozenblum est délégué général EuroCloud France. Il est consultant indépendant en marketing et en business development, spécialiste des canaux indirects et des solutions de stockage de données. Henry- Michel Rozenblum a une expérience de 10 ans dans le développement et la gestion des associations professionnelles et des GIE d entreprises. Henry-Michel Rozenblum, délégué général EuroCloud France «L attrait du cloud sera plutôt d apporter au marché des nouveaux usages.» a un doute sur des données qui peuvent contribuer à des actes terroristes, il existe des procédures qui vont être mises en œuvre pour faire l objet d avertissements. Mais en aucun cas l Etat américain est autorisé à pénétrer dans un data center pour récupérer des données. Cette démarche doit se faire selon un cheminement précis, qui peut d ailleurs être débouté. Chez nous, nous avons en dix ans eu une demande en la matière qui a été déboutée légalement et jamais le gouvernement américain n a pu pénétrer dans nos data center et accéder à des informations. En France, ces procédures existent aussi. D ailleurs les choses évoluent sur ce sujet. Il est donc important de faire la part des choses entre la gestion de la donnée et la loi qui réglemente ce qu un Etat peut faire ou pas. Cyrille Guétin, directeur ligne de marché cloud chez Bouygues Telecom Entreprise : Ce n est pas tant la crainte du Patriot Act que nous rencontrons aujourd hui dans les entreprises que la crainte, pour un DSI, d externaliser les données de son entreprise et de se les faire pirater. Le DSI doit donc s assurer que le prestataire garantit la sécurité et la confidentialité des données qui lui sont confiées. Après, certains sont prêts à externaliser les données d autres non. Nous sentons quand même qu il y a une tendance à faire confiance aux acteurs du cloud et en particulier aux opérateurs qui maîtrisent parfaitement la sécurité des données. Sylvain Leterrier, directeur au sein du département IT Advisory Services de KPMG : Une récente étude de KPMG («The Cloud takes shape» disponible sur le site va dans le sens de la prise de maturité évoquée en matière de sécurité autour du cloud. Cette étude illustre bien la perception des entreprises sur ce sujet. Même si la sécurité du cloud reste une préoccupation majeure des IX

4 entreprises qui envisagent de mettre en œuvre des projets en la matière, nous notons quand même que les barrières pour le passage au cloud sont érodées. Laurent Ludvig : Beaucoup de nos clients grands groupes ont déjà franchi le pas de faire héberger leur infrastructure hors de leur site, chez Capgemini, Thalès ou IBM par exemple. Ils restent alors propriétaires de leur machine, ce qui n est pas le cas dans le cloud. Cela ne leur pose pas de problème. Il y a donc aussi une sensibilité autour de la priorité des machines à prendre en compte. Vers une plus grande interaction entre les opérationnels métiers et les DSI Philippe Delebarre : Le phénomène du cloud apporte quelque chose de différent dans la façon dont les décisions se prennent dans l entreprise pour le choix d utiliser une solution sur une thématique applicative donnée. Avant, un utilisateur ou un département dans une entreprise demandait à sa direction informatique ce qu elle pouvait lui proposer pour répondre à sa problématique métier. Avec le cloud, les métiers peuvent aller plus loin dans la recherche d une solution car elles ont moins besoin de l informatique pour l opérer. Du coup, nous nous retrouvons dans une situation où certains choix peuvent être opérés par des utilisateurs métiers et ce, en marge de l informatique censée leur offrir une solution. Il s agit là d un élément nouveau qui entraîne une certaine perte de contrôle des services informatiques. Parallèlement, cela dédouane les services informatiques de certaines contingences liées par exemple aux besoins en ressources nouvelles quelles qu elles soient pour mettre en œuvre et maintenir de nouvelles applications métiers. Il faut le prendre en compte dans l évolution du cloud. Les services informatiques sont désormais conscients de cela et commencent à reprendre la main et à aider les départements fonctionnels à mieux converger leurs applicatifs cloud avec les applicatifs internes et faire en sorte que toutes ces solutions s inscrivent dans une organisation plus globale. Sylvain Leterrier : Nous nous apercevons parfois qu il existe un certain nombre de projets cloud menés par des directions opérationnelles telles que le marketing ou les RH, et qui échappent totalement à la responsabilité de la DSI. C est un risque de fractionnement à terme du système d information. L entreprise doit rester garante de son système d information et de ses processus et donc de l accès à ses données. Chez KPMG nous sommes amenés à réfléchir avec nos clients sur la façon dont ils peuvent orchestrer efficacement les différents services existants en matière de cloud computing et a fortiori l une des clés de succès consiste à dire qu il faut mettre en place une structure de pilotage et de contrôle du cloud. Aujourd hui le cloud est satellitaire. Il va très prochainement devenir véritablement transformateur. Il est donc primordial d envisager le risque de fractionnement dès l origine de la mise en place d un projet cloud, en anticipant dans une démarche d accompagnement, la transformation de l organisation et notamment de la DSI. X Sylvain Leterrier est directeur au sein du département IT Advisory Services de KPMG, en charge du codéveloppement de l offre cloud computing en France. Il a rejoint KPMG en janvier 1997 et accompagne depuis près de 15 ans de nombreux acteurs du secteur des logiciels et des SS2I. Il a développé des compétences en matière de gestion de projets, d évaluation des risques informatiques et de gouvernance des systèmes d information dans le cadre de projets internationaux. Sylvain Leterrier, directeur au sein du département IT Advisory Services, KPMG «Les barrières pour le passage au cloud sont érodées.» Thierry Grehaigne : Nous notons cependant que les utilisateurs qui ont fait des choix d applicatifs en cloud se tournent toujours, à un moment ou à un autre, vers la DSI pour faire communiquer leurs solutions cloud avec celles de l entreprise. Ce risque de fractionnement existe mais nous arrivons à l expliciter pour éviter que des systèmes éclatés se mettent en place. Cyrille Guétin : Il y a un risque mais aussi une réelle opportunité de transformation du métier de DSI. Il va peu à peu quitter son métier où, pour 80 % de son temps il est concentré sur le «run», sur l exploitation des infrastructures et des applicatifs pour remonter en amont de la chaîne, aller voir les responsables métiers et comprendre leur business, leur façon de travailler pour ensuite aller leur trouver les solutions les mieux adaptées à leurs besoins. Cela demande aussi de la part des métiers de faire des efforts et d être capables de présenter ces besoins, et d accepter que les solutions SaaS présentées par le DSI ne répondent pas à 100 % du besoin. Il faut donc renforcer le dialogue entre le DSI et les métiers pour sélectionner les solutions les moins coûteuses, les mieux adaptées et les plus faciles à déployer, le DSI restant responsable de la cohérence et de l urbanisation de l ensemble. Benjamin Revcolevschi : Nous constatons en effet un assouplissement des DSI sur ce sujet. Ils sont conscients qu ils doivent accepter que ces développements et démarches menés par les métiers autour du cloud se fassent dans l entreprise. Cela contribue à l agilité de tous et ils le savent. Néanmoins, ils veulent maintenant être intégrés dans la boucle de ce qui se fait. Erika Orengo, avocat en droit des nouvelles technologies, référent du Club décision DSI : La transformation du rôle de la DSI induite par le passage au cloud va nécessairement engendrer une évolution des fonctions. Les profils purement techniques seront sans doute délaissés au profit de fonctions transversales, à l écoute des besoins des directions métiers. Il convient d anticiper cette évolution tant au niveau de l organisation de l entreprise qu au niveau individuel. Les changements importants doivent être accompagnés d une consultation préalable des organes de représentation du personnel, ainsi que d actions de communication interne. S agissant d une évolution des fonctions des salariés, tant que cette évolution rentre dans le cadre de leur qualification, il ne s agit pas d une modification du contrat de travail à proprement parler, mais d une simple modification des conditions de travail, que le salarié ne peut refuser. En revanche, si les nouvelles fonctions ne rentrent pas dans le cadre de ses qualifications, il est en droit de refuser et d invoquer une rupture du contrat de travail imputable à l employeur. En tout état de cause, qu il s agisse d une modification des conditions de travail ou d une redéfinition complète de poste, la négociation et la pédagogie s imposent pour faire accepter ces changements. Monter un projet cloud Sylvain Leterrier : Avant de monter un projet cloud, il convient de savoir comment le positionner d un point de vue stratégique. S agit-il d un projet d adoption d une technologie motivé par la recherche d une pure réduction de coût ou bien l entreprise souhaite-t-elle positionner le projet à un niveau plus stratégique en intégrant le projet cloud au business plan de l entreprise, dans une réflexion de refonte des processus et de recherche d opportunités de changement et de transformation? Dans des organisations complexes, l accès à l information en temps réel, sans contrainte de la problématique d espace représente une réelle opportunité de refondre l organisation et les processus. A cela s ajoute l opportunité d avoir accès à de nouveaux services, qui conduit à réfléchir de manière très en amont aux opportunités d offrir de nouveaux services à ses clients. Plus d un tiers des répondants à notre étude a observé dans son projet cloud un important dépassement de coûts. Cela illustre bien le fait que ces projets doivent être menés comme de vrais projets d entreprise. Quand on intègre au projet la dimension de transformation, il faut que l entreprise se donne les moyens de mener véritablement cette transformation de fond. Par ailleurs, le cloud n est pas une opportunité pour l entreprise de se dédouaner du contrôle de ses données et de ses processus. L entreprise doit mettre en œuvre au cours de son projet de transformation, l ensemble des dispositifs lui permettant de conserver le contrôle de ses données et de ses processus. Quand l entreprise doit faire face à différents opérateurs de cloud et qu il lui faut gérer, contrôler, suivre la facturation, les certifications des fournisseurs de ces services, il s agit de nouvelles compétences, de nouvelles fonctions à organiser. Nous préconisons de réfléchir à l ensemble de ces éléments en amont, dans la définition d une stratégie cloud et d évaluer préalablement le degré de maturité des processus informatiques, car plus l informatique est orientée «services», plus elle aura de facilités à gérer les services à terme et de manière cohérente. Enfin, une bonne gestion de projet cloud passe par la mise en place d une équipe pluridisciplinaire (directions fonctionnelles et la DSI) qui sache intégrer une transversalité suffisante pour permettre de bénéficier des gains attendus sur la refonte des processus et la transformation de l organisation. Stéphanie Ortega, associée au sein du département «technologies» de KPMG, en charge du secteur software avec Eric Lefebvre, associé : Les architectures informatiques actuelles sont parfois très complexes, intégrant de nombreuses applications développées en interne ou bien acquises. Lorsque nous réalisons les audits, notre approche consiste à nous appuyer sur les outils informatiques et les contrôles automatiques réalisés pour vérifier que les données financières et comptables sont justes. Or, nous nous apercevons que dans les grands groupes mais également dans les entreprises de taille intermédiaire, les applications et modules informatiques aux fonctionnalités complémentaires se sont em- Fakhri Ouhaichi, directeur général adjoint d Econocom Services, développe, en tant qu intra-entrepreneur au sein du Groupe Econocom, les offres d intégration et de gestion des infrastructures numériques. Ingénieur télécoms de formation, diplômé de Télécom Paris en 1996, Fakhri Ouhaichi a un parcours professionnel tourné vers le métier du conseil et des services ICT. Spécialiste des services du numérique, il démarre sa carrière chez Cap Gemini Finance puis au sein de cabinets de conseil, en particulier Devoteam Consulting. Il a également développé pour ECS, filiale de financement IT de la Société Générale, des offres combinées de services et de financement IT. Fakhri Ouhaichi, directeur général adjoint, Econocom Services «Que ce soit le cloud public, le cloud privé ou même le cloud hybride, le vrai cloud est celui qui répondra aux besoins réels de l entreprise.» XI

5 Cyrille Guétin, directeur ligne de marché cloud, Bouygues Telecom «Externaliser ses données reste un acte engageant pour le DSI.» pilés au fil du temps rendant les processus et interfaces complexes et moins bien maîtrisés. De ce fait, les processus ne sont pas forcément fluides et efficaces et les contrôles pas toujours positionnés au bon endroit. Mener un projet cloud peut permettre de repenser cette architecture complexe, d optimiser les processus et de repositionner des contrôles opérationnels clés afin de garantir la sécurité des données opérationnelles et financières. Comment financer un projet cloud? Cyrille Guétin : Il est essentiel de prendre en compte, dans un projet cloud, les coûts d intégration, de migration, de formation. Il s agit d un des enjeux de la diffusion du cloud vers les entreprises de taille plus modeste. Une des promesses que contient le cloud, consiste en effet à mettre à la disposition des entreprises de taille plus petite les mêmes outils informatiques que ceux dont disposent les grandes. Nous sommes ici face à un enjeu de montée en productivité et en compétitivité des entreprises de taille intermédiaire et PME. Il faut pour cela que les solutions cloud soient pensées en termes de simplicité de déploiement et d utilisation versus une richesse fonctionnelle qui parfois est pléthorique et qui implique des coûts de déploiement souvent trop onéreux pour les petites entreprises. Il faut aussi XII Cyrille Guétin est directeur ligne de marché cloud Bouygues Telecom depuis février Il commence sa carrière en 1993 chez Alcatel comme ingénieur radio. Dès 1998, il rejoint Bouygues Telecom, en tant que responsable du service couverture radio. En 2000, il prend la direction du département ingénierie radio en charge de la conception du réseau d accès 2G/3G. En 2004, il devient directeur des opérations réseau. Avec une équipe de 300 personnes, il aura pour mission l exploitation des réseaux mobiles et fixes. Il devient aussi membre du comité de direction de Bouygues Telecom. En 2007, il est nommé directeur technique réseau, il aura en charge la conception des réseaux mobiles et fixes. que l entreprise qui s apprête à s équiper interroge son prestataire sur les coûts de migration, d intégration et de formation. Fakhri Ouhaichi, directeur général adjoint d Econocom Services : La vision que les entreprises se font du cloud reste encore aujourd hui très vaste. Que ce soit le cloud public, le cloud privé ou même le cloud hybride, le vrai cloud est celui qui répondra aux besoins réels de l entreprise. Concernant l aspect économique, il existe une réelle logique d investissement. Il y a d une part, un coût lié au projet intrinsèque, sa conduite en tant que changement dans l entreprise, la formation et l accompagnement des utilisateurs et d autre part, une logique d investissement sur les infrastructures à mettre en place. Bien entendu, lorsque l entreprise se lance dans un projet cloud public, cet investissement disparaît car l entreprise est censée accéder à un service immédiat. Il s agit d ailleurs de l un des principaux arguments du cloud public. Nous pensons néanmoins qu il existera toujours des investissements autour de ces infrastructures pour mettre en place ces clouds. Chez Econocom, nous revenons ainsi sur notre métier historique de «loueur» que nous faisons évoluer depuis cinq ans vers le métier de «pay per use». La logique du cloud vient nous conforter dans cette évolution. Quand nous sommes loueurs, nous nous substituons au crédit bancaire, nous sommes dans une logique capex versus opex et nous opérons ainsi dans les entreprises. A l inverse, dans une logique de «pay per use», nous ne finançons pas une infrastructure comme un loueur mais nous l opérons moyennant une redevance mensuelle. Nous mixons la logique d une société de services et celle d un financeur. Sur les projets cloud, nous proposons ainsi de financer des investissements qui vont avoir lieu et nous nous engageons sur des résultats. Nous parlons alors bien entendu de retour sur investissement. Nous allons donc nous engager sur le ROI. Erika Orengo, avocat en droit des nouvelles technologies, référent du Club décision DSI «Le rôle du contrat entre les partenaires cloud et l entreprise est vraiment crucial.» Comment calculer le ROI d un projet cloud? Fakhri Ouhaichi : Le ROI d un projet cloud n est pas facile à mesurer. Il faut d abord savoir comment mesurer l investissement, identifier le coût de la transformation et enfin analyser les bénéfices pour le métier. Quand nous parlons de ROI, nous évaluons les investissements visibles achats matériels, infrastructures, services associés; etc. et nous identifions les coûts cachés. Avec un projet cloud, l entreprise va, de toute façon, réduire ses coûts d infrastructures, de stockage, de matériels et de run associés. Stéphanie Ortega : Le ROI se mesure notamment par les effets que la mise en place d un projet cloud va induire sur le compte de résultat. Ce ROI doit être mesuré sur plusieurs exercices. En effet, le cloud permet de passer d un modèle de «capex» à un modèle «d opex». Dans le modèle capex, l entreprise investit directement ou au travers d une location financement, elle acquiert les infrastructures, les serveurs, les licences de logiciels, et doit donc les comptabiliser à l actif de son bilan. Elle a en parallèle des coûts de maintenance de ces infrastructures et logiciels à supporter. Le passage au cloud permet de ne plus avoir à comptabiliser d immobilisations corporelles ou incorporelles et d étaler dans le temps les décaissements liés à l informatique. L entreprise utilisatrice de solutions cloud a un flux de charges opérationnelles reconnu au compte de résultat, qui varie dans le temps en fonction de la consommation des services. En mode «on premise» (acquisition en propre des licences de logiciels et infrastructures informatiques associées), les actifs acquis génèrent des amortissements dans le temps et de nouveaux investissements sont nécessaires lors des mises à jour importantes ou changements de version. En mode «cloud», les évolutions de version font partie intégrante des services proposés. L utilisateur a accès aux dernières fonctionnalités en temps réel, l avantage économique procuré étant intégré dans le coût du service cloud. L utilisateur peut bénéficier d une réduction du coût unitaire grâce à la mutualisation des applications et infrastructures. Les coûts de gestion des incidents, des arrêts ou les frais de maintenance ne sont plus à la charge de l utilisateur. On observe également que l utilisation de solutions cloud associée à une refonte des process et de l organisation informatique génère des gains d efficacité et de productivité en permettant un meilleur accès, une meilleure transmission et gestion des informations en temps réel. Pour mesurer le coût global d un projet cloud, il convient tout de même de «monitorer» ces charges dans le temps, notamment de bien gérer et anticiper les facturations en fonction des niveaux de services ou de paliers de volumes atteints. Il convient à ce titre d analyser les évolutions des coûts unitaires. Il est également important d intégrer et de correctement évaluer les coûts de mise en œuvre et d implémentation des solutions cloud qui peuvent s avérer plus élevés qu attendu notamment lorsqu il Erika Orengo, avocat au Barreau de Paris depuis une dizaine d années, intervient auprès d une clientèle d entreprises de tous secteurs, sur les enjeux juridiques liés aux nouvelles technologies. Erika Orengo assure régulièrement le support juridique complet des opérations de transformation du SI. Erika Orengo est également référent du club Décision DSI, correspondant Informatique et libertés (CIL) et membre de l Association pour le développement de l informatique juridique (ADIJ) Laurent Ludvig est directeur général de la société Altaven, éditeur de logiciels dédiés à la fonction fiscale des groupes de sociétés. A titre d exemple, 90 % des groupes du CAC 40 utilisent le logiciel Optim is premium pour le calcul et la gestion de l impôt sur les sociétés. Laurent Ludvig, directeur général, Altaven «Aujourd hui, les DSI considèrent que les conditions sont réunies pour passer au cloud.» s agit d interfacer une application cloud à certains ERP ou applications existants dans la société. Cyrille Guétin : Il ne faut pas être toujours prisonnier du ROI. Il existe des items pour lequel le ROI est calculable. Par exemple, quand il s agit de substituer un serveur physique par un serveur virtuel, nous pouvons facilement faire un calcul de ROI. En revanche, il existe plein de solutions aujourd hui qui apportent de la productivité et pour lequel il est difficile de prédire le ROI. L une des vraies promesses du cloud repose aussi sur sa facilité d utilisation. Pratiquons du test-and-buy. Plutôt que de faire des longs calculs de ROI, utilisons la solution pendant quelques mois et mesurons ce qu en termes d usage, cela peut apporter. Philippe Delebarre : Bouygues Télécom est l un de nos clients et nous avons procédé exactement de cette façon. Nous avons fait un test grandeur nature sur un projet d achat. Il s avère que cela a été concluant car le projet d achat a généré suffisamment de gains pour financer plusieurs années de projets, ce qui aurait été impossible dans un mode «on premise». Ariba a pendant longtemps offert à ses clients du «on premise» et du «SaaS» (solution cloud). Ce que nos clients apprécient aujourd hui avec le SaaS, c est d abord la baisse considérable du coût du ticket d entrée. De ce fait nous nous adressons désormais à un panel beaucoup plus large d entreprises, toutes tailles confondues. Le cloud démocratise ainsi l accès à ces applications que les plus petites entreprises ne pouvaient, jusqu à présent, se payer. Par ailleurs les temps de cycle de mise en œuvre sont beaucoup plus rapides. En effet, par définition, une application SaaS bien organisée est préparamétrée et il suffit d y charger XIII

6 les données maîtres de l entreprise, de faire coller les processus souhaités par le client et de former les utilisateurs. Du coup, nous raisonnons en termes de délais d implémentation calculés en semaines alors que sur des projets de déploiement de solutions «on premise», nous sommes sur des délais calculés en mois, sachant que les produits couvrent des fonctionnalités similaires, bien que moins ouverts vers l extérieur pour le «on premise». Cela permet une adoption de l univers cloud beaucoup plus attractive pour nos clients car nous mettons en œuvre plus rapidement et à moindre coût une solution qui apporte de la valeur et participe au ROI. Mettre en œuvre un projet cloud Thierry Grehaigne : Un projet cloud reste un projet comme un autre, même si la dimension technologique est différente. Les phases de réflexion, d implémentation, de formation, etc., sont les mêmes que pour un projet informatique traditionnel. A mon sens, en termes d implémentation, je ne vois donc pas très bien ce qui fera que la solution cloud sera plus rapide à mettre en œuvre? Pierre-Emmanuel Albert : Une des caractéristiques fondamentales d un projet cloud réside dans la simplicité de déploiement. L implémentation technique de notre solution RMC SaaS ne déroge pas à cette règle. En revanche, comme nous participons à l amélioration des processus organisationnels, un accompagnement à la conduite du changement est parfois nécessaire pour les XIV Philippe Delebarre est sales director France chez Ariba. Il a commencé sa carrière chez les constructeurs. Il fut notamment business development manager chez Dell. Il est ensuite parti chez Computer Associates puis chez Oracle, où il fut en charge des offres e-achats. Entré chez Ariba en 2002 en qualité d ingénieur commercial, il a aujourd hui pour mission de gérer les ventes des solutions Ariba sur les marchés français et belge. Philippe Delebarre, sales director France, Ariba «Le phénomène du cloud apporte quelque chose de différent dans la façon dont les décisions se prennent dans l entreprise pour le choix d utiliser une solution sur une thématique applicative donnée.» projets les plus importants. Dans ce cas, nous travaillons en étroite collaboration avec des sociétés telles que KPMG. Thierry Grehaigne : Ce qui consomme du temps et de l énergie, ce n est pas le déploiement de l infrastructure mais plutôt la phase amont de réflexion interne sur les processus que l on va mettre en place. Laurent Ludvig : Quand nous commençons à travailler avec un nouveau client sur un nouveau projet, les délais peuvent s allonger car nous sommes alors plusieurs fournisseurs dans la boucle : le fournisseur de logiciel, le fournisseur d accès et l hébergeur. Il faut donc organiser des réunions tripartites. Certes, nous gagnons du temps sur la partie «achat» de matériel. Néanmoins, certains projets cloud sont parfois longs à mettre en œuvre. Philippe Delebarre : Historiquement sur les approches «on premise» comme pour le développement spécifique d application métier, la mise en œuvre de solution était d abord liée au fait de construire des processus puis de les faire coller à un logiciel. Le cloud a une approche différente. Il propose des processus embarqués natifs, basé sur les meilleures pratiques et le client décide d y adhérer. Il s agit là d un vrai facteur de réduction de temps dans la mise en œuvre de projet. Le cloud embarque ainsi des solutions prêtes à l emploi. Nous allons donc nous focaliser sur la mise en place des solutions en étant force de proposition. Parallèlement l entreprise se dédouane de toutes les contingences techniques, pendant la mise en œuvre, et pendant l usage, car tout est géré par le prestataire, que ce soit l hébergement, le support technique, la maintenance applicative, les interfaces avec les systèmes internes du client. Le coût de possession dans la durée est ainsi parfaitement prévisible. Il n y a pas de surprise liée à des montées de version non prévues qui engendrent des coûts supplémentaires. Fakhri Ouhaichi : L influence du cloud et en particulier du SaaS, vient des usages grand public. Or ce sont ces usages personnels de l informatique qui guident aujourd hui les usages professionnels. Cette tendance des directions métiers à aller vers la simplicité et la rapidité va d ailleurs continuer à s accélérer. Sur l aspect infrastructure, le cloud reste une problématique majeure d outsourcing, un sujet sur lequel la France reste d ailleurs en retrait par rapport au marché mondial et européen. L outsourcing des infrastructures, des applications voire des données, est une nouveauté pour les entreprises. Pour les DSI, confier la gestion de son périmètre à un tiers, qui plus est dans le cloud, transforme son métier. Benjamin Revcolevschi : Les projets cloud démarrent d une certaine manière et finissent rarement comme cela était prévu initialement. Nous avons eu des cas où nous avons reçu des appels d offres pour la construction d un cloud privé et nous avons répondu avec une proposition de cloud public qui a fait casser l appel d offres! Nous voyons une certaine maturité dans les équipes informatiques. Après, il faut injecter dans ces projets des personnes capables de faire la jonction entre le business et les systèmes d information et de mener à bien ce type de projets. Car ces projets cloud contribuent à une transformation des usages de l entreprise, du rythme de développement des produits, d ajout de fonctionnalité dans les offres. Le cloud participe à l agilité et à la numérisation du business de l entreprise. Les points clés d un contrat cloud Erika Orengo : Nous constatons une certaine crainte des entreprises de perdre à la fois la maîtrise du système d information et celle des données. Le rôle du contrat est vraiment crucial pour maîtriser ce risque et le sécuriser. Les DSI sont néanmoins conscients du risque qu il y a à confier les données et à perdre les données sur ces infrastructures. Donc avant d attaquer la rédaction d un contrat, il faut déjà procéder à une analyse de risques pour voir les risques les plus importants pour l entreprise. Il faut savoir que le contrat en lui-même peut aussi être un moyen de choix entre différents prestataires. Parmi les points importants à stipuler dans le contrat, il y a bien sûr tout ce qui concerne la sécurité et la confidentialité des données. Il faut contractualiser cela au maximum, tant sur les garanties que sur les mesures techniques qui sont offertes, ou encore sur les procédures de contrôle. Il ne faut pas non plus être trop technique car il faut garder en mémoire que c est un contrat qui peut potentiellement être interprété par un juge de tribunal de commerce. Parallèlement, nous avons aussi l aspect localisation des données. Il faut être le plus transparent possible et exiger du prestataire de savoir où sont les données. En effet, cela détermine la réglementation applicable en matière de données personnelles. En France, et au niveau européen, la réglementation informatique et liberté impose certaines garanties en matière de données à caractère personnel. Même une entreprise dont le traitement de données personnelles n est pas le cœur de métier est soumise à cette réglementation, dès lors que nous avons des données concernant des salariés ou des clients personnes physiques, nous sommes sur de la donnée personnelle. Il faut aussi exiger une clause de garantie de localisation des données au moins sur le territoire de l Union européenne. Au niveau français, la CNIL préconise des mécanismes tels que des règles de bonne conduite et des clauses spécifiques à insérer dans les contrats entre les entreprises et leurs prestataires pour garantir cette sécurité. En la matière, la réglementation est en train d évoluer. Aujourd hui, techniquement c est le responsable du traitement, donc l entreprise, qui est responsable du respect de ces obligations. La directive de 1995 qui réglemente le droit sur les données personnelles est en cours de réforme. Nous nous orientons vraisemblablement d ici quatre à cinq ans vers un régime de responsabilité conjointe entre l entreprise et son prestataire. Il est donc important que des deux côtés, il y ait vraiment une prise de conscience sur ces obligations en matière de données personnelles. Après, le système tel qu il est conçu aujourd hui n est pas forcément adapté à l évolution actuelle et à la généralisation du cloud. Il faut également prendre en compte toutes les procédures judiciaires. Aux Etats-Unis nous avons ainsi les procédures de discovery qui permettent d obtenir des preuves dans le cadre d une procédure judiciaire. Une décision du juge peut ainsi ordonner une communication de données. En France nous avons la même chose. Même sans rentrer dans le cadre d une procédure pénale, c est assez simple d obtenir une ordonnance auprès d un juge pour obtenir la communication de données. Que les données soient localisées en interne ou en externe, l obligation est la même. Il Laurent Pradel occupe le poste de responsable système d information de la société Altaven. Il a pour mission de gérer le système d information interne, construire et piloter l offre SAAS pour la plateforme fiscale Optim is premium. Laurent Pradel était auparavant consultant technique pour des éditeurs de solutions financières tels que Concept, Sage et XRT. Laurent Pradel, responsable système d information, Altaven «Lorsque nous déployons notre solution en cloud, nous continuons à travailler en mode projet.» faut simplement s assurer que le prestataire pourra répondre à ces demandes. Il faut donc contractualiser au maximum, détailler les scénarios et prévoir des procédures. Parallèlement, nous devons aussi définir contractuellement les niveaux de service, les procédures de contrôle et les pénalités en cas de non-respect. Toute la difficulté consiste à savoir quel est le degré d obligation qu assume le prestataire : sommes-nous sur des obligations de moyens ou des obligations de résultats. Une obligation de résultat ne paraît pas réaliste à assumer pour un prestataire. La simple obligation de moyens n offre pas assez de garanties au client, il faut trouver une voie médiane. Nous sommes donc sur des contrats assez détaillés du point de vue factuel. Il faut enfin envisager la question de la fin de contrat et la réversibilité : comment faiton pour récupérer les données? Sous quel format? Il faut aussi déterminer qui assure le transfert des données, etc. Il est souvent prudent d imposer une interopérabilité avec le reste du système d information. En conclusion, les contrats du cloud sont bien souvent des contrats sur mesure, dont la rédaction doit être précise et pragmatique.laurent Pradel, responsable système d information de la société Altaven : Nous commençons toujours par rencontrer les DSI des groupes avec lesquels nous allons travailler afin de comprendre leurs contraintes liées à ce type d offre. Une offre cloud est basée sur un accès internet. Il faut rassurer les clients et leur démontrer notre capacité à leur fournir un accès internet à nos applications qui soit fiable et sécurisé, à protéger leurs données et à leur garantir une qualité de service optimale. Il est également très important pour nous de proposer des solutions de déploiement simples à nos clients. Par ailleurs, nous avons continué à travailler en mode projet, avec des réunions techniques de cadrage, de lancement, etc. ; nous avons souhaité conserver cette notion-là XV

7 Thierry Grehaigne, directeur de l organisation et des systèmes d information, Stallergenes «Avec le cloud, nous nous sommes libérés du temps et de l espace.» pour qu il n y ait aucun malentendu sur les aspects techniques de connexion mais aussi pour assurer un suivi du planning de mise en œuvre de nos solutions. Laurent Ludvig : Ces grands clients ont également souhaité avoir des environnements de recette classique sur l infrastructure outsourcée. Avant de rentrer en production, il fallait leur permettre d avoir plusieurs environnements pour tester l application, comme ils le feraient s ils étaient insourcés. Laurent Pradel : Parallèlement, notre équipe de consulting reste à l écoute du client pour les accompagner lors des phases de recette des données mais aussi pour les aider dans l utilisation de l application. Cela reste une façon de procéder qui reste d actualité. Par ailleurs, nous avons aussi plusieurs utilisateurs sur notre solution. Mais comme notre application est très contrainte par le légal, nous n avons pas tellement de marge de manœuvre. L application utilisée en insourcing doit ainsi être exactement la même que celle qui est en cloud computing. La conduite du changement sera plutôt pour notre application avec les DSI qu avec les utilisateurs qui vont retrouver les mêmes fonctionnalités. Accompagner le changement dans les entreprises XVI Thierry Grehaigne occupe le poste de directeur de l organisation et des systèmes d information chez Stallergenes depuis A ce titre, il s est notamment occupé de la refonte du système d information du laboratoire pharmaceutique et de la mise en place de l ERP M3 d Infor au siège français et dans différentes filiales étrangères. Il a également déployé à l échelle du groupe une plate-forme collaborative et un logiciel de CRM en mode Cloud. Thierry Dehaigne a auparavant occupé les fonctions de directeur informatique et logistique chez Corning France et directeur des services clients et des systèmes d informations chez Conte SA. Il a débuté sa carrière chez SG2 (Atos Origin) en qualité d analyste puis chef de projets informatiques. Henry-Michel Rozenblum : L attrait du cloud sera plutôt d apporter au marché des nouveaux usages. Qui dit nouveaux usages, dit accompagnement au changement. Pour qu il y ait un ROI, cela demande un gros travail d accompagnement au changement pour que ce soit profitable. Un projet cloud est d abord un projet. Benjamin Revcolevschi : L accompagnement est clé sur les couches plus basses d infrastructures ou sur les couches applicatives comme des suites d offres SFR Business Team de sécurité, de communication ou de collaboration ; nous capitalisons sur la présence sur le terrain de commerciaux SFR Business Team. Nous avons un vrai devoir d accompagnement et de pédagogie. Fakhri Ouhaichi : En matière d accompagnement du changement, plusieurs cas de figure se présentent. Pour ce qui concerne les nouveaux usages, un accompagnement très spécifique est nécessaire. Autre cas intéressant : si l on équipe une force de vente d un outil de mobilité tel que les tablettes, les utilisateurs sont alors souvent demandeurs d un changement d applications avec une interface plus adaptée. Cet accompagnement est très intéressant car nous voyons l IT s aligner sur les besoins des utilisateurs au quotidien. La résistance vient alors plutôt des experts confrontés à des modes de gestion différents qu impose le cloud : la DSI ou les services achats avec de nouveaux types de services qui se négocient différemment, ou encore les directions financières car l investissement n est plus de même nature. Benjamin Revcolevschi : Nous savons que cette révolution du cloud change aussi la manière dont les entreprises fonctionnent, développent leurs produits, fluidifient les relations entre les équipes. Nous devons nous battre pour faire la pédagogie nécessaire pour amener les entreprises à se numériser et gagner le pari du cloud. Je suis souvent frappé par l importance que nos clients donnent à nos nouvelles manières de travailler chez SFR, en mode management agile. Nous sommes une grande entreprise et pourtant nous avons changé nos manières de travailler. Au-delà des enjeux des solutions applicatives et de la technique, c est aussi cela la révolution du cloud! Stéphanie Ortega : Comme évoqué précédemment, il appartient donc aux directeurs financiers de s impliquer le plus en amont possible dans ces projets cloud. Le DAF peut avoir un rôle de chef d orchestre et être chargé de la constitution de l équipe pluridisciplinaire intégrant la DSI, les activités métiers et les juristes de l entreprise. Le DAF a en effet un rôle important à jouer dans la préparation du business plan mais également dans la rédaction des contrats, notamment sur les niveaux de services «SLA», les évolutions de prix/franchissement de seuils, les garanties données et reçues, la réversibilité, etc. Le contrat va représenter pour l entreprise un «engagement hors bilan» qu il convient de maîtriser, de valoriser et de suivre dans le temps. Ces contrats générant des flux différents dans le compte de résultat et le cash-flow de l entreprise, le directeur financier doit donc être impliqué de bout en bout dans ces projets. n Propos recueillis par Anne del Pozo

8 Expertise KPMG s engage dans la durée sur le cloud Fortement investi sur le cloud depuis plusieurs années, KPMG ne cesse de renforcer son engagement autour de cette technologie. A travers une équipe pluridisciplinaire ayant une connaissance approfondie du secteur des technologies et notamment des logiciels, KPMG propose aux offreurs comme aux utilisateurs de cloud computing une gamme complète de services dans le cadre du développement, du financement et de la sécurisation d un projet cloud. «Grâce à l expertise cloud de son équipe, KPMG accompagne les utilisateurs dans leurs projets de transformation vers le cloud et propose parallèlement aux acteurs du cloud son expertise en matière d élaboration de business plans, évaluation, structuration et recherche de financements, audit, attestation/certification, contrôle interne», explique Eric Lefebvre, associé Technologies KPMG. Afin d approfondir ses recherches sur les enjeux et les incidences du cloud computing et de partager avec les acteurs du secteur ses analyses et son expertise dans ce domaine, KPMG est aussi partenaire d Eurocloud France depuis octobre A ce titre, Stéphanie Ortega et Eric Lefebvre, associés XX Technologies KPMG, animent une commission finances chargée de mener une réflexion et de faire des propositions sur l optimisation de la performance financière et du financement des acteurs de cloud. Un livre blanc sur le financement du cloud destiné aux acteurs du secteur et à la communauté financière sera publié en mai KPMG participe également aux commissions sécurité et start-up d Eurocloud et est sponsor des états généraux annuels d Eurocloud. KPMG accompagne les projets de transformation vers le cloud L étude KPMG 1 publiée en début d année 2013 met en lumière une certaine prise de conscience qui se traduit par un changement d état d esprit allant au-delà de la réduction des coûts et des investissements capex encore vraie il y a quelques mois. Cette maturité permet de s orienter aujourd hui vers une approche plus stratégique du cloud. Compte tenu des incidences du mode cloud sur l organisation et les process des entreprises, ces dernières envisagent d affecter un budget plus significatif à leur projet de transformation ; elles n en attendent pas moins des gains de productivité plus importants sur le long terme. «La vraie question qui se pose aujourd hui est de savoir si le cloud est prêt pour une entreprise ou si l entreprise est prête pour le cloud», argumente Sylvain Leterrier, directeur advisory KPMG. L étude révèle également que les entreprises envisagent de migrer davantage Questions à Nicolas Boyer, directeur financier de OVH.com Fondée en 1999, OVH.com est le n 1 de l hébergement Internet en Europe 3. L entreprise connaît une croissance exponentielle et compte plus de serveurs hébergés dans ses onze centres de données. Les importants besoins de financement associés à cette croissance ont amené OVH. com à lever une dette de 140 millions d euros auprès d un pool bancaire de dix établissements en mars Eric Lefebvre Stéphanie Ortega Comment expliquez-vous le succès d OVH.com? OVH doit son succès à un modèle de développement fondé sur l innovation et la maîtrise complète de la chaîne de l hébergement, de la production de ses serveurs à la maintenance de ses infrastructures, en passant par l accompagnement de ses clients. Ainsi, pour chaque service et chaque solution qu elle propose, OVH.com est en mesure d offrir le meilleur rapport qualité/prix et d apporter de véritables garanties à ses clients. Comment allez-vous utiliser ces 140 millions d euros? Cette opération d une ampleur inédite dans le secteur des technologies en Europe va nous permettre de sécuriser notre croissance pour les deux prochaines années. Notre modèle est basé sur de l investissement au fur et à mesure de la demande client. Nous fonctionnons en flux tendus et répondons de manière presque instantanée à la croissance de la demande. Le marché du cloud computing bénéficie en effet d une dynamique très forte en Sylvain Leterrier Guillaume Cauchoix de processus métiers dans le cloud dans les dix-huit prochains mois. La multiplication des projets cloud au sein des entreprises fait apparaître un réel besoin d accompagnement, dans la mesure où le niveau de complexité va grandissant et nécessite de mettre en œuvre une stratégie de sécurité et de contrôle des services cloud afin d éviter tout risque de fractionnement de la maîtrise des services au sein des directions fonctionnelles. KPMG accompagne les entreprises en leur proposant d intégrer l ensemble des problématiques de migration dès le processus de sélection des fournisseurs de services cloud. Notre équipe pluridisciplinaire assiste les entreprises dans la prise en compte des incidences de cette nouvelle technologie, qu il s agisse de la définition d une stratégie de sécurité, des procédures de sécurité, de la mise en place d un contrôle interne, d une structure de gouvernance des services cloud, ou encore de la prise en compte des aspects réglementaires. Europe et sur le continent américain, où nous avons décidé de nous installer en Nous devons donc répondre à cette demande en investissant immédiatement. Cette levée de fonds nous permet d assurer ces développements. Comment KPMG vous a-t-il accompagnés dans cette opération? Grâce à son expertise sectorielle et financière, l accompagnement de KPMG nous a permis de réussir cette opération dans des délais très courts et dans des conditions optimisées. Son engagement et sa valeur ajoutée ont significativement contribué à la réalisation de cette étape majeure de notre développement. KPMG accompagne les acteurs du cloud «Le développement soutenu du cloud computing impose aux acteurs du marché de s adapter rapidement et parfois de manière radicale», explique Guillaume Cauchoix, associate director Technologies, KPMG Corporate Finance. Ce besoin d adaptation peut prendre différentes formes en fonction de la maturité de la société et de son positionnement dans la chaîne de valeur. Pour les start-ups et les jeunes entreprises dont les applications sont nativement proposées en mode hébergé (SaaS), il s agit d enrichir leur socle technique et de gagner des parts de marché dans un paysage concurrentiel en recomposition. Le besoin en fonds de roulement associé à cette forte croissance doit être financé, d autant que le modèle SaaS 4 nécessite l atteinte d une certaine taille critique pour dépasser le point mort. Pour les éditeurs dont les applications étaient historiquement proposées en mode licence-maintenance, il s agit de gérer le changement de business model. Là encore, la transition aura un impact majeur sur le besoin en fonds de roulement et le profil de cash-flow de l entreprise. Pour les hébergeurs, il s agit d investir dans le déploiement de leur propre réseau de communication et l acquisition de serveurs qui seront ensuite loués aux éditeurs d applications, aux opérateurs d infrastructures et aux clients finaux. Les premières années d investissement, le capex peut représenter plus d une fois le chiffre d affaires. Ces différents besoins ont en commun de nécessiter un financement important dans un délai court. Face à chacune de ces problématiques, KPMG est en mesure de structurer une solution de financement sur mesure, que ce soit en venture capital, en capital développement, en financement bancaire ou d actifs, afin de trouver la solution optimale en termes de coûts et de flexibilité. «Grâce à nos équipes de spécialistes sectoriels, nous sommes en mesure de mieux faire comprendre l attractivité de ces nouveaux business models afin d y faire adhérer les investisseurs et prêteurs comme nous venons de le faire pour OVH», conclut Mark Wyatt, associé KPMG Corporate Finance. Expertise KPMG est le premier groupe français de services pluridisciplinaires : audit, conseil, expertise comptable, droit et fiscalité Le cabinet accompagne les sociétés cotées et groupes internationaux dans le cadre de missions d audit, d advisory (conseil et acquisitions-cessions) et d assistance juridique et fiscale. II intervient aussi auprès des PME, ETI, groupes familiaux, TPE, artisans, commerçants et professions libérales pour les accompagner à chaque étape de leur développement : expertise comptable, certification des comptes, aide à la création, évaluation, gestion sociale, transmission, conseil patrimonial, juridique et fiscal. KPMG apporte également son expertise au secteur public, à l Etat, aux collectivités territoriales et aux acteurs de l économie sociale et solidaire sur des sujets aussi variés que l information financière, la gouvernance, l évaluation, le pilotage et le contrôle interne ou externe. KPMG en un regard 2 En France, KPMG, présent dans 217 villes, réalise un chiffre d affaires de 859,6 millions d euros et compte salariés. Dans le monde, KPMG est implanté dans 156 pays, compte salariés et réalise un chiffre d affaires de 23,03 milliards de dollars américains. 1. «The Cloud takes shape», étude KPMG disponible sur le site 2. Chiffres au 30 septembre Source : Netcraft, novembre Modèle d abonnement fondé sur la facturation progressive en fonction de l usage des services proposés XXI

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