WALLONIE ESPACE INFOS n 73 mars-avril 2014

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1 WALLONIE ESPACE INFOS n 73 mars-avril 2014 Coordonnées de l association Wallonie Espace Wallonie Espace WSL, Liege Science Park, Rue des Chasseurs Ardennais, B-4301 Angleur-Liège, Belgique Tel. 32 (0) Contact: Michel Stassart, michel.stassart@uwe.be Le présent bulletin d infos est publié par l association Wallonie Espace qui regroupe les acteurs spatiaux industriels et académiques de la Région Wallonne. Il est disponible en format pdf sur le site de Wallonie Espace ( sur le portal de l Euro Space Center/Belgium, ainsi que sur le site du pôle Skywin ( Il vous donne rendez-vous les 13 et 14 octobre au Galaxia business park de Transinne-Libin (province de Luxembourg) pour une conférence et exposition sur le thème de la valeur ajoutée des applications intégrées par satellites en Europe. De quoi se rendre compte du business lié au jumelage numérique télécommunications-télédétection-navigation. SOMMAIRE : Thèmes : articles Mentions Wallonie Espace Page Actualité : Prof. A. Corhay, prochain recteur de l ULg 50 ans pour CSL Galaxia/WSL, CSL, RSS (Redu Georges Lemaître à l honneur avec l ATV-5 Nouveaux espaces pour Space Services), SES 2 Redu-sur-espace Pages d histoire : Le triomphe d Apollo-11 grâce à John Houbolt 7 WEI n

2 ( ) 1. Politique spatiale/eu + ESA: Le spatial américain affecté par la crise Amos/Ateliers de la Meuse ukrainienne Le Kazakhstan dans l espace avec deux nouveaux satellites 8 - OHB, le poucet devenu grand - Départ inopiné du Prof. Manfred Fuchs ( ) Les mystérieuses agences spatiales de l Iran et de la Corée du Nord 2. Accès à l'espace/arianespace : Désaccord franco-allemand sur le ULg, Techspace Aero concept Ariane 6 Tableau comparatif Ariane 6 PPH-Ariane 6 «Cryo» 16 - Tableau des lanceurs en développement dans le monde Tests cryogéniques à l ULg Lanceurs US dépendant des moteurs russes SpaceX après Saturn V et le Space Shuttle sur le pad LC-39A Propulseur Raptor en développement chez SpaceX Centre Spatial de Vostochny (Extrême-Orient) OTRAG de retour aux USA 3. Télédétection/GMES : Jusqu à 0,30 m de résolution avec DigitalGlobe Euro Space Center, CSL Contrats MTG et Pérou pour Airbus Defence & Space Lancement 32 d Egyptsat-2 fait en Russie et au Bélarus Deux satellites d observation commandés par le Maroc? Objectif Terre à l Euro Space Center 4. Télécommunications/télévision : Satellite 2014 à l heure des comsats plus économiques et aux prises avec les réseaux terrestres Romain 35 Bausch (SES) à l honneur Hispasat à l affût de la dimension globale Solution Gapsat en orbite géostationnaire 5. Navigation/Galileo : Attente plus longue pour les services opérationnels Galileo Des dizaines de milliards investis dans le GPS Sécurité/Défense : Prolifération des satellites d observation haute Spacebel résolution à usage dual Science/Cosmic Vision : Les ambitions scientifiques de l ESA ULg Exploration/Aurora : Mission Asteroid Grand Challenge de la NASA Vols habités/international Space Station : Vide laissé par l ATV chez Airbus à Brême Débris spatiaux/ssa : 11 ème semaine Météo de l espace à Liège Projet pour dépolluer l espace Tourisme spatial : Course à l espace entre Virgin Galactic et XCOR Aerospace Petits satellites/technologie/incubation : Filière PROBA de satellites Spacebel, CSL, RSS intelligents Centre d excellence Cubesat à Redu Education/formation aux sciences et techniques spatiales : Prix ULg, RSS 48 Odissea 2013 Space Academy à Redu 14. Wallonie-Bruxelles dans l'espace : Partenariat spatial belgo-allemand Missions spatiales avec du «made in Wallonie-Bruxelles» Thales Alenia Space Belgium, SABCA, Techspace Aero, Cegelec, RSS, Spacebel, Rhea EHP (Euro Heat Pipes), VitroCiset 15. Calendrier d événements spatiaux pour la Belgique Deltatec, Euro Space Center, VitroCiset Annexes-tableaux (en anglais) : Les prochaines missions de l Europe CSL, ULg, Spacebel, Amos, dans l espace ( ) - Palmarès des succès à l exportation de CSL, Deltatec l industrie spatiale européenne - Commandes à venir pour les satellites civils de télécommunications et de télévision WEI n

3 Dernière minute : Prof. Albert Corhay, élu Recteur de l ULg - rencontre, le 7 avril, autour de trois questions sur l avenir de l Université A l issue du second tour d élections au sein de la communauté universitaire, le professeur Albert Corhay, qui exerçait les fonctions de premier vice-recteur aux côtés du professeur Bernard Rentier, a été le candidat choisi - avec 52,1 % des votes - pour devenir le Recteur de l ULg (Université de Liège) à partir du 1 er octobre prochain. Il s agit en Communauté française de Belgique de la seule université à organiser deux maîtrises à vocation spatiale et à gérer un Centre spatial avec des équipements de l ESA. Pour LiSRI, nous avions interviewé le candidat Albert Corhay avant le 1 er tour. Voici les réponses qu il nous donnait à trois questions le 7 avril. Comment voyez-vous le rôle de l Université dans le spatial jusqu à la fin de cette décennie? On est sur une bonne voie avec le CSL (Centre Spatial de Liège) (*), grâce aux synergies avec les entreprises périphériques. Le CSL est reparti sur de nouvelles et bonnes bases, mais il a besoin d un directeur des opérations pour renforcer son efficacité. On doit arriver à faire naître à l Université des pôles de compétences qui permettent de partager des équipements coûteux, d éviter les doublons et empêcher les gaspillages. Et le conseil d administration de l Université ne peut décider seul. Des informations doivent venir des Commissions universitaires de la recherche et de l enseignement. Il faut surtout arriver à prendre des décisions et à s y tenir. On doit définir une thématique, comme celle du spatial, privilégier cette thématique pour la recherche et pour l enseignement. L Université a deux filières spatiales qui ne font pas la même chose et qui ne voient pas les choses de la même façon. Le fait qu elles se fassent en français pose problème. Comment peut-on imaginer en Communauté française avoir assez d étudiants qui font du spatial en français? On sait que la langue véhiculaire pour l espace est l anglais. C est avec l anglais qu on peut intéresser d autres universités, accroître les échanges d étudiants, être efficace pour des formations dans le cadre de la vente d un satellite Quelle sera votre attitude, comme recteur, pour promouvoir les sciences auprès des jeunes? WEI n

4 Le problème se pose au niveau des humanités. La sensibilisation des jeunes aux sciences doit se faire avec les enseignants du secondaire. La préparation aux sciences doit commencer bien avant la rhétorique. Je pense que les didacticiens, ceux qui encadrent les futurs diplômés en masters à finalité didactique, doivent être nos ambassadeurs. Ils doivent montrer que le métier d ingénieur n est plus lié à la mine, à la sidérurgie, à la métallurgie Au fait, pourquoi n y a-t-il pratiquement pas de femmes dans les sciences appliquées à l Université de Liège? Le métier d ingénieur est-il celui où les femmes ne se retrouvent pas? On doit montrer que les métiers de physicien, chimiste, biologiste, ingénieur intéressent autant les femmes que les hommes. En humanités, on ne montre pas en quoi les mathématiques, les sciences contribuent à des emplois intéressants de grande valeur. C est le travail des Universités et des Instituts supérieurs mais aussi des Pôles à se concerter, d œuvrer ensemble, pour allumer chez les jeunes l étincelle de la passion pour les sciences et les technologies. Quel est, pour vous, l avenir du partenariat public-privé au sein de l Univers? On devrait en faire davantage à tous les niveaux, tant pour la recherche que pour l enseignement. Il s agit de trouver avec les acteurs privés la meilleure collaboration qui soit. L Université est en train de s ouvrir au monde et c est fort bien. Car l Université n a aucun sens si elle ne joue pas un rôle dans la société. Si elle forme des gens qui ne serviront à rien, à quoi bon maintenir l institution? Tout ce qu on fait à l Université en sciences qu elles soient fondamentales ou appliquées, ainsi qu en enseignement doit être utile, contribuer au bon fonctionnement de la société. Il faut créer des conditions favorables pour que des équipes universitaires puissent, aux côtés du privé, se lancer dans des projets audacieux et risqués, qui peuvent participer tant au développement socio-économique qu à l essor de vocations dans des nouveaux métiers. Il y va aussi de l image, de la notoriété de l Université, comme c est le cas avec le nano-satellite liégeois OUFTI qu on a soutenu financièrement. On doit aider, en créant les conditions d un environnement favorable, les professeurs et chercheurs à entreprendre des activités innovantes qui ne sont pas sans risques. Il s agit de faire en sorte que la recherche et l enseignement dans notre université publique soient au top grâce à des synergies qui se trouvent renforcées, évitent des gaspillages de moyens et permettent une ouverture aux acteurs privés. (*) Le CSL symbolise la contribution exemplaire de l ULg aux missions de l ESA (European Space Agency). Né en même temps que l Europe dans l espace - dès sous l impulsion des professeurs Pol Swings ( ) et André Monfils, cet outil technologique fêtera un demi-siècle d activités du 4 au 6 septembre. Inscrivez cet événement dans vos agendas. Le «père» du Big Bang à l honneur avec l ATV-5 Le 5 ème et ultime ATV (Automated Transfer Vehicle) ira ravitailler l ISS (International Space Station) durant cet été. Prévu pour un lancement Ariane 5-ES le 25 juillet, il est WEI n

5 baptisé Georges Lemaître, du nom du mathématicien et cosmologiste belge ( ) à qui l on doit la théorie de l atome primitif, dite Big Bang. La Belgique a décidé d organiser plusieurs événements pour sensibiliser le grand public sur son rôle tant dans la connaissance des origines de l Univers que dans sa participation aux vols spatiaux habités en Europe. Belspo et la Haute Représentation belge pour la Politique Spatiale ont voulu honorer la figure de Georges Lemaître dans deux grandes activités : - Le 7 mai, était organisé un symposium à Leuven dans l Université où le scientifique belge a effectué ses travaux et prodigué son enseignement. On y a mis en évidence l œuvre du chanoine Lemaître en cosmologie et cosmogonie, ainsi que son impact sur nos connaissances de la naissance de l Univers. - Du 26 septembre au 2 novembre, une exposition devrait avoir lieu à Charleroi, la ville natale de Georges Lemaître, pour retracer la vie d un spécialiste éminent de la cosmologie et pour faire le point sur l évolution de la théorie du Big Bang. De nouveaux espaces au Centre ESA de Redu : protocole d accord (jusqu en 2022) entre l ESA, les Ministères belge et luxembourgeois en charge de la politique spatiale, SES, RSS (Redu Space Services) avec SES Techcom et QinetiQ Space Dans la province belge du Luxembourg, près du village ardennais de Redu (commune de Libin), l ESA a depuis 1968 sa seule implantation sur le territoire belge : c est la station, devenue Centre, de Redu qui au départ faisait partie du réseau Estrack des installations au sol pour le suivi des satellites. Au fil des décennies, son infrastructure n a pas cessé de croître et d embellir pour de nouvelles missions pour l Europe dans l espace. Elle vient de prendre une nouvelle dimension, sous l impulsion des gouvernements belge et luxembourgeois, de RSS (Redu Space Services), de Ses (opérateur grand-ducal de satellites) et de QinetiQ Space (constructeur des microsatellites Proba). Le 8 avril, l ESA, représenté par son directeur-général Jean-Jacques Dordain et par sa directrice des télécommunications et applications intégrées Magali Vaissière, ont signé un protocole d accord, qui sera en vigueur jusque fin 2022, pour la pérennisation et le renforcement des missions du Centre. Etienne Schneider, vice-premier Ministre luxembourgeois en charge de l Economie, et Philippe Courard, Secrétaire d Etat belge à la Politique scientifique, ainsi que Martin Halliwell, Directeur technique de SES, Eddy Maldague, Directeur général de RSS, Gerhard Bethscheider, Directeur général de SES Techcom, et Frank Preud homme, Directeur commercial QinetiQ Space, ont apposé leurs signatures au bas de ce protocole qui engage l avenir du Centre ESA jusqu à la prochaine décennie. Désormais, l avenir de Redu-sur-espace va dépendre de la coopération spatiale belgo-luxembourgeoise. Dans les années qui viennent, le site doit connaître de nouveaux développements qui vont en faire un pôle d excellence pour les systèmes spatiaux en Wallonie. Aujourd hui, dans quelque m² de bâtiments administratifs et techniques, une soixantaine de personnes sont employées chaque jour pour assurer WEI n

6 l ingénierie, la maintenance et la logistique d un ensemble de paraboles blanches, qui veillent sur le bon fonctionnement de satellites européens. SES y a déjà son infrastructure de rechange pour le contrôle de sa flotte de relais géostationnaires. Magali Vaissière pour l ESA ainsi que Eric Béka, Haut Représentant pour la Politique Spatiale, et Jean Matthysen, président de l Autorité Nationale de Sécurité, pour la Belgique ont par ailleurs signé l Arrangement qui confère au Centre ESA de Redu le statut d infrastructure critique. Ce status doit permettre, entre autres choses, la poursuite et le renforcement sur le site ardennais d activités liées aux systèmes européens de radionavigation par satellites et, plus généralement, aux aspects spatiaux des programmes de sécurité-défense. Au service de l Union Européenne Dans les deux ans à venir, le nombre d emplois devrait dépasser la centaine grâce à un potentiel d activités originales pour le complexe ardennais. Elles viennent s ajouter aux opérations qui sont menées à bien par RSS dans le cadre de programmes, de plus en plus importants, de l ESA : - pour le GNSS (Global Navigation Satellite System) européen, alias Galileo, les tests en orbite de chaque satellite Galileo et la mission cryptée PRS (Public Regulated Service) de la navigation par satellites ; - pour l EDRS (European Data Relay System), la gestion des liaisons avec les satellites d observation en orbite - comme les Sentinel du système européen Copernicus - via des terminaux optiques en orbite géostationnaire ; - pour la famille Proba de microsatellites «made in Belgium», le contrôle de leurs opérations (comme c est déjà le cas avec la société Spacebel pour Proba-1, Proba-2 et Proba-V en orbite) et le traitement de leurs données ; l accent est mis sur la mission Proba-3 de 2017 qui consiste dans le vol en formation de deux petits satellites pour observer, par occultations, notre étoile et qui va nécessiter qu une parabole de 15 m soit ramenée de Perth (Australie) à Redu. D autres initiatives en cours vont se trouver renforcées: - l archivage et l exploitation des données de «météo de l espace» (space weather), en collaboration avec l Observatoire royal de Belgique, dans le but d assurer la protection des systèmes sur orbite et des infrastructures au sol ; - une infrastructure avec l EDA (European Defence Agency) afin de garantir la cybersécurité des matériels et logiciels d information numérique; - la fourniture de télécommunications et d applications à des fins de sûreté et de sécurité, avec une offre sécurisée de capacités satellitaires à des fins gouvernementales, notamment pour l exploitation des drones (avions sans pilotes) ; - la collecte des signaux AIS (Automated Identification System) des navires et ADS-B (Automatic Dependent Surveillance-Broadcast) des avions, respectivement pour assurer le suivi en quasi continu du trafic sur les mers et dans les airs ; - l implantation d un téléport secondaire du Grand-Duché pour son accès aux liaisons à haut débit via l orbite géostationnaire. WEI n

7 Outil de formation, atelier pour Cubesats Des actions en matière d éducation et de formation, ainsi que dans l apprentissage des technologies pour nano-satellites (Cubesat), vont y être initiées par le Bureau de l Education de l ESA avec la collaboration des établissements d enseignement supérieur belges et luxembourgeois, avec des entités privées et publiques. Cette diversification devrait donner à Redu-sur-espace une autre envergure internationale, en complément des autres Centres de l ESA à Noordwijk (Pays-Bas), Darmstadt (Allemagne), Frascati (Italie), Madrid (Espagne), Harwell (Royaume-Uni), Kourou (Guyane française) Dans les mois à venir, il est prévu de mettre sur pied l ESA Academy - Training & Learning Centre : dès 2015, il doit parti de l expérience acquise à l Agence spatiale européenne pour la gestion des programmes spatiaux et dans l apprentissage aux diverses disciplines de la recherche et de la technologie pour l espace. Son activité, au bénéfice de la communauté universitaire européenne, répond à la nécessité impérieuse de susciter chez les plus jeunes un intérêt plus évident pour les carrières scientifiques et techniques. Elle sera menée de concert avec l Euro Space Center et l ESA Business Incubator Center (BIC) du Galaxia business park, qui se trouvent implantés à Transinne-Libin. Aux côtés de l ESA Academy, il y aura l ECCE (European Centre of Excellence) Cubesat. Il a pour objectif d apporter un soutien professionnel aux équipes académiques, institutionnelles et commerciales qui sont impliquées dans le développement de missions avec nano-satellites. Une installation comprenant salle blanche pour l intégration et les tests de Cubesats sera propriété de l ESA, mais sa gestion donnerait lieu à un partenariat public-privé. Un accord de services devrait être signé dans les prochains mois avec une société privée. Le Centre d excellence Cubesat de Redu aurait une charge de travail équivalente et nécessaire à la réalisation d au moins trois nano-satellites tous les 2 ou 3 ans. Le financement de l agrandissement du Centre ESA de Redu a déjà reçu le support de la Belgique qui interviendra à hauteur de 2 millions pour la période (1 million pour les infrastructures, 1 million pour les activités préparatoires). L ESA, dans le cadre d un budget augmenté, allouera à son Bureau de l Education un budget annuel de 2 millions pour la mise en œuvre d activités à Pages d histoire (pour rappeler les exploits des «golden sixties») Il avait fait gagner l Amérique sur la Lune : Dr. John Houbolt ( ) réussissait en 1962 à convaincre la NASA avec son idée audacieuse d effectuer des manœuvres autour de la Lune pour s y poser et en revenir! WEI n

8 John Houbolt sketch for Lunar Orbit Rendezvous (LOR). (NASA) Dr. John Houbolt, ingénieur au NASA Langley Research Center, avait proposé en 1961 une voie rapide pour que les astronautes américains puissent arriver sur la Lune avant la fin de la décennie. Son audacieux plan, baptisé LOR (Lunar Orbit Rendezvous, préconisait des manœuvres en orbite lunaire pour réaliser un débarquement piloté sur notre satellite naturel. Après bien des efforts, il réussissait le 11 juillet 1962 à convaincre Wernher von Braun et la NASA d adopter son chemin vers la Lune. C est grâce à l idée défendue par Dr. Houbolt que l Amérique a pu gagner son pari de faire arriver ses astronautes à la surface lunaire et de les faire revenir sains et saufs sur leur planète natale. In January 1968, John C. Houbolt, pointing to a sketch he made in 1961 for a lunar module based on a lunar orbit rendezvous. (TIME LIFE/A. Schatz) WEI n

9 Cette personnalité qui doit être considérée comme faisant partie du panthéon des génies de l exploration spatiale durant les «golden sixties» était restée dans l ombre, en retrait des honneurs. Pourtant, sans son opiniâtreté pour son idée, la NASA a pu économiser des milliards de dollars pour son programme Apollo. Elle aurait vraisemblablement perdu la course à la Lune que le Président John Kennedy s était engagé de gagner face à une URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques), alors triomphante dans le Cosmos. John Houbolt est décédé le 16 avril à l âge de 95 ans. La réussite historique du Programme Apollo est à mettre à son actif. 1. Politique spatiale EU + ESA 1.1. Crise ukrainienne jusque dans l espace : c est la révélation de la très grande dépendance des Etats-Unis à la Russie spatiale! Quand la crise ukrainienne s invite dans l espace on voit rejaillir entre la Russie et les Etats-Unis des tensions dignes de la Guerre Froide à propos de l avenir de l Ukraine. Dans ce grand pays qui jouxte l Union Européenne, voici qu éclate au grand jour la division de la population entre nationalistes et pro-russes. Du coup, les relations entre Moscou et Washington s enveniment à coups de restrictions économiques. Pour faire pression sur la Russie, les Etats-Unis ont pris des mesures de rétorsion qui limitent la coopération de la NASA avec Roscosmos Sauf en ce qui concerne les opérations à bord de l ISS (International Space Station) dont la desserte pour les vols habités est assurée par des vaisseaux russes Soyouz! En fait, la Russie détient la clef d accès à la station spatiale internationale! Les actions politiques que les Américains veulent exercer sur leur partenaire russe met dramatiquement en évidence la dépendance américaine aux systèmes spatiaux russes. Cette crise ukrainienne, qui fait craindre le pire, révèle la situation de faiblesse de l Amérique spatiale qui dépend trop de la Russie (ex-urss) pour l exploitation de l ISS (International Space Station), pour l accès commercial à l espace et pour l approvisionnement de ses lanceurs Atlas et Antares en propulseurs semicryogéniques ou kérolox (kérozène-oxygène liquide). L Amérique pourrait être en manque de puissants propulseurs pour ses Atlas 5 : un juge fédéral a été jusqu'à intenter une action pour interdire tout nouvel achat de propulseurs RD-180 à NPO Energomash, vu que le directeur général de Roscosmos, Dimitri Rogozin, est sur la liste noire des personnalités russes sanctionnées par les événements en Ukraine! Ce n est pas la Russie qui veut interdire la vente des moteurs-fusées, car elle est consciente du manque à gagner pour son industrie. Par ailleurs, le Département d Etat a renforcé les mesures ITAR pour les satellites à lancer avec des Proton d ILS. Durant les semaines à venir, on pourra apprécier dans quelle mesure l Ukraine est une épine dans le pied plus de Washington que de Moscou pour les activités dans l espace. D aucuns font remarquer que la mise sous séquestre de Roscosmos sera fort pénalisante pour le financement de son programme spatial et pour l image de marque de sa cosmonautique à l échelle globale. WEI n

10 1.2. Kazakhstan spatial : priorité aux satellites d applications, avec des lancements à deux jours d intervalle de Baïkonour et de Kourou Grâce aux ressources de son sous-sol, le Kazakhstan démontre une richesse insolente avec une capitale d architecture avant-gardiste et en prenant pied dans les technologies de pointe, notamment celles des systèmes spatiaux. A 48 heures d intervalle, il s est payé deux nouveaux satellites sur orbite avec des lancements de Baïkonour et de Kourou : - le 28 avril, un lanceur russe Proton a placé sur orbite de transfert géostationnaire le Kazsat-3 pour les télécommunications et la télévision en Asie centrale (à partir de la position de 58.5 Est) ; - le 30 avril, une fusée européenne Vega a satellisé l observatoire KazEOSat-1 développé par Airbus Defence & Space pour des prises de vues avec une résolution d au moins 1 m. Astana entend acquérir le savoir-faire technologique non seulement pour mettre en œuvre des satellites d applications, mais également pour assurer leur développement. Kazcosmos/KGS (Kazakhstan Gharysh Sapary) qui met en œuvre les KazEOSats (deux autres sont en préparation), se dote d un centre ultra-moderne, avec salles blanches, pour les essais et l intégration d importants satellites. Il a demandé à Airbus Defence & Space - fort de son expérience avec Intespace de sa réalisation. Ainsi l un des plus importants simulateurs du vide spatial va y être construit. Il emploie une cuve de calibration de 8,8 m de diamètre et 9 m de long, avec une tente thermique associée, qui est l œuvre des Ateliers de la Meuse. Le CSL (Centre Spatial de Liège) participe à sa mise au point pour les systèmes de refroidissement et de pompage, pour le câblage des équipements, pour la validation des systèmes. Les dernières mises au point du simulateur kazakhe touchent à leur fin. La cuve doit partir cet été, par bateau, vers la Russie, puis de là au Kazakhstan OHB, «petit poucet» de Brême devenu «malabar» de Galileo. Priorités : Galileo FOC, Meteosat Third Generation, SGEO et Electra La livraison en Guyane des deux premiers satellites Galileo FOC pour un lancement en août est l occasion de mieux connaître l un des trois grands mousquetaires de l industrie spatiale: OHB (en Allemagne, avec des filiales en Italie, Belgique, Suède, Luxembourg). Longtemps surnommé «le petit poucet», il a su se faire une place aux côtés de Space Systems/Airbus Defence & Space (avec des implantations en France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas) et Thales Alenia Space (présente en France, Italie, Belgique, Espagne, Allemagne). Ce pourrait le nain de Brême devenu le prince de Galileo! En moins de quinze ans, l entreprise familiale OHB, au sein du Fuchs Grüppe, est devenu un leader européen des systèmes spatiaux. Elle compte à peine trente ans d activités dans le développement des systèmes spatiaux, mais en trois décennies, elle n a cessé de grandir, à la faveur du support des parlementaires de la cité hanséatique de Brême auprès des instances fédérales. A présent, OHB est l industriel phare, qui ne passe pas WEI n

11 inaperçu, sur le parc technologique qui jouxte l Université de Brême. Près de la résidence initiale de l Universitätsallee, une infrastructure s est développée afin de répondre aux besoins d importants contrats qu a décrochés OHB depuis Le dernier (et non des moindres) des bâtiments est le hall Galileo FOC où sont intégrées «à la chaîne» les plates-formes et charges utiles des satellites opérationnels de la constellation Galileo. Décès, ce 26 avril, du Prof. Manfred Fuchs ( ), fondateur d OHB Figure très sympathique du monde spatial, acteur influent de la politique régionale en Allemagne, grand défenseur de son Etat de Brême, Prof. Manfred Fuchs s en est allé vers les étoiles auxquelles il a accroché le destin de la grande famille OHB d ingénieurs et de techniciens. Cet apôtre de l Europe spatiale était né dans le Tirol du Sud, puis était venu à Brême faire éclore l entreprise de haute technologie que l on connaît aujourd hui. Aux côtés de son épouse et de son fils Marco qui a repris sa relève à la tête d un groupe devenu multinational, il a réussi à ce qu un troisième mousquetaire émerge dans l industrie européenne des systèmes spatiaux, à la faveur des défis technologiques qu étaient les constellations SAR-Lupe (observations radar) et Galileo (navigation civile). Vu sa stature - au propre comme au figuré -, Prof. Fuchs laisse derrière lui non seulement un grand vide sur le plan humain mais surtout un bel héritable pour l avenir des Européens dans l espace. Le 25 mars dernier, nous avions encore apprécié son humour, subtil, parfois grinçant, lors de la séance d ouverture du Munich Satellite Navigation Summit Cette personnalité attachante, d un abord aisé, aura toujours notre respect, vu l attention qu il apportait personnellement pour l information aux médias. Le Groupe OHB représente près de emplois qui sont répartis dans deux branches : les systèmes spatiaux, ainsi que les produits aérospatiaux et industriels. Son chiffre d affaires, en progrès constant, a atteint les 700 millions en Soit le double de ce qu il était cinq ans auparavant. OHB, à la suite d acquisitions ciblées entre 1995 et 2011, est présent non seulement en Allemagne (OHB System, MT Aerospace, OHB Teledata, Kayser-Threde), mais également en Italie (CGS/Compagnia Generale per lo Spazio), au Grand Duché (Luxspace), en Belgique (Antwerp Space), en Suède (OHB Sweden), en Guyane (MT Aerospace Guyane). Il lui manque des implantations significatives en France et au Royaume-Uni, voire dans un nouvel Etat membre de l ESA. L entreprise est gérée par un trio familial qui fait preuve de beaucoup d aplomb: Manfred Fuchs, Christa Fuchs, son épouse, et Marco Fuchs, leur fils, qui est le président-directeur général. Percée exemplaire en Allemagne, puis en Europe Quel parcours extraordinaire! C est en 1958 qu est née la société Otto Hydraulik Bremen, alors spécialisée dans la fabrication et la réparation des navires. Il faut préciser que Brême a un accès à la Mer baltique via son port de Bremerhaven. En WEI n

12 décembre 1981, Christa Fuchs acquiert OHB pour en faire une affaire familiale avec Orbital High technology Bremen System. C est la famille Fuchs qui contrôle, avec le succès que l on sait, les activités de l entreprise désormais tournée vers la maîtrise et le business des techniques aérospatiales. Ainsi OHB est devenu le fleuron technologique du spatial dans l Allemagne du Nord. Il a acquis ses lettres de noblesse au détriment d Astrium Satellites à Brême, aujourd hui Airbus Defence & Space, dont l activité pour les systèmes spatiaux habités s est amenuisée au cours des dernières années : après avoir réalisé les modules Spacelab et Columbus, puis les ravitailleurs automatiques ATV, la relève se fait attendre 2001 marque un tournant dans la vocation d OHB en matière d innovation pour les systèmes spatiaux. Jusque là, le «systémiste» de Brême jouait les seconds rôles comme sous-contractant et pour de petits satellites. Cette année là, pour le 20 ème anniversaire d activités pour l espace et au grand étonnement de la communauté spatiale, OHB - face à Astrium - gagne le contrat du gouvernement allemand (320 millions ) pour le développement, le lancement et la mise en œuvre de cinq satellitesradar «espions» d environ 770 kg. La constellation SAR-Lupe, dont les images restent «secret défense», était déployée pour la Bundeswehr dans les temps prévus grâce à des lancements Cosmos-3M depuis le cosmodrome de Plesetsk entre décembre 2006 et juillet Evoluant sur trois plans d orbite à 500 km, les cinq satellites militaires, qui ont une durée de vie de 10 années au moins, se trouvent interconnectés comme autant de loupes pour observer de jour comme de nuit, à travers la couverture nuageuse et sous différents angles, des détails d 1 m au sol sur une même zone. Les autorités allemandes se montrent fort discrètes quand aux performances des cinq SAR-Lupe : il n est donc pas possible de vous révéler des spécimens de leur imagerie radar. L Etat Major français y a accès selon un accord bilatéral militaire qui prévoit avec le système E-SGA (Europeanization of Satellite-aided Reconnaissance) - fourni par OHB - l échange de données SAR avec l imagerie optique des satellites-espions français Helios-2. La Bundeswehr se contente de faire état du parfait fonctionnement des cinq SAR- Lupe. Pour leur succéder, il y aura le trio SARah à satelliser en 2019 avec un lanceur Falcon 9 v.1.1 de SpaceX (ce qui n est guère du goût d Arianespace!): OHB System et Astrium/Airbus Defence & Space se sont associés pour réaliser le contrat de la Bundeswehr pour un montant de 816 millions. L ensemble comprendra un satellite radar actif (SARah-1) fourni par Airbus Defence & Space et deux satellites radar passifs d OHB (SARah-2 et -3 assez identiques aux SAR-Lupe), qui voleront en formation avec le premier. Il servira, par la triangulation des données, à obtenir des observations 3D de fine résolution des régions survolées. Le contrat SAR-Lupe allait catapulter OHB dans le monde des maîtres d œuvre de satellites de plus en plus conséquents et complexes. Déjà mises en évidence avec la fourniture d instruments scientifiques «sur mesure» pour l exploitation de l ISS (International Space Station), ses qualités de concepteur, de réalisateur, d intégrateur WEI n

13 et d opérateur se trouvaient valorisées au niveau européen. Sa flexibilité pour développer et sa capacité d innover étaient reconnues par l ESA dans le cadre de son programme ARTES (Advanced Research in Telecommunications Systems). Dès 2006, sa plate-forme SmallGEO, basée sur le projet Luxor pour le DLR (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt), recevait avec un premier contrat la consécration ESA pour les comsats à venir. Elle allait servir à des satellites de 2 à 3,5 t en orbite de transfert géostationnaire, avec des puissances de 3 à 7 kw : - Hispasat AG1/Advanced Generation (à lancer début 2015) réalisé dans le cadre d un partenariat entre l ESA et l opérateur Hispasat (qui n a pas encore décidé de sa position orbitale); - EDRS-C/European Data Relay Satellite (pour 2016), équipé de terminaux optiques, pour Astrium Services/Communications Information Security d Airbus Defence & Space (contrat de 157,5 millions ) et pour l opérateur Avanti Communications (partenariat public-privé); - Heinrich Hertz (en projet pour ?) destiné à des services à haut débit dans les fréquences de la bande Ka ; - Electra (à l étude pour 2019) afin de démontrer les performances d un comsat «tout électrique» européen grâce à un partenariat entre ESA, OHB et l opérateur SES du Grand-Duché. En vedette à ILA, Berlin Du 20 au 25 mai, se tiendra le Salon aérospatial de Berlin, qui se tient tous les deux ans comme l équivalent du Bourget entre l Ouest et l Est de l Europe. Lors des dernières éditions, OHB n a cessé de prendre de l importance parmi les exposants. Son stand fait belle figure non loin du Pavillon de l ESA. C est l occasion pour l entreprise familiale de Brême de montrer ses réalisations dans les systèmes spatiaux, surtout qu elle est l affût de ce qui se prépare dans le monde. A noter qu OHB s a conclu un partenariat avec Sierra Nevada Corp pour le projet de la petite navette Dream Chaser. Partenariat avec Thales Alenia Space à Cannes Dans le hall d accueil d OHB Space Systems, on est impressionné par la belle panoplie de satellites dans lesquels la famille Fuchs est partie prenante. On trouve des maquettes 1 :1 du SAR-Lupe avec son grand réflecteur et d un Galileo FOC (Full Operational Capability) suspendu au-dessus des visiteurs. Depuis 2009, l entreprise brêmoise n a pas cessé de glaner les contrats d envergure européenne. Le plus prestigieux d entre eux, passé par l ESA pour la Commission européenne, est sans conteste le premier lot de 14 satellites de navigation Galileo FOC. Et ce, pour un montant de 566 millions. Chacun combine la plate-forme de type SAR-Lupe avec une charge utile (horloges atomiques) de la société britannique SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd), filiale d Airbus Defence & Space. L intégration a nécessité la construction de l imposant hall Galileo sur le site d OHB. Huit satellites supplémentaires ont été commandés au début de 2012, pour un montant de 256 millions. Soit 32 millions l unité! Ce sont en tout 22 Galileo FOC qui sont WEI n

14 à ce jour en production pour l ESA et la Commission européenne pour que la constellation Galileo soit bel et bien opérationnelle en Les deux premiers Galileo FOC-FM le 01 «Doresa» et le 02 «Milena» - ont quitté le hall Galileo pour arriver en Guyane le 6 mai. Leur lancement avec un Soyouz-Fregat est prévu en août prochain. Les 20 autres FOC-FM, pour des services opérationnels dès 2016, doivent être satellisés du Centre Spatial Guyanais par quatre autres Soyouz (par paires) et trois Ariane 5 (par groupes de 4). L autre commande concerne les six MTG (Meteosat Third Generation) - 4 Imagers et 2 Sounders - de Thales Alenia Space pour l ESA et l organisation Eumetsat. Elle s élève à quelque 750 millions. Elle donna lieu à de délicates négociations, émaillées de multiples péripéties, à cause du déséquilibre pour le retour industriel entre le Nord et le Sud de l Allemagne! OHB va fournir la plate-forme des satellites météo de la troisième génération, tandis que Kayser Threde est responsable de la réalisation du sondeur infrarouge du MTG Sounder. La collaboration entre OHB et Thales Alenia Space n est pas neuve. Pour le radar du SAR Lupe, l entreprise de Brême a coopéré avec la société de Cannes. De même pour les antennes de grande précision qui forment le grand radiotélescope ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) de l ESO (European Southern Observatory) au Chili : elles ont été fournies et installées par MT Mechatronics. Cette dernière a, par ailleurs, réalisé le radiotélescope de 64 m de diamètre en Sardaigne. On retrouve Thales Alenia Space et OHB partenaires pour la mission ExoMars A Brême, on se positionne dans l exploration martienne avec la plate-forme du satellite TGO (Trace Gas Orbiter) qui doit fin 2016 se placer autour de la Planète Rouge et faire arriver à sa surface l atterrisseur européen Schiaparelli. Lors de notre visite à Brême en octobre 2013, on s affairait à l intégration du bus TGO. Dans la foulée, la plate-forme ExoMars 2018 verra le jour chez OHB, en collaboration avec ses filiales Kayser-Threde et Antwerp Space. Pour le contrat du Metop SG (Second Generation), un tandem Thales Alenia Space-OHB a fait une offre commune, mais c est Airbus Defence & Space qui vient de le décrocher. Dans le domaine du transport spatial, les intérêts d OHB sont portés par MT Aerospace qui, à Augsbourg, bientôt à Brême, produit en série plusieurs grandes structures pour chaque fusée Ariane 5-ECA et pour l étage cryotechnique équipé du propulseur Vinci. En ce qui concerne Ariane 6, dit lanceur européen de nouvelle génération, OHB proposait des versions employant la propulsion cryogénique (hydrogène et oxygène liquides) ou semi-cryogénique (kérozène et oxygène liquide), avec des moteurs d appoint (boosters) à poudre. Sur le site d Airbus Defence & Space, près de l aéroport de Brême, MT Aerospace est en train de construire un hall d intégration de l étage Vinci qui sera utilisé sur l Ariane 5-ME de 2018 et l Ariane 6 des années L Allemagne n est guère favorable au concept PPH (Poudre-Poudre- Hydrogène) que le CNES a fait adopter par l ESA et qui va affecter les emplois dans son industrie spatiale. Celle-ci, principalement à Brême, est en charge du développement et de la production du propulseur Vinci. Par contre, les structures des propulseurs solides ne seraient pas fabriquées par MT Aerospace mais chez Avio en WEI n

15 Italie pour une livraison en Guyane! A noter que MT Aerospace va fournir à Boeing d importants éléments de structures pour le lanceur lourd SLS (Space Launch System) de la NASA. Compression des coûts, imagination au pouvoir Avant 2020, ce sont au moins 30 à 32 satellites ou leurs plates-formes qui vont sortir des salles blanches d OHB : les 22 Galileo FOC, 2 à 3 SmallGEO/Luxor, 2 à 3 platesformes MTG (Meteosat Third Generation), 1 sonde pour explorer Mars en plus de 2 SARah militaires et de l EnMap de Kayser-Threde pour le DLR. Afin de faire face à son important plan de charges, OHB Space Systems est à la recherche d ingénieurs de qualité et de techniciens de valeur. En donnant la priorité à la créativité, tant pour défricher des pistes destinées à la réduction des coûts que pour lancer des idées originales dans les applications spatiales. Chez OHB, on entend bien avoir une longueur d avance dans la mise en œuvre de nouveaux satellites. Avec Kayser-Threde, sa filiale bavaroise, sont étudiées des missions innovantes en télédétection et pour la surveillance environnementale depuis l espace. Il y a notamment la constellation Carbonsat qui est proposée à l ESA - elle est en compétition pour Earth Explorer n 8 à lancer au début des années et à la Commission pour le système Copernicus: elle consiste en cinq observatoires identiques de 750 kg qui sont chargés de recenser, de façon continue et à l échelle globale, les gaz à effet de serre (principalement le gaz carbonique et le méthane), leur comportement dans l atmosphère, leur impact sur le changement climatique, les influences du couvert végétal et des éruptions volcaniques sur l environnement terrestre OHB s intéresse à la sécurité sur les mers et océans en surveillant en permanence trafic des bateaux grâce à la collecte de leurs signaux d identification. Sa filiale grand-ducale Luxspace a la maîtrise d œuvre du déploiement d une constellation SAT-AIS (Automated Identification System) qui pourrait compter jusqu à sept microsatellites. A condition qu un marché se développe pour l exploitation de leurs données. L article ci-dessus est paru avec de nombreuses illustrations dans le n 21 du bimestriel français Espace & Exploration (mai-juin 2014) Iran et Corée du Nord : les deux derniers acteurs de l odyssée de l espace brillent par leurs aspects mystérieux Ce n est un secret pour personne : Téhéran et Pyongyang - ils ont lancé leur premier satellite respectivement en février 2009 et en décembre ont des points en commun pour leurs activités spatiales. D abord, ils ont une collaboration discrète dans ce domaine, sur les lanceurs pour leur propulsion ainsi que sur la technologie des petits satellites. S ils font mystère de leurs plans à long terme, ils insistent sur leur volonté d être présents dans l espace et nourrissent de grandes ambitions spatiales. Mais tout se déroule sous le sceau du «top secret», ce qui rappelle les pratiques du régime WEI n

16 soviétique au temps de la guerre froide. L Iran et la Corée du Nord ont mis sur pied leur agence nationale de l espace. NOM DE L AGENCE SPATIALE National Aerospace Development Administration Premier essai de 18 août août 1998 mise sur orbite Première satellisation 2 février décembre 2012 Taux de réussite 3/8? 1/5? Lanceur en service Safir-1B Unha-3 Lanceur en Simorgh, Safir-3/Qoqnoos/Sepehr? Unha-9 développement Type de satellite Microsat de 20 à 120 kg en LEO Microsat de 100 kg, minisat de 300 kg? Centres de Semnan, Tonghae, lancements Principaux défis pour les dix ans à venir LEO : orbite basse Chabahar? Fiabilité du lanceur, accroissement des performances jusqu en GTO, maîtrise d un système pour vols habités GTO : orbite de transfert géostationnaire WEI n Sohae Accroissement des performances du lanceur, mise en œuvre de satellites d applications militaires Les appellations des agences spatiales de l Iran et de la Corée du Nord prêtent sciemment à confusion : l ISA (Iranian Space Agency) avec l Israel Space Agency, la NADA (National Aerospace Development Administration) nord-coréenne avec la National Aeronautics & Space Administration américaine! Elles sont aux prises avec la maîtrise des systèmes pour l espace. L Iran, qui vient de multiplier les échecs de lancements (non confirmés par Téhéran), est en train d essuyer les pots cassés dans le développement, plus complexe que prévu, de sa technologie spatiale. Ce qui n empêche pas Téhéran de croire dans l envoi prochain de pilotes iraniens dans l espace. D abord, lors d un vol suborbital avant la fin de cette décennie. Puis en orbite au début des années De son côté, la Corée du Nord s active à agrandir son complexe de lancements de Sohae et à rehausser la tour de préparation du lanceur, comme le montrent les observations faites par les satellites commerciaux de télédétection à haute résolution de DigitalGlobe et d Airbus Communication, Information & Security. Pyongyang a

17 également l ambition de faire voler un pilote à bord d un vaisseau spatial. Il lui faut acquérir la technologie d un lanceur puissant que l actuelle fusée Unha-3 : il est question d un Unha-9 dérivé de l ICBM nord-coréen, avec les performances d un missile Atlas des années Accès à l'espace/arianespace 2.1. Ariane 6 : pomme de discorde entre Berlin et Paris. Pas de feu vert à attendre en décembre à Luxembourg? Le duo Ariane 5-ME et Ariane 6, avec l élément commun qu est le propulseur cryogénique ré-allumable Vinci déjà en développement, aura besoin d un investissement d au moins 5,2 milliards. Soit 1,2 milliards pour l Ariane 5 améliorée et quelque 4 milliards pour le lanceur de nouvelle génération. En ce temps de restrictions budgétaires, l Europe aura-t-elle les moyens de se payer deux systèmes de lancement? Ariane 6 est appelé à remplacer le Soyouz russe en Guyane Il doit pouvoir lancer jusqu à 6 t en orbite de transfert géostationnaire pour le prix de 70 millions. L actuelle Ariane 5-ECA permet de lancer près de 11 t pour 150 millions (tarif subsidié). C est à cette condition que la société Arianespace pourra garder pied sur le marché des services de transport spatial face à la concurrence russe (Proton, puis Angara) et américaine (Falcon 9, Antares). Sur le concept Ariane 6, l Allemagne et la France sont en désaccord. Le programme de lanceur européen de nouvelle génération pourrait ne pas être décidé par le Conseil ESA au niveau ministériel, qui se tiendr ale 2 décembre à Luxembourg. Seuls cinq Etats membres de l ESA ont répondu présents pour participer au programme Ariane 6 : la France (50 %?), l Allemagne (25 % avec des réticences sur le concept choisi), l Italie (15 %?), la Belgique (3 à 5 % de contribution?), la Suisse (pour la coiffe) devront se partager l investissement de 4 milliards pour les six ans à venir. Mais dans quelle mesure l Allemagne acceptera-t-elle de participer? C est la grande inconnue. Le DLR (Deutsche Zentrum für Luft-und Raumfahrt), par la voix de son président Johann Woerner, fait de la résistance au concept PPH (Poudre-Poudre- Hydrogène) d Ariane 6 Misant sur l expertise acquise dans la propulsion cryogénique Vulcain et Vinci, il privilégie la continuité avec une version revue et corrigée pour être moins chère à produire d Ariane 5. A confirmer : Ariane 6, dans la configuration allemande, aurait un premier étage propulsé par un Vulcain simplifié, qui pourrait être flanqué de petits boosters à poudre suivant les missions (gouvernementales et commerciales) à effectuer. Ces propulseurs d appoint seraient basés sur le 1 er étage de Vega. Le deuxième étage serait propulsé par le Vinci. Il s agit de tirer au mieux parti des héritages combinés d Ariane 5 et de Vega. Pour Berlin, ne s agit-il pas d un combat d arrière-garde dans la perspective d autres décisions pour son industrie aérospatiale? WEI n

18 Remarque : Si le développement d Ariane 6 reçoit le feu vert à Luxembourg, son premier vol aura-t-il lieu en 2021, comme d aucuns l annoncent? Six années seront nécessaires pour qu Ariane 6 démontre ses performances A-t-on oublié que, pour faire voler Ariane 1, l ESA et le CNES (qui assumait les 2/3 de l investissement!) ont eu besoin d à peine six ans, de 1973 à fin 1979, à une époque où n existaient pas encore le PC portable (performant) et l internet aisément accessible? Il fallait que les Européens maîtrisent deux étages utilisant le propulseur Viking, ainsi que le moteur cryogénique du 3 ème étage Alors, cette génération des années 2010 est-elle moins capable que celle des pionniers des années 1970? Qu attendons-nous pour pouvoir relever dans les meilleures conditions ce défi européen d un nouveau lanceur, moins coûteux et plus flexible? Ariane 6 PPH : Phase B sur un chemin critique Ariane 6 sera-t-il décidé à la Ministérielle de Luxembourg, le 2 décembre, sous coprésidence de la Suisse et du Grand-Duché. Rien n est moins sûr. Deux raisons à ce report dans le démarrage du programme européen de lanceur de nouvelle génération. D abord, les Etats concernés (ils sont actuellement cinq) n ont pas les ressources financières pour mener de front les développements de la version Ariane 5-ME (plus de 11 t en GTO, pour un premier vol dès 2018) et du concept Ariane 6 PPH (6 t en GTO, pour une disponibilité opérationnelle dès 2022). Ensuite, l Allemagne, très inquiète par la réduction des emplois dans son industrie du transport spatial (Airbus Defence & Space, MT Aerospace, DLR à Lampoldshausen) n est pas disposée à cautionner le concept PPH (2 étages à poudre, surmontés d un 3 ème propulsé par le moteur réa-allumable Vinci) qui en est à la phase B des études de faisabilité. Elle n est pas certaine que le concept à poudre soit plus économique pour avoir un lancement Ariane 6 à 70 millions. Le DLR privilégie une solution cryogénique qui tire parti des acquis d Ariane 5 avec un propulseur Vulcain (à simplifier pour le rendre moins cher) et de Vega pour le propulseur solide de son 1 er étage en tant que booster (en 2, 3 ou 4 exemplaires). En misant sur la formule du lanceur «à la carte» qui avait si bien réussi à Arianespace avec la famille des Ariane 4, elle entend mettre en service dans les années 2020, de manière progressive, une famille modulaire Ariane 6. CONCEPT ARIANE 6 PPH ARIANE 6 «CRYO» ARIANE 6 Maître d oeuvre ESA avec Airbus Defence & Space ESA avec Airbus Defence & Space Promoteur CNES (France) DLR (Allemagne) Motoriste Snecma/Safran + Avio Snecma/Safran + Airbus Defence & Space Configuration 3 étages : 1 Poudre + 1 Poudre + 1 Cryo 2 étages et 1/2 : 1 Cryo + 2 boosters + 1 Cryo Production Italie (Avio) + France/Guyane (Regulus) + France et Allemagne (Airbus Defence & Allemagne (Airbus Defence & Space) Space) + France/Guyane (Regulus) Objectifs visés vols par an 8-10 vols par an (prix) (70 millions par vol) (70 millions par vol?) Performances 6 t en GTO De 5 à 7 t en GTO Qualités Peu coûteux (à démontrer), peu flexible, peu Flexible (grâce aux boosters), évolutif (avec WEI n

19 Défis Conséquences évolutif Vulcain 3) Maîtrise de gros propulseurs à poudre, Réduction du coût du Vulcain-2 (de l ordre de pour production en grande série 30 % pour chaque moteur) Réduction des effectifs aux Mureaux (Airbus Sauvegarde des emplois aux Mureaux (Airbus Defence & Space), à Vernon Defence & Space), à Vernon (Safran/Snecma), à Ottobrunn (Airbus (Safran/Snecma), à Ottobrunn (Airbus Defence & Space), à Lampoldshausen (DLR), Defence & Space), à Lampoldshausen (DLR), fin annoncée de la grosse propulsion cryo en maintien des compétences pour la propulsion Europe (arrêt du Vulcain) cryo en Europe (avenir des moteurs liquides Etats participants France (50 %?), Allemagne (?), Italie (15 %?), Belgique (4-5 %), Suisse (4-5 %) WEI n France (?), Allemagne (25 à 30 %) ; Italie (?), Belgique (?), Suisse (?), Suède (?) Des représentants du DLR (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt) assistaient, ce 8 avril, à l inauguration du band cryogénique ESA sur le campus de l Université de Liège (Belgique). Ils nous ont fait des réticences allemandes à aller de l avant avec le concept Ariane 6 PPH, qui a été voulu par le CNES et adopté par l ESA de façon précipitée. Une étude est en cours au DLR pour mesurer le rapport qualité/prix de la solution «propulsion solide» et surtout son impact sur les emplois dans l industrie spatiale en Allemagne et en France! Ils seront en baisse, mais, ce qui est aussi dramatique, l Europe pour l avenir se prive de compétences chèrement acquises en cryogénie pour la grosse propulsion. C est même la filière propulsion à liquides notamment méthane et oxygène liquide qui risque de connaître un coup d arrêt dans les universités et instituts de recherche, ainsi que chez les industriels. Une voie sans issue : à suivre? Seuls cinq Etats membres de l ESA ont répondu présents pour participer au programme Ariane 6 : la France, l Allemagne (réticente pour le concept choisi), l Italie (pour la propulsion solide), la Belgique (avec 4 à 5 % de contribution?), la Suisse (pour la coiffe) devront se partager l investissement de 4 milliards pour les six années à venir. La Suède, impliquée dans la fabrication de la tuyère du Vulcain, ne voit aucun intérêt dans la poudre. Mais dans quelle mesure l Allemagne acceptera-telle de participer? C est la grande inconnue. Le DLR, avec son président Johann- Dietrich Woerner, fait de la résistance à Ariane 6 PPH. Il s est lancé dans une croisade en faveur d un autre concept Ariane 6. Il est question d un lanceur bi-étage qui aura un air de famille avec les Ariane 5 actuelles. Comme les Ariane 4 «sur mesure» qui s inspiraient des versions précédentes. L Ariane 6 «Cryo», projetée par l Allemagne, ressemblerait à la solution H-X que la JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency) a retenue avec le choix de Mitsubishi Heavy Industries pour sa maîtrise d œuvre et sa commercialisation (*). Avec Ariane 6 «Cryo», étudié par le DLR, on s efforce de rentabiliser au maximum l héritage des Ariane 5 et Vega. On aurait un étage central cryotechnique propulsé par un Vulcain revu et modifié pour qu il soit moins coûteux à produire. Chaque propulseur - le nec plus ultra de la propulsion en Europe coûte actuellement quelque 12 millions. Il faut réduire ce coût de plus de 30 %! Des travaux industriels chez Snecma/Safran et Airbus Defence & Space, ainsi que chez leurs sous-contractants pour

20 Vulcain, visent à réduire le nombre de composants du moteur et à revoir les processus de leur fabrication pour qu ils soient moins chers. Les boosters d appoint seront constitués par les propulseurs solides, dans leur version améliorée, du lanceur Vega. Il n y aurait plus que deux étages, le second s apparentant à celui d Ariane 5-ME. La préférence donnée à la propulsion cryogénique que maîtrise l Europe après des décennies d efforts technologiques permet d envisager une famille évolutive de lanceurs pour les générations de jeunes ingénieurs et techniciens du spatial européen. Le chemin des écoliers : à démontrer! Par ailleurs, l Allemagne ne se montre guère favorable au principe de «juste rétribution», gardant la préférence pour le «retour industriel» stricto sensu. L ESA a, en juillet dernier, décidé de privilégier une autre stratégie pour l organisation industrielle du programme Ariane 6, à l inverse de ce qui s est pratiqué. D abord, les industriels répondent aux appels d offres pour gagner leur place pour des contrats. C est en fonction des propositions industrielles sélectionnés par l ESA que les Etats déterminent leur participation à Ariane 6. C est finalement la pertinence des solutions élaborées par les industriels qui va déterminer la répartition géographique des travaux sur le nouveau lanceur européen! La peur excessive du Falcon 9 v.1.1 de SpaceX, qui est agité comme un épouvantail, est due à l arrivée des satellites géostationnaires «tout électrique». Le lanceur privé qui est développé, produit et mis en œuvre par l entreprise californienne, ne peut satelliser que 4,8 t en orbite de transfert géostationnaire (GTO). Pour les satellites plus lourds, il faut toujours recourir aux Ariane 5, Proton, Sea Launch et H- IIA. Il y a bien le Falcon Heavy qui n a pas encore volé et dont le premier lancement est reporté à 2015: on annonce plus de 20 t en GTO! Dans le business des comsats, une bonne part du marché sera occupée encore longtemps par des satellites loures à propulsion chimique, voire hybride, avec des durées de vie d une vingtaine d années. Les «tout électrique» doivent encore faire la démonstration de leur longévité, en empruntant «le chemin des écoliers» qui leur fera traverser les ceintures de radiations! Au DLR, quoi qu en disent les instances françaises, on ne croit pas qu un premier vol d Ariane 6 pourrait intervenir dès Surtout que, pour l Allemagne, le prochain Conseil ESA au niveau ministériel ne pourra obtenir le soutien financier nécessaire pour développer le lanceur de nouvelle génération en six ans, de 2015 à Priorité doit être donnée à l Ariane 5 ME, qui sera la seule à placer en GTO, dans les meilleures conditions, un satellite de 6 t à propulsion hybride et un satellite de 3 à 4 t à propulsion électrique. Le recours à des solutions déjà éprouvées, comme le Vulcain et le 1 er étage Vega, peut contribuer au respect des délais, réduire les coûts de développement, sauvegarder la filière de la propulsion cryotechnique en Europe, à éviter de grosses pertes d emplois à haute valeur. (*) Ariane 6 PPH, en privilégiant la propulsion à poudre, fait singulièrement preuve d originalité parmi les lanceurs de demain. Ses concurrents font appel à la propulsion WEI n

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