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1 page 379 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux 9

2 édito Soutenir l innovation, favoriser le financement des entreprises de taille moyenne et faire grossir les PME, relancer les exportations : tels sont trois des cinq objectifs du pacte «Force 5» que je souhaite conclure avec toutes les entreprises de France afin de leur donner l oxygène dont elles ont besoin pour que notre pays retrouve le chemin de la croissance et de l emploi. La réforme du crédit impôt recherche vise ainsi, au-delà de la simplification, à créer un effet de levier beaucoup plus important qu auparavant pour inciter les entreprises, et tout particulièrement les PME, à innover. Par ailleurs, les entreprises moyennes et de croissance méritent une attention accrue de la part de l État car ce sont elles qui permettront d accroître l internationalisation de notre tissu industriel. Aider les entreprises à innover et soutenir la structuration et le développement des filières industrielles, telles sont deux des principales missions confiées aux Directions régionales de l industrie, de la recherche et de l environnement (DRIRE). Dans des secteurs aussi différents que la mécanique et les jeux vidéos, la première édition des «Enjeux et défis de l industrie en Île-de-France» a déjà permis en 2007 d engager la mise en œuvre de «plans filières» : soutenus par la DRIRE et ses partenaires régionaux, les acteurs de ces secteurs se sont mis en réseau afin de construire les conditions favorables à un développement de leur filière. Dans cette deuxième édition des «Enjeux», la DRIRE Île-de-France approfondit l analyse du tissu économique francilien et propose, pour 12 secteurs industriels, un programme d actions destiné à répondre aux enjeux identifiés et à favoriser la structuration et le développement de ces secteurs. La mise en réseau des acteurs y apparaît comme une condition incontournable pour relever les défis de la mondialisation. C est dans cette perspective que le Gouvernement a lancé en 2005 la politique des pôles de compétitivité qui visent à développer les liens entre les acteurs du monde académique et les acteurs de l industrie. Les premiers succès des pôles de compétitivité franciliens contribuent déjà à faire évoluer les esprits et les pratiques. Avec le soutien de la Direction générale des entreprises (DGE) au niveau national et des DRIRE au niveau régional, il faut maintenant que les pôles deviennent de véritables «clusters» pour transformer les efforts de recherche et développement en richesses et en emplois. Au-delà des pôles, je fais confiance à tous les acteurs du développement économique en Île-de-France pour débattre et échanger sur ce diagnostic et ces propositions, et s investir dans leur mise en œuvre afin de retrouver le chemin de la croissance et de l emploi. Hervé Novelli Secrétaire d État chargé des entreprises et du commerce extérieur page 1

3 Introduction «L'intelligence doit vivifier l'action ; sans elle, l'action est vaine. Mais sans l'action, comme l'intelligence est stérile!», Roger Martin du Gard. En 2007 paraissait la première édition des «Enjeux et défis de l industrie en Îlede-France». La DRIRE Île-de-France s était alors fixée l objectif d analyser onze filières ou secteurs industriels fortement représentés au niveau régional et de proposer des actions ciblées et cohérentes de soutien au tissu des PME franciliennes. Initiée dans le domaine de l innovation par la politique nationale des pôles de compétitivité, cette approche de soutien aux filières, favorisant l émergence de «clusters» industriels, est inscrite dans les documents stratégiques régionaux comme le Contrat de projets État-Région et les programmes opérationnels des fonds européens pour la période En collaboration avec nos partenaires régionaux, de nombreuses actions concrètes issues de cette réflexion ont émergé dès Ainsi trois «plans filières» régionaux, au bénéfice des industriels de la mécanique, de l agro-alimentaire et des jeux vidéo, ont été soutenus et mis en œuvre. À nouveau, l élaboration de l édition 2008 des «Enjeux et défis de l industrie en Île-de-France» s inscrit dans cette démarche de connaissance du tissu économique, de réflexion et d action. Douze filières ou secteurs y sont analysés, ainsi qu une thématique transversale essentielle en Île-de-France, la création d entreprises innovantes. Cette édition n est pas une simple mise à jour de la précédente. Ainsi, le secteur de la chimie ou les éco-industries n avaient pas été abordés l an dernier. De même, alors que pour la filière santé, les biotechnologies avaient été étudiées en 2007, la nouvelle édition se concentre sur le sous-secteur des dispositifs médicaux. La télévision, les SSII et le logiciel libre sont également de nouveaux soussecteurs analysés. Enfin, de nouvelles thématiques (délocalisation de la production, attractivité des territoires, mutualisation des ressources, enjeux technologiques ) sont approfondies pour l électronique, de nouveaux zooms (biocarburants, impression de journaux) sont proposés pour l agro-alimentaire et l imprimerie, et un complément sur les avancées des actions (plan national aéronautique, plan filière mécanique ) est donné pour l aéronautique, l automobile et la mécanique. La connaissance des acteurs est primordiale pour fonder les analyses des «Enjeux et défis de l industrie en Île-de-France». Ainsi, ce recueil s appuie sur page 2

4 Introduction ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE les 800 visites d entreprises réalisées par les chargés de mission développement industriel de la DRIRE. Les analyses fournies sont également nourries par la connaissance développée au niveau national par la Direction Générale des Entreprises du Ministère de l Économie, des Finances et de l Emploi. Dans une économie fortement globalisée, les marchés sont rarement purement locaux et ce croisement entre les enjeux économiques nationaux, européens et mondiaux, avec la connaissance locale, est essentielle. En tant que service déconcentré de l État, la position de la DRIRE est ainsi originale. Durant l année 2007, plus d une trentaine de restitutions publiques de l édition précédente des «Enjeux et défis de l industrie en Île-de-France» ont été effectuées et l ouvrage a été largement diffusé aux industriels. Outre une sensibilisation de ceux-ci à l intérêt de se structurer en réseaux et d innover, cela a permis en retour de confirmer et d affiner les propositions émises. Cet échange est fondamental et nous tenons donc à adresser tous nos remerciements aux chefs d entreprises et aux partenaires du développement économique pour nous avoir reçus, pour avoir aiguillé nos diagnostics et pour s être mobilisés afin de mettre en œuvre des actions efficaces. Sans leur participation, ce travail n aurait pu aboutir. Perspectives pour l année 2008 L émergence de «plans filières» en 2007 et les avis recueillis dans le cadre d enquêtes de satisfaction nous incitent à continuer l exercice. La formation, la recherche et l international sont des éléments déterminants de la compétitivité des entreprises : c est pourquoi la Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT), les Directions Régionales du Commerce Extérieur (DRCE), et du Travail, de l Emploi et de la Formation Professionnelle (DRTEFP) ont décidé de s associer à la démarche de diagnostic des filières de façon intégrée avec la DRIRE. Cette démarche permettra de compléter et d affiner l analyse et les propositions d actions au profit des entreprises dans la prochaine édition des «Enjeux et défis de l industrie en Île-de-France». Au-delà de l analyse et des propositions, il faut passer à l action pour favoriser la croissance et l emploi. En 2008, la DRIRE intensifiera ses efforts pour faire émerger des «plans filières», dont l objectif est de répondre de manière ciblée, cohérente et ambitieuse aux problématiques et aux enjeux propres à une filière. (3) Daniel Jouve. page 3

5 ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Introduction Les actions collectives, principal outil d intervention des DRIRE, sont à ce titre un outil essentiel. Dans ce cadre, les pôles de compétitivité franciliens, avec la collaboration d autres acteurs, pourront avoir un rôle fort pour les filières qu ils représentent. Depuis leur naissance en 2005, les pôles ont largement développé les liens entre les acteurs du monde académique et les acteurs de l industrie, faisant ainsi évoluer les esprits et les pratiques. De très nombreux projets de recherche et développement ont démarré et matérialisent les premiers succès des pôles franciliens. Il faut maintenant que les pôles deviennent de véritables «clusters» pour transformer les efforts de recherche et développement en richesses et en emplois. Dans le cadre des suites du Grenelle de l environnement, la filière des écoactivités fera l objet d une attention particulière. En effet, la proposition phare du groupe régional sur le thème «Promouvoir des modes de développement écologiques favorables à la compétitivité et à l emploi» est de faire de l Île-de- France un leader des éco-activités et constitue dès lors une des priorités de la DRIRE. Ainsi, le travail sur les éco-industries, orienté sur les déchets dans cette édition, sera complété au cours de l année 2008 et des actions seront menées avec l ambition de structurer la filière. De manière plus générale, l Île-de-France bénéficie d une richesse économique et technologique exceptionnelle ainsi que de la présence d un marché de 11 millions d habitants. D après la plupart des théories économiques, cette concentration de moyens devrait être bénéfique à l innovation. Cependant, dans les classements internationaux, la région n a pas systématiquement la place qu elle mériterait : l Île-de-France n arrive ainsi que neuvième dans le classement des régions innovantes européennes organisé par la Commission européenne en 2006 et une enquête de 2007 effectuée auprès des entrepreneurs dans 21 villes européennes 1 relègue même Paris en dernière position. Dans un champs plus restreint, l analyse menée sur la création et le développement des jeunes entreprises innovantes montre l existence d une grande diversité de dispositifs de soutien à l innovation, avec des faiblesses en amont (maigre culture entrepreneuriale des chercheurs, faible maturation initiale des projets ), dans la chaîne de financement (gap financier entre 100 k et 1 M ) et dans l accompagnement des porteurs de projet. Il apparaît aussi que ces diverses initiatives sont peu coordonnées et que nombre de ces dispositifs de soutien sont sous-critiques. Un pilotage stratégique de l innovation en Île-de-France semble donc indispensable. Outre l initiative récente du Conseil régional de remise à plat de ses (1) European Cities of Entreneurship Ranking (ECER). page 4

6 Introduction ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE dispositifs de soutien à l innovation, une méthodologie nationale, validée par la Commission européenne, l État et l Association des Régions de France, a été proposée afin d appuyer cette démarche, et devrait être déclinée durant l année 2008 en Île-de-France. La DRIRE fait de la déclinaison de cette méthodologie une priorité. Nous espérons que cette deuxième édition des «Enjeux et défis de l industrie en Île-de-France» permettra de poursuivre et d enrichir les échanges entre partenaires régionaux du développement économique, porteurs comme financeurs, pour contribuer à la construction d un écosystème favorable aux entreprises et, in fine, favoriser la croissance et l emploi en Île-de-France. Patrice Greliche, Directeur par intérim Pierre Charpentier, Chef de la division développement industriel page 5

7 ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Les industries graphiques et l imprimerie de journaux RÉSUMÉ 380 INTRODUCTION PRÉSENTATION DU SECTEUR ÉTUDIÉ L imprimerie de labeur : un marché en difficultés La reliure : des exigences fortes de délais nécessitant une automatisation des process Les activités de prépresse : un métier qui a fortement évolué L industrie graphique nationale : un chiffre d affaires qui se maintient, mais des pertes d emplois importantes L Île-de-France : première région française de l industrie graphique, malgré un certain déclin L industrie francilienne des arts graphiques : une industrie dominée par l imprimerie de labeur Un tissu industriel très atomisé Forte concentration des entreprises en petite couronne et poids important de la Seine-et-Marne en termes d effectifs Présence des principaux acteurs nationaux et régionaux L implantation en Île-de-France : un atout pour les acteurs de la filière graphique Des plans d investissements en Île-de-France malgré le contexte économique difficile Absence de performance à l export UN SECTEUR EN MUTATION : CONCENTRATIONS ET POSITIONNEMENT SUR DE NOUVEAUX MARCHÉS SONT AU CŒUR DE LA STRATÉGIE DES GRANDES ENTREPRISES DU SECTEUR Des activités fortement dominées par les grands groupes internationaux mais où émergent quelques entreprises et groupes indépendants Restructurations des entreprises pour faire face au déclin des marchés traditionnels et délocalisations pour gagner en compétitivité Des intermédiaires entre les imprimeurs et leurs clients qui tirent profit de l externalisation du processus de création graphique De nouveaux concurrents pour les petits imprimeurs franciliens : après les reprographes, les sites d impression en ligne Stratégies marketing offensives et démarches partenariales pour s affranchir de l atonie des marchés traditionnels «Cartographie» des imprimeurs franciliens Renouvellement des hommes et des compétences : 2 problèmes à résoudre dans un contexte de faible attractivité des métiers Les questions environnementales au cœur des aspects réglementaires et normatifs Le numérique bouleverse les technologies, les relations dans la filière ainsi que l offre DANS UN CONTEXTE D ATONIE SUR LE MARCHÉ DE L IMPRESSION DE LABEUR, LA DIVERSIFICATION DE L OFFRE ET LE POSITIONNEMENT SUR DE NOUVEAUX MARCHÉS SONT-ILS UNE SOLUTION? Des marchés traditionnels en déclin Se positionner sur de nouveaux marchés porteurs Les stratégies gagnantes : différenciation, innovation, complémentarité et positionnement sur les services Imprimer moins pour imprimer mieux FOCUS SUR L IMPRIMERIE DE PRESSE La situation de la presse payante se dégrade État des lieux régional pour l impression de presse Plusieurs handicaps structurels qui s ajoutent aux difficultés de la presse payante Une situation financière difficile Internet et les gratuits : de nouvelles formes de concurrence Une diversification de l offre possible avec le numérique ACTIONS DE LA DRIRE ÎLE-DE-FRANCE Actions en cours Propositions d actions 417 ANNEXES 419 ANNEXE 1 : BIBLIOGRAPHIE 419 ANNEXE 2 : PRINCIPAUX SITES INTERNET 420 ANNEXE 3 : DONNÉES CHIFFRÉES COMPLÉMENTAIRES 421 ANNEXE 4 : LISTE DES PRINCIPAUX ACTEURS RÉGIONAUX 423 page 378

8 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux Résumé Le secteur des industries graphiques comprend le prépresse, l imprimerie de labeur, la reliure et la finition ainsi que les travaux graphiques auxiliaires. Cette étude couvre également l impression de journaux. En France, le secteur génère un chiffre d affaires d environ 7 milliards d euros en La France, avec ses entreprises dont plus de 80 % sont des entreprises de moins de 10 salariés, se situe au quatrième rang européen 1. Depuis le début des années 90, et sur les marchés de photogravure et d imprimerie, le secteur est entré dans une crise majeure se traduisant par l érosion des volumes et une diminution du chiffre d affaires. Les efforts de productivité nécessaires à la compétitivité des entreprises et l arrivée de nouvelles technologies ont incité les entreprises à s endetter massivement pour investir dans de nouveaux outils de production. Des surcapacités de production dans les activités les plus traditionnelles ont entraîné une offre excédentaire et une baisse des prix des produits imprimés avec des conséquences dramatiques sur la structure financière de nombreuses entreprises. Le secteur connaît ainsi une restructuration qui se traduit par une réduction notable de 27 % du nombre d entreprises entre 1992 et On assiste sur la même période à une diminution des effectifs d environ 25 % touchant de manière diverse les sous-secteurs graphiques 2. Par ailleurs, en quelques années, des (1) Source : FICG. (2) Source : UNISTATIS. professions ont disparu ou ont fusionné. Illustrent cette tendance la disparition des photograveurs au profit des activités de prépresse, la reconversion des reprographes dans l'impression numérique, la percée de l'impression numérique chez les imprimeurs de labeur et la diversification de ces derniers vers des applications orientées «multimédia». L arrivée des technologies numériques a fait émerger de nouveaux savoirs-faires nécessitant de fortes compétences techniques et a permis l ouverture de nouveaux marchés comme les impressions personnalisées ou des impressions sur de nouveaux supports offrant ainsi de nouvelles perspectives intéressantes pour la profession. Le secteur des industries graphiques se caractérise aujourd'hui par des mouvements de concentration et l'arrivée de nouveaux acteurs sur le marché. Le dernier facteur important pour la chaîne graphique vient du développement d'internet et des solutions liées aux technologies de l information et de la communication qui sont aujourd hui incontournables pour de nombreuses opérations liées aux métiers graphiques. L Île-de-France est la première région française dans le domaine des industries graphiques et de l impression de journaux, tant en terme de production, qu en nombre d établissements et de salariés employés, malgré une certaine perte de leadership. Néanmoins, le potentiel industriel francilien bénéficie d entreprises dynamiques auxquelles l ouverture de nouveaux marchés offre des perspectives de développement intéressantes à condition qu elles sachent mettre en œuvre des stratégies adaptées. page 380

9 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Malgré les atouts importants des industriels franciliens, le développement d une vive concurrence sur les différents marchés du secteur, tant locale qu externe à la région, oblige la profession à rester particulièrement vigilante. Toutefois, les nouvelles technologies offrent des opportunités de développement intéressantes. Laure Latrille, Géraldine Dandrieux, Chantal Deluchat Forces Liées à la région : - Capacité et modernité de l outil de production ; - Politique d investissement dynamique et soutenue des industriels (en particulier des groupes) ; - Importance, proximité et diversité des donneurs d ordres ; - Densité des industriels du secteur graphique sur la région et certaines zones géographiques favorisant les synergies ; - Capacité, qualité et proximité des infrastructures de transport ; - Nombre important de centres et d écoles de formation ; - Présence de salariés qualifiés, voire hautement qualifiés, sur certaines techniques ; - Capacité et avancée technologique des infrastructures dans le domaine des TIC (technologies de l information et de la communication). Liées au secteur : - Organisations professionnelles actives au service de leurs entreprises. Opportunités Liées à la région : - Opérations de regroupements envisagées. Liées au secteur : - Évolution des offres désormais orientées vers les services à valeur ajoutée (et non plus sur les produits) ; - Personnalisation des impressions ; - Impressions sur mesure dites «print on demand», soit distribuées, soit décentralisées ; - Nouveaux besoins de proximité comme les impressions en couleur de qualité à faibles tirages ; - Impression sur de nouveaux supports (tissés, rigides, etc.). Faiblesses Liées à la région : - Coûts salariaux plus élevés qu en province ; - Problèmes de logistique (transports et stationnement, notamment dans Paris) ainsi que coût élevé du foncier ; - Problèmes environnementaux amplifiés sur Paris. Liées au secteur : - Concurrence locale mais aussi nationale et internationale sur certains marchés comme ceux de l impression de livres et de la finition ; - Indépendance et caractère individualiste des dirigeants ; - Absence de stratégie réfléchie dans les petites structures, qui sont les plus nombreuses ; - Faiblesses des structures commerciales ; - Approche marketing faible, voire inexistante dans les PME ; - Taille des entreprises trop faible ; - Surface financière insuffisante, endettement important et difficultés de financement. Menaces Liées au secteur : - Absence de consensus sur l adoption d un format de fichier certifié permettant le transfert sécurisé des données numériques, comme cela a été fait dans des pays limitrophes à la France ; - «Vieillissement» des entrepreneurs, mauvaise préparation des transmissions d entreprises ; - Difficulté de regroupement des entreprises liées au caractère individualiste des dirigeants ; - Investissements technologiques sans stratégie de développement ; - Pression sur les marges. page 381

10 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux Introduction Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris écrivait «L invention de l imprimerie est le plus grand événement de l histoire». Cette citation explique peut être le poids économique et industriel que représente actuellement cette activité en France. Certes, depuis Victor Hugo, des révolutions techniques ont considérablement modifié le paysage et l outil industriels, mais le produit imprimé a su évoluer : d un objet littéraire et d expression de la pensée, il est devenu un formidable outil de communication. Bien que concurrencé par d autres médias, il reste aujourd hui un vecteur de communication très apprécié par les annonceurs et demeure un moyen de restitution de la connaissance de premier plan. La santé économique de la filière graphique européenne a été marquée ces dernières années par des retournements de conjoncture. Après une année 2000 faisant apparaître de bons résultats, les années 2001 et 2002 ont été marquées par une forte dégradation de l activité particulièrement sensible en France ( 1,9 % en 2001 et 4,9 % en volume d affaires en 2002) 3 et en Allemagne. Depuis fin 2003, on observe un retour à une croissance modérée, mais qui profite diversement aux pays européens, la France voyant son chiffre d affaires baisser de 1,1 % tandis que celui de l Allemagne progresse de 1,5 % 4. Dans un contexte d échanges qui s européanisent, la France apparaît assez largement pénalisée par la faiblesse de ses exportations. Le secteur des industries graphiques est le premier secteur industriel de la région Île-de-France. L érosion des volumes imprimés à partir de 2000 après des années de forte croissance et l arrivée des technologies numériques dans les années 1990 ont profondément bouleversé cette industrie. Fermetures, restructurations, licenciements, course aux investissements, surproduction, baisse des marges sont autant de difficultés auxquelles les entreprises de la région ont été confrontées sur la dernière décennie. Le secteur de la presse payante connaît également depuis 2000 un cycle baissier avec une érosion importante des ventes et des recettes publicitaires. Le développement de sites Internet spécialisés dans l information en ligne ainsi que l arrivée des journaux gratuits d information sont autant de facteurs supplémentaires qui bouleversent le monde de la presse. Toutefois, de nouvelles opportunités sont apparues. Quelle est aujourd hui la situation de ce secteur prépondérant sur la région? Quelles sont ses perspectives de développement tant au niveau technologique et industriel qu au niveau humain? Quelles sont les forces et faiblesses des entreprises de la région? Quels sont les atouts de l Île-de-France? Ce sont autant de questions auxquelles la présente étude tente d apporter des réponses. L analyse sectorielle proposée aborde la structuration du secteur, l évolution de ses marchés et de ses modes de production, les aspects environnementaux, les conditions d adaptation des entreprises aux contextes économique et technologique. (3) Source : Acteurs graphiques septembre (4) Source : FICG page 382

11 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE 1 - PRÉSENTATION DU SECTEUR Le secteur étudié couvre les industries graphiques et l imprimerie de journaux, activités qui appartiennent à la filière «édition - imprimerie - reproduction» et au sein de laquelle il réalise plus du tiers du chiffre d affaires. Il comprend les quatre sous-secteurs suivants (selon la nomenclature d activités française - NAF, révisée début 2003) : - NAF 222A : Imprimerie de journaux, - NAF 222C : Imprimerie de labeur, - NAF 222E : Reliure (ex reliure et finition), - NAF 222G : Activités de prépresse (ex composition et photogravure). Les activités graphiques auxiliaires (préparation et production de transparents, fabrication d images de synthèse, réalisation de maquettes), l édition, la reproduction d enregistrements sonores, vidéos et informatiques et les autres secteurs connexes comme la production du papier, le cartonnage, le secrétariat et les traductions, ont été exclus du champ de l analyse de la présente étude, en raison de leur faible poids en terme d établissements et d emplois sur la région ou en raison de leur faible caractère industriel. Les différentes étapes de réalisation d un imprimé : Le prépresse La phase de conception de l imprimé ou du journal est une étape de création intellectuelle qui vise à définir le contenu écrit et illustré. Elle est le plus souvent réalisée par le client final. Viennent ensuite la création d une première maquette du document, puis les opérations de PAO (publication assistée par ordinateur) qui permettent de réaliser la mise en page du document sur la base des éléments de textes et d images fournis. Lorsque les images ou photographies à intégrer dans le texte ne sont pas numériques, le photograveur les scanne et éventuellement les retouche (gommage des défauts, mise à l échelle). Une fois le document numérique achevé, le photograveur ou l imprimeur effectue un tirage en couleurs de la mise en page afin de soumettre les textes, les images et la colorimétrie en particulier, pour approbation. Cette étape s appelle l épreuvage. Le client signe alors l épreuve et y appose la mention «bon à tirer» (BAT) afin de valider le travail. Avant de passer à l impression proprement dite, la phase d imposition consiste à assembler les pages en cahiers qui seront coupés, pliés et reliés après l'impression pour faire l'ouvrage façonné. Cette étape nécessite de connaître la façon dont les documents seront assemblés. Les formes d'imposition se composent généralement de 4, 8, 16 ou 32 poses. L impression Il existe sur le marché de nombreuses techniques d impression qui répondent à des besoins différents en termes de quantité, de qualité, de support et de coût. Le schéma ci-après 5 synthétise les différentes applications des procédés en fonction des caractéristiques d impression souhaitées (courts, moyens ou longs tirages, qualité d impression). (5) Source : site internet CERIG. Figure 1 : Procédés d impression en fonction de la nature du tirage souhaité Longueur du tirage page 383

12 ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Les industries graphiques et l imprimerie de journaux L héliogravure est un procédé réservé aux grandes séries. La qualité et les cadences autorisées par ce procédé en font une technologie incontournable dans le continu et le packaging,qui fait toutefois de plus en plus appel à la flexographie. La flexographie concurrence l héliogravure pour l impression de supports spécifiques tels que les films polyéthylène (sacs plastiques), les papiers peints, les papiers cadeaux ou le carton ondulé voire le carton plat, les sacs en papier ou les étiquettes. L offset est le procédé le plus utilisé par les imprimeries de labeur et les imprimeries de journaux car il reste le mieux adapté aux tirages en moyennes séries. Ce procédé nécessite le gravage de plaques d impression, désormais réalisé grâce à un «computer to plate» (CTP). Cet outil permet d insoler ou de graver les plaques d impression à partir de fichiers numériques de type PostScript passés par un logiciel de conversion en image RIP (rastering image processor). Le CTP est l organe intermédiaire entre le prépresse et l impression. L encrage consiste à répartir l encre sur les rouleaux d impression et à vérifier que les couleurs s impriment correctement. L'ensemble des feuilles tirées pendant le réglage de l'encrage est appelé la gâche papier. Le tirage consiste à imprimer le produit. Le «Computer to press» réduit le procédé de fabrication d un imprimé à trois principales étapes : la conversion par le RIP (raster image processor) des données numériques et leur stockage, l impression et la finition des imprimés. Les plaques sont gravées directement sur la presse et l impression est ensuite réalisée selon les procédés traditionnels. On parle aussi de presse «direct imaging». Ses avantages résident dans la réduction des temps d arrêt et la réduction de la gâche papier. De fait, les coûts sont plus compétitifs que sur un procédé traditionnel, ce qui la rend économiquement viable pour les tirages courts. La résolution est proche de l offset traditionnel, en revanche, cette technique ne permet pas la variabilité page à page. De plus, elle mobilise du temps pour la gravure et le nettoyage des plaques et elle nécessite également une nouvelle gravure des plaques à chaque retirage. Les presses offset fournissent une très bonne qualité d impression à un coût relativement réduit, ce qui les a mis jusqu à présent à l abri de la concurrence des presses entièrement numériques, en particulier sur les moyennes séries. Toutefois, les améliorations apportées aux presses numériques ces toutes dernières années tendent à inverser la situation. Aujourd hui, les deux technologies se complètent autant qu elles se concurrencent sur certains tirages. La reliure, le façonnage et la finition La phase de finition consiste à donner la forme finale aux cahiers imprimés. Les différentes techniques employées sont : - le massicotage qui consiste à couper les feuilles en vue de leur passage en plieuse ou au format définitif ; - le pliage qui a pour but de plier la feuille imprimée dans un ordre précis ; - la reliure qui consiste à rassembler les feuilles d'un livre en «cahier» ; - le brochage qui consiste à poser une couverture sur un document imprimé ; -la dorure, le pelliculage. 1.1 L imprimerie de labeur : un marché en difficultés Les imprimeurs de labeur réalisent les produits fiduciaires (billets de banque, timbres, chèques de voyage), les produits commerciaux (imprimés publicitaires, catalogues de vente, notices techniques), les produits administratifs (formulaires, questionnaires d enquêtes, imprimés en continu comme les tickets de loterie), la papeterie scolaire et commerciale (cahiers, carnets, classeurs, chemises), les livres et les autres produits à façon (brochures, magazines, revues et périodiques, travaux de ville comme les cartes de visite). Le marché de l impression de labeur est divisé en 6 principaux secteurs : - les imprimés administratifs et commerciaux dont la production est assurée par un nombre important de généralistes et de spécialistes de petite taille ; - les imprimés publicitaires et les affiches. Il s agit avant tout d un marché de proximité accessible à tous les imprimeurs comme celui des imprimés administratifs et commerciaux ; - les imprimés en continu, les périodiques et catalogues de vente par correspondance, qui sont essentiellement fabriqués par des grandes imprimeries bien implantées sur le marché du continu ; - les imprimés de l emballage réservés à des spécialistes. Les unités de 50 à 99 salariés s en attribuent la plus grande part. Les spécialistes de ce marché accordent un intérêt relatif aux autres marchés ; - les livres, dont la production se partage entre spécialistes et généralistes. Les grandes imprimeries spécialisées sont particulièrement dynamiques, le marché ne profitant pas aux petites unités. Le marché du livre est celui qui recourt le plus aux imprimeurs généralistes après le marché des imprimés administratifs et commerciaux. page 384

13 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Les petites entreprises généralistes se partagent les marchés secondaires des cartes géographiques, des posters, des partitions musicales et des imprimés divers. 1.2 La reliure : des exigences fortes de délais nécessitant une automatisation des process Les activités de reliure regroupent le façonnage des feuilles imprimées (assemblage, massicotage, piquage), le travail du papier (pliage, rainurage, pelliculage, dorure) et enfin les travaux de reliure à proprement parlé (collage, brochage). L activité de reliure est moins confrontée que l impression à la concurrence étrangère, notamment sur le marché du labeur, en raison de sous-capacités de sous-traitance à l étranger. Toutefois, les industriels doivent continuer à investir massivement pour répondre aux exigences de délais très fortes sur cette activité, par l acquisition d équipements automatisés permettant une production accélérée. La reliure est en effet souvent considérée comme le goulot d étranglement du process de fabrication des produits imprimés et ce d autant plus que les cadences de production des presses ne cessent d augmenter. Les relieurs font face à une concentration de leurs donneurs d ordres qui les fragilisent et ce d autant plus que ces derniers ont tendance à rechercher des solutions de délocalisations. Dans le sous-secteur que représente le brochage (finition par des couvertures souples), la profession enregistre une baisse non négligeable d'activité liée à la délocalisation d'un certain nombre de travaux imprimés, en particulier sur des produits tels que les annuaires, les imprimés de la VPC (vente par correspondance) et de la grande distribution. Par ailleurs, on assiste dans ce domaine, comme dans le prépresse il y a quelques années, à une réintégration de cette activité par les imprimeurs, lesquels s équipent des matériels permettant de maîtriser le process en aval de l impression. La pression exercée sur les prix par les donneurs d ordres est forte, et les entreprises qui ont investi pour répondre aux exigences de flexibilité et de réactivité imposées par le secteur peinent parfois à dégager des marges, ce qui risque de pénaliser les investissements à plus long terme. Les petits ateliers de reliure-dorure connaissent pour leur part en 2005 une baisse d activité 6 en raison de la baisse de commandes émanant des bibliothèques universitaires en particulier, du fait de la dématérialisation des documents qui incite les bibliothèques à réduire leurs achats de périodiques. 1.3 Les activités de prépresse : un métier qui a fortement évolué Les activités de prépresse comprennent la composition, la saisie des données, leur mise en forme électronique et le traitement des images, la photogravure, la composition typographique et la photocomposition. Le prépresse est l activité du secteur des industries graphiques qui a le plus souffert ces dernières années de l arrivée des technologies numériques. Les imprimeries de labeur ont en effet fortement intégré les nouvelles technologies rendant moins systématique le recours à des entreprises spécialisées. Par ailleurs, certaines activités ont quasiment disparu telles que la composition. Les étapes de photogravure sont également de moins en moins nécessaires. 1.4 L industrie graphique nationale : un chiffre d affaires qui se maintient, mais des pertes d emplois importantes L industrie des arts graphiques française représente en 2006 près de emplois au sein de établissements. Elle se situe au quatrième rang européen 7. Cependant, la profession connaît une baisse importante de ses effectifs qui s est traduite entre 1992 et 2006 par une diminution de 25 % des emplois salariés. Au sein de cet ensemble, l activité d impression de labeur représente près de 80 % des emplois du secteur ce qui en fait l activité principale (voir tableau en p.9). Le secteur a généré un chiffre d affaires d environ 7 milliards d euros en Les volumes mis actuellement sous presse n ont jamais été aussi importants. Globalement, le chiffre d affaires du secteur progresse au même rythme que celui des industries de biens de consommation. Depuis 1994, la production a repris en moyenne sur l année un peu plus rapidement en tonnage qu en chiffre d affaires (respectivement + 3 % et + 2,3 %). (6) Source : CSNRBD - Chambre syndicale nationale de la reliure, brochure, dorure. (7) Source : FICG. page 385

14 ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Les industries graphiques et l imprimerie de journaux Tableau 1 : évolution des emplois et du nombre d établissements dans le secteur entre 1992 et 2006 Nombre d établissements Emplois salariés Activité Imprimerie de journaux Imprimerie de labeur Reliure Prépresse Total Statistique annuelle de l emploi salarié au 31 décembre 2006 Données UNISTATIS. 1.5 L Île-de-France : première région française de l industrie graphique, malgré un certain déclin Réalisant 26,7 % du chiffre d affaires national en 2006, l Île-de-France est la première région française du secteur graphique devant les régions Nord-Pas-de-Calais (11,7 %), Centre (9,5 %) et Rhône Alpes (8,2 %). La région Île-de-France est également le premier employeur du secteur avec 21,2% des effectifs nationaux et 23,3% des établissements présents sur son territoire. Enfin, avec près de 34 % des exportations globales, l Île-de-France est la première région exportatrice pour l imprimerie de labeur. Le montant de ces exportations représente plus de 9 % du chiffre d affaires réalisé sur l ensemble des activités du secteur sur la région. 8 Toutefois, le bassin francilien est en perte de leadership et représente en 2004 moins du tiers du volume d affaires global du secteur contre 34 % en 2000 et 40 % il y a dix ans. Son poids dans l espace européen graphique ne représente que 2 %. 9 La part de la région Île-de-France dans l emploi national a également tendance à diminuer au fil du temps. Les salariés de la région répertoriés par l UNEDIC en 2006 se répartissent dans établissements qui emploient au moins un salarié. La région a perdu emplois entre 2005 et 2006, soit une baisse d environ 7,9 %, principalement dans les activités de prépresse et l imprimerie de labeur. Ces baisses d effectifs correspondent à une tendance nationale qui a conduit le secteur à perdre depuis 1992 près de 25 % de ses effectifs nationaux. Entre 1992 et 2006, le prépresse a vu ses effectifs nationaux diminuer de 40 % et l imprimerie de labeur de 27 %. 10 Tableau 2 : Poids de l Ile-de-France dans les différentes activités graphiques Établissements Effectifs Activités - Données 2006 Ile-de-France Poids de l IDF Ile-de-France Poids de l IDF Imprimerie de journaux 34 17,9 % ,7 % Imprimerie de labeur ,1 % ,2 % Reliure ,2 % ,6 % Prépresse ,7 % ,9 % Total ,3 % ,2 % Statistique annuelle de l emploi salarié au 31 décembre Source UNISTATIS - données provisoires. 1.6 L industrie francilienne des arts graphiques : une industrie dominée par l imprimerie de labeur Comme au niveau national, l imprimerie de labeur est le secteur le plus actif pour la région Île-de-France. (8) Source : FICG entreprises de plus de 10 salariés, hors impression de journaux. 991 établissements employant au moins un salarié ont été comptabilisés en Île-de-France en La plupart sont des PME voire des TPE (très petites entreprises). L effectif régional de salariés est en relation avec le grand nombre d établissements. Le prépresse avec 333 établissements d au moins un (9) Source : Industries graphiques - décembre (10) Données UNISTATIS. page 386

15 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE salarié recensés en 2006 reste une activité importante, surtout pour la capitale qui concentre 44 % des établissements et 40 % des effectifs franciliens. Malgré la baisse constante du nombre des établissements (- 12 % entre 2005 et 2006) et des effectifs ( 3 % entre 2005 et 2006) sur la région depuis les années 2000, la reliure reste une activité très fortement implantée en Île-de-France, avec près de 35 % des établissements français et 37 % des effectifs nationaux. 1.7 Un tissu industriel très atomisé La part des plus petites entreprises dans le tissu industriel a tendance à diminuer en raison de la défaillance des plus petites structures. En 1990, 50 % des salariés du secteur travaillaient dans une entreprise de 10 à 49 salariés, ils ne sont plus que 40 % en Dans l imprimerie de labeur, plus de 7 établissements sur 10 emploient moins de 10 salariés et plus de 8 sur 10 moins de Le tissu industriel francilien est ainsi très atomisé avec de grandes unités de production dépendant de groupes de dimension internationale qui pèsent un poids important en termes d emplois. Les établissements de plus de 100 salariés représentent en effet près de 25 % des emplois régionaux du secteur. 1.8 Forte concentration des entreprises en Petite Couronne et poids important de la Seine-et-Marne en termes d effectifs La capitale accueille à elle seule près d un tiers des établissements régionaux mais sa part dans l effectif salarié du secteur est en diminution au profit notamment des départements de petite couronne. Ces derniers accueillent environ 37 % des effectifs et établissements régionaux. Les activités de prépresse à caractère moins industriel sont préférentiellement localisées en petite couronne et sur Paris, tandis que les activités d imprimerie de journaux sont proportionnellement plus présentes en grande couronne. La répartition des effectifs montre quelques nuances par rapport à celle des établissements, et donne un poids plus important aux départements de grande couronne qui totalisent 44,5 % de l emploi francilien dans le secteur. Les effectifs sont concentrés essentiellement en Seine-et-Marne, en particulier en raison de la présence dans ce département d établissements de taille importante (groupe Quebecor notamment). De même, les activités de reliure emploient plus de 50 % des salariés de cette activité sur l Essonne et la Seine-et-Marne. La capitale vient en seconde position avec 18.3 % des effectifs régionaux. Figure 2 : répartition géographique des effectifs (Données UNISTATIS décembre 2006). Paris 18 % Seine-et-Marne 19 % Yvelines 4 % Essonne 13 % Hauts-de-Seine 9 % Seine-Saint-Denis 15 % Val-de-Marne 13 % Val- d'oise 9 % (11)Données UNISTATIS. (12) Source : données UNISTATIS page 387

16 ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Les industries graphiques et l imprimerie de journaux 1.9 Présence des principaux acteurs nationaux et régionaux Les organisations professionnelles Les entreprises du secteur sont représentées essentiellement par les grandes organisations suivantes : Tableau 3 : les organisations professionnelles de la filière graphique Sigle Désignation Adresse FICG Fédération de l Imprimerie et de la Communication Graphique 68, bd Saint-Marcel PARIS SICOGIF Syndicat des Industries de la COmmunication Graphique 48, bd des Batignolles et de l Imprimerie Française PARIS GMI Groupement des Métiers de l Imprimerie 21-23, rue Saint-Maur PARIS La FICG, le SICOGIF sont des organisations professionnelles qui regroupent les industriels de l ensemble de la chaîne graphique, avec pour mission de défendre les intérêts de leurs adhérents. Elles réalisent des actions de veille économique, promotion de la filière, et apportent une assistance juridique, sociale, technique et des solutions dans la gestion des problèmes au quotidien des entreprises. La FICG (syndicat qui compte plus d un millier d adhérents) a également pour mission de faire aboutir, avec les partenaires sociaux, les négociations sur la convention collective de branche. Les adhérents du GMI sont les petites entreprises voire des artisans de l imprimerie de labeur. Le 3 mai 2005, le GMI et le SICOGIF ont créé l UDIF, l Union de l imprimerie française, qui représente plus de 50 % des entreprises du secteur des industries graphiques adhérentes à une organisation professionnelle. CSNRBD La Chambre Syndicale Nationale de la Reliure, Brochure, Dorure 68, bd Saint-Marcel a pour objet de regrouper, défendre et promouvoir les intérêts PARIS de la branche professionnelle qu elle représente. Elle met à disposition de ses membres (une centaine d entreprises de reliure brochure industrielles et des artisans relieurs-doreurs) des informations techniques, commerciales et juridiques. La FICG et la CSNRDB ont signé un accord de «stratégie d alliance» le 5 mai SIN Le Syndicat de l Impression Numérique et des services 59, avenue Marceau graphiques est le syndicat professionnel de la reprographie, Paris de l impression numérique, du traitement du document et des services graphiques. Il regroupe plus de 300 entreprises de tailles diverses. AFPIG L Association nationale pour la Formation Professionnelle 5, rue de Crussol, des Industries de la communication Graphique PARIS et connexe a pour missions de promouvoir, de développer et de faire évoluer la formation des hommes dans les métiers de l industrie graphique. Elle est le lien entre les entreprises, les établissements de formation (y compris les représentants de l Éducation nationale) et les salariés. page 388

17 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Écoles et centres de formation De nombreuses écoles et centres de formation initiale et continue situés en région Île-de-France proposent des formations aux différents métiers du secteur. Elles conduisent aux diplômes de CAP, BEP, BAC PRO, BTS, licences professionnelles et Ingénieurs. On citera parmi les écoles de formation initiale les Gobelins, l École de l image, ainsi que l'esaig (École Estienne) Salons L Île-de-France accueille chaque année deux grandes manifestations à caractère mondial qui rassemblent les principaux intervenants de la filière graphique. Le salon Intergraphic est une rencontre nationale des partenaires de la chaîne graphique. En 2006, 250 exposants ont accueilli près de visiteurs venus du monde entier et en particulier d Europe. Le salon Graphitec Convertec est le premier salon francophone des industries graphiques. En 2006, 275 exposants ont accueilli visiteurs L implantation en Île-de-France : un atout pour les acteurs de la filière graphique Un des atouts majeurs de la région est la concentration et la proximité des grands donneurs d ordres qui peuvent trouver un vaste choix de prestataires et se déplacer auprès de ces derniers pour valider les documents avant leur impression. De plus, la coexistence en Île-de-France d entreprises de l ensemble de la chaîne graphique (activités de prépresse, imprimeries, entreprises de brochage et sites de routage) est également un atout important qui favorise la production dans des délais courts sur le territoire. Or, la sous-traitance représente plus de 10 % de la production propre de l imprimerie, essentiellement sous la forme de sous-traitance de spécialité (prépresse et la reliure). 86 % des imprimeurs recourent à un partenariat industriel, contre deux industriels sur trois dans l ensemble de l industrie 13. Compte tenu des stratégies actuelles d intégration par les imprimeurs des activités de prépresse, finition et routage, cette part devrait toutefois vraisemblablement diminuer Des plans d investissements en Île-de-France malgré le contexte économique difficile Malgré le contexte difficile, de nombreux groupes tels que Maury, Sego ou Comelli ont réalisé des investissements majeurs sur la période , en particulier avec la création de nouveaux sites franciliens, l extension d usines existantes ou la mise en place de nouvelles lignes de production. À titre d exemple, le groupe Maury a réalisé en 2006 la construction de plus de m 2 sur l'usine Brodard Graphique de Coulommiers (77), et a accompagné cet investissement de la mise en place d'une ligne d'assemblage de dos carré collé de 40 postes. L imprimeur Sego a réalisé pour sa part un investissement de 14 millions d euros sur son site de Taverny (95) et a agrandi l usine pour augmenter ses capacités d impression 14. De même, des entreprises de taille plus modeste continuent à investir dans des outils de production leur permettant d allier modernisation, productivité et élargissement de la gamme «produits». Ces investissements concernent par exemple de nouvelles presses offset couleurs, des machines d impression numériques permettant d imprimer tous types de supports et sur différents formats, des CTP, ainsi que des lignes de pliage et de découpe automatisée Absence de performance à l export L industrie graphique française est très peu présente sur les marchés extérieurs et notamment ceux à fort potentiel de croissance alors que la concurrence des pays émergents se fait de plus en plus sentir. Le chiffre d affaires national à l export a légèrement progressé, passant de 9 % en 2003 à 9,4 % en Toutefois, il reste très inférieur aux performances réalisées par d autres pays européens : 13.5 % en Allemagne, 15,7 % au Royaume-Uni, 16,6 % en Espagne, 25 % en Belgique. En 2005, l industrie graphique française a importé tonnes et en a exporté Le déficit de la balance commerciale (204 millions d euros en 2005) augmente régulièrement et apparaît symptomatique d une perte de compétitivité nationale. L Île-de-France représente 34 % des exportations françaises du secteur. C est la première région exporta- (13) Source : 4 pages n 190 juin 2004 SESSI. (14) Source Graphiline - septembre 2005, mars page 389

18 ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Les industries graphiques et l imprimerie de journaux trice pour l imprimerie de labeur. La Belgique est le premier client de la région ; la Suisse est au second rang avec 16 % des exportations. Les deux pays francophones, avec le Canada, représentent environ la moitié des exportations franciliennes. Plusieurs raisons expliquent l insuffisance de la présence de la France au sein de l Union européenne. En Allemagne, les entreprises se sont engagées dans une stratégie durable d exportation, ce qui n est pas le cas en France. Cette stratégie est favorisée par une taille moyenne supérieure à celle des entreprises françaises. La conquête de marchés à l étranger nécessite en effet la mise en place d une démarche commerciale structurée avec des salariés formés aux techniques de vente et à la maîtrise des langues étrangères, ce qui reste une faiblesse pour l industrie graphique française. La culture du client de proximité reste encore forte chez les imprimeurs français. 2 - UN SECTEUR EN MUTATION : CONCENTRATIONS ET POSITIONNEMENT SUR DE NOUVEAUX MARCHÉS SONT AU CŒUR DE LA STRATÉGIE DES GRANDES ENTREPRISES DU SECTEUR 2.1 Des activités fortement dominées par les grands groupes internationaux mais où émergent quelques entreprises et groupes indépendants Le prépresse Les grandes entreprises exerçant cette activité au niveau national sont, pour la plupart, affiliées à de très grands groupes. En région parisienne, c est le cas d Eurogravure (Arcueil, 94) ou d'hafiba (chez Hachette -Bayard Presse). Le groupe national Sego est également très présent avec les sociétés PRS, Compos-Juliot, Asto, Arto, toutes situées en Île-de-France. Les principaux établissements régionaux spécialisés dans cette activité, sont : - Reprotechnique à Vincennes qui emploie 190 salariés ; - Société Imprimerie du Louvre (SIRLO) du groupe Socpresse située à Paris qui emploie 115 salariés ; - Eurogravure, filiale de Bertelsmann, qui compte 95 personnes sur son site d Arcueil (94) ; - Hafiba du groupe Hachette-Filipacchi à Neuilly-sur- Seine (92) L impression de labeur Le groupe Quebecor France, filiale à 100 % du canadien Quebecor World, occupe la première place sur le secteur de l imprimerie de labeur, devant Maury Imprimeur et l Imprimerie Nationale. Le groupe Quebecor World est le premier imprimeur mondial. Sa filiale française intervient sur les secteurs de l imprimerie, du brochage et du routage. Elle s est construite en une dizaine d années par le rachat d entreprises. Les groupes Serge Laski, Agir, Sego et Lenglet sont les outsiders. Parmi les leaders de l impression de labeur, Quebecor, Sego, l Imprimerie Nationale et le groupe Maury sont présents en Île-de-France. Ces principales unités de production sont les plus sujettes à des concentrations, à des regroupements ou à des cessions. Dans le continu, l activité est aux mains de grands groupes internationaux comme PARAGON (qui a réalisé l acquisition du groupe Lithotec France en octobre 2007, placé en redressement judiciaire en juillet 2007) et LEPPE. Toutefois, cette activité, qui a connu de nombreuses restructurations, est en décroissance. Des groupes de dimensions plus modestes sont également très actifs. Ils disposent presque tous de sites de production en région parisienne. Ainsi, la quasitotalité des grandes imprimeries de labeur franciliennes appartient à des groupes internationaux ou nationaux. Sur les 25 plus gros établissements franciliens, trois seulement sont indépendants. Les plus importants sites de production sur l Île-de- France en terme d effectifs sont : - les 3 sites de Quebecor (Corbeil Essone, Mary sur Marne, Claye Souilly) qui totalisent près de 900 emplois ; - SACIJO (Société de Composition et d'impression des Journaux Officiels de la République Française) qui emploie 400 salariés à Paris ; - La filiale du groupe Maury, Brodard Graphique, avec ses 280 salariés sur le site de Coulommiers (77) ; - L imprimerie Sego qui emploie 180 salariés à Taverny (95) ; - Le groupe Imprimerie Nationale. Jusqu à récemment, le groupe était l un des acteurs majeurs de l impression francilienne. Il a perdu son statut en raison du recentrage de ses activités et des réorganisations et cessions d établissements qui ont été entreprises dans ce cadre (cf. paragraphe suivant). Par ailleurs, le groupe Comelli dispose de son siège social en Île-de-France, ainsi que de plusieurs sites de production. page 390

19 Les industries graphiques et l imprimerie de journaux ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Enfin, trois imprimeurs indépendants de taille relativement importante sont également présents : - l imprimerie La Galiote Prenant, implantée à Vitry-sur- Seine et qui emploie 285 salariés ; - l imprimerie CFI (Compagnie Française d Impression) à Évry qui emploie 218 salariés ; - l imprimerie Martinenq, spécialiste de l impression de luxe, qui dispose de deux établissements respectivement dans le Val-de-Marne et en Seine-et-Marne et emploie 130 salariés La reliure et le brochage Deux très grands acteurs dominent le secteur de la reliure depuis plusieurs années : le groupe Chevrillon Philippe Industrie et le groupe Partenaires Book présent en Île-de-France via l entreprise Babouot. Viennent ensuite des entreprises à structure plus familiale comme le groupe Normandie Roto-Impression ou Merkhofer (société basée en région parisienne). S agissant du brochage, plusieurs groupes se sont dotés d'unités propres de brochage (Quebecor, le groupe Sego ou Agir Graphic, par exemple) en particulier dans le secteur lié aux périodiques. Toutefois, cette activité nécessite des investissements très importants et est très consommatrice en maind œuvre et elle est encore assez largement aux mains de plus petites entreprises relevant d un actionnariat familial. Les établissements les plus importants sur la région, en termes d effectifs, sont : - Graphic Brochage Quebecor qui emploie 280 salariés à Pontault-Combault (77) ; - Merkhofer qui emploie 155 salariés à Morangis (91) ; - Brochure Industrielle qui emploie 150 salariés à L Hay-les-Roses (94) ; - Société Nationale De Façonnage (SNDF) qui emploie 142 salariés à Palaiseau (91). 2.2 Restructurations des entreprises pour faire face au déclin des marchés traditionnels et délocalisations pour gagner en compétitivité Le secteur connaît depuis quelques années de nombreuses faillites et restructurations qui concernent les PME comme les grands groupes du secteur La restructuration de l Imprimerie Nationale : cession de sites et regroupement d activités La restructuration de l Imprimerie Nationale s est traduite en 2005 par un plan de cession de sites, par un regroupement d activités et par une réduction massive des effectifs, ces derniers passant de quelques personnes au niveau national à moins de 900 salariés. Le site de Bondoufle (91), Évry Rotatives, a rejoint en 2005 la branche Arquana International Print et Média. Le groupe Arquana a annoncé en septembre 2007 la mise en vente du site de Bondoufle. Les activités parisiennes ont été transférées pour partie dans un nouveau siège situé à Choisy qui accueille 120 salariés. Les activités fiduciaires papier et cartes ont rejoint le site de Douai dans un but de rationalisation industrielle. Le site de Choisy conserve une activité d impression feuilles. L avenir de ce site n est toutefois pas certain, le groupe Imprimerie Nationale ayant fait connaître en mars 2006 son intention de vendre cette unité de production afin de poursuivre le recentrage de son activité. Les implantations franciliennes du groupe Imprimerie Nationale comptent actuellement, outre le site de Choisy, une petite unité de production à Ivry qui emploie 18 salariés La restructuration de l industriel Quebecor : vers une politique de désinvestissement en France Après avoir eu ces dernières années une stratégie de croissance externe en Europe par le rachat de groupes ou d unités de production, le groupe canadien Quebecor a entrepris récemment un plan de restructuration visant à rationaliser son outil de production. Il se traduit par le désengagement de certaines activités, la cession d établissements en Europe, la fermeture de sites (site de Strasbourg par exemple) et des plans sociaux notamment en Île-de-France. Propriétaire depuis 1991 du site Helio Corbeil Essonne où sont imprimés les titres à forts tirages, Quebecor a annoncé un plan de licenciement lié à une conjoncture défavorable et à un manque de rentabilité. 98 salariés sur les 256 que compte l usine ont été licenciés. Deux des six rotatives de l usine ont ainsi été arrêtées. Un plan social sur le site de Mary-sur-Marne (77) concernant plus d une centaine d emplois a également été annoncé. Quebecor a en outre cédé les entreprises franciliennes suivantes : - son site de Torcy (77) en 2005 devenu Imprimerie JDC, site employant plus de 230 salariés. La société JDC a été liquidée en mars 2007 ; page 391

20 ENJEUX ET DÉFIS DE L INDUSTRIE Les industries graphiques et l imprimerie de journaux - l entreprise Inter Routage au groupe Interval. L entreprise Leval et Ventillard, spécialisée dans le routage, domiciliée à Fontenay-sous-Bois (94) et employant une soixantaine de personnes et la société Printor Direct (150 personnes, Paris) ont également été cédées par le groupe Quebecor au groupe Interval. En mars 2006, Quebecor a annoncé la cession de sa plate-forme prépresse, Quebecor Numéric qui compte 75 salariés, à l'un de ses managers Des délocalisations dans l activité «livres» qui touchent désormais les autres marchés 75 % des beaux livres sont désormais imprimés hors de France. En effet, les éditeurs cherchent à produire à des prix plus compétitifs et sous-traitent l impression de leurs ouvrages à l étranger, même si les délais sont plus longs et si l éloignement demande une organisation interne plus pointue. Pour ces produits qui nécessitent beaucoup de main d œuvre, la plupart des maisons d édition, y compris les petits éditeurs, avouent avoir recours à des productions délocalisées. Du fait de coûts de production inférieurs, les imprimeurs italiens, espagnols et de pays de l Est sont souvent sélectionnés, en raison de la qualité de leur fabrication et aussi de leurs savoir-faire, notamment en matière de finition. En Allemagne et en Italie, les entreprises de l industrie graphique se sont structurées en clusters. Ces coopérations permettent de réaliser des synergies, de disposer d une offre mieux adaptée et d être plus compétitifs. Ce phénomène de délocalisation pourrait être freiné par les nouvelles pratiques de production qui consistent à réaliser de petits tirages et à réimprimer rapidement à la demande, situation qui nécessite une proximité de l imprimeur. Sur les autres produits imprimés (catalogues, annuaires) et en particulier ceux à délais longs, la concurrence autrefois préférentiellement intra-européenne s élargit aujourd hui aux zones géographiques émergentes telle que l Asie. Les acheteurs en recherche de prestations au plus bas coût développent des courants d affaires sur certains segments de marchés, en particulier sur les documents imprimés, en dehors de la zone européenne. La Commission européenne a par ailleurs retenu dans son programme d action une étude sectorielle sur l évaluation des risques et l ampleur des flux de prestations imprimées (15) Industries graphiques. Décembre en provenance de la zone asiatique et particulièrement de la Chine Des intermédiaires entre les imprimeurs et leurs clients qui tirent profit de l externalisation du processus de création graphique Le secteur des industries graphiques et de l imprimerie de journaux compte cinq grandes catégories de donneurs d ordres : les annonceurs ou agences de communication, les industriels, les distributeurs ou fabricants d emballages, les groupes de presse, les administrations et les entreprises. Le secteur présente toutefois la particularité de faire intervenir des intermédiaires entre donneurs d ordres et imprimeurs. Ces intermédiaires trouvent d autant mieux leur place que les grands comptes se recentrent sur leur cœur de métiers et externalisent de plus en plus les fonctions de communication dans une logique de réduction de coûts et de performance en confiant ces tâches à des spécialistes. Cette solution offre au donneur d ordres l avantage de disposer d un interlocuteur unique pour gérer toutes ses fabrications et ses commandes d imprimés. Par ailleurs, l évolution des technologies nécessite désormais la recherche des techniques les mieux adaptées aux besoins (offset/numérique, offset/rotative) et donc de s appuyer sur des compétences permettant de faire ce choix. Les principaux intermédiaires identifiés sont : - des plates-formes d édition et de fabrication en prépresse. Ces structures sont nées du développement d'activités de production chez les agences de communication. C'est le cas pour Question d'édition, filiale de TBWA, de Gutenberg on line, filiale de DDB Worldwide ou de Mundocom, filiale de Publicis. D'autres entreprises sont nées de la volonté d'annonceurs d'externaliser leur production. Quelques spécialistes de la production comme Edipro et CPE Conseil ont mis leurs expériences à la disposition des annonceurs et des éditeurs. Deux des principales plates-formes d édition et de fabrication sont implantées en Île-de-France : Altavia France, basée à Saint-Ouen, et Mundocom dont le siège est à Paris. Ces plates-formes sont spécialisées dans le conseil et la réalisation des supports marketing et de communication des entreprises. Elles répondent aux besoins d externalisation de la fonction marketingcommunication des grands comptes en leur offrant des prestations allant de la conception à la réalisation des supports de communication ; page 392

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