Plan Bâtiment Durable

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1 Plan Bâtiment Durable - Rapport groupe de travail «BIM et Gestion du patrimoine» - Tome 2 Plan Bâtiment Durable Rapport groupe de travail BIM et gestion du patrimoine Un avatar numérique de l ouvrage et du patrimoine au service du bâtiment durable : le «Bâtiment et Informations Modélisés» (BIM) TOME 2 : compilation des contributions écrites Groupe de travail co-piloté par : Frank Hovorka, département pilotage du Groupe Caisse des Dépôts Pierre Mit, Président de l Union nationale des économistes de la construction Avec le soutien actif de : Alice Girard, stagiaire Plan Bâtiment Durable Guersendre Nagy, Mediaconstuct Thomas Matagne, Plan Bâtiment Durable Agathe Pierot, stagiaire CDC/Plan Bâtiment Durable et François Stefanelli, stagiaire Plan Bâtiment Durable Version finale mars 2014 p 1

2 Plan Bâtiment Durable - Rapport groupe de travail «BIM et Gestion du patrimoine» - Tome 2 Version finale mars 2014 p 2

3 Plan Bâtiment Durable - Rapport groupe de travail «BIM et Gestion du patrimoine» - Tome 2 AIMCC CBRE-Icade Cérib CNOA Cylergie, centre de recherche de COFELY GDF SUEZ JM Dossier EGF BTP Liste des contributions Conditions et méthodologie de création et de gestion des Propriétés des produits de construction pour le BIM et autres échanges Contribution et dossier de prise en main d un actif Partager et échanger pour toujours mieux gérer Les enjeux de la Maquette Numérique. Le BIM, une évolution révolutionnaire? Point de vue de l exploitant Un outil de construction et de gestion transversal : la décomposition de la maquette numérique communicante Contribution EGF BTP sur la BIM Euskal-Eureka Compte-rendu groupe de travail BIMSTO Lascom Fiche produit Lascom Mairie de Paris Témoignage de la Mission Patrimoine de la Mairie de Paris sur la pratique de la maquette numérique Mediaconstruct Propositions (2012) d évolution des textes réglementaires pour l intégration de l information dans la filière construction Ministère de la culture et de la communication Maquette numérique / BIM contribution du MCC Morris et Renaud Architectes Le BIM pour Bien Imaginer Maintenant Neolity Contribution Oger International Contribution F. Pelegrin, architecte Le BIM comme : «Bouleversement Interprofessionnel Majeur» Pixelius Des usages au cœur de la définition des données et du référentiel Pluristop Bâtiment & Industrie Contribution de D. Balaguer Contribution relative au projet SCOUP Polantis Articles sur le BIM Prébat Puca Qualitel Saint Gobain Habitat France Syntec Ingénierie Team Réseaux Le Prébat Puca, P. Lemmonnier, JY. Ramelli Contribution Contribution Contribution Contribution d Eric Pain, directeur général de Team Réseaux Union Sociale pour l Habitat Maquette numérique et organismes Hlm : expérimentation et diffusion Verspieren Contribution Groupe «utilisateurs de données» Ville et aménagement durable VINCI Facilities Dossier «De la conception à l exploitation : comment assurer une mémoire au bâtiment et optimiser son fonctionnement» (document non spécifique du groupe de travail mais cité par des membres) Contribution, D. Ernest, Directeur Innovation et Energie De plus, les travaux conduits en parallèle par Alain Sevanche (Cluster Eco-Habitat) et Jean-Yves Bresson (Almadea) pour la rédaction du Livre Blanc commandité par la Caisse de Dépôts et Consignations, Préparer la révolution numérique de l industrie immobilière, ont été mobilisés pour alimenter le présent rapport. Enfin, le lecteur pourra se reporter aux différents documents cités tout au long du présent rapport. Version finale mars 2014 p 3

4 POSITION AIMCC n Date: 03 octobre 2013 validé CA NET13184 DEMAT Objet : Conditions et méthodologie de création et de gestion des propriétés des produits de construction pour le BIM (maquette numérique) et autres échanges 1) Origines La vocation de l AIMCC, qui rassemble en France la quasi-totalité des organisations professionnelles de fabricants de produits (gros œuvre, second œuvre, équipements et systèmes) entrant dans la construction, est de faciliter l émergence de toute forme de solutions et de méthodes communes transversales permettant aux industriels et à leurs partenaires de la filière construction d améliorer leur productivité, de réduire les couts et d assurer une meilleure traçabilité au bénéfice du client final. L AIMCC représente la France auprès de sa fédération européenne «Construction Products Europe» (ex CEPMC) et y porte les thématiques qui ont une dimension internationale. Dans ce but, l AIMCC a inscrit depuis plusieurs années parmi ses priorités pro-actives la dématérialisation des informations produits et s est donnée pour objectif de promouvoir les bonnes pratiques dans ce domaine. Pour l'industriel l'information diffusée sur ses produits est stratégique. Il défend cette stratégie via la normalisation, voie privilégiée par l AIMCC pour élaborer les méthodes et outils mis à la disposition des industriels et pour en définir les modalités d application. A l exemple de ce qui a été fait il y a quelques années pour les données environnementales avec la norme française NF P (méthode de format des déclarations environnementales et sanitaires des produits basées sur des Analyses de Cycle de Vie) puis avec la norme européenne EN (Environmental Product Declarations), l AIMCC estime que l ensemble des données produits peuvent et doivent désormais faire l objet d une norme de méthode de description et de gestion de leurs propriétés. Ces informations relatives aux produits (et systèmes) sont aujourd hui de plus en plus échangées sous format électronique entre acteurs avec des outils différents pour des usages de commerce, de conception, de maintenance du bâtiment Mais il n'existe aucun référentiel relatif à l'ensemble des propriétés dites stratégiques pour les industriels tant au point de vue français qu'européen (et encore moins mondial). Par contre il existe au niveau international plusieurs «standards» d échanges et chacun d eux propose une description particulière des produits industriels sans, dans la majorité des propriétés définies, la moindre référence aux travaux normatifs liés aux produits. Ces descriptions ne s appuient sur aucune méthode rigoureuse et partagée, elles ne sont pas harmonisées, non localisées et dès lors difficilement partageables. En conséquence le contenu des échanges n est pas fiable, et les industriels s engagent en ordre dispersé dans la réalisation des bases de données nécessaires. (nous noterons que seul e-class à mis en place une méthode). Le moment est venu pour l industrie de réussir à rendre disponibles ces données numériques de façon cohérente. La responsabilité historique des fabricants est alors de permettre la mise à disposition de toutes ces informations produits dans les meilleures conditions de qualité numérique possibles, quels que soient les usages qui seront fait par les différents acteurs dans l exercice de leur métier. Les industriels ont un rôle clé dans ce processus dans la mesure où le fabricant détient toutes les informations sur le produit qui est mis sur le marché à la disposition des professionnels. Les fabricants sont les mieux placés pour connaitre toutes les propriétés de leurs produits, ainsi que leurs performances. Un catalogue sur internet ou papier ne doit être vu que comme un support particulier de diffusion de cette information numérique structurée. Parmi tous les usages des informations produits, l AIMCC rappelle que le projet de construction et l ouvrage livré constituent la finalité ultime de notre secteur pour tous les participants à l acte de construire, d exploiter et de gérer un bien immobilier. Page 1 sur 5

5 L avènement au plan mondial de la maquette numérique (BIM) en tant qu outil fédérant les acteurs de la construction constitue une opportunité majeure et une source potentielle considérable de progrès qu il convient de maîtriser collectivement au même titre que les autres applications d échanges numériques. Avec le BIM, le besoin en données industrielles "structurées" devient de plus en plus critique pour des calculs de plus en plus exigeants. Devant l'absence totale de référentiel regroupant et décrivant de façon unique et non équivoque ces propriétés ou caractéristiques à l'échelle française (issus des normes NF, calculs réglementaires, marques de qualité, déclarations environnementales ) et européenne (marquage CE/DoP, normes harmonisées produits, ETE (Evaluation Technique Européenne, Euroclasses, Eurocodes ), voire internationale, (normes ISO ), l'aimcc avec l'afnor, a engagé un premier travail de méthodologie : comment décrire ces propriétés ou caractéristiques et comment les gérer (agence de maintenance). (Nota : Il existe déjà en France un travail de recensement de l'ensemble de ces documents mené par l Agence Qualité Construction à la demande des assureurs (FFSA) et des professions majeures de la construction (AIMCC, CAPEB, COPREC, FFB..) ainsi que du CSTB, à la suite d une déclaration commune signée en 2005 sur l «assurabilité du risque produits- ouvrages» avec l arrivée du marquage CE. Cet outil porte le nom de RPOPC (Repertoire Permanent Produits Ouvrages) Il faudrait compléter ce Répertoire d'une base des propriétés décrites dans les dits documents et ensuite compléter celle-ci d'autres données nécessaires comme celles liées aux échanges commerciaux et logistiques ou liées à d'autres besoins métiers spécifiques à définir avec les différentes organisations professionnelles) L AIMCC a choisi de susciter la création de la commission de normalisation AFNOR PP-BIM (Propriétés Produits/Product Properties - Building Information Modeling) pour faire valoir les besoins des industriels en liaison avec les standards d échanges en usage déjà opérés dans certains métiers de la filière construction, de filières industrielles ou de filières commerciales. Les travaux normatifs AFNOR PP-BIM s inscrivent d emblée dans une dimension internationale due aux initiatives très avancées mais parcellaires (du point de vue des fabricants) d opérateurs de standardisation à vocation mondiale. Il s agit de faire reconnaitre les besoins et particularités de l ensemble des acteurs de la filière construction-immobilier. 2) Champ couvert Un industriel fréquemment sollicité par ses différents partenaires pour fournir des informations numérisées sur ses produits ne souhaite pas avoir à ressaisir à chaque demande ses données produits selon des modèles de demandes différents. Les besoins et usages de l information peuvent être différents mais il est nécessaire et possible de s organiser pour utiliser une seule description. Un industriel désireux de progresser dans la dématérialisation des échanges et soucieux de mieux valoriser ses produits doit répondre à trois domaines différents de sollicitation Chacun de ces domaines est à ce jour traité par un acteur de la standardisation des échanges numériques et ces domaines ont inéluctablement des zones de recouvrement... Le schéma ci-dessous résume ces trois domaines d informations produits. Page 2 sur 5

6 Les propriétés produits à gérer par un industriel pour les échanges numériques GS1 BSi Trade and logistic properties Industriel fabricant Building CAD and calculation technical properties Building maintenance technical properties L AIMCC constate que les descriptions des produits sont à ce jour incohérentes, réalisées de façon dispersée, sans réelle méthodologie et menées par des acteurs ou prestataires externes à l industrie qui, par nature, ne sont pas les mieux placés pour connaitre en détail la globalité des produits. 3) Conditions d utilité et de réussite de la dématérialisation des informations produits Pour l AIMCC, afin de fiabiliser et de développer les échanges numériques, les conditions de succès suivantes doivent être impérativement réunies : - Tenir compte de la réalité des besoins de l industrie face aux 3 domaines de description indiqués ci dessus. Il est contreproductif pour les industriels et pour la filière d avoir à répondre à des demandes de description de produits avec des formats différents. Il existe des données communes sur lesquelles une compréhension identique est possible et nécessaire. - Ne pas oublier que l industriel est propriétaire et responsable des informations liées à ses produits. Sa responsabilité peut être engagée en cas de litige suite à une information erronée - S enrichir mutuellement des avancées apportées par certains opérateurs de métiers, ne pas se substituer aux expertises de métiers mais viser à établir toutes les complémentarités possibles permettant d assurer la cohérence des propriétés - Coopérer mondialement pour s insérer dans les 3 grands modèles de standardisation des échanges en tant que complément spécifique apporté par les industries des produits de construction pour prendre en compte l ensemble des propriétés. - Considérer néanmoins que les contributions aux travaux normatifs ne s entendent que comme des apports représentatifs d une profession et en aucun cas comme représentant des intérêts personnels ou propres à une entreprise. - Disposer d un dictionnaire commun Dictionnaire des Caractéristiques Descriptives Harmonisées des Produits (DicoCDHP) neutre, et indépendant des standards d échange. Ce dictionnaire contient les définitions retenues pour les propriétés de produits. Les propriétés figurant dans ce dictionnaire permettent à chaque utilisateur de parler le même langage dans les Page 3 sur 5

7 usages qu il est appelé à faire des informations produits Pour leur mise sur le marché et leur emploi dans la construction, les produits industriels sont régis par un ensemble d'exigences (nationales, européennes ou internationales) définies dans :. des normes. des Réglementations nationales et internationales. des exigences qualités et marques de qualité, etc, Pour chaque produit, ces exigences correspondent à des propriétés renseignées par les industriels. Ces propriétés sont localisées et varient selon les pays : propriétés au niveau national, au niveau européen et au niveau international - Ne pas confondre dictionnaire et classification. Chacun peut établir sa propre classification pour ses propres usages et il existe d ailleurs des centaines de classifications. - Appeler de préférence «propriétés» (en anglais «properties» selon la terminologie des IFC) toutes les informations décrivant les produits pour indiquer que l on se situe bien uniquement dans une problématique de description numérique à ne pas confondre avec l utilisation même de ces informations dans les applications métiers (logiciels de calcul, ) où l on parlera alors plutôt de caractéristiques techniques des produits. - Privilégier pour ce qui concerne le suivi de la normalisation internationale et l insertion des travaux normatifs français dans les IFC le passage par l ISO TC184/SC4 (Modelling of industrial, technical and scientific data to support electronic communication and commerce) plutôt que par l ISO TC59/SC 14 (Building construction : -- Organization of information about construction works Part 2: Framework for classification of information ) en créant un GT commun permettant de maintenir le bénéfice du savoir faire en matière de vision globale acquis dans le domaine industriel et de le transposer ainsi dans de meilleures conditions au monde de la construction. - Lever les lacunes actuellement bloquantes pour la structuration des données produits que constituent : - La non prise en compte de la date d application des propriétés produits qui ne permet pas à ce jour d assurer la traçabilité des produits et donc des ouvrages - La non localisation de ces propriétés - Choisir les IFC (Industrial Foundation Classes selon la norme ISO 16739) pour l'intégration de la description des produits et systèmes dans les maquettes numériques pour le secteur de la construction. - S appuyer sur les bases utiles à la réalisation d'un Dictionnaire des Caractéristiques Descriptives Harmonisées des produits. Il appartient à GS1, ecl@ss et BuildingSmart International d'organiser les caractéristiques dans leurs standards selon leurs classifications respectives. GS1, ecl@ss et BuildingSmart International (avec BsDD) doivent travailler ensemble sur la base : - d'une méthode de gestion des propriétés (création et mise à jour, qui et comment) - d'une méthode de définition des propriétés (éviter tout malentendu dans les échanges) La cohérence et la complétude proviendront du respect et de l application de la démarche normalisée PP BIM. L adoption de la méthode e-class par BsDD (BSI) est de nature à favoriser cette convergence pour se compléter mutuellement - Créer un Dictionnaire mais aussi le maintenir: le travail normatif doit prévoir la définition fonctionnelle d'une agence de maintenance ouverte / wiki ainsi que ses règles de fonctionnement - Encourager par tout moyen les industriels à structurer leurs catalogues électroniques de produits, selon la méthode de format normalisé PP BIM - Rendre librement disponible et accessible le Dictionnaire des Caractéristiques Descriptives Harmonisées des Produits (DicoCDHP) qui soit indépendant des standards, mais partagé par eux, constitué selon à une norme de méthode de description et de gestion des propriétés (règles de définition, d actualisation, ). - Reposer sur un «open BIM» c est à dire sur une méthode de description ouverte non propriétaire, gratuite. L AIMCC ne reconnait pas les méthodes, «dictionnaires» et bases de données faisant l objet de marques déposées, et considère ces initiatives comme des supports à but commercial. L AIMCC ne soutient pas les formats non libres de droit. Elle recommande d autant plus aux industriels de faire la différence que seule une partie des produits offerts ou des Page 4 sur 5

8 propriétés produits est reprise dans ces sites moyennant une rémunération contractuelle commerciale. - Laisser libre chaque acteur d appliquer ou non les règles du langage commun et surtout de choisir les modalités de mise en œuvre de ces règles pour son propre métier. L AIMCC considère dans ce domaine que la dynamique de marché est plus forte par l exemple que par la coercition. - S interdire de favoriser un opérateur de services numérique ou un prestataire de services à valeur ajoutée utilisant des données produits plus qu un autre, dès lors que celui-ci respecte la règle commune de description, gage de cohérence. - Laisser libre chaque industriel ou prestataire du choix des modalités de diffusion et d exploitation des propriétés produits dès lors que celles-ci sont validées et reconnues conformément à la norme PP-BIM. 4) Perspectives L AIMCC compte sur la prise de conscience par les Pouvoirs Publics des enjeux spécifiques qui pèsent lourdement sur les industriels fabricants de produits de construction et la filière construction-immobilier française pour rester compétitifs et s insérer avec succès dans le concert des nations avancées. Les travaux normatifs AFNOR au stade actuel font face deux besoins pour donner aux industriels fabricants de produits de construction une chance de faire valoir leur savoir faire au profit de la filière: - Assurer une représentation et une présence effective de la France et de l industrie française dans tous les travaux normatifs internationaux (ISO, et bientôt CEN). - Mener des expérimentations au niveau français et avec des partenaires internationaux (en bilatéral ou multilatéral) pour ancrer les pratiques et démontrer la pertinence des règles méthodologiques. Exemple de traitement des propriétés locales France et d autres pays : Lancer une étude des modalités de prise en compte des propriétés produits figurant dans les DoP (déclarations de performance) et les étiquettes CE réglementaires des produits de construction pour la fourniture électronique requise par le nouveau Règlement Produits de Construction et extension aux propriétés des produits dans les certifications volontaires de produits complémentaires au marquage CE, dans le cadre des travaux de la commission de normalisation AFNOR PP-BIM. L AIMCC regroupe une centaine d Organisations professionnelles de fabricants de produits de construction (gros œuvre, second œuvre, équipements et systèmes ) qui représentent sur le marché français un CA annuel de près de 45 milliards d Euros réalisé par près de entreprises employant personnes (source : METL, BIPE). AIMCC : 3, rue Alfred Roll Paris tél : e mail : contact@aimcc.org Délégué général : Patrick Ponthier Page 5 sur 5

9 Paris, le 8 janvier 2014 Informations Immobilières BIM CBRE / ICADE Chantier "Maquette numérique (BIM) et Gestion du patrimoine" - Plan Bâtiment Durable 1] Programmation Outil de data management, plate-forme d échanges Obligation d utilisation du BIM, outil «noyau d informations» du projet sur tout son cycle de vie, a) Besoin Capitalisation/mémoire des informations originelles : Objectifs, vocation du projet, profils/cibles/indicateurs visés. b) Usage de l information Partage et compréhension d une même vision originelle du projet c) Type d informations Objectifs, vocation du projet, usages versus flexibilité, profils/cibles/indicateurs visés, critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance), durée de vie, etc. Critères d organisation et de méthodes, Eléments de planning et de coûts objectifs, d) Qualification de l information Critères qualitatifs, Références à des standards (Procédure de passation des Marchés, Méthode coût global, performances requises, IPMVP, BCA - Building Commissioning Association -, etc ) BIM CBRE-ICADE Page 1

10 2] Etudes a) Besoin a1) Type de besoin - Outil collaboratif temps réel de suivi de chaque phase de projet (de l esquisse jusqu à la phase Pro) - Identification aisée et intuitive des versions définitives et validées/officielles de tous les documents de chacune des phases - Base de données documentaire ergonomique, structurée par phase, par acteurs, par métiers de façon chronologique [CR Réunions, PC, Organismes de contrôle, Documents administratifs (PC, attendus, Commission de Sécurité ) etc...], avec capacité d identification des émetteurs/vérificateurs. a2) Intensité du besoin Rendre obligatoire et systématique le recours au BIM (une sorte d addiction ) à tous les acteurs du projet. b) Usage de l information Partage dynamique des contributions des différents acteurs (internes et externes) et facilitation de l avancement vers les objectifs du projet. c) Type d informations Adaptées à chacune des phases et à chacun des acteurs Pièces écrites et graphiques, documentations, notes de calcul, CR, Suivi des objectifs de performance par phase, échanges avec les parties prenantes, etc d) Qualification de l information Références à des données ISO d1) Criticité (détermination et hiérarchisation du degré d'importance et de la disponibilité du système d'information) Outil de suivi de chemin critique : PERT dans toutes les dimensions (phases, acteurs, planning, budget, calculs, etc ). d2) Incertitude Fiabilité des données Caractérisation de la précision des données pour chaque source BIM CBRE-ICADE Page 2

11 3] Construction a) Besoin Outil collaboratif pour la capitalisation/mémoire des informations originelles de construction de l ouvrage ; complément des informations d études pour le suivi de la vie de l ouvrage. a1) Type de besoin - Outil collaboratif pour le suivi de la qualité de la mise en œuvre de la construction, au sens large (respect vocation-architecture-design, enregistrement de la qualité de réalisation, des performances initiales et potentielles en usage, ). - Suivi administratif (contrats de travaux TCE, compte-rendu et procès-verbaux, spécifications, quantitatifs et plans d exécution, méthodes de chantier, logistique et sécurité, essais de fonctionnement et de performance, conformité réglementaire et de démarches volontaire type certification, OPR et réception technique, Opérations Préalables à la Livraison lots architecturaux, etc. ), financier et de planning des travaux. - Conservation des DOE et DIUO - Programmes de formation des intervenants et d information des usagers.. - Conservation des décomptes détaillés et du décompte général de l opération a2) Intensité du besoin Rendre obligatoire et systématique le recours au BIM à tous les acteurs du projet. Etat précis «as built» complémentant les informations de conception et permettant tous les développements ultérieurs. b) Usage de l information Suivi dynamique TCE de toutes les étapes de l exécution des travaux jusqu à leur réception conforme (ou enregistrée telle qu amendée). Enregistrements de l état «as built» comme référence initiale pour la vie de l ouvrage, et pour l utilisation par les usagers ultérieurs (propriétaires, asset managers, property managers, facility managers, occupants). Source unique des données de développement de l ouvrage. c) Type d informations Données écrites et graphiques issues des missions normalisées d architecture et d ingénierie et correspondant aux phases EXE (études d exécution), VISA, DET direction d exécution des tavaux), AOR (assistance aux opérations de réception), détails et résultats des mesures de performance aéraulique, hydraulique, confort,...), support des différentes formations. d) Qualification de l information Granulométrie suffisante (données originelles complètes pour tous types de traitement ultérieur) pour tous les acteurs de la phase exécution (maître d ouvrage, concepteurs, prestataires de services) et pour les usagers ultérieurs (propriétaires, asset managers, property managers, facility managers, occupants). BIM CBRE-ICADE Page 3

12 4] Exploitation a) Besoin a1) Type de besoin Propriétaires/Bailleurs, Investisseurs, Preneurs et Gestionnaires (AM, PM et FM) avec gestion des droits d accès différenciés Tous documents issus de la construction nécessaires à l exploitation (voir liste jointe) : Contenus et consistance du dossier à valider impérativement en phase transfert par le gestionnaire/exploitant à la livraison de l ouvrage. Constitution d une base de données patrimoniale, administrative et technique, partagée par tous les acteurs de la gestion de l actif : Asset, PM et FM. Gestion administrative (finance/compta, baux, surfaces, budget, projets, annexe environnementale, bilan carbone, DPE et autres diagnostics réglementaires ou volontaires, assurances, juridique, fiscalité (surfaces administratives), reporting extra-financier (Rapport RSE annuel, CDP etc ), Gestion de projets (space planning, plan GER, simulation travaux, déménagement ), Gestion technique (FM : multitechniques, multiservices) Reporting et traçabilité des performances dans le temps. a2) Intensité du besoin Rendre indispensable et systématique le recours au BIM avec liens natifs et dynamiques aux outils métiers (Asset, Property et Facility managers). b) Usage de l information Suivi dynamique et performantiel en exploitation de la vie de l actif avec reporting associé. c) Type d informations Pièces écrites et graphiques, tableaux de surfaces, documentations, notes de calcul, bilan environnementaux (analyse QAI ), suivi des performances via des Système de Management (Certifications HQE exploitation, ISO 50001, ), Accès à des outils métiers (SIG, GMAO, Logiciels de gestion, portails de services, «carnet de vie du bâtiment», ) d) Qualification de l information d1) Criticité Possibilité de compartimenter l archivage des informations avec des données vivantes (utilisable en temps réel tous les jours) et d autres «semi-mortes» (récupérable BIM CBRE-ICADE Page 4

13 éventuellement en temps différé). Selon utilisation ou exploitation/analyse ou niveau de reporting d2) Incertitude Fiabilité des données Nécessité de «réglementer» les unités et la granulométrie des informations des données importées. Conserver le traçage des auteurs des différentes données ainsi que les dates et versions d import. 5] Petits travaux propriétaire a) Besoin a1) Type de besoin Propriétaires/Bailleurs, Investisseurs, Preneurs et Gestionnaires (AM, PM et FM) avec gestion des droits d accès différenciés Accès aux données des outils périphériques (caractéristiques des équipements et de leurs performances, des matériaux, quantitatifs, surfaces, dimensions,.) Gestion administrative (budget, suivi des projets, etc ), Gestion de projets (plan de travaux, planning, ), Gestion technique (FM : multitechniques, multiservices, prestataires extérieurs) a2) Intensité du besoin Maîtrise temps réel de l évolution technique du bâtiment b) Usage de l information Partage dynamique des contributions des différents acteurs (internes et externes) c) Type d informations Pièces écrites et graphiques, documentations, notes de calcul, STD, CR, Suivi des objectifs des performances, DOE, DIUO, modes d emploi, compléments au «carnet de vie du bâtiment», etc d) Qualification de l information d1) Criticité BIM CBRE-ICADE Page 5

14 Compartimenter la BDD entre des archives bien vivantes et d autres devant rester en «sommeil» (Usage variable des informations en fonction des phases d un projet : ex. infos sur le ferraillage d une construction en phase exploitation). d2) Incertitude Fiabilité des données Nécessité de valider avant l import puis de tracer les informations issues d émetteurs très diffus. 6] Petits travaux locataires a) Besoin b) Usage de l information c) Type d informations d) Qualification de l information 7] Gros Travaux Renouvellement a) Besoin b) Usage de l information c) Type d informations d) Qualification de l information 8] Démolition-Déconstruction a) Besoin Connaissance des caractéristiques administratives, urbaine et sociale, historiques, archéologiques, physiques et environnementales du site et de ses constructions b) Usage de l information Prise de précautions avant, pendant et après la déconstruction ; définition de zones de confinement ou inconstructibles ; neutralisation ou suppression des polluants Adéquation entre le site déconstruit et son usage futur Prévention des risques naturels et technologiques Protection des personnes et des biens, préservation de l environnement. c) Type d informations Site : données historiques, administratives (classement/protection éventuels), géologiques, morphologiques, couverture végétale, état de pollution (air, eau, sol) Constructions : données archéologiques, connaissance des matériels, matériaux, données dimensionnelles, données environnementales. BIM CBRE-ICADE Page 6

15 d) Qualification de l information Données graphiques et documentaires précises, analytiques et prescriptives. BIM CBRE-ICADE Page 7

16 e) Besoin a1) Type de besoin - Outil collaboratif temps réel de suivi de chaque phase de projet (de l esquisse jusqu à la phase Pro) - Identification aisée et intuitive des versions définitives et validées/officielles de tous les documents de chacune des phases - Base de données documentaire ergonomique, structurée par phase, par acteurs, par métiers de façon chronologique [CR Réunions, PC, Organismes de contrôle, Documents administratifs (PC, attendus, Commission de Sécurité ) etc...], avec capacité d identification des émetteurs/vérificateurs. a2) Intensité du besoin Rendre obligatoire et systématique le recours au BIM (une sorte d addiction ) à tous les acteurs du projet. f) Usage de l information Partage dynamique des contributions des différents acteurs (internes et externes) et facilitation de l avancement vers les objectifs du projet. g) Type d informations Adaptées à chacune des phases et à chacun des acteurs Pièces écrites et graphiques, documentations, notes de calcul, CR, Suivi des objectifs de performance par phase, échanges avec les parties prenantes, etc h) Qualification de l information Références à des données ISO d1) Criticité (détermination et hiérarchisation du degré d'importance et de la disponibilité du système d'information) Outil de suivi de chemin critique : PERT dans toutes les dimensions (phases, acteurs, planning, budget, calculs, etc ). d2) Incertitude Fiabilité des données Caractérisation de la précision des données pour chaque source BIM CBRE-ICADE Page 8

17 Icade/DARDD 08/01/2014 Constitution du dossier de transfert entre phases construction et exploitation d'un Immeuble N des pièces Désignation des pièces 1 Copie des pièces administratives majeures de la construction (dépôt du PC, ses attendus, la DAT ) 2 Coordonnées des Maître d'œuvre et BET, AMO, entreprises du chantier par lots (nom des contacts et coordonnées) 3 Copie des plans (sur support SD/DVD/Disque dur) de la construction à la charte graphique locale, géolocalisés sur la parcelle 4 Dossier d'élaboration du budget prévisionnel de fonctionnement de l'immmeuble suivant différents scénarios [Copie des Simulations Thermiques Dynamiques (STD) et autres dossier de preuves techniques] 5 Relevé géomètre de la parcelle du terrain 6 Relevés des surfaces SU, SHON, Surfaces de plancher de l'immeuble, partie communes, privatives, par niveaux... 7 Plan des places de stationnement (nbre places 4 et 2 roues, éqt VE, ) 8 Dossier DIUO 9 Liste des pièces constituant le dossier DOE 10 Fiches descriptives par locaux 11 Rapport acoustique 12 Etude "facteur lumière jour" et attestation de niveau d'éclairement 13 Attestation des BET certifiant le non usage de matériau polluant (amiante ) 14 Rapport final relatif aux risques de légionnellose 15 Attestation d'étanchéité des terrasses et des locaux concernés par une telle prestation 16 Rapport finaux des contrôleurs techniques sans réserves (ou à défaut dérogations associées) : Electicité, paratonnerre, moyens de secours, moyens de levage,. 17 Rapport d'analyse d'eau et attestation de mise en service (attestation des pressions d'eau potable) 18 Certificat de désinfection des réseaux 19 Rapport de vérification de la Qualité de l'air Intérieur (QAI) 20 Fiches d'essais COPREC 21 Fiches des essais mise en service et réception des différents équipements techniques 22 Consuel 23 Bilan des installations classées et notifications correspondantes en Préfecture avec dossier complet 24 Organigramme des clés et remise des autorisations de reproduction 25 Description des systèmes de sûreté (zonning contrôlés, système des badges, stockage des informations ) 26 Description des systèmes de sécurité incendie (SSI, moyens de secours, 27 Supports des différentes formations dispensées aux techniciens, usagers. 28 Modes d'emploi par systèmes techniques 29 Analyse fonctionnelle, dossier exhaustif de réception, sauvegarde, supports de formation... de la GTB 30 Liste des pièces de rechange de première urgence et autres 31 Dossier de conduite et de maintenance des équipements de l'immeuble (DCM) 32 Schématique synoptique des compteurs (énergie, fluides,..) et documentation sur systèmes de comptage 33 Copie des contrats de transfert à l'exploitation, rédaction des marchés d'exploitation,. si existants (commissionning ) 34 Contrats de maintenance, négociés dès la phase construction 35 Dossiers des certifications et labellisations environnementales éventuelles 36 Attestation de la MOEX confirmant que l'immeuble est achevé et est utilisable conforme à sa destination Dossier Prise en Main d'un actif

18 Centre d Etudes et de Recherches de l Industrie du Béton Centre Technique Industriel placé sous la tutelle du Ministère du Redressement Productif BIM ET GESTION DU PATRIMOINE contribution du CERIB Partager et échanger pour toujours mieux gérer Les contraintes règlementaires et les normes de plus en plus nombreuses rendent complexes les réalisations d aujourd hui et pèsent sur celles de demain. Il en découle le risque de voir la créativité des architectes réduites en raison des approches multiples qui permettent d évaluer des systèmes constructifs très divers et hautement techniques. Cet environnement complexe est porteur d un effet pervers qui tendrait à exclure dans l avenir l apparition de nouvelles solutions constructives. La validation d une solution éprouvée peut ne laisser que peut de place aux innovations à venir qui nécessiteraient de «tout recommencer». L exploitation des bâtiments semble, en raison des enjeux actuels, imposer une transmission des données favorisant la gestion du patrimoine et éviter ainsi la redondance d information ayant comme corolaire la dégradation de sa qualité. Un maître d ouvrage ayant un parc immobilier important a besoin d avoir un inventaire précis de ses bâtiments, afin de pouvoir élaborer des stratégies de gestion de patrimoine. Pour cela, il est indispensable aujourd hui qu il connaisse la nature de ses ouvrages, la localisation des points singuliers, leur durabilité. Il devient donc nécessaire d envisager une véritable mise en commun des savoirs sur la base d un seul et même ouvrage, de conserver la traçabilité de toute chose, d optimiser les ressources mises en œuvre de chaque partie afin de capitaliser l ensemble des études. Implication : Le CERIB est aujourd hui très impliqué dans les mouvements qui s opèrent en raison du rôle qui est le sien. Assumant son rôle d utilité publique il a décidé d engager une collaboration avec différents acteurs afin de mettre à disposition ses compétences en matière de technologie du béton, des systèmes constructifs répondant aux exigences réglementaires, des innovations à venir permettant ainsi à l industrie du Béton de répondre aux attentes du BIM et de la Gestion du patrimoine. Depuis quelques années, le CERIB travaille avec des logiciels 3D dans le cadre de la préparation aux évolutions qui aujourd hui sont devenues d actualité. CERIB 1 rue des Longs Réages CS EPERNON cedex Tél. +33 (0) Fax +33 (0)

19 Contribution : Mise à disposition de notre connaissance des systèmes constructifs, problématiques et contraintes pour concevoir et envisager un outil, un e-catalogue de produits pouvant être utilisé lors des études préalables ainsi que dans le cadre de l exécution d un projet. Accompagnement des acteurs industriels dans la cadre de la recherche et développement pour une actualisation des systèmes constructifs en phase avec les grands enjeux à venir. CERIB 1 rue des Longs Réages CS EPERNON cedex Tél. +33 (0) Fax +33 (0)

20 Le 15/01/2014 LE BIM, une évolution révolutionnaire? L accélération des flux et de la transmission des données va dans le sens de l histoire et les architectes sont dans le secteur de la construction des acteurs privilégiés qui accompagnent ces évolutions. Ce serait un mythe de croire que les architectes et les ingénieurs français sont en la matière en retard par rapport à leurs confrères anglo-saxons ou d Europe du Nord. Une étude réalisée par McGraw-Hill Construction en 2011, révèle que la France détient le taux d adoption du BIM le plus élevé parmi les professionnels du secteur de la construction de l Europe occidentale, et que les 40% des architectes français qui utilisent la maquette numérique l ont adoptée plus tôt que leurs confrères européens. Aujourd hui, tous les acteurs de la construction sont peu ou prou confrontés aux mêmes difficultés et dans l attente que le BIM devienne vraiment efficace avec une standardisation réelle des formats, sans que pour autant cette évolution ne se traduise par une course à l investissement logiciel, facteur d onéreux renouvèlements technologiques. L interopérabilité, qui doit être fondée sur des formats ouverts, est une condition essentielle d une meilleure communication interprofessionnelle. Les professionnels ne doivent pas avoir à se soucier d un format, mais doivent pouvoir se concentrer sur la gestion de l information. Il reste à fiabiliser également la conservation et la fonctionnalité de données numériques sur un temps long, toute la vie du bâtiment, ce qui n est certainement pas le problème le plus aisé à résoudre. Le BIM n est pas un enjeu, il est un outil, un moyen d être plus efficace, une facilité de collaboration entre les différents acteurs. Les évolutions réglementaires nous obligent à une conception de plus en plus itérative nécessitant d utiliser des moyens de communication adaptés, dès les premières phases de la conception, avec l équipe de maîtrise d œuvre. L architecte est par nature le créateur du projet, et donc de la maquette numérique initiale qui va s enrichir tout au long du processus de production. Dans un premier temps, ce projet est transmis aux autres acteurs de la maîtrise d œuvre pour leur permettre d apporter leur contribution technique à la conception initiale. Par la suite, des outils, de plus en plus souvent au format numérique, sont transmis aux entreprises. Enfin, depuis de nombreuses années, les dossiers papier remis aux maîtres d ouvrages se doublent de fichiers informatiques. La maquette numérique n est que l évolution d une histoire commencée avec le contre-calque, poursuivie avec l arrivée de l informatique, des premiers standards de communication interprofessionnels, du dxf, dwg etc. Nos logiciels de conception produisent des maquettes numériques depuis 30 ans. L avènement du BIM correspond donc à une intégration facilitée et étendue de l ensemble de la filière. Croire que seules les agences d architecture importantes sont présentes à ce rendez-vous numérique est une erreur. Bien au contraire, la raréfaction de la commande, le grand nombre d agences avec peu d effectif, obligent beaucoup d architectes à être très polyvalents et très performants sur les outils informatiques de conception. Se doter des moyens d être efficace est un passage obligé et pas forcément une contrainte. La petite agence est plus adaptable, la grande agence a plus de lourdeur et court plus de risques en ce qui concerne l obsolescence technologique potentielle. La formation continue qui est pour les NTIC une nécessité, doit permettre une diffusion des évolutions liées au BIM, aux structures de toutes dimensions et sur l ensemble du territoire. 1

21 Les cabinets d architecture sont informatisés. Leurs logiciels sont tous capables de produire des formats ouverts pour la conception, puis la gestion des bâtiments. L usage optimisé du BIM n est freiné aujourd hui que par une pleine utilisation de l outil et la mise à niveau des différents partenaires. Quoiqu il en soit, l efficacité, la logique et le fait qu ils sont les seuls acteurs à disposer d une approche globale de l acte de construire, font des architectes les BIM manager naturels et logiques, dans un dialogue ouvert où chaque ingénierie pourra exprimer plus aisément son savoir et sa compétence. Le rôle central de l architecte ne règle cependant pas toutes les questions. L utilisation ouverte des données nécessite une gestion particulière de l information, avec des incidences sur les responsabilités des acteurs et la propriété de l œuvre. Sur le plan des assurances, il va falloir veiller à la traçabilité des évolutions successives de la maquette dans la mesure où elle contribuera à l établissement des responsabilités en cas de sinistre notamment en marché privé en cas de mission partielle, où il sera indispensable de figer la maquette numérique du concepteur avant qu elle ne continue à évoluer, «hors contrôle» en phase chantier, puis pendant la vie de l équipement. En marché public, la mission de base avec les éléments partiels de mission de synthèse, ou de visa, est claire et donne à la maîtrise d œuvre une responsabilité étendue. La loi MOP est toujours adaptée, il faudra seulement profiter d un toilettage de l arrêté du 21/12/93 pour déterminer, entre autres, une nouvelle formalisation de la présentation des éléments de mission. L extension de la virtualisation des œuvres architecturales et la facilité de leur reproduction doit être abordée en ayant à l esprit les principes du droit de la concurrence et du droit de la propriété intellectuelle. Il serait inconcevable que la maquette numérique, alors même qu elle offre de nombreuses possibilités créatrices, puisse être l instrument de plagiats ou de contrefaçons. Les risques d appropriations du travail d autrui ou la reproduction d une œuvre architecturale sans autorisation préalable de l auteur initial sont réels lorsque les possibilités de reproduction sont facilitées. Une fois encore, la traçabilité de la paternité du projet est essentielle. Le contrat doit également permettre de définir avec précision les conditions d usage de la maquette numérique, de la reproduction de l œuvre architecturale et prévoir une rémunération spécifique en ce qui concerne la cession des droits qu elle implique. L introduction des banques de données des fabricants dans la maquette numérique est un enjeu clef, de sa bonne gestion dépend la pertinence de l outil BIM. Le rôle du concepteur est de permettre l ouverture des marchés à une libre concurrence. Les architectes en tant qu utilisateurs du BIM seront particulièrement vigilants à ce que la généralisation de la maquette numérique ne soit pas l occasion d une fermeture du marché concurrentiel des fabricants, d une exclusion des artisans, par une intégration des seuls produits valorisés par les lobbies industriels dans les bases de données du BIM. Un marché libre et ouvert est la clef d une évolution réussie, permettant que le BIM ne se traduise pas par un surcoût des coûts de la construction. C est sans doute là que se situent le champ de réflexion et le vrai défi. Donc le BIM n est pas une révolution, c est une évolution. Il est urgent de s y investir pour en maîtriser le développement et en faire un outil de productivité et l interface espérée. 2

22 Note CNOA Le projet architectural par la définition des espaces et des usages qu ils portent est central dans l objectif du maître de l ouvrage. En effet, le projet transforme le réel en passant par la réponse à une commande fonctionnelle et technique émise par un «tiers», mais, elle produit également une «réponse» à des questions qui ne lui sont pas posées par la commande. En France, ce dépassement est traduit par la notion «d intérêt public» qui est attaché à la création architecturale, la qualité des constructions et leur insertion dans les paysages. Autrement dit, à côté de la réponse à la commande, il est exigé que le projet réponde à des questions de société, de territoire, de rapport au patrimoine. Cette «fusion» de la pensée dans la matière s opère par l action de concepts opératoires décrits par la théorie. - L intention (le point de vue adopté qui détermine le projet). - L espace de représentation (celui dans lequel l architecte conçoit). - L échelle (qui par la mesure détermine l espace réel). Construire un bâtiment aujourd hui est un acte responsable au regard de son environnement et des usagers, ce qui rend sa conception d autant plus complexe. Idéalement, cette complexité doit être appréhendée simultanément par l ensemble des acteurs qui conçoivent et le réalisent l édifice. Une fois réalisé, l entretien voir la mutation du bâtiment sera d autant plus efficace que les paramètres de sa conception seront disponibles. De ces points de vue, la «maquette numérique» représente un enjeu pour les acteurs du cadre bâti et de l aménagement. Il s agit de prendre en main un outil et de le maîtriser afin de l insérer homothétiquement dans les missions de maitrise d œuvre ou d exécution qui sont déjà encadrées par des responsabilités professionnelles. Les professionnels et le consommateur sont en attente d une maquette numérique qui amplifie la précision des études de conception et la capacité à utiliser le potentiel spatial et technique d un bâtiment pour y vivre confortablement et durablement au cœur de la cité. L architecture est à la fois un art de la conception et de la vérification des propriétés à laquelle cette dernière doit répondre. La maquette numérique est un outil qui permettra de décrire de façon complémentaire et avec précision les réponses apportées quant à ces objectifs et aux obligations de la construction et du fonctionnement de l édifice. Toutefois son exploitation doit répondre à certains engagements responsables : - Comme tout outil, il doit impérativement pouvoir être utilisé simplement et de façon pérenne par tout utilisateur. La communication des informations contenues dans la maquette numérique est précieuse lors de chacune des phases de l élaboration du projet, de la construction et de la vie du bâtiment. - En terme de droit, les informations appartiennent aux concepteurs, auteur de l œuvre et au maître de l ouvrage propriétaire de l édifice. Ces informations sont associées durablement à la construction, elles doivent pouvoir être cédées simplement sans droit d exploitation complémentaire. - La maquette numérique doit rester accessible toute la durée de vie de l édifice. L échelle du temps pour la communication numérique n est pas la même que celle de l architecture. Quid de la garantie sur la durabilité des supports et des moyens d en extraire les informations contenues au-delà des garanties réglementaires des constructeurs? Les garanties des constructeurs existent pour assurer l usager de sa qualité technique. L architecture, qui participe à la définition l espace de la ville et de la qualité des paysages, bénéficie d une pérennité non limité dans le temps. - Pour répondre à ces engagements, les éditeurs de progiciels et de logiciels doivent mettre à disposition de tout utilisateur de la maquette numérique tout au long de la vie du bâtiment les moyens d exploitation commun sans limite d usage, en veillant à ce que les différentes versions de développement et de licence restent accessible. La maquette numérique devra permettre l échange fluide et synchronique des informations architecturales et techniques au bénéfice de l intelligence constructive du projet architectural et des acteurs qui œuvrent pour sa qualité.

23 CYLERGIE Centre de Recherche de Cofely CONTRIBUTION AU GROUPE DE TRAVAIL «MAQUETTE NUMERIQUE (BIM) ET GESTION DU PATRIMOINE» - PLAN BATIMENT DURABLE - Le présent document reflète les problématiques du métier d exploitant technique, complémentaires à celles du métier de gestionnaire de patrimoine. L importance des données de conception Pour l exploitant d un bâtiment, les données de conception (données originelles) sont primordiales, de même que leur validation et mise-à-jour par les installateurs, fournisseurs, exécutants, contrôleurs. Ce sont ces données qui vont permettre à l exploitant d effectuer une gestion optimisée et adaptée plutôt qu une gestion approximative et standard. A titre d exemple, petit cas d école : l exploitant prend en charge un bâtiment. Ce bâtiment, très vitré, est muni de stores extérieurs motorisés sur les façades sud et ouest. La gestion de ces stores a été «mise en service» par l installateur, à l aide d un programme horaire type entré dans la GTB ; 9h-18h du lundi au vendredi. Or, à la conception, le choix du type, de l emplacement et du fonctionnement des stores s est basé sur une réflexion globale, avec la connaissance du comportement thermique du bâtiment (apports internes, apports solaires, occupation ). La programmation prévue (et optimisée par simulation thermique dynamique) n était donc certainement pas aussi simple que le programme horaire entré par l installateur. L exploitant, n ayant pas accès aux données de conception, se doit donc, semaine après semaine et saison après saison, de recréer, façade par façade (voire store par store), le programme de fonctionnement afin d optimiser le confort (éviter les surchauffes tout en utilisant les apports gratuits, et sans pénaliser l accès à l éclairage naturel ). L implication de l exploitation en amont Afin d éviter des «surprises» lors de la prise en charge d un bâtiment (locaux techniques trop exigus, toitures ou systèmes non accessibles, ventilateurs de CTA non accessibles, vannes posées derrière le placoplatre ), l implication ou du moins la consultation de l exploitant (ou d un consultant en exploitation) en phase conception est primordiale. Déjà testée, cette méthode est peu consommatrice en temps pour l exploitant, et donc peu chère pour le maître d ouvrage, et permet de corriger facilement des erreurs qui, sans correction en amont, deviendraient des problèmes bloquants. Un projet BIM devrait faciliter cette implication précoce, étant donné la nécessité de données fiables dès que possible permettant un chiffrage du contrat d exploitation dès la phase APD, voire APS. Le BIM, un outil performant pour l exploitant La maquette numérique représente pour l exploitant l accès à la connaissance et la philosophie de conception du bâtiment (température de non chauffage, renouvellement d air théorique, inertie thermique.), outil de travail primordial pour une exploitation optimale. Ainsi, l exploitant devrait trouver plus d informations qui lui sont utiles dans la maquette numérique qu actuellement dans les DOE (y compris dans un DOE disponible et correctement documenté). CYLERGIE COFELY GDF SUEZ, 18 AVENUE TONY GARNIER LYON /5 NOV MARIANE GOCZKOWSKI

24 CYLERGIE Centre de Recherche de Cofely Gestion et accessibilité de la maquette numérique, après livraison du bâtiment Il est indispensable que le suivi et la gestion des informations relatives au patrimoine soit centralisés et confiés à une entité identifiée par le maître d ouvrage/propriétaire. Cette mission peut par exemple être confiée à un bureau d étude ou l exploitant. Non seulement la gestion, mais aussi tout simplement la lecture de la maquette numérique, implique l accès à cette maquette. Deux approches sont envisageables : o L exploitant est un simple utilisateur de la maquette ; il doit la mettre à jour pour son propre compte et avoir accès aux mises-à-jour des autres utilisateurs. Outil de travail moderne, la maquette numérique nécessitera probablement un accès à Internet. Il est donc important de noter que, si un ordinateur est de plus en plus souvent mis à disposition de l exploitant afin de piloter la GTB, obtenir une connexion Internet chez le client est souvent bien plus compliqué, voire impossible techniquement (locaux techniques excentrés ou enterrés) La mise à disposition d un accès à la maquette numérique de l exploitant par le maître d ouvrage/propriétaire devra donc apparaitre contractuellement. o L exploitant a la gestion de la maquette ; il doit la mettre à jour pour son propre compte et pour le compte du maître d ouvrage/propriétaire (et donc des autres utilisateurs). Une fois le bâtiment livré, la maquette numérique comportera en grande majorité (voire en totalité) des données figées car représentatives du bâtiment construit. La mise à disposition de l exploitant de la maquette numérique par le maître d ouvrage/propriétaire pourrait alors se faire sur support physique (clé usb) ; la maquette serait alors stockée et mise à jour sur disque dur le temps du contrat d exploitation. Cette solution suppose qu il n y ait qu un seul utilisateur de la maquette et que donc le maître d ouvrage/propriétaire délègue à l exploitant, pour le compte du maître d ouvrage/propriétaire, toute la gestion de la maquette numérique, y compris la mise à jour des données qui ne le concernent a priori pas (ravalement d une façade, changement de la robinetterie, ). Une telle prestation entrerait dans le cadre du Facility Management, offre de service déjà bien répandue chez les exploitants. Dans le cas d une délégation de gestion de la maquette numérique, il faudra veiller à bien définir qui apporte les informations, qui les valide et qui les enregistre. La question de la responsabilité de la qualité des informations est primordiale. Données techniques attendues de la part de l exploitant L exploitant, d abord utilisateur de données issues d avant l exploitation, deviendra ensuite fournisseur de données de la vie du bâtiment (gammes de maintenance, plans de Gros Entretien Renouvellement, indicateurs de performance, rapports d exploitation, devis des travaux, ). Données parfois contractuelles, confidentielles ou stratégiques, une réflexion de la part de l exploitant est à effectuer afin de déterminer quelles informations pertinentes, intéressantes et divulgables pourront être renseignées dans la maquette numérique. Il ne faut pas oublier que la mise à disposition de ces informations sera fort utile à l exploitant qui reprendra un site après le passage d un confrère CYLERGIE COFELY GDF SUEZ, 18 AVENUE TONY GARNIER LYON /5 NOV MARIANE GOCZKOWSKI

25 CYLERGIE Centre de Recherche de Cofely Données techniques attendues par l exploitant Ci-dessous des exemples de données nécessaires à l exploitation pour une bonne prise en charge du bâtiment : Données de conception concernant : Les hypothèses de dimensionnement et les descriptifs techniques des systèmes CVC (rendements théoriques, puissances nominales, modèle exact, ) ; Les caractéristiques du bâti (vitrages, isolants, étanchéité à l air, inertie, ) ; Les hypothèses de programmation et régulation des systèmes CVC et autres (éclairage, stores, ) ; Le descriptif technique et les prévisions de fonctionnement de systèmes particuliers (puits canadien, solaire thermique, dalle active, ) ; Les hypothèses d utilisation (usages prévus du bâtiment, agencements prévus avec distributions CVC et hydrauliques). Données des installateurs (nouvelles données ou mises à jour des données de conception) : Modèles des équipements CVC, épaisseur réelle d isolant, Compte-rendu de la livraison du bâtiment, mise en service ou comissionning ; Rapports de tests/réglages déjà effectués (étanchéité à l air du bâti, thermographie du bâti ou d équipements, équilibrage des réseaux aérauliques et hydrauliques, ) ; Caractéristiques hygiéniques et sanitaires (peintures, revêtements intérieurs, ) pour toutes les problématiques de qualité d air ; Informations pour prestations particulières : hypothèses pour le dimensionnement des zones déchets, l accessibilité et les flux de circulation imaginés en conception, informations techniques relatives au système de sûreté et sécurité mis en œuvre Dossier «De la conception à l exploitation : comment assurer une mémoire du bâtiment et optimiser son fonctionnement?» Le dossier joint accessible via ce lien traite de la problématique de la mémoire du bâtiment et des informations qui se perdent tout au long de la vie du bâtiment, et ce dès la conception. La notion de «carnet de suivi du bâtiment», permettant de répertorier, transmettre et conserver les informations utiles une fois le bâtiment livré, rejoint les réflexions sur la maquette numérique ; le BIM correspondrait alors à un carnet de suivi numérique. Le tableau ci-après, extrait de ce dossier, énumère assez exhaustivement, par thème, les informations nécessaires pour une exploitation optimisée. CYLERGIE COFELY GDF SUEZ, 18 AVENUE TONY GARNIER LYON /5 NOV MARIANE GOCZKOWSKI

26 CYLERGIE Centre de Recherche de Cofely Source : Extrait du dossier de l association Ville et Aménagement Durable «De la conception à l exploitation : comment assurer une mémoire du bâtiment et optimiser son fonctionnement?» CYLERGIE COFELY GDF SUEZ, 18 AVENUE TONY GARNIER LYON /5 NOV MARIANE GOCZKOWSKI

27 CYLERGIE Centre de Recherche de Cofely La maquette numérique, lieu de toutes les infos? Etant donné la grande diversité et la masse d information nécessaire à chaque corps de métier, la maquette numérique sera-t-elle capable et est est-elle pertinente pour gérer l ensemble de ces informations? Au niveau de l exploitant, et comme vu ci-avant, il est peut-être nécessaire de se poser la question si toutes les données : Conditions d usages ; Sources de données de MVP ; Hypothèses de concepteur ; Constats de réalisation (DOE, test, essais, programmations initiales.) ; Données constructeur (durée de vie, GER/P3) ; sont nécessaires et pertinentes dans la maquette? Et si oui, sous quelle forme (données brutes, lien hypertexte vers document pdf, Excel ou Word, adresse Web, )? CYLERGIE COFELY GDF SUEZ, 18 AVENUE TONY GARNIER LYON /5 NOV MARIANE GOCZKOWSKI

28 Un outil de construction et de gestion transversal : La décomposition de la maquette numérique communicante. Dans le domaine de la construction et de la gestion des bâtiments, la plupart des maquettes numériques utilisées actuellement servent ou bien à représenter le projet, ou bien à le concevoir et le faire construire, ou encore, mais plus rarement, à gérer l immeuble, une fois construit. Dans tous ces cas, la maquette ne représente que le résultat complet, tel que le verra le maître de l ouvrage, l utilisateur final ou les concepteurs, ou tel que l utiliseront les entrepreneurs pour la construction ou les gestionnaires de patrimoine pour la gestion des bâtiments. Mais, même dans cette simple représentation, elle reste encore trop peu utilisée. Si pour triompher de leur complexité, les grandes opérations l imposent presque toujours, en revanche la majorité des acteurs de la filière construction continue de travailler en deux dimensions, et ceci, plus souvent sur des plans papiers que sur des dessins numériques. En effet, du seul fait que le permis de construire n exige que des plans et que les services d instruction n ont pas encore procédé partout à leur adaptation informatique, tous les pétitionnaires présentent leurs projets sur des plans papier. Ce qui incite la plupart des concepteurs à se limiter à ces exigences réglementaires et pratiques. En outre, puisque ces derniers ne peuvent connaître parfaitement toutes les techniques, ils confient aux seuls bureaux d études le soin de définir les contraintes particulières des études de structure, d électricité, de fluides, de thermique, par exemple. Or, pour cela, bien souvent, des plans suffisent à compléter le projet. Surtout si les logiciels des uns et des autres ne peuvent communiquer, en raison de leur très grande hétérogénéité de versions et de langages de description des éléments du bâtiment. L hésitation constante des maîtres de l ouvrage à exiger des maquettes numériques dans leurs appels d offre, publics ou privés, s explique ainsi par leur souci de prévenir toute discrimination qui limiterait «informatiquement» la concurrence.

29 Ils se gardent donc de prescrire un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) qui ne pourrait communiquer, du fait de son langage «propriétaire» qu avec un groupe restreint de logiciels compatibles. Tout au plus, indiquent-ils dans leurs appels d offre que la maquette numérique qu ils demandent, doit avoir un caractère «interopérable» Certes il existe un langage général de description des éléments du bâtiment en «Objets, attributs et propriétés», appelé «Industrie Fundation Classes» (IFC), qui peut rendre n importe quel logiciel de CAO interopérable avec n importe quel logiciel technique, Mais, bien qu il ait fait l objet d une norme internationale en février 2013, ce langage demeure d usage encore trop confidentiel. Peu d éditeurs l ont adopté, peu de concepteur le connaissent, peu de formations existent et le marché des logiciels interopérables, malgré ses bénéfices potentiels indéniables, ne progresse pas assez pour que tous les acteurs éparpillés de la filière le connaissent et s en servent aussi facilement qu ils échangent leurs courriels. L informatisation de la filière se fait donc encore de manière plus extensive qu intensive. Chacun continue de travailler à part sur ses plans, papier ou numérique, les modifie, établit les notes de calcul et laisse le soin au concepteur d en assurer la synthèse, au risque de litiges en cas de modifications unilatérales. Si bien que la chaîne de coopérations successives qui conduit au projet complet, perpétue d anciennes pratiques, ne permet pas les contrôles synthétiques et mutuels de tous les acteurs concernés, et pâtit d un défaut général de communication lié à l hétérogénéité des logiciels et à leurs particularismes de langages. Enfin, puisque le projet, ses notes de calculs et ses cahiers des charges, élaboré dans ces conditions séparées, sert à l appel d offres, fixe les marchés et définit ce que le maître de l ouvrage attend contractuellement, il devient ainsi la loi quasiment intangible qui régit les rapports de tous les acteurs. Pourtant *** - Les maquettes numériques pourraient communiquer avec toute sorte d autres logiciels de calculs techniques, sans double saisies, sans pertes de données et indépendamment des éditeurs concernés, si elles recouraient aux IFC ; - Elles cesseraient de flotter dans un espace virtuel si un géomètre expert effectuait, grâce au réseau GPS TERIA, une géo localisation du projet sur le terrain au cm près, au travers d un relevé contradictoire de propriété, juridiquement opposable aux tiers ;

30 Ce qui réduirait drastiquement les risques de litiges, faciliterait l adaptation aux règles d urbanisme et autoriserait l agrégation de toutes sortes de données ultérieures, environnementales ou d usage ; - Si les concepteurs et les entrepreneurs se servaient de la maquette en la décomposant à tous les stades d avancement du chantier, cela permettrait un contrôle des travaux plus efficace et conduirait à des dossiers d ouvrages exécutés (DOE) plus utiles ultérieurement Les maquettes numériques ainsi décomposées iraient même jusqu à réduire les risques d accidents ou de malfaçons, et par conséquence, les primes d assurances! Elles permettraient de déposer des permis de construire dont il deviendrait facile de vérifier le respect de l ensemble des règlementations en vigueur ; - Si, dès le départ du projet, les concepteurs décomposaient la maquette en pièces, cela permettrait la prise en compte des contraintes de gestion ultérieures ; Enrichies du DOE et de l ensemble des photos de chantier, elles pourraient aider directement à la gestion de l immeuble ainsi qu à la définition des travaux d entretien, de maintenance, de rénovation, de transformation ; L ensemble irait jusqu à faciliter la destruction du bâtiment et le recyclage de ses matériaux! *** Mais ces derniers bénéfices restent encore à développer! Actuellement, pendant la conception, même si leur usage se répand, les maquettes numériques ne servent trop souvent qu à séduire le maître de l ouvrage ou l acquéreur, à distribuer des plans aux bureaux d études et à formaliser le marché. Les bénéfices que l interopérabilité des logiciels apporte, de manière inégale, aux différents partenaires de la construction, n apparaissent pas encore à tous, faute de connaissances et de formations. Dans l immense majorité des cas, les maîtres d ouvrages, les concepteurs, les entrepreneurs n échangent que des maquettes numériques complètes ou partielles sans l intelligence que leur apporterait une définition en «Objets, attributs et propriétés». Faute de sémantique ces maquettes restent «bêtes» et obligent les acteurs à des ressaisies toujours coûteuses en temps, en erreurs et oublis. Si bien que le processus traditionnel de consultations indépendantes et isolées des bureaux d études ou des entrepreneurs sous-traitants reste inchangé, qu il n y a ni gain de productivité, ni contrôles réciproques, ni clarification des responsabilités et que, dans ces conditions, tous les acteurs continuent de travailler comme au Moyen-âge : séparément!

31 Les éditeurs de logiciels concourent à ce maintien des traditions d échanges séparés en ajoutant sans cesse des fonctions plus complexes à leurs logiciels de 2 D ou 3D, et en vendant les outils de formations devenus de plus en plus nécessaires Ils organisent autour de leurs logiciels un éco système fermé de logiciels périphériques, dépendant tous d un même langage «propriétaire» et ne s intéressent que formellement et très récemment aux processus d interopérabilité et aux IFC. En effet, l adoption de plein droit international de la norme ISO pour les IFC, ne date que de février 2013 et ne concerne donc pas tous les éditeurs, d autant qu elle suppose encore publicités et formations à sa pratique. Si bien que pour quitter cette préhistoire, les éditeurs attendent le marché, la pression des acheteurs, l apparition et la mesure des gains qu apporterait l interopérabilité aux utilisateurs. Par ailleurs, inutile pour le permis de construire, la maquette numérique, «bête» ou communicante, «flotte» systématiquement sur le terrain d implantation, car très peu de maîtres d ouvrages investissent dans un relevé contradictoire de géomètre. En phase chantier, les entrepreneurs reprennent entièrement les plans fournis au marché, ou, éventuellement, la maquette numérique du projet, afin de les recalculer à part et en fonction de leurs contraintes particulières. Ils ne la décomposent pas, sauf pour les très grosses opérations, car il s agit d abord pour eux de rechercher des variantes plus économiques, d établir les quantités et les qualités des matériaux à acheter et approvisionner, de définir le calendrier, l ordre et les processus de réalisation de leurs travaux Même si les concepteurs définissent dans le détail les plans d atelier et de chantier, les maquettes restent complètes et ne servent que très insuffisamment aux ouvriers pour leurs travaux particuliers. Si bien qu à l inverse de l industrie où l usage de la maquette numérique généralisé depuis longtemps, notamment pour les fusées, les avions, les automobiles, permet de définir très précisément toutes les étapes de la production, la construction de n importe quel bâtiment relève d un «bricolage» plutôt mal que bien contrôlé. En témoigne, la constante répétition des désordres et le coût croissant des assurances! L intervention des ouvriers se fait sans références précises, les variantes retenues par les entreprises posent la question du partage des responsabilités avec les concepteurs, le changement d entreprises à chaque chantier, ou de sous-traitants en cours de travaux, ne facilite ni l amélioration des savoirs ni la régularité des interventions Les comptes rendus de chantier n ont pas liens informatiques avec les plans ou la maquette numérique, et ne peuvent servir à y localiser les observations.

32 Les photos de chantiers rarement géo localisées par Global Positioning System (GPS), irrégulièrement datées et indexées, n ont pas non plus de liens avec la maquette numérique. Comptes rendus et photos forment alors des fichiers séparés dont l ordre et le rassemblement dépend de la discipline plus ou moins commune des concepteurs, entrepreneurs, organismes de pilotage de chantier (OPC) et bureaux de contrôles. De ce fait, encore trop souvent, le dossier des ouvrages exécutés (DOE) accumule les notices d emploi des équipements, se borne à recopier les plans des concepteurs en changeant leur cartouche, et ne fournit qu exceptionnellement les comptes rendus et les photos de chantier. De telle sorte qu après la construction du bâtiment, aujourd hui encore, le maître de l ouvrage gestionnaire ne peut utiliser directement le projet complet des concepteurs et le DOE des entrepreneurs. Ensuite, les promoteurs, quant à eux, ne fournissent aux acquéreurs, dans le meilleur des cas, que des DOE peu utilisables, tandis que les propriétaires se limitent aux divers diagnostics immobiliers règlementaires pour leurs locataires Dans tous les cas, le projet que reçoivent les gestionnaires reste exclusivement centré sur les besoins des concepteurs et des entrepreneurs pour exécuter le marché de construction qui les réunit. Ces coupures de transmission de l information se révèlent extrêmement coûteuses, en temps, en ressources, en ressaisies, en erreurs, en contrôles, en assurances, et finalement en qualités! Alors même qu une utilisation transversale et une décomposition de la maquette numérique en pièces et maquettes intermédiaires de réalisation, pourrait réduire à peu de frais tous ces coûts inutiles! Cette note a donc pour objet de proposer des moyens de parvenir à cet accompagnement virtuel de la durée d un immeuble pendant son chantier, sa gestion et sa démolition. I) Comment utiliser la maquette numérique finale pendant les travaux? *** Placer la maquette numérique sur le terrain en la géo localisant, ouvre déjà, beaucoup de possibilités d organisation du chantier. En effet, il devient ainsi facile de prévoir les clôtures, les positionnements des baraques, des matériaux à stocker sur place, des alimentations en eau, électricité, et réseaux de communications...

33 Les voies de circulations, d évacuation des déblais, de fourniture des matériaux peuvent se définir aussi bien à l intérieur qu à l extérieur du terrain, et permettent alors de calculer les distances aux décharges et aux fournisseurs Mais ce premier usage peut se développer considérablement, et ceci à chaque phase d avancement des travaux. Il faut pour cela recourir à une propriété sous exploitée de la maquette numérique : sa géométrie! En effet, par un simple extrait, la fouille des fondations avec son périmètre et sa profondeur peut se déduire sans effort du plan au sol et des coupes de la maquette finale géo localisée. Elle peut, ipso facto, faire l objet d une décomposition en autant de maquettes spécifiques des divers travaux successifs de fouille : - une première pour implanter les chaises au cm près ; - une deuxième pour définir les voies d évacuation des déblais et l implantation des engins ; - une troisième pour leurs interventions à chaque endroit de la fouille Chacune de ces maquettes intermédiaires permet alors de représenter par des avatars les ouvriers nécessaires à un travail particulier, de calculer leurs circuits, leurs gestes et leurs temps de travail, de déterminer leurs besoins en matériaux et en calendriers d intervention et d approvisionnements, d apprécier les coûts de leurs interventions. Toujours en suivant cette méthode de formalisation et de calcul des temps et des coûts de chaque intervention, une deuxième série de maquettes décomposées, servira ensuite à définir les diverses opérations de fondation. La réalisation des planchers, des murs, des planchers supérieurs, de la toiture, des cloisons, la pose des fenêtres et portes, la fixation des équipements, l implantation des réseaux, les finitions, en un mot toutes les opérations de la construction pourront bénéficier d autant de maquettes particulières Les économistes de la construction et les OPC pourraient enrichir leurs logiciels en formalisant, à chaque étape, les quantités de matériaux à mettre en œuvre, les engins, les interventions des ouvriers et les temps De chantier en chantier, ils pourraient améliorer leurs bases de données et parvenir à des métrés de plus en plus réalistes et à des appréciations de prix plus sûres.

34 De ce fait, avec les économistes et les bureaux de contrôles, les concepteurs pourront ainsi visualiser et calculer le chantier à chaque stade, tandis que le maître d ouvrage disposera d un instrument de contrôle du coût et de l avancement des travaux plus fiable. Les entrepreneurs auront enfin un moyen puissant de caler leurs interventions et leurs approvisionnements sur un calendrier réaliste et de contrôler la qualité d exécution des travaux successifs de chaque corps d état. De plus, avantage non négligeable, ces maquettes intermédiaires offriront aux ouvriers des vues en 3 dimensions, voire en perspectives, du résultat de leurs travaux, infiniment plus compréhensibles pour eux qu un simple plan. Ce qui permettra aussi, en prenant des photos géo localisées, indexées et datées automatiquement, sous les mêmes angles, axes et distances, de contrôler l état de ces résultats à chaque étape des travaux. Ce qui organisera facilement les liens informatiques entre comptes rendus, photos et maquettes intermédiaires et finales. Cette réduction des risques combinée avec ce contrôle des responsabilités, par exemple en cas d interventions successives des corps d états différent, ou à la réception finale des travaux, diminueront et les désordres et les coûts d assurance! Enfin, avec les comptes rendus de chantier, ces maquettes intermédiaires et ces photos formeront enfin des DOE récapitulant réellement les opérations exécutées, pièces par pièces, ce qui permettra au destinataire final de l ouvrage d en assurer facilement la gestion patrimoniale! *** Mais, ces maquettes intermédiaires introduisent une telle transparence dans la gestion d un chantier qu elles peuvent sembler couteuses et rebutantes pour les entrepreneurs, habitués à se fier aux plans d entreprise et aux savoir-faire de leurs ouvriers Il en va de même pour les concepteurs, les économistes, les OPC et les bureaux de contrôles pour qui établir ces maquettes intermédiaires représente une charge de travail supplémentaire, actuellement non rémunérée dans les missions que leurs donnent les maîtres d ouvrage. Ces derniers, qui ne font que découvrir l intérêt économique des maquettes numériques, répugnent encore à investir dans des relevés de propriétés contradictoires précis, et ignorent complètement les bénéfices potentiels d une décomposition en maquettes intermédiaires et en pièces.

35 Cependant, il y a à parier que lorsque les maîtres d ouvrage découvriront que la géo localisation de leurs projets et cette méthode de décomposition en maquettes intermédiaires et en pièces permet un meilleur contrôle de la qualité, des coûts et des délais, ils exigeront et rémunèreront sans rechigner ces missions, dans tous leurs marchés. Surtout, si l une ou l autre des différentes assurances de ces acteurs interviennent parallèlement pour les imposer! II) Comment utiliser ces maquettes intermédiaires pour les travaux complémentaires ou ultérieurs? Tous les maîtres d ouvrage, les gestionnaires comme les usagers finaux devraient bénéficier en permanence de ces méthodes, s ils exigent : - Tout d abord, que les terrains, les projets et par suite, les immeubles fassent systématiquement l objet de relevés contradictoires de propriété, précis et opposables aux tiers ; - Que, dans tous les marchés de conception et de construction, comme dans tous les avenants, les maîtres d ouvrages et leurs concepteurs exigent une décomposition en pièces et en autant de maquettes intermédiaires que de phases de chantier, permettant d éclater et relier informatiquement les DOE, les comptes rendus et les photos de chantier avec les maquettes précédentes et les pièces de l immeuble ; - Ensuite, que chaque concepteur et chaque entrepreneur appelés à intervenir ultérieurement puisse avoir connaissance de cet ensemble de données historiques et doive, à son tour, en fournir un complémentaire établi en suivant les mêmes règles pour les nouveaux travaux qu il aura à réaliser ; - Enfin, que cet ensemble de données se complète, à chaque intervention ultérieure, de ces nouvelles maquettes intermédiaires, de ces nouveaux DOE et des comptes rendus et photos de chantiers correspondants. III) Comment utiliser la maquette numérique pour faciliter la gestion patrimoniale? Traditionnellement, la maquette numérique de conception et de construction, même assortie de DOE complets oblige les gestionnaires de patrimoine à la reprendre entièrement. Fixer en plan ou en maquette l emplacement d un mur pour le construire n a qu un rapport indirect avec la définition de la surface balayable d une pièce, avec le rythme de renouvellement des peintures, avec la répartition des responsabilités d entretien entre un propriétaire et un locataire

36 Il y a donc actuellement une coupure quasi absolue entre les contraintes de construction et de gestion! D autant qu il s avère difficile sinon conflictuel, de recenser et répartir équitablement les contraintes de gestion d un immeuble, collectif comme individuel, en propriété comme en location, comme en témoignent les procès en matière de mitoyennetés horizontale ou verticale ou de définition exhaustive des listes de travaux incombant aux uns et aux autres. Je dois à Mme Bransolle, du Conseil Régional de Bourgogne, une idée qui permet de réduire considérablement toutes ces difficultés. Il s agit de considérer chaque pièce de la maquette numérique géo localisée du bâtiment à gérer comme un «Objet, doté lui-même d attributs et de propriétés» d en établir la sémantique et de raisonner la gestion par ces «Objets pièces» ainsi identifiés. Cela renverse la vision des concepteurs, orientée vers les pleins à mettre en œuvre, au profit de la définition des vides Ces vides que nous habitons, que nous achetons ou que nous louons pour y vivre, ces vides que nous aurons à gérer, dont nous aurons à connaître la géométrie, la localisation, les limites, les équipements, les contraintes particulières d entretien et de maintenance Or, ces vides que délimitent les pleins des concepteurs peuvent faire l objet d autant de maquettes numériques séparées et géo localisées ; Celles-ci préciseront dans leurs attributs à qui appartiennent les pleins horizontaux et verticaux, les baies, les portes, les fenêtres, les équipements La répartition des responsabilités de gestion aura enfin une référence précise et reconnue. Comme la liste des attributs peut s enrichir sans limites en fonction des usages, collectifs ou individuels, comme chaque attribut pourra avoir ses propriétés, par exemple de durabilité d une peinture, «l objet pièce», devenu, intelligent pourra sans difficulté se déduire de la maquette numérique de construction. Sa localisation résultera aussi bien de sa place dans la maquette que de la géo localisation du projet En retour, «les objets pièces» pourront informer la commande des maîtres d ouvrage en leur permettant d exiger, dès la conception, que chacun bénéficient de DOE particuliers, faciles à obtenir grâce à la décomposition des travaux en autant de maquettes intermédiaires.

37 Que le gestionnaire ait en charge un seul immeuble, ou plusieurs, ce raisonnement en «objet pièce» s appliquera partout et il deviendra possible, particulièrement en cas de parc immobilier, d organiser rationnellement le cycle des travaux d entretien, les alertes, les calendriers d intervention Et tout cela en se servant de la maquette numérique, communicante et interopérable, de sa décomposition en maquettes intermédiaires et en «Objets pièces»! IV) Mais cela implique un triple progrès de la filière bâtiment : a) Tout d abord, il convient que le terrain, la maquette numérique finale, les maquettes intermédiaires, les comptes rendus et les photos de chantiers, les notices d utilisation, les marchés, les permis de construire, de travaux, de démolir, les «Objets pièces» fassent tous partie d une même base de données numériques interopérables Ce qui suppose l adoption des IFC par tous les logiciels concernés, la mise en œuvre d un système commun d indexation et d un archivage pérenne et sécurisé. Ce qui implique, préalablement, de résoudre la question de la propriété et de la maintenance d une telle base de données qui formera le double virtuel durable de tout bâtiment construit et géré par ces méthodes de maquettes intermédiaires et «objets» pièces». b) Ensuite, aussi bien en individuel qu en collectif, le maître de l ouvrage qui construit un immeuble qu il habitera ou qu il louera, devrait exiger des concepteurs que le projet prenne en compte ses contraintes de gestion ultérieure au travers de la décomposition de la maquette numérique en «objets pièces». Il lui faudra donc les intégrer dans les cahiers des charges des appels d offres de ses marchés et vérifier leur respect à la réception du projet et des DOE correspondants. c) Enfin, lorsque le maître d ouvrage n a pas à gérer ensuite l immeuble qu il fait construire, la règlementation devrait lui imposer de fournir aux usagers finaux une récapitulation des «objets pièces sémantisés et géo localisés» qu il leur vend De même que les propriétaires devraient avoir l obligation règlementaire de fournir ces éléments de gestion à leurs locataires, tandis que ces derniers devraient rendre compte des travaux qu ils auront effectués à leur domicile. ***

38 Ne peut-on imaginer que l État prenne enfin conscience de l intérêt d exiger au permis de construire des maquettes numériques interopérables et géo localisées? Ne peut-on imaginer que l ensemble des règles d urbanisme applicables dans une commune, formalisé dans une maquette numérique décrivant l espace constructible, permette de réduire les délais d instruction et d en améliorer l efficacité grâce à des agents «intelligents» de vérification du respect de ces règles? Ne peut-on imaginer que ces maquettes numériques interopérables, complètes et intermédiaires, ces «objets pièces», cette géolocalisation des projets fassent partie des conditions de vente ou de location? Ne peut-on également imaginer qu un nouveau marché de définition des contraintes d usage et gestion aboutisse à des logiciels qui organiseraient la définition des attributs et des propriétés des divers «objets pièces» de tout immeuble? Ne peut-on imaginer que les logiciels de CAO s enrichissent d outils de création de bases de données autorisant l agrégation ultérieure de toutes sortes d informations sur l évolution de l immeuble construit? Ne peut-on imaginer que ces mêmes maquettes permettent de représenter tous les travaux publics, de connaître la localisation exacte, en X, Y et Z de tous les réseaux et de tous les ouvrages d art d un territoire communal? Ne peut-on imaginer que tous les permis de construire déposés en maquettes numériques géo localisées et interopérables permettent aux communes de se doter d outils de gestion patrimoniale complets, raccordés à leurs systèmes d informations géographiques? Ne peut-on imaginer que cet ensemble, complété par la photogrammétrie et les photos aériennes des immeubles existants, construise peu à peu la représentation virtuelle de toute la commune, et, de proche en proche, de tout le territoire national? *** Certains grands éditeurs internationaux ont bien compris l intérêt économique de la géo localisation satellitaire et par photos aériennes de tous les «objets» du monde, et commencent à mettre en place des bases de données gigantesques, qui permettent d agréger de multiples informations qui enrichissent encore ces bases Certes la précision de ces géo localisations n atteint pas encore le cm, mais il faut bien constater que les progrès des positionnements satellitaires ne s arrêtent toujours pas, sous la pression des énormes intérêts économiques en jeu. À terme, n importe quelle maquette numérique pourra se positionner dans l espace avec une précision quasi absolue en altitude, longitude et latitude, tant et si bien que de maquettes en maquettes, un double virtuel va progressivement accompagner le monde en s enrichissant chaque jour de nouvelles informations, et, ceci, sans autres limites que les capacités de stockage des outils d archivage.

39 La paléontologie, l archéologie, l histoire, l aire de diffusion des cultures, les circulations des individus, leurs communications, n importe quelle donnée comportementale trouveront enfin à s ordonner définitivement grâce à ces points fixes Le croisement de ces données ouvrira des espaces de commercialisation, des contraintes de protection de la vie privée et des champs scientifiques nouveaux La numérisation progressive de toutes les connaissances, la publicité ciblée, comme l espionnage des États nous en révèlent chaque jour les prémisses, irréversiblement. Ce qui entraînera d immenses conséquences, à peine imaginables aujourd hui, sur l histoire, la culture et la vie humaine! *** Mais, sans aller si loin, il m apparaît que ce simple recours à des maquettes numériques géo localisées, interopérables et décomposées en multiples maquettes et «objets pièces» peut apporter beaucoup de bénéfices concrets à la filière bâtiment. Pour peu que tous ses acteurs actuels en prennent enfin conscience et en découvrent l intérêt réciproque et transversal! 29 septembre 2013 Jean-Michel Dossier Architecte et Urbaniste en chef de l État Ancien chargé de mission Ingénierie A la Direction Générale de la Compétitivité, de l Industrie, et des Services Au Ministère de l Industrie.

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41 Contribution EGF BTP sur la BIM La maquette numérique est un formidable outil d ingénierie concourante bien connu et utilisé par les entreprises générales pour tous types d ouvrages. L expérience de celles-ci conduit à effectuer les observations suivantes : L utilisation de la maquette numérique est une démarche de progrès de type industriel qui conduit à la fois à réduire les coûts des bâtiments, à améliorer la qualité et les délais. Elle permet de construire mieux au juste prix en optimisant les ressources et en améliorant les interfaces techniques entre corps d état. Les gains sur les délais de réalisation d une opération sont significatifs. Un bâtiment de meilleure qualité construit avec un coût maîtrisé permet au maître d ouvrage de disposer d une offre mieux adaptée à la demande du marché et de réaliser lui-même des économies de maintenance et d exploitation. La maquette numérique permet également de renforcer le partenariat avec les entreprises sous traitantes dans des conditions de logiciels interopérables entre les acteurs. Elle conduit à pérenniser les relations entre entreprises principales et sous traitantes qui prennent de plus en plus l habitude de travailler en commun dès l amont grâce à une maquette unique de l information utilisable par tous. En tant qu entreprises générales responsables de la qualité globale de l ouvrage construit et de la gestion optimisée des interfaces de celui-ci nous sommes à même de valider la qualité des informations recensées concernant l ouvrage et permettant une meilleure utilisation de celui-ci en phase d exploitation. Lors de la phase amont de la conception la maquette doit contenir essentiellement des valeurs d usage plutôt que des descriptions détaillées de matériaux ou matériels Nous pensons en outre qu en amont de l utilisation de la maquette numérique il faut retrouver des valeurs d usage plutôt que la description détaillée des matériaux qui permettent l optimisation de la conception. L optimisation de l utilisation de la maquette numérique suppose que la mise en place de celle-ci fasse l objet d une attribution spécifique à un prestataire avant la désignation de la maîtrise d œuvre ou du groupement concepteur réalisateur. Les professions doivent travailler ensemble en amont du projet afin d anticiper les données nécessaires à chacune d elles. Les approches contractuelles de dévolution des maîtres d ouvrage doivent ainsi être globales et favoriser l ingénierie concourante.

42 L enjeu du développement de la BIM est la mutation numérique de l industrie immobilière et de la construction. Cela suppose une amélioration de l interopérabilité des logiciels des différents acteurs qui demeure un défi parfaitement tenable.

43 Groupe de travail BIMTSO 1ère réunion de travail Compte rendu: 1ère réunion de travail BIMTSO Bidart, 12 Juillet Présents Dominique LEFAIVRE, Eskal Eureka Ana GUEVARA, Eskal Eureka Daniel BANCON, Eskal Eureka Xabier AGUIRRE, Fundacion Laboral de la Construccion de Navarra Florian CECCARELLI, en stage à Eskal Eureka Rémi PINTO, Eskal Eureka Romeo SANCHES, Domolandes Marie-Bénédicte VIART, Aditu Philippe MARON, Isa BTP Bernard FERRIES, Mediaconstruct Jean-Marc LABISTE, HTM Jean PEROUZEL, ECD Conseil Marc TOLLIS, Equilibre Architectes Bernard PINAQUY, Sorebat Ordre du jour Présentation du groupe du travail et des objectifs Présentation des expériences locales Définition des actions à mener et programme 2013 Présentation du groupe de travail et des objectifs Tour de table des intervenants présents à la réunion. Dominique LEFAIVRE a présenté les objectifs du groupe de travail. Le BIM en tant qu'outil permettant de passer d'un monde artisanal à un monde industriel, indispensable pour l'intéropérabilité des échanges entre les différents acteurs, c'est une solution pour éviter la verticalité et monde séquentiel du bâtiment.

44 Groupe de travail BIMTSO 1ère réunion de travail Le laser 3D est un point d'entrée pour avoir des documents partagés accessibles à tous. Eskal Eureka participe à deux groupes de travail nationaux PREBAT BIM et Plan Batiment Durable. L'objectif du groupe de travail est de travailler ensemble sur des projets BIM au niveau local et ainsi "transporter" les résultats au niveau national, et inversement s'inspirer et reproduire les bonnes pratiques des projets nationaux sur le territoire Sud-Ouest Transfrontalier. De même, Dominique LEFAIVRE a montré l'intérêt de stimuler la création d'autres groupes de travail BIM dans les autres clusters pour ainsi travailler en collaboration et avoir le retour des expériences locales respectives. Les objectifs du PREBAT BIM ont été listés: mettre le BIM au centre de la conception/fiabilité performance, qualité, coût global; interroger les pratiques de réalisation et optimisation du chantier; distinguer deux types d'adaptation du BIM initial; comprendre l'incidence sur l'ensemble de la chaîne d'acteur de l'usage BIM; mettre en place une série de bâtiment démonstrateurs support de recherche/action entre autres. Il est ainsi incontournable de suivre ces objectifs dans le cadre des différentes expérimentations. La formation a une importance fondamentale pour installer cette démarche dès les premières étapes du projet mais ne peut être financée au travers du PREBAT. 2 Présentation des expériences locales Ana GUEVARA et Florian CECCARELLI ont présenté le projet INFOMAT- réhabilitation de patrimoine historique ancien à Pitillas (NAVARRE). Suite à la présentation, Daniel BANCON a insisté sur l'importance de montrer cette démarche et son intérêt sur chantier avec les outils adaptés pour tous les corps d'état. Marc TOLLIS a définit le BIM comme un langage commun, tous les acteurs devront à l'avenir communiquer sur le même format, c'est un support intéressant qui permettra de gagner du temps et améliorer la productivité. Bernard FERRIES a exprimé qu'en Angleterre en 2016 tous les projets de construction neuve ou de rénovation devront passer par le BIM et que dans quelques années: "sans le BIM, pas de travail". Jean PEROUZEL a lancé le débat sur Open BIM ou BIM propriétaire. Quelle est la meilleure démarche, quels sont les outils à utiliser? Parfois le format ifc pose des problèmes lors de son importation dans plusieurs logiciels, comment choisir les logiciels de manière à être compatible à tout sans tomber dans le "cheap BIM"? Revit importe les ifc de manière insatisfaisante, il cherche à être un leader avec son format natif. Les principaux logiciels utilisés et cités sont Archicad, AllPlan, Revit, Digital projet et les trois qui peuvent importer du BIM, Cype, Archiwizard, et Climawin. Les intervenants ont abordé le sujet de BIM-loi MOP, est ce que ces deux notions sont-elles compatibles? Actuellement il existe une séparation marquée entre Maitre d'ouvrage et maitre d'ouvre concernant les outils et méthodes de travail, ce qui semblerait montrer il faudrait imposer un format BIM dans les appels d'offre. Mais lequel? Bernard FERRIES a indiqué que les architectes vont tendre à demander une rémunération supplémentaire en créant une maquette BIM, le travail sera plus simple pour les autres corps d'état et une partie de la gestion du patrimoine assurée. Le transfert des coûts aura lieu, l'investissement de départ sera important mais les gains de productivité seront récupérés. Rémi PINTO a évoqué le rôle d'un nouveau métier: coordinateur BIM, qui doit se charger de mettre à jour la maquette suite aux modifications.

45 Groupe de travail BIMTSO 1ère réunion de travail Roméo SANCHES a exposé son expérience antérieure à Domolandes sur un projet PPP en R&D bâtiment où la 4D et la 5D sont mises en avant. Tous les participants ont discuté sur les différents formats pouvant être adaptés aux différents corps d'état: "Le BIM pour un peintre c'est un ficher excel". Dominique LEFAIVRE et Philippe MARON ont abordé le sujet de la formation, il serait indispensable de mettre en place des formations BIM au sein de l'isa BTP (écoles d'architecture, et autres établissements) pour que les étudiants puissent, pendant leurs différents stages en entreprise, montrer leur connaissance à ce sujet et sensibiliser les différents acteurs aux avantages et gains liés au BIM. Marc TOLLIS a rappelé le coût élevé des logiciels et pour essayer d'implanter cette démarche il conviendrait, dans un premier temps, de trouver des sources de financement. "Comment regrouper tous les savoir-faire des acteurs autour du BIM?" Il serait intéressant d'élaborer trois chaines méthodologiques selon la difficulté du projet. Les acteurs autour de la table pourront trouver des chantiers test de différente taille et complexité. Marc TOLLIS a proposé de réaliser un projet test de type "école" où les entreprises se réunissent avec les étudiants autour d'un projet BIM fictif pour analyse et exploitation des résultats. Philippe MARON a mentionné la difficulté de choisir un logiciel (gratuit, payant, compatibilité). Bernard FERRIES, compte tenu de son expérience, a expliqué que le logiciel ARCHICAD est plus adapté de REVIT. En effet, ce premier permet d'importer un fichier de manière plus facile. Concernant la gestion du patrimoine, il a montré que active 3D est une solution qui a été adaptée par la ville de Paris, la région Bourgogne et Rhône Alpes, tandis que Airbus gère tout son patrimoine avec Allplan. Pour élargir la participation des acteurs à ce groupe de travail, il serait pertinent de contacter Monsieur Joly (CR Aquitaine) et Marc Bertish de la ville de Blagnac. Il a exposé les actions menées dans le club des usages: organisation des ateliers pour rapprocher les acteurs et en particulier éditeurs-utilisateurs. Monsieur FERRIES considère que le rôle du maître d'ouvrage est essentiel, parce que c'est lui, qui à travers de ses besoins, serait en mesure de vouloir réaliser des projets en BIM et "entraînerait" le reste des acteurs d'une opération de construction avec lui. Au contraire, Jean PEROUZEL a soutenu que c'est le maître d'œuvre qui aurait la responsabilité de faire changer les procédés pour aller vers un démarche BIM. Jean-Marc LABISTE a lancé le débat sur "est ce que c'est la demande ou plutôt l'offre qui permettront d'aller vers le BIM?". Le BIM est un outil qui est garant de la qualité et de l'innovation. Il a introduit le débat sur le contrat de performance énergétique (CPE), comment fédérer les entreprises, trouver les bons partenaires (d'activité et financiers) et travailler autour d'un langage commun. 3 Définition des actions à mener et programme 2013 A la fin de la réunion du groupe de travail BIMTSO, 5 principaux axes de travail ont été établis: 1- Créer un projet test "école" piloté par les écoles d'ingénieurs, d'architectes, et encadrés par les entreprises locales. L'objectif: utiliser le BIM à toutes les étapes, analyser les résultats et dégager des réflexions qui pourront servir pour les projets réels.

46 Groupe de travail BIMTSO 1ère réunion de travail Mise en place du BIM dans le cadre des chantiers tests de type REHABITASYSTEM (maison individuelle ou petit logement collectif) et dans d'autres initiatives du Grand Sud Ouest. 3- Mise en place du BIM dans le cadre d'autres chantiers tests (par exemple CRIBA - solutions constructives spécifiques à la construction bois). 4- Mobiliser les maîtres d'ouvrages de notre territoire pour impulser leur démarche à l'occasion du groupe de travail. 5- Trouver des appels à projets et fédérer les participants au groupe de travail pour y répondre. 4 Prochaine réunion La prochaine réunion aura lieu le 18 Octobre 2013 de 09h30 à 12h30 à la Technopole IZARBEL Estia 2 à Bidart.

47 Groupe de travail BIMTSO 2ème réunion de travail Compte rendu: 2ème réunion de travail BIMTSO Bidart, 24 octobre 2013 Présents 1 Dominique LEFAIVRE, Eskal Eureka Charlie URRUTIAGUER, Eskal Eureka Ana GUEVARA, Eskal Eureka Daniel BANCON, Eskal Eureka Romeo SANCHES, Domolandes Philippe MARON, Isa BTP Ana IRAIZOZ, ACR Grupo Miguel IRIBERRI, Contec Ingenieria y Arquitectura, Decano del colegio Oficial de Ingenieros Industriales de Navarra Ivan PEREZ DE PIPAON Contec Ingenieria y Arquitectura Nadine COUTURE, Estia Excusés Jean PEROUZEL, ECD Conseil Jean Marc LABISTE, HTM Gérard VANDAMME, HP Menuiseries Didier PORNAIN, ALZATE Jean Pierre LOUSTAU, TBC Innovation Carlos ALMAGRO, Architecte Pampelune Marc TOLLIS, Equilibre Architectes Didier BALAGUER, Pluristop Bernard FERRIES, Mediaconstruct Xabier AGUIRRE, Fundacion Laboral de la Construccion de Navarra Ordre du jour

48 Groupe de travail BIMTSO 2ème réunion de travail Après un point sur les actualités BIM nationales, nous travaillerons autour de trois axes principaux: Ingénierie de formation et sa mise en œuvre au travers d'un projet pilote dans les écoles (en coordination avec les ingénieurs, architectes, centres technologiques) Développement des chantiers tests et définition d'une méthodologie qualité applicable sur le terrain Mobilisation des chaines d'acteurs (MOA-MOE- BE), proposition de la mise en place d'un colloque en février Actualités BIM nationales Dominique LEFAIVRE a présenté le contexte national du BIM et résumé les dernières actions concernant le BIM: Au plan sud ouest, les Universités d'été Intercluster ont très largement valorisé les actions locales (visite chantier Bayonne, conférences BIM, résultats du projet Infomat, développement d'expertise numérisation scan 3D). Par ailleurs, les écoles d'ingénieurs et d'architecture du territoire sont en capacité de mettre en place des projets pilote BIM. Le groupe BIMTSO a l'initiative de proposer des formations. Au plan national, des groupes de travail PREBAT et du Plan Bâtiment Durable animés par Frank HOVORKA (CDC) et Pierre MIT (UNTEC) ont structuré un plan d'action national réparti en trois groupes de travail (les utilisateurs, les outils et les producteurs de données). Le groupe BIMTSO à travers Eskal Eureka a validé au plan national qu'il concentrera son action sur l'enjeu de formation accompagné d'expérimentation sur chantier. Par ailleurs Eskal Eureka a été mandaté par Mediaconstruct pour animer un groupe de travail cluster national dans l'objet de promouvoir et générer des formations, structurer la démarche vers le BIM en s'appuyant sur les travaux menés sur les territoires et notamment sur le territoire Sud Ouest et transfrontalier. Enfin, le salon Ecobat, du 19 au 21 mars 2014 demande à Eskal Eureka, en collaboration avec le groupe BIMTSO, de préparer une demie journée de conférences sur le BIM. Tour de table des intervenants Tour de table des intervenants, où ils ont exprimé leur avis, questions, idées. Daniel BANCON exprime la nécessité de définir les acteurs concernés et les avantages du BIM. Roméo SANCHES précise qu'il est nécessaire de travailler sur les spécificités du groupe TSO et tout ce que le côté transfrontalier peut apporter au développement du BIM. Il a apporté sa vision concernant la formation: il faut que celle-ci ne soit pas liée à un éditeur de logiciel et qu'elle soit plus générale, plus méthodologique et globale. Des formations de type GEPA existent et doivent être analysées. Des tests sur chantiers simples seront nécessaires et pourront être visualisés dans la salle de réalité virtuelle qui sera installée à Domolandes. Il a insisté sur l'importance et le poids de la communication et comment associer des acteurs au groupe de travail. Miguel IRIBERRI décrit l'expertise de Contec sur le BIM. Cette entreprise travaille sur des projets industriels en BIM et progressivement sur des projets bâtiment. Ils font de l'ingénierie (études

49 Groupe de travail BIMTSO 2ème réunion de travail structurelles, thermiques...) et les résultats sont satisfaisants. Il déclare qu'il est nécessaire de faire changer la manière de penser des acteurs du bâtiment. Ana IRAIZOZ indique que ACR travaille actuellement sur les différents logiciels BIM, surtout REVIT et ALLPLAN, pour trouver celui qui s'adapte le mieux aux besoins de l'entreprise et de leurs projets. Philippe MARON pose la question sur la formation des formateurs. Il s'intéresse au BIM mais exprime la difficulté de l'enseigner aux étudiants actuellement. Il se demande comment avoir le temps et les financements associés pour former les enseignants et puis les étudiants. Charlie URRUTIAGUER souligne le lien entre le scan 3D, le BIM et la possible participation d'eskal Eureka au projet Tipee de la Rochelle qui sera réalisé en BIM. Ana GUEVARA expose qu'il est nécessaire de capitaliser les résultats du projet Infomat (guide méthodologique Eskal BIM - résultats des expérimentions sur chantier à Pitillas) et les prendre en compte comme élément de départ pour les projets pilotes développés dans le cadre de BIMTSO. 3 Plusieurs réponses ont été développées: Dominique LEFAIVE exprime que selon lui l'objectif est d'optimiser le processus de construction rénovation en utilisant l'outil BIM (qui reste un moyen), ce qui permettra aux acteurs de l'acte de construire et notamment PME de s'inscrire dans une démarche qualité et dans une optimisation des prix de revient permettant de reconstituer des marges. En outre, le BIM permet une conception plus souple donnant accès à des variantes technologiques plus élaborées. Par ailleurs, l'évolution de notre filière consistera à proposer une carte d'identité numérique des bâtiments pour pouvoir en assurer la gestion patrimoniale. Daniel BANCON insiste sur l'importance de maîtriser la progression du BIM: il ne faut pas essayer d'imposer des nouvelles méthodes de travail, il faut laisser du temps pour que les entreprises s'imprègnent des nouvelles technologies. Roméo SANCHES introduit l'idée du BIM construction. Travailler avec le BIM avec une perspective chantier, organisation, gestion, et capitaliser les résultats. Miguel IRIBERRI évoque le phénomène de solution globale à travers l'exemple d'un projet en Malaisie où Contec travaille avec le BIM dans l'industrie et apportant des solutions globales: "all package". Il partage certaines de ces expériences et les difficultés majeures du BIM: les différentes réglementations selon chaque pays, l'importation des projets ifc, et l'importance de bien comprendre tous les outils BIM, comment les mettre en place et être convaincu des avantages. Il travaille en entreprise, à l'université en tant que professeur dans l'ingénierie industrielle. Il envisage d'établir une collaboration étroite avec l'université de Pampelune. Dominique LEFAVIRE propose de mettre en place le BIM "morceaux par morceaux" (BIM conception, BIM construction, BIM patrimoine) dans un premier temps avant d'essayer d'appliquer le processus global. Il considère que les méthodologies et démarches développées doivent être transversales et à partir de celles-ci créer des formations, indépendantes des éditeurs de logiciels. Il reste sceptique au "BIM Manager" qui n'est pas souvent sur le chantier et qui risque de ne pas connaître suffisamment la réalité terrain du bâtiment.

50 Groupe de travail BIMTSO 2ème réunion de travail Il serait pertinent de travailler avec le BIM en rénovation dans le groupe de travail, axe émergeant ailleurs. Les travaux de Contec et ACR sur le BIM sont intéressants puisqu'ils travaillent sur une logique de modélisations, de simulations, de calculs, d'optimisation de coûts, de prix tandis qu'en France, en général, le BIM sert qu' à donner une image géométrique du bâtiment et constitue un outil de gestion du patrimoine. Romeo SANCHES aborde la question des financements. Pour impulser les démarches vers le BIM, il sera nécessaire de payer les logiciels et leur formation. Plusieurs solutions s'envisagent, des financements européens, des financements, régionaux, départementaux. Il s'agit de privilégier la formation initiale, les jeunes peuvent adopter des nouvelles habitudes et lorsqu'ils seront en entreprise, ils pourront faire changer les mentalités. Les modules crées pour la formation initiale pourront être adaptés pour mettre en place la formation continue modulaire sur mesure. Le partenariat entre les écoles d'ingénieurs et les écoles d'architecture est fondamental. Les jeunes doivent être intégrés aux chantiers tests pour montrer les résultats du BIM à travers l'exemple. Charlie URRUTIAGUER a expliqué le fonctionnement des stages chez ESKAL EUREKA où les étudiants sont placés en entreprise mais encadrés par Eskal et c'est à travers leurs missions qu'ils vont mettre en place des outils d'innovation tout en s'enrichissant de la technique et l'expérience des entreprises. 4 Suite à ces échanges les mots clés des axes de développement sont: Formation, BIM chantier, Orientation Réhabilitation privilégiée Plan d'action Voici le plan d'action:

51 Groupe de travail BIMTSO 2ème réunion de travail

52 Groupe de travail BIMTSO 2ème réunion de travail Romeo SANCHES propose de mettre en place un BIM Challenge. Le groupe BIMTSO convient de travailler avec les étudiants des différentes écoles d'ingénieurs (ISA BTP, ESTIA, UPPA, Université de Pampelune, IUP San Sébastian) et les écoles d'architecture (EnsaPbx, Ensa Tlse) autour d'un projet au format 24h de l'innovation à mettre en œuvre. Dominique LEFAIVRE propose que la collaboration ISA BTP/ENSAPBX puisse servir d'ancrage à ce projet multi école au premier semestre Les étudiants seront encadrés par des enseignants de chaque école respectivement et devront créer une maquette numérique dans un temps imposé (24h, 3 jours... à déterminer). Il sera nécessaire de leur donner une formation de base au BIM (qui pourra être en partie en espagnol et appuyé sur le savoir faire BIM ESTIA). L'objectif est de créer des groupes multidisciplinaires. A la fin un groupe de professionnels évaluera les résultats de chaque groupe pour déterminer le gagnant. La présentation des gagnants pourrait se faire dans la salle de réalité virtuelle à Domolandes. 6 Prochaine réunion La prochaine réunion aura lieu le jeudi 06 Mars 2014 de 14h30 à 17h30 (à confirmer).

53 INNOVATION Une nouvelle approche de la réhabilitation ESKAL EUREKA Moderniser l activité de la réhabilitation du bâti, restructurer son organisation pour faire baisser les coûts de revient, tout en augmentant la qualité des prestations, tel est le pari de Rehabitasystem. Ce projet expérimental, basé sur les nouvelles technologies, a été lauréat du Grand emprunt investissements d avenir 2012 au service des PME. Dans le contexte actuel de réduction de la consommation et de hausse des prix de l énergie, la réhabilitation énergétique du parc immobilier existant s impose. En effet, le bâtiment représente 46 % de la consommation d énergie, notamment à cause des épaves thermiques construites avant 1973 qu il faut impérativement réhabiliter. Les réhabilitations sont souvent complexes et plusieurs corps d état interviennent, sans véritable coordination. Les informations sont récupérées sur des plans approximatifs, qui ne sont pas mis à jour systématiquement Ce manque d organisation est source d incompréhensions, de malfaçons, de retards et d augmentation des coûts. Un travail coordonné permettrait d avoir les bons repères et de gagner du temps, dans un souci de qualité et de performance, mais aussi de rentabilité. «L objectif de Rehabitasystem est de développer un processus optimisé, sur la base de chantiers tests, pour reconstituer les marges des artisans, insiste Dominique Lefaivre, directeur d Eskal Eureka. Pour cela, nous avons identifié des chantiers Qu est-ce que le cluster ESKAL EUREKA? Ce cluster (grappe d entreprise) est un service d appui aux entreprises du BTP pour améliorer leur compétitivité, créer de nouvelles activités et développer l emploi, sur le territoire du Pays Basque et le Sud aquitain. Créé en 2002, il a assuré la maîtrise d œuvre et le développement de plus de 150 projets d entreprise. Il a été distingué par la Délégation interministérielle à l aménagement du territoire et à l attractivité régionale (Datar) en mai Parmi les actions menées à bien: l organisation d événements (conférences, etc.), de formations, les services aux adhérents (veille, plate-forme d échanges, etc.), le développement de projets. de réhabilitation en habitat diffus social où les artisans se succèdent et pour lesquels il n y a ni plans, ni bureau d études, pas d architecte, et pas d argent.» LA 3D AU SERVICE DE LA RÉHABILITATION Le projet Rehabitasystem est une nouvelle manière de travailler en repensant la technique et l organisation de la réhabilitation, avec les outils modernes. «Nous travaillons avec des techniques de scan 3D très performantes: en moins de dixminutes, on numérise une pièce entière avec une très grande précision. En scannant le bâtiment, on obtient un nuage de points numériques et des photos qui constituent une reproduction exacte du bâtiment. Les artisans utilisent ces plans ainsi qu un visualisateur en ligne (WebShare) qui leur permet de voir tout le bâtiment (intérieur et extérieur), prendre des cotes, annoter, et collaborer entre eux.» À partir de ces supports, tous les documents indispensables pour travailler peuvent être obtenus : coupes verticales et horizontales, plans de niveau, vues en 3D et même un cheminement virtuel à l intérieur du bâti. Tous les intervenants ont ainsi une base de document commune, en temps réel. En partageant le même support, les risques d incompréhension sont réduits. Le plaquiste peut prédécouper ses plaques en atelier, avec les outils adaptés et juste les poser sur le chantier, le plombier ou l électricien savent exactement où sont les découpes, les attentes de canalisation Rehabitasystem travaille avec des techniques de scan 3D très performantes. de réseaux C est un gain en temps, en pénibilité et en qualité. En gagnant du temps, l artisan reconstitue ses marges. «Aujourd hui, nous utilisons les nuages de points issus de nos relevés 3D pour en extraire des plans 2D. Dans certains cas, si la complexité du chantier le justifie Les partenaires principaux du projet Saint-Gobain Habitat a investi en matière de savoir-faire, de formation et d intelligence industriels pour la mise en œuvre sur des chantiers de réhabilitation. Le groupe GDF Suez contribue au travers de Cofély, Inéo et de Gaz de France. Le réseau des PACT met à disposition des chantiers tests et son savoir-faire. (comme les études thermiques), nous reconstruisons une maquette numérique 3D à partir de ces plans. Des projets de recherche en cours permettront de convertir les relevés 3D en maquette numérique!» La maquette numérique ou BIM est un modèle 3D en format objet. C est-à-dire que chaque élément 3D correspond à un objet du bâtiment (mur, porte ), et que l on peut y associer des caractéristiques techniques et économiques. Ce modèle numérique commun à tous les acteurs sert à l architecte pour la conception, aux bureaux d études pour l analyse technique (thermique, structurelle, économique ), à la préparation et l optimisation du chantier, ainsi qu à la gestion du patrimoine. Enfin cet outil permet le suivi du chantier en temps réel avec un gain de temps estimé à 20 %. Réorganiser une filière, travailler avec de nouveaux outils ne s improvise pas. Les chantiers tests utilisant le scan 3D et la maquette numérique ne sont qu une partie, la plus spectaculaire, du projet global Rehabitasytem. UNE NOUVELLE APPROCHE DE LA FILIÈRE Les données recueillies sont disséquées par des groupes de travail qui identifient les besoins, définissent des méthodologies et les formations nécessaires pour proposer une réponse globale à cette nouvelle approche. En effet, il est indispensable de proposer aux sociétés de valoriser et d optimiser leurs compétences et d identifier des compléments de formation nécessaires. Les aspects financiers font aussi l objet d un groupe de travail à la recherche de solutions pour optimiser les coûts. Un groupe Recherche et Développement- /Innovation fera évoluer les process. «L objectif est de constituer une équipe de gestion de projet à l instar de ce qui existe dans les autres secteurs industriels, pour optimiser l intervention des PME et des artisans sur les chantiers», poursuit Dominique Lefaivre. Dans les prochaines années, l enjeu de la construction réside en la réhabilitation pour que les bâtiments soient conformes aux exigences énergétiques et aux attentes du XXI e siècle : bâtiments connectés avec des smartgrids, intégration des automatismes pour le confort de l usager et qualité globale du bâti. «On passe dans un monde de filière, avec des documents traçables qui permettent de travailler en équipe pour optimiser les coûts et garantir la sécurité, la qualité. Tout cela est en marche et ne se fera pas sans les artisans.» 3 QUESTIONS À DOMINIQUE LEFAIVRE, DIRECTEUR D ESKAL EUREKA Cette méthodologie, issue d un process industriel, s applique-t-elle au chantier? Les échanges de données informatisées en 3D et en temps réel permettent l adaptabilité. Même si chaque chantier est différent, les bases sont toujours les mêmes. On travaille avec des éléments de maçonnerie, des plaques de plâtre qui sont standardisés. La méthode numérique permet de gérer les différences en amont et d adapter la réponse conceptuelle aux spécificités du chantier. Comment se former? Nous sommes en relation avec neuf établissements de formation qui peuvent mettre des stagiaires à la disposition des entreprises. Ils connaissent les modèles numériques et peuvent permettre aux chefs d entreprise de s approprier ces techniques de numérisation. Il faut d ailleurs que les chefs d entreprise s y préparent car en Angleterre, à partir de 2016 tous les appels d offres publics nécessiteront une réponse en maquette numérique (BIM). En France, on y réfléchit. Qui peut adhérer à la démarche? Rehabitasystem est un projet expérimental développé dans le Sud-Ouest, mais qui doit être étendu à tout le territoire. Nous sommes ouverts à tout type de chantier qui peut nous être proposé. L objectif est de nous mettre à la disposition des PME, des groupements d entreprises ou de commanditaires qui souhaiteraient développer l expérimentation sur leur territoire. En savoir plus Pour tout savoir sur le cluster Eskal Eureka: l équipe, la structure, les projets, les chantiers tests PAGE 22 carnet de chantiers carnet de chantiers PAGE 23

54 FICHE PRODUIT LASCOM Lascom AEC - BIM Edition Contexte Résumé Fruit d une collaboration entre le CSTB et Lascom, Lascom AEC - BIM Edition permet de partager, d organiser et de fluidifier la collaboration entre plusieurs sociétés autour d une maquette numérique au format IFC. Le tout, en garantissant la gestion des droits des différents intervenants d un projet. Répartis en composants dans une logique métier, chaque intervenant du projet a la possibilité d annoter simplement la maquette numérique globale et de partager ces notes avec l ensemble des acteurs du projet. En gérant plus efficacement les demandes de modifications, chacun peut mieux suivre les impacts qui le concerne et être plus réactif dans le cadre de la réalisation de son projet. De manière traditionnelle, la maquette numérique est un monde ou toute l'information est partagée et modifiable par l'ensemble des acteurs, ce qui ne correspond pas aux pratiques professionnelles habituelles dans la construction. En effet, dans ce secteur, chacun est responsable de sa partie en fonction de son métier, et il n est pas concevable que le climaticien puisse toucher aux informations d infrastructure par exemple. De plus, le partage d une maquette numérique reste compliqué et très dépendant des outils natifs avec lesquels celles-ci sont réalisées ce qui complique encore plus la validation de celle-ci. Atouts Viewer IFC intégré En intégrant le viewer evebim produit par le CSTB au sein de sa plateforme, Lascom AEC - BIM Edition vous permet de bénéficier d un viewer de fichiers IFC simplement téléchargeable sur votre poste client. Simple d utilisation, vous pouvez facilement superposer plusieurs fichiers pour avoir une vue complète de vos projets en fonction du métier de chacun. Partage de maquettes numériques Dans un référentiel unique pour le projet, chaque acteur peut livrer sa contribution au format IFC. Chaque corps de métiers peut alors exploiter la dernière version applicable et faire ses propres modifications dans ses outils natifs. Annotations et commentaires Chaque utilisateur autorisé peut à tout moment annoter une maquette numérique et partager ses remarques avec l ensemble des autres métiers permettant ainsi de prendre au plus tôt les remarques en comptes. Accélération des projets BIM En étant capable d indiquer au plus tôt les impacts potentiels d une livraison de fichier IFC sur son propre travail, les utilisateurs fluidifient les cycles de productions et anticipent les revues de projets pour, au final, atteindre la cible plus rapidement Partage automatique de l information Que ce soit au niveau des fichiers IFC ou au niveau des commentaires, chaque acteur est automatiquement prévenu de tout nouvel enregistrement. La récupération des dernières données valides est alors à portée de clic. Réf : Droit auteur Lascom Tous droits réservés

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