Normalisation du bilan de la Fed : Questions/Réponses
|
|
- Théodore Clément
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Normalisation du bilan de la Fed : Questions/Réponses Lors de la crise économique et financière de 2008/2009, la Fed a pris des mesures exceptionnelles pour rendre sa politique monétaire très accommodante et permettre de créer les conditions d une reprise. Elle a baissé ses taux directeurs pour ramener le taux des Fed funds entre [0% ; 0.25%] et, comme cela ne suffisait pas, elle a eu recours à une politique quantitative. Elle a acheté massivement des actifs financiers afin de rendre les conditions financières encore plus favorables. Cette politique s est traduite par une forte hausse de son bilan. Sa taille a été multipliée par cinq, passant de 900 milliards de $ à milliards entre septembre 2008 et octobre 2014, pour se stabiliser à ce niveau par la suite. Il comprend à son actif essentiellement des titres obligataires, des titres adossés à des créances immobilières (MBS : Mortgage-Backed Security) et des titres de la dette des agences. En dépit de la réduction progressive de ses achats d actifs à partir de janvier 2014 et de leur arrêt en novembre 2014, la taille du bilan s est stabilisée à un niveau très élevé. La Fed réinvestit le montant des titres obligataires arrivant à échéance ainsi que les paiements reçus sur les MBS et titres de la dette des agences. Aujourd hui, elle s apprête à réduire son bilan afin de normaliser sa politique monétaire. C est une décision historique et représente un défi majeur compte tenu de sa taille colossale et de l impact que cela pourrait avoir sur le marché obligataire américain et par voie de contagion sur les marchés obligataires mondiaux. L objectif de ce papier est de répondre à un certain nombre de questions simples afin de bien appréhender le processus et les enjeux à l œuvre. 1- Pourquoi normaliser le bilan de la Fed? La banque centrale estime être sur le point d avoir rempli ses deux objectifs. Le premier est celui d un niveau d emploi maximal et le second l atteinte de la cible d inflation de 2%. Le premier semble avoir été atteint et si l inflation reste encore inférieure à la cible de 2%, la Fed anticipe qu elle y convergera à moyen terme. Il n est donc plus nécessaire de maintenir une politique monétaire aussi accommodante. Le taux des Fed funds et la taille du bilan doivent revenir à un niveau jugé «normal», c est-à-dire à un niveau permettant d assurer un niveau d emploi maximal et une inflation de 2%. C est la raison pour laquelle la Fed a procédé à quatre hausses de ses taux directeurs depuis décembre 2015 et qu elle est sur le point de commencer la réduction de son bilan. Cela lui permettra par ailleurs de disposer de marges de manœuvre supplémentaires en cas de choc sur l activité. Elle profite ainsi de conditions économiques favorables pour le réduire progressivement et être plus à même d acheter de nouveau des actifs financiers si nécessaire. D autant plus que la probabilité que cela se produise est plus élevée qu avant la crise compte tenu du bas niveau du taux des Fed funds. Enfin, le fait de commencer la normalisation du bilan maintenant avec un processus prédéterminé permet de lier les mains du futur président de la Réserve fédérale et de limiter l incertitude sur les marchés. 2- Quand normaliser la taille du bilan? La banque centrale a indiqué que cela commencerait une fois la normalisation du taux des Fed funds bien engagée et en fonction de son jugement sur les conditions économiques et financières ainsi que de ses perspectives économiques. L objectif est que le taux des Fed funds soit relativement éloigné de sa limite basse (0%) pour pouvoir le baisser si nécessaire. Cela peut être justifié en cas d un durcissement des conditions financières (lié notamment à la réduction du bilan) ou d un choc sur l activité. Après avoir indiqué dans les Minutes de la réunion du mois de mars que la normalisation du bilan pourrait commencer plus tard dans l année, Janet Yellen, la présidente de la Fed, a été plus explicite durant la conférence de presse du 14 juin. Celle-ci pourrait débuter dans peu de temps («relatively soon») si l économie évolue comme attendu. Cela a été répété depuis. La réduction du bilan devrait fort probablement être annoncée 1
2 lors de la réunion du 19 et 20 septembre et commencer en octobre. La Fed laissera ses taux inchangés et ceci pour 2 raisons : la principale : l inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie), mesurée par le déflateur des dépenses des ménages, s est sensiblement modérée depuis le mois de mars pour s établir à 1.4% en juillet. Ce repli n est lié qu en partie à des facteurs temporaires. la seconde : cela lui permettra de juger de la réaction des marchés financiers à la réduction de son bilan. 3- Comment procéder? Depuis le mois de septembre 2014 et la publication des «Principes et plans de normalisation de la politique», on sait que la réduction des titres détenus par la Fed se fera de manière graduelle et prévisible et principalement en cessant ou en arrêtant progressivement de réinvestir les remboursements des titres qu elle détient. Elle ne prévoit pas de vendre d actifs à ce stade. Une fois enclenchée, la réduction du bilan se fera de manière automatique et en arrière-plan de l ajustement du principal instrument de la banque centrale : le taux des Fed funds. En opérant avec prudence, la banque centrale vise à réduire les risques de tensions sur le marché obligataire que pourrait générer la réduction des titres obligataires détenus à son actif. Cela constitue en effet une forme de resserrement monétaire avec laquelle elle n a pas beaucoup d expérience en la matière. C est pour cela qu elle va opérer une réduction passive du bilan afin de limiter l impact sur les marchés. Le taux des Fed funds sera l instrument principal utilisé dans la conduite de sa politique monétaire. La Fed se dit toutefois prête à augmenter de nouveau ses réinvestissements en cas de nette dégradation des perspectives économiques nécessitant une baisse importante du taux des Fed funds. En juin, elle a publié le détail de son mode opératoire : les réinvestissements ne pourront s opérer qu audelà d un seuil prédéterminé. Ce dernier va progressivement augmenter sur une période d un an pour atteindre sa taille maximale et s y maintenir jusqu à ce que le bilan soit normalisé. Cela permettra une baisse graduelle et prévisible des titres détenus par la Fed jusqu à ce qu elle considère qu elle ne détient pas plus de titres que nécessaire pour implémenter sa politique monétaire. A long terme, la Fed détiendra principalement des titres du Trésor. Pour les titres du Trésor, le seuil est fixé initialement à 6 milliards de $ par mois. Il augmentera de 6 milliards tous les 3 mois sur une période d un an jusqu à atteindre 30 milliards de $ par mois. Pour les titres adossés à de l immobilier (MBS) et les titres des agences, le seuil initial est fixé à 4 milliards de $ par mois. Il augmentera de 4 milliards tous les 3 mois pendant une période d un an jusqu à atteindre 20 milliards de $ par mois. La réduction des réinvestissements pourrait ainsi atteindre au maximum la première année 300 milliards de $ (180 milliards pour les titres du Trésor et 120 milliards pour les MBS et dettes des agences) puis 600 milliards de $ par an à partir de la 2 ème année (360 milliards de $ pour les titres du Trésor et 240 milliards pour les MBS et dettes des agences). Cela se traduira par une baisse progressive des réserves du côté du passif du bilan. Voici l exemple tiré du site de la Fed décomposant la réduction de son bilan. Ce sont des valeurs indicatives : En milliards de $ Paiment du Montant des Titres du Montant des Montant total principal des MBS et Trésor Réduction des Seuil arrivant à réinvestissements Réinvestissements titres du Réduction des MBS et Seuil Trésor réinvestissements Réinvestissements des titres dettes des détenus par la dette des agences maturité détenus Fed Mois agences détenus 1 2 (3)=minimum (8)=minimum (4)=(1)-(3) de (1), (2) de (6), (7) (9)=(6)-(8) 10 (11)=(5)+(10) Montant des titres détenus dans le bilan avant la réduction des réinvestissements Sources : Fed, Natixis AM 2
3 En bleu, figure pour chaque mois un montant indicatif de titres du Trésor arrivant à maturité (colonne 1), les seuils qui y sont appliqués (colonne 2), les montants réinvestis (colonne 4) et la réduction des titres du Trésor détenus (colonne 5). En rouge, figure les montants et seuils concernant les paiements reçus du principal des MBS et de la dette des agences ainsi que les réinvestissements. Lecture : le 1 er mois, 20 milliards de $ de titres du Trésor arrivent à maturité. Compte tenu du seuil de 6 milliards de $ appliqué initialement, la Fed n en réinvestit que 14 milliards de $. Cela se traduit par une réduction du montant des titres du Trésor détenus de 6 milliards de $. Ce même mois, 15 milliards de $ sont reçus des paiements du principal des MBS et de la dette des agences. Compte tenu du seuil de 4 milliards de $, la Fed n en réinvestit que 11 milliards. Au total, le montant des titres détenus par la Fed baisse de 10 milliards de $ sur le 1 er mois. Le 10 ème mois, l exemple considère un montant de titres du Trésor arrivant à maturité de 20 milliards de $, qui se révèle inférieur au seuil qui sera alors de 24 milliards. Dans ce cas, la Fed ne réinvestit rien puisqu elle ne réinvestit que les montants supérieurs à ce seuil. Le montant des titres du Trésor détenus baisse ainsi de 20 milliards de $. Concernant l exemple des MBS et dettes des agences, les paiements reçus du principal sont égaux ou inférieurs au seuil qui leur est appliqué à partir du 7 ème mois. Dans ce cas-là, la Fed ne réinvestit rien. 4- Jusqu à quel niveau réduire le bilan? Jusqu à quand? La Fed n a pas encore déterminé le niveau jugé «normal» de son bilan et par voie de conséquence la durée du processus de normalisation. Ceci dépendra de l évolution de deux postes se situant à son passif : les réserves et la demande de monnaie. Ces derniers ont fortement augmenté depuis la crise comme le montre le graphique ci-dessous. Les réserves : La hausse des achats d actifs financiers par la Fed s est accompagnée d une augmentation des réserves se situant au passif de son bilan, celle-ci créditant les comptes que détiennent les banques commerciales auprès d elle. Les réserves sont ainsi passées d un montant de 25 milliards de $ en septembre 2008 à près de milliards de $ fin En juin, la Fed a indiqué dans ses «Principes et plans de normalisation de la politique» que le montant des réserves serait réduit «à un niveau bien en dessous de celui des dernières années mais plus important qu avant la crise financière ; le niveau reflètera la demande de réserves des banques et les décisions du Comité sur la façon d implémenter la politique monétaire le plus efficacement dans le futur». Avec la forte hausse des réserves, la banque centrale a dû modifier le processus par lequel elle pilotait le taux des Fed funds. Avant la crise, elle avait recours à des opérations «d open market» pour gérer les liquidités sur le marché et piloter son taux. Ce système est efficace lorsque le montant des réserves est relativement faible. En raison de leur forte progression, consécutive aux achats d actifs financiers, la Fed a dû changer d instrument en fixant notamment un taux d intérêt sur les réserves en excès que détiennent les banques commerciales auprès d elle. Ce système est appelé système plancher («floor system»). Si la banque centrale conserve ce mode opératoire dans le futur alors le montant des réserves devra nécessairement être plus important qu avant la crise pour bien fonctionner, impliquant un bilan plus élevé qu auparavant. Les éléments disponibles tendent à montrer que la Fed s orienterait vers ce mode d ajustement. Dans les Minutes de la réunion de novembre 2016, les participants ont commenté les avantages d une telle politique. Celle-ci est vue comme «relativement simple et efficace à administrer, relativement simple à communiquer et efficace pour permettre un contrôle des taux d intérêt au travers d un large éventail de circonstances». Elle permettrait notamment facilement d accroître le bilan de la 3
4 Fed en cas de choc sur l activité et de taux d intérêt revenus à 0%. Ceci est amené à se produire plus souvent qu avant la crise compte tenu de la baisse du taux d intérêt neutre de long terme. Plus récemment (le 7 septembre), William Dudley, le président de la Réserve fédérale de New York, a indiqué qu il souhaitait conserver ce «floor system» étant donné qu il était beaucoup plus facile à gérer. La demande de réserves des banques est également plus importante qu avant la crise et ceci en raison notamment des nouvelles réglementations qui favorisent les actifs liquides et sûrs et du changement de comportement des institutions financières vis-à-vis du risque. La Fed s attend à en apprendre davantage sur la demande de réserves des banques durant le processus de réduction de son bilan. La demande de monnaie La demande de monnaie est le 2ème poste du passif à prendre en compte. Celle-ci a quasiment doublé depuis le début de la crise pour atteindre milliards de $ contre 800 milliards début 2008, soit une hausse de 6.8% par an au cours des 10 dernières années. Cette forte croissance traduit une demande domestique et étrangère élevée pour la monnaie américaine, la progression du PIB nominal et le bas niveau des taux d intérêt. Cette croissance est amenée à perdurer et générer une hausse continue du bilan de la Fed après sa normalisation. En conservant son rythme actuel de progression, la demande de monnaie atteindrait milliards de $ en 2022 et milliards en 2027 (Powell, juin 2017). Le 7 septembre, William Dudley, le président de la Réserve fédérale de New York, a délivré les résultats d une nouvelle estimation faite par ses équipes concernant l évolution du bilan de la Fed (plus précisément des titres détenus à son actif). Le bilan est considéré comme normalisé lorsque les réserves atteignent leur niveau de long terme. En supposant un niveau allant de 400 milliards de $ à milliards de $, le bilan se normaliserait entre 2020 et 2023 avec un stock de titres détenus à son actif allant de 2.4 à 3.5 trillions de $, soit une baisse de 1 à 2 trillions de $ par rapport au niveau actuel. C est beaucoup moins important que la hausse de 3.7 trillions de $ à la suite de la crise. Le bilan resterait ainsi à un niveau élevé (entre 10 à 16% du PIB) et recommencerait à augmenter par la suite avec la progression de la demande de monnaie et de réserves. 5- Quelles seront les conséquences sur les taux? La Fed a acheté massivement des actifs financiers après la crise pour peser sur les taux d intérêt de long terme et rendre les conditions financières encore plus accommodantes. La question majeure est de savoir quel sera l impact de la réduction de son bilan sur les taux. Les estimations faites par les équipes de recherche de la Fed montrent qu il devrait être limité. L une des raisons avancées est que la banque centrale a bien préparé les investisseurs depuis de nombreuses années à cette normalisation et que les effets seraient déjà en partie intégrés dans les marchés. Selon une étude réalisée en avril 2017 par la Fed, les achats d actifs financiers auraient permis une baisse de 100 points de base de la prime de terme sur les taux 10 ans. Cet impact serait réduit à 85 points de base fin 2017 en raison de l approche de la réduction du bilan et de la diminution de la maturité moyenne du portefeuille. L estimation de l impact de la réduction du bilan se base sur un processus de normalisation qui débute au 2 ème trimestre 2018 et se terminera lorsque les réserves auront atteint un niveau de 100 milliards de $. Lorsque la taille du bilan se normalise au 1 er trimestre 2023, l impact des achats d actifs financiers par la Fed est encore négatif de 24 points de base. Cela est lié au fait que le portefeuille de titres détenus par la Fed n a pas encore retrouvé une composition «normale». Il contiendrait encore milliards de $ de titres MBS, alors qu il n en détenait pas avant la crise, et également davantage de titre du Trésor ayant une maturité supérieure à 10 ans. 4
5 En d autres termes, l impact de la réduction du bilan de la Fed sur la prime de terme est estimé selon cette étude comme limité. C est également le sentiment partagé par les membres du comité de politique monétaire. Ce ne sont que des estimations et les tensions pourraient être plus importantes que prévu sur le marché obligataire américain et par voie de conséquence sur les marchés mondiaux. La Fed serait alors amenée à l intégrer dans ses décisions de politique monétaire et modifier ainsi le profil d ajustement de son principal instrument : le taux des Fed funds, afin de maintenir inchangée l orientation de sa politique. C est la raison pour laquelle elle a attendu que le processus de normalisation des taux d intérêt soit bien enclenché, afin de pouvoir les baisser si nécessaire. Les marges de manœuvre sont toutefois réduites et c est pour cela que la Réserve fédérale se dit prête à augmenter les réinvestissements de titres en cas de détérioration des perspectives économiques nécessitant une nette baisse du taux des Fed funds. Elle est également prête à modifier la taille et la composition de son bilan si les conditions économiques nécessitaient une politique monétaire encore plus accommodante que celle permise par la baisse du taux des Fed funds. Conclusion : La Fed devrait annoncer la normalisation de son bilan lors de la réunion du 19 et 20 septembre et commencer le processus au mois d octobre. L objectif est de retrouver des marges de manœuvre dans la conduite de sa politique monétaire en cas de choc sur l activité. Par ailleurs, en commençant dès à présent le processus de réduction du bilan, cela permet de lier les mains du futur président de la Fed et de réduire l incertitude sur les marchés. La normalisation du bilan s opèrera de manière passive et prévisible via la réduction progressive des réinvestissements des remboursements perçus sur les titres qu elle détient. Seuls les montants supérieurs à un seuil prédéterminé seront réinvestis. Elle ne prévoit pas de vendre d actifs à ce stade. Le taux des Fed funds est l instrument principal de la politique monétaire, le bilan s ajustera en arrière-plan et de manière automatique. La Fed pourrait toutefois de nouveau augmenter ses réinvestissements en cas de choc sur l activité ou d un durcissement des conditions financières. La question porte notamment sur le niveau jugé «normal» de son bilan. Elle ne l a pas encore déterminé précisément mais ce dernier devrait être bien supérieur au niveau qui prévalait avant la crise et ceci pour deux raisons. La demande de monnaie est plus importante et devrait continuer d augmenter à un rythme soutenu. Le 2 ème facteur réside dans le montant des réserves. Il est également amené à être plus élevé qu avant la crise en raison notamment de la demande plus forte d actifs sûrs de la part des banques et du mode opératoire qui sera adopté par la Fed dans la gestion du taux des Fed funds. Selon les dernières estimations de la Réserve fédérale de New York, le bilan pourrait être normalisé entre 2020 et 2023 et le montant des titres détenus serait alors réduit de 1 à 2 trillions de dollars, en fonction des hypothèses retenues sur le montant des réserves. Ces chiffres sont à comparer à une hausse de 3.7 trillions de $ de titres détenus par la Fed entre fin 2008 et fin Le bilan resterait ainsi à un niveau élevé (entre 10 à 16% du PIB) et recommencerait à augmenter par la suite avec la progression de la demande de monnaie et de réserves. Une autre question majeure réside dans l impact que cela pourrait avoir sur les marchés obligataires. Les simulations réalisées par les équipes de la Fed suggèrent un impact limité en raison notamment de la communication de la Fed visant à bien les préparer à cette éventualité depuis plusieurs années. Il pourrait en être tout à fait autrement compte tenu du changement majeur que représente cette réduction du bilan. En cas de tensions plus fortes qu anticipé sur les taux longs, la Fed le prendrait en compte dans ses décisions de politique monétaire. Elle pourrait ainsi être amenée à réaliser moins de hausse que prévu du taux des Fed funds, voire le baisser en cas de trop fortes tensions. Les marges de manœuvre sont toutefois réduites et la banque centrale est prête à augmenter ses réinvestissements ou encore à modifier la taille et la composition de son bilan si les conditions économiques le justifient. 5
Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailLa politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège
La politique monétaire Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire d hier et d aujourd hui Hier Autrefois, les Etats battaient monnaie et les banques centrales dépendaient directement
Plus en détailAnnexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif
Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses
Plus en détailLes mécanismes de transmission de la politique monétaire
Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments
Plus en détailEPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER
EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système
Plus en détailPerspectives économiques 2013-2014
Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:
Plus en détailLE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE
DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance
Plus en détailEconomie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech
Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à
Plus en détailANANTA PATRIMOINE PRESENTATION
ANANTA PATRIMOINE PRESENTATION ANNEE 2011 1 ANANTA PATRIMOINE S.A. (Genève) est une société de gestion affiliée à l O.A.R.G. (Organisme d Autorégulation des Gérants de patrimoine) sous le numéro d agrément
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailLes difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient
PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues
Plus en détailANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE
ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations
Plus en détailQuels enseignements de l expérience française (1983-1990)
Développement des marchés de capitaux Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Séminaire de clôture Tunis, le 23 mai 2013 Françoise Drumetz Directeur de la coopération extérieure CONTEXTE
Plus en détailLivret d epargne SaLariaLe
Livret d Epargne Salariale Chère collaboratrice, Cher collaborateur, En tant que salarié(e) de PAGE PERSONNEL, vous bénéficiez de l accord de participation en vigueur dans l entreprise. En complément de
Plus en détailBanque nationale suisse
IFFP Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle Combinaison des politiques budgétaires et monétaires 22.01.2010, Lausanne 8h45 12h 12h45 16h David Maradan, chargé de cours UNIGE et
Plus en détailInvestir dans la volatilité :
Investir dans la volatilité : un nouvel horizon pour les solutions traditionnelles de diversification des portefeuilles Destiné aux clients professionnels au sens de la directive MIF www.seeyond-am.com
Plus en détailÀ Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires
POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailMonnaie, banques, assurances
Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailBanque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013
Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer
Plus en détailmai COMMENTAIRE DE MARCHÉ
mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident
Plus en détailFinance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des
FINANCE DE MARCHE 1 Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des actions Les marchés dérivés Les autres
Plus en détail[ les éco_fiches ] Situation en France :
Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d
Plus en détailRemarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines
Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière
Plus en détailSITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE
SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation
Plus en détailChapitre 1 Les instruments fermes
UV2 LES INSTRUMENTS FINANCIERS Rappel de comptes : 52 Instrument financier 476 Ecart de conversion actif 477 Ecart de conversion passif 4786 Compensation des pertes latentes sur profits 8091/801 Engagements
Plus en détailDocument de recherche n 1 (GP, EF)
Conservatoire National des Arts et Métiers Chaire de BANQUE Document de recherche n 1 (GP, EF) Taxation de l épargne monétaire en France : une fiscalité potentiellement confiscatoire Professeur Didier
Plus en détailQuestions fréquentes Plan de restructuration
Questions fréquentes Plan de restructuration 1. Quel est l objectif du plan de restructuration proposé? 2. D où vient cette dette de 126 millions d euros due le 1 er janvier 2015? 3. Y avait-il d autres
Plus en détailCONSERVATEUR OPPORTUNITÉ TAUX US 2
Placements financiers CONSERVATEUR OPPORTUNITÉ TAUX US 2 Profitez de la hausse potentielle des taux de l économie américaine et d une possible appréciation du dollar américain (1). (1) Le support Conservateur
Plus en détailNORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS
NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit
Plus en détailPrésenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget
Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%
Plus en détailLa lettre de l IMSEPP
La lettre de l IMSEPP N 22 05 décembre 2013 La trésorerie des entreprises en novembre : Les difficultés d accès au financement s atténuent. Novembre 2013 : ce document présente l analyse détaillée des
Plus en détailThéories comptables. Théories normatives
pratique : Jean Luc PETITJEAN 08 Novembre 2011 1 Théories comptables Théories descriptives Théories normatives Théories explicatives pratique : Jean Luc PETITJEAN 08 Novembre 2011 2 Elles visent à décrire
Plus en détailChapitre 2 : l évaluation des obligations
Chapitre 2 : l évaluation des obligations 11.10.2013 Plan du cours Flux monétaires, prix et rentabilité Bibliographie: caractéristiques générales Berk, DeMarzo: ch. 8 obligations zéro-coupon obligations
Plus en détailLes échanges Internationaux. L environnement monétaire international
Les échanges Internationaux L environnement monétaire international Caractéristiques du système monétaire international (SMI) SMI : structure mondiale de relations commerciales et financières au sein desquelles
Plus en détailFICHE PRATIQUE N 4. Plan d Epargne pour la Retraite COllective (PERCO)
FICHE PRATIQUE N 4 Plan d Epargne pour la Retraite COllective (PERCO) Principes Grâce à l adhésion à un dispositif facultatif, le PERCO offre la possibilité aux salariés de Thales de se constituer un capital
Plus en détailAutomne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC
Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne
Plus en détailParis, le 8 juillet 2010 N 20/02-10
Paris, le 8 juillet 2010 N 20/02-10 Emission par Maurel & Prom d OCEANE à échéance 31 juillet 2015 pour un montant maximum d environ 70 millions d euros Fixation des modalités définitives des OCEANE 2015
Plus en détailJournée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau
Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Etude Volumes Prélevables sur les Usses 2010-2012 5 avril 2013 SMECRU Syndicat Mixte d Etude du Contrat de Rivières des Usses Le bassin
Plus en détailQuel est le "bon" système de Bretton-Woods?
aoűt 9 - N 359 Quel est le "bon" système de Bretton-Woods? Le Système Monétaire International de Bretton-Woods "normal" est un système où le pays dont la monnaie s'affaiblit doit passer à une politique
Plus en détailNE PAS DIFFUSER AUX ETATS UNIS, AU CANADA OU AU JAPON COMMUNIQUE PUBLIE EN APPLICATION DU REGLEMENT GENERAL DE L AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS
Informations NE PAS DIFFUSER AUX ETATS UNIS, AU CANADA OU AU JAPON Air France place avec succès 402,5 millions d euros d OCEANE en actions Air France-KLM sur les marchés de capitaux Visa de l Autorité
Plus en détailTD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD
TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident
Plus en détailLEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE 2014. Sommaire. Compte de résultat consolidé 2.
LEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE 2014 Sommaire Compte de résultat consolidé 2 Bilan consolidé 3 Tableau des flux de trésorerie consolidés 5 Notes annexes 6 Compte
Plus en détailL activité financière des sociétes d assurances
L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits
Plus en détailentreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation
28RE_chap_EP4.qx:quark de base 7/16/09 7:37 PM Page 858 Troisième partie : Le financement des ressources Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision (N os 1 à 25) Exercices
Plus en détailNote d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English.
Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2 This document is also available in English. La présente Note d orientation s adresse à toutes les caisses populaires de catégorie
Plus en détailLES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL
LES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL (SPF) www.bdo.lu 2 Les Sociétés de Gestion de Patrimoine Familial (SPF) TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS 3 1. INTRODUCTION 4 2. ACTIVITES D UNE SPF 2.1 Activités
Plus en détailSituation financière des ménages au Québec et en Ontario
avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur
Plus en détailafférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix
CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Note de présentation - Avis N 2002-11 du 22 octobre 2002 afférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix Sommaire I - Rappels
Plus en détailStratégie de gestion de la dette 2006-2007
Stratégie de gestion de la dette 2006-2007 Stratégie de gestion de la dette 2006-2007 Ministère des Finances Canada Department of Finance Canada Sa Majesté la Reine du chef du Canada (2006) Tous droits
Plus en détailGestion pilotée du Plan d Épargne pour la Retraite Collectif (PERCO) Guide de bonnes pratiques GUIDE PROFESSIONNEL MAI 2012 A N N E X E S
GUIDE PROFESSIONNEL A N N E X E S Gestion pilotée du Plan d Épargne pour la Retraite Collectif (PERCO) Guide de bonnes pratiques Gestion pilotée du Plan d Epargne pour la Retraite Collectif (PERCO) 1 au
Plus en détailRecueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts
Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts RELEVÉ DES MODIFICATIONS Risque de taux d'intérêt et de concordance des échéances Numéro de la modification Date d établissement
Plus en détailCOMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?
Dossier spécial Après une reprise observée en 2012 et 2013 (de l ordre de 2 et 2,5 %), l Organisation Mondiale du Commerce prévoit une croissance du commerce international de l ordre de 4 à 4,5 % en 2014.
Plus en détailCOURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME
COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS
Plus en détailCoup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL
Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une
Plus en détailQUESTIONS D IMPÔT SUCCESSORAL AMÉRICAIN POUR LES CANADIENS
février 2015 TABLE DES MATIÈRES Comment s applique l impôt successoral Historique de l impôt successoral Taux et exemptions de l impôt successoral Idées de planification Résumé QUESTIONS D IMPÔT SUCCESSORAL
Plus en détailI. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers
I. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers 1. Risque de liquidité Le risque de liquidité est le risque de ne pas pouvoir acheter ou vendre son actif rapidement. La liquidité
Plus en détailFICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE
FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE NOR : FCPT1431340D Intitulé du texte : Décret relatif au compte sur livret d épargne populaire Ministère à l origine de la mesure : Ministère des finances et
Plus en détailCYCLE FINANCIER, POLITIQUE MONÉTAIRE, DETTE PUBLIQUE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii
CYCLE FINANCIER, POLITIQUE MONÉTAIRE, DETTE PUBLIQUE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii A partir des années 1980, la recherche de la BRI montre que la dynamique financière est radicalement
Plus en détailRapport financier du premier trimestre de 2013-2014
Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est
Plus en détailLes dépenses et la dette des ménages
Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages
Plus en détailOptions en matière de réforme des systèmes financiers
Options en matière de réforme des systèmes financiers Hansjörg Herr et Rainer Stachuletz Le projet de mondialisation néolibérale est monté en puissance à la fin des années 1970 grâce aux politiques de
Plus en détail75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010
75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en
Plus en détailLa crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège
La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,
Plus en détailBoussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!
Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,
Plus en détailVous bénéficiez d un dispositif d épargne dans votre entreprise. Il vous permet de vous constituer une épargne personnelle dans des conditions
Vous bénéficiez d un dispositif d épargne dans votre entreprise. Il vous permet de vous constituer une épargne personnelle dans des conditions financières particulièrement favorables : intéressement aux
Plus en détailProblèmes de crédit et coûts de financement
Chapitre 9 Problèmes de crédit et coûts de financement Ce chapitre aborde un ensemble de préoccupations devenues essentielles sur les marchés dedérivésdecréditdepuislacriseducréditde2007.lapremièredecespréoccupations
Plus en détailPARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes
SG MONETAIRE EURO PROSPECTUS SIMPLIFIE OPCVM conforme aux normes européennes PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : DENOMINATION : SG MONETAIRE EURO FORME JURIDIQUE : SICAV de droit français COMPARTIMENTS/NOURRICIER
Plus en détailLA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE
LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition
Plus en détailGLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.
GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un
Plus en détailLa BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)
La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailRevue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés
Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés Janvier 2010 Préparé pour : Association canadienne des conseillers hypothécaires accrédités Par : Will Dunning Économiste en
Plus en détailChristian Lopez Responsable Recherche Tél. 01 53 15 70 79 christian.lopez@cpr-am.fr 25/06/2014
Comment s adapter aux modèles standards : de la recherche aux nouvelles offres de services et de produits Christian Lopez Responsable Recherche Tél. 01 53 15 70 79 christian.lopez@cpr-am.fr 25/06/2014
Plus en détailRAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES
CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE MIDI-PYRENEES --- N/Réf. : GO10 329 01 RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES Exercices 2003 à 2009 22 5.3 Les renégociations
Plus en détailCe document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions
2011O0014 FR 03.01.2013 001.001 1 Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions B ORIENTATION DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE du 20 septembre 2011
Plus en détailLa mise en œuvre de la politique monétaire suisse
La mise en œuvre de la politique monétaire suisse La Banque nationale suisse (BNS) dispose aujourd hui d instruments efficaces et souples pour mettre en œuvre sa politique monétaire. Depuis l an 2000,
Plus en détailWEALTH MANAGEMENT MARKET INSIGHT
WEALTH MANAGEMENT MARKET INSIGHT AOÛT 2013 Analyse Marché ÉCLAIRAGE - AOÛT 2013 Solutions en matière d investissements alternatifs liquides Le récent développement des fonds alternatifs liquides profite
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE Janvier 2010
DOSSIER DE PRESSE Janvier 2010 PREVENTION DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES : Réforme de la tarification des risques professionnels Contacts Presse : Assurance Maladie - Risques
Plus en détailLes ménages et le crédit
Les ménages et le crédit Marseille 16 novembre 2011 1 Tous droits réservés 2011 Objectif et plan PLAN DE LA PRÉSENTATION Etat des lieux : Endettement et surendettement Bien souscrire son crédit immobilier
Plus en détailLes politiques de réduction du coût salarial en Belgique
Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération
Plus en détailCONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ. 1.4 - Remplacement d instruments
CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Réponse aux questions pratiques liées à l application du règlement CRC n 2002-09 relatif à la comptabilisation des instruments financiers à terme par les entreprises
Plus en détailELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE
ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE
Plus en détailÉtablissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité
Ébauche de note éducative Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Commission des rapports financiers
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE. Sèvres, le 28 avril 2015
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Sèvres, le 28 avril 2015 Progression de la croissance Internet à +4,1%, chiffre d affaires consolidé en légère baisse et renforcement des partenariats avec les grands acteurs du web
Plus en détailChangement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2
Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1 François Longin 2 Résumé Cet article insiste sur le changement de business model des banques qui peut constituer une explication
Plus en détailLes questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont
CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur
Plus en détailLe système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012)
Le système bancaire dans la crise de la zone euro par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) La crise de la zone euro a mis en évidence les liens étroits qui relient la
Plus en détailL OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES
22ème rapport annuel de L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES présenté par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mardi 16 mars 2010 - Les faits marquants en 2009
Plus en détailCERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004
CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emétteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI INVESTIR
Plus en détailLE RISQUE DE CHANGE INTRODUCTION : LE MARCHE DES CHANGES : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT. touscours.net
LE RISQUE DE CHANGE INTRODUCTION : LE MARCHE DES CHANGES : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT I. LE MARCHE AU COMPTANT : A. DEFINITION : Le marché au comptant, encore appelé «marché spot» est le marché sur
Plus en détail10. L épargne, l investissement et le système financier
10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement
Plus en détailRAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009
RAPPORT SEMESTRIEL ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013 Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 8 rue Danielle Casanova 75002 Paris Tel: +33(0)1.44.55.02.10 / Fax: +33(0)1.44.55.02.20 acerfinance@acerfinance.com
Plus en détailSecure Advantage Revenus Garantis
GUIDE QUESTIONS / REPONSES DOCUMENT NON CONTRACTUEL RÉSERVÉ À L USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS FINANCIERS Avril 2015 Secure Advantage Revenus Garantis Pour envisager l avenir en toute sérénité, assurez-vous
Plus en détail11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014
11 juin 2014 Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 - 2 - Sommaire Le Pacte de responsabilité et de solidarité pour la croissance et l emploi... 5 Les dates clés du pacte de responsabilité
Plus en détail