CONJONCTURE ENERGETIQUE

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1 CONJONCTURE ENERGETIQUE - AOUT 27 - Direction Générale de l'énergie et des Matières Premières Observatoire de l Economie de l Energie et des Matières Premières Observatoire de l Energie DGEMP / OE N septembre 27 Avec 267,6 Mtep en année mobile à fin août 27, la consommation totale d énergie primaire est stable en données corrigées du climat (-,1%), mais décroît significativement en données réelles (-4,5%, à 255 Mtep). La douceur de l hiver et du printemps (l indice de rigueur calculé sur les douze derniers mois n est que de,76, seuls les mois de décembre et mars ont eu un indice quasi normal) a en effet permis des économies de chauffage qui conduisent à des divergences sensibles entre les séries brutes et corrigées du climat. La température moyenne du mois de juillet a été de 18,7 C, pour un niveau moyen de référence ( ) de 18,9 C. Mais, pour l ensemble de la saison de chauffe, d octobre à mai, les températures ont été extrêmement douces, avec un indice de rigueur de seulement,76. Seuls les mois de décembre et mars ont été presque aussi froids que la «normale». Cette douceur se traduit, selon la correction climatique de l Observatoire de l énergie, par une économie de 12,6 Mtep (4,7% de la consommation totale d énergie sur les douze derniers mois). La demande intérieure d énergie primaire, en année mobile arrêtée à fin août 27 et après correction climatique, est globalement stable mais son évolution est contrastée : forte baisse pour le charbon : -6,9% (-7,4% en données réelles) ; légère hausse pour le gaz naturel : +,7% (mais 12,9% en données réelles) ; légère baisse pour les produits pétroliers : -,4% (mais 2,5% en données réelles) ; légère hausse pour l électricité : +,7% (mais 2,8% en données réelles). Toujours stimulé par la faiblesse des stocks américains d essence, alors que la demande mondiale reste forte et que l OPEP s en tient à une offre restreinte, le cours du Brent daté atteint en juillet un record historique en moyenne mensuelle (76,8 $/bl contre un peu moins de 74 $/bl en juillet-août 26). La dépréciation du dollar par rapport à l euro (-7,5% en un an) atténue quelque peu la hausse mais ne suffit toutefois pas à la rendre indolore : la facture énergétique mensuelle du mois de juillet s établit à 3,8 milliards d euros, retrouvant ainsi à peu près le niveau moyen de 26. Pour les sept premiers mois de l année, la facture est de 23,5 milliards d euros, soit 16% de moins qu en 26. Cet allégement est dû en partie à la baisse des cours au premier semestre, et en partie à la clémence des températures. Mais sur les douze derniers mois, la facture est de 41,7 milliards d euros, 9,5% de moins seulement qu il y a un an. SOMMAIRE : - facture énergétique - énergie primaire - combustibles minéraux solides - produits pétroliers - gaz naturel - électricité À NOTER : A partir de la présente note, un suivi mensuel de l éolien est assuré (voir page «Electricité»). Publications récentes, accessibles aussi sur Internet : «Prix des énergies» (août 27), «Prix du gaz et de l'électricité en Europe au 1er janvier 27» (août 27), «Les Français et l énergie - Baromètre d opinion de janvier 27» (août 27), «Electricité et politique énergétique, spécificités françaises et enjeux dans le cadre européen» (juillet 27), «L énergie en France Repères» (juin 27), «La situation énergétique de la France» (mai 27), «Bilan et facture énergétique de la France en 26» (avril 27), «Les émissions de CO2 liées à la combustion d énergie dans le monde» (5/7), «Statistiques énergétiques France» (4/7), «L électricité en France en 26 : une analyse statistique» (4/7), «Energies renouvelables en France, » (6/6), etc. Ouvrages : «Tableaux des consommations d énergie en France» (édition 26, 25 ), «L énergie dans les régions» (édition 26, 29 ), «Bilans de l énergie » (édition 25, 13 ), «L énergie Chiffres clés» (édition 24, 25 ), etc. Retrouvez cette note sur Internet : Accédez aux données chiffrées correspondantes : Demandez l abonnement automatique à la note mensuelle : Pour en savoir plus : Bernard Nanot, mél. bernard.nanot@industrie.gouv.fr Observatoire de l Energie (OE), Télédoc 162, 61 bd Vincent Auriol, 7573 Paris Cedex 13 Fax +33 ()

2 4 5 FACTURE ÉNERGÉTIQUE (juillet 27) Facture énergétique mensuelle de la France, en M courants 5 Prix moyens mensuels des énergies importées en /t Pétrole brut Produits pétroliers raffinés CMS Gaz naturel Electricité Total Pétrole brut Produits pétroliers raffinés CMS Toujours stimulé par la faiblesse des stocks américains d essence, alors que la demande mondiale reste forte et que l OPEP s en tient à une offre restreinte, le cours du Brent daté atteint en juillet un record historique en moyenne mensuelle (76,8 $/bl contre un peu moins de 74 $/bl en juillet-août 26). La dépréciation du dollar par rapport à l euro (-7,5% en un an) atténue quelque peu la hausse mais ne suffit toutefois pas à la rendre indolore : la facture énergétique mensuelle du mois de juillet s établit à 3,8 milliards d euros, retrouvant ainsi à peu près le niveau moyen de 26. Cette évolution de la facture provient quasi-intégralement des importations de pétrole brut, en hausse en volume (+2% par rapport à juin, où elles étaient, il est vrai, faibles) et en prix. Le prix moyen du pétrole importé est en juillet de 47 /t pour le brut (contre 376 /t en juin) et de 46 /t pour les produits raffinés (contre 439 /t en juin). Le cours du gaz sur le marché spot NBP s élève à 5,81 $/MBtu contre 4,52 $/MBtu en juin, suite à un incident ayant entraîné fin juin la fermeture du gazoduc CATS qui fournissait 5% du marché anglais en une saison d arrêts pour maintenance. Pour les sept premiers mois de l année, la facture est de 23,5 milliards d euros, soit 16% de moins qu en 26. Cet allégement est dû en partie à la baisse des cours au premier semestre, et en partie à la clémence des températures. Mais sur les douze derniers mois, la facture est de 41,7 milliards d euros, 9,5% de moins seulement qu il y a un an. FACTURE ÉNERGÉTIQUE (M ) JUILLET 27 1er janvier derniers mois Valeur % Valeur % Valeur % IMPORTATIONS TOTALES (I) , , ,9 dont : - CMS (combustibles minéraux solides) 111-8, , ,1 - Pétrole brut , , ,7 - Produits pétroliers raffinés , , , - Gaz naturel 691-1, , ,5 EXPORTATIONS TOTALES (E) , , , dont : - Produits pétroliers raffinés 956 1, , ,9 - Électricité , , , FACTURE ÉNERGÉTIQUE (I-E) , , ,5 dont : - Pétrole , , ,8 - Électricité , , ,3 Moyenne depuis le Moyenne des 12 JUILLET 27 PRIX MOYENS (US$ ou ) 1er janvier derniers mois Prix % Prix % Prix % US$ en (courant),729-7,5,749-7,6,761-7, Prix moyen du Brent daté ($/bl) 76,8 4,3 65,1-2,5 64,2,7 Prix moyen du pétrole brut importé ($/bl) 76,1 7,1 64,8-1,8 64,6 2,5 Prix moyen du pétrole brut importé ( /t) 46,8-1, 355,9-9,2 36,6-4,7 Prix moyen des produits pétroliers raffinés importés ( /t) 459,9-1,6 417,4-7, 422,7-4,8 % : variation par rapport à la période similaire de l'année précédente Calcul OE d'après Douanes depuis 25 OBSERVATOIRE DE L ENERGIE 28 septembre 27

3 FACTURE ENERGETIQUE (suite) Quantités importées en année mobile (indice en 1994) Quantités exportées en année mobile (indice en 1994) Pétrole brut Gaz naturel Produits pétroliers raffinés CMS 8 Produits pétroliers raffinés (exportations brutes) Electricité (exportations nettes) 8 dollar US Prix moyen mensuel du baril de pétrole brut importé en France, en dollar US (courant) et cours internationaux euro ou dollar US janv-97 janv-98 janv-99 janv- janv-1 janv-2 janv-3 janv-4 Prix moyen du brut importé (US$/bl) Prix international du Brent daté (US$/bl) Valeur de 1 US$ en courant (échelle de droite) Prix spot du gaz NBP * (US$/MBtu, échelle de droite) (*) National Balancing Point à 1 mois, bourse de Londres NOTA : les calculs sont faits à partir des données des Douanes - Département des statistiques et des études économiques. Des écarts peuvent se présenter avec les consommations par énergie qui suivent et qui font appel à des sources parfois différentes. OBSERVATOIRE DE L ENERGIE 28 septembre 27

4 16 ENERGIE PRIMAIRE Consommation primaire corrigée du climat, par énergie, Indicateurs énergétiques (année mobile) en année mobile et indice base en 199 % indice base en Taux d'indépendance (%) Emissions de CO2 Charbon Gaz naturel Pétrole Électricité Consommation totale corrigée Production totale Avec 267,6 Mtep en année mobile à fin août 27, la consommation totale d énergie primaire est stable en données corrigées du climat (-,1%), mais décroît significativement en données réelles (-4,5%, à 255 Mtep). La douceur de l hiver et du printemps (l indice de rigueur calculé sur les douze derniers mois n est que de,76, seuls les mois de décembre et mars ont eu un indice quasi normal) a en effet permis des économies de chauffage qui conduisent à des divergences sensibles entre les séries brutes et corrigées du climat. Sur douze mois, le pétrole régresse de 2,5% en données réelles, mais de seulement de,4% en données corrigées. L électricité primaire diminue de 2,8% en données réelles, mais augmente en données corrigées (+,7%). La consommation de gaz diminue de 13% en données réelles, mais augmente de +,9% en données corrigées, et la consommation de charbon régresse de 7% environ dans les deux cas. A 94% nucléaire, la production d énergie primaire est en retrait (-2,%) du fait d une moindre demande. La disponibilité hydraulique, particulièrement faible l an dernier, retrouve un niveau un peu meilleur. En année mobile et hors énergies renouvelables thermiques, le taux d indépendance énergétique, à 48,2%, augmente de 1,2 point sur un an. milliers de tep AOÛT 27 ÉNERGIE PRIMAIRE (1) 1er janvier derniers mois PRODUCTION NATIONALE D'ÉNERGIE PRIMAIRE 9 559, , , - Charbon (produits de récupération) , , ,7 - Pétrole 89-3, , ,7 - Gaz naturel 78-3, , , - Nucléaire (brut) , , ,6 - Hydraulique et éolien (brut) , , ,7 CONSOMMATION D'ÉNERGIE PRIMAIRE réelle , , ,5 - Charbon 862 2, , ,4 - Pétrole 7 555, , ,5 - Gaz naturel , , ,9 - Électricité 8 768, , ,8 CONSOMMATION D'ÉNERGIE PRIMAIRE corrigée , , ,1 - Charbon 862 2, , ,9 - Pétrole 7 555, , ,4 - Gaz naturel 1 293, , ,9 - Électricité 8 768, , ,7 TAUX D'INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE (%) 51,7,1 48,2 1,1 48,2 1,2 ÉMISSIONS DE CO2 corrigées (milliers de tc) 7 28, , ,2 (1) hors ENR % : variation par rapport à la période similaire de l'année précédente, sauf pour le taux d'indépendance énergétique (points) OBSERVATOIRE DE L ENERGIE 28 septembre 27

5 12 COMBUSTIBLES MINÉRAUX SOLIDES Consommations corrigées du climat, en indice base en 199 Mensuelles En année mobile Total Centrales électriques Sidérurgie 4 Total Centrales électriques Sidérurgie Mesurées en année mobile à la fin août 27, les importations de combustibles minéraux solides sont toujours en retrait, de 8,4%, après environ 9,5% au cours des deux derniers mois, pour un total de 19,1 millions de tonnes (Mt). La houille, principal produit importé, avec une part de marché d environ 93%, accuse une baisse de 6%. Les livraisons de produits de récupération (PR) 1 pour le compte des industriels totalisent pour le mois d août 42 t et cumulent sur douze mois 369 Mt, soit une baisse d environ 32%. A 2,2 Mt en année mobile à la fin août, la consommation intérieure corrigée du climat est toujours orientée à la baisse : 7,% (-7,5% en données réelles), après 6,6% en juillet et en juin. Cette évolution est en lien avec la demande des centrales électriques qui affiche un retrait de 12,3% en année mobile (pour un total de 8,1 Mt), au même rythme que les deux mois précédents, alors qu elle accusait encore une chute de 31% en mars. En mensuel, la consommation gagne environ 29% pour un total d environ 45 t. S agissant de la consommation finale, la sidérurgie voit sa production d acier brut perdre,9%, avec un important effet de structure qui masque une hausse de la filière électrique au détriment de l acier à oxygène. Ce dernier est en retrait de 4,2% en cumul annuel, ce qui affecte directement les besoins en charbon du secteur : - 1,8%, après +,3% en juillet et +,9% en juin. Au total pour l ensemble des produits charbonniers, le stock de fin de période avoisine toujours les 6 Mt. Il est destiné en grande partie aux centrales thermiques et leur permet d assurer une autonomie confortable de plus de six mois au rythme actuel de la consommation. COMBUSTIBLES MINÉRAUX SOLIDES AOÛT 27 Cumul depuis le 1er janvier milliers de tonnes Cumul des 12 derniers mois IMPORTATIONS TOTALES , , ,4 PRODUCTION NATIONALE (PR) , , ,7 VARIATIONS DE STOCKS EXPORTATIONS TOTALES 65-13, , ,7 CONSOMMATION INTÉRIEURE réelle , , ,5 dont : centrales électriques , , ,3 dont : centrales EDF , , ,5 CONSOMMATION TOTALE corrigée du climat , , , % : variation par rapport à la période similaire de l'année précédente OBSERVATOIRE DE L ÉNERGIE 28 septembre 27

6 PRODUITS PETROLIERS Consommations corrigées du climat, en indice base en 199 Mensuelles En année mobile Total Gazole FOD FOL Total Gazole Supercarburants FOD FOL Partis de très haut fin juillet (78,56 $/bl pour le Brent daté le 23), les cours du pétrole chutent à 69,36 $/bl le 22 août avant d amorcer une nouvelle hausse. La baisse a été alimentée par la crise des crédits hypothécaires à risque («subprime») qui a fait craindre une récession, et par l éloignement des risques de cyclones et de pénurie pendant la «driving season» américaine. La moyenne sur août s établit ainsi à 7,76 $/bl pour le Brent. Grâce à la baisse du dollar, les prix pour les ménages restent toutefois inférieurs (de 3% environ) à ceux d août 26. Il n en va pas de même pour le fioul lourd, de 5% plus cher qu il y a un an. La consommation totale de produits pétroliers reste en recul en année mobile (-2,5%), mais cette décroissance est due à la clémence de l hiver, elle disparaît après correction climatique (,4%) à 94 millions de tonnes. La consommation d août est en retrait sur celle de juillet, mais normale par rapport aux mois d août précédents. Les ventes de fioul domestique (FOD) sont toujours particulièrement faibles. Sur douze mois, elles sont de 15,5% inférieures à l an passé (-6% en données corrigées du climat). De même, les ventes de fioul lourd enregistrent un net recul en année mobile : -8,2% dans l industrie, -51% dans les centrales électriques, beaucoup moins sollicitées du fait d une meilleure disponibilité des ressources hydrauliques. La consommation de carburants routiers repart à la hausse, avec la plus forte consommation enregistrée en août depuis plusieurs années. Se confirme ainsi une reprise qui rompt avec la stabilité de ces dernières années. La consommation d août est de 3% supérieure à celle d août 26. En année mobile, tout comme sur les huit premiers mois de l année, la hausse est de +1,5% par rapport à l an dernier (la variation en année mobile était de % en 26, de,5% en 25 et de +,2% en 24). Le gazole poursuit sa progression régulière au détriment des essences (+3,4% en année mobile, contre 4,3% pour les supercarburants). Il représente 75% du volume de carburants vendu en août, 76,5% sur les douze derniers mois. La consommation de carburéacteurs pour le trafic aérien reste orientée à la hausse (+2,3% en année mobile). milliers de tonnes AOÛT 27 PRODUITS PÉTROLIERS (1) 1er janvier derniers mois PRODUCTION NATIONALE 89-3, , ,7 - Pétrole brut 85-3, , , - Hydrocarbures extraits du gaz naturel 4-7, 27-15,2 4 3,2 CONSOMMATION TOTALE réelle 7 555, , ,5 dont : - Supercarburants 922-1, , ,3 - Gazole , , ,4 - FOD , , ,5 - FOL industrie et divers 13 1, , ,2 - FOL centrales électriques 27-73, , ,9 - Carburéacteurs 67 4, , ,3 CONSOMMATION TOTALE corrigée du climat 7 555, , ,4 dont : - FOD , , , - FOL industrie et divers 13 1, , ,8 (1) hors soutes maritimes % : variation par rapport à la période similaire de l'année précédente OBSERVATOIRE DE L ENERGIE 28 septembre 27

7 GAZ NATUREL Consommations corrigées du climat, en indice base en 199 Mensuelles En année mobile Total Grande industrie Total Grande industrie Résidentiel-Tertiaire-Petite ind. Résidentiel-Tertiaire-Petite ind. A 36,3 TWh, les importations nettes (*) du mois d'août 27 sont en légère baisse (-1,9%) par rapport à celles d'août 26 après -1,5% en juillet. En année mobile, l évolution est de -15,3% ; depuis le début de l'année la baisse des importations est un peu plus sensible à -17,2%. Les entrées brutes de gaz sur le territoire français sont elles aussi en baisse assez marquée : en cumul annuel elles sont à 542 TWh contre 617 TWh en août 26 (-12,2%). Les entrées de GNL, à 152,1 TWh, sont en progression de 2,6% en année mobile ; leur poids dans le total des importations progresse très nettement et atteint 34% (sur douze mois) contre 28% en août 26. Les importations "gazeuses" diminuent très sensiblement : -22,3% sur un an ; les importations en provenance de Russie représentent (sur douze mois) 21% contre 25% il y a un an, celles en provenance de Norvège 47% (contre 39%) et celles en provenance des Pays Bas sont stables à 27% (contre 26%). Les approvisionnements de court terme, qui sont un complément aux contrats de long terme, sont nettement plus faibles qu'en août 26 et représentent 5,1% des importations sur douze mois, contre 9,8% il y a un an. La production de gaz (y compris grisou), à 1,2 TWh sur douze mois et 1, TWh en mensuel comme en juillet, est en baisse de -12% sur un an. A 538, TWh en année mobile, la consommation totale corrigée du climat se redresse légèrement (+,9%) après,7% en juillet. Le gaz étant en grande partie une énergie de chauffage, la consommation réelle est en forte chute sur les douze derniers mois (-12,9% et -13,% en juillet) du fait de la douceur de l hiver et du printemps. La consommation du résidentiel, tertiaire et petite industrie, corrigée du climat, progresse sur les douze derniers mois (+1,5%, comme en juillet) ; en réel, ces chiffres sont de -15,8% pour les deux mois. La consommation corrigée du climat des gros clients reliés directement aux réseaux de transport reste stable après -,4% en juillet (-4,6% en données réelles, après -5,% en juillet). Les stocks utiles s'accroissent de 2,4 TWh (21,6 TWh en août 26) ; ils sont estimés à 116,1 TWh contre 117,6 TWh en août 26. Les stocks totaux demeurent à un niveau très élevé, à 281,9 TWh (284,6 TWh en août 26). (*) Il s'agit des entrées nettes de gaz sur le territoire français, donc exportations déduites et hors transit. TWh PCS AOÛT 27 GAZ NATUREL 1er janvier derniers mois IMPORTATIONS NETTES 36,3-1,9 295,5-17,2 448,7-15,3 PRODUCTION NATIONALE 1, -3,4 6,2-26,8 1,2-12, CONSOMMATION TOTALE réelle 16,8 -,9 294,2-13,3 465,9-12,9 dont : - Grande industrie 9,4 2,3 14,3-3,2 163,8-4,6 - Résidentiel, Tertiaire, Petite industrie 7,3-1,3 187, -16,8 298,1-15,8 CONSOMMATION TOTALE corrigée du climat 16,8,9 339, 2,9 538,,9 dont : - Grande industrie 9,4 2,3 19,6 1,9 172,8 - - Résidentiel, Tertiaire, Petite industrie 7,3-1,3 226,6 3,3 36,6 1,5 % : variation par rapport à la période similaire de l'année précédente OBSERVATOIRE DE L ENERGIE 28 septembre 27

8 16 ELECTRICITE Consommations corrigées du climat, en indice base en 23 Mensuelles En année mobile Energie appelée Basse tension Energie appelée Basse tension Moyenne tension Haute tension Moyenne tension Haute tension La production totale d électricité, mesurée en année mobile, recule de -1,5% en août, après -1,7% en juillet et -1,8% en juin. En août 27, la production hydraulique se situe encore à un niveau nettement supérieur à celui d il y a un an (+25,%) ; cela se traduit, en cumul sur douze mois, par une accélération de la hausse : +11,8%, après +1,7% en juillet et +8,5% en juin. La production éolienne mesurée en année mobile progresse de 127%. La production nucléaire se situe depuis cinq mois à des niveaux inférieurs à ceux d il y a un an ; mesuré en année mobile, son recul s établit en août à 2,6%, après -2,7% en juillet et 2,3% en juin. Au total, les disponibilités en électricité primaire baissent de -,5%, après -,7% en juillet et,6% en juin. Hormis juillet, les centrales thermiques classiques ont, depuis avril, été nettement plus sollicitées qu au cours des mêmes mois de l année d avant, contrairement à la situation des 12 mois précédents (+9,6% en août). En année mobile, la tendance à une baisse de moindre ampleur se confirme, avec 9,6% en août. L énergie appelée corrigée du climat est, en mensuel, supérieure de 4,1% à celle d août 26 ; en cumul annuel, la baisse se réduit, s établissant à -,3% en août, après,7% en juillet et juin. Les livraisons en basse tension, en cumul sur 12 mois, progressent toujours vivement, avec +2,7% en août, soit un rythme quasi inchangé depuis 5 mois. Depuis le pic de juillet 26 (+2,3%), le rythme de progression de la consommation en moyenne tension exprimée en cumul annuel avait continûment ralenti, pour se transformer en baisse à partir de février (,3%) ; en août 27, le recul s amplifie encore pour s établir à 2,2%. La baisse de la consommation en haute tension continue de s atténuer, avec -1,7% en août, après 3,2% en juillet et -4,6% en juin ; hors filière nucléaire, et toujours en année mobile, la consommation de l industrie s effrite légèrement, de -,2%. Le solde mensuel des échanges se situe en août à 7,1 TWh, soit +11, TWh en cumul annuel glissant. ÉLECTRICITÉ GWh AOÛT 27 1er janvier derniers mois PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ nette , , ,5 dont : Production primaire , , ,5 dont : - Hydraulique (y c. pompages) , , ,8 - Eolienne (*) 231 2, , ,5 - Nucléaire , , ,6 Production thermique classique , , ,6 SOLDE : Exportations - Importations , , ,5 POMPAGES (énergie absorbée) 415-2, , , ÉNERGIE APPELÉE réelle (y c. pertes) , , ,9 dont : Basse tension , , ,3 Moyenne tension , , ,4 Haute tension , , ,7 ÉNERGIE APPELÉE corrigée du climat , ,3 dont : Basse tension , , ,7 Moyenne tension , , ,2 % : variation par rapport à la période similaire de l'année précédente (*) estimation fragile pour le dernier mois OBSERVATOIRE DE L ENERGIE 28 septembre 27