Recherche de solutions techniques pour optimiser la qualité de production ainsi que la rentabilité des cultures de tomate de diversification.

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1 Tomate en sol Conduite culturale des variétés de diversification 2016 Claire GOILLON, APREL Martial CHAIX, CETA d Eyguières (13) Hortense BAUDOUX, stagiaire Ceta d Eyguières. Essai rattaché à l action n : Innovation variétale et résistances aux bioagresseurs en tomate. 1- Thème de l essai Recherche de solutions techniques pour optimiser la qualité de production ainsi que la rentabilité des cultures de tomate de diversification. 2- But de l essai Les variétés de tomates dites «anciennes» mettent en valeur la qualité gustative des tomates mais leur conduite est plus complexe que les variétés classiques (rondes). Elles se caractérisent notamment par des plantes trop vigoureuses en début de culture qui pénalisent la qualité de nouaison des premiers bouquets : les fruits sont souvent déformés, présentent des cicatrices liégeuses ou des fentes, le calibre est hétérogène. La production de ces variétés n est pas régulière et la plante s épuise rapidement. Cet essai a donc pour but d améliorer la qualité et la régularité de production de ces variétés en culture sous abri grâce à différentes techniques culturales. 3- Facteurs et modalités étudiés Trois sites de production en AB, adhérents de SOLEBIO ont exprimé le besoin de travailler sur ce sujet. Des pistes de travail ont été émises suite à une rencontre le 5/01/16 entre producteurs, techniciens et expérimentateurs (voir tableau ci-dessous). L étude est conduite sur les 3 sites en parallèle. Les 3 exploitations ont en commun de produire de la tomate ancienne (variétés population) pour le groupe SOLEBIO sous tunnel plastique en plantation de mi-mars. L environnement et les conduites culturales sont spécifiques de chaque exploitation : nature du sol, amendement, irrigation, pépiniériste, entretien des cultures... Il a été choisi de travailler sur deux types variétaux majoritaires au niveau du marché et produits sur les 3 exploitations : Côtelée jaune (Ananas) et Côtelée noire (Noire de Crimée) Dans un premier temps, l étude sur plusieurs parcelles permet de comparer des pratiques qui pourraient mettre en évidence une amélioration de la production de ces variétés. D autre part, au sein de chaque exploitation, des essais spécifiques sont conduits pour comparer plusieurs modalités de techniques culturales. Trois modalités sont étudiées sur le type Ananas. Sur le type Noire de Crimée, seules les 2 premières sont comparées : - Témoin : conduite producteur - Régulé : régulation de la vigueur de plante en début de culture par un effeuillage en tête, la sélection d axillaires supplémentaires ; régulation de la qualité des fruits par suppression des premières fleurs ou fruits déformés - Régulé + : même pratique que la modalité «Régulé» mais sélection d un axillaire supplémentaire en début de culture pour augmenter la densité avec des plants à 3 têtes. -1-

2 4- Matériel et méthodes 4.1 Sites d implantation Caractéristiques des exploitations : Bel Air Lambesc Noves Producteur Stéphane PONCON Olivier ARNAUD Jean MEGUIN Groupement Solebio (AB) Solebio (AB) Solebio (AB) Types de tomates produites Parcelle d essai Précédent Fumure de fond Cœur de Bœuf Noire de Crimée* Ananas* Russe Rose de Berne 300 plants/variété tunnel de 664 m 2 (8*83m), orienté Nord/Sud Concombre 2 x salades 1.5 T/ha de tourteau de Ricin 1.8 T/ha de T/ha de fumier composté (mouton, cheval) Cœur de Bœuf Noire de Crimée* Ananas* Russe 600 plants/variété tunnel de 690 m 2 (7,5*92m) orienté Est/Ouest Melon-salade 30 T/ha de compost fumier et BRF 2 T/ha de (Ovinalp). Cornue des Andes Ananas* Black from Tula (noire) Beefsteak 300 plants/variété tunnel de 920m 2 (8*115m), orienté Nord/Sud Concombre - salade 50 T/ha de compost végétal de 2 ans 5 T/ha de Duetto Pépiniériste Semences Meffre à Monteux Voltz Meffre à Monteux Voltz Printemps du Lot Clause Date de plantation 12 mars 15 mars 17 mars Densité 2.4 bras/m² 1.6 bras/m² 1.7/m² Plants greffés 2 têtes 2 têtes 1 tête Dispositif 3 doubles rangs Palissage en façade 133 mottes par ligne espacement 60 cm entre mottes, 30 cm entre têtes *Les tomates en gras sont celles étudiées dans l essai. 3 doubles rangs Palissage en V 184 mottes par ligne espacement 50cm entre plants et tête 3 doubles rangs, 255 mottes/ligne espacement 0,45cm entre plants et tête -2-

3 4.2 Dispositif expérimental Les techniques mises en œuvre au sein des parcelles entières sont présentées ci-dessous pour chacune des exploitations. Les techniques testées au sein d un essai analytique sont présentées en couleur dans le tableau et se réfèrent aux modalités «Régulé» ou «Régulé+» (voir paragraphe 3) Problématique à résoudre Fruits déformés, liégeux liés aux excès de vigueur en début de culture Objectifs Bel Air Lambesc Noves Améliorer la reprise du plant Tempérer les écarts de T en début de culture Réguler la vigueur de la plante Augmenter la densité Installation de chenillettes (P17) en début de culture Installation d un plant plus âgé (70 jours) en motte de 10, écarté et tuteuré Plastique 500 trous en plafond et en parois Effeuillage précoce en bas de plante (compatibilité lutte intégrée) Effeuillage de tête (suppression d une feuille à l apex) qui permet d aérer précocement la plante et les fruits et de réduire la capacité de photosynthèse. Sélection d un Extra-bras (2 bouquets) Axillaire supplémentaire (Plants à 3 têtes) Problèmes de fentes Réguler la qualité des fruits Pilotage de l irrigation Taille des fleurs ou fruits déformés en laissant 3-4 fruits/bouquet Tensiomètres (Monitor) Le dispositif expérimental pour les essais analytiques se compose de trois répétitions de 5 plants (10 têtes) pour chaque modalité réparties dans l ensemble du tunnel. Toutes les exploitations n ont pas pu mettre en place l intégralité des modalités. Le tableau ci-dessous présente la répartition des modalités dans chaque site : Modalité Bel Air Lambesc Noves 1 AT : Ananas témoin X* X X 2 AR : Ananas régulé X 3 AR+ : Ananas régulé + X 4 NDC : Noir de Crimée témoin X X 5 NDC R : Noir de Crimée régulée X X *une seule répétition -3-

4 Schéma des dispositifs des tunnels : Bel Air Lambesc Noves Ananas N de Crimée Ananas N de Crimée N de Crimée N de Crimée Ananas Ananas Ananas Black from Tula Beefsteack 1A 4A 4A 1A 2A 5A 1C 5A 2A 3A 2C 1B 2B 4A 5A 3C 4B 1B 5B 2B 1A 3B 1B Ananas 4A 5A 4C 1C 5C 2C 1C placette témoin placette régulée placette régulée Observations et mesures Données parcellaires : - Analyse de sol avant la culture pour caractériser la parcelle, notamment MO et NO3- disponible. Enregistrement des fumures et apports avant culture et éventuellement en cours de culture. - Suivi des nitrates dans le sol en cours de culture par Nitratest - Climat : mesure des températures de sol et d air et de l hygrométrie au niveau des plantes (mise en place d'une thermosonde en début de culture) - Culture : notation des variétés, fournisseurs, pépiniéristes, dates de semis, de plantation, nom du porte-greffe, observation des principales données de conduite culturales (refumure, blanchiment, bourdons ). Relevé de la conduite d arrosage et des quantités d eau apportées. Données agronomiques : Récolte des fruits dans les parcelles 2 fois par semaine avec notations : - Poids, nombre de fruits commercialisables - Poids, nombre de fruits déclassés (second choix) - Nature du déclassement : déformations importantes, fentes, cicatrices liégeuses, défaut de coloration. - Déchets : on élimine les déchets sans les peser mais en les caractérisant. -4-

5 La saisie sur un tableur (APREL) permet le calcul des données de rendement commercial (en kg/m²) et de poids moyen (en g) pour les différentes périodes de la culture 5- Résultats 5.1 Conduite culturale Climat Sur les sites de Lambesc et de Bel air, des techniques de protection climatique des plants ont été testées en début de culture pour éviter les écarts de températures trop importants entre le jour et la nuit (voir tableau du dispositif expérimental). Des températures plus élevées à la plantation doivent permettre de réguler la vigueur de plante et améliorer la formation des premiers fruits. Températures du 13 au 31 mars du 1r au 30 avril du 1r au 31 mai du 1r au 30 juin du 1r au 31 juin mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy Bel air 8,6 31,3 17,8 8,9 27,6 17,2 11,0 27,9 19,0 16,0 30,6 22,8 17,7 35,1 25,5 Bel air hors chenille 7,1 27,8 15,7 Noves 7,4 27,9 16,4 7,9 25,3 15,8 10,3 26,0 17,7 15,2 27,8 21,3 16,8 29,6 23,0 Lambesc 7,1 30,8 15,7 8,9 34,2 19,4 10,2 30,0 19,0 14,0 28,6 21,0 15,6 28,8 22,1 Lambesc hors plastique 7,8 29,8 16,2 9,1 31,6 18,4 10,7 27,8 18,5 14,7 27,6 21,1 16,2 29,6 22,6 Relevés des Températures moyennes sous abri À Bel air, une protection chenillette P17 a été positionnée pendant les 15 premiers jours. Les mesures de température ont été effectuées à la fois sous la chenillette et à l extérieur. Les relevés montrent un effet de +2 C sous la chenillette environ sur les températures moyennes mais les écarts de température sont aussi importants (environ 20 C). À Lambesc, une couverture plastique a été positionnée en parois et au plafond du tunnel et laissée pendant 2 mois, jusqu à mi-mai. Les mesures de températures sont effectuées dans le tunnel de tomate équipé de plastique et dans un tunnel voisin mais avec une culture d aubergine. L écart entre les 2 tunnels est finalement peu important. On note des températures maximales en journée toujours plus élevées dans le tunnel avec plastique. La culture étant différente, il est difficile de comparer strictement ces deux tunnels. En comparant avec les autres sites, le dispositif à Lambesc est celui qui bénéficie de températures moyennes plus importantes en avril, notamment du fait des températures maximales. Il faut tenir compte dans ce cas aussi des climats localement différents d un site à l autre, mais le plastique semble avoir plus d effet sur les températures maximales que minimales. Il participe à augmenter la température moyenne de l abri mais en créant des écarts plus importants en journée. Au retrait du plastique à partir de juin, la parcelle de Lambesc est la plus «fraîche». -5-

6 Relevés des Températures moyennes dans le sol Température de sol du 13 au 31 mars du 1r au 30 avril du 1r au 31 mai du 1r au 30 juin du 1r au 22 juillet mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy Bel air 17,1 20,2 18,6 18,5 21,2 19,9 Bel air hors chenille 13,4 17,1 15,3 Noves 16,9 20,7 18,9 17,2 19,9 18,6 18,2 20,5 19,4 20,7 22,4 21,6 21,2 23,1 Lambesc 15,5 19,3 17,2 19,9 23,7 21,9 20,2 23,5 21,9 20,3 22,7 21,6 21,4 23,6 22,6 Lambesc hors plastique 12,7 18,0 15,9 13,8 19,4 17,2 14,3 19,5 17,4 14,5 19,3 17,3 15,8 20,6 18,6 À Bel air, l effet de la couverture P17 se traduit par un gain de 3 C dans le sol sous la chenille en mars, ce qui n est pas négligeable. L enregistreur n a ensuite plus fonctionné à partir de mai. À Lambesc, l écart mesuré entre le tunnel de tomate (avec plastique) et le tunnel d aubergine ne paraît pas cohérent car il perdure sur les mois de juin-juillet alors que le plastique a été retiré. Néanmoins, on peut noter des températures de sol plus élevées sur ce site en avril-mai. -6-

7 Relevés de l hygrométrie relative Hygrométrie (%) du 13 au 31 mars du 1r au 30 avril du 1r au 31 mai du 1r au 30 juin du 1r au 22 juillet mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy mini maxi moy Bel air 40,2 71,0 56,4 51,7 72,6 62,1 58,9 77,3 68,2 57,4 75,7 66,5 45,8 69,5 57,7 Bel air hors chenille 42,4 74,6 59,0 Noves 40,8 70,9 56,9 49,6 76,4 62,9 54,3 78,1 66,5 60,8 78,2 69,6 56,3 74,3 65,0 Lambesc 41,8 73,9 59,4 42,0 74,8 59,7 52,5 78,6 66,0 66,6 84,2 75,8 63,7 82,3 73,2 Lambesc hors plastique 43,2 72,4 57,6 50,3 77,7 63,8 54,5 78,8 66,5 63,9 82,1 73,1 58,8 80,0 69,3 Sur Bel Air, les relevés d hygrométrie sous la protection chenille ne révèlent pas d humidité plus importante qu à l extérieur de la chenille Sur Lambesc, le plastique ne semble pas non plus apporter d hygrométrie supplémentaire en mars avril. À partir de mai, un filet insect-proof à mailles fines est installé aux ouvrants et on constate clairement des niveaux d hygrométrie plus élevés à partir de cette date. Suivi nitrates : Les cultures ont reçu chacune des fumures de fond organiques assez importantes (voir tableau des caractéristiques des exploitations) pour assurer l ensemble des apports azotés de la culture Teneur en azote du sol Plantation F1 F2 F4 F5 Début F6 R1 R3 R5 Récolte Amendement organique Bel air Lambesc Noves Ref Zenit -7-

8 Amendemen t organique Suivi Pilazo Plantation F1 F2 F4 F5 F6 R1 R3 R5 Début Bel air Lambesc Noves Réf PILazo Tomate Des apports en azote complémentaires ont été réalisés à Lambesc (30 unités sur la semaine 21) et Noves (80 unités sur la semaine 20) d où une réserve d azote dans le sol un peu plus importante qu à Bel air. On observe une même diminution progressive des teneurs en azote dans les feuilles sur les trois sites jusqu à fin juin (sem 25). Les valeurs sont inférieures à la courbe de référence PILazo, particulièrement pour la culture à Bel-air, témoignant d une situation de déficit azoté de la culture. Pour les parcelles de Noves et Lambesc, les teneurs en nitrates des plantes repassent ensuite au-dessus de la courbe de référence. Il n y a pas eu de carence azotée pour ces cultures. Ferti-irrigation : -8-

9 Les deux sites équipés de Monitor ont eu une conduite d irrigation très satisfaisante : on ne constate pas de période d asphyxie. Les sondes à 20 et 30 cm ne sont jamais saturées. Des arrosages plus abondants ont eu lieu mi-juin à Noves et mi-juillet à Lambesc pendant la période de grosse chaleur. Puis les fins de culture ont été conduites avec moins d eau : assèchement du sol marqué. Il n y a eu aucun blossum end rot observé. 5.2 Croissance des plants À Bel Air et Noves, les plantes ont montré des excès de vigueur en début de culture avec une croissance plus difficile en hauteur (épaississement des tiges, émission de nombreux axillaires ). Les mesures de hauteur ne sont pas significativement différentes mais visuellement, les plantes à Lambesc étaient clairement différentes : plus équilibrées et légèrement plus hautes. Les parcelles de Noire de Crimée ont présenté rapidement des plantes hors-types à hauteur d environ 10%. Elles ont été écartées pour les mesures mais la représentativité de ces placettes est du coup moins bonne. -9-

10 5.3 Charge en fruits La charge en fruits a été mesurée à partir du début de récolte sur les mois de juin et juillet. Sur les 3 sites, les charges sont similaires. La comparaison des données selon les modalités montre bien une diminution de la charge des plantes conduites selon les modalités régulées (AR, AR+ et NDC R) où une taille des fruits déformés a été effectuée sur les premiers bouquets. Pour la variété Ananas, l écart est de l ordre de 2 fruits en moins par plante su le 1r mois de récolte (jusqu à la semaine 25). Pour les Noire de Crimée, la régulation des bouquets occasionne en moyenne 3 fruits en moins. La taille des bouquets n a pas été prolongée au-delà du 5 e bouquet car elle était moins nécessaire du fait d une régulation naturelle des variétés. D après l ANOVA réalisées à la semaine 25 (entre le 20 et le 26 juin), la différence observée entre la charge en fruits des deux modalités est significative. 5.4 Rendements Noves Rendement commercial Poids moyen extra % second Modalités (kg/m 2 ) Rendement extra (kg/m 2 ) cumulé (g) choix Précoce Final Précoce Final Précoce Final Au 21/06 Au 19/07 Au 21/06 Au 19/07 Au 21/06 Au 19/07 A T 1,33 5,07 0,58 3,36 247,6 387,5 38% Bel air Rendement commercial (kg/m 2 ) Rendement extra (kg/m 2 ) -10- Poids moyen extra cumulé (g) % second choix Modalités Précoce Final Précoce Final Précoce Final Au 21/06 Au 19/07 Au 21/06 Au 19/07 Au 21/06 Au 19/07 A T 5,42 8,94 2,80 5,53 431,3 375,1 42% NDC T 4,92 8,43 2,97 5,48 308,6 266,4 32% NDC R 3,80 8,65 2,26 5,86 289,5 277,7 33% Rendement commercial (kg/m 2 ) Lambesc Rendement extra (kg/m 2 ) Poids moyen extra cumulé (g) % second choix Modalités Précoce Final Précoce Final Précoce Final Au 20/06 Au 25/08 Au 20/06 Au 25/08 Au 20/06 Au 25/08 A T 0, , % A R 0, , , % A R+ 0, , , % NDC T 2, , , % NDC R 1, , , %

11 Résultats sur les modalités témoin Différences entre variétés On constate tout d abord une courbe de production de la variété Ananas très irrégulière. Il se produit en fait un pic de production centré sur 3 semaines environ. La variété Noire de Crimée a une production plus régulière et étalée dans le temps. Différences entre sites Les exploitations présentent des différences significatives car les conduites culturales et les conditions environnementales varient d un site à l autre, mais on constate surtout l influence de la densité de plantation. A densité plus élevée (2.4 bras/m²), la culture à Bel air a permis une production précoce importante alors que le pic de production à Lambesc (densité de 1.6 bras/m²) a été retardé de 3 semaines. A Noves, pour une densité équivalente (1.7 bras/m²) mais sur des plants greffés 1 tête, le pic de production est intermédiaire. Cette configuration permet un rendement précoce plus important qu un dispositif en plants greffés 2 têtes. Sur la parcelle de Lambesc, les cultures ont pu être prolongées compte tenu du bon état des plantes. Il y a eu deux fois plus de récoltes sur cette parcelle. Cependant, les rendements finaux sont comparables entre Lambesc et Bel Air, la production d Ananas après mi-juillet étant très faible. Résultats sur les modalités testées Lambesc -11-

12 Lambesc Bel air À Lambesc, la modalité régulée impacte significativement le rendement commercial des deux variétés. Sur Ananas, la modalité régulée sur des plants à 3 têtes est la plus pénalisée : l augmentation de densité ne permet pas d améliorer le rendement lorsque les axillaires supplémentaires proviennent d un même plant. Par contre, la modalité régulée permet une réduction du déclassement des fruits récoltés (gain de 6 à 10%) pour les deux variétés. La taille des bouquets a permis de supprimer en amont les fruits déformés. À Bel Air, sur Noire de Crimée, on n observe pas de différence de production. Sur cette modalité, compte tenu de la vigueur excessive des plants, des extra-bras ont été sélectionnés, permettant une compensation des fruits retirés. Concernant le poids moyen extra, aucune différence significative n est mise en évidence entre les modalités Témoin et Régulé. D après les données, il semble que la modalité régulée permette d équilibrer le calibre sur les premières récoltes. On observe moins de très gros fruits. 5.5 Qualité des fruits Un des objectifs de l essai est d obtenir des fruits de meilleure qualité en modifiant les techniques culturales. Les pourcentages de fruits déclassés sont globalement élevés pour ces types de fruits (30 à 40%) et sont comparables d un site à l autre. La modalité régulée testée montre une réduction de 6 à 10% de ce taux de déclassement. Cependant, dans un contexte de production de variétés anciennes, ce taux de second choix est surévalué dans la mesure où il y a une bonne tolérance commerciale sur les «défauts» visuels des fruits. À Lambesc, sur la variété Ananas, les modalités «régulé» et «régulé +» présentent moins de fruits déformés et fendus. Sur la variété Noire de Crimée, la modalité «régulé» présente moins de déformés et de petits fruits. -12-

13 6. Conclusion Ces premiers essais ont permis de tester des techniques culturales pour améliorer la production des variétés anciennes Ananas et Noire de Crimée. En termes de rendement, une densité élevée (2.4 bras/m² à Bel air) permet d obtenir de très bons résultats précoces sur la période de juin-juillet en comparaison d une plantation à 1.6 bras/m². La régulation des plantes par l effeuillage en tête et la taille des fruits déformés permet d améliorer la qualité des récoltes et de réduire de 5 à 10% le taux de second choix. Moins de cicatrices, pistillaires, fentes et fruits déformés sur Ananas ; moins de petits fruits et de fruits déformés sur Noire de Crimée. Cependant, la perte de rendement total (1 à 2 kg/m² à Lambesc) ne justifie pas la pratique de cette technique en sol, sans envisager une compensation par des extra-bouquets dans la mesure où la vigueur de la plante le permet. L installation de protections thermiques a montré un gain de température favorable aux plantes. La contrainte de la chenillette est qu elle ne peut se prolonger au-delà de 15 jours de culture. Le confinement des tunnels est indispensable. La double paroi plastique est plus contraignante à installer mais peut tempérer plus longtemps les périodes fraîches au printemps. Les températures élevées en journée sont favorables à la floraison, à la régulation de la plante (moins d excès de vigueur) mais peut occasionner un allongement des entre-nœuds. Ces résultats doivent être approfondis avec de nouveaux leviers techniques et des dispositifs consolidés. Le travail sur la densité et les extra-bouquets mérite d être approfondi. Le choix d un portegreffe moins végétatif que Maxifort améliorerait certainement la qualité de nouaison. Par ailleurs, une étude économique devra être envisagée aux termes de l étude pour prendre en compte les coûts de main d œuvre pour la mise en place des techniques (régulation de la plante, installation des protections thermiques), valorisation du rendement extra, gain de temps de récolte avec moins de fruits déclassés, coût des plants pour l augmentation de densité. Renseignements complémentaires auprès de : C. GOILLON, APREL, St Rémy de Provence, tel : , goillon@aprel.fr Action A981 Réalisé avec le soutien financier de SOLEBIO SAS et de : -13-

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