Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants : Application d un modèle intégré de bassin versant (Loukkos et Tadla)

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1 I M P E T U S Sous-projet B4 03/2008 Fouad Elame et Abdessamad Farah Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants : Application d un modèle intégré de bassin versant (Loukkos et Tadla) Adresse: Institut de l économie agro-alimentaire et des ressources naturelles Université de Bonn Nussallee 21 D Bonn fouad82@msn.com Internet:

2 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 2 Liste des Abréviations et des acronymes ABA_ : ABME : ABMO : AGRU : ARAC : AUTRM : BOUR : FOUR : FRAS : HARI : HWHE : IND : KBC : KS : LA : MAIZ : MBM : MDL : MDT : MELO : MFBS : MSS : NIOR : ONE: ONEP: ORMVAL: ORMVAT: PMP : POMT : RADEEL: RADEET: RD : RM : RUR : SAU : Demande agricole Béni Amir Demande agricole Béni Moussa Dir Demande agricole Béni Moussa Agrumes Arachide Autre maraîchage Cultures Bour Cultures fourragères Fraise Haricot Blé dur Demande industrielle Demande agricole Ksar-Basse colline Demande municipale ksar kebir Demande municipale Larache Maïs Demande municipale Béni Mellal Modèle du Loukkos Modèle du Tadla Melon Demande municipale Fkih Ben Saleh Demande municipale Souk Sebt Niora-piment Office national de l électricité Office national de l eau potable Office régional de mise en valeur du Loukkos Office régional de mise en valeur du Tadla Programmation mathématique positive Pomme de terre Régie autonome de distribution de l eau et de l électricité du Loukkos Régie autonome de distribution de l eau et de l électricité du Tadla Demande agricole Rive droite Demande agricole Rmel Demande rurale Superficie agricole utile

3 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 3 SUGB : SUGC : SWHE : TOMA : TOUR : Betterave à sucre Canne à sucre Blé tendre Tomate Tournesol à huile

4 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 4 Abstract Last years statistics show a clear downward trend in global and per capita availabilities of water. In addition to the recurring droughts that the country experienced during the last two decades, this tendency is accentuated by an unceasingly increasing demand, in particular under the effect of the demographic pressure and the economic development. In a context of scarcity and a limitation of potential resources not yet mobilized, Morocco is confronted with the need of moving from a supply policy to a demand management one. The implementation of such policy requires the adoption of new management instruments and new institutional forms of organization. Accordingly, the present study proposes a tool of modeling and decision-making support which integrates the economic, institutional, hydrological and agronomic aspects. The proposed approach is based on optimization techniques and positive mathematical programming to calibrate an empirical model. Using simulations, this model is tested for two rivers basins, Loukkos and sub-basin of Tadla, that differ by levels of demand and climatic and hydrological characteristics. The conducted simulations covered changes in water availability and economic conditions, as well as demand of management policy. The study results show that the demand management policy at the river basin level should take into account the regional specificities. The basin s water resources are substitutable and water management policy cannot ignore this aspect and should integrate surface and underground water resources at the same time. In drought conditions, marginal value of water increases considerably such that water pricing policy alone cannot result in a rational and a durable use of the resource. Key words: water, river basin, Loukkos, Tadla, simulations, integrated model, optimisation, positive mathematical programming, demand management, liberalization, drought.

5 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 5 Résumé Les statistiques des dernières années montrent une nette tendance à la baisse des disponibilités globales et par habitant en eau. En plus des sécheresses récurrentes qu a connu le pays durant les deux dernières décennies, cette tendance est accentuée par une demande sans cesse croissante, notamment sous l effet de la pression démographique et le développement économique. Dans un contexte de rareté et d une limitation des ressources non encore mobilisées, le Maroc est confronté à la nécessité de passer d une politique d offre à une politique de gestion de la demande. La mise en place d une telle politique nécessite l adoption de nouveaux outils de gestion et de nouvelles formes institutionnelles d organisation. Le présent travail s insère dans cette optique et propose un outil de modélisation et d aide à la décision qui intègre les aspects économiques, institutionnels, hydrologiques et agronomiques. La démarche proposée est basée sur les techniques d optimisation et fait appel à la programmation mathématique positive pour la calibration d un modèle empirique. Le modèle ainsi élaboré, est testé à l aide de simulations au niveau de deux bassins versants, contrastés par les niveaux de demande et leurs caractéristiques climatiques et hydrologiques. Il s agit du bassin du Loukkos et du sous bassin du Tadla. Les tests conduits ont portés sur des simulations de changements dans les conditions économiques et de disponibilités en eau, ainsi que des politiques de gestion de la demande. Les résultats de cette étude montrent que la politique de la gestion de la demande doit être nuancée par bassin pour tenir compte des spécificités régionales. Les ressources en eau au niveau d un bassin sont substituables et toute politique de gestion de l eau ne peut ignorer cet aspect et doit intégrer à la fois les ressources en eau de surface et souterraine. En situation de sécheresse le prix économique de l eau devient si élevé, que la politique de tarification de l eau reste insuffisante pour une rationalisation de l utilisation et une préservation de la ressource à long terme. Mots clés : eau, agriculture, bassin versant, Loukkos, Tadla, simulations, modèle intégré, optimisation, programmation mathématique positive, gestion de la demande, libéralisation, sècheresse.

6 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 6 1 Introduction et problématique La ressource en eau au niveau des deux bassins (Tadla et Loukkos) est partagée entre plusieurs secteurs, à savoir, l agriculture, l eau potable, l industrie et l énergie. Ces secteurs expriment chacun une demande en eau pour le bon déroulement de ces activités ce qui mène à une certaine concurrence pour les disponibilités limitées en eau de la région. De ce fait, une analyse minutieuse des demandes des différents secteurs s impose pour mieux cerner les problèmes complexes liés à l allocation efficiente de la ressource dans les deux bassins. La sécheresse est un phénomène qui touche les différents secteurs de l économie nationale, entrave le développement agricole et rural et ralentit la croissance économique du pays. Plusieurs régions du Maroc, notamment Souss, Al Haouz et Doukkala ont surexploité leurs ressources en eau. Le bassin d Oum Er Rbia connaît déjà une situation de déficit chronique. La rationalisation de la consommation s avère nécessaire. La demande en eau d irrigation au niveau de la zone du Loukkos s élève à 200 Mm³/an dont 190 Mm³ est assurée par le barrage oued El Makhazine. Tenant compte des infrastructures, d apport d eau d irrigation, mobilisées et en cours de mobilisation, le secteur agricole prévoit une demande de plus en plus importante en eau. La situation pourrait être plus critique si la demande accrue des différents secteurs en eau s accroît avec l augmentation de la fréquence des années de sécheresse. La demande en eau potable et industrielle des centres urbains du bassin du Loukkos s élève actuellement à 15,4 Mm³/an et évoluera à 20,6 Mm³/an en La région est appelée à connaître un développement industriel et touristique important surtout que le Maroc est en phase de mobilisation de toutes ses capacités humaines et naturelles pour un développement touristique régional. 1 En ce qui concerne le secteur agricole dans le sous-bassin du Tadla, les besoins totaux en eau d irrigation sont de l ordre de 925 Mm³ dont 260 Mm³ sont les besoins du périmètre du Béni Moussa et 305 Mm³ sont ceux du Béni Amir, lesquels besoins qui sont prévus à augmenter et atteindre en total 1148 Mm³ en 2020 (Débat national sur l eau, Novembre 2006). L alimentation en eau potable du milieu rural s élève à 2,3 Mm³/an et celle du milieu urbain à 30,14 Mm³/an, ces demandes sont appelées à croître d après les prévisions du Plan National de l Eau qui montrent que la demande globale en eau potable du bassin entier d Oum Er Rbia passera de 89 Mm³ en l an 2000 à 111 et 134 Mm³ respectivement en 2010 et Quant au secteur industriel, la demande est de l ordre de 1,72 Mm³ qui aussi évoluera dans les années avenirs (Plan National de l Eau). 1 Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos. Les ressources en eau au niveau de la zone d action de l agence du bassin hydraulique du Loukkos : état des lieux et perspectives de leur développement et leur sauvegarde. Novembre 2006.

7 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 7 Tenant compte aussi des changements climatiques que connaît le Maroc ces dernières années et la très forte irrégularité des précipitations, le bassin du Loukkos a connu un déficit au niveau des apports en eau de surface, notamment pour la zone de Tadla. 2 Au vu de ce constat, une modélisation de la gestion de la demande en eau au niveau des bassins du Loukkos et du Tadla s impose. Cette étude intègre la demande en eau des différents acteurs dans le cadre d un modèle dynamique afin de gérer au bien l allocation de la ressource en eau, cela d une part. D autre part, le MBL et le MBT permettront la valorisation et l'efficience de l'utilisation des ressources en eau mobilisées pour le secteur agricole, l étude de la problématique autour de la gestion de l eau à l échelle des deux bassins. Le MBL et le MBT permettront d évaluer les réserves en eau des barrages et des différentes nappes des deux bassins à temps réel et à différents moments de l année et sous multiples scénarios de demande et d offre de l eau. En outre, les modèles simuleront les apports et les réserves en eau des bassins tout en tenant compte de l irrégularité du régime hydrologique sujette aux variations climatiques de plus en plus prépondérantes ces dernières années. En effet, les scénarios des modèles permettent de simuler l impact d une année de sécheresse sur la demande en eau des différents usagers, sur les apports et les réserves en eau des bassins. Finalement, le MBL et le MBT simuleront l impact d une libéralisation d une culture sur les assolements optimaux et la demande en eau dans ce contexte. 2 Présentation de la zone d étude 2.1 Bassin versant du Loukkos Introduction du périmètre de Loukkos La zone du Loukkos est localisée au niveau de la zone Nord-ouest du Maroc entre les régions du Tangérois et du Gharb. Couvrant une superficie de ha, ce périmètre est limité à l ouest par la côte atlantique et à l est par une ligne qui suit, du Nord au Sud, les pieds des crêtes du Massif de Jeballa, la vallée de Tahraout et le pied de Djebel Sasser. 3 Cette région est caractérisée par une superficie agricole utile totale de ha. Les forêts représentent ha et les parcours ha. (Voir figure 4) L aménagement du périmètre et l encadrement technique des agriculteurs ont permis une mise en valeur intensive des terres agricoles. En effet, le périmètre connaît une diversification assez large des 2 Ministère de l Aménagement du Territoire de l Eau et de l Environnement, Secrétariat d Etat Chargé de l Eau. Atelier National sur les changements climatiques et les ressources en eau. «Les changements climatiques et les ressources en eau au Maroc : Evolution des ressources en eau durant les dernières décennies». Novembre 2006.

8 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 8 cultures et une amélioration substantielle des productivités végétales et animales, qui génèrent des recettes financières importantes. Figure 1: Carte de la zone du Loukkos Le bassin du Loukkos est d'une superficie totale de 3730 km² recouvrant les bassins hydrologiques des oueds Loukkos, Ouarour et Makhazine qui prennent naissance dans la chaîne rifaine Les eaux de surface Les principaux cours d'eau traversant le bassin du Loukkos sont oued Loukkos, avec un apport moyen de 1200 Mm³/an, et une superficie de 2100 km², et ses principaux affluents qui sont oued Ouarour (200 km²) et oued El Makhazine (880 km²). 4 Le barrage d'oued El Makhazine permet de régulariser un volume de 540 Mm³ Les eaux souterraines Les principales nappes présentes au niveau de la zone sont la nappe de Rmel, la nappe d Oulad Ogbane et la nappe alluviale de l'oued Loukkos. La nappe de Rmel s'étend sur une superficie de 240 km² environ, avec un volume de 120 Mm³ et est située dans le bassin du Bas Loukkos au sud de la ville de Larache. La nappe d Oulad Ogbane est située au Sud de la ville de Ksar El Kébir. Elle s'étend sur une longueur de 16 km environ du Nord-ouest au Sud-est avec une superficie de 58 km² et ayant un volume de 32 Mm³. La nappe alluviale de l'oued Loukkos s étend le long de l oued Loukkos sur une superficie de 200 km² dont le volume d eau est de 52 Mm³. 3 4 Les données et informations utilisées dans ce chapitre proviennent en grande partie de l Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Loukkos (ORMVAL) et de l Agence du Bassin du Loukkos (A.B.H.L.). El Kellouti, M. (2004) : Modernisation de la gestion de l irrigation dans le périmètre du Loukkos (Maroc). Rabat.

9 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants Sous bassin versant du Tadla Présentation du sous bassin du Tadla La plaine du Tadla est limitée au Nord par le plateau des phosphates et à l'est la plaine se rétrécit en coin entre le plateau de oued Zem et la retombée atlasique et à l'ouest, le cours de l'oued El Abid en constitue la limite régionale ; elle couvre une superficie d environ 3600 km² avec une longueur d environ 125 km et une largeur au centre de 50 km. Le sous-bassin du Tadla couvre une superficie totale de ha. La superficie agricole utile est d'environ ha dont ha irrigué et ha de Bour divisé en Bour cultivé qui représente ha, Forêts avec une superficie de ha, Parcours à hauteur de ha et une superficie de ha incultivée Les ressources en eau de surface L eau utilisée pour l irrigation dans le périmètre du Tadla provient essentiellement des eaux de surfaces. Cependant, la proportion des eaux souterraines devient de plus en plus importante ces dernières années avec la baisse générale du régime pluviométrique. - Le principal cours d eau dans la plaine de Tadla est l oued Oum Er Rbia, l un des plus important cours d eau du Maroc. Il traverse la plaine dans le sens ENE-WSW sur environ 160 km jusqu à l amont de sa confluence avec oued El Abid. L oued Oum Er Rbia prend naissance à partir des sources qui jaillissent au pied de la falaise calcaire de Khedoud située à 26 km au NE de Khénifra. Le débit moyen annuel d Oum Er Rbia est de 38.6 m³/s avec un maximum de plus de 1400m³/s lors des crues consécutives - Le complexe sourcier du Dir est constitué par un ensemble d une quarantaine de sources karstiques qui se situent au Nord-Est de Béni Mellal dont le Débit moyen annuel est de 3000 l/s Les ressources en eaux souterraines La nappe phréatique des Béni-Amir est située sur la rive droite de l'oum Er Rbia et Couvre une superficie de l'ordre de 600 km². La nappe phréatique des Béni Moussa Est ( Dir) est située sur la rive gauche de l'oued Oum Er Rbia et Couvre une superficie de l'ordre de 500 km². La nappe phréatique des Béni Moussa Ouest (périmètre) est située sur la rive gauche de l'oued Oum Er Rbia et couvre une superficie de l'ordre de 885 km². La nappe profonde de l'éocène est l'une des plus importantes nappes de la zone, c'est le support d'importants projets d'aepi et d'irrigation au niveau de la Province. Elle couvre une superficie de l'ordre de 7000 km².

10 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 10 Figure 2: Carte de la zone de Tadla 3 Méthode d'approche 3.1 Le modèle du bassin Ce travail développe deux modèles hydrologiques-économiques intégrés de bassin versant basés sur la simulation des flux d eau, les équations d équilibre des ressources-emplois de la retenue d eau et des nappes, les flux d eau au niveau des différents nœuds des cours d eau et l allocation des ressources en eau. En plus de refléter la dynamique d interactions entre les différentes composantes, hydrologique, agronomique et économique, ces modèles permettent de simuler le développement des cultures sous différents scénarios de disponibilité et de choix de politique d allocation de la ressource eau. Une fois établis, les modèles constitueront un outil de prise de décision en matière de choix de politique concernant l allocation de la ressource eau dans les deux bassins. Ces modèles ont été conçus de telle manière à répondre à des questions telles que : la compétition et la demande en eau, devenue de plus en plus forte du secteur agricole, du secteur industriel et des ménages et la gestion durable et l allocation efficiente et équitable de la ressource eau. 3.2 Intérêt du modèle Le modèle permet le calcul de la valeur de l eau ainsi que la projection de différents scénarios de l utilisation de l eau. Il représente l utilisation de l eau dans un système interdisciplinaire. Il s agit d un modèle interdisciplinaire qui demande des donnés de la plupart des sciences. Il permet une représentation simplifiée du bassin à l aide d un réseau de nœuds. La fonction d objectif du modèle hydrologique-économique est de maximiser le revenu net des agriculteurs et l utilité d usage de l eau tout en simulant le bilan des rivières, des barrages et des nappes phréatiques.

11 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 11 Il s agit d un modèle numérique d optimisation non-linéaire utilisant la ressource eau de telle façon à maximiser le revenu net agricole tout en tenant compte d un ensemble de contraintes qui sont réparties en contraintes hydrologiques, agronomique et de disponibilité des ressources. - les superficies, l hydrologie des nappes phréatiques (balances, ressources) - l agronomie (formation de rendement, la ressource terre) - la physique (production d électricité), comportement des consommateurs etc. Le modèle englobe cinq blocs d équation à savoir : - le système d équation de la fonction d objectif - le système d équation de la formation du rendement - le système d équation des processus hydrologiques liés à l eau - le système d équation d équilibre des nappes, des barrages et des nœuds de la rivière - le système d équation de la demande non agricole 3.3 Structure du modèle de bassin Thématiquement, la structure des deux modèles comporte trois composantes, hydrologiques, économiques et agronomiques, ainsi que les flux qui relient les différents nœuds. Le développement d une structure de modélisation économique-hydrologique intégrée à l échelle du bassin est complexe puisqu il implique : - Une estimation logique des flux et des réserves d eau au niveau du bassin, la demande en eau de chaque secteur au niveau des différents sites, les infiltrations et les retours d eau et leurs flux vers la rivière. - Une représentation à l amont et à l aval de la demande des ménages, la demande dérivée des secteurs économiques, ainsi que la demande pour la génération de l énergie hydro-électrique. - L incorporation des règles institutionnelles qui gouvernent l allocation de la ressource eau pour les différents secteurs, tout en incluant les droits, les prix et les restrictions imposées par les institutions en place. Les modèles développés pour cette étude s'inspirent d'une précédente étude économique-hydrologique faite pour la vallée de Drâa (MIVAD) 5 qui elle-même basée sur un modèle élaboré par l IFPRI 6, en particulier, pour le Bassin du Maipo au Chili Heidecke, C., Kuhn, A., (2006): Calculating Feasible Charges for Irrigation Water in the Drâa Valley in Southern Morocco. In: Journal of Agriculture and Marine Science. Oman. Cai, X., Ringler, C., Rosegrant, M.W. (2006): Modeling Water Resources Management at the Basin Level. Methodology and Application to the Maipo River Basin. International Food Policy Research Institute Washington, D.C. Research Report 149.

12 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 12 Les modèles intégrés proposés pour les bassins du Loukkos et du Tadla sont deux modèles d optimisation économique ainsi que hydrologique se basant sur les rapports réels entre les différents nœuds du réseau hydrologique. Ces nœuds représentent des entités physiques pouvant être soit des afflux, des barrages, des nappes, soit des sites de demande en eau. Les liens entre les différents nœuds et les sites de demande simulent le flux d eau entre ces différentes entités le long de la rivière (voir figure 1 et 2). La distribution de l'eau distingue entre les différents usages agricoles, industriels et municipaux. Alors que pour le secteur agricole l allocation de l eau d irrigation se fait selon les besoins et la rentabilité de chaque culture, pour le reste des secteurs cette allocation est déterminée de façon exogène dans les modèles. Figure 3: Le réseau de nœuds du bassin du Loukkos Barrage oued Elmakhazine Ksar ElKebir (ville) Plaine ksar, basses collines (Agriculture) Nappe Ouled Ougbane Nappe A.Loukkos Rive droite (Agriculture) Secteur Rmel (Agriculture) Nappe.Rmel Larache (ville) 7 Rosegrant, M.W., Ringler, C., McKinney, D.C., Cai, X., Keller, A., Donoso, G. (2000) : Integrated economic-hydrologic water modeling at the basin scale. The Maipo River Basin. In : Agricultural Economics, Vol. 24, No.1, p

13 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 13 Figure 4: Le réseau de nœuds du bassin du Tadla Ville Souk Sebt Nappe Béni Amir Barrage Ahmed El Hansali Périmètre Béni Moussa Dir Complexe sourcier Dir Périmètre Béni Amir Nappe Béni Moussa Dir Nappe Turonien Ville Beni Mellal Barrage Bin El Ouidane Ville Fkih Ben Saleh Périmètre Béni Moussa Nappe béni Moussa Périmèt 4 Spécification du modèle 4.1 Introduction Le modèle économique-hydrologique intégré présenté ici est fait sur la base d'un réseau de nœuds. Les éléments spatiaux (nœuds de demande et de source) sont tracés afin que la variabilité spatiale des ressources en eau et l'allocation à divers sites de demande d'eau puissent être bien reflétées. L'allocation d'eau et les balances sont simulées à plusieurs échelles spatiales: les champs de cultures, les sites de demande, les nœuds de source (réservoirs, aquifères, portées de rivière), et pour la totalité du bassin. Le profit d'usage d'eau d'irrigation est calculé au niveau de la parcelle et puis agrégé au niveau des sites de demande et du bassin entier. Les diverses échelles spatiales permettent la génération de résultats raisonnables en comparaison aux données réelles observées, incluant les flux d'eau en aval, les pertes d'eau, l eau potable, les flux de retour, les surfaces irriguées, les rendements, la production, et le retour des différents usages. Pour ce travail de modélisation, les entrées liées à des mesures qui ont été faites antérieurement et aux estimations empiriques sont collectées en collaboration avec les services régionaux et locaux concernés (Agence du bassin du Loukkos, ONEP, RADEEL, RADEET, ORMVAL, ORMVAT, Agence du Bassin Oum Er Rbia...) et intégreront des données exogènes, des paramètres techniques et économiques, les variables endogènes et les équations.

14 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 14 Paramètres exogènes : Cette partie englobe les principaux paramètres de la production végétale ainsi que d autres paramètres qui se présentent pour les différents secteurs. - Paramètre agronomique : les rendements par culture, le prix de vente des productions, prix des intrants, besoins en intrants, les superficies par cultures, la pluie effective, prix de vente de l eau d irrigation, évapotranspiration maximale par culture, coefficient de réponse du rendement par culture. - Paramètre non agronomique : prix de vente de l eau municipale, prix de vente de l énergie, quantités consommées par secteur. - Paramètre technique et hydrologique: Efficience de production des stations d énergie, capacité de production des station d énergie, taux de perte d eau agricole, taux de perte d eau municipale, taille de la population demandant eau par site, évapotranspiration du barrage, volume maximale de chaque nappe, coefficient de stockage de chaque nappe, le gradient de chaque nappe, profondeur des nappes, perméabilité des nappes, volume régularisée du barrage. Paramètres endogènes : Différents variables agronomiques, hydrologiques et économiques sont calculés par le modèle, notamment, les flux d eau au niveau des nœuds du bassin, entrées et sorties des nappes, balance du barrage, demande en eau par culture, déficit hydrique des cultures, demande en eau d irrigation par secteur agricole, les coûts marginaux de l utilisation de l eau et de la terre. 4.2 Intégration des composantes des modèles Les composantes décrites ci-dessus sont intégrées dans une structure cohérente d'allocation de l'eau qui, tout en tenant compte du fonctionnement hydrologique des différents systèmes et des règles d allocation de l eau au niveau des sites de demande, permet d'évaluer les conséquences environnementales et de rentabilité économique d'une telle allocation (voir figure 3). La demande en eau est déterminée de façon endogène en se basant sur les rendements agricoles empiriques et les fonctions de production des cultures. A l échelle de chaque secteur agricole, l eau est allouée aux cultures en fonction de leurs caractéristiques et leurs stades de développement. L offre de l eau est obtenue de l'équilibre entre l'offre et la demande, résultant d'un comportement de maximisation du revenu net global à l'échelle du bassin sous les contraintes physiques, techniques et les choix politiques.

15 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 15 Figure 5: Structure de base des deux modèles d optimisation Normes institutionnelles et objectifs économiques Processus hydrologique du bassin Maximisation du revenu net Usage externe Usage interne - Production d énergie Production agricole par culture/ revenus irrigation Municipal Irrigation Nappe Revenu énergie hydraulique Bénéfice municipal Distribution au niveau de l exploitation Usage environnemental 4.3 Cas du bassin du Loukkos Le MDL englobe 15 cultures agrégées selon leur besoin théorique en eau (betterave à sucre, maïs, cultures fourragères, haricot, fraise, tournesol à huile, niora-piment, tomate, pomme de terre, melon, arachide, canne à sucre, agrumes, autre maraîchage). Dans les zones irriguées, on retrouve toutes ces cultures alors que dans les zones Bours, il y a 10 cultures (betterave à sucre, céréales, cultures fourragères, haricot, tournesol à huile, tomate, melon, arachide, autre maraîchage). Le bassin a été partagé en quatre secteurs de demande agricole (demande agricole Ksar-Basse colline, demande agricole Rmel, demande agricole Rive droite, cultures Bour), en trois secteurs de demande municipale composé de deux demandes urbaines et une demande rurale (demande municipale Larache, demande municipale ksar kebir, demande rurale), une demande industrielle (IND) et en neuf nœuds répartis le long de la rivière. Les nappes du bassin du Loukkos sont représentées par la nappe alluviale du Loukkos, la nappe d Ouled Ougbane et la nappe Rmel. Au niveau de l amont du bassin, le barrage d oued El Makhazine est alimenté par le nœud UPLOUK qui représente l apport en eau superficielle du oued Loukkos. Le nœud SPK1 reçoit l eau à partir du barrage et alimente le secteur de demande agricole Ksar et basse colline KBC. De même, le nœud SPC1 alimente le secteur KBC. Le nœud SPR alimente le secteur Rmel RM. Et finalement les deux nœuds SD3D4 et SD1D2 approvisionnent le secteur Rive droite RD. Notant que le nœud SD1D2 reçoit l eau à

16 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 16 partir des apports des deux oueds Makhazine et Aourour. Les flux d eaux entre les différentes unités et les différents nœuds sont représentés dans la figure 1. Vers l aval du bassin, l eau provenant de la rivière et des affluents est évacuée au niveau du dernier nœud du bassin ou l aval (downstream) DSTR. 4.4 Cas du sous bassin du Tadla Le MDT englobe 8 cultures, dans les secteurs irrigués, agrégées selon leur besoin théorique en eau (betterave à sucre, céréales, maïs, cultures fourragères, citrons, maraîchage, légumes, olives). Dans les zones irriguées, on retrouve toutes ces cultures alors que dans les zones Bours, il y a 3 cultures (céréales, cultures fourragères, légumes). Le sous bassin a été partagé en quatre secteurs de demande agricole (demande agricole Béni Amir, demande agricole Béni Moussa, demande agricole Béni Moussa Dir, cultures Bour), en trois secteurs de demande municipale constituant 3 villes (demande municipale Béni Mellal, demande municipale Fkih Ben Saleh, demande municipale Souk Sebt), une demande industrielle (IND) et en neuf nœuds répartis le long de la rivière. Les nappes des sous bassin du Tadla sont représentées par la nappe du Béni Moussa Périmètre, la nappe du Béni Amir, la nappe du Béni Moussa Dir et la nappe profonde du Turonien. Au niveau de l amont du secteur agricole du Béni Moussa, le barrage de Ben El Ouidane est alimenté par le nœud UPBEO. Le nœud BENMOU reçoit l eau à partir du barrage et alimente le secteur de demande agricole ABMO. De même, au niveau de l amont du secteur agricole du Béni Amir, le barrage de Ahmed El Hansali est alimenté par le nœud UPAEH. Le nœud BENAMI reçoit l eau à partir du barrage et alimente le secteur de demande agricole ABA_. Et finalement le nœud BENDIR, alimenté par UPDIR qui représente l'apport du complexe sourcier du Dir, approvisionne le secteur agricole ABME. Les flux d eau entre les différentes unités et les différents nœuds sont représentés dans la figure 2. Vers l aval du bassin, l eau provenant de la rivière et des affluents est évacuée au niveau du dernier nœud du bassin ou l aval DSTR Hypothèses du modèle - Droit d usage de l eau de surface : L eau est distribuée selon les surfaces allouées aux cultures et selon les besoins en eau de ces cultures. - Pompage : dans le cas des deux bassins étudiés, le pompage de l eau à partir des nappes est illimité. Les agriculteurs peuvent pomper l eau sans contrainte limitante. - Contrainte de la terre : la surface totale au niveau du bassin (Bour + Irriguée) est entièrement utilisée. Notant que la surface irriguée ne peut pas dépasser la surface totale irriguée alors que les terres Bours peuvent dépasser la surface totale consacrée aux cultures non irriguées et peuvent même être cultivées sur les terres irriguées. Ce qui permettra une substitution entre les surfaces irriguées et non irriguées.

17 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 17 - La demande non agricole est supposée être fixe. 4.6 Détermination du rendement La détermination des rendements du modèle diffère entre cultures irriguées et Bour. Pour les cultures irriguées, en plus du choix des surfaces des cultures, la décision des agriculteurs est faite pour l eau et aura donc une influence sur la formation du rendement de la culture. En effet, le rendement est calculé en multipliant le rendement maximum par un coefficient de diminution du rendement qui est une fonction non linéaire du déficit saisonnier. Le déficit saisonnier est calculé en fonction de l évapotranspiration de la culture et du coefficient de réponse du rendement ky. L évapotranspiration est calculée selon l eau appliquée, la pluie effective et la percolation. Concernant les cultures Bour, le rendement est une fonction du déficit saisonnier calculé lui même en fonction de l évapotranspiration de la culture qui sera influencée principalement par les pluies. 4.7 Calibration du modèle : Avant l utilisation du modèle, il faut s assurer qu il reproduit bien la réalité. Le calibrage consiste à trouver les bons paramètres et à vérifier la cohérence interne et les relations algébriques du modèle. La calibration est faite avec la programmation mathématique positive selon la part de chaque culture dans la SAU totale CROPMIX. Avant la calibration, la part de chaque culture a été fixée et donc les surfaces choisies par le modèle doivent être inférieures ou égales au CROPMIX. Ensuite le modèle utilise le CROPMIX comme variable et choisira l allocation optimale pour cette variable. Les valeurs marginales des contraintes d utilisation de la terre et de l eau sont introduites dans la fonction objective. Ainsi, les paramètres de calibration (PMPA, PMPB et PMPC) sont calculés et permettront de calculer la nouvelle fonction d objectif avec le terme non linéaire. 5 Résultats et simulations des modèles 5.1 Résultats L objectif des modèles du Loukkos et du Tadla (MDL, MDT) est de maximiser la fonction du revenu net à l échelle du bassin sujette à un ensemble de contraintes. Plusieurs équations sont intégrées dans les deux modèles exprimant les différentes demandes en eau, les flux d eau à partir des barrages et des nappes, les flux d eau entre nappes, des équations de formation du rendement tenant compte des contraintes de la disponibilité en eau et de la terre. Notons que l eau d irrigation est distribuée par les Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole du Loukkos et du Tadla. Les modèles sont calibrés de façon à reproduire la situation de base observée de la part de chaque culture dans la SAU totale. Ils optimisent la fonction d objectif tout en tenant compte des valeurs

18 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 18 marginales des contraintes d utilisation de l eau dans cette fonction. Ainsi nous avons les superficies agricoles par secteur et par culture dans les figures suivantes. Figure 6: Occupation de la terre dans le Loukkos l'assolement au niveau des terres Bour au Loukkos l'assolement au niveau des terres irriguées du Loukkos fourrage Haricot Tournesol Tomate Melon Arachide Autre maraîchage Betterave sucrière Céréales Maïs Betterave sucrière Fraise Maïs Arachide Tournesol Tomate Pomme de terre Niora Melon Canne à sucre Agrume Céréales Haricot Fourrage Autre maraîchage Les zones irriguées au Loukkos sont très diversifiées de point de vue du nombre des cultures qui y sont pratiquées. L arachide reste la culture la plus cultivée dans cette zone avec 26% de la totalité des terres irriguées, suivie par la cane à sucre avec 15% puis le tournesol et les céréales cultivées respectivement sur 12 et 11% de la totalité de la superficie irriguée du Loukkos. Pour le Bour, c est les céréales qui ont la part du lion en occupant 65% de la totalité des terres Bour suivie par le tournesol et les fourrages avec respectivement 12 et 8% du total de la superficie non irriguée, alors que l arachide ne représente que 7%. Figure 7: Occupation de la terre dans le Tadla l'assolement au niveau des terres irriguées au Tadla l'assolement au niveau des terres Bour au Tadla 7% 4% 15% 1% 37% 11% 4% 7% 19% 10% 85% Céréales Betterave Fourrage Maraîchage Légumineuse Agrume Olivier Maïs Céréales Fourrage Légumineuse Pour le Tadla, se sont les céréales qui dominent avec 37% de la superficie totale irriguée, puis les cultures fourragères qui occupent 19% des terres totales irriguées et l olivier avec 15%. Le Bour est

19 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 19 largement dominé par les céréales avec 85% de la totalité des terres Bour au niveau du sous bassin du Tadla. Le bassin du Loukkos est une zone où l eau est très abondante. La valeur marginale moyenne de l utilisation de l eau d irrigation au niveau du bassin est de 0,45 DH pour le mètre cube. Si on suit l évolution de la valeur marginale shadow price de l utilisation de l eau au cours de l année, on constate que cette valeur marginale est relativement stable sauf qu elle connaît une augmentation importante pendant le mois de mars suite à la diminution des précipitations pendant ce mois et l augmentation des besoins des cultures. A partir du mois d avril, on note une augmentation progressive et significative, surtout aux mois de juin et de juillet, du prix économique de l eau vu que les précipitations deviennent moins abondantes pendant cette période. Le tableau 1 présente la valeur du prix implicite de l eau par secteur de demande agricole et le graphe illustre l évolution de cette valeur marginale au cours de l année. Tableau 1: La valeur du coût d opportunité de l eau par sous secteur agricole au Loukkos La valeur marginale Ksar et basse Rmel Rive droite Privé du prix de l eau colline d irrigation (DH/m³) 0,84 0,56 0, On marque le faible coût d opportunité de l eau au niveau du secteur privé par rapport aux autres secteurs, ce qui parait contradictoire à la réalité puisque le privé ne s investit que s il est sure de la rentabilité économique de son projet, mais ceci peut s expliquer par le fait que le secteur privé se situe dans une région où l eau est relativement disponible dans la nappe comparée aux autres secteurs. Figure 8: Evolution de la valeur marginale mensuelle de l eau d irrigation au Loukkos Shadow ag water price (DH/cbm) 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 SEP NOV JAN MAR MAY JUL Shadow ag water price (DH/cbm)

20 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 20 Au Tadla le coût d opportunité de l eau pour une année pluviométrique moyenne est de l ordre de 0,44 DH/m³. Ce coût est variable d un secteur agricole à l autre selon plusieurs facteurs à savoir, les disponibilités de la ressource eau dans ces secteurs, les cultures pratiquées par les agriculteurs de ces secteurs, les besoins en eau mensuels des cultures. Le tableau suivant présente la valeur du coût d opportunité de l eau d irrigation par secteur agricole. La figure 4 présente l évolution mensuelle du coût d opportunité de l eau à l échelle du bassin. En fait, d après la figure, ce dernier est relativement bas en janvier et février puis augmente progressivement pour atteindre son maximum pendant la période de juillet à octobre où l eau devient rare et précieuse. Tableau 2: La valeur du coût d opportunité de l eau par sous secteur agricole au Tadla Coût d'opportunité de l'eau d'irrigation DH/m³ Béni Moussa Béni Moussa Dir Béni Amir 0,49 0,55 0,62 Figure 9: Evolution du coût d opportunité mensuel de l eau d irrigation au Tadla Evolution mensuelle du cout d'opportunité de l'eau 0,60 0,50 0,40 0,30 0,20 0,10 0,00 SEP OCT NOV DEC JAN FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG Cout d'opportunité de l'eau Dh/m3 Ressources en eau du bassin Le graphe suivant montre les flux d eaux mensuelles entre les différents nœuds principaux du réseau. La quantité d eau totale annuelle apportée par l oued Loukkos est de 1200 Mm³. La quantité d eau totale qui sort du barrage vers le nœud qui suit est de 703,69 Mm³. Une partie de la quantité totale provenant de l amont du bassin sera stockée au niveau du barrage. Les apports d eau du oued Loukkos sont très importants à partir du mois de novembre jusqu au mois de février ; cette période correspond à des mois où la pluviométrie est importante. Alors que cet apport diminue progressivement et devient faible à partir du mois de mai. L évolution du niveau d eau au niveau du barrage suit l évolution des précipitations dans le bassin. En effet, le stockage de l eau dans le barrage se fait à partir des eaux de pluies. Le volume d eau du barrage commence à augmenter à partir du mois d octobre jusqu à ce qu il atteint le niveau maximum

21 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 21 en mois de janvier et reste relativement stable. Ensuite, on assiste à un abaissement de ce volume pour atteindre un volume final qui représente 30% du volume maximal. Cette diminution du volume du barrage est due à la diminution des eaux de pluies et à l augmentation des besoins en eau des secteurs agricoles qui seront comblés par les lâchers du barrage. Figure 10: Entrées-Sorties du barrage El Makhazine Entrées-sorties du barrage 160,00 140,00 120,00 100,00 80,00 60,00 40,00 20,00 0,00 SEP OCT NOV DEC JAN FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG 600,00 500,00 400,00 300,00 200,00 100,00 0,00 apport du oued Loukkos lâchers du barrage volume d'eau du barrage Au niveau du Tadla, le modèle retient deux barrages, Ahmed El Hansali qui irrigue le Béni Amir et Bin El Ouidane irriguant le Béni Moussa Périmètre. Ainsi, pour le premier, les entrées totales pendant toute l année sont de l ordre de 350 Mm³ alors que les sorties totales sont de 380 Mm³, ce qui fait que le barrage marque un déficit à la fin de l année agricole de l ordre de 30 Mm³. Pour Bin El Ouidane, les entrées et les sorties totales sont plus ou moins équilibrées et tournent autour de 690 Mm³. Figure 11: Les entrées, les sorties et la réserve du barrage Ahmed El Hansali les entrées, les sorties et la réserve du barrage Ahmed El Hansali Entrée/Sort Réserve 0 SEP OCT NOV DEC JAN FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG les sorties en Mm3 les entrées en Mm3 la réserve en Mm3 0

22 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 22 Figure 12: Les entrées, les sorties et la réserve du barrage Bin El Ouidane les entrées, les sorties et la réserve du barrage Bin El Ouidane Entrée/Sort Réserve 0 SEP OCT NOV DEC JAN FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG les sorties en Mm3 les entrés en Mm3 la réserve en Mm3 0 Les deux barrages ont la même période de déficit, où les sorties du mois dépassent les entrés, qui est de 6 mois allant de mai jusqu à octobre, c est la période où les précipitations sont faibles et les besoins en eau des cultures sont élevés. Les autres mois de l année constituent la période de surplus, où les entrées dépassent les sorties du mois, elle s étend sur la période allant du mois de novembre jusqu en avril et qui coïncide avec la période où les précipitations deviennent abondantes. 5.2 Simulations Le tableau suivant présente le récapitulatif des simulations menées au cours de cette étude et qui seront développées dans ce chapitre. Tableau 3: Tableau récapitulatif des scénarios des deux régions Loukkos Normal Sèche Normal + prix Sèche + prix Tadla Normal Sèche Normal + prix Sèche + prix Utilisation de l eau de la rivière en Mm³ 183,7 79,3 177,8 79,2 779,8 236,1 779,2 236,1 Utilisation de l eau de la nappe en Mm³ 21,9 25,5 21,6 25,1 124,3 318,9 112,6 318,9 Valeur marginale de l eau (DH/m³) 0,45 2,11 0,55 2,16 0,44 3,94 0,47 3,95 Utilisation totale de l eau d irrigation en Mm³ 205,7 104,8 199,5 104,4 904,1 555,1 891,9 555,0 Revenu net agricole en MDH 1116,6 510,7 1084,7 495,5 3791,3 1860,9 3721,3 1799,1 Utilisation de la superficie irriguée (%) 100,0 69,4 100,0 69,4 100,0 77,2 100,0 77,1 Utilisation de la superficie Bour (%) 100,0 111,5 100,0 111,5 100,0 121,8 100,0 121,9

23 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants Simulation de l augmentation des prix de l eau dans une année moyenne L objectif dans cette première simulation (SIMU1) est de voir l impact d une augmentation de 20% du tarif d eau appliqué à l eau de surface au niveau du bassin combinée à une taxation de 20% simultanée imposée sur le pompage de l eau souterraine. Ce couplage d augmentation dans le prix d exploitation à la fois de l eau de surface et souterraine est dans le but de la protection de l environnement. En effet, si on procède à une augmentation isolée du prix de facturation de l eau de surface on risque d avoir une exploitation excessive de l eau souterraine qui peut aller jusqu'à l épuisement de la nappe ce qui constituerait une catastrophe écologique et environnementale. Au Loukkos, on constate qu il y a une diminution de l eau destinée à l utilisation agricole au niveau du bassin de 11,39 millions de m³ passant de 205,71 à 194,32 Mm³. Notons aussi que la valeur marginale de l eau d irrigation a augmentée pour atteindre une valeur de 0,55 DH/m³. Simultanément à l augmentation de la valeur marginale de l eau, on enregistre une diminution de la quantité d eau provenant de la rivière de 10,77 Mm³. Cette réponse sensible au changement du tarif de l eau est due au fait que le prix financier de l eau de surface devient supérieur au prix économique de l eau qui est de l ordre de 0,55 à l échelle du bassin, ce qui rend les agriculteurs sensible à toute augmentation du prix de l eau. Les agriculteurs auront donc tendance à diminuer et à rationaliser l utilisation de l eau puisque le prix du mètre cube d eau devient plus cher. Cependant, la diminution de la quantité pompée à partir des nappes reste négligeable, environ 0,62 Mm³, et donc le niveau de taxation du pompage n a pas un grand effet sur le comportement des agriculteurs. On ne peut pas expliquer cela que par le fait que le prix financier du pompage reste inférieur au prix économique de l eau. Dans ce cas l augmentation du prix de l eau n est pas aussi importante afin de ramener son prix financier à la valeur du prix économique de l eau. Les agriculteurs dans le Loukkos ne changeront donc pas leur attitude en réaction à une éventuelle augmentation du prix de l eau. Au Tadla, on note que l augmentation du prix d eau de surface n a pas eu un grand impact sur l utilisation de cette ressource par les agriculteurs puisque la quantité d eau de surface utilisée pour l irrigation n a sensiblement pas changé d environ 780 Mm³, ceci peut s expliquer par le fait que les agriculteurs produisent très au-dessous du prix d opportunité et donc cette augmentation du prix de l eau de surface n est pas assez conséquente pour ramener le prix de l eau de surface à la hauteur de son prix économique qui sont respectivement 0,24 et 0,47 DH/m³, ce qui fait que les agriculteurs gardent la même attitude vis-à-vis de l eau de l office malgré l augmentation de son prix. Cependant, la quantité d eau souterraine utilisée pour l irrigation dans le bassin a tendance à baisser suite à la taxation de son exploitation. En effet, le bassin utilise 12 Mm³ d eau souterraine en moins pour l agriculture par rapport à l année moyenne. Cette réponse sensible à la taxation de l eau souterraine est tout à fait attendue vu que le prix financier de l eau souterraine, qui est de 0,74 DH/m³, est de loin

24 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 24 supérieur au prix économique de l eau dans le bassin, qui est de 0,47 DH/m³, ce qui rend les agriculteurs très sensibles à toute augmentation, quelque soit petite, de l eau souterraine. On peut donc dire que le prix de l eau de surface au Tadla est très bas par rapport à ce que les agriculteurs sont vraiment prêts à payer et une redéfinition des tarifs appliqués à la hausse s avère intéressante pour une meilleure valorisation de la ressource par les agriculteurs. De même, la taxation de l usage de l eau de surface jouera un rôle important dans la préservation des nappes de la surexploitation. Les résultats par secteur de demande agricole (tableau 3) confirment les résultats agrégés à l échelle des deux bassins. Pour le Loukkos, la diminution de l utilisation de l eau de surface suite à l augmentation du tarif de l eau est plus importante comparée à la diminution de l utilisation de l eau souterraine vu que le prix financier de l eau dépasse son coût d opportunité dans le cas de l eau de surface alors qu il est inférieur au coût d opportunité dans le cas de l eau souterraine. Pour le Tadla, dans les trois secteurs agricoles, les quantités d eau de surface utilisées pour l agriculture ont tendance à rester stable, à cause d un prix financier de l eau de surface très inférieur au prix économique de l eau, alors que les quantités d eau souterraines ont tendance à baisser dans les trois secteurs, vu le prix financier de la ressource qui dépasse son coût d opportunité Simulation d une année de sécheresse La présente simulation reflète le cas d une année de sécheresse, exprimée par une diminution de 70% des disponibilités en eau de surface, de la recharge des nappes et des précipitations à l échelle du bassin. Au Loukkos, on constate une nette diminution de l utilisation des eaux destinées à l irrigation estimée à 100,90 Mm³, se traduisant par un inter-changement des terres cultivées entre secteurs irriguées et Bour. D après les résultats obtenus, on note que la conversion des terres irriguées en terres Bour est importante. En effet, les terres irriguées ont diminuées de 30,25% alors que l augmentation de la superficie occupée par les terres Bour est de 11,36% (voir tableau 3). Signalons aussi que le profit net agricole avant amortissement a diminué considérablement passant de 1611 à 511 millions de DH. La valeur marginale de l eau a augmenté considérablement passant de 0,46 à 2,12 DH/m³ expliquée par la rareté de la ressource dans une éventuelle situation de stresse hydrique causée par les années de sécheresse. Cette valeur élevée représente le rôle important que joue l eau dans la formation des rendements des cultures, dans la rentabilité des cultures et dans le profit net agricole. En analysant le tableau 3, on constate que le secteur de l irrigation privée n a pas connu de changement concernant la superficie cultivée puisque l eau des nappes est suffisante pour permettre d irriguer toute la superficie agricole utile au niveau de ce secteur. Toutefois, on enregistre une diminution importante de la SAU avoisinant 50% dans les secteurs ksar et basse colline et une diminution de 22,51% de la SAU du secteur Rmel. Cette réaction des agriculteurs est une adaptation

25 Gestion économique de l eau au niveau des bassins versants 25 à la sècheresse permettant de substituer les terres irriguées par des terres Bours qui ont augmentées de 11,55%. Le tableau 4 présente le pourcentage d utilisation de la terre dans les quatre sous secteurs irrigués plus le Bour, dans le Loukkos, par rapport à l année de base où la SAU est exploitée à 100% dans tous les sous secteurs. Tableau 4: Pourcentage des terres utilisées dans chaque secteur agricole dans le bassin du Loukkos pendant une année sèche Secteur Rmel Privé Rive droite Ksar-basse colline Bour Année sèche 77,49 100,00 52,89 47,21 111,60 D après le tableau 3, la quantité d eau de surface utilisée pour l irrigation, au Tadla, chute de prêt de 70% pendant une année sèche par rapport à une année moyenne alors que les eaux souterraines ont augmenté leur part dans l irrigation de prêt de 200 Mm³. La rareté de l eau de surface pendant l année sèche poussera à plus de pompage d'eau souterraine pour compenser pour la rareté de l'eau de surface. Le coût de pompage de 0,74 DH/m³, qui paraissait élevé pendant l année moyenne ne l ai plus maintenant puisque le prix d opportunité de l eau est devenu égale à 3.94 DH/m³. D'après les résultats obtenus, l'agriculture serait prête à payer presque 4 DH pour un mètre cube supplémentaire de l eau pour une eau souterraine ne coûtant que moins de 1 DH le mètre cube, ce qui explique l augmentation exponentielle des quantités d eau souterraines utilisées pour l irrigation. C'est résultats montrent que l eau de nappe joue un rôle complémentaire pour l eau de surface. La valeur très élevée du coût d opportunité de l eau implique que la ressource eau devient très contraignante à la production dans le sous bassin du Tadla lors d une année sèche. On signale aussi la diminution de la superficie des terres irriguées de prêt de 13% de la superficie totale irriguée et l augmentation des superficies des terres Bour d environ 20%. Selon le tableau 5, c est surtout dans le secteur Béni Moussa et, en degré moindre, le Béni Moussa Dir (ABMO, ABME) où on obtient ce genre d adaptation à la sécheresse, c'est-à-dire la diminution des superficies irriguées au profit des superficies Bour. Dans le secteur Béni Amir (ABMA), le modèle retient une utilisation de 100% du potentiel de terre irrigable même lors une année de sécheresse. En effet, le Béni Amir est irrigué à partir des eaux de l oued Oum Er Rbia à travers le barrage Ahmed El Hansali qui fourni des volumes d eau annuels relativement réguliers, et on peut dire que le débit d étiage de l Oum Er Rbia supporte les besoins en eau du périmètre, alors que pour le périmètre des Béni Moussa, les volumes annuels fournis sont variables selon les périodes de sécheresse ou pluviosité moyenne. La dotation est tributaire du remplissage du barrage de Bin El Ouidane qui est le fournisseur du périmètre en eau d irrigation. De ce fait, on peut dire que le périmètre des Béni Amir est moins sensible à la sécheresse que celui des Béni Moussa. Le tableau 5 présente le pourcentage d utilisation de la terre dans les quatre sous secteurs irrigués plus le Bour,

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