FORMATION RENCONTRE Organisée par le GRAC En partenariat avec la Région Rh ôn e-alpes, la NACRE et la CRESS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "FORMATION RENCONTRE Organisée par le GRAC En partenariat avec la Région Rh ôn e-alpes, la NACRE et la CRESS"

Transcription

1 FORMATION RENCONTRE Organisée par le GRAC En partenariat avec la Région Rh ôn e-alpes, la NACRE et la CRESS Econo mie Sociale et Solid aire et Evolutio n de l emploi dans l explo it ation cinématographique Quelles sont les pistes envisageables en termes de mutualisation notam ment d emplois dans le domaine de l exploitation cinématographique? MARD I 14 JANVIER 2014 CINÉ TOBOGGAN DÉCINES

2 10h15 Introduction à la journée Cyril Peyramond (Directeur du Ciné Toboggan) Isabelle Perez (Coordinatrice d actions de Médiation GRAC) L organisation de cette journée fait suite aux rencontres régionales sur l Economie Sociale et Solidaire (ESS) et la culture qui se sont déroulées le 17 juin dernier. Le constat a été qu aucun acteur du milieu de l exploitation cinématographique n était présent lors de ces rencontres. Hors c est un secteur en plein bouleversement : - L arrivée du numérique a profondément transformé le secteur de l exploitation, entrainant une évolution des postes, - Les nouveaux projets de médiation mis en place par la Région Rhône-Alpes ont également entrainé la naissance de projets innovants, - Enfin, la crise financière a entrainé généralement une diminution des budgets. Nous vous proposons cette journée de formation-rencontre sur la thématique de l économie sociale et solidaire afin d échanger sur l évolution de l emploi dans l exploitation cinématographique. Cette journée a pour objectif principal de permettre aux exploitants de découvrir l économie sociale et solidaire ainsi que les nouvelles perspectives d organisation des structures et plus spécifiquement la mutualisation d emplois. En découvrant certaines des actions développées par le secteur culturel rhônalpin dans le champ de l économie sociale et solidaire, l idée est de re-questionner nos manières de travailler et de dégager de nouvelles perspectives parmi lesquelles la mutualisation peut représenter une solution aux problématiques rencontrées par les salles, notamment la gestion des ressources humaines et la création de nouveaux emplois. Avec l économie sociale et solidaire, il y a une notion d éthique que les salles indépendantes doivent s approprier face aux logiques des grands groupes, pour une meilleure définition du lieu culturel et du maintien d un rôle de proximité. Nous remercions chaleureusement : - Le Ciné Toboggan et plus particulièrement Cyril Peyramond, son directeur - la Région Rhône-Alpes - la NACRE - la CRESS - RDI - Les acteurs qui ont témoigné lors de cette journée : Vincent Bouvet Périscope, Cyril Désiré SCOP le Navire, Elise Fayole SCIC les 3 C, Axel Hernandez SCOP De L autre côté du Pont, Sathya FLORY GE TKCube Ainsi que tous les participants. Afin de compléter ce compte rendu, nous vous proposons de consulter en ligne les documents suivants: Abécédaire: Etude ESS et Culture en Rhône-Alpes: Culture et ESS - NACRE : Fiche Mémo / Bibliographie ESS/Culture: Les Essentiels / Mutualisation de l emploi et des compétences : Fiche Mémo / Mutualisation d emplois dans le secteur culturel : Schéma des étapes du DLA : Coordonnées des opérateurs DLA en Rhône-Alpes :

3 10h30 Introduction à l Economie Sociale et Solidaire Intervenant : Julien Loïs - Directeur de la CRESS (Chambre régionale de l économie sociale et solidaire en Rhône-Alpes) La CRESS a pour rôle de fédérer les différents acteurs de l ESS, de représenter ce champ de l économie auprès des pouvoirs publics et d encourager les dynamiques collectives entre les différents acteurs : Economie Sociale et Solidaire Penser et agir autrement en société et donner du sens à l acte d entreprendre. L économie sociale et solidaire combine «engagement social» et «initiative économique» pour mettre la personne humaine au centre des activités et replacer l économie dans son contexte : les activités économiques sont un moyen au service d un projet sociétal. Les entreprises de l économie sociale et solidaire permettent de produire, de travailler, d épargner, de consommer... autrement. Importance de sortir de l entre soi, de s interroger sur son modèle social, d innover dans les comportements au sein des entreprises mais aussi avec les autres entreprises, créer de l emploi, notamment de l emploi de qualité. L économie sociale et solidaire est un mode d entreprendre auquel adhèrent des personnes morales de droit privé qui remplissent les conditions suivantes : 1 Un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices ; 2 Une gouvernance démocratique prévoyant la participation des parties prenantes aux réalisations de l entreprise définie et organisée par les statuts ; 3 Une gestion conforme à tous les principes suivants : a) Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l objectif de maintien ou de développement de l activité de l entreprise ; b) Les réserves obligatoires constituées sont impartageables En chiffre 2,3 Millions de personnes salariées de l ESS en France (plus de en RA) 9,9% de l emploi français (10,6% en RA) Plus de emplois crées entre 2005 et 2010 A l échelle nationale Un projet de loi ESS a été présenté au Conseil des Ministres le 24 juillet Elle devrait être votée en avril Importance de cette loi qui impliquerait qu une entreprise puisse avoir une autre finalité que le partage des bénéfices et que les collectivités territoriales doivent tenir compte de cette économie dans leur politique. Les axes stratégiques de l ESS en en Rhône-Alpes : - Promotion = développer une meilleure connaissance et reconnaissance de l ESS - Innovation Sociale = continuer à répondre aux besoins sociaux et encourager les approches économiques et organisationnelles innovantes - Développement Economique = accompagner la création de nouvelles activités économiques dans l ESS et répondre aux évolutions des entreprise de l ESS Les thèmes transversaux : l emploi, les coopérations et l approche territoriale.

4 11h00 L ESS appliquée au secteur culturel Intervenant : Léo Anselme - La Nacre - La culture représente 12% dans le champ de l économie sociale et solidaire, dont la majorité pour le secteur du spectacle vivant, particulièrement concerné par l ESS. Pour ce qui concerne la projection de films cinématographique : 27,4 %. Spécificités du champ culturel dans l ESS : - convergence du développement économique, territorial et social dans une logique d intérêt général - tiers secteur à l économie plurielle non lucrative de marché, hors logique public/privé - économie au projet, souvent précaire (Intermittent, CUI,CAE ) - organisation du travail peu scientifique - massivement des associations, plus rarement des SCOP, des SCIC - très petites entreprises Les évolutions en cours dans le champs culturel de l ESS : nouvelles formes d emploi recherchées, désengagement des financements publics, renégociation du régime de l intermittence. Structures ressources Opale / CNAR culture : Rhône-Alpes solidaires : Pour aller plus loin, vous trouverez en ligne : - Etude ESS et Culture en Rhône-Alpes: - Culture et ESS - NACRE : - Fiche Mémo / Bibliographie ESS/Culture:

5 11h15 Témoignages de structures culturelles engagées dans l ESS Vincent Bouvet - Le Périscope Le Périscope est une salle de musiques actuelles implantée dans le quartier Confluence à Lyon. La création de la structure provient de l association entre deux personnes morales avec des collectifs d artistes. Différentes activités sont développées aujourd hui : - Diffusion de concert 100 places 130 concerts et autres évènements La programmation est réalisée en collectif avec salariés, bénévoles et artistes - Phase de résidence et accueil des artistes et groupes locaux - Actions culturelles et médiation (Jeune Public, création participatives ) Partage de valeurs, de compétences, de finalités. Modèle économique : hybridation des ressources 25% subvention fonctionnement / 15% aide au projet / 55% d autofinancement / 5% d aide à l emploi. Objectif : Favoriser la mutualisation à la polyvalence pour développer des compétences plus pointues pour chaque poste. Cyril Désiré SCOP Le Navire La Scop Le Navire regroupe 5 cinémas d Art et essai: Navire Valence, Palace & Navire Aubenas, Cinéma Pierrelatte et Eden Crest. Historique En 2005 : transformation de la structure en SCOP. La part des associés s est alors transformée en part sociale. En 2014 : 28 salariés et 25 associés/salariés (dont une association qui fait partie du capital de la société - Cinémascope). Fonctionnement Les salariés sont majoritaires dans le capital de la société, chaque salarié ayant une voix pour élire un gérant. Il y a également un conseil de surveillance : 3 à 4 salariés extérieurs à la direction qui peuvent tout contrôler et initier des projets de réflexion au sein de la SCOP. En parallèle a été mis en place un directoire, avec un représentant de chaque site qui se retrouve régulièrement pour lister tous les problèmes rencontrés dans les structures. Il a été également mis en place une mutuelle d entreprise. Pour devenir associé, il faut reverser une part de son salaire à la société. Une notion essentielle est l impartageabilité des parts sociales (pas de plus value en revendant ses parts). L aspect humain est essentiel. L aspect économique de la société n est pas laissé pour compte, l objectif reste de faire des entrées. La SCOP fonctionne avec 15% de subvention au total. C est une économie fragile qui dépend toujours des films. Il s agit d un fonctionnement associatif mais on reste dans les enjeux d une entreprise (politique, négociations ).

6 Echange / Questions : - Quel mode de recrutement pour une SCOP? Cyril Désiré - Le Navire : C est le gérant qui s occupe des recrutements en collaboration avec les directeurs de sites. Il y a toujours une discussion commune. L échelle des salaires est de 1,6 entre le salaire le plus haut et le plus bas. Mais il est toujours difficile de motiver et d impliquer tout le monde. Actuellement par exemple, le Navire fait une GPEC = Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences, financée par l AFDAS. - Quelles sont les limites du travail ensemble? Vincent Bouvet Le Périscope : Nous avons un CA de 14 sièges au Périscope, il faut savoir être efficace. Avant chaque rentrée en septembre, il est décidé un fonctionnement des instances et des sujets débattus en CA et en bureau. Cyril Désiré - Le Navire : Le directoire appuie la gérance sur ses choix, mais c est bien au gérant que revient la prise de décision, et de la politique culturelle qu il va appliquer à son site. Ce n est pas parce qu il y a une hiérarchie, qu il ne faut pas parler des problèmes d associés à associés. - Comment gérer les questions de hiérarchie avec le principe 1 salarié/1 voix? L information et la communication. Il faut toujours bien informer en temps réel l ensemble de l équipe de toutes les actions et décisions (exceptées les questions de Ressources Humaines) - Vous parliez tout à l heure de «Mutualisation de compétences précises plutôt que de polyvalence», pourriez-vous développer? Vincent Bouvet Le Périscope : On est confronté dans notre propre développement au développement des autres structure concurrentes. Il faut avancer tous ensemble, dans un esprit de solidarité professionnelle et de partage des compétences. - Cela implique un dialogue avec les concurrents? Vincent Bouvet Le Périscope : On appartient a des fédérations dans des réseaux nationaux et régionaux. Nous avons régulièrement des temps de rencontre pour parler avec les collègues du secteur. On a plus a gagner qu à perdre en allant dans des démarches de rapprochement. Particulièrement sur notre territoire, Lyon est une zone de concentration énorme des projets et des acteurs culturels, il faut aller vers plus de coopération. Ludivine Ducrot La Nacre : Nos concurrents peuvent devenir demain nos futurs collaborateurs = logique territoriale forte! Cyril Peyramond Le Toboggan : Pour l exploitation cinématographique, c est une réflexion innovante de se demander si ce type de collaboration peut être mis en place entre des salles de cinéma de même catégorie sur un territoire proche. Attention par contre à ne pas confondre les notions d ultra polyvalence (que nous a imposé le numérique) et l hyperspécialisation que peut apporter la mutualisation de poste. - Quels sont les postes que vous pensez mutualiser? Administratifs, techniques, décisionnaires? Vincent Bouvet Le Périscope : La médiation! On a tous réussi à mettre en place des actions en local, mais il manque toujours des moyens de communication et des outils d élargissement des publics. Au niveau administratif et comptable, on a le problème des différents statuts des salles de concert (MJC, municipales, privées )

7 Autres présentations de structures coopératives : Elise Fayolle - SCIC Les 3 C (salle de cinéma Le France) Nous avons adopté cette forme de structure pour notre salle de cinéma suite à un redressement judiciaire. Les salariés ont repris les projets et nous voulions permettre à toutes les personnes qui faisaient vivre la structure d y prendre part. Une ouverture à tous, mais avec parfois des parts très basses (à partir 20 ). Au final, nous avons plus de 360 associés. Le fonctionnement de la SCIC se fait en collèges, avec par exemple un collège professionnel, un collège des spectateurs Tous les collèges sont représentés au Conseil d Administration. Par ailleurs, la SCIC fait partie d un groupement d employeur (via le Cluster Culture et Coopération de Saint Etienne) grâce auquel on bénéficie d un poste de comptabilité mutualisé. Axel Hernandez SCOP De L autre côté du Pont (coopérative SCOP / SARL) La structure travaille uniquement avec des produits locaux ou issus de l agriculture biologique, avec la volonté de développer les partenariats avec des agriculteurs et artisans locaux, mais aussi une collaboration avec des artistes. Pourquoi faire le choix de la SCOP dans la restauration? Cela apporte une facilité d autogestion, avec par exemple l organisation d une réunion hebdomadaire de 2h pour décider tous ensemble. Ce partage des pouvoirs correspond à cette volonté de travailler ensemble. 7 temps plein en CDI avec comme principe l augmentation des salaires de 100 /an. Nous partageons les bénéfices des soirées et des évènements. QU EST-CE QU UNE SCOP UNE SCIC? Les Scop, Sociétés coopératives et participatives, désignent les entreprises à statut Scop (Société coopérative de production) et à statut Scic (Société coopérative d intérêt collectif). Soumises à l impératif de profitabilité comme toute entreprise, elles bénéficient d une gouvernance démocratique et d une répartition des résultats prioritairement affectée à la pérennité des emplois et du projet d entreprise. Les deux formes juridiques de Sociétés coopératives et participatives : La SCOP Juridiquement, une Scop est une société coopérative de forme SA ou SARL dont les salariés sont les associés majoritaires. Dans une Scop, les salariés sont associés majoritaires et détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Si tous les salariés ne sont pas associés, tous ont vocation à le devenir. La SCIC Dans une Scic, les mécanismes coopératifs et participatifs sont identiques à ceux de la Scop. Toutefois, les membres associés au capital sont par définition de toutes natures : salariés mais aussi celles et ceux qui souhaitent s impliquer dans le projet : clients, bénévoles, collectivités territoriales, partenaires privés Vidéo :

8 14h20 - La logique de mutualisation dans l exploitation cinématographique Intervenant : Juliette BOUTIN Déléguée Générale du GRAC (Groupement Régional d Actions Cinématographiques - Le Groupement Régional d Actions Cinématographiques est un réseau de salles indépendantes de proximité. La petite exploitation cinématographique est de plus en plus mis à mal par la concurrence et l évolution du marché. => Mise en commun des moyens, des savoirs et répartition des coûts Exemples d actions communes aux salles du réseau mises en place par le GRAC : - cycle de programmation du patrimoine (Ciné Collection) - festival Jeune Public (Toiles des Gones) - intervention de réalisateurs en salle (ex : Gilles Perret pour Les Jours heureux) - la lettre du GRAC pour le partage d information et des problématiques du secteur - création d un Fond de Mutualisation Régional (FMR) pour le partage des contributions numériques (équité financière) Constat : plus on partage, et plus ça fonctionne! Problématique : Comment réorganiser le travail dans les salles afin de suivre les évolutions technologiques (Internet, projection numérique)? Remise en cause des compétences. Un exemple illustre bien ces problématiques : c est le projet «le CLAP», mis en place par l ACPA (Association des Cinémas de Proximité en Aquitaine) avec la création d avant programmes numériques pour les salles. Deux postes ont pu être créés à mi-temps au sein de l association pour la production et le montage de contenus numériques. Autre exemple : Les actions de médiation pour les porteurs de la carte M Ra Nos salles sont avant tout des lieux de liens sociaux où il est indispensable de faire de la médiation -> Cherchons ensemble les moyens de le faire! Avec la mise en place de ces actions depuis un an et demi, s est très vite posée la question de l emploi. Et surtout de la pérennité de ces emplois! A l heure actuelle sur les projets de médiation la question de l emploi est essentielle car on est sur des missions à court terme (stage, CDD, vacations, CAE ). La mutualisation d emplois peut-elle être une solution pour les professionnels du cinéma et notamment dans le cadre de la médiation afin d éviter ces situations de précarité? Ceci re-questionne donc les emplois qui sont déjà en place dans les salles de cinéma : comment réfléchir à une logique de mutualisation d emplois?

9 14h50 Accompagnement possible : Le Dispositif Local d Accompagnement Intervenant : Adeline BILLION RDI (Rhône Développement Initiative : Le Dispositif Local d Accompagnement (DLA) est un dispositif national créé fin 2002 suite à la fin des emplois jeunes afin de pérenniser les emplois et les activités dans les structures associatives. RDI (Rhône Développement Initiative) est porté par la CRESS avec 6 opérateurs qui animent le DLA sur les 8 départements. Vous trouverez les coordonnées des opérateurs DLA en Rhône-Alpes, en cliquant sur : DLA = appui - conseil qui consolide les activités et pérennise les emplois Un intervenant extérieur intervient dans la structure afin d apporter le recul nécessaire et une certaine méthodologie. L objectif est de trouver ensemble les solutions qui pourraient être mises en place (attention, c est différent de l audit). La structure accompagnée doit être actrice de cette opération. Les grandes étapes d un DLA : Schéma à consulter en ligne : 1/ prise de contact, accueil 2/ diagnostic partagé = faire une photographie de la structure à l instant T pour faire ressortir les points de fragilités et les forces 3/ plan d accompagnement = établir un cahier des charges pour développer des axes de travail sur lesquels on veut travailler en vue d optimiser la stratégie de la structure. Un appel à compétences est alors lancé par la CM DLA (auprès d au moins 3 organismes) pour la sélection d un prestataire 4/ comité d appui 5/ suivi post accompagnement Le DLA est un outil souple, adaptable à chaque structure. Il est accessible aux associations ou coopératives, avec au moins 1 salarié, inscrites dans le champs de l économie sociale et solidaire (donc les salles de cinéma). Le DLA est gratuit pour la structure puisque pris en charge par les financeurs publics. Pour en savoir plus:

10 Exemple d un suivi DLA : Intervenant : Sathya FLORY du GE TKCube L Association Katchaca (compagnie de danse) et la salle de spectacle Tatatoum ont réfléchi ensemble à une possible collaboration dans une logique de mutualisation et de pérennisation des emplois : Quels projets communs développer? Et comment créer des emplois? Ils ont fait un DLA de 6 mois avec 1 journée de rencontre par mois avec le prestataire (Arte Lude) qui permets d apporter des pistes de réflexion à chaque réunion et sur lesquelles la structure travaille tout au long du DLA. L objectif ici était d avoir un œil extérieur pour définir des valeurs communes aux deux structures. A l issu du DLA il a été décidé de créer le groupement d employeurs (GE) TK Cube association à but unique qui est l emploi. Les projets artistiques sont portés soit par la compagnie de danse, soit par la salle de spectacle, car il faut toujours un seul porteur administratif. Avantage du GE = des salariés plus compétents et plus à l aise dans leurs missions. Des démarches administratives simplifiées avec un seul contrat de travail. Comment articuler son travail quand on travaille pour deux structures? C est toute la problématique du salarié qui travaille pour deux employeurs (un directeur à Tatatoum / une directrice artistique à Katchaca), d où l importance de créer un poste de gouvernance au sein du groupement d employeurs. Dans notre cas, il s agissait d une collaboration historique, qui n a pas posé problème. En début de semaine l employé envoie son planning au GE, en divisant son temps de travail entre les structures. QU EST-CE QU UN GROUPEMENT D EMPLOYEURS (GE)? Un GE est le plus souvent une association loi 1901 (possibilité de forme coopérative), qui a pour objet principal de recruter des salariés pour les remettre à disposition auprès de ses membres. Les adhérents se partagent donc le temps de travail des salariés. Le GE est piloté par un Conseil d Administration composé d adhérents du Groupement. Ceux-ci sont donc à la fois acteurs et utilisateurs du Groupement. Les employeurs du GE peuvent être des entreprises, des artisans, des commerçants, des professions libérales, des associations et des collectivités (voir articles L et 20 du Code du travail). A ce jour, deux types de Groupements d Employeurs concernent le secteur artistique et culturel : - les Groupements d Employeurs dits "classiques". - les Groupements d Employeurs pour l Insertion et la Qualification (GEIQ). Un GE peut être composé d employeurs d un même secteur d activité GE monosectoriel ou d employeurs de secteurs différents GE intersectoriel. Le GE est une double réponse "besoins des employeurs / sécurisation des parcours des salariés". Il permet une dynamique à l'échelle de son territoire et/ou du secteur professionnel concerné. Sources: Fiche de la NACRE (Les Essentiels: Mutualisation de l emploi et des competences dans le secteur artistique et culturel : )

11 15h20 Accompagnement Aide à la mutualisation Intervenant : Jonathan BAZIN - Région Rhône-Alpes - Direction de la culture Chargé de mission Emploi, Formation, Economie et Exploitation Cinématographique Les dispositifs d accompagnement se sont développés depuis un an et demi dans le cadre de la signature par la Région Rhône-Alpes du Contrat d objectif Emploi Formation (COEF) sur le spectacle vivant, l audiovisuel et le cinéma, ayant pour objectif la sécurisation des parcours professionnels et le développement des compétences par un accompagnement des ressources humaines en priorité. Cet accord a débouché sur la création d une «Aide à la mutualisation» mise en place par la Région Rhône-Alpes, accordée aux structures ayant fait l objet d une étude d accompagnement préalable (DLA pour les associations, Securise RA pour les entreprises). Lien sur «l Aide à la mutualisation d emplois» de la Région Rhône-Alpes : n+d%27emplois+%28spectacle+vivant+*$%23%c2%a3%23$*+cin%c3%a9ma+et+audiovisuel%29/id_aidesdoma INEMDL//ID_AIDESPROFILMDL//RETURN/1/18-les-aides-de-la-region-rhone-alpes.htm Echange / Questions : Comment sont financés les emplois? Exemple du GE TKCube qui a touché de la Région RA la première année. Le complément est apporté par les deux structures adhérentes au GE. Les heures de travail sont facturées au prorata du temps passé à travailler sur telle ou telle structure. Toutes les structures étant fiscalisées, il n y a pas de perte de TVA dans le triangle (GE/ compagnie/ salle). Rappelons que la particularité législative d un GE est la solidarité entre employeurs (par exemple pour la paye des salariés). Un GE n est pas fermé, une troisième structure pourrait tout à fait se joindre au groupement. Le parallèle entre spectacle vivant et exploitation cinématographique n est pas si évident! L importance actuelle est de redéfinir les postes, pas de les mutualiser! L objectif de la journée est de proposer des outils pour répondre à toutes ces interrogations, comme par exemple le DLA. La mutualisation est proposée comme UNE des solutions face aux évolutions des métiers. Un accompagnement est-il obligatoirement préalable pour obtenir une aide de la Région? Est ce que seuls les GE sont aidés? Oui, une étude est nécessaire pour sélectionner les structures et bien identifier les besoins et objectifs. La Région ne peut pas aider toutes les structures. Le GE n est pas la seule réponse possible à un DLA. Les structures peuvent être aidées autrement. Pour l instant, seuls des GE ont été aidés (principalement Spectacle Vivant).

12 16h La Mutualisation d emplois dans le secteur culturel Intervenant : Ludivine DUCROS - Chargée de mission à La Nacre Les expériences de mutualisation d emplois sont encore rares dans le secteur culturel. On assiste à une mutation économique réelle et face à cela les porteurs de projets cherchent des solutions et se questionnent sur la manière de répondre au mieux à ces évolutions. Un des enjeux forts de la mutualisation : c est une manière de faire réfléchir les structures différemment sur la question des ressources humaines. Les 3 formes actuelles de contractualisation dans le secteur culturel sont CDI CDD / CDDU (dit CDD intermittent) / CDD en contrats d insertion (CUI CAE, CUI CIE, contrat d avenir). La logique qui s est développée ces dernières années dans la culture est la suivante : «un projet / une structure». La mutualisation casse cette logique là. De la logique de partage à la mutualisation : 1/ Partage = première approche. Pas de décision, ni de gestion collective 2/ Coopération = premier volet. Travail conjoint avec une finalité commune 3/ Mutualisation = mise en commun de moyen humains, matériels, immatériels. Prise de décision.. => Besoin d une solution d emploi pertinente pour pouvoir se stabiliser, se pérenniser, se qualifier, se développer. L ancrage au territoire devient une source de développement social et économique. Les étapes clés de la mutualisation de l emploi Une démarche à moyen terme Objectiver la démarche Interconnaissance des acteurs Structurer la démarche (calendrier de travail) Etre accompagné par un tiers (vision neutre et objective DLA) Mener une réflexion approfondie sur la gestion des RH (profils de postes) Déterminer le périmètre budgétaire du projet Mettre en œuvre la contractualisation Vous retrouverez tout le détail de l intervention de Ludivine Ducrot en ligne, en cliquant sur : Les Essentiels / Mutualisation de l emploi et des compétences : Et si vous souhaitez aller plus loin : Fiche Mémo / Mutualisation d emplois dans le secteur culturel :

13 16h30 Temps d échange avec les participants L objectif de la journée est bien de faire prendre conscience aux acteurs du secteur de l exploitation cinématographique qu ils ne sont pas seuls face à toutes ces questions/évolutions. Il s agit d un temps d échange sur l application de ces nouvelles organisations dans VOS structures. Echange / Commentaires «On parle des besoins des structures mais n est-il pas d abord nécessaire d identifier les postes? Quels sont les profils de postes? Problème du métier de projectionniste qui n a plus de bases communes (avec la disparition de la valeur du CAP projectionniste)». «C est aussi le rôle du DLA et du bilan des différentes compétences de la structure, avec un état des lieux précis des postes. Le DLA c est aussi prendre du temps et réfléchir sur sa structure.» «Le GE j y crois moyennement, et je ne pense pas que ce soit adapté à nos fonctionnements. Pour ce qui est de l ESS et de la mutualisation, je voudrais reparler des trois réseaux de salles nés dans les années 80 pour mutualiser leurs actions et survivre face à une situation économique. Lors du passage du numérique, aucune salle n a fermé, aucun emploi n a été supprimé. L ESS on était en fait déjà dedans, et on pratiquait déjà la polyvalence. Pour ce qui est de la diversité des structures des salles de cinéma (associatives, municipales, privées ), nous avons malgré des disparités énormes réussi à nous fédérer c est important de le souligner!» «Je suis venu ici pour entendre un discours différent de la Fédération et des syndicats qui ont tendance à dire que le CAP projectionniste ne sert plus à rien. La disparité et la non-reconnaissance des formations entraînent la multiplication de profils différents sur le marché du travail.» 16h40 Exemple d emplois mutualisables : les médiateurs culturels Intervenant : Lionel CHALAYE Région Rhône-Alpes - Direction de la culture Responsable du service médiation et nouveaux publics Appel à candidatures «Médiation du cinéma» - Région Rhône-Alpes Dans le cadre de son dispositif carte M ra et de sa politique de soutien aux cinemas indépendants, d Art & Essai et de proximité, la Région Rhône-Alpes accompagne, depuis octobre 2011, les professionnels de ce secteur dans la mise en œuvre de nouveaux projets de médiation destinés aux jeunes âgés de 16 à 25 ans. A travers cet appel, la Région souhaite impulser, directement depuis les salles de cinéma, la création de formes de médiation inédites dans ce secteur, visant prioritairement à permettre à ce public d envisager ces salles comme des lieux de sortie ordinaire, durant leur temps libre. La Région Rhône-Alpes souhaite que les projets médiation soient innovants et se distinguent des dispositifs habituels d éducation à l image. Appel à candidatures médiation du cinema à consulter en cliquant sur: En : 35 salles de cinéma sont aidées dans le cadre de cet appel. Pour connaître et suivre l actualité de ces projets, vous pouvez consulter le Blog des salles partenaires M ra :

14 La question de l emploi des médiateurs culturels : A l heure actuelle se pose la question de la pérennité des actions de médiation développées par les salles et de ce fait le développement des postes de médiateurs : pour l instant il s agit principalement de stages, renouvelés chaque année ou des heures de vacations. Grâce à l aide de la Région, les salles peuvent financer des heures supplémentaires en médiation. Mais ces enjeux doivent être partagés et portés par d autres collectivités que la Région. Les emplois ne pourront être pérennisés que par une prise de conscience globale des acteurs et des pouvoirs publics. C est aussi à la salle de solliciter les autres partenaires pour les aides à l emploi et de savoir profiter des évolutions des politiques actuelles (comme par exemple la question sur les nouveaux rythmes scolaires). Dans le cadre de l appel à projet, peut-on envisager un projet mutualisé? Lionel Chalaye : «Oui, et il est déjà ouvert à cela! Mais cela pose le problème qu une seule des salles porte le poste créé, et de savoir quel statut juridique adopter (multi salariat?). C est précisément dans ce cas que le GE prendrait toute son importance.» Il n existe pas à l heure actuelle d exemples de mutualisation d emplois de médiateurs culturels. Conclusion de la journée : Cette journée avait pour ambition de proposer aux exploitants de nouvelles pistes de réflexion concernant l emploi et les nouvelles organisations et de permettre d identifier les structures et les dispositifs qui peuvent les accompagner. Nous proposons de mettre en place un groupe de réflexion sur la thématique de la mutualisation d emplois dans les salles de cinéma. Compte-rendu co-rédigé par Julie COQUARD GRAC et Isabelle PEREZ GRAC.

Mutualisation des compétences

Mutualisation des compétences Premières Rencontres richesses humaines associatives 2 & 3 décembre 2014 ATELIER PROSPECTIF Mutualisation des compétences DEFINITIONS Mutualisation La mutualisation se définit comme la synergie entre deux

Plus en détail

Mutualisation, structuration et emploi dans le secteur culturel Rencontre le 15 janvier 2010 à Lyon

Mutualisation, structuration et emploi dans le secteur culturel Rencontre le 15 janvier 2010 à Lyon Mutualisation, structuration et emploi dans le secteur culturel Rencontre le 15 janvier 2010 à Lyon Modération par Gentiane Guillot (HorsLesMurs) et Christophe Dubois Intervention de Réjane Sourisseau/

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015

Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015 Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015 MAI 2011 1 Sommaire 1. Eléments de contexte... 3 1.1 L économie sociale et solidaire à Lille, Lomme et Hellemmes en quelques chiffres..4

Plus en détail

Projet de pôle de développement de l Économie Sociale et Solidaire

Projet de pôle de développement de l Économie Sociale et Solidaire Projet de pôle de développement de l Économie Sociale et Solidaire Étude de préfiguration Restitution aux acteurs 15 octobre 2008 Dossier remis aux participants 1 Version n 3 Sommaire Méthodologie Priorités

Plus en détail

Programme de formation des bénévoles et salariés de l ESS en Corse 2015

Programme de formation des bénévoles et salariés de l ESS en Corse 2015 Programme de formation des bénévoles et salariés de l ESS en Corse 2015 Cahier des charges pour le dépôt des réponses À l attention des Organismes de Formation, Ajaccio, le 4 février 2015 Objet : Appel

Plus en détail

Livret d accueil. Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs. S associer coopérer mutualiser

Livret d accueil. Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs. S associer coopérer mutualiser Livret d accueil Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs S associer coopérer mutualiser PRÉAMBULE Accueillir au sein des structures de l Économie Sociale et Solidaire

Plus en détail

La loi sur l économie sociale et solidaire. Les principales dispositions et quelques angles de vue

La loi sur l économie sociale et solidaire. Les principales dispositions et quelques angles de vue La loi sur l économie sociale et solidaire Les principales dispositions et quelques angles de vue La loi ESS du 31 juillet 2014 les racines de l ESS Un peu d histoire: Des lois sur les coopératives, les

Plus en détail

Appel à projets Soutien à la dynamique des Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE)

Appel à projets Soutien à la dynamique des Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) Appel à projets Soutien à la dynamique des Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) Date de l ouverture de l appel à projets : Mi-juillet 2013 Date de clôture de l appel à projets : 31 octobre

Plus en détail

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE ADDITIF EXPLICATIF 1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE Organisation de deux «secteurs» clairement identifiés dans leurs objectifs et missions. Sous la responsabilité d un pilotage unique, ces deux «secteurs»

Plus en détail

vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national innover et entreprendre créer son emploi

vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national innover et entreprendre créer son emploi vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national de S l économie ociale & olidaire entrée libre innover et entreprendre créer son emploi FondeR son association epargner

Plus en détail

ateliers Aravis - les ateliers Aravis - les ateliers Aravis les ateliers Aravis - les ateliers Aravis Formes d emploi et de travail atypiques

ateliers Aravis - les ateliers Aravis - les ateliers Aravis les ateliers Aravis - les ateliers Aravis Formes d emploi et de travail atypiques Formes d emploi et de travail atypiques GLOSSAIRE document de travail A------------------------------------------------------------------------------------------------------ Auto-entrepreneur DEFINITION

Plus en détail

Quels apports de la loi ESS de juillet 2014 pour les associations

Quels apports de la loi ESS de juillet 2014 pour les associations Quels apports de la loi ESS de juillet 2014 pour les associations Associations (artistiques et culturelles), quels liens avec l ESS Les associations font donc automatiquement partie du périmètre de l ESS

Plus en détail

Une loi de reconnaissance de l'economie Sociale et Solidaire

Une loi de reconnaissance de l'economie Sociale et Solidaire Une loi de reconnaissance de l'economie Sociale et Solidaire Ensemble, Entreprendre Autrement 1 1. Principes, périmètre et bonnes pratiques : ce que dit la loi Ensemble, Entreprendre Autrement 2 Des principes

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques La loi ESS, enjeux et opportunités (Dossier réalisé par Michèle Lorillon, In Extenso) La loi relative à l Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui était tant attendue par

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Forum de l emploi solidaire -

DOSSIER DE PRESSE Forum de l emploi solidaire - DOSSIER DE PRESSE Relations Presse : Abrasive Karine Michaud Tel : 04 26 00 25 16 E-mail : contact@abrasive.fr Communiqué de presse 17 octobre 2014 Forum de l emploi solidaire : une journée pour découvrir

Plus en détail

Les grands centres ressources nationaux du spectacle vivant

Les grands centres ressources nationaux du spectacle vivant Fiche Mémo Ressources juridiques dans Ressources le spectacle vivant Vous travaillez dans le spectacle vivant et vous avez besoin d une information juridique? Voici une liste de ressources disponibles

Plus en détail

Bilan de la concertation sur le PEDT

Bilan de la concertation sur le PEDT les périscolaires Bilan de la concertation sur le PEDT J www.ville-cergy.fr Sommaire 1. Préambule 4 2. Le cadre de la démarche 5 2.1. Les objectifs 6 2.2. Les sujets du débat 6 2.3. Le déroulé de la démarche

Plus en détail

Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social

Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social Université de Caen - Master 2 : Entrepreneuriat UFR - Sciences Economiques et de Gestion Février 2009

Plus en détail

L intergénérationnel, un enjeu pour tous

L intergénérationnel, un enjeu pour tous www.limousin.gouv.fr 1 2 L intergénérationnel, un enjeu pour tous 3 SOMMAIRE COMMUNIQUE DE SYNTHESE page 4 CONTEXTE page 6 Le contrat de génération en Limousin L appui-conseil au contrat de génération

Plus en détail

L Economie Sociale et Solidaire

L Economie Sociale et Solidaire 1 L Economie Sociale et Solidaire L ESS EST UNE ÉCONOMIE QUI SE VEUT ÊTRE DIFFÉRENTE DE L ÉCONOMIE CLASSIQUE. DES PRINCIPES FONDAMENTAUX ONT ÉTÉ DÉFINIS ET CONSTITUENT LES PILIERS DE CE SECTEUR. 2 LES

Plus en détail

ouvrir les frontières de l entreprise

ouvrir les frontières de l entreprise ouvrir les frontières de l entreprise développement de compétences sécurisation des parcours professionnels employabilité et adaptabilité opportunités de carrière mobilités inter-entreprises réseau professionnel

Plus en détail

Rendez-vous de l ESS régionale. Chambre Régionale de l Économie Sociale Poitou-Charentes 60-68 rue Carnot 86000 POITIERS www.cres-pch.

Rendez-vous de l ESS régionale. Chambre Régionale de l Économie Sociale Poitou-Charentes 60-68 rue Carnot 86000 POITIERS www.cres-pch. Rendez-vous de l ESS régionale Chambre Régionale de l Économie Sociale Poitou-Charentes 60-68 rue Carnot 86000 POITIERS www.cres-pch.org %! "! $!!" # % " Les entreprises d économie sociale et solidaire

Plus en détail

Un projet d'entreprise sociale et solidaire?

Un projet d'entreprise sociale et solidaire? Un projet d'entreprise sociale et solidaire? Programme Qu'est-ce qu'une entreprise sociale et solidaire? Objectif : repérer les éléments fondateurs de ce type de projets Les réponses de l'adress Objectif

Plus en détail

Economie Sociale et Solidaire, une invitation à vivre autrement!

Economie Sociale et Solidaire, une invitation à vivre autrement! Economie Sociale et Solidaire, une invitation à vivre autrement! Dossier de presse Rencontres Solidaires en Rhône-Alpes Novembre 2010 Plus de 100 rendez-vous en Rhône-Alpes! Service presse 04 72 59 40

Plus en détail

1. Consolider l emploi dans les entreprises d insertion

1. Consolider l emploi dans les entreprises d insertion ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE SOUTIEN AUX EMPLOIS DE L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ECONOMIE 17.12 DESCRIPTIF DE L'INTERVENTION OBJECTIFS Consolider l emploi des entreprises de l économie sociale et solidaire

Plus en détail

Groupements d employeurs

Groupements d employeurs Groupements d employeurs Rapport d étude Sommaire Objectifs de l étude.. Page 3 Déroulement de l étude. Page 4 Les 3 groupements.. Page 5 Méthodologie.. Page 6 Caractéristiques des 3 groupements.. Page

Plus en détail

ÉTUDE SUR L EMPLOI DANS LES SCÈNES ADHÉRENTES DE LA FSJ Données portant sur l année civile 2004

ÉTUDE SUR L EMPLOI DANS LES SCÈNES ADHÉRENTES DE LA FSJ Données portant sur l année civile 2004 ÉTUDE SUR L EMPLOI DANS LES SCÈNES ADHÉRENTES DE LA FSJ Données portant sur l année civile 2004 Préambule La Fédération des scènes de jazz et de musiques improvisées (FSJ) regroupe depuis 1996, des lieux

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014 CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» I.Contexte : Convaincue de l intérêt stratégique de l innovation pour le renforcement de la compétitivité des entreprises, la a lancé un appel

Plus en détail

Rhône Développement Initiative 1993-2013. Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité. www.rdi.asso.fr

Rhône Développement Initiative 1993-2013. Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité. www.rdi.asso.fr Rhône Développement Initiative 1993-2013 Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité www.rdi.asso.fr Jean-Jacques MARTIN, Président de RDI Membre des réseaux nationaux RDI Edito

Plus en détail

Le diagnostic Partagé,

Le diagnostic Partagé, Le diagnostic Partagé, un outil au service du projet Territorial enfance jeunesse Les Guides Pratiques Introduction Parce que nous sommes dans un monde complexe, Définitions, enjeux, méthodologie Phase

Plus en détail

DISPOSITIFS Accompagnement

DISPOSITIFS Accompagnement DISPOSITIFS Accompagnement JUILLET 2014 SOCIÉTÉ D'INVESTISSEMENT FRANCE ACTIVE /fr/outils/sifa.php Type d'aide : Accompagnement ; Prêt Financement remboursable /// Nature : prêt participatif ou compte

Plus en détail

L écosystème de l ESS en Languedoc-Roussillon

L écosystème de l ESS en Languedoc-Roussillon L écosystème de l ESS en Languedoc-Roussillon Debate 7. Muriel Nivert-Boudou DG Cress LR www.cresslr.org www.coventis.org Bref historique de l ESS en France L Economie sociale est née et a pris son essor

Plus en détail

Un profil singulier. écoute, performance et innovation, Des réponses adaptées. Un peu d histoire pour éclairer le présent

Un profil singulier. écoute, performance et innovation, Des réponses adaptées. Un peu d histoire pour éclairer le présent Profondément humain Un peu d histoire pour éclairer le présent Créée depuis 1999 en région Rhône-Alpes par des mutuelles interprofessionnelles partageant les mêmes valeurs mutualistes de solidarité, de

Plus en détail

«Panorama transfrontalier de l économie sociale et solidaire»

«Panorama transfrontalier de l économie sociale et solidaire» Une implantation forte de l Economie Sociale et Solidaire de part et d autre de la frontière. Forte de plus de 13 000 établissements et de plus de 200 000 emplois sur le territoire transfrontalier, l économie

Plus en détail

MONTAGE ET REALISATION DU PROGRAMME SOFT-WHERE EXPORT 2013 CAHIER DES CHARGES

MONTAGE ET REALISATION DU PROGRAMME SOFT-WHERE EXPORT 2013 CAHIER DES CHARGES MONTAGE ET REALISATION DU PROGRAMME SOFT-WHERE EXPORT 2013 CAHIER DES CHARGES 1) Introduction Dans le cadre de son PDI (Plan de Développement International), le Cluster EDIT a mis en place une action nommée

Plus en détail

Accompagnement amont court en parallèle de l étude du dossier. Proposer une solution d assurance adaptée aux besoins du chef d entreprise financé

Accompagnement amont court en parallèle de l étude du dossier. Proposer une solution d assurance adaptée aux besoins du chef d entreprise financé Adie et vous. Nos Missions: Des missions qui traduisent les valeurs de l ADIE fondées sur la confiance dans les capacités de chacun et le droit fondamental d entreprendre Financer les créateurs d entreprise

Plus en détail

Territoire. Territoire. Parc d activités économiques. Quartier populaire

Territoire. Territoire. Parc d activités économiques. Quartier populaire rural Centre-ville Quartier populaire Parc d activités économiques Problématique Problématique enclavé Banlieue pavillonnaire Problematique Problematique Insertion Petite enfance Problématique Problématique

Plus en détail

L économie sociale et solidaire

L économie sociale et solidaire L économie sociale et solidaire Traditionnellement le mois de novembre est le mois de l Economie Sociale et Solidaire. Cette année comme les années précédentes de nombreuses actions et rencontres ont eu

Plus en détail

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie MARDI Contact presse Ministère de la Culture et de la Communication Délégation à l information et à

Plus en détail

Avant de commencer, merci de renseigner les données suivantes :

Avant de commencer, merci de renseigner les données suivantes : Le questionnaire ci dessous a pour objectif de faire le point sur le RESSOL, sur notre dernière action à savoir le mois de l Economie Sociale et Solidaire et sur nos pistes d évolution. Ce questionnaire

Plus en détail

Fiche «emploi» Conseil Régional Nord Pas de Calais MESURE 3 : LE CONTRAT DE CREATION. Les dispositifs régionaux d aide à l emploi

Fiche «emploi» Conseil Régional Nord Pas de Calais MESURE 3 : LE CONTRAT DE CREATION. Les dispositifs régionaux d aide à l emploi Janvier 2015 Les dispositifs régionaux d aide à l emploi Conseil Régional Nord Pas de Calais Création et développement d activités Quoi? Ce dispositif est une politique générale pour les structures de

Plus en détail

Les Groupements de coopération

Les Groupements de coopération Les Groupements de coopération Intégrer les salariés dans la mise en œuvre des restructurations Une nécessité pour la CFDT Santé Sociaux MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ Audition du 7 septembre

Plus en détail

DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL

DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL REUNION DU 20 JUILLET 2012 DELIBERATION N CR-12/05.340 DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL SCHEMA REGIONAL DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET DE L'EMPLOI Stratégie régionale de développement de l'économie sociale

Plus en détail

L Alsace en chiffres. Chant choral 50 000 Ecoles de musique 30 000 Harmonies et ensembles 12 000 Autres ensembles 4 000 Orchestres à l école 1 000

L Alsace en chiffres. Chant choral 50 000 Ecoles de musique 30 000 Harmonies et ensembles 12 000 Autres ensembles 4 000 Orchestres à l école 1 000 L Alsace en chiffres Chant choral 50 000 Ecoles de musique 30 000 Harmonies et ensembles 12 000 Autres ensembles 4 000 Orchestres à l école 1 000 La FSMA et sa convention Existe depuis 2002 Objectifs partagés

Plus en détail

Dossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ»,

Dossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ», Partenaires fondateurs DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ» «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ», Construisons ensemble des voies nouvelles pour un sport utile à tous

Plus en détail

Contribuer au Développement de Territoires Solidaires

Contribuer au Développement de Territoires Solidaires Contribuer au Développement de Territoires Solidaires des entreprises en mouvement! Les 500 adhérents* COORACE défendent depuis 1985 le droit au travail pour tous. Ils participent sur l ensemble du territoire

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

Relais local de l Économie Solidaire

Relais local de l Économie Solidaire Accompagnement des porteur-se-s de projets, des entreprises et des associations vers une Économie Solidaire Espace de travail collaboratif Relais local de l Économie Solidaire Couveuse d activités Rézo.

Plus en détail

POUR UNE NOUVELLE POLITIQUE DE SOUTIEN A L INSERTION PAR L ACTIVITE L ECONOMIQUE. Rapport Cadre n CR 41-09 du 06 Mai 2009

POUR UNE NOUVELLE POLITIQUE DE SOUTIEN A L INSERTION PAR L ACTIVITE L ECONOMIQUE. Rapport Cadre n CR 41-09 du 06 Mai 2009 POUR UNE NOUVELLE POLITIQUE DE SOUTIEN A L INSERTION PAR L ACTIVITE L ECONOMIQUE Rapport Cadre n CR 41-09 du 06 Mai 2009 1 Une politique régionale concertée Le 20 Mai 2008, le CRIF organise une large concertation

Plus en détail

Contrat économique sectoriel Economie Sociale et Solidaire 2014-2016

Contrat économique sectoriel Economie Sociale et Solidaire 2014-2016 Contrat économique sectoriel Economie Sociale et Solidaire 2014-2016 La Région Rhône-Alpes, l Etat, la CRESS Rhône-Alpes et la Caisse des Dépôts et Consignations ont souhaité s engager dans un troisième

Plus en détail

Bienvenue dans. L économie Sociale et Solidaire!

Bienvenue dans. L économie Sociale et Solidaire! Bienvenue dans L économie Sociale et Solidaire! 1 Bienvenue dans L économie Sociale et Solidaire! Préambule Vous intégrez une Association? Une Coopérative? Une Mutuelle? Bienvenue dans l Économie Sociale

Plus en détail

Veille sociale au 12 septembre 2014

Veille sociale au 12 septembre 2014 ( Veille sociale au 12 septembre 2014 La veille sociale présentée dans cette revue actualise la veille présentée le mois dernier. Les sujets qui n ont pas évolué ne sont pas repris. ( I ) Projets sociaux

Plus en détail

Démarrer son activité déco

Démarrer son activité déco Karine Mazeau Démarrer son activité déco Devis Factures Assurances Appels d offres Suivi de chantier Descriptifs 2013, Groupe Eyrolles ISBN : 978-2-212-13605-0 SOMMAIRE Introduction... 8 CHAPITRE 1 / LE

Plus en détail

APPEL A PROJETS 2010. Axe d intervention 4. Version corrigée Mars 2010. PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France

APPEL A PROJETS 2010. Axe d intervention 4. Version corrigée Mars 2010. PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France Contacts Direction régionale du travail, de l emploi et de la formation professionnelle d Ile de France Orientation et appui Service FSE

Plus en détail

Qu est ce que l Economie Sociale?

Qu est ce que l Economie Sociale? Fiche n 2 Les entreprises : Qu est ce que l Economie Sociale? Les de toutes natures (salariés, usagers, ), les mutuelles (assurance ou prévoyance santé), les associations et les fondations constituent

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie

www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie Une formation approfondie à la réflexion éthique appliquée aux secteurs du soin et de la santé En formation continue,

Plus en détail

Rapport d activité. Rhône-Alpes Active Une finance solidaire au service de l emploi et des territoires

Rapport d activité. Rhône-Alpes Active Une finance solidaire au service de l emploi et des territoires Rapport d activité 2014 Une finance solidaire au service de l emploi et des territoires EN En 2014 3 668 emplois créés ou consolidés 907 projets accompagnés et 20,9 M mobilisés en Jean Jacques Martin Président

Plus en détail

Programme de formation. «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique»

Programme de formation. «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique» Intitulé de la formation Programme de formation «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique» Organisateur Organisme de formation : ARMETI : Email : armetiformations@gmail.com

Plus en détail

PEGC Académie de Rennes

PEGC Académie de Rennes Septembre 2014 SNUipp-FSU CONTACTS Sections départementales SNUipp Côtes d'armor snu22@snuipp.fr Tél : 02 96 61 88 24 Finistère snu29@snuipp.fr Tél : 02 98 53 76 77 Ille et Vilaine snu35@snuipp.fr Tél

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DU PLAN FEDERAL DE FORMATION

CAHIER DES CHARGES DU PLAN FEDERAL DE FORMATION CAHIER DES CHARGES DU PLAN FEDERAL DE FORMATION 1. Cadre général de la Formation Le Plan Fédéral de Formation s inscrit dans la mise en œuvre de la Motion d Orientation 2013-2016 et dans la réalisation

Plus en détail

LES NOUVEAUX DISPOSITIFS POUR LE SPECTACLE VIVANT. Votés en avril 2015, en vigueur à partir de septembre 2015

LES NOUVEAUX DISPOSITIFS POUR LE SPECTACLE VIVANT. Votés en avril 2015, en vigueur à partir de septembre 2015 LES NOUVEAUX DISPOSITIFS POUR LE SPECTACLE VIVANT Votés en avril 2015, en vigueur à partir de septembre 2015 Les grands principes de la révision Renforcer les échanges avec le public sur les territoires

Plus en détail

www.groupecaissedesdepots.fr La Caisse des Dépôts acteur du développement économique et de l économie sociale et solidaire

www.groupecaissedesdepots.fr La Caisse des Dépôts acteur du développement économique et de l économie sociale et solidaire www.groupecaissedesdepots.fr La Caisse des Dépôts acteur du développement économique et de l économie sociale et solidaire développement économique et économie sociale et solidaire En soutenant la création

Plus en détail

La qualité de l emploi dans l économie sociale et solidaire: analyse et enjeux. une enquête en Alsace et en Lorraine

La qualité de l emploi dans l économie sociale et solidaire: analyse et enjeux. une enquête en Alsace et en Lorraine La qualité de l emploi dans l économie sociale et solidaire: analyse et enjeux Les associations et la question de la qualité de l emploi: une enquête en Alsace et en Lorraine Etude réalisée pour la DIIESES

Plus en détail

Copyright Agirc-Arrco Mars 2012. 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC)

Copyright Agirc-Arrco Mars 2012. 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC) 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC) SOMMAIRE (1/3) ENJEUX DE L INFORMATIQUE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE 1. Depuis quand un programme de convergence informatique

Plus en détail

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant Les métiers du spectacle vivant Filière : artistique Domaine : art chorégraphique Appellations voisines : artiste chorégraphique Autres métiers du domaine : chorégraphe, maître de ballet, notateur Danseur

Plus en détail

À DISTANCE LE MBA MANAGER DE PROJET CULTUREL. www.groupeeac.com

À DISTANCE LE MBA MANAGER DE PROJET CULTUREL. www.groupeeac.com LE MBA MANAGER DE PROJET CULTUREL & PATRIMOINE AUDIOVISUEL CINÉMA SPECTACLE VIVANT MUSIQUE ART & PATRIMOINE AUDIOVISUEL CINÉMA TACLE VIVANT MUSIQUE ART & PATRIMOINE AUDIOVISUEL CINÉMA SPECTACLE VIVANT

Plus en détail

blgpec : Où en est mon établissement? Sommaire :

blgpec : Où en est mon établissement? Sommaire : 2 Sommaire : INTRODUCTION / PRESENTATION La GPEC, pourquoi?... 3 La GPEC, c est quoi?... 4 La GPEC, comment?... 5 Les objectifs du guide... 6 Comment utiliser ce guide?... 7 LE GUIDE D AUTODIAGNOSTIC Projet

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

Economie autrement quinzaine du Narthex 19-11-2014

Economie autrement quinzaine du Narthex 19-11-2014 Economie autrement quinzaine du Narthex 19-11-2014 2 LE CREDIT COOPERATIF Ø banque à part entière, Ø banque coopérative actrice d une finance patiente, Ø banque engagée, Ø banque de l économie sociale

Plus en détail

L environnement du conseil en évolution professionnelle et les premiers questionnements

L environnement du conseil en évolution professionnelle et les premiers questionnements L environnement du conseil en évolution professionnelle et les premiers questionnements Mission IGAS CPF - Réunion GC quadripartite du 24 octobre 2013 1 Sommaire de la présentation 1. Le CEP : un accompagnement

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. FESTIBAT 2010 22 Octobre 2010 10h00 à minuit Cité des Sciences & l Industrie à La Villette

DOSSIER DE PRESSE. FESTIBAT 2010 22 Octobre 2010 10h00 à minuit Cité des Sciences & l Industrie à La Villette DOSSIER DE PRESSE FESTIBAT 2010 22 Octobre 2010 10h00 à minuit Cité des Sciences & l Industrie à La Villette Contact Presse MNRA : Elisabeth MARZAT Tél. : 01 53 21 12 44 06 65 59 61 69 Mail : emarzat@mnra.fr

Plus en détail

Règlement du prix OCTOBRE 2014

Règlement du prix OCTOBRE 2014 Règlement du prix OCTOBRE 2014 Avec l'ambition de faire progresser la qualité de l emploi associatif et dans le cadre de la Grande cause nationale 2014, Le Mouvement associatif en partenariat avec l UDES,

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

Février 2010. Un autre regard sur les formes d emploi et d organisations du travail

Février 2010. Un autre regard sur les formes d emploi et d organisations du travail Février 2010 PLUS DE FLEXIBILITÉ POUR LES ENTREPRISES PLUS DE PÉRENNITÉ POUR LES EMPLOIS Un autre regard sur les formes d emploi et d organisations du travail DÉVELOPPER une stratégie partagée ANIMER la

Plus en détail

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE La Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi a été publiée au Journal officiel

Plus en détail

OUTIL D AIDE À LA STRUCTURATION D UN GROUPE ÉCONOMIQUE SOLIDAIRE

OUTIL D AIDE À LA STRUCTURATION D UN GROUPE ÉCONOMIQUE SOLIDAIRE Cette publication est cofinancée par l'union européenne. L'Europe s'engage en France avec le Fonds social européen GUIDE PRATIQUE COORACE OUTIL D AIDE À LA STRUCTURATION D UN GROUPE ÉCONOMIQUE SOLIDAIRE

Plus en détail

LOI DU 31 JUILLET 2014 RELATIVE A L ESS 25 JUIN 2015

LOI DU 31 JUILLET 2014 RELATIVE A L ESS 25 JUIN 2015 LOI DU 31 JUILLET 2014 RELATIVE A L ESS 25 JUIN 2015 POINTS CLES DATES - 2000 Guy Hascoët - 1 er secrétaire d Etat à l ESS propose une loi - 2010 premier rapport par Francis Vercamer - 2011 Benoit Hamont

Plus en détail

SÉCURISATION DE L EMPLOI

SÉCURISATION DE L EMPLOI Accompagner les dirigeants de l ess dans la gestion des ressources humaines DOSSIER JURIDIQUE SÉCURISATION DE L EMPLOI Réalisé par : La Loi sur la sécurisation de l emploi La loi de sécurisation de l emploi

Plus en détail

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Lucile Manoury Chargée d études, Collège coopératif, Aix-en-Provence Bonjour à tous. Je vais vous faire une présentation un peu théorique

Plus en détail

Accompagnement et financements solidaires : quels organismes?

Accompagnement et financements solidaires : quels organismes? Accompagnement et financements solidaires : quels organismes? Animé par : ADIE Association des CIGALES de Bretagne BCS BGE Ille & Vilaine Bretagne Active Les CAE d Ille & Vilaine PRESOL Huit acteurs de

Plus en détail

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience «Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience UNIVERSITE PARIS 8 ENTREPRISE FNAIM Monter les salariés

Plus en détail

Chambre Régionale. de l Economie Sociale et Solidaire. Haute Normandie PANORAMA. de l Economie Sociale et Solidaire

Chambre Régionale. de l Economie Sociale et Solidaire. Haute Normandie PANORAMA. de l Economie Sociale et Solidaire Chambre Régionale Haute Normandie de l Economie Sociale et Solidaire PANORAMA de l Economie Sociale et Solidaire Haute Normandie - Edition 2013 PANORAMA 2012/2013 // Economie Sociale et Solidaire de Haute

Plus en détail

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE

Plus en détail

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE I- PREAMBULE 2 II- CAHIER DES CHARGES 2 II-1-Objectifs /Finalité 2 II-2-Public visé 3 II-3-Durée des parcours 3 II-4-Missions

Plus en détail

Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis. kpmg.fr

Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis. kpmg.fr Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis kpmg.fr Les défis du futur Une réponse adaptée Les mutuelles du livre II du Code de la mutualité font face à de réelles mutations,

Plus en détail

Plan d action 2013-2015 du Volet Economie Sociale et Solidaire du Plan Local de Développement Economique de la Communauté d Agglomération du Douaisis

Plan d action 2013-2015 du Volet Economie Sociale et Solidaire du Plan Local de Développement Economique de la Communauté d Agglomération du Douaisis Plan d action 2013-2015 du Volet Economie Sociale et Solidaire du Plan Local de Développement Economique de la Communauté d Agglomération du Douaisis Page n 1/56 Politique du Conseil Régional Plan d action

Plus en détail

RSG conseils Conseils en communication & stratégie de développement

RSG conseils Conseils en communication & stratégie de développement RSG conseils Conseils en communication & stratégie de développement Raphaële de Saint Germain Photo : Simon Lagoarde / Waap! Formations et diplômes FORMATEUR / 2012 Diplôme de formation de formateur Interactif

Plus en détail

RENCONTRES REGIONALES POUR L AVENIR DU BOIS EN BRETAGNE. Thématique : Projets d entreprise et accès aux financements

RENCONTRES REGIONALES POUR L AVENIR DU BOIS EN BRETAGNE. Thématique : Projets d entreprise et accès aux financements RENCONTRES REGIONALES POUR L AVENIR DU BOIS EN BRETAGNE Thématique : Projets d entreprise et accès aux financements Introduction: objectifs et cadre général (1/2) ATELIERS REGIONAUX THEMATIQUES Objectifs

Plus en détail

BIPESS 2.0 format pdf - 2014

BIPESS 2.0 format pdf - 2014 1. Fiche d identité du référent BIPESS et du groupe évaluateur Le statut du référent BIPESS (1 personne) de votre structure : Veuillez choisir toutes les réponses qui conviennent : Salarié Dirigeant Administrateur

Plus en détail

Réunion Brevet Professionnel CREPS Voiron, 10 Mars 2006.

Réunion Brevet Professionnel CREPS Voiron, 10 Mars 2006. Réunion Brevet Professionnel CREPS Voiron, 10 Mars 2006. Rédacteur : Franck Cadei Assistent : Jean P. Ducloy (Directeur CREPS) Jacques Charlet ( Président Ligue) Alain Poncet (SOC) Bruno Boyer (DRDJS)

Plus en détail

LE DEVENIR DES DIPLOMÉS

LE DEVENIR DES DIPLOMÉS LE DEVENIR DES DIPLOMÉS Master Ressources humaines et communication Finalité : Professionnelle Situation professionnelle deux ans après l obtention d un master 2 Les enquêtes sur le devenir des diplômés

Plus en détail

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2. Appel à proposition Projet Alimen terre Un système d'alimentation local sur le Pays de Vannes 3 ème année Avec près de 60 % de surfaces agricoles, l agriculture demeure prépondérante sur notre territoire.

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans

Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans lequel s inscrit Alter Incub ainsi que les modalités et

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Vendredi 24 juillet 2015. Le Grand Narbonne présente les 6 premiers mois d activités d IN ESS

DOSSIER DE PRESSE. Vendredi 24 juillet 2015. Le Grand Narbonne présente les 6 premiers mois d activités d IN ESS DOSSIER DE PRESSE Vendredi 24 juillet 2015 Le Grand Narbonne présente les 6 premiers mois d activités d IN ESS Le Grand Narbonne a fait du développement économique et de l emploi la priorité N 1 de ses

Plus en détail