FINANCEMENT D UNE OPERATION DE PROMOTION IMMOBILIERE INTERVENTION A LA SORBONNE PARIS IV- 02/11/2011

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "FINANCEMENT D UNE OPERATION DE PROMOTION IMMOBILIERE INTERVENTION A LA SORBONNE PARIS IV- 02/11/2011"

Transcription

1 FINANCEMENT D UNE OPERATION DE PROMOTION IMMOBILIERE INTERVENTION A LA SORBONNE PARIS IV- 02/11/2011

2 Plan INTRODUCTION Présentation parcours personnel- BECM et groupe Crédit Mutuel-CIC Annonce du plan I. Le contexte règlementaire des banques A. Rappel du rôle des banques B. Les contraintes existantes et futures sur l exercice de leur activité II. L analyse du financement d une opération de promotion immobilière A. Les points d étude indispensables B. Les concours octroyés C. Les garanties demandées D. Les propositions et les conditions de mise en place CONCLUSION Quel avenir pour le financement de cette activité?

3

4 I. Le contexte règlementaire des banques A. Rappel du rôle des banques

5

6

7 A. Rappel du rôle des banques Les banques sont des entreprises particulières : Leur liquidité est l objet d attention car leurs difficultés peuvent avoir des conséquences importantes Elles sont encadrées par des règles légales et de bonne pratique qui assurent la contrepartie en face de passifs de différentes natures de liquidités suffisantes La banque centrale surveille la liquidité bancaire qui mesure l aptitude des banques dans leur ensemble à faire face à leurs obligations; si elle juge que la liquidité est trop faible, elle assouplit sa politique monétaire en baissant les taux d intérêts ou en achetant des titres aux banques (et inversement si cette liquidité est trop forte) L enjeu est le risque de crise financière «systémique» : - une banque qui ne peut satisfaire une demande de liquidité de sa clientèle est par définition en cessation de paiement, - ce qui peut entraîner ses consœurs dans le même désastre. Par contagion, on assiste à des dépôts de bilan en cascade - toute l économie peut être touchée. Ce qui s est produit en 1929 dans plusieurs pays.

8 B. Les contraintes existantes et futures sur l exercice de leur activité Quelques dates clés (informations issues de la Fédération Bancaire Française-FBF) 1977 : première directive communautaire de coordination bancaire : la " loi bancaire " définit et réserve aux établissements de crédit les opérations de banque : suppression de l'encadrement du crédit : mise en place d'un ratio de solvabilité international (ratio Cooke) : fin du contrôle des changes : mise en place du marché unique européen bancaire : mise en place de la monnaie unique : introduction des pièces et billets en euro : entrée en vigueur de la directive sur les marchés d'instruments financiers : mise en place du ratio européen de solvabilité (Bâle II) : entrée en application de la 3e directive sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : transposition de la directive sur les services de paiement (DSP) : création de l'autorité de contrôle prudentiel (ACP). Le rôle de la législation européenne Plus de 70 % de la réglementation bancaire sont d'origine européenne. Tous les métiers et toutes les activités de la banque sont concernés, qu'il s'agisse des mesures sur les marchés d'instruments financiers (MIF), les OPCVM, la vente à distance des services financiers, ou encore la lutte contre le blanchiment, la fiscalité de l'épargne... L'Europe bancaire et financière c'est aussi des règles sur la solvabilité des banques, les services de paiement, les contrats de crédit aux consommateurs... A la suite de la crise financière, sous l'impulsion des décisions du G20, la Commission européenne a pris des initiatives pour renforcer la stabilité du système bancaire et financier. Les travaux ont abouti à des directives et règlements qui ont permis des évolutions significatives dans le domaine de la supervision, de la surveillance prudentielle ou des activités de marchés. D'autres initiatives et réflexions sont en cours pour renforcer encore la solvabilité des établissements financiers (CRD IV) ou instaurer des dispositifs de résolution des crises bancaires...

9 Règlementation de Bâle Bâle 1 (1988) : le Comité de Bâle composé des gouverneurs des banques centrales de 13 pays de l OCDE édicte une première règle prudentielle qui définit le niveau minimum de fonds propres que doit avoir une banque pour faire face aux risques sur les divers postes de ses actifs (crédits) - C est le ratio Cooke (ratio de solvabilité bancaire) : FP > 8% des crédits accordés et pondérés Pondérations du ratio Cooke : Risques figurant au bilan - Obligations d Etat, Bons du Trésor : pondérés à 0% - Crédits interbancaires : pondérés à 20% - Crédits hypothécaires : pondérés à 50% - Autres crédits : pondérés à 100% Engagements Hors bilan : Pondération de 100% à 0% pour les engagements non liés aux cours de change et aux taux d'intérêt. Pondération à 100% pour les engagements liés aux cours de change et aux taux d'intérêt. Avantage de ce ratio : une grande simplicité méthodologique Limites de ce ratio : - non prise en compte de la qualité de l emprunteur et du risque crédit qu il représente - non intégration des produits dérivés (fort développement dans les années 80)

10 Règlementation de Bâle Les fonds propres pris en compte sont classé en 3 catégories : - Fonds propres de base ( Tier One) minimum 50% (soit 4% de FP) : composé du capital social, résultats non distribués et réserves consolidées actions propres détenues goodwill - Fonds propres complémentaires (Tier two) : ce sont principalement les titres hybrides (mélange de capitaux propres et de dettes) - Fonds propres sur complémentaires (Tier three) : ce sont principalement des dettes subordonnées (dernier rang )

11 Règlementation de Bâle Bâle 2 : en 2004, le Comité de Bâle propose un renforcement des critères de mesure du risque (mise en place en France en 2008) en particulier, la prise en compte de la qualité de l emprunteur, y compris par l intermédiaire d un système de notation financière interne propre à chaque établissement (IRB, Internal Rating Based) Les recommandations de Bâle 2 s appuient sur 3 piliers : 1) L exigence de fonds propres : ratio de solvabilité Mac Donough (au lieu du ratio Cooke) 2) La procédure de surveillance de la gestion des fonds propres 3) La discipline du marché : transparence dans la communication des établissements 1) Le ratio Mac Donough : Fonds propres /( Risques de crédit + Risques de marché + Risques opérationnels) pondérés >= 8 % La pondération peut varier de 0 à 150 % Risques de crédit = risque de contrepartie. Analyse fine qui doit tenir compte du risque de défaut de la contrepartie (l emprunteur) et du risque sur la ligne de crédit (type de crédit, durée, garantie)

12 Règlementation de Bâle Les risques de marché : ce sont les risques de taux, les risques de change,les risques d évolution du cours des actions, le risque d évolution du prix des matières premières Les risques opérationnels : définis par le Comité de Bâle comme les "risques de pertes provenant de processus internes inadéquats ou défaillants, de personnes et systèmes ou d'événements externes». La mise en pratique consiste à considérer comme réalisation d'un risque opérationnel : tout événement qui perturbe le déroulement normal des processus métier et qui génère des pertes financières ou une dégradation de l'image de la banque. Pour chaque catégorie de risque (risque de crédit, risque de marché, risque opérationnel), les banques ont le choix de s'en tenir à l'approche standard ou d'utiliser des méthodes plus élaborées basées sur leurs propres données et procédures. Pour le risque de crédit, il existe 3 approches possibles : l'approche standard, l'approche IRB (Internal Ratings Based) fondation ou l'approche IRB avancée. Dans l'approche standard, la fiabilité des contreparties est mesurée par les notes allouées par les agences de notation. Dans les approches IRB, c'est le propre système interne de notation de la banque qui peut être utilisé. Les banques sont encouragées à avoir leur propre système interne de notation car l'exigence en fonds propres est diminuée en cas d'utilisation de celui-ci.

13 Règlementation de Bâle 2) La procédure de surveillance de la gestion des fonds propres La banque doit prouver a posteriori la validité de ses méthodes définies a priori en fonction de ses données statistiques, sur des périodes assez longues (5 à 7 ans) La banque devra prouver que sur ses segments de clientèle, ses fonds propres sont suffisants pour supporter une crise économique touchant l un de ou tous ses secteurs Le processus de surveillance prudentielle renforce le pouvoir des autorités de régulation et leur donne latitude entre autres de majorer les exigences capital réglementaires en cas de nécessité.

14 Règlementation de Bâle 3) La discipline du marché La discipline de marché décrit l'ensemble des documents que les banques doivent rendre publics afin de se conformer à la réglementation. Ces documents concernent principalement le calcul des fonds propres et l'exposition aux risques de l'établissement. L objectif est d uniformiser les bonnes pratiques, d accroitre la transparence financière et de permettre la comparaison entre les banques. BALE 2 a été mis en place au 01/01/2008 la crise des sub prime n a pas empêché l effondrement de beaucoup d établissements bancaires- les normes BALE 2 n ont pas pu stoppé la crise de liquidité des banques. Rappelons néanmoins que les USA n appliquaient pas les normes BALE 2 (BALE 1) en Effet pervers : limitation des engagements des banques en cas de non respect du ratio Mac Donough

15 Règlementation de Bâle Bâle 3 : accords publiés le 16/12/2010 qui doivent être mis en place entre le 01/01/2013 et le 01/01/2019 Principales innovations renforcer le niveau et la qualité des fonds propres («tier one et core tier one») mettre en place un ratio de levier («leverage ratio») améliorer la gestion du risque de liquidité par la création de deux ratios de liquidité (ratio de liquidité à un mois «Liquidity coverage ratio» et ratio de liquidité à un an «Net stable funding ratio») renforcer les exigences prudentielles concernant le risque de contrepartie. Attention à l impact sur l activité des banques + contexte des dettes souveraines

16 Extrait de la Fédération Bancaire Française Communiqué de presse 13 septembre 2010 Règlementation de Bâle Réforme des fonds propres : des exigences considérables Les banques françaises ont pris connaissance des nouvelles règles de calcul du nouveau ratio de solvabilité que vient de présenter le Comité de Bâle. Les banques devront avoir 4,5% au titre du capital de base (core tier one) auxquels s'ajoute un coussin dit " de conservation " de 2,5% qui de facto s'y assimile, soit 7% au total. Compte tenu des modifications restrictives intervenues en juillet dernier dans la composition du ratio, ce niveau est très significativement au dessus des niveaux actuels de Bâle 2. Il requerra des efforts importants d'adaptation des banques dans leur modèle d'activité et leur bilan. Les banques françaises figurent parmi les banques les plus solides sur le plan financier comme l'ont montré les récents stress tests organisés par les superviseurs européens. Elles sont donc parmi celles qui ont les meilleures capacités de s'adapter à ces nouvelles règles prudentielles pendant la période impartie. Leur principale préoccupation est que le renforcement des fonds propres auquel conduit la réglementation constitue une contrainte forte qui pèsera inévitablement sur le financement de l'économie et notamment le volume et le coût du crédit. L'ensemble de l'économie européenne sera confronté à ce problème car son financement est assuré à près de 80% par les banques, à la différence de l'économie américaine qui repose essentiellement sur le marché. Les banques françaises prennent note de ce que le coussin dit " contracyclique " serait à la discrétion des autorités nationales et pourrait prendre en compte des instruments capables d'absorber des risques. Par ailleurs, les banques françaises continuent de regretter l'instauration d'un ratio dit de levier, sans lien avec le risque, donc inadapté et inutile. Dans ces conditions, il ne devrait servir que de simple indicateur, à la discrétion du seul régulateur*. Les banques françaises soulignent enfin que des exigences supplémentaires en fonds propres, notamment au titre des institutions dites systémiques auxquelles le Comité de Bâle fait référence, aggraveraient les conséquences pour l'économie. Au surplus, elles ne constitueraient pas le meilleur instrument pour faciliter la prévention et le règlement des crises. Pour ce faire, la qualité de la supervision et d'autres mesures de prévention et de résolution des crises sont bien plus efficaces. * Le ratio dit de levier doit donc relever du pilier 2.

17

18 Extrait des ECHOS 27/10/2011 Articles de presse Le besoin des banques estimé à 106 milliards L'Autorité Bancaire européenne (EBA) a chiffré provisoirement à 106 milliards d'euros le besoin de recapitalisation des banques du Vieux Continent. Le ratio de fonds propre pourra intégrer certains types hybrides. Pour la France, l'effort est de 8,8 milliards C'était le dossier a priori le moins difficile à boucler, puisque le terrain avait déjà été bien balisé par le sommet de dimanche dernier. Pourtant les négociations sur le plan de recapitalisation des banques ont continué jusqu'au dernier moment, hier. «Le consensus pour arriver à un ratio de fonds propres de 9 % ne faisait plus débat. Mais le montant exact de capital nécessaire pour remplir cette exigence peut varier en fonction de la définition que l'on prend pour le numérateur et le dénominateur de ce ratio», explique un proche des négociations. Au final, les vingt-sept Etats membres sont donc parvenus hier soir à un accord qui retient cet objectif d'un ratio de fonds propres de 9 %, qui devra être atteint «au 30 juin 2012» selon le communiqué publié à l'issue du sommet des Vingt-Sept. En revanche, ce texte ne porte aucune mention du montant exact de capital nécessaire pour atteindre ce ratio. Dans la nuit, l'autorité bancaire européenne (EBA) est venu pallier ce manque, en donnant une nouvelle estimation provisoire des besoins des banques dites systémiques. Ceux-ci s'élèvent à 106 milliards d'euros, mais l'eba prévient déjà que le chiffre définitif ne pourra pas être donné avant le mois de novembre, une fois actualisée l'exposition des banques à la dette souveraine. Chaque établissement devra soumettre d'ici la fin de l'année à son superviseur national son plan pour atteindre cet objectif d'un ratio de fonds propres à 9%. Si l'on regarde les efforts par pays, la Grèce est la plus mise à contribution (30 milliards), devant l'espagne (26,16 milliards) et l'italie (14,77 milliards). Les banques allemandes devront trouver 5,2 milliards d'argent frais. Pour la France, le montant avancé est de 8,84 milliards, proche des 10 milliards annoncés en début de semaine par François Fillon, le Premier ministre. Selon l'autorité de contrôle prudentiel (ACP), qui a publié une estimation indicative dans la nuit qui sera elle aussi revue au mois de novembre, BNP Paribas devrait se recapitaliser à hauteur de 2,1 milliards, contre 3,4 milliards pour BPCE (Banque populaire-caisse d'épargne) et 3,3 milliards pour Société Générale. Le Crédit Agricole est en revanche épargné, et n'aura pas besoin de fonds supplémentaires. Recours aux «Coco» Par ailleurs, l'eba a donné des précisions sur la définition des fonds propres retenus pour les calculs, qui pourra inclure «des nouvelles émissions de capital convertible» de haute qualité. L'inclusion ou non des titres hybrides faisaient ainsi partie des derniers points épineux à résoudre pour les négociateurs hier, notamment concernant les fameux «Coco» (des obligations qui peuvent être convertibles immédiatement en actions en cas de nécessité). Cette option -qui s'éloigne des standards de Bâle III -permet de rendre l'exercice de recapitalisation plus simple pour les banques européennes. «Cet effort demandé aux banques aura un coût pour l'économie en 2012, il faut en être conscient. Il n'y a donc pas de raison de charger la barque, d'autant que ces titres hybrides sont de très bonne qualité», souligne un proche des négociations. Alors que certains pays -notamment la Suède et la France -défendaient une ligne pure et dure quant à la définition de ces fonds propres, une majorité a finalement émergé ces derniers jours en faveur d'un scénario moins contraignant pour les banques. La solution fait notamment le bonheur de l'espagne et de Jose Luis Zapatero, son Premier ministre, qui en avait fait son cheval de bataille, selon un diplomate espagnol. Les Vingt-Sept sont par ailleurs tombés d'accord pour affirmer le principe d'un recours prioritaire, pour boucler cette recapitalisation, à «des sources de capital privées, y compris par des restructurations et la conversion de dette en capital», selon le projet de communiqué. En revanche, elles ne seront pas autorisées à réduire de façon «excessive» leur portefeuille pour se recapitaliser. Car les autorités européennes craignent qu'une crise du crédit en résulte. Autre point d'achoppement, les représentants des Vingt-Sept ont cherché à s'entendre sur les conditions d'un mécanisme de soutien aux banques pour les financements à moyen et long terme. En question, la mise au point d'un cadre global pour des garanties étatiques.

19 II. L analyse du financement d une opération de promotion immobilière A. Les points d étude indispensables 1) Le contexte économique et social L environnement économique (croissance, emplois, pouvoir d achat, investissements) Les évolutions règlementaires (fiscalité, droit immobilier, prêts immobiliers ) Les évolutions de taux (inflation, taux longs, taux courts, refinancement ) La stratégie de la banque (référentiel, complémentarité avec notre cœur de cible) 2) La qualité de l opérateur Il existe une différence d approche entre les opérateurs nationaux (approche plus «corporate»)et les opérateurs régionaux ou locaux. Points essentiels: Analyse du savoir-faire, de l expérience et de la valeur ajoutée de l opérateur Solidité et rentabilité de l entreprise ou du groupe (attention à la comptabilisation de l activité- achèvement ou avancement) Qualité du reporting des opérations : points indispensables à communiquer avancement commercial par opération, marge + honoraires par opération et avancement technique par opération ; FP investis par opération; engagements bancaires par opération Suivi de la trésorerie de l entreprise ou du groupe (planning de trésorerie) Connaissance de l organisation et des équipes de l opérateur Part de marché de notre établissement + rentabilité de la relation- Engagements du groupe CM

20 A. Les points d étude indispensables Pour mémoire, chaque opérateur fait l objet d une cotation (système de cotation interne). 3) L opération L environnement (étude de marché) L emplacement (situation du terrain, configuration de l assiette foncière) Les contraintes techniques et juridiques du foncier (dépollution, démolition, servitudes, fouilles archéologiques) Le produit (typologie, prestations) Documents d analyse indispensables : La promesse de vente La grille des prix de vente (avec la pré commercialisation obtenue- répartition investisseurs/acquéreurs) Le budget (validation CA, prix de revient et marge) Le plan de trésorerie (pointes rythme commercialisation) La notice descriptive Les plans de l opération (plans PC/plans de vente) Les contrats de réservation

21 B. Les concours 1) Les avances de trésorerie Il s agit du crédit promoteur utilisé dans le cadre de la VEFA qui finance : l acquisition du terrain + premières dépenses l accompagnement des besoins une fois les travaux démarrés Crédit qui ne dépasse pas 40% du prix de revient (grâce au mécanisme de la VEFA) Crédit limité à une durée de 2 ans Crédit indexé sur l EURIBOR 3 mois (1,585 % actuellement) + marge Crédit confirmé (fait l objet d une perception d une commission d engagement) Crédit en 2 détentes (foncier puis travaux) soumis à des conditions pour sa mise en place

22 B. Les concours 2) Les crédits sans avance de trésorerie (les garanties émises) Autrement appelés les engagements par signature. Principal engagement émis : la GFA (garantie financière d achèvement) dans le cadre de la VEFA. Il s agit d un cautionnement. Répond d une part à l obligation légale dans le secteur protégé et à la demande dans le secteur libre (les engagements peuvent être différents). Dans le premier cas, la banque met fin à son engagement (article R du CCH) à l achèvement de l immeuble (R261-1) constaté par un homme de l art. Dans le second cas, l engagement peut aller jusqu à la levée des réserves. D autres engagements par signature sont utilisés : cautions d indemnités d immobilisation, cautions de marchés de travaux (en lien avec la loi d ordre public su 10/06/1994 reprise dans le Code Civil à l article ), caution dation, caution de paiement à terme, garanties à première demande (garanties autonomes).

23 C. Les participations au tour de table Participation de structures dédiées au tour de table d opération avec des participations limitées (20 à 25% maximum) dans des SCCV rappelons que les engagements sont illimités à hauteur de la quote-part. Aucune gérance des opérations Pas de risque administratif Activité limitée (une vingtaine d opérations par an validées)

24 D. Les garanties demandées Différentes suivant l opérateur et l opération : cautions personnelles, lettres d intention (+ ou fortes), garanties hypothécaires (hypothèque principalement), promesse d affectation hypothécaire

25 E. Les propositions et les conditions de mise en place Une fois l analyse faite et la négociation réalisée avec le client, des propositions sont formulées puis présentées en comité de crédit (après analyse des engagements). Si l opération est validée, elle le sera avec des conditions : Conditions de FP Conditions de pré commercialisation Validation du budget client Conditions de validation des marchés de travaux et des entreprises Condition d assurance (principalement assurance DO) Conditions de financements des acquéreurs (éventuellement) Condition de versement des honoraires de gestion (éventuellement)

26 CONCLUSION Compte tenu de l environnement économique et des évolutions règlementaires, compte tenu d une activité fortement consommatrice de fonds propres, quelle sera l attitude des banques dans les années qui viennent face à cette activité pourtant essentielle dans l économie?

Asset Quality Review

Asset Quality Review Asset Quality Review Eclairage, par Harwell Management 1 Table des Matières En quelques mots... 3 Contexte : une confiance sur la santé des bilans des banques européennes fragile... 3 Objectifs et Enjeux...

Plus en détail

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU)

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) 1. Le MSU est l un des piliers de l Union bancaire européenne 2. La mise en œuvre opérationnelle

Plus en détail

Bâle III : les impacts à anticiper

Bâle III : les impacts à anticiper FINANCIAL SERVICES Bâle III : les impacts à anticiper Mars 2011 2 Bâle III Bâle III 3 1. Contexte Bâle III a été entériné en novembre 2010 lors du sommet du G20 de Séoul. De nouvelles règles annoncées

Plus en détail

Mise en œuvre des IFRS dans la banque

Mise en œuvre des IFRS dans la banque Mise en œuvre des IFRS dans la banque Responsables financiers et comptables des institutions financières Experts Comptables Commissaires aux Comptes Comprendre les fondements des normes IFRS Savoir traiter

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

Capital Requirement Regulation

Capital Requirement Regulation Capital Requirement Regulation Sommaire du règlement UE n 575/2013 Exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et entreprises d investissement La directive CRD IV et le règlement

Plus en détail

25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II

25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II 25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II Avertissement Cette présentation peut comporter des éléments de projection et des commentaires relatifs aux objectifs et à la stratégie de la Société Générale.

Plus en détail

FinAfrique Research. L impact des réglementations internationales BÂLE I, II & III sur le système bancaire africain

FinAfrique Research. L impact des réglementations internationales BÂLE I, II & III sur le système bancaire africain FinAfrique Research Vous présente : L impact des réglementations internationales BÂLE I, II & III sur le système bancaire africain Idrissa COULIBALY Directeur Associé en Charge de l Afrique de l Ouest

Plus en détail

Réformes européennes et stabilité financière

Réformes européennes et stabilité financière Réformes européennes et stabilité financière 3/04/2012 Martin MERLIN Chef d'unité DG Marché intérieur et services Causes de la crise financière de 2007-2008 Déséquilibres macro-économiques Lacunes réglementaires

Plus en détail

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR David Benamou +33 1 84 16 03 61 david.benamou@axiom-ai.com Philip Hall +33 1 44 69 43 91 p.hall@axiom-ai.com Adrian Paturle +33 1 44 69 43 92 adrian.paturle@axiom-ai.com Le Comité de Bâle vous souhaite

Plus en détail

La surveillance prudentielle du secteur financier

La surveillance prudentielle du secteur financier La surveillance prudentielle du secteur financier Chapitre VII Chapitre VI Chapitre V Chapitre IV Chapitre III Chapitre II Chapitre I Chapitre VII Chapitre VI Chapitre V Chapitre IV Chapitre III Chapitre

Plus en détail

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN 2014

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN 2014 Société anonyme au capital de 220 000 000 Siège social : 6 avenue de Provence 75452 PARIS Cedex 9 480 618 800 RCS Paris RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN

Plus en détail

Énoncé de la politique et des règles de placement de la trésorerie (ÉPRPT)

Énoncé de la politique et des règles de placement de la trésorerie (ÉPRPT) Portefeuille de trésorerie de l Université d Ottawa Énoncé de la politique et des règles de placement de la trésorerie (ÉPRPT) 1. But L Énoncé de la politique et des règles de placement de la trésorerie

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 13 mars 2012 RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE Bonne résistance du PNB et du RBE en 2011, solidité financière confirmée, poursuite de la dynamique de développement

Plus en détail

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle?

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Colloque Groupama AM CEPII La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Table ronde 1 : la stabilité et l unité du système financier européen vont- elles être rétablies? Patrick Goux et Christophe h Morel

Plus en détail

La supervision des banques et des assurances par l Autorité de contrôle prudentiel : Défis et opportunités dans un environnement en mutation

La supervision des banques et des assurances par l Autorité de contrôle prudentiel : Défis et opportunités dans un environnement en mutation La supervision des banques et des assurances par l Autorité de contrôle prudentiel : Défis et opportunités dans un environnement en mutation Danièle NOUY, Secrétaire général de l Autorité de contrôle prudentiel

Plus en détail

La nouvelle architecture de contrôle du secteur financier

La nouvelle architecture de contrôle du secteur financier Communication _2011_15 du 23 mars 2011 La nouvelle architecture de contrôle du secteur financier Champ d'application: Tous les établissements soumis au contrôle de la ou du CREFS. Résumé/Objectifs: La

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Argenta Bank- en Verzekeringsgroep SA

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Argenta Bank- en Verzekeringsgroep SA COMMUNIQUÉ DE PRESSE Argenta Bank- en Verzekeringsgroep SA Résultats exceptionnels d Argenta pour l année de crise 2011 La cinquième banque de Belgique n a pas désappris le métier du banquier de détail.

Plus en détail

Présentation à l EIFR. 25 mars 2014

Présentation à l EIFR. 25 mars 2014 Présentation à l EIFR 25 mars 2014 1 Contexte BCBS 239 Les établissements font face depuis les cinq dernières années aux nombreux changements réglementaires visant à renforcer la résilience du secteur:

Plus en détail

I. Les entreprises concernées et l opération

I. Les entreprises concernées et l opération RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 10-DCC-172 du 29 novembre 2010 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Crédit Foncier et Communal d Alsace et de Lorraine Banque par la société Crédit Mutuel

Plus en détail

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance Normes IAS 32 / Instruments financiers : Présentation Normes IAS 39 / Instruments financiers : Comptabilisation et Evaluation Normes IFRS 7 / Instruments financiers : Informations à fournir Introduction

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST DISPOSITIF PRUDENTIEL APPLICABLE AUX BANQUES ET AUX ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE L UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UMOA)

Plus en détail

Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013. Avril 2014

Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013. Avril 2014 Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013 Avril 2014 Avertissement Ce document peut comporter des éléments de projection et des commentaires relatifs aux objectifs et à la stratégie du Crédit Mutuel

Plus en détail

LA COTATION / NOTATION

LA COTATION / NOTATION 4 LA COTATION / NOTATION 1/ La cotation Banque de France des entreprises 2/ La notation de l entreprise par les établissements bancaires 3/ La notation de l entreprise par les assureurs crédit 4/ L Observatoire

Plus en détail

Le système bancaire parallèle : vers plus de transparence?

Le système bancaire parallèle : vers plus de transparence? Le système bancaire parallèle : vers plus de transparence? CNIS, commission Système financier et financement de l'économie Jeudi 25 septembre 2014 Omar Birouk DGS-Banque de France Yamina Tadjeddine EconomiX,

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 30 janvier 2009 8h55 Dexia met en œuvre son plan de transformation pour consolider son redressement et devrait enregistrer

Plus en détail

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2)

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Une précédente analyse 1 a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties IEOM RAPPORT ANNUEL 2008 3C HAPITRE 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties 54 3 < L ÉVOLUTION MONÉTAIRE EN 2008 L ÉVOLUTION

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne

Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne EVALUATION PRELEMINAIRE COURS SUR LE REGLEMENTATION PRUDENTIELLE ET SUPERVISION BANCAIRE Cours dirigé par Mme Nadia Gamha, Directrice Générale

Plus en détail

Formation «Les états COREP : risques de crédit»

Formation «Les états COREP : risques de crédit» Adapté Bâle III Formation «Les états COREP : risques de crédit» REFERENCE : 409 1. Objectif général Permettre à tout participant de se familiariser avec les états COREP relatifs au risque de crédit. Comprendre

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST DISPOSITIF PRUDENTIEL APPLICABLE AUX BANQUES ET AUX ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE L UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UMOA)

Plus en détail

Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire

Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire Frédéric Leplat Les recommandations du Comité de Bâle II ont été reprises par deux directives communautaires

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

ETABLISSEMENT DE CREDIT AGREE EN QUALI TE DE SOCI ETE FINANCIERE Société Anonym e à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de ¼175 000 000

ETABLISSEMENT DE CREDIT AGREE EN QUALI TE DE SOCI ETE FINANCIERE Société Anonym e à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de ¼175 000 000 qph 75,0(675( 5$33257'8',5(&72,5( $8&216(,/'(6859(,//$1&( &2037(675,0(675,(/6 ETABLISSEMENT DE CREDIT AGREE EN QUALI TE DE SOCI ETE FINANCIERE Société Anonym e à Directoire et Conseil de Surveillance au

Plus en détail

Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1)

Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1) 16 mars 2011 Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1) Résultat net total 3 026 M (+61 %) Résultat

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques 1 PRÉSENTATION DE LA CRH La CRH est un établissement

Plus en détail

Quels enseignements de l expérience française (1983-1990)

Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Développement des marchés de capitaux Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Séminaire de clôture Tunis, le 23 mai 2013 Françoise Drumetz Directeur de la coopération extérieure CONTEXTE

Plus en détail

Réforme monétaire: par où commencer?

Réforme monétaire: par où commencer? Réforme monétaire: par où commencer? Troisième université d automne de l économie autrichienne 4-6 Octobre 2013, Troyes Nikolay Gertchev Chargé de cours à l'ichec Brussels Management School Plan de l'exposé

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014)

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014) REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO (avril 2014) PREAMBULE REGLEMENT FINANCIER DE L AGIRC L Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) a pour objet la mise en œuvre

Plus en détail

www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014

www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014 www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014 En bref L arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II?

Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II? Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II? Journées IARD de l Institut des Actuaires Les nouveaux défis de l assurance IARD liés à Solvabilité II 11 avri l 2012 Gildas Robert,

Plus en détail

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015 Rapport intermédiaire Comptes du Groupe au 30 juin 2015 2 Message des présidents En présentant de très bons résultats semestriels dans un environnement global incertain, la BCV démontre une nouvelle fois

Plus en détail

FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES

FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES l'ensemble de ces sujets de formations ont été construits sur mesure à la demande de nos clients SOMMAIRE LES MARCHÉS 3 LES MARCHÉS FINANCIERS NIVEAU 1 4 LES MARCHÉS FINANCIERS

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 25 février 2014 RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE Portée par ses activités de crédits, La Banque Postale poursuit son développement et enregistre des résultats

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 Ce document présente les conditions dans lesquelles la société de gestion HSBC Global Asset Management (France) entend exercer les droits

Plus en détail

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises 27 mars 2008 Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises Résultat net part du groupe : 2 730 M Produit net bancaire : 10 568 M Coefficient

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

CIC Activité commerciale toujours en croissance

CIC Activité commerciale toujours en croissance Paris, le 26 juillet 2012 COMMUNIQUE DE PRESSE CIC Activité commerciale toujours en croissance Résultats au 30 juin 2012(1) Résultats financiers - Produit net bancaire 2 228 M - Résultat brut d exploitation

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 13 mai 2009 7h00 Résultat net de EUR 251 millions au 1 er trimestre 2009 Ratio Tier 1 de 10,7 % et core Tier 1 de 9,8 % Faits

Plus en détail

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires Rappel historique et problématiques post crise 1/ Rappel historique a) Étape 1 Régulation issue du Comité de Bâle Bâle 1 «ratio Cooke» 1988-8%

Plus en détail

ANNEXE À LA NOTICE DU CONTRAT

ANNEXE À LA NOTICE DU CONTRAT A retourner à : Assurancevie.com 10 rue d Uzès 75002 PARIS ANNEXE À LA NOTICE DU CONTRAT CARACTERISTIQUES SPECIFIQUES AU SUPPORT AVIVA PATRIMOINE IMMOBILIER Aviva Patrimoine immobilier est un support ouvert

Plus en détail

La Nouvelle politique de la monnaie et de crédit de la Banque Centrale de Etats de l Afrique de l Ouest

La Nouvelle politique de la monnaie et de crédit de la Banque Centrale de Etats de l Afrique de l Ouest La Nouvelle politique de la monnaie et de crédit de la Banque Centrale de Etats de l Afrique de l Ouest Par : Union Monétaire Ouest Africaine Publication : Octobre 1989 17 pages Depuis le 1er juillet 1975,

Plus en détail

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005 ACTIF DEC 2005 DEC 2004 PASSIF DEC 2005 DEC 2004 Valeurs en caisse,banques centrales, Trésor public, Banques centrales, Trésor public, Servicesdes 197 427 113 253 Service des

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Les Cahiers de la FNOGEC

Les Cahiers de la FNOGEC Les Cahiers de la FNOGEC Cahier bancaire décembre 2013 L emprunt bancaire pour les OGEC? Un taux? Une durée? Ce cahier bancaire a été réalisé avec le concours de : Caisse d Epargne Crédit Coopératif Société

Plus en détail

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 Relatif aux modalités de première application du règlement du CRC n 99-02 par les sociétés dont les instruments

Plus en détail

Etats financiers consolidés du Groupe BPCE. au 31 décembre 2013. Version non auditée

Etats financiers consolidés du Groupe BPCE. au 31 décembre 2013. Version non auditée Etats financiers consolidés du Groupe BPCE au 31 décembre 2013 Version non auditée GROUPE BPCE - version non auditée - 1 - 5 RAPPORT FINANCIER 5.1 Comptes consolidés IFRS du Groupe BPCE au 31 décembre

Plus en détail

Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles

Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles Juin 2012 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute

Plus en détail

B. Réglementation prudentielle

B. Réglementation prudentielle B. Réglementation prudentielle 1. Introduction Au cours de l année sous revue, les travaux sur la réforme du cadre réglementaire prudentiel se sont poursuivis. La transposition des mesures en droits belge

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique :

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique : Préambule Nous vous proposons en préambule d estimer votre niveau de connaissances bancaires et financières en répondant à cet auto diagnostic. Que celui-ci vous soit prétexte à valider et à approfondir

Plus en détail

Les défis du reporting macro-prudentiel

Les défis du reporting macro-prudentiel Les défis du reporting macro-prudentiel EIFR 25 mars 2014 Bruno LONGET Banque de France Direction de la Balance des paiements Réf : D14-014 Introduction : pourquoi renforcer le dispositif de surveillance

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE REGLEMENT N 2007-01 DU 14 DECEMBRE 2007

COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE REGLEMENT N 2007-01 DU 14 DECEMBRE 2007 COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE REGLEMENT N 2007-01 DU 14 DECEMBRE 2007 relatif à la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement dans les établissements habilités à recevoir des dépôts

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme Octobre 2014 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute ou d ambiguïté, se reporter à l

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

Une gamme complète de solutions d investissement et de services à destination des investisseurs

Une gamme complète de solutions d investissement et de services à destination des investisseurs Une gamme complète de solutions d investissement et de services à destination des investisseurs LA FRANCAISE GLOBAL INVESTMENT SOLUTIONS La Française GIS est une des 3 entités du Groupe La Française et

Plus en détail

L influence possible de Bâle III sur les relations entreprises - banques : financements, placements, flux, instruments de couverture

L influence possible de Bâle III sur les relations entreprises - banques : financements, placements, flux, instruments de couverture Université d Orléans Laboratoire d Économie d Orléans Master 2 Finances L influence possible de Bâle III sur les relations entreprises - banques : financements, placements, flux, instruments de couverture

Plus en détail

LE BILAN D UNE BANQUE

LE BILAN D UNE BANQUE Il est composé de 14 chapitres : Organisation des états financiers IFRS Trésorerie et opérations interbancaires Crédits à la clientèle Dépôts de la clientèle Activités sur titres Dettes représentées par

Plus en détail

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN 2014 1 SOMMAIRE ÉTATS DE SYNTHESE 1. Etat résumé de la situation financière consolidée 2. Etats résumés du résultat net et des gains et pertes

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

PROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER

PROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER PROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER PREFACE Dans le cadre de la mise en œuvre et du renforcement de la politique d'intégration sous-regionale, le Conseil des Ministres

Plus en détail

Bank Briefing n 2014-19 ARCHIVES

Bank Briefing n 2014-19 ARCHIVES Bank Briefing n 2014-19 ARCHIVES Vendredi 14 novembre 2014 Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d'investissement

Plus en détail

Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2013

Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2013 EXERCICE 2013 Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2013 ASSEMBLEE GENERALE MIXTE 14 Avril 2014 CAISSE D EPARGNE BRETAGNE-PAYS DE LOIRE GROUPE Caisse d Epargne Bretagne-Pays de Loire Comptes consolidés

Plus en détail

COMMISSION BANCAIRE ------ Instruction n 2005-04 relative à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers

COMMISSION BANCAIRE ------ Instruction n 2005-04 relative à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers COMMISSION BANCAIRE ------ Instruction n 2005-04 relative à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers La Commission bancaire, Vu la directive du Conseil n 2000/12/CE du Parlement européen

Plus en détail

L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010

L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010 L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010 L impact de la crise financière récente sur le secteur financier et les économies a été extrêmement

Plus en détail

INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG

INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG Q1 - Quelle est la différence entre une banque de détail et une banque de gros ou universelle? Une banque de détail reçoit des dépôts de ses clients et leur accorde des crédits. Elle se limite aux métiers

Plus en détail

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Solvabilité 2, une réforme en 3 piliers Les objectifs : Définir un cadre harmonisé imposant

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT

ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT Banque & Marchés Cécile Kharoubi Professeur de Finance ESCP Europe Philippe Thomas Professeur de Finance ESCP Europe TABLE DES MATIÈRES Introduction... 15 Chapitre 1 Le risque

Plus en détail

L impact de la réglementation de «Bâle III» sur les métiers des salariés des banques

L impact de la réglementation de «Bâle III» sur les métiers des salariés des banques SEPTEMBRE 2012 L impact de la réglementation de «Bâle III» sur les métiers des salariés des banques 1ère partie : Bâle III, explication du dispositif Dhafer Saïdane Maître de conférences, habilité à diriger

Plus en détail

4 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES

4 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES 4 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES 1. Introduction...124 Chiffres-clés 124 Typologie des risques 126 Facteurs de risques 127 2. Gouvernance et dispositif de gestion des risques...135 Introduction

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail