Introduction à la fièvre de Lassa

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Introduction à la fièvre de Lassa"

Transcription

1 Introduction à la fièvre de Lassa Contrôle des risques infectieux Entreposer la nourriture dans des contenants avec un couvercle OpenWHO.org WHO2017 1

2 Décrire les signes, symptômes et modes de transmission de la fièvre de Lassa Nommer quatre mesures de prévention et de lutte contre la fièvre de Lassa Expliquer pourquoi la fièvre de Lassa constitue un problème de santé publique en Afrique de l Ouest 2

3 Maladie de la fièvre de Lassa La fièvre de Lassa est une maladie virale qui sévit en Afrique de l Ouest Le réservoir du virus Lassa est un rongeur du genre Mastomys connu comme le rat à mamelles multiples. Le virus Lassa se transmet aux hommes principalement par: Ingestion de nourriture contaminée ou exposition à des objets contaminés par les urines ou excréments de rats infectés; Contact direct avec des rats infectés. 80% des personnes infectées ne développent pas ou peu de symptômes. Une personne sur cinq développe une maladie sévère. 3

4 Distribution géographique de la fièvre de Lassa Zones endémiques pour la fièvre de Lassa Pays avec indication d infection au virus de Lassa Pays rapportant des flambées de fièvre de Lassa Non applicable La fièvre de Lassa est présente au Bénin, en Côte d Ivoire, au Ghana, en Guinée, au Liberia, au Mali, au Nigéria, en Sierra Leone et au Togo. Carte disponible: 4

5 La population à risque est estimée à 58 millions Endémique dans les zones rurales d'afrique de l'ouest Les décès sont estimés à 5000 en Afrique de l'ouest chaque année Le nombre de cas de fièvre de Lassa est estimé entre à en Afrique de l'ouest chaque année 5

6 Transmission de la fièvre de Lassa Réservoir : rongeurs Mastomys Le virus se maintient dans la population des rats Mastomys Le virus est présent dans les urines et les excréments des rats Infection primaire chez l homme 80 à 90 % des hommes se contaminent par : Ingestion d aliments contaminés ou exposition à des objets contaminés par les urines et/ou excréments de rats infectés Contact direct avec des rats Mastomys infectés Infection humaine secondaire La transmission secondaire interhumaine se produit par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou autres fluides corporels de personnes infectées. 6

7 Caractéristiques clinique de la fièvre de Lassa La période d incubation varie de 5 à 21 jours Avec près de 80% de présentation peu symptomatique ou asymptomatique, le taux global de létalité est de 1 %. Le taux de létalité des patients atteints de formes sévères peut atteindre 15 % voire plus. Les symptômes les plus communément observés sont: Apparition progressive de fièvre, faiblesse généralisée et malaise; Après quelques jours: céphalées, irritation de la gorge, myalgies, douleurs thoraciques, nausées, vomissements, diarrhées, toux et douleurs abdominales. Dans les cas graves, des saignements, un œdème du visage et du cou, et un état de choc peuvent apparaître. Séquelles: des surdités ont été observées chez 25% des patients. 50% d'entre eux retrouvent la faculté d entendre au bout d'un à trois mois. 7

8 Evolution de la fièvre de Lassa Evolution de la fièvre de Lassa depuis l apparition des symptômes Jours Infectivité Fièvre Fatigue extrême Asthénie Maux de tête Maux de gorge intenses Diarrhée Vomissements Œdème du visage Pression artérielle basse Saignement du nez 8

9 Lassa pendant la grossesse et chez les nourrissons Particulièrement grave pour les femmes enceintes et leurs fœtus (taux de mortalité fœtale supérieur à 85 %) Moralité maternelle accrue au troisième trimestre (plus de 30%) Cause importante d hospitalisations pédiatriques dans certaines zones d Afrique de l Ouest Les nourrissons (jusqu à 2 ans) peuvent présenter un syndrome du bébé gonflé, associé à un fort taux de mortalité 9

10 Diagnostic de la fièvre de Lassa Les symptômes sont peu spécifiques rendant le diagnostic clinique souvent difficile. Le diagnostic différentiel comprend les autres fièvres hémorragiques virales, la fièvre jaune, le paludisme, la fièvre typhoïde, la shigellose, et d autres maladies virales et bactériennes. L'histoire du patient est essentielle et doit se concentrer sur l exposition aux rongeurs et/ou vivant ou ayant voyagé dans une zone ou un village endémique et/ou contact avec un cas de fièvre de Lassa. 10

11 Diagnostic en laboratoire Le diagnostic définitif est effectué en laboratoire au moyen des tests suivants: Amplification en chaîne par polymérisation à transcriptase inverse (RT-PCR) Titrage immunoenzymatique IgG et IgM (ELISA) Détection de l antigène Isolement du virus sur culture cellulaire Les échantillons doivent être manipulés par un personnel qualifié et analysés dans des laboratoires utilisant des conditions de confinement les plus rigoureuses possibles. Le personnel qui collecte les prélèvements chez les patients doit être formé. 11

12 Traitement de la fièvre de Lassa Soins intensifs : surveiller l équilibre des liquides et des électrolytes et la fonction rénale, réhydratation prudente Traitements médicamenteux symptomatiques : analgésiques, antiémétiques pour les vomissements, anxiolytiques pour l agitation, + /- antibiotiques et/ou antipaludiques Le médicament antiviral Ribavirine peut être administré au début de la maladie 12

13 Eléments essentiels pour le contrôle de la fièvre de Lassa Investigation des cas Leadership national Prise en charge clinique des cas Mesures de prévention dans les communautés et en milieu médical 13

14 Stratégie générale de lutte contre les flambées de Lassa Conduire des évaluations des pratiques sociales et culturelles Engager les personnes influentes: association de femmes et/ ou jeunes; guérisseurs traditionnels, leaders d'opinion, autorités politico-administratives, religieux Communication formelle et informelle Prendre en compte les inquiétudes des communautés Interventions comportementales et sociales Médias Soutien psycho-social Coordination Prise en charge clinique Aspects éthiques Triage Soins dispensés avec du matériel de protection Lutte contre l'infection Organisation des funérailles Essais cliniques Comité d éthique Sécurité, police Hébergement, nourriture Équipes mobiles de mobilisation sociales et épidémiologiques Financement, salaires Véhicules de transport Logistique Contrôle des vecteurs et des réservoirs dans la nature Enquête épidémiologique, surveillance et laboratoire Dépistage actif des cas Suivi des contacts Collecte d échantillons Tests en laboratoire Analyse de base de données Recherche de la source 14

15 Sensibilisation et engagement des communautés Engager les communautés pour promouvoir les comportements et pratiques désirées, y compris en termes d hygiène environnementale et de consommation de nourriture. Fournir des informations sur la maladie et des conseils de santé exacts et opportuns. Comment je peux éviter d être infecté par la fièvre de Lassa? 1. Se laver les mains régulièrement 2. Stocker la nourriture dans contenants avec couvercles 3. Maintenir la maison propre pour décourager les rats d entrer 4. Avoir un chat 5. Bien cuire la nourriture 15

16 Réduire le risque de la transmission du rat à l homme La prévention passe par la promotion d une bonne hygiène communautaire pour décourager les rats d entrer dans les habitations. Enlever toute source d attraction pour les rats: Entreposer les céréales ou autres produits alimentaires dans des contenants à l'épreuve des rongeurs, jeter les ordures loin de la maison, maintenir les habitations propres et nettoyer la vaisselle après le repas. Empêcher les rats d entrer dans les habitations: boucher les trous autours de la maison, renforcer l étanchéité de la maison en améliorant la construction, et garder des chats et des chiens. Eviter tout contact avec des rats infectés et la consommation de leur viande crue. Les rats doivent être manipulés avec des gants autre équipement de protection individuelle. Tout produit animal doit être bien cuit. Entreposer la nourriture dans des contenants avec un couvercle 16

17 Réduire la transmission interhumaine Eviter tout contact avec des patients ou des personnes décédées de la fièvre de Lassa. Se laver les mains régulièrement avec de l eau et du savon. Encourager une admission rapide au centre de traitement contre la fièvre de Lassa. Se laver les mains à l eau et au savon, porter des gants et un masque pour s occuper d une personne malade à la maison et demander conseil à un agent de santé. Que faire si je pense que j ai la fièvre de Lassa? 1. Eviter le contact avec d autres personnes 2. Demander conseil à un agent de santé 3. Boire beaucoup de fluides 4. La Ribavirin, un médicament antiviral peut être efficace si administré rapidement 17

18 Contrôle des infections en milieu médical Toujours prendre les mesures de base contre les infections associées aux soins lors de la prise en charge d un patient, quel que soit le diagnostic présumé. Les agents de santé s occupant de cas présumés ou confirmés de fièvre de Lassa doivent prendre des mesures supplémentaires de lutte anti-infectieuse pour éviter tout contact avec le sang ou les liquides biologiques du patient et avec les surfaces ou les matériaux contaminés comme les vêtements et le linge de lit. Lors des contacts proches (moins d un mètre) avec les malades, ils doivent porter une protection du visage, une blouse propre, non stérile, à manches longues et des gants. Le personnel de laboratoire est également exposé au risque. Les échantillons prélevés pour rechercher l infection par le virus de Lassa doivent être manipulés par un personnel qualifié et analysés dans des laboratoires utilisant des conditions de confinement les plus rigoureuses possibles. 18

19 Principaux défis dans la lutte contre Lassa Contrôle difficile des facteurs environnementaux Difficile de diagnostiquer un patient sur la seule présentation clinique Investigation des cas pour confirmer le mode de transmission / l exposition 19

20 Fièvre de Lassa: recherche et développement Des tests de diagnostics proche du patient sont dans les derniers stades d évaluation. Des médicaments candidats sont à un stade précoce de développement. Des vaccins sont en cours de développement. Les pays endémiques sont au centre de la recherche et du développement des contremesures médicales. 20

21 Informations de l'oms sur la fièvre de Lassa عربي 中文 English Français Русский Español Informations techniques Aide-mémoire Bulletin d information sur les flambées épidémiques Infographie Liens connexes 21

22 Personne ressource Dr Pierre Formenty Gestion des risques infectieux Programme pour la gestion des situations d urgence sanitaire OMS Genève formentyp@who.int 22

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Conseils aux voyageurs

Conseils aux voyageurs Conseils aux voyageurs Informations issues du site du Ministère des Affaires Etrangères en France : http://www.diplomatie.gouv.fr/ Entrée / Séjour : Un visa d entrée est nécessaire pour les ressortissants

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Information au patient

Information au patient Information au patient Hôpital de jour médico-chirurgical Je vais subir une intervention chirurgicale en hôpital de jour, cela signifie que l intervention et le retour à domicile s effectueront le même

Plus en détail

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Modérateur : Dr Didier Koumavi Ekouevi INSERM U-897, Université Bordeaux Segalen, PACCI, Abidjan et Université de Lomé

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE Marie-Hélène BONNET 8, Avenue de l Amiral Narbonne 111120 Bize Minervois Tél. 04.68.40.61.50 Email : manoirperceval@wanadoo.fr LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE A lire très attentivement, et à faire lire

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS

QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS Numéro questionnaire : Région : District : Commune /quartier : Nom de l enquêteur : Date de l enquête : Signature : I. INTRODUCTION: Je vais vous poser

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Protection du personnel

Protection du personnel PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3 Nr. Article- Produit : 48785 Page: Page 1 En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032 Zürich; Tél. des Urgences: ( jour et nuit) 145 ou +41 (0)44 251 51 51.

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola ا ـ ا Royaume du Maroc وزارة ا Ministère de la Santé Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola Version 2, Octobre 2014 SOMMAIRE Introduction I. Connaissances actuelles

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

La lutte contre le paludisme

La lutte contre le paludisme FICHES DE DIALOGUE Fiche n 1 La lutte contre le paludisme Montrez le premier dessin Question : Que voyez-vous sur cette image? Réponse : Un enfant qui a l air très malade. Il grelotte et transpire. Des

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : culture versus PCR Résultats préliminaires J. Assoukpa, L. Dupraz, D. Lecointe UFHHLIN, Centre Hospitalier Sud Francilien,

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Conduite à tenir pour la prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Réunion Icône 2015 STRASBOURG Laurence Boyer - PH -SMIT- CHU Nancy Contexte Plan VIH/Sida/IST- 2010/14: Augmenter le dépistage:

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ PLAN Préambule Historique de la démarche Cartographie Organigramme Situation actuelle Constat Préambule OVE comprend : Un secteur social Un secteur médico-social

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS PEDICULOSES PARASITOSES Hélène DALMAS Les pédiculoses (poux), la gâle sont dues à une infestation de l homme par des parasites. Ile se transmettent par contact avec une personne atteinte. Ils sont surtout

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE Pour accomplir votre pèlerinage, vous devez acheter votre voyage auprès d un opérateur immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours tenu par Atout

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les

Plus en détail

Il faut protéger votre organisation contre la pandémie qui menace «AVEZ-VOUS UN PLAN?» Marcel-M. Boucher MD

Il faut protéger votre organisation contre la pandémie qui menace «AVEZ-VOUS UN PLAN?» Marcel-M. Boucher MD Il faut protéger votre organisation contre la pandémie qui menace «AVEZ-VOUS UN PLAN?» Marcel-M. Boucher MD Fonctions passées et présentes Urgentologue depuis 1977 CH Maisonneuve Rosemont Urgences-santé

Plus en détail

PLAN DE PREPARATION ET DE RIPOSTE A UNE EVENTUELLE EPIDEMIE DE MALADIE A VIRUS EBOLA AU BURKINA FASO

PLAN DE PREPARATION ET DE RIPOSTE A UNE EVENTUELLE EPIDEMIE DE MALADIE A VIRUS EBOLA AU BURKINA FASO MINISTERE DE LA SANTE BURKINA FASO ------------- Unité - Progrès - Justice PLAN DE PREPARATION ET DE RIPOSTE A UNE EVENTUELLE EPIDEMIE DE MALADIE A VIRUS EBOLA AU BURKINA FASO 1 Avril 2014 SIGLES ET ACRONYMES

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc.

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc. Direction québécoise de cancérologie Les pratiques exemplaires en cancérologie Session d information aux nouveaux patients recevant de la chimiothérapie (version abrégée) 30 novembre 2012 Cécile Bergeron,

Plus en détail

Bio nettoyage au bloc opératoire

Bio nettoyage au bloc opératoire Bio nettoyage au bloc opératoire Béatrice CROZE Infirmière hygiéniste Service d hygiène et d épidémiologie novembre 2012 Le bio nettoyage au bloc L impression omniprésente de travailler dans l urgence

Plus en détail