LA DÉCONSTRUCTION DES CENTRALES NUCLÉAIRES EDF

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA DÉCONSTRUCTION DES CENTRALES NUCLÉAIRES EDF"

Transcription

1 La déconstruction est une étape normale dans la vie d une centrale nucléaire (construction, puis exploitation, puis déconstruction). Il s agit d un processus long, jalonné d une série d opérations, toutes assumées par EDF. L entreprise est responsable de la déconstruction de ses centrales en tant "qu exploitant et architecte ensemblier" de ses installations. Les opérations de déconstruction sont strictement encadrées par l Autorité de sûreté nucléaire qui réalise régulièrement des contrôles et des inspections au même titre que dans les centrales en fonctionnement ; et par les pouvoirs publics qui délivrent les autorisations réglementaires nécessaires aux chantiers de déconstruction. Aujourd hui 9 réacteurs sont en déconstruction au sein du parc nucléaire EDF en France. EDF pilote les chantiers en garantissant à la fois la protection des hommes et de l environnement en partenariat avec des industriels spécialisés. EDF assume l entière responsabilité financière des charges liées aux opérations de déconstruction, pour les chantiers en cours ou pour les déconstructions à venir. avril 2013 NOTE D INFORMATION

2 LA DÉCONSTRUCTION : UN PROCESSUS ASSUMÉ PAR EDF ET RÉGLEMENTÉ DES OPÉRATIONS ASSUMÉES PAR EDF Pour la déconstruction de ses centrales, EDF, exploitant responsable, a fait le choix d une stratégie de déconstruction immédiate. Il s agit de réaliser l ensemble des opérations pour les centrales concernées sans période d attente. L objectif est double. D une part, ne pas laisser aux générations futures la charge de la déconstruction, et d autre part, bénéficier de l expertise et des compétences des salariés actuels, qui ont participé à l exploitation des centrales aujourd hui à l arrêt. Ce choix est d ailleurs cohérent avec les préconisations de l Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l Agence internationale de l énergie atomique (AIEA) et conforme à la réglementation (Arrêté INB du 07/02/2012). DES OPÉRATIONS LONGUES, MULTIPLES La déconstruction est un processus long et complexe de différentes opérations techniques. Aujourd'hui, elle correspond à trois étapes clés : La mise à l arrêt comprend le déchargement du combustible, la vidange de tous les circuits (99,9% de la radioactivité présente sur le site est éliminée), puis la mise à l arrêt définitif (démontage d installations non nucléaires définitivement mises hors service). Le démantèlement partiel comprend le démontage des équipements et de tous les bâtiments (à l exception du bâtiment réacteur), le conditionnement et l évacuation de l ensemble des déchets vers les centres de stockage agréés, et la mise sous surveillance du bâtiment réacteur. Le démantèlement total comprend le démontage complet du bâtiment réacteur, ainsi que des matériaux et équipements encore radioactifs et l évacuation des déchets générés. Ces opérations s effectuent sur 9 réacteurs de première génération, au cours d une période de 25 à 30 ans. A l issue de la déconstruction, le site passe alors par une phase d assainissement avant de pouvoir être réutilisé. La réutilisation des sites fait l objet d études en plus d une concertation avec les structures et acteurs concernés. La future fonction du site dépend en effet du contexte et des opportunités offertes par le territoire. ZOOM Eliminer toute la radioactivité La déconstruction d une centrale nucléaire ne génère pas de radioactivité : elle consiste au contraire à garantir le conditionnement et l évacuation de la radioactivité dans sa totalité. Ainsi, 99,9% de la radioactivité est évacuée dès le déchargement du combustible après l arrêt du réacteur. Maîtriser les impacts environnementaux et la radioprotection constituent alors les enjeux majeurs des études menées pour déterminer les procédés de déconstruction. 2

3 UN CENTRE D EXPERTISE EDF DÉDIÉ À LA DÉCONSTRUCTION DES CENTRALES En tant qu exploitant responsable, EDF a mis en place dès 2001 une unité dédiée aux opérations de déconstruction. Ce centre d'expertise regroupe de nombreuses compétences : - l expérience très importante des salariés ayant œuvré à la construction et à l exploitation des centrales ; - la contribution d exploitants du parc nucléaire en fonctionnement notamment en matière de radioprotection ; - l expertise de jeunes ingénieurs familiers des nouvelles réglementations en particulier environnementales. Plus de 570 salariés EDF travaillent sur les techniques de déconstruction et de démolition des structures et l assainissement des sites. Ils réalisent également des activités d ingénierie liées à la gestion et au devenir des déchets issus des différents chantiers de déconstruction. Ce centre d'expertise centralise également l'ensemble des études d ingénierie relatives aux impacts environnementaux des centrales nucléaires en construction, en exploitation et en déconstruction. Ce foisonnement de compétences et d expertise permet de mutualiser et d améliorer en continu les pratiques, grâce aux enseignements tirés des différentes opérations de déconstruction, en France et dans le monde. ZOOM Quelle réglementation pour la déconstruction? Il existe une stricte réglementation des chantiers de déconstruction. Elle est régie par deux acteurs : les pouvoirs publics et l Autorité de sûreté nucléaire (ASN). D une part, les pouvoirs publics donnent les autorisations nécessaires pour débuter chaque grande étape du chantier. Ainsi, avant même le démarrage des opérations de déconstruction, chaque centrale doit obtenir un décret d autorisation. Ce décret est signé par le gouvernement après avis de l ASN et fait l objet d une enquête publique auprès des riverains et des acteurs concernés. D autre part, en plus de ces autorisations, l Autorité de sureté nucléaire mène régulièrement des contrôles sur chaque chantier de déconstruction. Elle vérifie alors que les opérations se déroulent en toute conformité avec ses exigences et avec la réglementation. 3

4 9 CHANTIERS DE DÉCONSTRUCTION AU SEIN DU PARC EDF EN FRANCE EDF a fait le choix de déconstruire intégralement et sans attendre ses neuf réacteurs définitivement mis à l arrêt : Brennilis, Bugey 1, Chinon A1, A2 et A3, Creys Malville, Chooz A et Saint Laurent A1 et A2. Cet engagement a été inscrit le 21 octobre 2005 dans un contrat de service public signé avec l Etat. 2 Brennilis Loire 4 3 Chinon 1 Chooz Meuse St-Laurent 5 Bugey Creys-Malville Rhône Chooz Ardennes, à 60 km de Charleville-Mézières Réacteur à eau pressurisée Mise en service : 1967 Date d arrêt : Brennilis Finistère, à 70 km de Brest Réacteur à eau lourde Mise en service : 1967 Date d arrêt : Saint Laurent A Loir-et-Cher, à 35 km d Orléans 2 réacteurs UNGG Mises en service : 1969 et 1971 Dates d arrêt : 1990 et 1992 Réacteur à eau lourde Réacteur à eau pressurisée Réacteur UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz) Réacteur à neutrons rapides 4 - Chinon A Indre-et-Loire, à 45 km de Tours 3 réacteurs UNGG Mises en service 1963, 1965 et 1966 Dates d arrêt : 1973, 1985 et 1990 ZOOM Comment EDF s inspire des meilleures pratiques à l international? Pour améliorer autant que possible les pratiques en matière de déconstruction, EDF s appuie sur le retour d expérience de chantiers similaires menés à l international sur d autres centrales. Plusieurs centrales nucléaires ont notamment été totalement déconstruites aux-etats Unis. Cela passe par des échanges réguliers entre EDF et des opérateurs et experts internationaux. 5 - Bugey 1 Ain, à 40 km de Lyon Réacteur UNGG Mise en service : 1972 Date d arrêt : Creys-Malville Isère, à 75 km de Lyon Réacteur à neutrons rapides Mise en service : 1986 Date d arrêt :

5 LA PRISE EN CHARGE DES DÉCHETS ISSUS DE LA DÉCONSTRUCTION Les déchets issus de la déconstruction sont gérés comme les déchets d exploitation des centrales en fonctionnement. Ils sont triés, compactés et conditionnés, avant d être transportés vers des centres de stockage adaptés à leur nature. Pour garantir la protection des hommes et de l environnement lors des opérations de déconstruction, EDF applique strictement les mêmes règles de sûreté, de sécurité et de radioprotection que celles en vigueur pour l exploitation de son parc nucléaire. DIFFÉRENTS TYPES DE DÉCHETS Les déchets conventionnels : La majorité des déchets générés par la déconstruction est constituée de déchets conventionnels, c'est-à-dire non radioactifs. Ils représentent plus de 80% du volume des déchets issus de la déconstruction. Ce sont essentiellement des gravats et des métaux. Les gravats conventionnels sont destinés à rester sur site pour être utilisés dans les espaces vides libérés par les fondations des bâtiments. Les équipements électro-mécaniques sont quant à eux, pour la plupart, recyclés dans des centres agréés. Les autres types de déchets : L Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) propose une classification qui s appuie sur deux critères : le niveau de radioactivité, qui se rapporte à la quantité de rayonnements des radionucléides (éléments radioactifs) présents dans les déchets. On distingue quatre niveaux de radioactivité : haute activité (HA), moyenne activité (MA), faible activité (FA), très faible activité (TFA) ; la période radioactive, qui correspond au temps nécessaire pour que la radioactivité des éléments radioactifs soit divisée par deux. On répertorie deux grandes catégories de déchets : - à vie courte (la radioactivité de ces déchets est divisée par deux sur une période inférieure ou égale à 31 ans) - à vie longue (la radioactivité de ces déchets est divisée par deux sur une période supérieure à 31 ans). 5

6 LA PRISE EN CHARGE DES DÉCHETS ISSUS DE LA DÉCONSTRUCTION - SUITE Type de déchet Lieu de stockage Les déchets de «très faible activité» à vie courte (TFA-VC) Leur niveau de radioactivité est inférieur à 100 Becquerel/gramme (Bq/g). Il s agit principalement de bétons, gravats, terres Les déchets de «faible et moyenne activité à vie courte» (FA/MA VC) Leur niveau de radioactivité se situe entre quelques centaines de Bq/g et 1 million de Bq/g. Ce sont essentiellement des matériels ayant contenu ou véhiculé des fluides radioactifs (tuyauteries, robinets, réservoirs, ). Les déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL) Leur niveau de radioactivité se situe entre 1 million et 1 milliard de Bq/g. Il s agit de pièces de métal devenues radioactives sous l action des neutrons issus du cœur du réacteur. Les déchets de graphite à vie longue (issus des centrales UNGG) Centre de stockage de l ANDRA à Morvilliers (Aube), opérationnel depuis l été 2003 Centre de l ANDRA à Soulaines (Aube), Ces déchets seront stockés définitivement dans un centre de stockage géologique de l ANDRA, tel que prévu, à l'horizon 2025, dans la Loi- Programme du 28 juin 2006 sur la gestion des matières et déchets radioactifs. En attendant et afin de conduire le programme de déconstruction des réacteurs d'edf, une Installation de Conditionnement et d Entreposage des Déchets Activés (ICEDA) est en construction sur le site de la centrale de Bugey (Ain). Ce projet a donné lieu à une enquête publique à l été La Loi du 28 juin 2006 prévoit la création par l ANDRA d un stockage en couche d argile épaisse pour les déchets graphite. Le sodium à vie courte (issu de la centrale de Creys-Malville) Les tonnes de sodium de la cuve du réacteur et des circuits secondaires de Creys-Malville sont transformées en soude, grâce à un procédé industriel développé par le CEA, puis conditionnées de façon très sûre en incorporant la soude ainsi obtenue dans du béton. Ce traitement du sodium prendra fin en Les blocs de béton sodé, de très faible activité, sont entreposés sur le site pendant 30 ans environ, où ils atteindront un niveau d activité proche de la radioactivité naturelle. FA-MA vie longue : 300 tonnes TFA : très faible activité FA/MA-VC : faible activité et moyenne activité à vie courte MA-VL : moyenne activité à vie longue Conventionnel : tonnes FA-MA vie courte : tonnes TFA : tonnes Graphite : tonnes En quelques chiffres : Au total, la déconstruction des neuf réacteurs à l arrêt génèrera environ tonnes de déchets conventionnels, c'est-àdire non radioactifs qui seront recyclés ; et environ tonnes de déchets radioactifs en très grande majorité à vie courte. 6

7 GARANTIR LA PROTECTION DU PUBLIC, DES SALARIÉS ET DE L ENVIRONNEMENT Maîtriser la radioprotection et les impacts environnementaux constitue les enjeux majeurs des études préalables menées pour déterminer les procédés de déconstruction. Plusieurs scenarii de déconstruction sont alors étudiés prenant en compte les risques et les impacts éventuels de chacun sur les travailleurs et sur l environnement. Des dispositions sont alors prises pour améliorer du mieux possible les procédés et la méthode de déconstruction choisie. GARANTIR LA PROTECTION DES HOMMES Sur la base d études réalisées en amont, des dispositions sont également prises pour éviter toute nuisance due au chantier (bruit, risques chimiques, incendies ). Des technologies sont développées (télé-démontage, robotique) pour les postes de travail les plus exposés aux rayonnements. L objectif d EDF est de réduire le plus possible l exposition des travailleurs à la radioactivité sur les chantiers. SURVEILLER L ENVIRONNEMENT Des diagnostics réguliers permettent d analyser l état des sols, de la nappe phréatique, de la faune, de la flore ainsi que d'éventuels cultures et élevages. Ce bilan est mis à jour à chaque phase de la déconstruction et mesure l évolution de l environnement durant tout le chantier. Il précise la radioactivité de chaque structure avant son démontage. D autre part, comme sur l ensemble de ses centrales nucléaires en exploitation, EDF assure une surveillance de l environnement en toute transparence vis-à-vis des pouvoirs publics. EDF transmet régulièrement les résultats de ses mesures à l Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et les publie sur les sites Internet des centrales, à l attention du public. Tous les résultats sont également disponibles sur le site du Réseau national de mesures de la radioactivité de l'environnement ( Cette transparence est garantie par les Commissions locales d information (CLI) concernées par des installations en déconstruction. Composées d élus, de représentants d associations et des pouvoirs publics, elles se réunissent en moyenne deux fois par an. Au cours de ces réunions, EDF rend compte de l état d avancement des chantiers de déconstruction et des mesures de protection assurées pour les hommes et pour l environnement. FAIRE APPEL À DES ENTREPRISES SPÉCIALISÉES Elles peuvent, en fonction de leur expertise, réaliser des missions complexes en toute efficacité. Les salariés d entreprises prestataires bénéficient des mêmes conditions de radioprotection, de suivi médical et de formation que les salariés d EDF. Différentes situations d exposition Rejets annuels liquides et gazeux d une centrale nucléaire (évaluation dose annuelle) Paris/New-York à m (rayons cosmiques dose prise une fois) Radiographie pulmonaire (dose prise une fois) Limite de dose pour la population (dose annuelle) Radioactivité naturelle moyenne en France (dose annuelle) 8 5 Depuis 2003, le seuil limite des doses de rayonnements ionisants auxquelles les travailleurs du nucléaire peuvent être exposés est de 20 msv sur douze mois. Depuis janvier 2012, EDF a mis en place un seuil de pré-alerte dès 14 msv, contre 16 msv en Et pour la première fois, sur les 12 mois écoulés, aucun intervenant n'a reçu une dose supérieure à 16 msv. 7

8 FINANCER LA DÉCONSTRUCTION EDF assume l entière responsabilité financière du démantèlement de ses centrales nucléaires. Le financement de cette phase du cycle de vie d une centrale est prévu dès le début et durant toute la phase d exploitation de la centrale. EDF constitue des provisions dans ses comptes et garantit celles-ci sur des fonds dédiés sécurisés, afin de disposer le moment venu des sommes nécessaires au financement de la déconstruction de ses centrales nucléaires. Le coût de déconstruction des 9 réacteurs définitivement à l'arrêt (les six réacteurs à uranium naturel graphite gaz situés sur les sites du Bugey, de Chinon et de Saint Laurent-des-Eaux, ainsi que Chooz A, Brennilis et Creys-Malville) a été estimé globalement. Les charges ont été évaluées à partir d un devis mis à jour en Les coûts sont réévalués environ tous les 3 ans en tenant compte de l évolution des hypothèses techniques et financières, conformément à la loi. Le financement de la déconstruction de ces réacteurs fait actuellement l objet de provisions en valeur actualisée dans les comptes d EDF de 2,2 milliards d euros. L'estimation des coûts de déconstruction des 58 réacteurs actuellement en service en France, (initialement réalisée par la commission Péon en 1979), a été confirmée par des études réalisées en 1999 et mises à jour en 2009 sur la base du cas du site de Dampierre. Cette estimation a d ailleurs été confirmée par la Cour des comptes en Ce coût est pris en compte dans le prix de vente du kwh fourni au client. Ainsi, la provision correspondante est aujourd hui de 10,4 milliards d'euros en valeur actualisée. 8

9 Conception réalisation : Lionel Tran l Images : médiathèque EDF l Publication : EDF Division production nucléaire l Le groupe EDF est certifié ISO Cap Ampère 1, place Pleyel Saint-Denis cedex Siège social avenue de Wagram Paris EDF SA au capital de euros RCC Paris

10 fiche de présentation ENTREPOSAGE TEMPORAIRE DE DÉCHETS RADIOACTIFS : LE PROJET ICEDA D EDF ICEDA : UN PROJET INDUSTRIEL POUR LE PROGRAMME DE DÉCONSTRUCTION D EDF EDF a en charge à la fois la construction, l exploitation et la déconstruction de ses centrales nucléaires. Dans ce cadre, l entreprise est responsable de ses déchets. Actuellement, en France, 9 réacteurs nucléaires ont entamé leur processus de déconstruction. Ces opérations d ampleur génèrent plusieurs types de déchets (dont certains radioactifs). Le Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs ne prévoyant pas de solution de stockage définitif avant 2025 pour une partie d entre eux, EDF met en place une solution d entreposage temporaire pour mettre en œuvre, sans attente, sa politique de démantèlement de ses centrales à l arrêt. Un centre d entreposage provisoire : EDF a choisi de construire une installation d entreposage provisoire sur le site de la centrale du Bugey (Ain). ICEDA (Installation de Conditionnement et d Entreposage des Déchets Activés) permettra de réceptionner, de conditionner et d entreposer l ensemble des déchets radioactifs de moyenne activité à vie longue provenant de la déconstruction des centrales nucléaires et certains déchets d exploitation des réacteurs en fonctionnement, pour une durée prévisionnelle de 50 ans. Ces déchets seront ensuite évacués vers le centre de stockage définitif national qui sera réalisé et exploité par l ANDRA. ICEDA, dont la création a été autorisée par le décret du 23 avril 2010, répond aux exigences de sûreté et de respect de l environnement comme toute installation nucléaire en France. En tant qu installation nucléaire, celle-ci est d ailleurs soumise à la surveillance et au contrôle de l Autorité de sûreté nucléaire, régis par le Code de l'environnement. EDF sera l exploitant de cette installation pendant toute sa durée d exploitation pour réceptionner, conditionner puis entreposer 2000 tonnes de déchets de moyenne activité à vie longue. Le choix du site de Bugey : Pour des raisons de sûreté et pour faciliter la gestion de ses déchets, EDF a décidé de réaliser une seule installation d entreposage pour l ensemble de ses sites, et de l implanter sur l un des 6 sites ayant des réacteurs en déconstruction (Brennilis, Creys-Malville, Bugey, Chooz, Chinon et Saint-Laurent). Entreposer n est pas stocker Contrairement au stockage, l entreposage désigne une solution provisoire. ICEDA est une installation temporaire d entreposage, prévue pour quelques dizaines d années. Les déchets entreposés à ICEDA seront ensuite évacués vers le centre de stockage définitif de l Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). *Les déchets radioactifs sont dits à vie longue, lorsque leur période radioactive (c'est-à-dire le temps nécessaire pour que la radioactivité des éléments radioactifs soit divisée par deux) est supérieure à 31 ans. La répartition des déchets issus de la déconstruction des neufs réacteurs à l arrêt FA/MA-VL : faible activité et moyenne activité à vie longue FA/MA-VC : faible activité et moyenne activité à vie courte TFA : trés faible activité FA-MA vie longue : 300 tonnes FA-MA vie courte : tonnes TFA : tonnes Conventionnel : tonnes Graphite : tonnes ZOOM Un projet encadré et concerté Plusieurs phases réglementaires ont été nécessaires pour faire aboutir le projet ICEDA : 2005 : dépôt du dossier de demande d autorisation de création auprès de l Autorité de sûreté nucléaire ; 2006 : enquête publique, à l issue de laquelle le commissaire enquêteur a donné un avis favorable au projet ICEDA ; 2009 : avis favorable de l Autorité de sûreté nucléaire sur le projet ; 2010 : signature par le préfet de l'ain du permis de construire d'iceda ; parution du décret d'autorisation de création dans le Journal Officiel de la République Française ; Janvier 2012 : suspension des travaux de construction d ICEDA suite à l annulation du permis de construire par le tribunal administratif de Lyon. EDF met tout en oeuvre pour obtenir un permis de construire dans les meilleurs délais.

11 LE FONCTIONNEMENT D ICEDA Les déchets, une fois arrivés par voie ferrée ou routière, sont réceptionnés dans le hall d ICEDA avant d être conditionnés. Conditionnement des déchets Lors de cette étape, les déchets sont manipulés à distance par des bras télés-opérés et surveillés visuellement à travers des hublots et à l aide de caméras. Les déchets provenant de la déconstruction sont déjà découpés lorsqu ils arrivent à ICEDA et placés dans des paniers métalliques. En revanche, les déchets issus des centrales en exploitation sont découpés sur ICEDA avant d être mis en panier. Ces déchets sont immobilisés dans le panier par injection de ciment. L ensemble est ensuite placé dans un conteneur en béton armé. Avancement du chantier d'iceda (mars 2012) Entreposage des déchets Les colis sont empilés par la suite sur 3 niveaux dans les halls d entreposage ventilés. Les manutentions sont réalisées par télé-opération. SÛRETÉ ET RESPECT DE L ENVIRONNEMENT : LA PRIORITÉ ICEDA est comme toute installation nucléaire de base, soumise aux règles de surveillance et de contrôle de l Autorité de sûreté nucléaire. Cette installation respecte la même réglementation que toutes les installations nucléaires. Les déchets traités dans l installation ICEDA sont des objets métalliques devenus radioactifs pendant le fonctionnement du réacteur. ICEDA n accueillant pas de combustible nucléaire, il n y a aucun risque lié au phénomène de réaction en chaîne. Maîtrise de la radioactivité A ICEDA, le confinement de la radioactivité est assuré pour garantir l impact le plus faible, dans le respect de la réglementation, à l extérieur des bâtiments, sur le public et sur l environnement. Les déchets sont conditionnés dans des conteneurs confinants qui permettent ainsi de retenir la radioactivité. D autre part, le hall d entreposage accueillant les conteneurs possède des parois en béton très épaisses. La protection du personnel La radioprotection des travailleurs a été une des données de conception de l installation depuis l origine. Ainsi, les 20 personnes environ travaillant au sein de l installation seront toujours protégées des risques liés à la radioactivité par l utilisation de systèmes de télé-opération et par des écrans de protection pour les zones d entreposage ou de transfert. La protection des populations Durant l exploitation d ICEDA, la radioactivité à l extérieur de l installation sera fois inférieure à la limite réglementaire (1mSv par an) et fois inférieure à la radioactivité naturelle en France (2,4 msv par an). ICEDA en quelques chiffres 2000 tonnes de déchets entreposés 10 convois de déchets en moyenne par mois 8000 m² de surface au sol Environ 20 employés permanents Cap Ampère 1, place Pleyel Saint-Denis cedex Siège social avenue de Wagram Paris EDF SA au capital de euros RCC Paris Conception réalisation : Lionel Tran Images : médiathèque EDF Publication : EDF - Direction de la communication de la Direction de la production et de l'ingénierie Le groupe EDF est certifié ISO avril 2013

12 fiche de présentation Brennilis LE DÉMANTÈLEMENT D UN RÉACTEUR À EAU LOURDE Située au coeur des Monts d Arrée, dans le Finistère, la centrale nucléaire de Brennilis était un réacteur à eau lourde fonctionnant à l uranium légèrement enrichi. Brennilis fait partie des 9 réacteurs actuellement en déconstruction en France. Mis en service en 1967, le réacteur a été exploité conjointement par EDF et le CEA (Commissariat à l Energie Atomique) jusqu en juillet EDF CIDEN est aujourd hui responsable du site. SÉCURITÉ DES INTERVENANTS ET PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT Les opérations de déconstruction se déroulent en appliquant des principes rigoureux en matière de protection des travailleurs (radioprotection et sécurité classique au travail) et de respect de l environnement, comme pour les autres centrales en exploitation. Les contrôles sont soumis à la surveillance de l Autorité de sûreté nucléaire (ASN). À l issue du démantèlement complet, le site sera rendu disponible pour d autres utilisations, non nucléaires. Les choix pour ces utilisations ultérieures du site seront définis en liaison avec les acteurs économiques et sociaux, dans le but de permettre un développement en harmonie avec les activités locales. EN BREF Filière : eau lourde Puissance : 70 MW Date de mise en service : 1967 Arrêt définitif de production : 1985 L INFORMATION DU PUBLIC Tout au long de l année, les responsables de la centrale de Brennilis donnent des informations sur l actualité de leur site et apportent leur contribution aux actions d information de la Commission locale d information (CLI) et des pouvoirs publics. Le public est également accueilli à la Maison du Lac qui abrite le centre d information du public. Cet espace permet aux visiteurs de mieux connaître les enjeux énergétiques, les différents moyens de production de l électricité et la déconstruction de la centrale de Brennilis. La lettre d information externe "Dazont" ("Avenir" en breton) permet de partager l actualité du site et les faits marquants. Elle est diffusée autour du site de Brennilis. Elle est disponible sur demande auprès du site et sur le site internet Ce site est régulièrement alimenté d'informations sur l'environnement (mise à jour de mesures par an).

13 LES OPÉRATIONS DE DÉCONSTRUCTION Etat initial OPÉRATIONS DÉJÀ RÉALISÉES : arrêt du réacteur puis vidange des circuits, évacuation du combustible. 99,9 % de la radioactivité est éliminée : démantèlement partiel des installations - démantèlement de tous les petits composants dans l enceinte réacteur ; - démantèlement électromécanique complet dans tous les autres bâtiments ; - assainissement du bâtiment des combustibles irradiés (BCI), du bâtiment d entreposage des déchets solides, et des superstructures de la station de traitement des effluents (STE) ; - déconstruction totale du BCI, des bâtiments administratifs et des bâtiments auxilliaires : suspension des opérations de démantèlement (décret annulé) et surveillance de l installation. Etat aujourd'hui OPÉRATIONS EN COURS : - démantèlement des échangeurs de chaleur ; - démantèlement de la station de traitement des effluents (STE) sous confinement ; - assainissement de l ancien chenal de rejet des effluents. Etat final PROCHAINES ÉTAPES DE LA DÉCONSTRUCTION Après publication de l'autorisation de démantèlement complet - démantèlement bloc réacteur, assainissement et démolition des bâtiments ; - réhabilitation du site ; - déclassement des installations nucléaires de base (INB). Chronologie des étapes administratives 1985 : mise à l arrêt du réacteur ; : décret de démantèlement partiel des installations dont la validité a été prolongée par un nouveau décret en 2004 ; 2006 : décret d autorisation du démantèlement complet ; 2007 : annulation du décret de démantèlement complet ; Juillet 2011 : décret de démantèlement partiel ; Décembre 2011 : dépôt du nouveau dossier de demande d autorisation de démantèlement complet ; Octobre 2012 : avis de non recevabilité par l ASN du dossier de demande d autorisation de démantèlement complet. Cap Ampère 1, place Pleyel Saint-Denis cedex Siège social avenue de Wagram Paris EDF SA au capital de euros RCC Paris Conception réalisation : Lionel Tran Images : médiathèque EDF Publication : EDF - Direction de la communication de la Direction de la production et de l'ingénierie Le groupe EDF est certifié ISO avril 2013

14 fiche de présentation Chooz A LA DÉCONSTRUCTION DU PREMIER RÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE Située dans les Ardennes, en bord de Meuse, la centrale nucléaire de Chooz compte deux réacteurs en fonctionnement (Chooz B1 et B2) et un réacteur en déconstruction (Chooz A). Chooz A fait partie des 9 réacteurs actuellement en déconstruction en France. Mis en service en 1967, ce dernier a fonctionné jusqu en Première centrale en France de la filière Réacteur à Eau Pressurisé (REP), Chooz A est le fruit d un partenariat entre EDF et un groupement de producteurs belges qui décidèrent de créer la SENA (Société d Energie Nucléaire des Ardennes). La particularité de Chooz A est d avoir son réacteur ainsi que ses auxiliaires nucléaires principaux installés dans des cavernes rocheuses, à flanc de colline. EDF est aujourd hui responsable du site. SÉCURITÉ DES INTERVENANTS ET PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT Les opérations de déconstruction se déroulent en appliquant des principes rigoureux en matière de protection des travailleurs (radioprotection et sécurité classique au travail) et de respect de l environnement, comme pour les centrales en fonctionnement. Les contrôles exercés sur Chooz A, comme ceux de Chooz B, sont soumis à la surveillance de l Autorité de sûreté nucléaire. À l issue du démantèlement complet de l installation, les ouvrages souterrains seront vides de tout équipement électromécanique, les cavernes seront partiellement comblées et les bâtiments implantés sur la plate-forme extérieure du site seront démolis. Le site demeurera propriété d'edf et restera à vocation industrielle. L INFORMATION DU PUBLIC Tout au long de l année, les autorités, les élus et les médias locaux sont tenus informés de l actualité du site. En décembre 2010, la Commision locale d'information (CLI) a organisé un débat ouvert au public afin de faire un point d'étape complet sur l'avancée des travaux, d'évoquer l'avenir et de répondre aux questions du public. Le public est également accueilli au centre d information du public situé à l entrée du site. Cet espace permet aux visiteurs de mieux connaître les enjeux énergétiques, les différents moyens de production de l électricité et les activités de déconstruction. La centrale met à disposition tous les mois une lettre d information «Chooz par A+B» envoyée aux médias, aux représentants institutionnels, aux élus et à la population locale. Cette lettre est également téléchargeable sur le site internet de Chooz : EN BREF Filière : réacteur à eau pressurisée Puissance : 305 MW Date de mise en service : 1967 Arrêt définitif de production : 1991

15 OPÉRATIONS DÉJÀ RÉALISÉES : fermeture sous surveillance de l installation - vidange des tuyauteries ; - transfert des éléments combustibles usés vers l usine de retraitement ; - évacuation des déchets d exploitation ; - démantèlement des matériels de la salle des machines : démantèlement partiel des installations - démolition de la salle des machines ; - démontage, assainissement et démolition des bâtiments nucléaires de la colline ; - réhabilitation des vestiaires ; - démantèlement des installations des galeries principales ; - démantèlement de la galerie reliant le fond de la caverne aux installations situées sur la colline. Depuis le retrait du combustible nucléaire et la vidange des circuits, 99,9% de la radioactivité de la centrale est évacuée du site. La dernière phase du démantèlement de Chooz A, commencée en 2008, est autorisée par un décret d autorisation de démantèlement complet, obtenu en 2007 après une enquête publique réalisée en CHRONOLOGIE DES ÉTAPES ADMINISTRATIVES 1991 : mise à l arrêt du réacteur ; 1993 : publication du décret de mise à l arrêt définitif permettant les premières opérations de démantèlement ; 2007 : publication du décret de démantèlement complet de l installation permettant le démantèlement du cœur du réacteur. OPÉRATIONS EN COURS : démantèlement des circuits nucléaires (hors cuve) - découpe du réseau secondaire ; - césure du circuit primaire ; - extraction et décontamination des générateurs de vapeur ; - décontamination du circuit primaire et du pressuriseur ; - ces opérations sont réalisées par ONET TECHNOLOGIES (OT) ; - évacuation des GV en déchets monoblocs au centre de stockage de l ANDRA*. *ANDRA : Agence Nationale pour la gestion des Déchets Richard PROCHAINES ÉTAPES DE LA DÉCONSTRUCTION Démantèlement de la cuve dans la caverne du réacteur Après le démantèlement du circuit primaire principal et de ses auxiliaires (opérations en cours), les opérations de démantèlement de la cuve du réacteur et de ses structures internes commenceront. Elles consisteront principalement en des découpes sous eau (cisailles, scies à ruban, etc.). Ces opérations sont réalisées par un groupement d entreprise WESTINGHOUSE / NUVIA. Assainissement et réhabilitation du site Les derniers équipements présents dans la caverne des auxiliaires nucléaires et dans la station de traitement des effluents seront démantelés. Les bâtiments de la plate-forme extérieure seront alors assainis puis démolis et le site sera entièrement réhabilité. Surveillance de la décroissance du taux de tritium A l issue de ces opérations, l installation sera en état de «surveillance» pendant plusieurs années. Les eaux d infiltration dans les cavernes seront collectées et contrôlées jusqu à ce que leur activité ait atteint un niveau acceptable pour leur rejet sans contrôle. Cap Ampère 1, place Pleyel Saint-Denis cedex Siège social avenue de Wagram Paris EDF SA au capital de euros RCC Paris Conception réalisation : Lionel Tran Images : médiathèque EDF Publication : EDF - Direction de la communication de la Direction de la production et de l'ingénierie Le groupe EDF est certifié ISO avril 2013

16 fiche de présentation Creys-Malville LE DÉMANTÈLEMENT D UN RÉACTEUR À NEUTRONS RAPIDES Implantée en bordure du Rhône, sur la commune de Creys-Mépieu (Isère), la centrale de Creys-Malville est aujourd hui en déconstruction. Elle abritait le réacteur Superphénix, réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium. Le site comprend également un Atelier pour l entreposage du combustible (APEC). EN BREF Filière neutrons rapides Puissance MW Date de mise en service 1986 Arrêt définitif de production 1997 SÉCURITÉ DES INTERVENANTS ET PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT La propreté radiologique exceptionnelle du site de Creys-Malville permet l accès en Zone Contrôlée en tenue de travail conventionnelle. Un confinement au plus près des matières dispersables est réalisé sur tous les chantiers afin de conserver cette propreté. Par ailleurs, le contrôle des rejets et la surveillance de l environnement répondent aux mêmes exigences que pour une centrale en fonctionnement. L INFORMATION DU PUBLIC Comme pour les centrales en exploitation, le site de Creys-Malville est doté d une Commission locale d information (CLI). Le site de Creys-Malville dispose d un Centre d information du public (CIP) où sont présentés de façon vivante et interactive les installations du site et les chantiers de la déconstruction. Le site publie régulièrement son actualité, à travers la nouvelle lettre d'information "Insitu", diffusée autour de la centrale et disponible sur le site internet Bassin d'entreposage du combustible (sous eau) EN SAVOIR PLUS L Atelier pour l entreposage du combustible (APEC) comprend : un bâtiment d entreposage recevant en piscine les assemblages combustibles partiellement usagés déchargés du cœur du réacteur ainsi que les assemblages combustibles neufs non utilisés ; un bâtiment d entreposage à sec* accueillant temporairement divers déchets issus du démantèlement ; un bâtiment d entreposage* dédié aux colis de béton sodé issus du traitement du sodium. * Ces entreposages temporaires doivent permettre la décroissance radioactive de ces éléments avant leur évacuation vers les filières de stockage spécialisées. Entreposage de blocs de béton sodés issus du traitement du sodium

17 CHRONOLOGIE DES ÉTAPES ADMINISTRATIVES Juin 1997 : décision d arrêt de Superphénix 30 décembre 1998 : décret de mise à l arrêt définitif 20 mars 2006 : décret d autorisation de démantèlement après enquête publique réalisée en L'APEC ne fait pas partie du périmètre de la déconstruction. Son exploitation est autorisée jusqu'en OPÉRATIONS DÉJÀ RÉALISÉES Depuis 1999 : mise hors service définitive des systèmes et matériels non requis pour la sûreté - déchargement des assemblages combustibles du cœur du réacteur ; - démantèlement de la salle des machines ; - dépose des cheminées, des tuyauteries eau-vapeur, des transformateurs, lignes et pylônes d évacuation de l électricité ; - premières opérations préparatoires à la vidange de la cuve du réacteur (extraction de composants, installation d outillages) ; - construction des ateliers de traitement du sodium et des gros composants. - vidange principale du sodium primaire (3 660m3 ) ; - traitement et découpe des gros composants. Le site à l'état initial PRINCIPALES OPÉRATIONS EN COURS - traitement du sodium contenu dans la cuve du réacteur et dans les circuits secondaires ; - démantèlement des quatre tunnels secondaires. PROCHAINES ÉTAPES DE LA DÉCONSTRUCTION : - déconstruction du bloc réacteur sous eau et à l aide d engins robotisés : - démolition des derniers bâtiments après l assainissement de la centrale, la vérification de l absence totale de contamination et le déclassement des locaux antérieurement classés nucléaires. Le site à l'état final (vers 2028) A l issue du démantèlement complet, le site de Creys-Malville restera la propriété d EDF et conservera sa vocation industrielle. Cap Ampère 1, place Pleyel Saint-Denis cedex Siège social avenue de Wagram Paris EDF SA au capital de euros RCC Paris Conception réalisation : Lionel Tran Images : médiathèque EDF Publication : EDF - Direction de la communication de la Direction de la production et de l'ingénierie Le groupe EDF est certifié ISO avril 2013

Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF.

Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF. Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF. ITER & nucléaire civil 2012 Saint-Etienne, le 30 novembre 2012 Rhône 9 réacteurs en déconstruction en France 1 réacteur à eau pressurisée

Plus en détail

Philippe BERNET. Philippe LAUNÉ. Directeur-adjoint du CIDEN. Chef de la division déconstruction

Philippe BERNET. Philippe LAUNÉ. Directeur-adjoint du CIDEN. Chef de la division déconstruction Philippe BERNET Directeur-adjoint du CIDEN Philippe LAUNÉ Chef de la division déconstruction Centre d Ingénierie Déconstruction et Environnement 154 avenue Thiers 69006 Lyon Diaporama propriété d EDF.

Plus en détail

Atelier «Innovation et Société»

Atelier «Innovation et Société» Atelier «Innovation et Société» Journée de présentation AAP Andra,15 décembre Luis Aparicio, Direction R&D Andra Les installations à l arrêt ou en démantèlement en France Usines de retraitement de La Hague

Plus en détail

Séminaire ANCCLI IRSN Les enjeux du démantèlement. 16 juin 2014

Séminaire ANCCLI IRSN Les enjeux du démantèlement. 16 juin 2014 Séminaire ANCCLI IRSN Les enjeux du démantèlement 16 juin 2014 Retrouver toutes les présentations de cette journée : http://www.irsn.fr/fr/connaissances/nucleaire_et_societe/expertise-pluraliste/irsn-anccli/pages/11-

Plus en détail

Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage

Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage Sommaire L Andra dans l Aube : un exploitant industriel exemplaire Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage

Plus en détail

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine CENTRE NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D ÉLÉCTRICITÉ EDF Nogent-sur-Seine Le groupe EDF DES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES MONDIAUX SANS PRÉCÉDENT LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE ET ÉCONOMIQUE VA ENTRAÎNER L AUGMENTATION DES

Plus en détail

La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, une production d électricité au cœur de la région Centre

La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, une production d électricité au cœur de la région Centre DOSSIER DE PRESSE JANVIER 2012 La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, une production d électricité au cœur de la région Centre Contact presse : Laurence Poussel Tél : 02-48-54-50-11 e-mail : laurence.poussel@edf.fr

Plus en détail

Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement

Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement Travaux réalisés dans le cadre de la mission d accompagnement de la CLI CLI des Monts d Arrée, réunion

Plus en détail

Les déchets pris en compte dans les études de conception de Cigéo

Les déchets pris en compte dans les études de conception de Cigéo Les déchets pris en compte dans les études de conception de Cigéo Juillet 2013 2 SOMMAIRE Avant-propos ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

«Actualités réglementaires en radioprotection»

«Actualités réglementaires en radioprotection» Contenu des informations à joindre aux D. ou demande d Autorisation Cyril THIEFFRY Sûreté Nucléaire et Radioprotection Arrêté du 29 janvier 2010 portant homologation de la décision n 2009-DC-0148 de l

Plus en détail

MAINTENANCE & INGÉNIERIE NUCLÉAIRE

MAINTENANCE & INGÉNIERIE NUCLÉAIRE www.sita.fr MAINTENANCE & INGÉNIERIE NUCLÉAIRE ACTIVITÉS NUCLÉAIRES ET DÉSAMIANTAGE HISTORIQUE & CHIFFRES CLÉS Fondé en 1921 sous forme d entreprise familiale, SRA devient par la suite une société en 1927.

Plus en détail

THEMES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES - SESSION 2.1 Moins ou pas de déchets : quand, comment? Le retraitement-recyclage à l épreuve des faits Yves Marignac Directeur de WISE-Paris 8 octobre 2005 Débat public

Plus en détail

Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013

Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013 Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013 CLI de Saint-Alban / Saint-Maurice l Exil 19 mai 2014 19/05/2014 1 L Autorité de sûreté

Plus en détail

La centrale nucléaire de Cattenom au service d une production d électricité sûre, compétitive et sans CO 2, au cœur de la région Lorraine

La centrale nucléaire de Cattenom au service d une production d électricité sûre, compétitive et sans CO 2, au cœur de la région Lorraine DOSSIER DE PRESSE FEVRIER 2011 La centrale nucléaire de Cattenom au service d une production d électricité sûre, compétitive et sans CO 2, au cœur de la région Lorraine Contact presse : Dominique Pierre

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF Paris, le 06 juillet 2010 Objet : Inspection

Plus en détail

Maîtrise des Fournisseurs. La CAEAR. Commission d Acceptation des Entreprises en Assainissement Radioactif

Maîtrise des Fournisseurs. La CAEAR. Commission d Acceptation des Entreprises en Assainissement Radioactif Maîtrise des Fournisseurs La CAEAR Commission d Acceptation des Entreprises en Assainissement Radioactif 1 La CAEAR : Définition Commission interne au CEA, Elle a pour mission la présélection des entreprises

Plus en détail

Fukushima 2015 : état des lieux et perspectives

Fukushima 2015 : état des lieux et perspectives Fukushima 2015 : état des lieux et perspectives 11 mars 2015 Le 11 mars 2011 en début d après-midi, environ 6 500 personnes, salariés de l exploitant TEPCO et de ses entreprises partenaires, sont présentes

Plus en détail

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Table des matières Table des matières... i Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des annexes... iv Liste des abréviations

Plus en détail

BILAN 2014 ET PERSPECTIVES

BILAN 2014 ET PERSPECTIVES CNPE de Cattenom BILAN 2014 ET PERSPECTIVES Commission Locale d Information 19 mai 2015 BILAN 2014 Ce document est la propriété d EDF. Toute diffusion externe du présent document ou des informations qu

Plus en détail

La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire.

La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire. Le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire. Protéger l environnement des hommes et des lieux, Contribuer à la sécurité des interventions

Plus en détail

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection 9 juin 2010 / UIC Paris Présenté par E. COGEZ, IRSN Contexte

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. L IRSN présente sa stratégie de surveillance de la radioactivité dans l environnement de la Vallée du Rhône.

DOSSIER DE PRESSE. L IRSN présente sa stratégie de surveillance de la radioactivité dans l environnement de la Vallée du Rhône. DOSSIER DE PRESSE L IRSN présente sa stratégie de surveillance de la radioactivité dans l environnement de la Vallée du Rhône 17 novembre 2014 Surveiller la radioactivité dans l environnement : les attentes

Plus en détail

Groupe Areva Usine de La Hague Métier CNP

Groupe Areva Usine de La Hague Métier CNP Groupe Areva Usine de La Hague Métier CNP Jean-Christophe Dalouzy ANP 17 Novembre 2014 Rencontres Jeunes Chercheurs Sommaire Présentation du groupe AREVA Présentation du cycle du combustible Présentation

Plus en détail

Rapport d information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection du site AREVA la Hague. Édition 2013

Rapport d information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection du site AREVA la Hague. Édition 2013 Rapport d information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection du site AREVA la Hague Édition Ce rapport est rédigé au titre de l article L 125-15 du code de lʼenvironnement AREVA / Site de la Hague

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS

BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS MonsieurleProcureurdelaRépublique TribunaldeGrandeInstancedeMontauban Placeducoq 82000MONTAUBAN Paris,le20octobre2010 LR+AR

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire?

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire? Quel avenir pour lénergie l énergie nucléaire? Origine de l énergie nucléaire État critique du réacteur Utilité des neutrons retardés Quel avenir pour le nucléiare? 2 Composant des centrales nucléaires

Plus en détail

Les métiers à la. Division Production Nucléaire

Les métiers à la. Division Production Nucléaire Les métiers à la Division Production Nucléaire 1 Les centres nucléaires de production d électricité en France En fonctionnement : 58 réacteurs nucléaires Construction d un EPR de 1600 MW 2 Principe de

Plus en détail

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ avril 2013 NOTE D INFORMATION LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ En tant qu exploitant des centrales de production d électricité, EDF met en

Plus en détail

Point d actualités du site AREVA Tricastin

Point d actualités du site AREVA Tricastin Point d actualités du site AREVA Tricastin Frédéric De Agostini Directeur d AREVA Tricastin CLIGEET du 21 juin 2012 Direction Tricastin Journée sécurité des chantiers du Tricastin Plus de 1200 participants

Plus en détail

Synthèse. Le démantèlement des installations nucléaires et la gestion des déchets radioactifs. du Rapport public particulier.

Synthèse. Le démantèlement des installations nucléaires et la gestion des déchets radioactifs. du Rapport public particulier. Synthèse du Rapport public particulier Janvier 2005 Le démantèlement des installations nucléaires et la gestion des déchets radioactifs Sommaire Présentation............................5 1 - Le démantèlement

Plus en détail

La Commission. canadienne de sûreté nucléaire Présentation à la Conférence nationale sur l assurance au Canada. suretenucleaire.gc.

La Commission. canadienne de sûreté nucléaire Présentation à la Conférence nationale sur l assurance au Canada. suretenucleaire.gc. La Commission Terry Jamieson Vice-président, Direction générale du soutien technique Commission canadienne de sûreté nucléaire Le 23 septembre 2014 canadienne de sûreté nucléaire Présentation à la Conférence

Plus en détail

PNGMDR 2013-2015 POINT DE VUE DE L ANDRA SUR LE DÉVELOPPEMENT D UNE FILIÈRE DE RECYCLAGE DES DÉCHETS MÉTALLIQUES FERREUX TFA

PNGMDR 2013-2015 POINT DE VUE DE L ANDRA SUR LE DÉVELOPPEMENT D UNE FILIÈRE DE RECYCLAGE DES DÉCHETS MÉTALLIQUES FERREUX TFA ANDRA.398.B DOCUMENT TECHNIQUE PNGMDR 2013-2015 POINT DE VUE DE L ANDRA SUR LE DÉVELOPPEMENT D UNE FILIÈRE DE RECYCLAGE DES DÉCHETS MÉTALLIQUES FERREUX TFA Identification PINT.ADI.14.0008 Pages : 21 Ce

Plus en détail

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité 1 Les circuits d eau d une centrale thermique Circuit secondaire Appoint Circuit primaire Circuit tertiaire Purge

Plus en détail

Avis et communications

Avis et communications Avis et communications AVIS DIVERS COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE Vocabulaire de l ingénierie nucléaire (liste de termes, expressions et définitions adoptés) NOR : CTNX1329843K I. Termes

Plus en détail

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN)

L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) CHAPITRE 18 L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) Introduction 367 Les missions de l IRSN 367 Bilan des activités de l IRSN en 2007 369 Appui de nature réglementaire 369 Expertise

Plus en détail

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2012 ENTRÉE LIBRE DE 10H30 À 17H SUR PRÉSENTATION D UNE CARTE D IDENTITÉ 31, AVENUE DE LA DIVISION

Plus en détail

Rapport du Directeur général

Rapport du Directeur général Mis en distribution générale le 7 mars 2007 (Ce document a été mis en distribution générale à la réunion du Conseil du 7 mars 2007.) Conseil des gouverneurs GOV/2007/8 22 février 2007 Français Original:

Plus en détail

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer Complétez le schéma de gestion des déchets nucléaires en vous aidant du panneau, les surfaces des cercles sont proportionnelles à leur importance Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ

Plus en détail

MÉMOIRE RENOUVELLEMENT DU PERMIS D EXPLOITATION DU POUR LA COMMISSION CANADIENNE DE LA SÛRETÉ NUCLÉAIRE (CCSN) À L ÉGARD DU

MÉMOIRE RENOUVELLEMENT DU PERMIS D EXPLOITATION DU POUR LA COMMISSION CANADIENNE DE LA SÛRETÉ NUCLÉAIRE (CCSN) À L ÉGARD DU MÉMOIRE POUR LA COMMISSION CANADIENNE DE LA SÛRETÉ NUCLÉAIRE (CCSN) À L ÉGARD DU RENOUVELLEMENT DU PERMIS D EXPLOITATION DU RÉACTEUR NUCLÉAIRE DE PUISSANCE DE LA CENTRALE DE GENTILLY - 2 MARS 2011 Avant

Plus en détail

Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical)

Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical) IND/RN/001/NT03 Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical) Renouvellement, modification ou annulation de l autorisation I DEMANDE DE RENOUVELLEMENT D UNE AUTORISATION...3 I.1 Rappels...3

Plus en détail

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application :

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application : 1 / 14 Prénom / Nom Date, signature Rédacteur : Tony Jamault Vérificateur : Anthony Loussouarn Approbation : Isabelle Calard Table des matières 1 OBJECTIF DU MODE OPERATOIRE ET DOMAINE D APPLICATION...

Plus en détail

nucléaire EXIGENCE, FIABILITÉ, SÉCURITÉ

nucléaire EXIGENCE, FIABILITÉ, SÉCURITÉ nucléaire EXIGENCE, FIABILITÉ, SÉCURITÉ UN GROUPE SOLIDE, SPÉCIALISÉ ET RECONNU Avec plus de 2 300 collaborateurs, 625 M d euros de chiffre d affaires et une activité en pleine croissance, Le Groupe GCC

Plus en détail

Note d information LES ENTREPRISES PRESTATAIRES DE LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE

Note d information LES ENTREPRISES PRESTATAIRES DE LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE LES ENTREPRISES PRESTATAIRES DE LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE EDF sʼest doté en France, en moins de 20 ans, dʼun parc de production électronucléaire sans équivalent qui contribue largement à la sécurité

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté 9, rue des Serruriers 21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR

Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté 9, rue des Serruriers 21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR DIRECTION RÉGIONALE DE L INDUSTRIE, DE LA RECHERCHE ET DE L ENVIRONNEMENT DE BOURGOGNE www.bourgogne.drire.gouv.fr Division de Dijon Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté

Plus en détail

Dossier : Sûreté nucléaire dans les installations du SCK CEN à Mol. De l exploitation quotidienne à l évaluation périodique de la sûreté

Dossier : Sûreté nucléaire dans les installations du SCK CEN à Mol. De l exploitation quotidienne à l évaluation périodique de la sûreté Dossier : Sûreté nucléaire dans les installations du SCK CEN à Mol De l exploitation quotidienne à l évaluation périodique de la sûreté Illustration 1 : Les installations du SCK CEN à Mol Synthèse L exploitation

Plus en détail

16 novembre 2010. Didier Rocrelle Directeur d établissement

16 novembre 2010. Didier Rocrelle Directeur d établissement CLI AREVA Romans 16 novembre 2010 Didier Rocrelle Directeur d établissement Sommaire de la présentation L actualité de Romans depuis la dernière CLI Plan de surveillance environnementale AREVA Romans Questions

Plus en détail

JALON 2009 HA-MAVL - du stockage en formation géologique profonde SOMMAIRE

JALON 2009 HA-MAVL - du stockage en formation géologique profonde SOMMAIRE Sommaire JALON 2009 HA-MAVL - du stockage en formation géologique SOMMAIRE Sommaire 3 Table des illustrations 5 Résumé 6 1. La démarche pour définir les conditions de réversibilité 8 1.1 Une démarche ouverte

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS EN GÉOGRAPHIE DU CYCLE D'ORIENTATION SUR LA THÉMATIQUE DU NUCLÉAIRE Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima Walter Wildi FACULTE DES SCIENCES, UNVERSITE

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

Les 17 et 18 septembre, les sites de production d électricité invitent le public aux Journées de l industrie électrique, EDF.

Les 17 et 18 septembre, les sites de production d électricité invitent le public aux Journées de l industrie électrique, EDF. DOSSIER DE PRESSE JUILLET 2010 2011 Les 17 et 18 septembre, les sites de production d électricité invitent le public aux Journées de l industrie électrique, EDF. Un geste simple pour l'environnement, n'imprimez

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS

N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS Paris, le 6 mars 2015 N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS Objet : Réf : Inspection

Plus en détail

POUR RASSEMBLER NOS ENERGIES!

POUR RASSEMBLER NOS ENERGIES! 3è RDV Business du civil POUR RASSEMBLER NOS ENERGIES! Mercredi 29 janvier 2014 Fil rouge de la présentation Présentation de l association et de sa représentativité Ses rôles et missions Actions et exemples

Plus en détail

Décision n 14-DCC-63 du 9 mai 2014 relative à la création de Pipeline Inspection Company par le groupe Onet et l Institut de Soudure Industrie

Décision n 14-DCC-63 du 9 mai 2014 relative à la création de Pipeline Inspection Company par le groupe Onet et l Institut de Soudure Industrie RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 14-DCC-63 du 9 mai 2014 relative à la création de Pipeline Inspection Company par le groupe Onet et l Institut de Soudure Industrie L Autorité de la concurrence, Vu le dossier

Plus en détail

Cires Tome 2 - Pièce 4 Chapitre 9 Page 1 sur 18 SOLUTIONS ENVISAGEES, CHOIX DU PARTI. Andra 2014 PI DO AQED 14-0005/A

Cires Tome 2 - Pièce 4 Chapitre 9 Page 1 sur 18 SOLUTIONS ENVISAGEES, CHOIX DU PARTI. Andra 2014 PI DO AQED 14-0005/A Cires Tome 2 - Pièce 4 Chapitre 9 Page 1 sur 18 9 SOLUTIONS ENVISAGEES, CHOIX DU PARTI Cires Tome 2 - Pièce 4 Chapitre 9 Page 2 sur 18 SOMMAIRE 1 PROJET INITIAL (CIRES)...3 1.1 CONTEXTE NATIONAL... 3 1.1.1

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

LES ENTREPRISES QUI ASSURENT LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE

LES ENTREPRISES QUI ASSURENT LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE EDF s est doté en France, en moins de 20 ans, d un parc de production électronucléaire sans équivalent qui contribue largement à la sécurité énergétique du pays : 58 centrales nucléaires, représentant

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

1 ROLE ET DESCRIPTION DES DIESELS D ULTIME SECOURS

1 ROLE ET DESCRIPTION DES DIESELS D ULTIME SECOURS Fontenay-aux-Roses, le 9 juillet 2014 Monsieur le président de l Autorité de sûreté nucléaire Avis/IRSN N 2014-00265 Objet : Réacteurs électronucléaires EDF - Réacteur EPR de Flamanville 3 Conception détaillée

Plus en détail

Capteurs. centrales nucléaires. de température pour. performances. fiabilité. Sûreté. La mesure de vos exigences

Capteurs. centrales nucléaires. de température pour. performances. fiabilité. Sûreté. La mesure de vos exigences Capteurs de température pour centrales nucléaires Sûreté fiabilité performances La mesure de vos exigences Pyro-Contrôle l expertise d un précurseur Dès la fin des années 1970, Pyro-Contrôle s illustre

Plus en détail

La situation du nucléaire en France

La situation du nucléaire en France Fiches extraites du dossier du participant remis à l'occasion du Débat national sur les énergies lors de la rencontre de Rennes, le 6 mai 2003. Le thème de cette rencontre était "Énergies nucléaire, énergie

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE

N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS Paris, le 30 septembre 2014 N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE Objet : Inspection sur le thème de la radioprotection

Plus en détail

«Stockage des déchets ultimes, la solution Stocamine» Siège social : avenue Joseph-Else 68310 Wittelsheim

«Stockage des déchets ultimes, la solution Stocamine» Siège social : avenue Joseph-Else 68310 Wittelsheim «Stockage des déchets ultimes, la solution Stocamine» Siège social : avenue Joseph-Else 68310 Wittelsheim Dates et faits marquants 1987 : études de l ANDRA sur le comportement du sel des Mines de Potasse

Plus en détail

PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE

PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE CONTROLE 1152 TITRE PREMIER DE LA SURETE ET DE LA SECURITE

Plus en détail

RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2014

RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2014 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2014 Centrale nucléaire de Cattenom Sommaire p. 2 Un énergéticien, au coeur du Pays des Trois Frontières p. 4 La responsabilité environnementale Industriel responsable

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Gestion écoresponsable des déchets

Gestion écoresponsable des déchets Gestion écoresponsable des déchets R E C Y C L E R, V A L O R I S E R E T E L I M I N E R P O U R P R E S E R V E R L E N V I R O N N E M E N T E T C O N T R I B U E R A U D E V E L O P P E M E N T D U

Plus en détail

Lyon, le 17 septembre 2013

Lyon, le 17 septembre 2013 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE LYON N/Réf. : CODEP-LYO-2013-052873 Lyon, le 17 septembre 2013 Monsieur le Directeur du centre nucléaire de production d'électricité du Bugey Electricité de France CNPE

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Notice explicative du formulaire CERFA n 12571*01 relatif au bordereau de suivi des déchets dangereux

Notice explicative du formulaire CERFA n 12571*01 relatif au bordereau de suivi des déchets dangereux Notice explicative du formulaire CERFA n 12571*01 Décret n 2005-635 du 30 mai 2005 Arrêté du 29 juillet 2005 Notice explicative du formulaire CERFA n 12571*01 relatif au bordereau de suivi des déchets

Plus en détail

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an L uranium dans le monde 1 Demande et production d Uranium en Occident U naturel extrait / année 40.000 tonnes Consommation mondiale : 65.000 tonnes La différence est prise sur les stocks constitués dans

Plus en détail

Projets - Gestion des Projets

Projets - Gestion des Projets Projets - Gestion des Projets p. 217 à 222 Projets - Gestion des Projets PGP / GPP PGP / GPP-E Gestion des petits projets Travaux neufs 5 Jours Niveau : Fondamentaux Améliorer la compréhension de la conduite

Plus en détail

Le code INF et les navires spécialisés

Le code INF et les navires spécialisés WNTI W O R L D N U C L E A R T R A N S P O RT I N S T I T U T E BROCHURE Le code INF et les navires spécialisés Dédié au transport sûr, efficace et fiable des matières radioactives Le code INF et les

Plus en détail

Témoignage. 3èmes RV du Nucléaire Civil ENSOSP Aix-en-Provence 29 Janvier 2014

Témoignage. 3èmes RV du Nucléaire Civil ENSOSP Aix-en-Provence 29 Janvier 2014 Témoignage 3èmes RV du Nucléaire Civil ENSOSP Aix-en-Provence 29 Janvier 2014 Le Groupe CNIM conçoit et réalise des ensembles industriels clés en main à fort contenu technologique et propose des prestations

Plus en détail

NOR : RDFF1503959C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique

NOR : RDFF1503959C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de la décentralisation et de la fonction publique Circulaire du 28 juillet 2015 relative aux dispositions applicables en matière de prévention du risque d exposition à l

Plus en détail

INTRODUCTION ET DESCRIPTION GENERALE DE LA TRANCHE

INTRODUCTION ET DESCRIPTION GENERALE DE LA TRANCHE CHAPITRE 1 INTRODUCTION ET DESCRIPTION GENERALE DE LA TRANCHE sous chapitre 1.1 INTRODUCTION 1. OBJET DU RAPPORT PRELIMINAIRE DE SURETE Ce rapport préliminaire de sûreté public est issu du rapport préliminaire

Plus en détail

J ai l honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l inspection ainsi que les principales demandes et observations qui en résultent.

J ai l honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l inspection ainsi que les principales demandes et observations qui en résultent. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE LILLE Lille, le 5 juillet 2013 CODEP-LIL-2013-037759 AD/EL Monsieur le Dr W SCM des Docteurs V W X Y 23, Boulevard Victor Hugo 62100 CALAIS Objet : Inspection de la radioprotection

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie CAHIER DES CHARGES Etude de faisabilité : Version septembre 2011 Chaufferie bois Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie Direction Régionale Ile de France Page 1/8 SOMMAIRE A.- OBJECTIFS

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

Lyon, le 25 juin 2014

Lyon, le 25 juin 2014 Réseau "Sortir du nucléaire" Fédération de plus de 920 associations et de 60 100 personnes Agréée pour la protection de l'environnement 9 rue Dumenge 69317 Lyon Cedex 04 tel : 04.78.28.29.22 http://www.sortirdunucleaire.org

Plus en détail

LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION

LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION NSTN Paul LIVOLSI 2 AVRIL 2014, CERN - GENÈVE DE QUOI PARLE T-ON? Sécurité Nucléaire Sûreté INB RADIOPROTECTION Prévention et lutte contre les actes de malveillance

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Document propriété du CEA Reproduction et diffusion externes au CEA soumises à l autorisation de l émetteur CEA - Cadarache PAGE 1

Document propriété du CEA Reproduction et diffusion externes au CEA soumises à l autorisation de l émetteur CEA - Cadarache PAGE 1 PAGE 1 Cadarache : un centre au cœur de la région Préparer les réacteurs de demain Hautes-Alpes Soutenir le parc actuel Vaucluse Alpes-de-Haute-Provence Alpes-Maritimes Bouches-du-Rhône Cadarache Var Promouvoir

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires 1 er juin 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 152 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

MARS 2012 RÈGLES GÉNÉRALES DE RADIOPROTECTION DU CEA. Pôle maîtrise des risques Direction de la protection et de la sûreté nucléaire

MARS 2012 RÈGLES GÉNÉRALES DE RADIOPROTECTION DU CEA. Pôle maîtrise des risques Direction de la protection et de la sûreté nucléaire MARS 2012 RÈGLES GÉNÉRALES DE RADIOPROTECTION DU CEA Direction de la protection et de la sûreté nucléaire Préface La protection radiologique des travailleurs, du public et de l environnement est l affaire

Plus en détail

VERS UN SYSTEME ENERGETIQUE «100% RENOUVELABLE»

VERS UN SYSTEME ENERGETIQUE «100% RENOUVELABLE» VERS UN SYSTEME ENERGETIQUE «100% RENOUVELABLE» Scénario et plans d actions pour réussir la transition énergétique en région Provence-Alpes-Côte d Azur Partie 5 Impacts du programme nucléaire sur la région

Plus en détail