Une histoire sans fin : de la tragédie grecque vers la comédie italienne?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Une histoire sans fin : de la tragédie grecque vers la comédie italienne?"

Transcription

1 15 juillet A, rue Goethe, L-1637 Luxembourg, Tel.: (+352) , Fax: (+352)

2 Une histoire sans fin : de la tragédie grecque vers la comédie italienne? Depuis plus de vingt ans, ce pays industrialisé connaît un endettement public dépassant son produit intérieur brut (P.I.B.). Aujourd hui les milliards de dette étatique le positionnent au 4ème rang des plus importants débiteurs du monde après les Etats-Unis, le Japon et l Allemagne. Après la Grèce, l Irlande, le Portugal et l Espagne, le focus des investisseurs repose désormais sur l Italie. Pendant longtemps la dette italienne était considérée comme un investissement relativement sûr dont, certes on connaissait les faiblesses, mais dont on appréciait aussi les forces. Le problème du surendettement en Italie est tout sauf nouveau. Depuis plus de vingt ans, ce pays industrialisé connaît un endettement public dépassant son produit intérieur brut (P.I.B.). Aujourd hui les milliards de dette étatique le positionnent au 4ème rang des plus importants débiteurs du monde après les Etats- Unis, le Japon et l Allemagne. Au sein de la population et de la presse italienne, l incompréhension est grande face à ce vent de panique qui s est emparé de leur pays cette semaine. Après que les investisseurs ont joué la carte de la Grèce, de l Irlande, du Portugal et de l Espagne, c est donc le tour de l Italie, telle est la perception fataliste de nombreux observateurs italiens. Quoique justifiable, cette argumentation est trop simpliste. Depuis qu au cours des deux derniers mois, les agences de notation Moody s et Standard & Poor s ont exprimé leurs réserves aussi bien sur la qualité des crédits de l Etat que de certaines de ses banques, les vieilles certitudes se sont évaporées. L Italie est aujourd hui sous les feux de la rampe et il y a bien une raison qui a déclenché la vague d incertitude. Il y a deux semaines le Ministre des Finances italien, Giulio Tremonti, a présenté son plan budgétaire visant à réduire le déficit budgétaire de manière conséquente. Au lieu de le soutenir dans ses efforts, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, s était alors ouvertement moqué de son ministre, à tel point que les marchés commençaient à douter que Tremonti allait pouvoir réaliser ses projets d austérité. Etant donné que Tremonti est perçu comme garant de rigueur par les marchés financiers, les rumeurs de son départ du gouvernement de Berlusconi

3 étaient accueillies comme une très mauvaise nouvelle pour les finances publiques du pays. Une fois de plus, Berlusconi a donc réussi à manœuvrer son pays au bord du gouffre. Les investisseurs n ont fait qu escompter ses prochaines erreurs. Etant donné que Tremonti est perçu comme garant de rigueur par les marchés financiers, les rumeurs de son départ du gouvernement de Berlusconi étaient accueillies comme une très mauvaise nouvelle pour les finances publiques du pays. Une fois de plus, Berlusconi a donc réussi à manœuvrer son pays au bord du gouffre. Les investisseurs n ont fait qu escompter ses prochaines erreurs. Heureusement Berlusconi qui, entretemps semble avoir compris le sérieux de la situation, a fini par soutenir son Ministre des Finances et hier le plan budgétaire, englobant des efforts d épargne encore plus sévères qu initialement prévus, a pu passer le Sénat avec succès. Une fois le plan budgétaire définitivement entériné par un vote au Parlement prévu ce soir, l Italie coupera ses dépenses de 79 milliards jusqu en 2014 et fera passer son déficit budgétaire de 3,9% aujourd hui à 2,7% du PIB en 2012 pour enfin rééquilibrer son budget à partir de Si l agence de notation Fitch a affirmé hier que l Italie est en bonne voie pour atteindre ses objectifs budgétaires de l année, les marchés continuent de scruter le sort politique de l auteur du plan de rigueur. La nervosité sur les emprunts italiens reste élevée Zone euro: Taux d'intérêts des obligations étatiques (maturités 2 ans) GRECE ITALIE ESPAGNE IRLANDE PORTUGAL ALLEMAGNE Source: Thomson Reuters Datastream, BCEE AM 0

4 Rien qu au cours de cette année, l Italie devra débourser environ 75 milliards d euros pour la charge d intérêt de sa dette. Cette prévision du gouvernement est basée sur l hypothèse d un taux d intérêt moyen de 4%. En dehors du risque politique, les marchés s intéressent à la situation économique du pays. On sait bien que ce qui compte n est pas seulement le volume de la dette, mais le fait qu elle soit soutenable ou non. Afin de mieux en juger, venons-en aux points forts et faibles du pays : Avantages et désavantages comparatifs de l Italie par rapport aux autres pays en difficulté + L Etat italien s est relativement peu endetté auprès d investisseurs étrangers : la dette externe de l Italie s élève à seulement 1/5ème du volume du PIB, ce qui est faible en comparaison avec les autres pays en difficulté (comme la Grèce, p.ex.). Les banques italiennes ont été réticentes à s engager dans les opérations de crédit internationales risquées. A l exception notable d Unicredit qui s est aventuré dans des opérations lourdement déficitaires en Europe de l Est, leur santé financière est relativement bonne. + Dans ce contexte, il convient de remarquer qu environ la moitié de la dette publique italienne appartient aux investisseurs locaux qui, du moins jusqu à présent, n ont pas souhaité vendre leurs obligations à la moindre mauvaise nouvelle. De plus, la durée moyenne des obligations étatiques italiennes s élève à presque sept ans, plaçant l échéancier de l Italie parmi les plus longs en Europe et l empêchant de devoir refinancer toute sa dette à court terme. + Si on exclut les paiements d intérêts que l Italie doit effectuer sur sa dette existante, on constate que l Italie est un des rares pays de la zone euro qui arrive à maintenir son solde budgétaire (primaire) en territoire positif. Ce solde budgétaire primaire positif a l avantage de rendre le pays moins dépendant des sources de financement extérieures pour les besoins budgétaires. En théorie, il suffirait aussi que la croissance économique redémarre (ce qui n est en réalité pas probable) pour pouvoir financer le coût accru des paiements d intérêts et ainsi stabiliser la dette publique. x 1, Italie: Dette externe brute vs solde budgétaire primaire DETTE EXTERNE BRUTE DU GOUVERNEMENT (EN MILLIONS) BALANCE BUDGETAIRE PRIMAIRE CYCLIQUEMENT AJUSTEE (% DU PIB) (ECHELLE DROITE) Source: Thomson Reuters Datastream, BCEE AM + A l inverse de l Espagne, l Italie ne connaît pas de bulle immobilière financée à travers un endettement hypothécaire excessif des ménages. Les jeunes italiens préfèrent souvent vivre dans la maison familiale (dont souvent le crédit hypothécaire a majoritairement été remboursé) au-delà de leur trentaine. L Italie ne souffrira pas d un dégonflement de ménages surendettés comme celui observé aux Etats-Unis actuellement. De plus, le secteur bancaire est protégé par une base de dépôts élevée par rapport aux crédits octroyés, ce qui l aide à limiter la contraction des actifs bancaires dans le cas d une dégradation de la situation

5 On comprend bien que si les hommes politiques n arrivent pas à calmer les marchés, tous les efforts d austérité budgétaire seront en vain. + Remarquons encore que le tissu économique de l Italie est absolument incomparable avec celui d un pays comme la Grèce. L Italie possède une base industrielle avec une tradition et un savoir-faire établi ainsi que bon nombre des petites et moyennes entreprises solides. Passons désormais aux raisons économiques de la récente panique sur les emprunts publics italiens et ensuite aux raisons plus structurelles de la perte de confiance des acteurs financiers. - Cette semaine l Italie a présenté un plan de réduction du déficit budgétaire qui s élève à 48 milliards sur un horizon de quatre ans. A première vue, on constate que le gros des efforts d épargne est planifié pour fin 2013 et Sans surprise, ces efforts devront donc intervenir après les prochaines élections qui devraient avoir lieu au premier semestre Le délai d attente jusqu en 2013 pour s attaquer aux problèmes est jugé comme trop long par les acteurs financiers. - Même si la dette étatique appartient majoritairement aux Italiens, ceci ne l empêche pas d être surdimensionnée avec un ratio dette/pib avoisinant les 120%, donc le double de ce qui est préconisé par le Traité de Maastricht. La politique économique doit donc veiller à stabiliser la trajectoire de la dette. Or, depuis deux ans, l Italie emprunte plus d argent à l étranger qu elle investit dans l expansion de ses capacités productives. Ce sont pourtant ces investissements qui sont primordiaux pour pouvoir garantir le remboursement de la dette externe à travers les gains de productivité espérés. Si un pays importe plus de capital qu il n utilise pour élargir ses investissements dans sa productivité future, il risque l insolvabilité phénomène qu on peut observer en Grèce et au Portugal. - L Italie souffre d un manque flagrant de croissance économique. Le Fonds monétaire international estime que son PIB évoluera de 1% cette année et de 1,3% l année prochaine. La léthargie de la croissance économique entraîne forcément un manque de recettes fiscales qui pourraient aider à rééquilibrer le déficit budgétaire. - Sachant que le coût de refinancement de la dette est en train de croître dû au vent de panique sur les marchés, on peut douter de la capacité de l Italie à ramener sa dette à un niveau plus soutenable. Rien qu au cours de cette année, l Italie devra débourser environ 75 milliards d euros pour la charge d intérêt de sa dette. Cette prévision du gouvernement est basée sur l hypothèse d un taux d intérêt moyen de 4%. Jefferies International estime que rien qu une panique sur les emprunts d Etat entraînant une hausse du coût de refinancement à 6% provoquerait une surcharge de 35 milliards. On comprend bien que si les hommes politiques n arrivent pas à calmer les marchés, tous les efforts d austérité budgétaire seront en vain. Ces scénarios ne sont pas farfelus, car lors des deux derniers placements obligataires, l Italie a dû payer extrêmement cher pour attirer la faveur des investisseurs. A titre d exemple, pour des obligations à maturité 5 de ans, elle a offert le rendement le plus élevé depuis la récente crise financière en 2008 : alors qu en juin elle émettait ces obligations avec un taux de 3,9%, elle a dû offrir plus que 4,9%. Néanmoins, la demande pour les émissions italiennes dépassait de presque deux fois le volume offert. Le cas de l Italie est donc loin d être tranché.

6 Même un doublement de la capacité de prêt cumulée du fonds de sauvetage de 750 milliards à milliards ne peut pas rassurer, car, avec la dette publique de l Italie de milliards, ses besoins de refinancement dépassent de loin les capacités d un fonds de sauvetage même élargi. On ne serait donc pas surpris de voir prochainement une modification plus profonde du mandat de l EFSF. La publication des résultats du stress test des banques européennes prévue pour ce soir sera peut-être son prochain catalyseur. Les expositions aux dettes souveraines des établissements seront davantage scrutées que l échec d une minorité de banques dont le marché s est de toute façon déjà fait une idée. La dette italienne est too big to fail, mais quid des Eurobonds? Que faire donc pour rassurer les marchés financiers? Lundi dernier, l Eurogroupe s est dit prêt à améliorer la flexibilité et la capacité de son fonds de sauvetage (EFSF), mais n a pas précisé les termes exacts de cet engagement. Même un doublement de la capacité de prêt cumulée du fonds de sauvetage de 750 milliards à milliards ne peut pas rassurer, car, avec la dette publique de l Italie de milliards, ses besoins de refinancement dépassent de loin les capacités d un fonds de sauvetage même élargi. On ne serait donc pas surpris de voir prochainement une modification plus profonde du mandat de l EFSF. Alors qu aujourd hui ce fonds de sauvetage ne peut qu acheter des nouvelles émissions des pays européens, il serait envisageable de lui transférer le pouvoir de racheter également la dette existante des pays en difficultés actuellement. L idée d une telle modification du mandat de l EFSF irait en direction d un fédéralisme accru, car il instaurerait de facto une sorte de «garantie» pour les émissions européennes. Cette garantie devrait ultimement rassurer les marchés. On ne serait plus très loin de l idée véhiculée par Jean-Claude Juncker en début d année, quand il proposait, ensemble avec le Ministre des Finances italien, l émission d obligations profitant d une garantie de tous les Etats membres de l Union européenne. L émission de telles obligations, appelées Eurobonds, pour la dette publique pouvant aller jusqu à 60% du PIB tels que fixés par les critères de Maastricht, n a pas abouti jusqu à présent. Pour les Allemands, une telle démarche équivaudrait à créer une union de transfert dans laquelle les pays pauvres pourraient compter sur le soutien des pays riches. Elle craint évidemment de devoir payer la facture des négligences budgétaires des pays de la périphérie de la zone euro. Une détérioration de la crise nécessaire pour enclencher les prochains pas de la construction européenne L Europe semble trébucher d une panique à l autre à un rythme de plus en plus soutenu. Alors que l Italie a réagi par un plan budgétaire conséquent, ficelé dans un temps record de trois jours, la crise est loin d être derrière nous. La publication des résultats du stress test des banques européennes prévue pour ce soir sera peutêtre son prochain catalyseur. Les expositions aux dettes souveraines des établissements seront davantage scrutées que l échec d une minorité de banques dont le marché s est de toute façon déjà fait une idée. Un prochain sommet d urgence semble s annoncer. Une fois de plus, on discutera des modalités du prochain plan de sauvetage de la Grèce et on a déjà entendu dire que les milieux politiques souhaitent soutenir les banques malmenées par la crise. Faute de solutions structurelles et pour dépanner les pays en danger, la BCE pourrait temporairement acheter des obligations pour lesquelles il n existe pas suffisamment de demande privée. En théorie, elle peut créer l argent nécessaire à une intervention dans le marché obligataire même sans accord parlementaire. Par contre, pour chaque euro qu elle crée (pour racheter de la dette souveraine), elle doit par la suite en retirer un aux banques commerciales auxquelles elle fait crédit : ces opérations de stérilisation limitent logiquement le potentiel d intervention de la BCE, car de nombreuses banques européennes (et surtout les banques grecques) dépendent vitalement de ses crédits. Le fait que le marché obligataire italien dépasse la taille cumulée de ceux de la Grèce, du Portugal, de l Irlande et de l Espagne, illustre bien que la BCE ne peut fournir qu un soutien limité en temps et en volume. Il est compréhensible que la BCE ait exprimé son désarroi face au rôle de pompier que certains politiciens aimeraient lui octroyer. Sa crédibilité est en jeu.

7 Le coût d un échec de l Union économique et monétaire est plus important que le coût d une mutualisation de la dette à travers la création d une forme de garantie européenne pour une partie du marché obligataire souverain européen. Il faudra donc une solution fiscale et non pas monétaire. Pour ramener les trajectoires d endettement à des niveaux plus soutenables, il faut des années sinon des décennies. Pour rassurer les marchés durant ce long chemin, un élargissement du mandat du fonds de sauvetage du secteur financier pourrait permettre au fonds de partiellement racheter la dette souveraine existante et de prendre la relève de la BCE. L obstacle principal à une telle option est le bloc des pays nordiques (Allemagne, Pays-Bas, Autriche) qui s opposent à la création de facto d une union de transfert dans laquelle les mauvais élèves de la zone euro n auraient plus intérêt à agir de manière responsable. Tôt ou tard et à défaut d une vraie solution pour les problèmes du surendettement, tous les pays vont devoir comprendre leurs propres enjeux nationaux dans la crise. Le coût d un échec de l Union économique et monétaire est plus important que le coût d une mutualisation de la dette à travers la création d une forme de garantie européenne pour une partie du marché obligataire souverain européen. Non seulement, l éclatement de l union monétaire provoquerait une appréciation massive des devises nationales des pays riches (voire le contraire dans les pays pauvres), mais aussi devraient-ils craindre de ne pas revoir l argent prêté aux pays en difficultés. La crise de l endettement doit toutefois s aggraver encore substantiellement avant que les prochains pas de la construction de l Union économique et monétaire puissent être entamés. Avec chaque nouveau vent de panique on se rapproche un peu plus de la création d un Ministère des Finances européen qui pourra enfin contrôler, coordonner et diriger de manière efficace le sort budgétaire de ses pays membres. La menace d une nouvelle crise financière mondiale devrait suffire pour que les dirigeants européens se remettent autour de la table. Mike Schmit, Senior Economist BCEE Asset Management

8 6A, rue Goethe,L-1637 Luxembourg, Tel.: (+352) Fax: (+352) Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg Etablissement Public Autonome Siège Central : 1, Place de Metz L-2954 Luxembourg BIC : BCEELULL R.C.S. Luxembourg B tél. : (+352) Disclaimer : Les opinions, avis ou prévisions figurant dans ce document sont, sauf indication contraire, ceux de son ou ses auteur(s) et ne reflètent pas les opinions de toute autre personne, de BCEE Asset Management S.A. ou de Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg. Les informations contenues dans le présent document proviennent de sources publiques considérées comme fiables, dont BCEE Asset Management S.A. et Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg ne peuvent cependant pas garantir l exactitude. De fait, les informations peuvent être soit incomplètes, soit condensées. Toute référence aux performances antérieures ne saurait constituer une indication quant aux performances à venir. Ce document ne peut en aucune circonstance être utilisé ou considéré comme un engagement de BCEE Asset Management S.A. ou de Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg. Les informations ne peuvent servir de seule base d évaluation des valeurs et ce document ne saurait constituer un prospectus d émission. Toutes les estimations et opinions contenues dans ce rapport constituent une opinion actuelle et peuvent être modifiées sans préavis. BCEE Asset Management S.A. et Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg déclinent toute responsabilité au titre de ce document s il a été altéré, déformé ou falsifié, notamment par le biais de l utilisation d Internet. Ce document est communiqué à titre d information uniquement et ne constitue pas une offre ou une sollicitation d achat, de vente ou de souscription. BCEE Asset Management S.A. et Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg ne pourront être tenus responsable des conséquences pouvant résulter de l utilisation d une quelconque opinion ou information contenues dans le présent document. Il en est de même de toute omission. Le présent rapport ne peut être ni reproduit, ni communiqué à une tierce personne sans autorisation préalable écrite de Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg et de BCEE Asset Management S.A..

Une semaine pour sauver l Europe?

Une semaine pour sauver l Europe? 19 Octobre 2011 6A, rue Goethe, L-1637 Luxembourg, Tel.: (+352) 26 895-1, Fax: (+352) 26 895-24 e-mail: secretariat@bcee-am.lu, www.bcee-assetmanagement.lu Une semaine pour sauver l Europe? Les réflexions

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle?

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Colloque Groupama AM CEPII La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Table ronde 1 : la stabilité et l unité du système financier européen vont- elles être rétablies? Patrick Goux et Christophe h Morel

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

G&R Europe Distribution 5

G&R Europe Distribution 5 G&R Europe Distribution 5 Instrument financier émis par Natixis, véhicule d émission de droit français, détenu et garanti par Natixis (Moody s : A2 ; Standard & Poor s : A au 6 mai 2014) dont l investisseur

Plus en détail

Mise à jour risque pays

Mise à jour risque pays Mise à jour risque pays Espagne 14 novembre 2012 1 Résumé analytique L économie espagnole se contractera en 2012 et en 2013 Le durcissement des conditions de crédit pose problème à de nombreuses entreprises

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM L a dynamique de l'économie française est-elle franchement différente de celle

Plus en détail

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012)

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) Le système bancaire dans la crise de la zone euro par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) La crise de la zone euro a mis en évidence les liens étroits qui relient la

Plus en détail

PRIVATE EQUITY. La solidité et la prospérité du marché suisse. Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier

PRIVATE EQUITY. La solidité et la prospérité du marché suisse. Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier VIRGIN REAL ESTATE INVEST PRIVATE EQUITY La solidité et la prospérité du marché suisse Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier L excellence de la place luxembourgeoise. ADEJE

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance.

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. alpha sélection alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. Instrument financier émis par Natixis (Moody

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR David Benamou +33 1 84 16 03 61 david.benamou@axiom-ai.com Philip Hall +33 1 44 69 43 91 p.hall@axiom-ai.com Adrian Paturle +33 1 44 69 43 92 adrian.paturle@axiom-ai.com Le Comité de Bâle vous souhaite

Plus en détail

Compte rendu du 7 ème colloque organisé par Groupama Asset Management, CEPII-CIREM, le 22 octobre 2009

Compte rendu du 7 ème colloque organisé par Groupama Asset Management, CEPII-CIREM, le 22 octobre 2009 Compte rendu du 7 ème colloque organisé par Groupama Asset Management, CEPII-CIREM, le 22 octobre 2009 Politiques budgétaires et marchés obligataires européens : quel avenir? L ampleur des déficits publics

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 I. Organismes de Placements Collectifs 1. SICAV émises par la BCEE Sous réserve d exceptions éventuelles prévues dans le prospectus d émission,

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 البنك المركزي التونسي BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 SOMMAIRE Pages Introduction... 5 Endettement extérieur

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

p s den Titres de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance(1).

p s den Titres de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance(1). p s den 1 / 12 Titres de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance(1). ériode de commercialisation : du 18 mai au 17 juillet 2015. La commercialisation

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement

Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement. Depuis 1974, l Etat n a pas proposé à ses citoyens un budget équilibré. Aujourd hui,

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Les ménages et le crédit

Les ménages et le crédit Les ménages et le crédit Marseille 16 novembre 2011 1 Tous droits réservés 2011 Objectif et plan PLAN DE LA PRÉSENTATION Etat des lieux : Endettement et surendettement Bien souscrire son crédit immobilier

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1)

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1) alpha privilège Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance Durée d investissement conseillée : 5 ans (hors cas de remboursement automatique

Plus en détail

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire d hier et d aujourd hui Hier Autrefois, les Etats battaient monnaie et les banques centrales dépendaient directement

Plus en détail

Réduire la dette publique, une priorité?

Réduire la dette publique, une priorité? Réduire la dette publique, une priorité? Henri STERDYNIAK La priorité est, nous dit-on, de réduire les dettes publiques, pour rétablir la confiance, faire baisser les impôts, relancer la croissance. Selon

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres

L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres La croissance économique L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres 1- Le Liban a connu une croissance économique exceptionnelle et solide à partir de 2007 jusqu'en 2010, le

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Que dit le Traité de Rome en matière monétaire? Pas de propos très détaillés. Ce qui est mentionné, c est l ambition de créer une aire régionale

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015

RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015 RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015 Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance 1 Durée d investissement conseillée : 8 ans (hors cas de remboursement

Plus en détail

Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair

Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair Introduction Devises Taux d intérêt Immobilier Obligations Actions Fonds de

Plus en détail

Bienvenue dans votre FIBENligne

Bienvenue dans votre FIBENligne Bienvenue dans votre FIBENligne Retrouvez dans votre FIBENligne toutes les nouveautés FIBEN et l ensemble des services que la Banque de France met à votre disposition pour vous aider dans votre maîtrise

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

E 6221 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT.

E 6221 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT. E 6221 ASSEMBLÉE NATIONALE TREIZIÈME LÉGISLATURE SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 Reçu à la Présidence de l Assemblée nationale le 4 mai 2011 Enregistré à la Présidence du Sénat le 4 mai 2011 TEXTE

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Plan de la séance 3 : Le risque de crédit (1) Les opérations de crédit Définition d un crédit La décision de crédit Les crédits aux petites

Plus en détail

l eri Communication à caractère promotionnel

l eri Communication à caractère promotionnel l eri Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance. L investisseur supporte le risque de crédit de NATIXIS (Moody s : A2 / Fitch : A / Standard & Poor s :

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière Les crises bancaires Les risques de l activité bancaire L activité principale des banques s accompagne inévitablement de risques: si un débiteur ne rembourse pas son crédit, la banque doit pouvoir absorber

Plus en détail

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave

Plus en détail

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 366 Novembre 2012 Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2011, le prix du gaz a augmenté dans tous

Plus en détail

«La France d après», c est un clin d œil au slogan de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007. Il ne s agira pas cependant ici de

«La France d après», c est un clin d œil au slogan de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007. Il ne s agira pas cependant ici de Introduction Le pire n est pas sûr «La France d après», c est un clin d œil au slogan de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007. Il ne s agira pas cependant ici de revenir en détail

Plus en détail

Crédit hypothécaire : croissance durable

Crédit hypothécaire : croissance durable Union Professionnelle du Crédit Communiqué de presse Crédit hypothécaire : croissance durable Bruxelles, le 6 mai 2011 Au cours du premier trimestre de 2011, 24 % de crédits hypothécaires de plus ont été

Plus en détail

EPARGNE SELECT RENDEMENT

EPARGNE SELECT RENDEMENT EPARGNE SELECT RENDEMENT Instrument financier non garanti en capital 1 Durée d investissement conseillée : 6 ans (en l absence d activation automatique du mécanisme de remboursement anticipé) Ce produit

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 30 janvier 2009 8h55 Dexia met en œuvre son plan de transformation pour consolider son redressement et devrait enregistrer

Plus en détail

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE 26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE Helsinki (7-8 avril 2005) Les aspects sociaux de la justice La recherche de solutions juridiques aux problèmes d endettement dans une société de crédit

Plus en détail

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut LE DOLLAR règne en maître, par défaut Les arrangements monétaires internationaux sont examinés à la loupe depuis la crise financière mondiale Eswar Prasad LE DOLLAR a été la principale monnaie mondiale

Plus en détail

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14 TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

credit crunch ou non?

credit crunch ou non? ANALYSE FEB Financement des investissements : credit crunch ou non? Octobre 2013 8,1% II recul des investissements en comparaison avec leur niveau le plus élevé avant la crise 13,9% II l augmentation de

Plus en détail

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée Éligibilité

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée  Éligibilité Total Sélection Instrument financier émis par Natixis SA (Moody s : A2, Fitch : A, Standard & Poor s : A au 20 novembre 2014) dont l investisseur supporte le risque de crédit. Total Sélection est une alternative

Plus en détail

Letko, Brosseau & Associés Inc.

Letko, Brosseau & Associés Inc. Letko, Brosseau & Associés Inc. Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers Letko, Brosseau & Associés Inc. 1800 avenue McGill College Bureau 2510 Montréal, Québec H3A 3J6 Canada

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail