WALLONIE ESPACE INFOS

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1 WALLONIE ESPACE INFOS n 71 novembre-décembre 2013 Coordonnées de Wallonie Espace/Skywin Wallonie Espace WSL, Liege Science Park, Rue des Chasseurs Ardennais, B-4301 Angleur-Liège, Belgique Tel. 32 (0) Skywin Wallonie Chemin du Stockoy, 3, B-1300 Wavre, Belgique Contact: Michel Stassart, michel.stassart@uwe.be Le présent bulletin d infos en format pdf est disponible sur le site de Wallonie Espace ( sur le portal de l Euro Space Center/Belgium, sur le site du pôle Skywin ( Beaucoup de succès avec qualité, beaucoup de bonheur avec santé tout au long de 2014, année de l ATV-5 «Georges Lemaître», de Rosetta (ESA) et d Orion (NASA) ainsi que des 50 ans de l IASB et de l Europe dans l espace (*) (Institut d Aéronomie Spatiale de Belgique) Orion crew module separates from Space Launch System (SLS) upper stage. Credit: NASA (*) L Europe de l espace, qui a précédé l ESA de 1975 et lui a montré l orbite à suivre, voyait le jour le 20 mars 1964, quand est entrée en vigueur la Convention créant l ESRO (European Space Research Organisation) avec 10 Etats membres (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse). C est le physicien français Pierre Auger ( ) qui en fut le premier Directeur jusqu en «A force de croire en ses rêves, l Homme en fait une réalité». Ainsi l optimiste Hergé - alias Georges Rémi ( ) -, qui est le «père» de Tintin & Milou et de ses compagnons, exprimait-il sa confiance dans un avenir dynamique de la destinée humaine. Cette sentence s applique bien à l odyssée spatiale qui a, pour seule WEI n 71-1

2 frontière, notre imagination, notre capacité de rêver, ainsi qu à son potentiel technologique, avec la mise en œuvre d applications par satellites de plus en plus intégrées pour se mettre au service des TIC (Technologies de l Information et de la Communication). Avec ce bulletin d informations, on peut se rendre compte que notre Wallonie se trouve bien en première ligne. SOMMAIRE : Thèmes : articles Mentions Wallonie Espace Page 2 Actualité : 25 ans pour Deltatec - L espace au service de tous (Space Days 2014) - SpaceX & SES - Spécialités belges PROBA (Météo de l espace, Végétation) Un paysan victime du spatial chinois D EADS à Airbus Defence & Pages d histoire : 1 er et dernier vol de Bourane - Le coup de poker d Astra-1A 0. Parfums de scandale : Quid du tourisme spatial avec Virgin Galactic? - Mars One ou l odyssée de «kamikazes» sur la Planète Rouge 1. Politique spatiale/eu + ESA: Quo vadis, ESA? Quel rôle pionnier? L impact de la Commission avec Galileo, Copernicus, SSA - 11,5 milliards pour l Union dans l espace - Restructuration de l industrie spatiale russe pour de nouvelles ambitions Une agence spatiale d Amérique Latine? L Inde spatiale et ses priorités pour l autonomie 2. Accès à l'espace/arianespace : Bilan 2013 des lancements - Le problème de l indisponibilité des satellites pour Arianespace - SpaceX, trouble-fête du business des lancements - Succès du lanceur indien PSLV - Le Brésil spatial en crise - Super-Pegasus avec le système Stratolaunch dès Vols du planeur SOAR de S3 à partir de Gran Canaria? 3. Télédétection/GMES : Mise en service de PROBA-V - Prolifération des satellites d observation haute résolution 4. Télécommunications/télévision : Artemis vendu à Avanti Amos à vendre - Multiplication des comsats dans les républiques de l ex-urss - Kacific-1, un «projet belge» pour les îles du Pacifique 5. Navigation/Galileo : Huit ou dix Galileo avant la fin de l année? 6. Sécurité/Défense : BELSPO et la participation belge à MUSIS-CSO Projet OTOS de satellite militaire d imagerie très haute résolution Deltatec, RSS, Spacebel, Amos, CSL, ULg, Sonaca 19 Spacebel, RSS Sonaca 7. Science/Cosmic Vision : Nouvel Univers grâce à Gaia ULB, ULg 8. Exploration/Aurora : La Lune ou un astéroïde en priorité? - On parle mandarin sur la Lune avec Yutu! Robots martiens de Vols habités/international Space Station : Sélection NASA, cet été, d un ou de deux systèmes privés Intérêt européen pour le Dream Chaser 10. Débris spatiaux/ssa : 10 ème Semaine Météo Spatiale à Anvers Spacebel, Rhea, RSS Tourisme spatial : Etats américains (USA) intéressés par l accès à l espace Petits satellites/technologie/incubation : Naissance d OUFTI-1 - ULg Education/formation aux sciences et techniques spatiales : Vocations ULg et innovations avec OUFTI Le Pérou des Cubesats Wallonie-Bruxelles dans l'espace Amos, GDTech, Deltatec, RSS, SABCA, Thales Alenia Space 45 WEI n

3 Belgium, Spacebel, CSL, Cegelec 15. Calendrier 2014 d événements spatiaux pour la Belgique Pôle Skywin (Wallonie Espace), 47 Deltatec Annexes-tableaux (en anglais) : Les prochaines missions de l Europe Spacebel, Amos, CSL, Deltatec 50 dans l espace ( ) - Palmarès des succès à l exportation de l industrie spatiale européenne - Commandes à venir pour les satellites civils de télécommunications et de télévision Articles et livres concernant l actualité spatiale en Europe Espace & Exploration, All About Space Happy Birthday, Deltatec! : 25 ans pour ce nouveau-venu dynamique et efficace dans le spatial En moins d un quart de siècle, Deltatec est devenue référence dans l audiovisuel et le spatial. Cette PME d Ans (sur les hauteurs de Liège) a pris son envol en 1988 en développant des composants professionnels «sur mesure» qui répondent aux besoins des chaînes TV à l heure du numérique. Les transmissions de matches de football font appel à son procédé de ralenti d images. A la faveur d un premier contrat pour le CSL (Centre Spatial de Liège), elle s est lancée dans l électronique embarquée pour des missions sur orbite et en imagerie spatiale. Ses équipements de contrôle fonctionnent autour de la Terre à bord du micro-satellite PROBA-2, des deux Vesselsat luxembourgeois qui collectent les signaux d identification des navires en mer Deltatec (45 emplois) continue de croître avec des produits innovants. Son projet THEO (Technologies for Hyperspectral Earth Observation) d un nouveau capteur de télédétection hyperspectrale vient d être sélectionné dans le cadre du Plan Marshall par les experts du Pôle Skywin. Space Days 2014 : en préparation pour les 14 et 15 octobre, prévoyez-le dans votre agenda L espace omniprésent et au quotidien : un tableau convaincant d applications par satellites Le spatial a de plus en plus envahi notre cadre de vie grâce à ses multiples applications. Mais le grand public en est-il conscient? Sait-il que nous sommes dépendants de centaines de satellites pour les télécommunications, l observation, la navigation... Aujourd hui, difficile d imaginer que notre société, notre quotidien, notre sécurité puissent se passer de ces automates au-dessus de nos têtes qu on appelle satellites ou spoutniks. Ils sont autour de la Terre des centaines à relayer les communications, données et images partout sur le globe, à prendre des vues détaillées et mesures précises de l environnement, à gérer de manière efficaces les ressources alimentaires, l utilisation des sols, les réserves en eau Il est heureux qu ils soient à notre service lors de catastrophes. Ce sont des aides essentiels pour lancer les opérations de sauvetage, pour WEI n

4 organiser les interventions urgentes, pour mener à bien les secours immédiats On leur demande de prévoir les dangers qui menacent, de prévenir sur l ampleur des risques, de sécuriser les conditions de vie dans une nature terrestre qui peut être hostile. Comme le tableau ci-dessous, l Europe affirme une présence efficace pour les systèmes de télécommunications, de télévision, de télédétection par satellites. Et ce, compris les moyens de les mettre sur orbite avec le triptyque Arianespace. Dans son jeu sur l échiquier global, il manque l un des quatre grands atouts : la navigation civile de portée globale avec les satellites Galileo dont le déploiement se fait attendre. Il nous faut dépendre du GPS américain, du Glonass russe et, bientôt, du Beidou chinois! ACTIVITE Application spatiale Système de satellite(s) en Europe (opérateur) (*) AGRICULTURE Etat de la végétation (santé, croissance, contrôle des parcelles ) ; prévision des productions d aliments à l échelle du globe Satellites optiques SPOT & Pleïades (Astrium Services Geo- Information), RapidEye (MDA), Disaster Monitoring (DMCII), satellites radar COSMO-SkyMed (e-geos), TerraSAR- TanDEM-X (Astrium Services Geo-Information), Végétation/PROBA-V (VITO) ATMOSPHERE Collecte et étude en continu de l état de Satellites Sentinel (ESA, Commission) pour le suivi CARTOGRAPHIE ENVIRONNEMENT METEOROLOGIE SECOURS SECURITE TRANSPORTS URBANISME l air (pollutions) Mise à jour du cadastre, suivi des grands travaux, définition de zones à risques Suivi permanent de la qualité de l air, des eaux, de l état des sols (boues, glissements de terrain), des forêts (départs de feux) Prévision rapide d événements destructifs (tornades, orages violents), avis de tempêtes Réponse rapide aux besoins essentiels lors de catastrophes ; analyse de l ampleur des dégâts pour l intervention la plus appropriée Surveillance à distance (enfants, handicapés, bracelets électroniques ), aide aux aveugles Gestion de flottes de camions, autocars, bateaux, containers ; organisation du péage routier ; transport à la demande Développement des quartiers et des rues (gestion des banlieues, niveau d éclairement solaire, parc automobile ) environnemental, satellites-relais de données Satellites d observation et de navigation Satellites Sentinel (ESA, Commission) pour le suivi environnemental, Satellites optiques SPOT & Pleïades (Astrium Services Geo-Information), RapidEye (MDA), Disaster Monitoring (DMCII), PROBA-V (VITO) Satellites Meteosat et Metop (Eumetsat), satellites Sentinel (ESA, Commission) pour le suivi environnemental Satellites d observation et de télécommunications Satellites de navigation (GSA), satellite d observation Sentinel (ESA, Commission) Satellites de navigation et de télécommunications Satellites optiques SPOT & Pleïades (Astrium Services Geo- Information) (*) Les satellites sont autant de moyens pour collecter et diffuser des informations. Leurs données doivent être exploitées et accessibles le plus rapidement, grâce à des moyens au sol de traitement et de communication. L événement de cette fin d année : le rendez-vous réussi entre SpaceX et SES, deux pionniers de l entreprise privée dans l espace Le 3 décembre, l entreprise privée SpaceX (Space Exploration Technologies, créée par Elon Musk), a réussi sa première mise en orbite de transfert géostationnaire pour SES (acronyme de Société Européenne de Satellites), le premier opérateur européen de WEI n 71-4

5 satellites de télécommunications et de télévision. Il s agissait du deuxième vol, cette fois, depuis le complexe SLC-40 de Cape Canaveral, du lanceur amélioré Falcon 9 v1.1 avec un nouveau 1 er étage avec la structure dite Octaweb de ses neuf propulseurs Merlin 1D. Le premier lancement du 29 septembre, à partir du SLC-4E de Vandenberg Air Force Base (Californie), n avait pu démontrer la capacité de réallumage du second étage équipé d un seul propulseur Merlin 1D. La réussite de cette opération essentielle pour l injection en orbite de transfert a permis de satelliser correctement SES-8 réalisé par Orbital Sciences Corp. SES a, comme avec le lanceur Proton dont il fut le premier client pour le satellite Astra-1F en avril 1996, réussi le pari d un nouveau mode de transport sur orbite. L entreprise luxembourgeoise de satellites géostationnaires entend, de façon raisonnable, jouer la carte de la réduction des coûts pour le déploiement de sa flotte autour du monde. Elle veut d une part ne pas dépendre d un seul lanceur et d autre part privilégier la compétition entre les offres de services. SpaceX vit le jour en 2002 pour répondre au rêve d Elon Musk qui a fait fortune avec des programmes d informatique comme WinZip et PayPal : tout en investissant dans l énergie solaire et dans la voiture électrique, le jeune businessman veut stimuler l expansion humaine dans le système solaire, en commençant par la maîtrise des systèmes d accès à l espace. Dix ans après sa création, SpaceX devient la première compagnie commerciale à assurer le ravitaillement de l ISS (International Space Station). Avec quelque personnes employées principalement à Hawthorne (Californie) près de l aéroport international de Los Angeles, ainsi qu à McGregor (Texas), à Cape Canaveral (Floride) et à Vandenberg Air Force Base (Californie). Dans le cadre du Commercial Crew Program de la NASA, elle propose sa capsule DragonRider pour un équipage de sept astronautes en vue de missions de longue durée dans l ISS. Son développement progresse bien en vue d un premier vol d essais dès Avec l envol réussi de SES-8 grâce à SpaceX, SES a fêté un anniversaire historique: depuis 25 ans, SES fait que le petit Etat du Grand Duché est présent dans l espace à quelque km à l aplomb de l équateur. Le 11 décembre 1988, le drapeau luxembourgeois flottait sur le Centre Spatial Guyanais. La 2 ème fusée européenne Ariane 4 satellisait Astra-1A pour l opérateur basé au Château de Betzdorf. Personne, WEI n 71-5

6 alors, n aurait osé parier sur un brillant succès pour cet opérateur devenu global. Aujourd hui n 2 dans le monde, SES a en service 55 satellites géostationnaires de télécommunications et de télévision qui diffusent notamment 5800 chaînes TV, dont un quart en mode HD! Aujourd hui, l entreprise luxembourgeoise de satellites TV s affirme comme la référence pour la télédiffusion en mode numérique, en ce qui concerne le développement, lancement, contrôle et utilisation de puissants satellites. Sous l impulsion de l économiste Romain Bausch, à sa tête depuis 1995, SES se lance à la conquête du monde, en prenant des participations dans des sociétés en Asie et en Amérique Latine. En 2001, coup de poker magistral : c est l achat de GE Americom, le principal opérateur de satellites aux Etats-Unis, qui devient l un des deux piliers de SES Global. A ce jour, l opérateur basé au Château de Betzdorf a déployé une soixantaine de satellites sur des positions géostationnaires. Il emploie personnes pour un chiffre d affaires 2012 de plus de 1,8 milliards. Cette importance de SES a des retombées en Belgique. De nombreux ingénieurs formés dans les universités de Liège, Louvain, Namur, Bruxelles ont pu exprimer leur créativité en contribuant aux recettes de SES avec le co-positionnement orbital (jusqu à huit satellites autour de la même position géostationnaire!) et la compression numérique des chaînes TV. SES est, depuis 2007, associé aux opérations du Centre ESA de Redu-Libin (province de Luxembourg). Via la société RSS (Redu Space Services) et avec l infrastructure de rechange pour le contrôle de ses satellites. Spécialités belges à l honneur avec PROBA : les applications de météo spatiale et de végétation globale La fin de 2013 a été marquée pour la Belgique spatiale par la concrétisation d efforts scientifiques et technologiques dans des niches où ses chercheurs et ses industriels démontrent leur savoir-faire. Les compétences belges en spectroscopie et en optomécanique font que la météo spatiale et la végétation globale sont devenues des spécialités dans ce royaume fédéral qui fait de l ESA son agence spatiale au budget annuel de quelque 200 millions. Elles valorisent particulièrement la petite plateforme intelligente PROBA (Project for On-Board Autonomy) qui démontre sa flexibilité d être multi-missions, en pouvant s adapter à une grande diversité de charges utiles. Les observatoires orbitaux qu elle permet de réaliser se situent entre micro- et mini-satellites qui offrent les qualités d être agiles (capables de se réorienter dans l espace), compacts (guère plus volumineux qu une machine à laver) et costauds (ayant des durées de vie bien au-delà de ce qui était prévu lors des essais au sol). Deux rubriques de ce numéro mettent en évidence ce savoir-faire belge en recherche et technologie spatiales au service de la communauté mondiale : - Télédétection, avec la mise en service du micro-observatoire PROBA-V (Végétation) ; - SSA (Space Situational Awareness), avec l exploitation des images et mesures réalisées par le micro-observatoire PROBA-2 des relations Soleil-Terre. WEI n 71-6

7 (*) Le développement de PROBA-V s inscrit dans le programme technologique, voulu par la Belgique à l ESA, d un bus intelligent pour micro-satellites d observation (environnement terrestre, activité solaire, météo de l espace ). Leur avenir est prometteur, vu que plusieurs pays veulent se doter de leur système national de télédétection depuis l espace. Spacebel, à la tête d un consortium d entreprises belges (QinetiQ Space, Amos, Deltatec, CSL, VITO, Université de Liège), est prêt à répondre à leurs besoins pour de l imagerie haute résolution, des observations hyperspectrales. Photo Chine spatiale de décembre 2013 : le ciel a bien failli tomber sur ce villageois avec un propulseur d une Longue Marche 3B! Yang Weihan, a villager in Suining, Hunan Province, points to debris from the Long March 3B carrier of the moon probe Chang'e-3, which launched on Monday morning. Photo: CFP Ouf ti! Cet habitant de la campagne chinoise est presque un miraculé, mais il est toujours en état de choc Juste après le décollage de la Longue Marche 3B qui a précipité la sonde Chang e-3 vers la Lune, le ciel est tombé sur sa modeste demeure et se rend qu il l a sans doute échappé belle, étant sous la trajectoire de la chute du premier étage du lanceur Longue Marche 3B.. Yang Weihan semble à peine remis de ses émotions avant de connaître une certaine célébrité. Les autorités de Beijing ont promis son dédommagement. Mais on n a pas précisé quand ni à quel prix Ce sont là les surprises d un Empire du Milieu de plus en plus actif dans l espace. Surtout que ses cosmodromes se trouvent à l intérieur des terres et que bien des villages sont situés dans l axe de vols des lanceurs Longue Marche. WEI n 71-7

8 Adieu EADS Vive Airbus Group! Principal changement pour commencer l an Dès le 2 janvier, EADS (European Aeronautic Defence & Space) se métamorphose en Airbus Group. L ensemble Astrium - avec les sociétés Astrium Satellites, Astrium Space Transportation, Astrium Services, qui vont fusionner dans Airbus Space Systems, sous la direction de François Auque - est absorbé par la nouvelle division Airbus Defence & Space, aux côtés de Cassidian et d Airbus Military. L observatoire Gaia de l ESA, lancé le 19 décembre, est le dernier satellite à être parti avec l étiquette officielle EADS Astrium. Désormais, ce sera Airbus qui aura sa place dans l Pages d histoire (pour rappeler les exploits des «golden C était il y a vingt-cinq ans : la navette Bourane a volé le 15 novembre 1988 pour la première et dernière fois Il y eut bien une navette spatiale soviétique. Baptisée Bourane, elle fut satellisée le 15 novembre 1988 par le super lanceur lourd Energia. Après avoir effectué tour de Terre, elle revint se poser en mode automatique près de son point de lancement sur le cosmodrome de Baïkonour. Ce fut le dernier grand exploit de cette importante infrastructure de tirs de fusées et lanceurs, à présent enclavée dans la République du Kazakhstan. Ce coûteux programme de vaisseau spatial réutilisable - deux exemplaires (Bourane et Ptichka) furent assemblés fut abandonné par manque d argent, l Union Soviétique ayant sombré dans un état de faillite. Moscou tenta bien de vendre le système, qui ne manquait pas d originalité, à des mécènes des Emirats, voire à la Chine. Mais sans succès. Il est question de relancer le développement d un nouvel Energia en coopération avec l Ukraine (dont l industrie produit les étages Zenit à propulsion Astra-1A lancé vers GEO, le 11 décembre 1988 : le fameux coup de poker du Grand Duché de l espace Dans les années 70, l économie du Grand Duché affronte une grave crise à cause du déclin de son industrie sidérurgique. Sa prospérité est en jeu. Le gouvernement luxembourgeois ne veut pas compter sur le seul essor des banques au cœur de l Europe. Il va jouer la carte de l audiovisuel sans frontières, s appuyant sur le phénomène RTL qui a réussi une belle percée européenne avec ses programmes radio publicitaires. Le Luxembourg ose parier sur la mise en œuvre d un satellite pour arroser tout un continent avec des chaînes TV. La SES (Société Européenne des Satellites) voit le jour en mars 2005 avec le soutien des autorités et malgré les critiques virulentes de la France. Elle passe commande à l industrie américaine d un satellite «sur étagère» qui sera Astra-1A. Le 11 décembre 1988, le satellite TV grand-ducal s envolait de la côte guyanaise pour gagner le 19,2 degrés Est sur l orbite géostationnaire. Dès la première année de son exploitation, c est WEI n 71-8

9 le succès commercial grâce au Groupe Murdoch et les chaînes privées Sky au Royaume-Uni. Le petit du Luxembourg, en jouant le coup de poker de «la déréglementation» en Europe, parvient à briser le monopole national des télévisions qui sont alors publiques pour la plupart. A ce jour, SES a pris une dimension globale. L opérateur basé au Château de Betzdorf a fait éclore au Grand-Duché une industrie de systèmes spatiaux: Luxspace pour des microsatellites, Hitec Luxembourg pour des stations terrestres sur mesure et de secours. Et l ESA considère SES comme partenaire primordial pour innover dans les systèmes spatiaux, notamment pour développer le satellite «tout électrique» Electra avec l industrie allemande (OHB comme maître d oeuvre). En novembre 2014, le Grand-Duché accueillera à Luxembourg la Conférence ministérielle de l ESA qui doit donner l impulsion nécessaire au développement des lanceurs Ariane 5-ME et Ariane 6, ainsi qu au futur de la participation européenne à la coopération internationale pour les vols spatiaux habités. Le Grand-Duché est, dans le monde, l Etat qui consacre chaque année le plus d argent par habitant pour financer des activités spatiales à des fins civiles : le chiffre record de 45 pour 2013! 0. Parfums de scandale 0.1. Virgin Galactic a-t-il bluffé pour le tourisme spatial? Comment rassurer sa nombreuse clientèle pour des vols suborbitaux en retard? Décidément, ça ne s arrange guère pour le plan de vol commercial de Virgin Galactic. L entreprise de Sir Richard Branson est aux prises avec le développement délicat du puissant moteur-fusée hybride chez Sierra Nevada Corp. Cet élément crucial pour propulser deux pilotes et six passagers au-delà des 100 km d altitude - à la frontière du domaine spatial doit encore démontrer ses performances et sa fiabilité à toute épreuve. Pas question de se précipiter en lésinant sur la sécurité pour se donner des frissons en effectuant un aller-retour jusqu à la frontière de l espace. La FAA (Federal Aviation Administration) est garante des conditions de fiabilité et de sécurité de tout ce qui vole dans le ciel américain. Tout accident de vol suborbital aurait inévitablement des conséquences dramatiques pour l avenir, que l on dit prometteur, du tourisme spatial. Chez Virgin Galactic, Scaled Composites et Sierra Nevada, on a adopté une approche prudente. Sir Branson et son équipe multiplient les nouvelles rassurantes et font état d un vol pré-opérationnel pour fin 2014 avec des membres de la famille Branson. Les clients de Virgin Galactic continuent d augmenter. Ils sont près de 650 à avoir réservé leur siège pour participer à un vol suborbital à bord du planeur-fusée SS2 (SpaceShipTwo). Les essais propulsés de 2014 à des vitesses et des altitudes de plus élevées seront déterminants. Si le propulseur hybride - poudre et oxygène liquide - ne répond pas aux performances, il faudra envisager un autre type de moteur, sans doute kérozène et oxygène. Un tel changement signifiera un report des vols suborbitaux d au WEI n 71-9

10 moins deux années. Virgin Galactic est bien décidé d aller de l avant avec son projet LauncherOne de lanceur pour micro-satellites. Virgin Galactic is developing LauncherOne, a dedicated smallsat launcher, and may be one of several companies pursuing a NASA contract for a single smallsat launch. (credit: Virgin Galactic) 0.2. Mars One persiste et signe dans son programme surréaliste de «kamikazes» sur la Planète Rouge Le Néerlandais Bas Lansdorp, qui est à l origine de l audacieux projet Mars One à hauts risques d une colonisation de Mars avec des missions habitées dans les années 2020, est plus un businessman qu un ingénieur en science et mécanique. Formé à l Université de Twente, il a travaillé cinq ans à la Delft University of Technology. C est un connaisseur des défis posés par les systèmes spatiaux. En mars 2011, il crée la fondation sans but lucratif Mars One dans le but de démarrer le plus tôt possible une occupation permanente de la Planète Rouge. Il se réfère à l exemple de ces explorateurs des 16 ème et 17 ème siècles qui se sont aventurés sur les océans à la découverte de nouvelles terres, et ce, sans espoir de retour à la mère patrie. La plupart de ces navigateurs, accablés par un destin contraire, ne sont pas revenus, victimes du scorbut, d épidémies et d attaques d indigènes Mars One suit leur exemple insensé. Son promoteur persiste et signe, devenant une célébrité bien étrange, voire gênante, de la communauté spatiale. Il a misé les économies qu il a pu se faire avec la vente de la sa société Ampyx Power spécialisée dans l énergie éolienne. Il propose son voyage martien sans retour, sans avoir bien mesuré les défis technologiques que posent les importants moyens à mettre en œuvre pour une expédition martienne qui garantit la sécurité et la survie de l équipage. On a aucune estimation du coût pour l entreprise Mars One. On sait qu au début de septembre, ils étaient à avoir posé leur candidature pour le voyage sans retour sur Mars : 24 % aux Etats-Unis, 10 % en Inde, 6 % en Chine, 5 % au Brésil Les Européens ne se sont pas inscrits en masse, mais il y a des candidats belges. Le Mars One Selection Committee a procédé à un premier tri, pour annoncer le 30 décembre le choix de volontaires. On leur annoncé que l implantation d un habitat martien était retardée de deux années, c est-à-dire reportée jusqu en Les reports risquent fort de se multiplier, étant donné que l affaire de Bas Lansdorp, lancée à la légère, doit réunir les fonds nécessaires pour réaliser son programme. Certes, Mars WEI n 71-10

11 One connaît un premier succès : ce projet de «reality show», dont on sous-estime les dangers et les coûts, a suscité de la curiosité dans le monde. L arrivée de colons terrestres sur le sol martien véritables «kamikazes» de l âge spatial - doit être précédée par des automates qui doivent baliser le terrain, développer les techniques de l atterrissage, préparer l infrastructure de support-vie, de communications, d activités de surface Autre illusion lancée par Mars One : la réalisation de cette odyssée périlleuse ne laisse pas indifférents les industriels qui ont manifesté un certain intérêt Le 10 décembre dernier, Bas Lansdorp a révélé sa première mission d exploration de Mars avec un contrat d études préliminaires avec Lockheed Martin aux Etats-Unis et avec SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd) au Royaume-Uni, deux fabricants de satellites qui ont fait leurs preuves. Lockheed Martin propose un exemplaire d atterrisseur martien qui est basé sur le robot Phoenix fourni à la NASA ; celui-ci a fonctionné sur la Planète Rouge, près du pôle nord, pendant quelque cinq mois, du 25 mai au 2 novembre Le Phoenix de Mars One déroulera un tapis expérimental de cellules solaires. De son côté, SSTL veut démontrer la pertinence technique de son petit satellite de télécommunications comme relais pour les communications entre Mars et la Terre. Il est même question de déployer jusqu à trois satellites-relais Le lancement de ce duo d automates américano-britannique est annoncé pour la fenêtre martienne de 2018, quand Roscosmos et l ESA expédieront vers la Planète Rouge leur sonde ExoMars avec un rover destiné à sonder le sous-sol. Mais qui va financer cette mission privée? 1. Politique spatiale EU + ESA : 50 ans d Europe dans l espace, mais quo vadis, ESA? L Agence spatiale européenne - 40 ans en n a-t-elle pas pris un coup de vieux, en devenant trop procédurière et plus assez pionnière? Osera-telle retrouver son souffle d antan, afin de mieux servir la stratégie globale de l Union dans l espace, sans être inféodée à sa Commission de Bruxelles? L ESA (European Space Agency), décidée à Bruxelles en 1973, réalise des prouesses qui font l admiration du monde entier. Elle succédait à l ESRO (European Space Research Organisation), mise en place dès mars L Europe dans l espace a donc, cette année, cinquante ans d âge. Référence de coopération internationale, l ESA a réussi de magnifiques tours de forces avec la mise en œuvre du laboratoire Columbus installé sur l ISS (International Space Station), avec l envoi de la sonde Rosetta près de la comète Churyumov-Gerasimenko pour déposer le petit automate Philae sur son noyau, avec la mission d astrométrie de haute précision de l observatoire Gaia à 1,5 millions de km dont les mesures doivent «révolutionner» notre connaissance de l Univers (dans la foulée des observations faites par les satellites Planck et Herschel). Ce sont là quelques points forts d une créativité européenne qui valorise les compétences des chercheurs et le savoir-faire industriel en Europe. Aujourd hui, on WEI n 71-11

12 récolte les fruits de missions qui ont été étudiées, puis décidées dans les années 90. Aujourd hui, l ESA paraît essoufflée pour aller de l avant avec de nouvelles aventures. Il lui faut pouvoir - et c est urgent! - se remettre en question(s) afin de ne pas s enliser dans l ornière d une bureaucratie procédurière qui coûte beaucoup d euros et qui met à mal une volonté de progresser sans tarder et d innover rapidement Même si le processus de décision se veut être court et efficace, l ESA doit «faire avec» une administration qui, avec des dossiers de plus en plus lourds, met du temps à réagir à la nouveauté et d une paperasse qui bride l esprit d initiative et l effort de progrès. Réactivité et flexibilité avec des choix pertinents, étaient des exigences à la base de l Europe dans l espace la création de l ESRO, puis de l ESA. Les Etats, grâce à l argent des contribuables et grâce à des agences gouvernementales pour l espace, ont joué et continuent à avoir un rôle primordial dans le développement et la mise en œuvre de systèmes spatiaux, de plus en plus complexes. Qui eût pu imaginer dans les années 60, alors que les USA et l URSS dominaient dans l espace en se disputant la Lune, que l Europe spatiale serait leader dans le business du transport sur orbite avec les lanceurs Ariane, la première à découvrir la Comète de Halley et à se poser sur Titan autour de Saturne, pionnière pour l astrométrie par satellites, aurait un laboratoire permanent (Columbus) sur l ISS (International Space Station, assurereait sa maintenance avec les ravitailleurs automatiques ATV (Automated Transfer Vehicle)? Ne le perdons pas de vue : l ESA est une institution politique - intergouvernementale - avec ses contraintes mais celles-ci ne peuvent justifier qu elle soit un jour inféodée à la Commission pour sa politique spatiale. Surtout que la Commission ne peut lui donner des leçons d efficacité dans le développement d infrastructures innovantes. Une ESA assise sur de fragiles acquis face aux puissances émergentes La compétition technologique des nouveaux venus que sont la Chine et l Inde doit faire prendre conscience à l ESA qu il faut exploiter les deniers publics avec plus d efficacité et de réactivité, comme mobiliser les médias sur une grande échelle pour les études, carrières et métiers du spatial. L enthousiasme manifestée par les jeunes ingénieurs chinois (avec la réussite de Chang e-3 et du rover Yutu sur la Lune) et indiens (avec l envoi d une sonde martienne et la maîtrise de la propulsion cryogénique) doit inciter l Europe à donner à sa jeunesse un environnement qui favorise sa créativité et sa volonté d entreprendre pour créer des produits et emplois à grande valeur ajoutée. Malheureusement, cette jeunesse se laisse séduire par les sirènes de la haute finance, d une administration tranquille et de l assurance tous risques. Il est grand temps que le spatial européen retrouve son rôle crucial - libéré des manoeuvres politiques et contraintes bureaucratiques - de moteur vivant de la technologie et de stimulant dynamique de l innovation. L actuel Directeur général, Jean-Jacques Dordain, dès le début de son mandat, s est efforcé de donner un nouveau souffle à l ESA en remettant de l ordre dans les directorats successifs et en leur redonnant un nouveau dynamisme. L ESA avait pris un coup de vieux avec, en son sein, des habitudes «seigneuriales» qui s étaient WEI n 71-12

13 creusées comme des ornières sur une route parsemée d embûches politicoadministratives, qui alourdissent les coûts de fonctionnement. Pas facile de manœuvrer sur des aiguillages bien établis - notamment sur le plan industriel - et de trouver les aiguillons pour de nouvelles ressources en recherche et en énergie. Avec le temps, l ESA s est imposée comme l acteur incontournable pour affirmer l Europe dans l espace Tant bien que mal, elle a su prendre le dessus sur les agences spatiales nationales, notamment sur le CNES, qui est depuis ses débuts son principal contributeur, et sur le DLR, qui devient de plus en plus influent vu la quote-part allemande à l effort spatial européen. Mais ces agences qui représentent les intérêts des Etats ne s en laissent pas compter sur les ressources à mobiliser pour de nouveaux programmes. Comme le lanceur européen de nouvelle génération, alias Ariane 6. Comme les priorités pour la participation européenne à l exploration internationale de l espace, sur base de l expertise acquise avec l ISS (International Space Station). Assouplir, redynamiser, rajeunir l Agence Spatiale Européenne Agence intergouvernementale décidée il y a 40 ans - à Bruxelles, le 31 juillet 1973 sur la base des acquis de l ESRO et mise en œuvre par une Convention au cours de 1975, elle emploie plus de personnes ayant le statut de fonctionnaires européens et elle dispose d un budget de 4,28 milliards pour l année Outre la réalisation de missions scientifiques de haut niveau avec des sondes (autour de la Lune, de Vénus et de Mars, sur le sol de Titan) et des observatoires, elle a développé des familles de lanceurs fiables avec les Ariane et Vega, une gamme de satellites polyvalents pour les télécommunications et la télédétection Son problème est que l Agence se laisse peu à peu envahir par une administration faite de procédures délicates qui s appuient sur des dossiers comptant des centaines de pages... De quoi décourager, en freinant l esprit d entreprendre chez ceux qui débarquent dans un dédale coûteux de règles fastidieuses. Autre gêne pour l ESA : victime de son succès qu elle doit à de grands groupes industriels à l affût des solutions les plus avancées, elle a longtemps succombé à leur lobbying pour les contrats, d autant qu ils ont su s habituer aux bonnes démarches à accomplir. Au point que l Agence s est montrée assez hautaine, parfois indifférente devant toute initiative qui provient d acteurs nouveaux ou de petite taille. C est le cas de la solution - prônée par la Belgique et son industrie - des microsatellites pour des missions de qualité. L emploi du PROBA «made in Belgium» - un bus pluridisciplinaire et intelligent pour des satellites d une centaine de kg qui ont la taille d une machine à laver - a dû convaincre par ses performances pour être enfin intégré dans des activités opérationnelles au service des programmes européens Earth Watch avec PROBA-1, SSA (Space Situational Awareness) avec PROBA-2 et Végétation avec PROBA-V. Le système Galileo a consacré au niveau européen les nouveaux acteurs que sont SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd) au Royaume-Uni et OHB en Allemagne (avec des implantations en Italie, Suède, Luxembourg et Belgique). Troisième source d embarras à long terme : l ESA doit plus rapidement - c est urgent - renouveler, voire rajeunir ses effectifs. Bien des jeunes se heurtent à une WEI n 71-13

14 muraille et il leur faut une longue marche du combattant pour avoir la chance d être admis dans le cadre de l Agence. Au fait, pourquoi l ESA a-t-elle autorisé de garder du personnel au-delà de deux mandats de cinq années et de le maintenir en service jusqu à l âge de la pension Ce personnel vieillissant s est mué en un cercle de privilégiés «à l européenne». Du coup, l ouverture peu flexible de l Agence aux jeunes, aux idées audacieuses et aux projets innovants, s en trouve perturbée, ralentie. Ce qui est dommageable pour les progrès de l Europe dans des technologies qui évoluent très vite dans le monde. Le Traité de l Union qui privilégie la Commission dans l espace A présent, l ESA doit de plus en plus tenir compte du rôle grandissant de la Commission européenne qui se dote d outils spatiaux de portée globale, avec Galileo (navigation par satellites), Copernicus (observations de l environnement), Horizon 2020 Espace (recherche & technologie). Il faut considérer cette autre dimension, politiquement prescrite dans le Traité de l Union (Lisbonne), comme une aubaine stratégique pour relancer l Europe dans l espace. D aucuns mettent en évidence le manque d expérience de la Commission DG (Direction Générale) Entreprise en ce qui concerne le management de systèmes spatiaux complexes. On fait état d une absence de culture et d un manque d expertise pour mener de façon judicieuse sa stratégie pour l espace. On va jusqu à déplorer sa façon de prendre des décisions à l emportepièce dans sa gestion des systèmes spatiaux comme s il s agissait d un programme d infrastructures tout à fait conventionnel. Quoi qu il en soit, pour ses 11,5 milliards qu elle consacre à l espace, la Commission peut et doit apporter un souffle nouveau à la politique spatiale européenne, en cherchant à la rentabiliser à travers ses différentes DG. Elle a d ailleurs engagé dans son Unité Espace des spécialistes qui proviennent de l ESA et d agences nationales. Sa particularité est qu elle a des comptes à rendre sur le plan politique auprès du Parlement et du Conseil de l Union. Tout compte fait, sa bureaucratie risque d être préjudiciable à un renouveau de l Europe dans l espace sous l impulsion de l ESA! Il ne saurait être question d inféoder l ESA à la Commission. Le PPP à la mode européenne ou à la sauce américaine Afin de s affranchir d une bureaucratie de plus en plus contraignante qui freine la créativité et l innovation, comme pour se sortir d affaire dans le respect des limites budgétaires, l ESA et la NASA ont trouvé LA solution : elles jouent la carte du privé. La formule du partenariat public-privé (PPP) permet d accélérer la mise en œuvre de nouveaux systèmes sans trop remettre en cause les autres ambitions qui leur sont dévolues par les contribuables. Ainsi l ESA a établi du PPP pour ses nouveaux satellites de télécommunications : la plate-forme lourde Alphabus avec l opérateur global Inmarsat, le bus SmallGEO avec l opérateur espagnol Hispasat, la mission EDRS-C par le biais de l opérateur britannique Avanti, le satellite Electra - tout électrique avec l opérateur SES (par ailleurs associé aux opérations du Centre ESA de Redu, via RSS/Redu Space Services) Du côté de la NASA, on a fait plus fort en confiant à des entreprises privées la réalisation et l exploitation de systèmes de ravitaillement de l ISS (International Space Station). Comme le vaisseau récupérable WEI n 71-14

15 Dragon de SpaceX et le module Cygnus d Orbital Sciences. Une fois qu ils sont opérationnels, leurs promoteurs et exploitants se trouvent rémunérés par la NASA selon les montants prévus dans les contrats. Cette double expérience s étant révélé concluante, la NASA veut appliquer sa méthode du PPP dans le CCP (Commercial Crew Programme) : les opérateurs privés sont sollicités pour réaliser dès 2017 la desserte régulière de la station avec des équipages de sept astronautes. SpaceX avec le Dragon Rider, Boeing avec CST-100, Sierra Nevada avec le Dream Chaser sont sur les rangs pour une sélection NASA durant cet été. Blue Origin, le projet secret du fondateur d Amazon.com, pourrait jouer le trouble-fête en proposant à la NASA un système en grande partie réutilisable à propulsion cryogénique. Au fait, l ESA qui s intéresse au Dream Chaser pourrait faire de même pour encourager des initiatives privées à progresser dans le développement de nouveaux systèmes. Notamment pour l accès européen à la dimension spatiale avec la propulsion kérozène ou alcool-oxygène liquide, une technologie que l Europe ne maîtrise plus. Il y a trois entreprises qui se dotent de toute l infrastructure pour l intégration et les tests : ARCA en Roumanie avec son projet de petit lanceur Haas et son propulseur Executor (*); Copenhagen Suborbitals avec sa fusée habitable LEAT (Liquid Exo Atmospheric Transporter) pour des vols suborbitaux; S3 (Swiss Space Systems) avec le planeur-fusée aéroporté SOAR (Suborbital Orbital Aircraft Reusable) et un petit étage pour mise sur orbite. L ESA affiche une certaine distance vis-à-vis de ces projets d artisans passionnés par le spatial et de taille plutôt modeste. (*) L ESA a bien confié à ARCA une campagne d essais pour étudier la descente de la sonde ExoMars dans l atmosphère martienne : il s agit de l expérience ExoMars HADT (High- Altitude Drop Test), dont le premier vol d essais s est déroulé le 26 septembre dernier. Il en est de même pour les nanosats de type Cubesat. L ESA se montre réticente à encourager leur développement en son sein via un programme spécifique qui finance des missions innovantes ou par le biais d un PPP. Plusieurs PME ont vu le jour aux Pays-Bas (ISIS/Innovative Solutions In Space), Danemark (GomSpace), Italie (GAUSS/Group of Astrodynamics for the Use of Space Systems), Royaume-Uni (Clyde Space, Surrey Space Center), France (NovaNano) Son département Education est attentif au phénomène Cubesat. Son support pour le projet du VKI (Von Karman Institute) de la constellation QB50 reste assez discret. Par contre, la Commission européenne a apporté son soutien financier pour le lancement avec le système de déploiement des 50 Cubesats doubles : 11,5 milliards pour l Union dans l espace Ce 1 er janvier, entre en action le CFP (Cadre Financier Pluriannuel) de l Union, qui a été établi pour sept ans jusqu en Approuvé par le Parlement européen le 19 novembre, puis entériné par le Conseil Compétitivité le 2 décembre, le budget de près de 960 milliards fait la part belle à la montée en puissance de l Union dans l espace. Ce sont plus de 11,5 milliards qui se trouvent consacrés au GNSS (Global Navigation Satellite System) qui comprend EGNOS et la constellation Galileo (6,3 milliards), WEI n 71-15

16 au système Copernicus (alias GMES) de surveillance pour l environnement et la sécurité (3,8 milliards), et aux activités Recherche & Technologie «Espace» d Horizon 2020 (1,4 milliard). L effort spatial de l Union dépasse la moyenne annuelle de 1,64 milliard. Ce qui représente déjà le 1/3 du budget annuel de l ESA, agence intergouvernementale d exécution qui a fait ses preuves avec des activités obligatoires (science spatiale, avec observatoires et sondes) et à la carte (lanceurs, satellites d applications, microsatellites, vols habités, missions d exploration ). Il faut remettre dans son contexte politique ce rôle, désormais primordial, de l Union dans le développement et l exploitation de systèmes spatiaux au service de l Europe. Le Traité de Lisbonne, en vigueur depuis le 1 er décembre 2009, reconnaît à l Union le pouvoir d élaborer une politique spatiale européenne. Il précise que le Parlement et Conseil européens établissent les mesures nécessaires qui peuvent prendre la forme d un programme spatial européen. De manière pragmatique, il prescrit que «l Union établit toute liaison utile avec l ESA, l agence spatiale européenne». Pour la période , les ambitions de l Union dans l espace s amplifient et se renforcent. Il y a la mise en œuvre dans l espace, grâce à l ESA et l industrie européenne, de deux outils opérationnels pour la société sur l ensemble du globe : la constellation Galileo de satellites civils de navigation (30 pour 2020, avec les relais géostationnaires EGNOS), l exploitation du système Copernicus avec des sentinelles sur orbite pour l environnement et la sécurité. Ces deux programmes phares dépendent de la Commission qui en a la propriété et le contrôle via la DG Industrie & Entrepreneuriat. Il faut ajouter les activités à vocation spatiale du programme-cadre Horizon 2020 de Recherche et Technologie. Si sa gestion dépend de la DG Recherche, Innovation & Science, il concerne six autres DG et cinq agences de la Commission. Horizon 2020, dont le financement atteint les quelque 72 milliards, repose sur trois piliers : les défis sociétaux (pour 43 %), l excellence en science (33 %), le leadership industriel (24 %). Son volet «Espace», qui représente un budget total de millions, est surnommé LEIT (Leadership in Enabling & Industrial Technologies). Ses axes principaux concernent la navigation par satellites (Galileo), l observation de la Terre (Copernicus), la sécurisation de l espace (SSA/Space Situational Awareness et SST/Space Surveillance & Tracking). Il a démarré le 11 décembre avec le premier appel à propositions pour les applications Galileo, les services Copernicus, la protection des systèmes dans l espace (météo de l espace, suivi des «géocroiseurs» et des débris), le développement de technologies innovantes (propulsion, robotique). Les projets à soumettre au cours de ce printemps vont déjà tirer parti d une enveloppe financière de 347 millions pour L accent est mis sur une exploitation optimale des systèmes Galileo et Copernicus de l Union, sur l innovation pour la science et l exploration spatiales, sur la compétitivité de l industrie européenne, sur les aspects de coopération internationale, la participation des PME, l éducation aux carrières et retombées du spatial. Pour la recherche et la technologie en 2014 & 2015 du volet «Espace», il est convenu d allouer : WEI n 71-16

17 - 144 millions (58 en 2014 & 86 en 2015) pour la navigation par satellites avec EGNOS et la constellation Galileo (nouveaux services, activités des PME, coopération internationale, amélioration et promotion, applications du service public régulé, concepts pour la deuxième génération des années 2020 qui est financée avec plus de 60 millions ) ; - 58,5 millions (32,5 & 26) pour les observations et mesures du système Copernicus (évolution du climat, déploiement de services spécifiques, applications commerciales de la télédétection, diffusion et promotion des données ) ; - 29,5 millions (9 & 20,5) pour la protection des systèmes de l Europe dans l espace (actions «space weather», suivi des NEO/Near Earth Objects ou «géocroiseurs», réduction des débris spatiaux, outils de surveillance avec le Satcen de l Union, amélioration des systèmes et exploitation des données en Europe ) ; - 88,5 millions (52 & 35) pour l autonomie et la compétitivité technologiques et scientifiques, activités qui sont menées de concert avec l ESA et l EDA (European Defence Agency)... A savoir l accès indépendant à l espace avec des propulseurs innovants (comme celui du Skylon britannique), la non-dépendance de l Europe pour les composants électroniques et les nouveaux matériaux, la protection thermique avancée, la mise en place de clusters de recherche stratégique via des partenariats PSA (Programme Support Activity) pour la propulsion électrique et la robotique spatiale, la démonstration et validation de systèmes sur orbite, les technologies de pointe en matière d imagerie, de sources d énergie, de télécommunications, le développement d équipements pour l exploration et la science Il y a par ailleurs 17,25 millions de soutien pour la participation des PME, ainsi que 9,25 millions pour diverses actions (notamment pour l information et l éducation). Ce volet Espace d Horizon 2020 doit se réaliser de concert avec la stratégie de l ESA. La Commission ne peut ignorer la vraie capacité et la longue expertise de l Agence Le spatial russe en pleine restructuration sous Roscosmos, avec un nouveau directeur qui vient du Ministère de la Défense : la Russie retrouvera-t-elle dans le Cosmos le lustre au temps de l URSS? Le Président Vladimir Poutine, fort des revenus de produits énergétiques et des matières premières, est bien décidé à redorer le blason qui fit la gloire du régime soviétique entre 1957 et Moscou reste leader pour le nombre de lancements (gouvernementaux et commerciaux, confondus) par année, pour le maintien en service d une variété de lanceurs spatiaux En 2013, la Russie a mis en service au cosmodrome militaire de Plesetsk son premier lanceur le Soyouz 2.1v modifié et modernisé en dehors de ceux qui ont vu le jour au temps de l URSS! Mais, par manque de mesures strictes de contrôle de la qualité, elle a subi des échecs spectaculaires au décollage du lanceur commercial Zenit 3SLB (1 er février) avec Intelsat-27 et du lanceur gouvernemental Proton-M (2 juillet) avec trois Glonass/Uragan. Cette répétition de malheurs qui ont mis en évidence la fiabilité douteuse des systèmes de lancement, développés par l industrie spatiale soviétique, ont coûté à Vladimir Popovkin sa position de directeur de l agence spatiale russe Roscosmos. WEI n 71-17

18 Le Premier Ministre Dimitri Medvedev l a, le 10 octobre, remplacé par le Colonel- Général Oleg Ostapenko (56 ans) qui occupait des fonctions de député au Ministère de la Défense. Il connaît bien le secteur des activités spatiales, puisqu il dirigea les Forces Spatiales Russes. C est un militaire qui se trouve donc à la tête de Roscosmos, avec les missions de remettre de l ordre dans la gestion du programme de la Russie dans l espace, comme de réorganiser son appareil militaro-industriel de production des systèmes spatiaux. O. Ostapenko doit rendre compte au Premier député ministre Dimitri Rogozin qui a la responsabilité des secteurs de la défense et de l aérospatial. L un des grands chantiers qui attendent le nouveau Directeur de Roscosmos est la modernisation, avec restructuration et rationalisation à marche forcée, des différentes composantes de l industrie spatiale russe. L objectif est de réduire peu à peu la dépendance des entreprises russes aux équipements importés notamment en Europe (chez Thales Alenia Space pour le constructeur de satellites d applications ISS Reshetnev, chez Astrium/Airbus Group pour le Centre spatial Khrounichev). Il est demandé aux opérateurs de satellites que sont RSCC (Russian Satellite Communications Company) et Gazprom Space Systems de passer leurs commandes de satellites à l industrie russe. Roscosmos est en charge du budget de milliards de roubles (quelque 45 milliards ) que la Russie a décidé en 2013 de consacrer aux systèmes spatiaux jusqu à l horizon 2020, c est-à-dire pour 7 années. Il devrait y avoir une participation financière d investisseurs privés qui serait de près de 3 %. Il s agit de répondre à ses obligations sur le plan international, notamment pour les opérations avec l ISS (International Space Station). Il lui faut faire la chasse aux économies en éliminant les gaspillages, doublons et excès dans la fabrication des systèmes spatiaux, renforcer les règles de qualité dans leur mise en œuvre, rajeunir les cadres vieillissants des bureaux d études et des unités de production grâce à une politique de salaires attrayants. D après un décret proposé au Président Poutine, de grands conglomérats de sociétés vont prochainement être constitués : - United Rocket & Space Corp doit - à l instar de l industrie aéronautique et du secteur maritime en Russie - intégrer les compétences, pour les rendre plus efficaces, des concepteurs et fabricants de systèmes pour l espace. - Un ensemble de firmes produisant des composants et logiciels va être mis en place autour de l Institut de Recherche d Ingénierie des Appareils spatiaux, basé à Moscou. D ambitieuses réalisations sont à reprendre en mains pour les mener à bon terme dans le planning. Dans l immédiat, il y a la famille nouvelle des lanceurs modulaires Angara, dont le premier exemplaire doit voler en 2014 depuis Plesetsk, ainsi que le cosmodrome de l Extrême Orient à Vostochny, d où un satellite doit être lancé à la fin de 2015 Mais la Russie spatial entend bien retrouver son dynamisme d antan, en s appuyant sur des coopérations avec le Bélarus, le Kazakhstan, l Ukraine... Il est question d un lanceur lourd pour des missions habitées sur la Lune, pour l envoi d automates vers Mars, les planètes géantes, les astéroïdes 1.4. Cap sur ALAS, une agence spatiale pour l Amérique Latine? WEI n 71-18

19 C est le souhait du Brésil, mais c est un réel défi de fédérer des efforts pour l espace qui sont morcelés dans les Etats d Amérique du Sud Verra-t-on un jour, sous l impulsion de l AEB (Agencia Espacial Brasileira), la mise sur pied d ALAS, Alliance Latino-américaine des Agences Spatiales? Cette idée a été lancée le 11 novembre dernier à Brasilia par le juriste José Monserrat Filho lors d un atelier sur le droit de l espace et la souveraineté. Participaient à ce séminaire des représentants de l Argentine, de la Bolivie, du Brésil, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, de l Equateur, du Mexique, du Paraguay et du Pérou, à l invitation de l IAA (International Academy of Astronautics). Le Vénézuela, qui exploite un satellite de télécommunications et un autre de télédétection, n était pas représenté. Pareille proposition est bien éloignée de la réalité : les pays latino-américains, plutôt que de coopérer, s efforcent de privilégier leur indépendance pour les satellites de télécommunications et de télédétection. Le Brésil, l Argentine, le Vénézuela exploitent leurs propres systèmes et ne semblent pas prêts de mettre ensemble leurs acquis. Le Chili pour l observation et la Bolivie pour les télécommunications et la télévision se sont dotés de satellites en Europe et en Chine L Inde : bien ancrée dans la maîtrise des applications par satellites, très déterminée à faire preuve d autonomie «low cost» dans l espace Delhi fait de la technologie des systèmes spatiaux une priorité nationale pour son développement durable, avec une population qui dépasse les 1,25 milliard d habitants. L ISRO (Indian Space research Organisation) a réussi à relever plusieurs grands défis dans leur mise en oeuvre: les satellites de télécommunications et de télévision, les satellites de télédétection de plus en plus performants, des systèmes de navigation depuis l espace, ainsi que les moyens de transport sur orbite (polaire/héliosynchrone et transfert géostationnaire). Aujourd hui, l Inde s affirme comme une reference pour la mise en oeuvre d applications par satellites au service de la société pour la gestion de ses resources en eau, pour l aménagement du territoire, pour une meilleure organisation de l agriculture, pour la garantie de meilleures conditions de sécurité (lors de cyclones, pendant les moussons ). L Inde spatiale étonne le monde par ses réalisations low cost pour l espace. Comme sa sonde MOM (Mars Orbiter Mission), alias Mangalyaan, qu elle a lancé le 5 novembre dernier en direction de la Planète Rouge et qui doit se satelliser autour d elle vers le 21 septembre prochain. Récemment, le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de la NASA a contacté l ISRO pour la réalisation commune d un satellite de télédétection radar dans les bandes L et S, qui a besoin d une très grande antenne (12 m de diamètre). Un lancement est envisagé pour la fin de cette décennie. Il y a la mission Chandrayaan-2 d atterrissage sur la Lune avec dépôt d un rover électrique. Avec la mise en veilleuse d une collaboration avec la Russie, l ISRO est à la recherché de nouveaux partenaires, notamment en Europe. Le tableau ci-dessous résume bien les ambitions spatiales indiennes. WEI n 71-19

20 Isro projects from Portfolio Launch Vehicles Satellite Communications Satellite Navigation Satellite Remote Sensing Space Science and Exploration Space Applications * Production of PSLV launchers * Reliable GSLV launcher still to be demonstrated * Cryogenic Stage Augment capacity of Transponders in C, Ext-C and Ku band * GAGAN (improved accuracy of GPS signals over India) * C-band Radar * Sounder * High Resolution Sensor (0.6 m) * Mars Orbiter MOM launched to Red Planet * ASTROSAT Observatory * Natural Resources Monitoring * Disaster management * Advanced Communications 2. Accès à l'espace/arianespace * GSLV Mk III development * Production * Multi-beam- Data communication * Digital Multi-media Indian Regional Navigation Satellite System (IRNSS) constellation deployment in progress * X-Band Imaging Radar * Hyper-spectral Sensor * Geo-Imaging System * Mars Observation * Chandrayaan-2 Landing on the Moon * ADITYA Observatory * Climate & Environment * Navigation Service * Strategic applications 2.1. Bilan 2013 en matière de lancements : de nouveaux systèmes mis en œuvre dans le monde * Semi-cryogenics kerosene-oxygen * Re-usability * Air-breathing * 6 ton-class, high power 12 kw Satellite (Ka band) * Higher Frequency bands Augment IRNSS coverage (11 Satellites) * S and L Bands Imaging Radars * Very High Resolution Sensor (0.25 m) * Astrobiology * Space Habitat Studies * Near-Earth Objects * Sensor-web Access * Adaptive Imaging Sensors Orbital launch attempts by country in Image Credit: W.D. Graham L année qui s achève a vu l apparition Elle confirme la montée en puissance de la Chine, qui a été marquée par le surprenant échec, le 9 décembre, de son lanceur WEI n 71-20

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