Numéro Hors-série - Décembre Influenza Aviaire : L essentiel des connaissances sur le sujet

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1 Numéro Hors-série - Décembre 2007 Influenza Aviaire : L essentiel des connaissances sur le sujet

2 SOMMAIRE Numéro Hors-série - Décembre 2007 Influenza Aviaire : L essentiel des connaissances sur le sujet TeMA TeMA Techniques et Marchés Avicoles Adresse postale : TeMA - ITAVI Zoopôle Beaucemaine - 41, rue Beaucemaine PLOUFRAGAN Tél Fax Couriel: itaviouest@itavi.asso.fr Directeur de la publication : P. LE LOUP Rédacteur en chef : C. AUBERT Comité de rédaction : C. AUBERT - I. BOUVAREL - J. CHAMPAGNE - Y. FRANCK - S. GALLOT - P. LE LOUP - P. MAGDELAINE Publicité Abonnements : K. GALLOUET - C. AUBERT Tarifs abonnements (en TTC) : (4 N papier + 11 N électroniques) France: 70 DOM et Union Européene: 75 Etranger: 80 Réduction de 25 % pour les adhérents ITAVI Tarifs groupés sur demande Règlement à l ordre de ITAVI ISSN : N commission paritaire : 1009G85561 Réalisation et impression : Calligraphy Print Rennes Tous droits de reproduction, même partielle, réservés, sauf accord préalable de la Direction Glossaire (p 4) Introduction (p 5) Chapitre 1 - Qu est ce que l influenza aviaire? (p 6) 1. Importance de la maladie p 6 2. Propriétés du virus responsable p 7 3. Espèces affectées p 8 4. Epidémiologie p 8 5. Signes cliniques chez les oiseaux p Lésions p Diagnostic de laboratoire p 14 Chapitre 2 - Epidémiologie de l influenza aviaire en France : organisation de la surveillance et bilan des cas H5N1 HP depuis 2006 (p 15) 1. Organisation du relais entre les laboratoires de diagnostic et le LNR p Dispositif de surveillance dans les différentes catégories de volailles et chez les oiseaux sauvages p Bilan de la surveillance et des cas H5N1 HP survenus depuis p En conclusion p 18 Chapitre 3 - Les mesures de police sanitaire (p 19) 1. L organisation du plan d urgence p La gestion de la crise : de la suspicion à la confirmation p 19 Chapitre 4 - La crise de 2006 : la présence d un foyer très actif de virus H5N1 HP dans l avifaune sauvage de la Dombes et l expérience de Versailleux avec la contamination d un élevage de dindes (p 25) 1. Les contaminations de la faune sauvage p Chronologie des évènements, de la phase de suspicion à la levée des mesures sanitaires sur l élevage de dindes infecté p Les protocoles de désinfection appliqués p L enquête épidémiologique p Suite et fin de l épizootie : difficultés rencontrées dans les élevages de l Ain... p 30 Chapitre 5 - Les mesures de biosécurité (p 32) 1. Mesures sanitaires contre une contamination indirecte p Les mesures sanitaires contre une contamination par voie directe p Les mesures sanitaires de décontamination de l élevage p 38 Conclusions (p 40) Annexes (p 41) Arrêté du 5 février p 41 Guide des mesures de protections individuelles p 53 Ce document a été rédigé avec la collaboration de : Marc ARTOIS (ENVL), Claude AUBERT (ITAVI),Isabelle BONMARIN (InVS), Jean CHAMPAGNE (ITAVI), Yves FRANCK (ITAVI), Jean HARS (ONCFS), Véronique JESTIN (AFSSA), Claude LASSUS (vétérinaire), Sophie LUBAC (ITAVI), Félix MAHE (FDGDS), Virginie MICHEL (AFSSA), Rozenn SOUILLARD (AFSSA) Crédit photos : Claude AUBERT (ITAVI), Maurice BENMERGUI (ONCFS), Félix MAHE (FDGDS), Katell GALLOUET (ITAVI), Claude LASSUS (vétérinaire), Sophie LUBAC (ITAVI), Jean-Philippe PRIGENT (Avipôle Formation) Remerciements sincères à ceux qui ont fait une relecture attentive de ce document Dominique BALLOY (Réseau Cristal), Jean DUDOUIT (Bio Chêne Vert), Jean-Luc GUERIN (ENVT), Julie PUTERFLAM (ITAVI) Avec le soutien financier du CASDAR TeMA Hors-série - décembre 2007 [ 3 ]

3 Glossaire ADN AFSSA AOC APDI APMS ARN CAS DAR CDSPA CNLE DDAF DDASS DDE DDPC DDSIS DDSV DGAL FP FDGDS HA HP IA IAHP IAFP InVS ITAVI LNR NA OAC OIE ONCFS RT-PCR SCEES SIDPC VIA VS ZP ZS ZES Acide désoxyribonucléique Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments Appellation d Origine Contrôlée Arrêté Préfectoral de Déclaration d Infection Arrêté Préfectoral de Mise Sous Surveillance Acide ribonucléique Caisse d Affectation Spéciale pour le Développement et l Aménagement Rural Conseil Départemental de Santé et de Protection Animale Conseil National de Lutte contre l Exclusion Direction Départementale de l Agriculture et de la Forêt Direction Départementale de l Action Sanitaire et Sociale Direction Départementale de l Equipement Direction Départementale de la Protection Civile Direction Départementale du Service Incendie et Secours Direction Départementale des Services Vétérinaires Direction Générale de l Alimentation Faiblement Pathogène Fédération Départementale des Groupements de Défense Sanitaire Hémagglutinine Hautement Pathogène Influenza Aviaire Influenza Aviaire Hautement Pathogène Influenza Aviaire Faiblement Pathogène Institut de Veille Sanitaire Institut Technique de l Aviculture Laboratoire National de Référence Neuroaminidase Oeufs à couver Organisation mondiale de la santé animale Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Reverse Transcriptase - Polymerase Chaine Reaction Service Central des Enquêtes et Etudes Statistiques (Ministère de l Agriculture et de la Pêche) Service Interministériel de la Défense et de la Protection Civile Virus Influenza Aviaire Vétérinaire Sanitaire Zone de Protection Zone de Surveillance Zone Elargie de Surveillance

4 Introduction L influenza aviaire, la grippe aviaire, le virus H5N1 on nous en a parlé et reparlé pendant des mois dans tous les journaux, à la radio, à la télévision, mais in fine avons-nous été bien informés? Qu en a-t-on réellement retenu? Que sait-on réellement de l influenza aviaire, des risques réels, des moyens de prévention? Ces questions, nous sommes nombreux à nous les poser, et plus particulièrement les aviculteurs, ceux chez qui résident le plus longtemps les volailles! C est donc plus particulièrement à leur intention que l ITAVI a pris l initiative de réaliser, avec le soutien du CAS DAR, un document qui tente de répondre le plus précisément, mais également le plus simplement possible, aux questions que se posent les aviculteurs : qu est ce que l influenza aviaire? quelles espèces peuvent être affectées (épidémiologie, symptômes chez les oiseaux, lésions, diagnostics )? comment est organisée la surveillance du virus H5N1 en France? quelles sont les mesures de police sanitaire à prendre en cas de présence du virus H5N1, quelles mesures de biosécurité doivent être prises par les aviculteurs en fonction du niveau du risque d exposition à ce virus? Ce document réalisé par l ITAVI a bénéficié pour sa rédaction d une collaboration exemplaire entre spécialistes d origine très diverses : AFSSA, FDGDS, InvS, ONCFS, Ecoles vétérinaires mais aussi vétérinaires praticiens. Que chacun soit vivement remercié pour sa contribution. Tiré en exemplaires, ce document est destiné à être diffusé auprès de l ensemble des éleveurs détenteurs de volailles (reproducteurs, poules pondeuses, volailles de chair, palmipèdes à foie gras ), mais aussi auprès des techniciens et prescripteurs de ces filières. En ma qualité de Président de l ITAVI, je souhaite qu il contribue à mieux informer les aviculteurs et à améliorer encore la sécurité sanitaire de nos élevages. Eugène SCHAEFFER Président de l ITAVI

5 CHAPITRE 1 Qu est ce que l influenza aviaire? 1 L influenza aviaire (aussi appelée grippe aviaire) est une infection virale généralement inapparente chez les oiseaux sauvages. En revanche, chez les oiseaux domestiques, elle peut aller de la forme inapparente ou peu grave (influenza faiblement pathogène FP) jusqu à des formes extrêmement graves ; il s agit alors de l influenza aviaire hautement pathogène (HP), inscrite sur la liste des maladies réglementées au plan international et par conséquent à déclaration obligatoire auprès de l OIE (Organisation mondiale de la santé animale) et parfois encore désignée en médecine vétérinaire par le terme de peste aviaire. L influenza aviaire doit être définitivement reconnue comme une zoonose, c'est-à-dire une maladie qui se transmet naturellement des animaux à l homme et réciproquement. 1. Importance de la maladie Les oiseaux sauvages capturés sur tous les continents sont susceptibles d être porteurs d influenzavirus non ou peu pathogènes. Plus particulièrement, les oiseaux sauvages aquatiques représentent le principal réservoir de virus influenza (voir détails au chapitre 3). La survenue d infections à virus FP chez les volailles n est pas exceptionnelle ; ces infections ont une faible incidence économique et sont sans conséquences au plan réglementaire, sauf si elles sont dues à des virus H5/H7. En effet, les infections causées par ces virus H5/H7 font désormais l objet d une réglementation spécifique au plan international et d une surveillance systématique, particulièrement en Europe et en Amérique du Nord car elles ont été jusqu à présent à l origine de tous les épisodes d influenza aviaire HP dans le monde (plus d une vingtaine) depuis que l on a su diagnostiquer la maladie dans les années Les conséquences économiques directes et indirectes de l influenza aviaire HP sont très lourdes pour les pays touchés : par exemple, aux Pays-Bas, l épizootie Quelques définitions 2 Zoonose : maladie ou infection qui se transmet naturellement des animaux vertébrés à l Homme et vice-versa. Il faut distinguer les zoonoses des maladies simplement communes à l Homme et aux animaux, sans transmission entre eux, mais connaissant seulement une cause commune ou des circonstances de développement identiques chez l animal et chez l Homme (Ex : rachitisme, intoxications, gangrènes gazeuses). Ex : la rage, la leishmaniose Epizootie : maladie affectant brutalement un grand nombre d animaux à la fois dans une région donnée (maladie épizootique). Ex : fièvre aphteuse. Panzootie : maladie qui se propage sur de grandes distances, au travers de plusieurs continents, et qui affecte une partie importante de la population animale (maladie panzootique). Ex : maladie de Newcastle. Pandémie : maladie qui se propage sur de grandes distances, au travers de plusieurs continents et qui affecte une partie importante de la population humaine (maladie pandémique). Ex : grippe. Les oiseaux sauvages aquatiques représentent le principal réservoir de virus influenza. 1 Ce chapitre a été rédigé en s inspirant largement d un texte sur l influenza aviaire tiré du «GUIDE PRATIQUE DE DIAGNOSTIC ET DE GESTION DES EPIZOOTIES», manuel édité par la DGAL en Définitions extraites du «Glossaire d épidémiologie animale» par l Ecole Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort -1 re édition de septembre 1985 [ 6 ] TeMA Hors-série - décembre 2007

6 de 2003, due au H7N7 HP a conduit à la perte de 30 millions d oiseaux (volailles essentiellement), soit 30 % de l effectif total et à des conséquences indirectes durables (pertes de marchés à l export, etc..). Depuis fin 2003, une panzootie (terme vétérinaire équivalent à celui de pandémie chez l homme) due à un virus H5N1 HP a touché une soixantaine de pays (cf. chapitre 1, paragraphe 4.1.). 2. Propriétés du virus responsable 2.1. Classification Le virus de l influenza aviaire est un influenzavirus de type A, de la famille des Orthomyxoviridae. Ces virus sont enveloppés (donc sensibles aux agents chimiques). Leur matériel génétique est constitué d un ARN simple brin segmenté en 8 «parties» (ce qui explique la fréquence des mutations et des échanges de gènes ou réassortiments entre virus), codant onze protéines virales (notamment l hémagglutinine virale et la neuraminidase évoquées ci-après et qui permettent de définir le sous-type de virus). La nomenclature officielle d un influenzavirus aviaire fournit, pour chaque isolat, les renseignements suivants (dans cet ordre) : type/espèce d origine/pays d origine/n d identification de la souche /année d isolement (sous-type et virulence), par exemple A/Turkey/France/06222/2006 (H5N1 HP). Figure 1 Structure du virus de la grippe 2.2. Pouvoir pathogène La virulence observée est la résultante de la virulence intrinsèque des virus, fortement corrélée chez les oiseaux aux propriétés de l hémagglutinine virale 3, et à la sensibilité de l hôte (voir chapitre 1 paragraphe 4.2.). Les virus des oiseaux sont classés en hautement pathogènes (HP) et faiblement pathogènes (FP). Cependant, certains virus faiblement pathogènes de sous-types H5 ou H7 peuvent muter et devenir hautement pathogènes. Des tests in vivo et in vitro standardisés au plan international permettent de classer chaque souche virale dans une catégorie de pathogénicité (HP, FP) (voir chapitre 1, paragraphe 7). 3 Cette propriété est exploitée dans des tests de laboratoire utilisés pour caractériser la virulence de la souche Pouvoir antigènique et immunogène Les protéines virales internes définissent le type antigénique : A, B, C. Tous les influenzavirus aviaires appartiennent au type A (les types B et C sont des virus de la grippe humaine). Les protéines virales d enveloppe - hémagglutinine (HA ou H) et neuraminidase (NA ou N) - définissent les sous-types. A ce jour 16 soustypes HA et 9 sous-types NA ont été identifiés. Un virus est donc caractérisé à la fois par son sous-type HA et son sous-type NA, sous l appellation HxNy (soit près de 150 combinaisons possibles). Les influenzavirus aviaires présentent tout le répertoire connu des sous-types. Cependant, les virus identifiés comme H7 ou H5, quelle que soit la combinaison N associée, ont un rôle très important dans l épidémiologie de l influenza aviaire HP. C est pourquoi, on parlera ci-après des virus de «sous-types» H5 ou H7 ou plus simplement des virus «H5» ou «H7». Les protéines virales internes induisent des anticorps de groupe (communs à tous les virus influenza). Bien que les anticorps de cette catégorie soient considérés comme non protecteurs, ils sont utiles au diagnostic car détectables par le test d immunodiffusion en gélose (qui reste un test de référence chez le poulet et la dinde) dès cinq jours post infection, ou par des tests ELISA. Les protéines d enveloppe HA et NA induisent des anticorps capables d inhiber les fonctions du virus. Ainsi, les anticorps anti-ha inhibent à la fois les fonctions d attachement du virus à la cellule et de pénétration dans celle-ci ; ils neutralisent donc le pouvoir infectieux du virus et commencent à être détectables une dizaine de jours après l infection. Cependant, leur corrélation avec la protection n est pas toujours absolue. Pour doser cette catégorie d anticorps, on utilise la capacité des virus de l influenza aviaire à s attacher aux hématies (appelée hémagglutination) en mesurant le degré d inhibition de l hémagglutination (IHA). Les anticorps mesurés par IHA sont spécifiques d un sous-type HA donné, bien que des réactions «croisées» avec les anticorps anti-na viennent interférer. Les anticorps anti-na inhibent la libération du virus de la cellule après la multiplication de celui-ci ; ils contribuent donc aussi à neutraliser le pouvoir infectieux des virus influenza aviaire. Ces anticorps sont spécifiques du soustype NA, ils peuvent être détectés par des tests d inhibition de la neuraminidase, d immunofluorescence ou ELISA Particularités du génome, conséquences et applications Le fait que le génome viral soit constitué d ARN explique la grande «plasticité» du virus et sa propension à muter et à acquérir de nouvelles propriétés (capacité à infecter un nouvel hôte, à se répliquer dans tel ou tel organe, etc.), en plus de sa capacité à échanger des gènes par réassortiment comme évoqué ci-dessus. Chacun des huit segments d ARN porte un ou deux gènes, mais l évolution permanente précitée n est pas uniforme sur l ensemble des gènes et la TeMA Hors-série - décembre 2007 [ 7 ]

7 CHAPITRE 1 totalité des portions de gènes. Ainsi, certaines d entre elles évoluent très peu (zones dites «conservées»), d autres beaucoup plus rapidement (zones dites «variables», voire «hypervariables»). Les zones conservées peuvent l être au sein des virus influenza de type A 4 (pas seulement aviaires) d autres peuvent l être seulement au sein des virus d un même sous-type par exemple H5 5 ou N1. Toutes ces propriétés sont utilisées et exploitées en laboratoire dans les tests de diagnostic permettant de détecter, d identifier et de caractériser précisément les virus influenza. Il est ainsi possible de comparer les virus entre eux en traçant en quelque sorte leur histoire et de repérer certaines évolutions qui peuvent modifier de façon conséquente leurs propriétés connues. 3. Espèces affectées Des virus de l influenza aviaire ont été isolés à partir de plus de 90 espèces d oiseaux couvrant 13 ordres. Les oiseaux aquatiques sauvages appartenant aux ordres des Ansériformes (canards, oies, cygnes) et des Charadriiformes (bécasseaux, limicoles, sternes, goélands, mouettes) ont un rôle important dans l épidémiologie des virus influenza car ils représentent un réservoir de ces virus (y compris des sous-types H5/H7). On trouve très exceptionnellement des Passériformes (passereaux, moineaux ) infectés. Jusqu en 2005, les observations montraient que les virus isolés d oiseaux sauvages étaient faiblement pathogènes, sauf lorsque ces oiseaux avaient pu être victimes d une épizootie survenue chez les volailles ou, encore plus exceptionnellement, que ces oiseaux sauvages avaient été eux-mêmes victimes accidentelles d une épizootie (un seul exemple connu : épizootie à H5N3 chez des sternes en Afrique du Sud en 1961). Néanmoins depuis 2005, il a été constaté que plusieurs espèces (aquatiques ou terrestres) pouvaient être infectées par le virus H5N1 HP d origine asiatique. Toutes les espèces de volailles (dinde, poulet, pintade, canard, oie, caille, ratite) et les espèces de gibier (faisan, perdrix) sont sensibles à des degrés divers à l infection ; les pigeons, considérés jusqu à la survenue de la panzootie à virus H5N1 HP comme résistants, peuvent être sensibles dans les conditions naturelles. Les manifestations cliniques de l infection sont toutefois différentes selon l espèce : la dinde présente la plus grande sensibilité clinique alors que le canard est souvent infecté de manière inapparente. Par ailleurs, des cas d infection naturelle par des virus d origine aviaire de plusieurs espèces de mammifères ont été rapportés : porcs, carnivores (tigres, léopards, chats, visons), et mammifères marins (phoque, baleine) ainsi que l Homme, avec des cas mortels (208 dans le monde sur 338 cas d infection 4 Le gène de la protéine de matrice est utilisé pour détecter les virus influenza de type A (test RT-PCR M voir chapitre 1 paragraphe 7) 5 Le gène de l hémagglutinine est utilisé pour détecter les virus influenza de sous-type H5 (test RT-PCR H5 voir chapitre 1 paragraphe 7) recensés dans le monde au 12 décembre 2007 selon la source officielle OMS). C est une des raisons pour lesquelles l influenza aviaire doit être reconnu comme une zoonose. Expérimentalement, les animaux de laboratoire tels que lapin, souris, rat, furet, cobaye, chat peuvent également être infectés. 4. Epidémiologie 4.1. Situation internationale Entre 2003 et 2007 (arrêté à la date du 20 septembre), 60 pays avaient déclaré des cas d influenza aviaire à virus H5N1 HP chez des volailles domestiques ou des oiseaux sauvages, dont 44 pays pour les seules volailles domestiques. En 2007, 25 pays ont déclaré l influenza aviaire à virus H5N1 HP chez des volailles domestiques ou des oiseaux sauvages. Il existe des zones de foyers persistants chez les volailles dans certains pays d Asie (notamment Bengladesh, Indonésie, Myanmar, Vietnam) et d Afrique (Egypte, Ghana, Nigéria, Togo). En Europe (en 2007) on note la réapparition du virus chez les oiseaux domestiques et/ou sauvages en Allemagne, Angleterre, France, Hongrie, République Tchèque et Russie ; sur la volaille, les foyers ont été sporadiques et immédiatement maîtrisés Facteurs favorables à la persistance et la transmission de l influenza aviaire Les sources de virus Les sources de virus sont constituées par les oiseaux infectés, qu ils soient porteurs sains, malades ou morts et qu il s agisse d oiseaux sauvages, de volailles ou d oiseaux d ornement. L excrétion de virus peut précéder l apparition des signes cliniques de quelques heures à quelques jours selon la souche virale en cause et l espèce d oiseau infectée. De plus, des espèces peu sensibles (canard, autruche adulte) peuvent excréter le virus sans signe clinique apparent. Les fientes apparaissent comme une source importante de virus FP chez les oiseaux. Toutefois, la proportion d oiseaux infectés dans une population est éminemment variable (de 0 à 60 %) en fonction de la période, de l âge, de l espèce, de la zone géographique. Ainsi, les pourcentages d infection les plus élevés chez les oiseaux sauvages ont été observés chez les canards colverts juvéniles prélevés sur les sites de reproduction (en Scandinavie par exemple), durant l été et avec des fluctuations selon les années. Les volailles domestiques infectées par des souches FP peuvent excréter le virus par voies respiratoire et digestive. Il existe une prédominance d une voie d excrétion par rapport à l autre selon l espèce et les virus concernés et ces deux modes d excrétion ne sont généralement pas synchrones : le canard a tendance à excréter davantage par la voie digestive, tandis que la caille excrète plutôt par voie respiratoire ; [ 8 ] TeMA Hors-série - décembre 2007

8 Vietnam Thaïlande Egypte Indonésie Turquie Roumanie Russie Myanmar Chine (Rép.populaire de) Nigéria Pakistan Ukraine Bangladesh Corée (Rép. De) Afganistan Koweït Cambodge Soudan Malaisie (péninsulaire) Japon Laos Israël Hongrie Territoires Auto. Palestiniens Inde Ghana Pologne Côte d'ivoire Tchèque (Rép.) Allemagne Arabie saoudite Burkina Faso Irak Albanie Togo Niger Royaume-Uni Azerbaïdjan Suède Serbie et Monténégro Cameroun Danemark Djibouti France Jordanie Kazakhstan Figure 2 Les foyers notifiés d influenza aviaire HP entre 2003 et Foyers d'influenza aviaire (sous-type H5N1) chez les volailles. De fin 2003 au 11 décembre Source : site de l OIE (date de consultation : 11/12/2007) Figure 3 Les foyers d influenza aviaire HP en Europe entre le 1 er janvier et le 11 décembre 2007 (oiseaux sauvages et volailles) les foyers résolus les foyers encore en activité ou déclarés non résolus certaines souches virales ont un tropisme plus prononcé pour l appareil digestif ou l excrétion par voie respiratoire (laquelle est plutôt plus précoce et plutôt de plus courte durée que l excrétion par voie digestive). En général, le pic d excrétion se situe entre deux et six jours selon la voie d entrée et les situations et il devient souvent assez aléatoire d isoler du virus au-delà de la première semaine d infection. Cependant chez des canards infectés par certaines souches de virus H5N1 HP, l excrétion peut être prolongée pendant deux semaines environ. L infection des volailles domestiques par des souches HP étant généralisée à tout l organisme, tous leurs viscères ainsi que leurs muscles constituent des sources de virus. Les virus H5N1 HP sont excrétés préférentiellement par voie respiratoire, chez les palmipèdes notamment. Source : site de l OIE (date de consultation : 13/12/2007) Autres sources : lors de l épizootie néerlandaise (2003), il a été montré que les porcs provenant d élevages mixtes (avicoles et porcins), dans lesquels les volailles étaient infectées par du virus H7N7 HP, avaient été exposés au virus, mais il n a pas été démontré TeMA Hors-série - décembre 2007 [ 9 ]

9 CHAPITRE 1 que ces porcs excrétaient du virus, ce qui peut laisser supposer qu une éventuelle excrétion serait de courte durée. Dans le cas de l épizootie à virus H5N1 HP, le porc s est montré jusqu à présent très peu réceptif et n a pas constitué une source de virus Sensibilité des virus Les virus de l influenza aviaire sont sensibles à la chaleur, aux ph extrêmes, à la salinité du milieu et à la dessiccation. Ils sont sensibles aux détergents et solvants organiques, aux aldéhydes, composés phénoliques et ammoniums quaternaires. Sur le terrain, néanmoins, la présence de matière organique et l association de conditions froides et humides favorisent la persistance du virus (plus de trois mois dans les litières humides en hiver). Tous les matériaux contaminés par le virus seront donc à risque. Les virus de l influenza aviaire peuvent aussi facilement contaminer la surface de la coquille des œufs à partir des fientes. Aussi, en cas d absence de tri et de désinfection des œufs, si la coquille des œufs est altérée, leur contenu pourrait constituer une source de virus, comme cela a déjà été observé lors d une précédente épizootie (exemple : VIA H5N2, Pennsylvanie, 1983) Réceptivité La réceptivité au virus dépend de l espèce - et il existe un large spectre d hôtes (voir chapitre 1, paragraphe 3) - mais aussi de l âge, du statut immunitaire et sanitaire des oiseaux, de la quantité et des caractéristiques du virus (FP/HP, sous-type, souche virale). Ainsi, chez les volailles, la dinde est l espèce la plus réceptive, en particulier les jeunes ; ceux-ci expriment une pathologie plus marquée (par exemple, les dindonneaux de moins de 35 jours, les autruches de moins de six mois par rapport aux adultes). La vaccination tend à diminuer la réceptivité en requérant une dose infectieuse plus élevée. La souche virale a besoin d une adaptation avant de se répliquer efficacement chez une nouvelle espèce aviaire, surtout si celle-ci est plus éloignée de l espèce d origine. Cette adaptation conduit à une sélection de virus mutants présentant des caractéristiques nouvelles. Risques avec les animaux de basse-cour En Asie et plus récemment en Afrique, la persistance de l épizootie d influenza aviaire HP H5N1 depuis la fin de l année 2003 ne peut s expliquer que par des pratiques d élevage de subsistance ou autre, ne respectant pas les préconisations d isolement et de contrôle des foyers. Les petits élevages familiaux constituent un danger particulier dans la mesure où ils échappent à toutes mesures de police sanitaire : la volaille est en contact permanent avec les oiseaux sauvages, les oiseaux peuvent se déplacer librement et contaminer leurs congénères du voisinage, les échanges d oiseaux ou de produits (œufs) échappent à toute vérification (les propriétaires véhiculant la maladie de village en village). En France, l élevage de basse-cour ne répond pas à une nécessité alimentaire comparable aux conditions rencontrées en Asie et en Afrique. Cet élevage constitue toutefois un élément essentiel de la qualité de vie en milieu rural, parfois un complément de revenu qui n est pas négligeable. A condition que les élevages rationnels ou en plein air soient parfaitement isolés de tels élevages du voisinage par des barrières physiques et de bonnes pratiques d hygiène, le danger de contamination directe ou indirecte de la volaille reste faible. Néanmoins la révélation d un foyer HP chez des volailles de basse-cour entrainerait la perte du statut indemne IAHP (avec toutes les conséquences au plan de l embargo des volailles vivantes, OAC et produits qui en sont issus) par de nombreux pays clients. Malgré tout, les propriétaires de petits élevages (basse-cour, ornement) doivent pouvoir justifier d une connaissance minimale du danger que constitue l influenza aviaire, en particulier être capable de reconnaître un animal malade. Dans la mesure où ils respectent les mesures de confinement, si celles-ci sont imposées par un arrêté préfectoral de déclaration d infection et si les élevages sont placés sous surveillance vétérinaire, le danger qu ils présentent en cas d épizootie pourrait être circonscrit. Risques avec la faune sauvage Le fait que l avifaune sauvage constitue le réservoir des virus influenza ne représente pas en soi une menace directe pour la volaille. Un équilibre naturel existe depuis toujours entre les oiseaux sauvages et les virus influenza. Avant la panzootie à virus H5N1, la détection de viris influenza aviaire chez des oiseaux sauvages était exceptionnelle.. Le virus H5N1 d origine asiatique se distingue de la quasi totalité des souches d influenza aviaire auparavant identifiées sur des oiseaux sauvages par le fait qu il ait été capable d entraîner la mortalité de nombreux oiseaux sauvages, en particulier les oies à tête barrée du lac de Quinghaï (Chine). Néanmoins depuis qu il s est répandu en Europe et en Afrique, aucune preuve de sa persistance durable dans une population d oiseaux sauvages n a pu être apportée de façon indiscutable. Le rôle des oiseaux sauvages, dans l entretien et la propagation de ce virus, reste donc un sujet d études épidémiologiques et, aussi de controverse. Depuis le printemps 2005, plusieurs foyers d influenza aviaire constatés en Europe, notamment sur des oiseaux sauvages, ne peuvent s expliquer autrement que par un transport à longue distance du virus à l occasion de déplacements «naturels» d oiseaux infectés. Toutefois la majorité des foyers constatés en dehors de l Asie, s explique par un processus hélas classique de propagation par le déplacement d oiseaux domestiques ou de produits animaux. La plupart des foyers domestiques observés en Europe en 2006 s explique par des déficiences majeures des mesures de biosécurité ; en revanche le respect de ces mesures permet d obtenir une protection efficace de la volaille à l occasion de l apparition momentanée d un foyer sur des oiseaux sauvages. [ 10 ] TeMA Hors-série - décembre 2007

10 Risques avec les chiens et les chats Plusieurs sous-types de virus influenza ont été trouvés sur des carnivores, en élevage ou sur des animaux de compagnie. Récemment, un nouveau variant de virus influenza a occasionné une épizootie chez les chiens aux USA. L infection de carnivores revêt habituellement un caractère inapparent et sans gravité. Toutefois l attention des scientifiques a été attirée par des contaminations de félins ayant pu ingérer des volailles infectées par le virus H5N1 asiatique : plusieurs tigres de parcs zoologiques ont succombé en Asie à une telle infection, ainsi que des chats domestiques et un vison sauvage en Europe. Des travaux expérimentaux ont permis de montrer que l exposition de chats à de fortes doses de virus influenza par la voie alimentaire entraînait une infection mortelle et l excrétion préalable du virus. Des travaux plus récents suggèrent que d autres carnivores, dont le renard, pourraient s infecter par cette voie et ré-excréter le virus. Ces caractéristiques semblent particulières au virus H5N1 d origine asiatique. Il est donc légitime de redouter l infection de carnivores domestiques ou sauvages, ingérant des cadavres d oiseaux morts d influenza aviaire hautement pathogène. On peut considérer que la prédation d oiseaux vivants, mais malades, augmente la probabilité d infection : de tels oiseaux pouvant constituer de véritables «bombes» de virus, le sang, les tissus, les sécrétions et excrétions virulentes pouvant entrer en contact avec les muqueuses oculaires, orales ou digestives à l occasion de la capture de la proie. Il est donc légitime de prendre des précautions pour éviter à la fois la contamination des carnivores domestiques (divagation) et la contamination de leur propriétaire ou de la volaille. Il n existe aucun vaccin permettant de protéger les animaux familiers contre une telle contamination. Toutefois, depuis le début de l épizootie de H5N1 HP, aucun cas de transmission de ce virus à l homme n a pu être mis en évidence par le relais d un animal familier ; le danger de contamination de la volaille ou de l homme par un carnivore infecté reste donc théorique. Risques pour la santé humaine Le virus H5N1, circule sur plusieurs continents et fait des ravages chez les oiseaux. Mais plus de 300 cas humains ont été communiqués à l OMS depuis l identification des premiers cas fin 2003 et près des 2/3 sont morts. Même si ce nombre est probablement sous-estimé, il indique bien que le virus H5N1 est un problème de santé animale et non pas un problème de santé humaine. En effet, des millions de personnes ont été exposées au virus depuis quatre ans et seules quelques centaines ont été infectées. Chaque nouveau cas identifié s accompagne d une enquête pour rechercher la source de contamination et la plupart du temps, le contact direct avec des oiseaux malades est démontré. Dans de très rares situations, une transmission interhumaine s est probablement produite. Elle impliquait des personnes contaminées à partir de malades avec lesquels elles avaient eu des contacts très proches et répétés. Dans le passé, très peu d infections humaines sont survenues à partir d oiseaux infectés par un virus influenza aviaire hautement pathogène. En 1997, à Hong Kong, un virus H5N1 (probablement apparenté aux souches circulant actuellement) avait été identifié chez 18 personnes dont 6 sont décédées. Le facteur de risque identifié était le contact direct avec les oiseaux malades. En 2003, un virus influenza aviaire H7N7 HP touchait des élevages des Pays-Bas et était retrouvé chez 86 personnes en contact avec la volaille et 3 membres de leurs familles. La majorité des manifestations (soit 78 cas sur 86) se limitait à une conjonctivite et quelques personnes présentaient des syndromes grippaux modérés. Cependant, un vétérinaire ayant participé à la désinfection d un élevage, s est infecté et est décédé. Les virus aviaires faiblement pathogènes peuvent également provoquer des infections chez l Homme mais aucun décès n a jamais été documenté. En 2007, en Grande-Bretagne, 17 personnes ont présenté des conjonctivites ou des syndromes grippaux dus à une infection par le virus de l influenza aviaire H7N2. Toutes ces données confirment bien que les contaminations de l Homme à partir d oiseaux sont rares et seuls les virus de l influenza aviaire classés hautement pathogènes peuvent provoquer des décès. En France, le risque de contamination humaine à partir d oiseaux est négligeable. Les outils de surveillance sont en place pour détecter l apparition d un foyer d influenza aviaire chez les oiseaux et des mesures drastiques de contrôle seraient mises en place immédiatement pour limiter l extension du foyer et empêcher que l Homme soit infecté. La menace d une pandémie reste bien réelle et justifie les préparations en cours, même si le virus qui en sera responsable et la date de survenue ne sont pas prévisibles. Pour autant, même si le risque d infection est très faible, l épisode H5N1 suscite beaucoup d inquiétude dans le monde et depuis le début de la crise, un très grand nombre de pays se prépare à une éventuelle pandémie. La première raison de cette préparation est que les pandémies sont des phénomènes attendus puisqu en moyenne on en compte 2 à 3 par siècle ; la dernière remonte à La seconde raison est que le virus H5N1 pourrait s adapter à l Homme soit par mutation progressive, soit en se recombinant avec un virus humain. Si c est le cas, le virus nouvellement créé pourrait se transmettre d homme à homme, d autant plus facilement que la population n ayant jamais rencontré ce virus ne serait pas protégée. La menace d une adaptation du virus H5N1 à l Homme persiste tant que le virus circule chez les oiseaux et beaucoup de pays touchés n ont pas les capacités de l éliminer. Il est donc primordial de mobiliser les forces pour contrôler la maladie chez les oiseaux dans les pays touchés et de poursuivre la surveillance des cas humains et du virus pour détecter toute modification qui signerait le début d une pandémie Transmission La transmission horizontale peut être directe par contact entre oiseaux (volailles, oiseaux d ornement, oiseaux sauvages) infectés et sensibles ou indirecte via différents vecteurs mécaniques, transporteurs potentiels de matières contaminées (personnes, matériels, véhicules ). Elle s opère soit par voie aérienne (par inhalation d aérosols ou de poussières infectées), soit par voie digestive (par ingestion d eau ou d aliment contaminés par des matières fécales infectées, par cannibalisme ou prédation pour les oiseaux sauvages). Les volailles élevées en plein air peuvent être infectées par les oiseaux sauvages. Il est donc important de limiter les contacts avec l avifaune : (ne pas attirer les oiseaux sauvages en laissant des mangeoires pleines sur les parcours et les approvisionner en aliment ou en eau TeMA Hors-série - décembre 2007 [ 11 ]

11 CHAPITRE 1 obligatoirement à l intérieur des bâtiments ou à l aide de distributeurs ne permettant pas aux oiseaux sauvages d y accéder ou de les souiller (article 6 de l arrêté du 5 février 2007 en annexe). Tous les mouvements (entrée, sortie) de volailles et rassemblements d oiseaux vivants constituent autant d occasions de transmission du virus. La vitesse de transmission horizontale directe intra-troupeau dépend des propriétés du virus mais aussi des conditions d élevage de l espèce : elle est plus lente chez des volailles vivant en cage et peu en contact les unes avec les autres. L Homme peut contribuer à la contamination indirecte dans le cadre de ses activités, essentiellement par le biais de ses chaussures et/ou bottes contaminées à partir des abords de l élevage, mai aussi de ses vêtements (équipes d intervention, etc.), des véhicules (camions de livraison divers), du matériel partagé ou de la circulation de produits issus d animaux infectés (lisier ). Les échanges commerciaux non contrôlés peuvent constituer une source d introduction du virus. Diverses espèces d insectes, d oiseaux, de mammifères peuvent aussi jouer un rôle mécanique dans la diffusion du virus (voire sur de longues distances). Le vent ne semble pas être un moyen très efficace de transmission, sauf à très faible distance (moins de 50 m sous le vent). Il n existe pas de preuve d une transmission par voie verticale par les œufs ; néanmoins, une transmission par voie pseudo-verticale est possible à partir de coquilles d œufs souillées par des fientes infectées conduisant, en cas de défaut des mesures d hygiène et d altération de la coquille, à une possible contamination du contenu de l œuf comme mentionné précédemment. 5. Signes cliniques chez les oiseaux La période d incubation varie de 3 à 14 jours (lors d infection naturelle), voire plus, exceptionnellement. La période maximale d incubation légale est de 21 jours. Les signes cliniques dépendent des caractéristiques du virus (FP ou HP), des facteurs conditionnant la sensibilité au virus et des infections simultanées ou secondaires qui aggravent le tableau clinique. ATTENTION : le tableau clinique est peu différenciable de celui engendré par le virus de la maladie de Newcastle Souches faiblement pathogènes (FP) Les infections des volailles (dindes notamment) par des virus FP se manifestent essentiellement par des signes généraux (frilosité, tassement des oiseaux, dépression, sous-consommation d aliment et d eau de boisson, plumage ébouriffé), par des signes respiratoires plus ou moins sévères tels que larmoiement, écoulement nasal, gonflement des sinus infra-orbitaires, toux, reniflement, râles, voire suffocation (ou étouffement). Chez les adultes est associée une chute de ponte brutale de 5-20 % chez la poule, de % chez la dinde, avec augmentation du nombre d œufs déformés et décolorés. De la diarrhée peut aussi être observée selon les espèces. L augmentation de la mortalité est de l ordre de 2 à 3 % chez le poulet, jusqu à plus de 40 % chez les dindonneaux de moins de 35 jours lors de co-infections bactériennes ou virales et peut aller jusqu à 20 % chez les dindes reproductrices. Dans les formes sévères, chez la dinde, des œdèmes de la tête et du cou sont présents. L infection du poulet est inapparente ou se traduit par une forme atténuée. On parle de 2 à 3 % de mortalité. L infection de la pintade s exprime sous une forme respiratoire comme chez la dinde, mais peut s accompagner de signes cliniques nerveux (cou tordu, torticolis, paralysie des ailes ). L infection des ratites se traduit par une forme respiratoire Souches hautement pathogènes (HP) L infection par des virus HP se traduit chez les galliformes (poulets, dindes ) par une mort brutale sans signe clinique associé ou par des signes cliniques généraux sévères aboutissant à une mort rapide en quelques heures. Lorsque l évolution est un peu plus lente, des signes cliniques nerveux (incoordination, tremblements, torticolis, etc.) et des signes cutanés (nécroses, hémorragies, cyanose des crêtes et des barbillons, ecchymoses sur les jarrets) sont visibles. Chez les reproducteurs, l infection entraîne un arrêt de la ponte. La mortalité peut être de 100 % en heures chez des oiseaux élevés sur litière. Elle est moindre chez des pondeuses en cage. Cependant à côté de cette forme très aiguë, il peut être observé des formes d évolution plus lente, c est pourquoi il est essentiel en période à risque de se baser sur des critères d alerte (voir tableaux cicontre) de manière à pouvoir réagir dès le 2 e jour consécutif d anomalies. L infection du canard et des autruches adultes par les virus HP est souvent asymptomatique. Le canard peut manifester une forme nerveuse avec incoordination, tremblements, etc. De plus, pour cette espèce, la mortalité peut être observée avec certains virus influenza aviaire H5N1 isolés depuis 2002 dans le Sud-Est asiatique. 6. Lésions Les lésions macroscopiques sont très variables en fonction de l espèce concernée, du virus impliqué et des infections secondaires éventuelles. Dans le cas d infection par des virus HP, elles sont souvent hémorragiques et généralisées à tous les organes. [ 12 ] TeMA Hors-série - décembre 2007

12 Tableau 1 Seuils de mortalité à partir desquels le détenteur d'un troupeau de oiseaux ou plus doit avertir son vétérinaire. ESPÈCE OU FILIÈRE TYPE DE PRODUCTION % mortalité en 1 jour % mortalité par jour pendant 2 jours consécutifs J 1 J 2 Dindes Chair claustration 4 1 au double du % mortalité de J 1 Chair plein air 4 0,5 au double du % mortalité de J 1 Futures reproductrices 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Reproduction ponte 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Filière gallus chair Chair claustration 4 1 au double du % mortalité de J 1 Chair plein air 4 0,5 au double du % mortalité de J 1 Futures reproductrices 4 0,5 au double du % mortalité de J 1 Reproduction ponte 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Filière œuf de consommation Poulettes 4 0,5 au double du % mortalité de J 1 Ponte œufs de consommation. 4 0,5 au double du % mortalité de J 1 Futures reproductrices 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Reproduction ponte 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Pintades Chair claustration 4 0,5 au double du % mortalité de J 1 Chair plein air 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Futures reproductrices 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Reproduction ponte 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Cailles Chair claustration. 4 0,5 au double du % mortalité de J 1 Chair plein air 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Futures reproductrices 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Reproduction ponte 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Canards Chair 2 0,5 au double du % mortalité de J 1 Prêts à gaver 2 0,25 au double du % mortalité de J 1 Futures reproductrices. 2 0,25 au double du % mortalité de J 1 Reproduction Ponte 2 0,5 au double du % mortalité de J 1 Oies Chair 2 0,5 au double du % mortalité de J 1 Prêtes à gaver 2 0,25 au double du % mortalité de J 1 Futures reproductrices 2 0,25 au double du % mortalité de J 1 Reproduction ponte 2 1 au double du % mortalité de J 1 Faisans Quel que soit le stade 4 1 au double du % mortalité de J 1 Perdrix rouges Quel que soit le stade 4 2 au double du % mortalité de J 1 Perdrix grises Quel que soit le stade 4 1 au double du % mortalité de J 1 Colverts Reproduction et élevage 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Pigeons Futurs reproducteurs 4 1 au double du % mortalité de J 1 Reproduction ponte 4 0,25 au double du % mortalité de J 1 Source : Annexe 3 de l arrêté du 5 février 2007 Exemples pour un éleveur de dindes de chair en claustration : si le taux de mortalité est supérieur ou égal à 4 % en 1 jour (320 morts), l'éleveur doit avertir son vétérinaire ; si le taux de mortalité est compris entre 1 % et 4 % au jour J 1 (80 à 319 morts), et si à J 2 le % de mortalité est supérieur ou égal au double du % de mortalité à J 1, l'éleveur doit également avertir son vétérinaire. Tableau 2 Seuils de diminution de consommation d eau, d aliment et de chute de ponte au-dessus desquels le détenteur d un troupeau de oiseaux ou plus doit avertir son vétérinaire. % de diminution % de diminution par jour pendant 3 jours consécutifs en 1 jour J1 J2 J 3 Eau 50 % Aliment 50 % Chute de ponte 50 % Source : Annexe 3 de l arrêté du 5 février 2007 Exemples pour la consommation d'eau : dès que la diminution est supérieure ou égale à 50 % en 1 jour, l'éleveur doit avertir son vétérinaire ; si la diminution est comprise entre 25 % et 50 % au jour J 1 et se maintient entre 25 % et 50 % à J 2 et à J 3, l'éleveur doit également avertir son vétérinaire. TeMA Hors-série - décembre 2007 [ 13 ]

13 CHAPITRE 1 7. Diagnostic de laboratoire Lors de formes HP, le diagnostic clinique différentiel avec d autres affections nerveuses d origine nutritionnelle ou virale (maladie de Marek, encéphalomyélite aviaire notamment) ou bactérienne (botulisme, etc.) doit être fait. Il doit l être également avec les accidents d élevage (étouffements). Dans le cas des formes FP, à l exception de la laryngotrachéite infectieuse aviaire sous sa forme sévère, qui peut être écartée assez facilement du fait de la présence d une trachéite hémorragique sans autres lésions, le diagnostic clinique différentiel avec les autres affections respiratoires est complexe. En effet, l infection éventuelle par un virus influenza peut être compliquée par une infection bactérienne (Pasteurella, Riemerella, Ornithobacterium ), mycoplasmique ou par une co-infection virale (metapneumovirus aviaires, souches vaccinales ou avirulentes de virus de la maladie de Newcastle, etc ). Chez les reproducteurs, le diagnostic différentiel avec toute maladie ou infection autre que la maladie de Newcastle provoquant une chute de ponte associée à des défauts de la qualité des œufs doit être effectué : bronchite infectieuse chez la poule, infection à paramyxovirus de type 3 chez la dinde C est pourquoi le recours à un diagnostic de laboratoire est nécessaire. Il existe à la fois des tests rapides (dits moléculaires 6 ) basés sur les caractéristiques génétiques du virus (évoquées dans ce chapitre au paragraphe 2.4) permettant de détecter et d identifier les virus influenza directement dans les prélèvements en quelques heures à quelques jours et des tests requérant la multiplication préalable du virus sur oeufs embryonnés de manière à augmenter les quantités de virus présentes pour pourvoir les détecter et identifier par des méthodes antigéniques (IHA) décrites au paragraphe 2.3. de ce chapitre. Les délais de résultats sont plus longs et dépendent de la vitesse de multiplication du virus. Selon les circonstances, l une et/ou l autre méthode peu(ven)t être utilisée(s). Il existe actuellement un réseau de laboratoires agréés pour le diagnostic de l influenza aviaire capables de mettre en œuvre des analyses démontrant la présence de virus influenza et en particulier de sous type H5. Ces laboratoires sont implantés dans des zones de productions avicoles et/ou d importance ornithologique et sont pilotés au plan technique par le laboratoire national de référence (LNR) pour l influenza aviaire situé à l AFSSA site de Ploufragan (à côté de Saint Brieuc dans les Côtes d Armor). Le LNR prend ensuite le relais pour identifier complètement le virus et déterminer sa virulence (voir chapitre 2). 6 Tests RT-PCR consistant à amplifier une portion choisie du génome de virus influenza (par exemple portion du gène M ou H5) après avoir transformé l ARN viral en ADN [ 14 ] TeMA Hors-série - décembre 2007

14 CHAPITRE 2 Epidémiologie de l influenza aviaire en France : organisation de la surveillance et bilan des cas H5N1 HP depuis 2006 Des mesures sont en place de manière à limiter les possibilités d introduction du virus HP en France. A ce titre, la France bénéficie des mesures de sauvegarde prises au niveau communautaire à l encontre des volailles et produits dérivés provenant de pays non indemnes d influenza aviaire HP et à l encontre des oiseaux d ornement de toutes provenances. Il reste par contre la possibilité d une introduction par : des importations licites pendant la période de temps précédant une première notification dans un pays, ou une région indemne, des importations frauduleuses, des oiseaux sauvages. Concernant les premiers, un système de traçabilité permet d identifier la source avant que le foyer ne diffuse. La France a un statut indemne 7 vis-à-vis des virus influenza aviaire en ce qui concerne les volailles et veille à le conserver En effet, elle a une production avicole importante et très diversifiée. Pour l année 2006, quelques chiffres de production en rendent compte : 790 millions de poussins filières chair et ponte confondues, près de 105 millions de dindonneaux, 105 millions de canetons filières chair et gras confondues, 42 millions de pintadeaux, sans compter tout un panel de productions plus mineures : cailles, ratites, pigeons ainsi que des élevages de gibiers à plumes : faisans, perdrix, canards colvert. Autant d espèces réceptives et sensibles à des degrés divers aux virus de l influenza aviaire qu il convient donc de ne pas exposer. Concernant les seconds, des contrôles et une vigilance renforcés sont nécessaires. En ce qui concerne la troisième voie d introduction, la France est traversée par deux flux migratoires majeurs (un axe Rhin-Rhône à l est du pays, un axe Manche- Atlantique à l ouest) et présente des zones d importance majeure de rassemblements d oiseaux aquatiques. A ceci s ajoutent les déplacements non migratoires susceptibles d être occasionnés par des vagues de froid en Europe ou d autres conditions écologiques exceptionnelles. Ainsi, sur notre territoire national, une liste de 46 premières zones à risque particulier et de 52 zones à risque particulier complémentaire a été publiée 8 puis modifiée suite aux événements survenus dans l avifaune sauvage au cours de l été 2007, en rajoutant 5 zones de la seconde catégorie dans la première 9. Le risque de contamination par les oiseaux migrateurs est d autant plus important à prendre en compte que 18 % des volailles produites en France sont élevées en plein air. 7 Perdu entre le et du fait de la survenue d un foyer dans un élevage de dindes ; la notification de nouveaux cas IAHP survenus dans l avifaune sauvage, seulement entre le et le , ne modifie pas réglementairement ce statut. 8 Journal officiel annexe 5 de l arrêté ministériel du 5 février 2007 relatif aux niveaux de risque épizootique en raison de l infection de la faune sauvage par un virus de l influenza aviaire à caractère hautement pathogène et au dispositif de surveillance et de prévention des oiseaux. 9 Journal officiel article 3/annexe 2 de l arrêté ministériel du 12 octobre 2007 qualifiant le niveau de risque épizootique en raison de l infection de la faune sauvage par un virus de l influenza aviaire à caractère hautement pathogène et prescrivant des mesures particulières TeMA Hors-série - décembre 2007 [ 15 ]

15 CHAPITRE 2 Figure 4 Les deux flux migrateurs majeurs en France Par ailleurs, il subsiste la possibilité que des virus FP de sous-types H5 (ou H7) circulant naturellement de manière inapparente chez les oiseaux sauvages acquièrent un caractère hautement pathogène en pénétrant dans les élevages. Compte tenu des différentes possibilités d introduction par les oiseaux sauvages de virus influenza aviaires, il a été ajouté, à partir de l automne 2005, une surveillance ciblant les virus H5N1 HP, en plus de la surveillance des infections par des virus influenza aviaire de sous types H5 et H7 FP systématisée depuis le début des années Figure 5 Carte des 98 zones humides à risque (source : ONCFS) (en vert foncé entouré de jaune : zones humides à risques prioritaires en vert clair entouré de jaune : zones humides à risque supplémentaires) Les modalités de surveillance de l influenza aviaire suivantes sont donc en place en France avec : chez les volailles : - un réseau de surveillance vétérinaire clinique, - des enquêtes sérologiques annuelles obligatoires, complétées d études virologiques ciblées, - en 2006, une surveillance virologique des canards appelants représentant la quasi-exhaustivité des détenteurs déclarés ; chez les oiseaux sauvages une surveillance virologique : - sur oiseaux capturés ou tués à la chasse, - dans certaines circonstances, sur des canards sentinelles partageant le même biotope que les oiseaux sauvages et placés sur des sites d importance ornithologique majeure, - sur tout oiseau sauvage mort, lors de mortalités groupées. Une démultiplication des moyens d analyses est devenue nécessaire et un relais a été organisé entre les laboratoires de diagnostic et le LNR. Cette organisation a montré une très grande efficacité et réactivité pour détecter les virus ciblés et notamment en 2006 et 2007 les virus H5N1 HP. [ 16 ] TeMA Hors-série - décembre Organisation du relais entre les laboratoires de diagnostic et le LNR Pour la réalisation des enquêtes sérologiques nationales, en plus du LNR (Laboratoire National de Référence, basé à Ploufragan dans les Côtes d Armor) un réseau de laboratoires agréés pour les tests d immunodiffusion en gélose (IDG) et d IHA H5/H7 de criblage 10 est actuellement impliqué 11. Ces laboratoires ont pour rôle de cribler les lots contenant des sérums susceptibles d être positifs et de les adresser au LNR pour confirmation 12. Dans le but de vérifier la fiabilité et l homogénéité des résultats, ces laboratoires agréés sont soumis à des essais comparatifs annuels organisés par le LNR. 10 Les laboratoires ne disposent que de l antigène dont l usage est préconisé en première étape pour la réalisation des enquêtes et se limitent à repérer les sérums présentant un titre au seuil de positivité 11 Au sein d une capacité de ressources de 12 laboratoires agréés pour ce type de test ou leur équivalent (IHA Newcastle) mobilisables en cas de besoin 12 En recourant au minimum au 2 e antigène imposé au plan européen et en titrant précisément les anticorps

16 LVD 01 LVD 14 LVD 21 LDA 22 LDA 24 LVD 30 LVD 31 LVD 37 LVD 40 IDAC 44 IDAC 67 LVD 79 Tableau 3 Liste des laboratoires agréés pour les tests moléculaires RT-PCR influenza. Laboratoire Vétérinaire Départemental de l Ain Laboratoire Départemental Franck Duncombe Laboratoire Vétérinaire Départemental de la Côte d Or Laboratoire de Développement et d Analyses Laboratoire Départemental d Analyses et de Recherche Laboratoire Départemental d Analyses Laboratoire Vétérinaire Départemental d Aucamville Laboratoire de Touraine Laboratoire Vétérinaire Départemental des Landes IDAC Nantes Laboratoire Vétérinaire Départemental de Strasbourg Laboratoire d Analyses et de Sécurité Alimentaire Liste arrêtée au 11 décembre 2007 Un autre réseau de laboratoires agréés cette fois pour les tests moléculaires RT- PCR influenza 13, intégrant notamment une partie des laboratoires précités, était opérationnel dès début janvier 2006 avec 6 laboratoires, puis a été étendu aux 12 laboratoires au cours de cette même année. Ces laboratoires interviennent en première étape dans le cadre de suspicions cliniques ou de la surveillance virologique (consistant à détecter la présence de virus) pour cribler les échantillons et transmettre les échantillons positifs au virus influenza au LNR. Celui-ci confirme l identification et détermine le sous-type N1 ou non, le caractère de virulence et recherche la présence de sous-type H7. Ensuite, toujours au LNR la souche est isolée et la caractérisation aux plans antigénique et génétique est approfondie par le LNR qui dispose des outils et équipements permettant de caractériser tous les gènes. Il est ainsi possible de comparer les caractéristiques des virus français avec celles de virus du monde entier. Toutes ces informations étant entrées dans des banques - et en principe partagées - par la communauté scientifique, il est alors possible de mieux cerner la source des foyers d infection. 2. Dispositif de surveillance dans les différentes catégories de volailles et chez les oiseaux sauvages Le dispositif décrit ci dessus est modulable en fonction du niveau de risque. En effet six niveaux de risque épizootique ont été définis dans l arrêté du 5 février 2007, et il est prévu de pouvoir intensifier la surveillance, selon le besoin dans des catégories d oiseaux et des zones plus ciblées. Les dispositifs de surveillance actuellement mis en œuvre portent sur une surveillance clinique et une surveillance sérologique Surveillance clinique chez les volailles Un réseau de vétérinaires spécialisés en aviculture, en place depuis de nombreuses années, et étendu début 2006 par un très gros effort de formation 14, permet de repérer toute suspicion d influenza aviaire dans les élevages avicoles. C est par exemple grâce à lui que l unique foyer d influenza aviaire H5N1 HP survenu chez des dindes de chair dans la Dombes (commune de Versailleux, département de l Ain) a pu être rapidement détecté et parfaitement maîtrisé Enquête de surveillance sérologique chez les volailles La France a mis en place à l automne 2001, (donc avant qu elles ne soient instituées par la Commission Européenne), les premières enquêtes de prévalence à l échelle nationale. Ciblant d abord quelques productions avicoles a priori à risque (poulet plein air et dinde), ces enquêtes ont été progressivement étendues à toutes les catégories de volailles à risque. Elles visent la détection (avec un risque d erreur de 1 ou 5 % selon les espèces 15 ) Tableau 4 Mesures de surveillance mises en œuvre en fonction des niveaux de risque (Les mesures de surveillance figurant à un niveau de risque sont également appliquées aux niveaux supérieurs). NIVEAU DE RISQUE ÉPIZOOTIQUE MESURES DE PRÉVENTION Négligeable 1 Surveillance des mortalités des oiseaux sauvages : Négligeable 2 ses modalités sont précisées par instruction ; cette surveillance implique la collaboration des agents de l'office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, des sociétés de chasse et des organisations en charge de l'observation, l'étude ou la protection des oiseaux sauvages ; cette surveillance vient en complément des autres surveillances conduites: programme de surveillance active des oiseaux sauvages, surveillance clinique des élevages, surveillances particulières des élevages de gibier de repeuplement et des appelants, programme d'enquête annuelle de l'influenza aviaire dans les élevages de volailles. Faible Surveillance des mortalités des oiseaux sauvages: ces modalités sont précisées par instruction ; elle implique à ce niveau la collaboration de toutes les personnes fréquentant les milieux naturels et les gestionnaires des espaces publics. Surveillance active de l'influenza aviaire dans les populations d'oiseaux sauvages : des captures d'oiseaux en vue de prélèvements et d'analyses peuvent être décidées suivant les modalités adaptées à la situation épidémiologique. Modéré Surveillance des oiseaux détenus en captivité fondée sur des critères d'alerte elle est appliquée par les détenteurs d'oiseaux élevés de manière non confinée ou sans protection par des filets. Elevé Surveillance des oiseaux détenus en captivité fondée sur les critères d'alerte : Très élevé elle est appliquée par tous les détenteurs d'oiseaux. Source : Annexe 2 de l arrêté du 5 février Tests M et H5 en temps réel (c est à dire permettant de visualiser au fur et à mesure qu elle se produit l amplification des portions de gène souhaitées) 14 Etendu aux vétérinaires exerçant dans le milieu rural et non spécialisés en aviculture. En 2006, environ 200 vétérinaires ont été formés en France, grâce à la collaboration DGAL-ENSV-SNGTV 15 1 % pour les dindes, les canards et les oies [ 17 ]

17 CHAPITRE 2 d un élevage positif H5 et/ou H7 si la prévalence de l infection est d au moins 5 %. En plus de ces obligations réglementaires européennes, la surveillance de l ensemble des élevages de canards et oies reproducteurs, est mise en oeuvre en France. Ces enquêtes font intervenir de nombreux acteurs (personnel des Services Vétérinaires, vétérinaires sanitaires, laboratoires de diagnostic agréés, LNR, DGAL) et se basent sur les statistiques officielles avicoles les plus récentes (SCEES). L enquête sur la saison 2006 a concerné environ élevages. Cette surveillance s est poursuivie en Surveillance virologique dans le cadre de la campagne de vaccination des canards et oies destinées au gavage du printemps 2006 Elle a consisté à vérifier sur chacune des bandes vaccinées que la vaccination ne masquait pas une circulation inapparente de virus H5N1 HP Surveillance virologique des appelants Elle a conditionné le maintien de cette activité au cours de l automne 2006 tant que le niveau de risque restait négligeable et a porté sur environ oiseaux Surveillance virologique chez les oiseaux sauvages L AFSSA et l ONCFS avaient mis en place depuis 2000 une surveillance virologique d espèces sauvages aquatiques dans deux sites (l un en Loire Atlantique, l autre dans la Dombes) d importance majeure en terme de nombre d oiseaux sauvages présents, de situation par rapport aux trajets migratoires (Manche-Atlantique, Rhin-Rhône), et de localisation d élevages de volailles en plein air. Celle-ci s est progressivement étendue à d autres sites d intérêt et a été officialisée par la DGAL. En 2006, environ oiseaux appartenant à des espèces aquatiques d intérêt en terme de portage possible de virus influenza ont été capturés par l ONCFS et analysés par les laboratoires agréés pour la technique de RT- PCR temps réel influenza. Cette surveillance s est poursuivie en Aucun virus influenza H5N1 HP n a été détecté ; par contre les prélèvements positifs par les tests influenza M et/ou H5 ont été transmis au LNR pour identification comme détaillé au chapitre «organisation du relais entre laboratoires de diagnostic et le LNR». En parallèle, près de 300 canards sentinelles (contrôlés séro et viro-négatifs H5/H7 avant toute mise en place sur le terrain) ont été répartis au cours du second semestre 2006 dans 12 sites localisés dans différentes zones d intérêt ornithologique recensées en France. Ces canards qui partageaient le même biotope que les oiseaux sauvages ont été régulièrement écouvillonnés ; leurs échantillons ont été analysés comme décrit ci-dessus afin de détecter toute circulation de virus H5N1 HP dans l avifaune sauvage. Une surveillance ciblée sur trois espèces sauvages a par ailleurs été effectuée au cours de l été-automne 2007 dans l est de la France en rapport avec la survenue des cas H5N1 HP de l été 2007 dans l avifaune sauvage Surveillance des mortalités groupées dans l avifaune sauvage Ce dispositif a été mis en place à l automne 2005 et cible exclusivement la détection de virus H5N1 HP comme agent causal éventuel des mortalités observées. Il concerne tous les départements de France Métropolitaine. Il correspond à la greffe sur un réseau préexistant (SAGIR) de surveillance des causes de mortalité de l avifaune sauvage (essentiellement d origine accidentelle, toxique, parasitaire, bactérienne), du réseau de laboratoires agréés et du LNR évoqués précédemment. Ce réseau a permis d analyser en 2006 plus de 7000 écouvillons trachéaux et cloacaux provenant de près de 3500 oiseaux sauvages morts. Chez les oiseaux sauvages, seul ce réseau a pu mettre en évidence la présence de virus H5N1 HP. Pour 2007, il s est poursuivi également. 3. Bilan de la surveillance et des cas H5N1 HP survenus depuis 2006 Toutes catégories d oiseaux confondues, le dispositif de surveillance a permis d identifier plus d une cinquantaine de virus H5 FP mais seulement 2 virus H7 FP, ainsi qu une trentaine de virus d autres sous types. 42 cas de contamination au virus H5N1 HP ont été détectés entre mi-févier et mi-avril 2006, impliquant une soixantaine d oiseaux sauvages essentiellement dans la Dombes (à 1 exception près de 1 en Camargue) : les analyses génétiques réalisées par le LNR montrent que les cas H5N1 HP recensés en France résultent de deux introductions successives. Grâce à ce réseau, depuis fin juin 2007, 7 nouveaux cas d infection d oiseaux sauvages ont été mis en évidence dans le département de la Moselle (étangs de Lindre). Les analyses génétiques menées au LNR français en collaboration étroite avec le LNR allemand et le laboratoire communautaire de référence (en Grande-Bretagne) ont permis de montrer l origine commune avec les cas contemporains observés en République Tchèque et en Allemagne et de bien distinguer qu il s agissait d une nouvelle vague d introduction du virus et non pas d une persistance du virus observé l année précédente en Europe. 4. En conclusion La France dispose d un réseau efficace et aguerri de surveillance de l influenza aviaire qui vient renforcer les analyses de risque et les différentes mesures visant à limiter l introduction de virus HP sur le territoire. Ce réseau qui est également très pertinent pour repérer la circulation de virus H5 FP dans les productions plus à risque, est modulable en fonction du niveau de risque. [ 18 ] TeMA Hors-série - décembre 2007

18 CHAPITRE 3 Les mesures de police sanitaire L organisation du plan d urgence Le plan d urgence repose sur un certain nombre de textes réglementaires : code zoosanitaire international de l OIE, directive 2005/94/EC (Influenza aviaire), décrets du 21 août 1948 et du 27 février 1995 sur les maladies contagieuses, arrêté ministériel du 8 juin 1994 (transcription de la directive CE 92/40) qui fixe les mesures de lutte, modifiés par l arrêté du 10 septembre 2001, arrêté du 10 septembre 2001 sur les mesures financières, arrêté du 30 mars 2001 sur l estimation des animaux abattus, arrêté du 29 octobre 2007 fixant les mesures techniques et administratives relatives à la lutte contre l influenza aviaire. La plan d urgence prévoit : les moyens matériels (euthanasie, vaccins ) et humains (formation des intervenants, exercice de simulation), les moyens financiers avec le Ministère du Budget. Au niveau de chaque département, un CDSPA (Conseil Départemental de Santé et de Protection Animales) a été mis en place. Le plan d urgence est présenté au CDSPA et validé par le Préfet. Chaque service de l Etat a décliné, dans ce cadre, les différentes actions et moyens mis en place afin de gérer la crise. L influenza aviaire fait partie des maladies réglementées pour lesquelles des mesures de police sanitaire sont prévues par des textes législatifs et mises en œuvre dès l apparition d une suspicion. En effet, les cas d influenza aviaire hautement pathogène et faiblement pathogène de sous-types H5 et H7 sont à déclaration obligatoire et soumis à des mesures de police sanitaire telles que prévues dans l arrêté du 29 octobre L ensemble des mesures préparatoires à une situation de crise sanitaire et sa gestion sont regroupées sous le vocable «Plan d urgence contre les épizooties majeures». Nous allons dans ce chapitre développer la présentation de ce plan d urgence dans le cas d un foyer d influenza aviaire comportant : la phase d élaboration et maintenance du plan d urgence à l échelon national et départemental, la mise en oeuvre de mesures en cas de : - suspicion, - confirmation d un virus influenza aviaire. 2. La gestion de la crise : de la suspicion à la confirmation En cas de suspicion d influenza aviaire sur un élevage de volailles, il convient de : 1. déclarer la suspicion 2. récolter les informations cliniques et épidémiologiques nécessaires pour l étayer, 3. procéder à une enquête épidémiologique initiale. La crise débute lors de la déclaration d une suspicion. Les décrets du 21 août 1948 et du 27 février 1995 imposent la déclaration obligatoire de toutes formes de l influenza aviaire et de la maladie de Newcastle, et ce, pour toutes les espèces d oiseaux. Le vétérinaire sanitaire (VS) de l éleveur déclenche généralement la suspicion en informant la DSV du département. Les acteurs du réseau entrent alors en action. 16 Selon la réglementation en vigueur à la date du 11 décembre 2007 TeMA Hors-série - décembre 2007 [ 19 ]

19 CHAPITRE La suspicion et sa déclaration Selon l arrêté du 29 octobre 2007 fixant les mesures de lutte contre l influenza aviaire, en cas de suspicion, au cours de la visite d élevage, le vétérinaire sanitaire doit avertir sans délai le directeur départemental des services vétérinaires qui peut charger le vétérinaire sanitaire de : participer à la réalisation d une enquête épidémiologique, réaliser les prélèvements nécessaires au diagnostic, recenser tous les animaux présents sur l exploitation, prescrire à l éleveur toutes les mesures propres à éviter la propagation de l infection à l intérieur comme à l extérieur de l exploitation et préciser les mesures conservatoires à prendre sur l élevage pour : limiter les risques de contamination humaine en recommandant à l éleveur : - de restreindre l entrée dans les bâtiments d élevage et les contacts avec les animaux au strict minimum, - d utiliser des vêtements de travail (équipements de protection individuelle avec masque respiratoire en cas de suspicion H5N1 HP) et des bottes réservés aux bâtiments d élevage, - de se laver soigneusement les mains à la sortie des bâtiments limiter les risques de propagation de la maladie en prescrivant à l éleveur - de séquestrer les animaux sensibles et malades, dans l attente des résultats de laboratoire ; - d interdire dans l immédiat toute sortie ou toute entrée de personnes, d animaux, de véhicules, de matériels ou de produits. En quittant l élevage, le praticien doit veiller à prendre les plus strictes mesures d hygiène : outre l utilisation habituelle des cottes et pédisacs jetables, la désinfection des roues et le lavage en station de son véhicule sont à mettre en œuvre. En outre, la plus grande prudence doit guider l organisation des visites ultérieures dans d autres élevages L Arrêté Préfectoral de Mise sous Surveillance (APMS) Toute suspicion d influenza aviaire fait l objet d un arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS se traduisant par l application de mesures prévues par l arrêté du 29 octobre 2007). [ 20 ] TeMA Hors-série - décembre 2007 Éleveur Vétérinaire Sanitaire Suspicion Prélèvements Laboratoire agréé LNR AFSSA Mesures dans l exploitation suspecte Des mesures sont prises au niveau de l exploitation suspecte : recensement de tous les oieaux présents sur l exploitation, isolement et séquestration des volailles, prélèvements, interdiction des mouvements de volailles, interdiction des mouvements d animaux, produits, personnes et véhicules sauf autorisation DDSV, interdiction de sortie des œufs sauf vers établissements pour ovoproduits selon des dérogations possibles, moyens de désinfection aux entrées et sorties des bâtiments et de l exploitation (pédiluves et rotoluves) Extension des mesures à d autres exploitations : la zone de contrôle temporaire Les mesures à respecter dans l exploitation suspecte peuvent être étendues aux exploitations situées dans une zone de contrôle temporaire, lorsque des éléments d ordre épidémiologique laissent craindre une diffusion plus large de l influenza aviaire Suspicion d H5N1 Hautement pathogène : APMS complémentaire Si un cas d influenza aviaire H5N1 HP est suspecté, un APMS complémentaire est mis en place avec des mesures supplémentaires renforcées : confinement des volailles obligatoire, Figure 6 Le réseau d alerte en cas de suspicion Levée de l APMS APMS Mesures dans l exploitation Enquête épidémiologique Résultats positifs ADPI Préfecture DDSV DGAL Résultats négatifs

20 interdiction de lâchers de gibiers, obligation de maintien des chiens et chats à l attache ou enfermés Confirmation d un cas d influenza aviaire : Arrêté Préfectoral de Déclaration d Infection (APDI) Enquête épidémiologique Une enquête épidémiologique doit être menée pour rechercher les sources probables de contamination de l élevage, mais également pour identifier d éventuels élevages qui pourraient être épidémiologiquement liés au foyer concerné, afin d éviter toute diffusion de l agent pathogène. Pour cela, le praticien doit procéder au plus tôt avec l éleveur : à une estimation de la fourchette des dates probables d introduction du virus : prendre en compte un délai d incubation de 21 jours pour cette première enquête ; à une enquête «amont», première réflexion sur l origine possible de la contamination du foyer (la période à explorer correspond à la fourchette de dates calculée ci-dessus) : recenser les introductions d animaux, de matériel, de litière ; à une enquête «aval», premier recensement des exploitations qui pourraient avoir été infectées par le foyer (la période à explorer couvre la fourchette de dates ci-dessus et court jusqu au jour de l enquête) : recenser les sorties d animaux, les passages de camions d aliment d équarrissage, d équipes d intervention Une enquête exhaustive, réalisée par la DDSV, assistée ou non d experts, complètera cette enquête initiale. Suspicion Influenza (virus IA HP ou FP) APMS Séquestration exploitation + zone de contrôle temporaire si des exploitations sont liées, avec mêmes mesures que pour l exploitation atteinte Confirmation IAHP ADPI Exploitation atteinte : abattage Zone de protection de 3 km Zone de surveillance de 10 km Figure 7 Arrêté du 29 octobre 2007 : cas d Influenza en élevage Si suspicion H5N1HP : APMS complémentaire avec mesures supplémentaires Confirmation d un cas d influenza aviaire HP Lorsqu un cas d influenza aviaire HP est confirmé, un APDI (arrêté préfectoral de déclaration d infection) est pris. Des mesures sont alors à respecter dans les zones réglementées : l exploitation atteinte, une zone de protection d un rayon de 3 km, une zone de surveillance d un rayon de 10 km autour de l exploitation atteinte. Les principales mesures sont présentées ici (se référer à l arrêté du 29 octobre 2007 pour une description détaillée). Mesures dans l exploitation atteinte Dans l exploitation infectée par un virus influenza HP, les mesures prises sont les suivantes : abattage immédiat des volailles, puis destruction des cadavres, décontamination de l exploitation, destruction des produits animaux et d origine animale, après l élimination des animaux, l achèvement des opérations de désinfection et le respect d un délai minimal de 21 jours, le repeuplement de l exploitation est possible. Confirmation IAFP (H5 ou H7) Exploitation : abattage Zone réglementée de 1 km Mesures dans les exploitations à risque en lien épidémiologique avec le foyer HP mesures conservatoires précisées dans l APMS (séquestration des animaux, des produits, etc.), surveillance vétérinaire renforcée : dans les élevages épidémiologiquement liés dont les volailles présentent des signes cliniques d influenza aviaire, on applique les mêmes mesures que dans le foyer d origine, tandis que ceux dont les animaux ne présentent pas de signes cliniques sont mis sous contrôle officiel. Mesures dans les zones de protection et de surveillance Il s agit de mettre en place, autour du foyer, pour une TeMA Hors-série - décembre 2007 [ 21 ]

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